403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID y3Ktgg79MLxuk1VcRAmMCOJSccxIHm5c6D6VhszbMAM8_lL0jXY3fQ==
DissertationIntroduction: Jean de La Fontaine, écrivain français du XVIIème siècle, publie son premier recueil Fables Choisies en 1668. Les fables du recueil sont des récits courts mettant en scène des animaux et délivrant l’esprit critique et proposant une morale. Pourtant, selon Rousseau les fables de la Fontaine ne font que Biographie Poète, moraliste, dramaturge, librettiste, romancier et célèbre fabuliste français né le 8 juillet 1621 à Château-Thierry dans le département de l'Aisne, Jean de La Fontaine est mort le 13 avril 1695 à Paris. Ses Fables constituent l'un des plus grands chefs-d'œuvre de la littérature française. Découvrez sa biographie complète sur Wikipédia. Les 50 citations de Jean de La Fontaine Garde-toi, tant que tu vivras, de juger des gens sur la mine. Jean de La Fontaine ; Le cochet, le chat et le souriceau 1668 Pour me rendre heureux, un sourire peut suffire. Jean de La Fontaine ; À Climène 1671 Plutôt souffrir que mourir, c'est la devise des hommes. Jean de La Fontaine ; La mort et le bûcheron 1668 Les maux les plus cruels ne sont que des chansons près de ceux qu'aux maris cause la jalousie. Jean de La Fontaine ; La coupe enchantée 1668 Quand le mal est certain, la plainte ni la peur ne change le destin. Jean de La Fontaine ; Le cochon, la chèvre et le mouton 1678 Quiconque est loup agisse en loup, c'est le plus certain de beaucoup. Jean de La Fontaine ; Le loup devenu berger 1678 En toute chose il faut considérer la fin. Jean de La Fontaine ; Le renard et le bouc 1668 Laissez dire les sots, le savoir a son prix. Jean de La Fontaine ; Les femmes et le secret 1678 Les ennuis d'amour ont cela de bon qu'ils n'ennuient jamais. Jean de La Fontaine ; Les Amours de Psyché 1669 Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute. Jean de La Fontaine ; Le corbeau et le renard 1668 C'est double plaisir de tromper le trompeur. Jean de La Fontaine ; Le coq et le renard 1668 Certain âge accompli, le vase est imbibé, l'étoffe a pris son pli. Jean de La Fontaine ; La chatte métamorphosée en femme 1668 On rencontre sa destinée souvent par des chemins qu'on prend pour l'éviter. Jean de La Fontaine ; L'horoscope 1678 Bien adresser n'est pas petite affaire. Jean de La Fontaine ; L'homme entre deux âges et ses deux maîtresses 1668 Le trop d'expédients peut gâter une affaire. Jean de La Fontaine ; Le chat et le renard 1678 La douleur est toujours moins forte que la plainte. Jean de La Fontaine ; La Matrone d'Ephèse 1693 Un Tiens vaut mieux que deux Tu l'auras ; l'un est sûr, l'autre ne l'est pas. Jean de La Fontaine ; Le petit poisson et le pêcheur 1668Il est d’abord important de noter que La Fontaine a pris grand soin de ne pas réunir ses textes au hasard, puisque leur classement ne correspond pas aux dates de composition qu’on peut connaître. Il y a donc une volonté - qu’elle réponde à une stratégie de la désorientation ou à l’installation d’une problématique ou de plusieurs problématiques - il y a une volonté derrière ce faux désordre. En outre, il est clair que par moments, l’articulation des fables correspond nettement à la volonté d’instituer des micro-séquences thématiques, des suites les fables 9 à 14 du livre VII traitent de la fortune, les fables 10 et 11 du livre VIII, de l’amitié, les fables 1, 3, 5, 7, 14, du livre X, de la souveraineté et de la tyrannie de l’homme sur les animaux, etc. Mais sur l’ensemble du recueil, que voit-on ? Livre VII Du fléau de la guerre ?, Les Animaux malades de la peste, à l’hymne à la paix, Un Animal dans la lune. Le livre VII est centré sur les questions de la paix et de la guerre et plus spécifiquement de la guerre de Hollande, moins glorieuse qu’on l’a souvent cru. La guerre ne retombant ni sur le roi ni sur les Grands, elle retombe sur l’âne, comme les impôts sur le peuple. La guerre ne modère pas l’égoïsme du clergé VII, 3. L’une des leçons est qu’on ne s’est pas accommodé entre nations et qu’on y a beaucoup perdu Le Héron et la Fille, VII, 4 en voulant trop gagner. La seconde morale est que le monde est happé par le trop » trop vouloir, trop conquérir... Ce qu’il faut rechercher c’est la médiocrité » et la sagesse Les Souhaits, VII, 5, et ce n’est pas à la Cour vrai charnier qu’on l’apprend la Cour sent la mort, on n’y peut ni blâmer, ni louer VII, 6. Il est alors proprement dangereux de méditer, parce qu’on devient vulnérable devant la force Les Vautours et les Pigeons, VII, 7 et que l’on devient proie. Ceux qui ne méditent pas, ceux qui s’agitent et font les importuns Le Coche et la Mouche, VII, 8 en sont les parasites et accroissent les difficultés de l’État. Outre l’agitation des uns, la violence des autres, il y a aussi le rêve déraisonnable qui mène le monde et entraîne les guerres picrocholines ou autres et fait tout chuter VII, 9,10. Il ne faut donc pas courir après la fortune VII, 11. Il est trop facile de se faire gloire de ses succès et d’attribuer à la Fortune ses propres revers personnels VII, 13, d’autant que le monde est parcouru d’opinions fausses sur lesquelles il est aisé de jouer VII, 14. Dans ce monde violent, il n’y a pas de médiateur possible, surtout lorsqu’il est émanation de l’État VII, 15, fût-il juge, et ce monde ne court que vers la division et la mort VII, 16. Devant ce tableau fort sombre des folies et des horreurs de la guerre et du pouvoir, la modération des hommes et des rois est-elle encore possible ? L’espoir résiderait-il dans la paix et la science, puisque l’Angleterre nous en donne l’exemple VII, 17 ? Reste la deuxième fable du livre VII, sorte de fabliau qu’on a bien du mal à relier à la démonstration, sauf à considérer qu’on reporte sur les affaires privées l’horreur des querelles publiques, mais c’est évidemment difficile et peu légitime. Livre VIII La mort et les jeux de langage sont les deux topiques du livre VIII. De la fable La Mort et le Mourant à celle titrée Le Loup et le Chasseur, la cruauté de la mort encadre une réflexion sur les charmes et les méfaits de la parole. Grâce au discours faux, on peut se tirer d’affaire et tuer les autres VIII, 3, Le Lion, le Loup et le Renard ; l’éloquence de Démosthène est inopérante au point qu’il faut se fonder sur les récits et les contes pour séduire les hommes VIII, 4, Le Pouvoir des Fables, toute parole semble inutile, tout fatigue, les dieux en particulier en sont les premiers fatigués VIII, 5, tout est déformé VI11, 6, Les Femmes et le Secret et vain, bons mots pour les sots 8 ou hâbleries 9. Alors, mieux vaut se taire et rêver de pure amitié 11, sans illusion. La parole est utile lorsqu’elle intervient dans une société fondée sur son illusion 14 mais se heurte à la réalité 15. Il faudrait, face aux faux discours 16, savoir s’entraider 17 et préférer la morale, l’apologue, à l’ignorance et au bavardage 18, 19, mais est-ce au moins possible ? Même Jupiter parle en vain 20 et l’on doit résister aux mots et aux conseils des autres 21 pour se sauver soi-même. Aucune confiance ne doit donc être faite aux apparences, le naturel est le naturel et le chat reste un chat, malgré son discours 22, 25, 26 le sage se méfie des entretiens frivoles. Le langage tue, sauve aussi lorsqu’on le maîtrise dans une société fondée sur ses jeux et ses apparences, mais à condition qu’on ne le croie, à aucun moment, véritable. La communication vraie, fondée sur les vertus de l’amitié et de l’entraide, est bien loin, à l’horizon du texte, mais n’est-elle pas seulement une vue de l’esprit ? Le Savetier et le Financier, Les Deux Chiens et l’Âne mort nous apprennent qu’il faut renoncer aux ambitions mortelles et rester dans son monde. L’exemple du chien qui porte à son cou le dîner de son maître montre que la cupidité est universelle, et que l’éducation est une vertu qui n’est jamais définitive puisqu’on peut la perdre. L’homme, guetté par la mort, se débat dans un univers trompeur dans lequel il doit se méfier de ses semblables, mais ce même homme ne peut, et c’est sa destinée, que rester dans le monde et, malgré tout, en jouir Le Loup et le Chasseur Il faut que l’on jouisse ». Livre IX Le livre IX expose l’ordre de l’univers et suggère une morale quasi religieuse. L’homme, par nature, est amené à trop vouloir. Le pigeon apprend qu’il aurait mieux fait de rester au gîte 2, il vaut mieux que les arbres aient des glands que des citrouilles 3, le pédant a tort de vouloir trop corriger ses élèves 5 l’ordre est divers, certes 7, 12, mais il est ordre et loi, supérieur à toute autre loi, en particulier païenne 6. Ne changeons rien, évitons les disputes 9, fuyons ceux qui vendent la sagesse 8, ne nous fions pas à l’hypocrisie 14 et connaissons notre nature, même si dans l’excès réside une sorte de grandeur 15. Est-ce pour autant une nature divine, y a-t-il un dieu qui gère le monde ? Les prières sont bien vaines 13 et Dieu reste impénétrable 16. Vivons donc, mais en pleine défiance des autres, des flatteurs 17, des plaisirs et des mythes 18, des harangues 19, et reconnaissons l’ordre gassendiste le discours à Mme de la Sablière les animaux ont une âme terrestre, les hommes ont une âme céleste et terrestre. Les allers et retours entre l’homme et Dieu, dans ce livre, témoignent d’une organisation de l’univers en tant qu’ordre divers, multiple, et de ses déviations. Le Singe et le Léopard, méditation sur la diversité, peut nous surprendre, mais peut entrer dans la cohérence car il insiste sur les apparences... Livre X Le livre X montre l’homme dominant la nature et ses semblables 1 l’homme est dévoration, les animaux sont dévoration, la nature est dévoration 1, 3, 5 la chaîne est constituée avec rigueur. L’homme est à la fois le roi des animaux et leur tyran 8. Il faut donc éviter les rois 9, comme les animaux doivent éviter les hommes 10, 11, 12, jusqu’à Dieu, peut-être, qui foudroie les hommes Discours à M. le duc de La Rochefoucauld. Dans ces conditions, pourquoi La Tortue et les deux Canards 2, L’Enfouisseur et son Compère 4, Les deux Aventuriers et le Talisman 13, condamnant l’impudence, le babil et la sottise ? Peut-être pour consoler les faibles en leur disant qu’on peut tromper les trompeurs et que la puissance est une ombre. Garder l’ordre et se consoler, surtout ne rien changer de peur que tout soit pire encore... Livre XI Le livre XI revient aux puissants et à la politique, peut-être à la guerre de Hollande. 11 faut céder au lion ou l’empêcher de grandir. Lorsqu’il est grand, il faut faire avec 1. Il faut avoir le désir de plaire et compter sur soi 2, 3 et, si l’on peut, fuir loin de la Cour 4, parce qu’il n’y a pas grand-chose à attendre des rois et que les plaines danubiennes lui sont préférables, même si Louis sait dompter l’Europe Épilogue. Restent donc la sauvagerie du paysan du Danube ou le jardin du vieillard comme seules issues. Mais pourquoi le renard est-il représenté trompant le loup 6 ? Que vient faire le chat-huant accumulateur 1 ? Des leçons politiques peuvent en être tirées le loup travaille pour le renard qui travaille pour le roi, le roi-hibou conserve de la chair fraîche et grasse pour se repaître... Articles liés aux Fables de La Fontaine La fable définition, caractéristiques et exemples L'apologue analyse du texte "Le pouvoir des fables" de jean de La Fontaine. La laitière et le pot au lait lecture analytique
ANTHOLOGIE DE FABLES DE LA FONTAINE critique du roi et de la caur par l’intermédiaire de différents oiseaux » or 19 Sni* to View vers un thème commun les oiseaux Nous allons voir comment Jean de la Fontaine critique la cour de Louis XIV à travers la personnification de ces oiseaux. L’oiseau, symbole de l’amitié, de l’amour comme dans les deux pigeons » où la Fontaine engage le lecteur à entretenir cette amitie et cet amour. L’auteur utilise plusieurs fois le corbeau dans ses fables, symbole de la mort. Mais les oiseaux sont aussi qualifiés de majestueux, orgueilleux avec le héron, de gourmands vec le corbeau et le milan, de serviteurs zélés et sots avec le faucon et la mouche, d’honnêtes avec la perdrix, toujours en noise » en parlant des coqs. Et pour finir, de supérieurs, de divins avec l’aigle l’oiseau Jupiter la poule et le dragon. Ce thème est intéressant car cela permet de voir comment Jean de la Fontaine utilise ces animaux qui sont à la fois similaires par leur propre nom d’oiseau mais différents par leurs comportements et qualifications, afin de critiquer le roi Louis XIV et la cour tout en évitant la censure. Les fables de l’anthologie sont regroupées selon les aractéristiques et les qualités de ces oiseaux. Plan Les deux pigeons ; livre IX, Le renard et la cigogne ; livre l, 18…. Le milan et le rossignol ; livre IX, Le corbeau et le renard ; livre Le corbeau voulant imiter lg l’hirondelle ; livre X, 6.. ……. 10 Les vautours et les pigeons ; livre VII, La perdrix et les coqs; livre X, La poule aux œufs d’or ; livre V, 13…… Les deux coqs ; livre VII, 13… Le coche et la mouche ; livre VII, Le faucon et le chapon , livre VIII, 21 … 12 Le dragon à plusieurs têtes et le dragon à plusieurs queues ; Le héron ; livre VII, 4. Les deux pigeons ? les deux pigeons » est une fable extraite du livre IX des fables, où la Fontaine engage le lecteur à approfondir et ? livre rechercher l’amltié et l’amour dans le but d’atteindre le bonheur. Le pigeon est un oiseau plutôt ordinaire, l’auteur l’utilise afin de représenter une partie de la societé simple de son temps. ravaux, Les dangers, les soins du voyage, Changent un peu votre courage. Encor, si la saison s’avançait davantage ! Attendez les zéphyrs. Qui vous presse ? un corbeau Tout à l’heure annonçait malheur à quelque oiseau. Je ne songerai plus que rencontre funeste, Que faucons, que réseaux. ? Hélas, dirai-je, il pleut Mon frère a-t-il tout ce qu’il veut, Bon soupé, bon gîte, et le reste ? » Ce discours ébranla le cœur De notre imprudent voyageur Mals le désir de voir et l’humeur inquiète L’emportèrent enfin. Il dit Ne pleurez point ; Trois jours au plus rendront mon âme satisfaite Je reviendrai dans peu conter de point en point Mes aventures à mon frère ; Je le désennuierai. Quiconque ne voit guère N’a guère à dire aussi. Mon voyage dépeint Vous sera d’un plaisir extrême. Je dirai J’étais là ; telle chose m’avint; » Vous y crolrez être vous-même. ? A ces mots, en pleurant, ils se dirent adieu. Le voyageur s’éloigne ; et voilà qu’un nuage L’oblige de chercher retraite en quelque lieu. Un seul arbre s’offrit, tel encor que l’orage Maltraita le pigeon en dépit du feuillage. L’air devenu serein, il part tout morfondu, Sèche du mieux qu’il peut son corps chargé de pluie, Dans un champ à l’écart voit du blé répandu, Voit un pigeon auprès cela lul donne envie ; Il y vole, il est pris ce blé couvrait d’un las Les menteurs et traîtres appas. Le las était usé si bien que, de son aile, De ses pieds, de son bec, l’oiseau le rompt enfin Quelque plume V périt et périt et le pis du destin Fut qu’un certain vautour à la serre cruelle, Vit notre malheureux qui, traînant la ficelle Et les morceaux du las qui l’avaient attrapé, Semblait un forçat échappé. Le vautour sien allait le lier ,quand des nues Fond à son tour un aigle aux ailes étendues. Le pigeon profita du conflit des voleurs, S’envola, s’abattit auprès d’une masure, Crut, pour ce coup, que ses malheurs Finiraient par cette aventure ; Mais un fripon d’enfant cet âge est sans pitié prlt sa fronde, et, du coup, tua plus d’à moitié La volatile malheureuse, Qui, maudissant sa curiosité, Traînant l’aile et traînant le pié, Demi-morte et demi-boiteuse, Droit au logis s’en retourna Que bien que mal elle arriva Sans autre aventure fâcheuse. Voilà nos gens rejoints ; et je laisse à juger De combien de plaisi s ils payèrent leurs peines. Amants, heureux amants, voulez-vous voyager ? Que ce soit aux rives prochaines. Soyez-vous l’un à l’autre un monde toujours beau, Toujours divers, toujours nouveau Tenez-vous lieu de tout, comptez pour rien le reste. J’ai quelquefois aimé je n’aurais pas alors Contre le Louvre et ses trésors, Contre le firmament et sa voûte céleste, Changé les bois, changé les lieux Honorés par le pas, éclairés par les yeux De l’aimable jeune bergère Pour qui, sous le fils de Cythère, Je sepu’is, engagé par mes premiers serments. Hélas ! Quand reviendront s moments ? PAGF s OF lg au gré de mon âme inquiète ? Ah! si mon coeur osait encor se renflammer ! Ne sentirai-je plus de charme qui m’arrête ? Al-je passé le temps d’aimer ? 2 Le renard et la cigogne le renard et la cigogne » est une fable extraite du livre I ; la Fontaine présente deux personnages qui s’opposent le renard est plutôt égoïste alors que la cigogne elle est plus mise en valeur ar l’auteur car c’est un oiseau gracieux et intelligent. Compère le Renard se mit un jour en frais, Et retint à diner commère la Cigogne. Le régal fut petit et sans beaucoup d’apprêts Le galand, pour toute besogne, Avait un brouet clair il vivait chichement. Ce brouet fut par lui servi sur une assiette La cigogne au long bec n’en put attraper miette, Et le drôle eut lapé le tout en un moment. Pour se veneer de cette tr PAGF 6 OF lg Serrant la queue, et portant bas l’oreille. Trompeurs, c’est pour vous que j’écris Attendez-vous à la pareille. Le milan et le rossignol ? le milan et le rossignol » est une fable extraite du livre IX ; Jean de la Fontaine met en œuvre deux oiseaux dont un est pris par la faim le milan. Pour sauver sa peau, le rossignol essaye tant bien que mal de convaincre le milan de l’écouter chanter. Dans cette fable, La Fontaine dénonce la supériorité de l’instant face à la raison. Après que le milan, manifeste voleur, Eut répandu l’alarme en tout le voisina e, Et fait crier sur lui les enfa extraite du livre ; dans cette fable figure un renard, rusé et flatteur, et un corbeau naïf. La Fontaine critique deux grands acteurs de l’époque le ourtisan le renard et une personne de pouvoir le corbeau. Maitre corbeau, sur un arbre perché, Tenait en son bec un fromage. Maître renard par l’odeur alléché , Lui tint à peu près ce langage Et bonjour Monsieur du corbeau. Que vous êtes joli! que vous me semblez beau! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois» A ces mots le corbeau ne se sent pas de joie; Et pour montrer sa belle voix, Il ouvre un large bec laisse tomber sa proie. Le renard s’en saisit et dit Mon bon Monsieur, Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l’écoute Cette leçon vaut bien un fromage sans doute. Le corbeau honteux et confus Jura mais un peu tard , qu’on ne l’y prendrait plus. Un vrai mouton de sacrifice On l’avait réservé pour la bouche des Dieux. Gaillard Corbeau disait, en le couvant des yeux Je ne sais qul fut ta nourrice ; Mais ton corps me paraît en merveilleux état Tu me serviras de pâture Sur l’animal bêlant à ces mots il s’abat. La moutonnière créature Pesait plus qu’un fromag ; outre que sa toison Était d’une épaisseur extrême, Et mêlée à peu près de la même façon Que la barbe de Polyphème. Elle empêtra si bien les serres du Corbeau, Que le pauvre Animal ne put faire retraite. Le Berger vient, le prend, l’encage bien et beau Le donne à ses enfants pour servir d’amusette. Il faut se mesurer; la conséquence est nette Mal prend aux volereaux de faire les voleurs. L’exemple est un dangereux leurre Tous les mangeurs de gens ne sont pas grands seigneurs ; Où la guêpe à passé, le moucheron demeure. 6 L’araignée et l’hirondelle PAGF lg ce maudit oiseau Je l’ai tissu de matière assez forte. » Ainsi, d’un discours insolent, Se plagnait l’araignée autrefois tapissière, Et qui, lors étant filandière, Prétendait enlacer tout insecte volant. La sœur de Philomène, attentive à sa proie, Malgré le bestion happait mouches dans l’air, Pour ses petits, pour elle, impitoyable joie, Que ses enfants gloutons, d’un bec toujours ouvert, D’un ton demi-formé , bégayante couvée, Demandaient par des cris encor mal entendus. La pauvre aragne n’ayant plus Que la tête et les pieds, artisans superflus, Se vit elle-même enlevée L hirondelle, en passant, emporta toile, et tout, Et l’animal pendant au bout. Jupin pour chaque état mit deux tables au monde L’adroit, le vigilant, et le fort sont assis A la première; et les petits Mangent leur reste à la seconde.
La Fontaine Fables dissertation. Jean de La Fontaine est un poète officiel, il écrit les Fables lecture des Fables en PDF pour l’éducation du Dauphin, fils du roi de France. Ainsi, plus de 200 fables sont publiées en trois recueils. Le premier livre paraît en 1668 livres 1 à 6, ensuite le deuxième recueil paraît en 1678 livres 7 et 8. Enfin un troisième recueil est publié en 1679 livres 9, 10 et 11. La Fontaine propose, à travers le genre de la fable, une réflexion sociale, morale et politique. Peut-on dire que la fiction permet de révéler la vérité? 1. Analyse du sujet de dissertation D’abord, rappelons le sujet peut-on dire que la fiction permet de révéler la vérité?Ainsi, on observe que le sujet repose sur deux termes à priori opposés. D’une part, fiction » renvoie à l’imaginaire, à ce qui est faux, mensonger, trompeur. D’autre part, vérité » renvoie à révéler, faire émerger, à montrer le monde tel qu’il s’agit donc de s’interroger sur le genre même de l’apologue et sur les fonctions de la fiction. de la dissertation sur Les Fables de La Fontaine Dès lors, le recours à l’imaginaire permet-il d’accéder à des vérités supérieures? détaillé I. L’imagination pour dénoncer A/ La personnification La Fontaine utilise dans les fables des animaux ou des végétaux pour mieux traiter des préoccupations humaines. Or, les animaux de La Fontaine sont dotés de la parole, ils sont humanisés. Par exemple, Le loup et le renard » ou bien deux pigeons ». D’ailleurs, même La cigale et la fourmi » contient de nombreuses fantaisies par rapport à la réalité entomologique. pour plus de détails, voir ICI. B/Le monde animal comme reflet du monde humain Le monde des animaux semble traversé par les mêmes problèmes que le monde humain. Ainsi, les animaux des fables ont les mêmes qualités et défauts que les êtres humains. Citons, Deux pigeons » qui reflète des défauts humains. Ainsi, l’un des deux pigeons s’ennuie auprès de l’autre qu’il aime pourtant. Il a envie de voir du pays, de découvrir d’autres contrées. Il échappe à la mort par la tempête, par la griffe du vautour et se trouve tué par la fronde d’un enfant. A la fin de la fable, La Fontaine livre une réflexion morale à travers une série de questions rhétoriques. C/La fiction pour éviter la censure De plus, La Fontaine est un poète officiel. Il est donc pensionné par le roi et les fables sont écrites pour édifier le dauphin. Ainsi, le détour par le monde animal permet au fabuliste de livrer un regard critique sur la cour sans tomber sous le coup de la censure. Ainsi, dans Les animaux malades de la peste » nous pouvons constater que les animaux représentent différentes classes sociales. D’abord, le lion incarne le roi, il est l’animal le plus puissant et le plus féroce. Ensuite, le renard apparaît comme l’incarnation du courtisan, rusé et dangereux. D’autres prédateurs incarnent les puissants le tigre, l’ours. Quant à l’âne, il renvoie à une certaine robustesse, à une certaine force de travail mais aussi à une forme d’absence de dangerosité. II. L’imagination comme manière de réfléchir A. La fable comme lieu d’une réflexion sur la fable elle-même La Fontaine s’interroge sur l’argumentation et sur le ressort argumentatif de la fable. Dans les membres et l’estomac » et le pouvoir des fables » montrent une réflexion, un métadiscours c’est-à-dire que la fable réfléchit sur la fable Ex Le pouvoir des fables » montre toute la puissance argumentative de la fable en prenant appui su un petit récit. Il indique dans la morale que le moyen le plus efficace pour édifier consiste à amuser, à divertir. B. La fable et l’interrogation philosophique Contrairement aux idées reçues, la fable ne relève pas exclusivement de la volonté de donner un enseignement moral. La Fontaine suggère la réflexion, il interroge, sur des sujets variés. Les deux rats, le renard et l’oeuf » La Fontaine relate la petite histoire entre ces animaux. Puis, il procède à une réflexion philosophique où il interroge la différence que l’on établit entre l’homme et l’animal. Or, le fabuliste attribue aux animaux une capacité à raisonner. C. La fable et le débat d’idées La Fontaine s’inscrit dans les grands débats philosophiques de l’époque. Ainsi, la raison que Descartes érige en modèle et dont il considère que les animaux sont dépourvus est discutée à plusieurs reprises par La Fontaine dans les Fables. Ex Le Discours à Mme de la Sablière » s’inscrit dans cette réflexion philosophique La Fontaine s’oppose au cartésianisme, il attribue des sensations, des sentiments et une forme de raison aux animaux. III. Les fables pour rechercher la sagesse A. Des valeurs simples Les fables valorisent la morale et la recherche d’une vie simple. Ainsi, Le savetier et le financier » relate l’histoire de la vie simple et joyeuse du savetier. Mais sa joie de vivre est réduite à néant lorsque le financier lui donne 100 écus. Il ne dort alors plus la nuit de peur d’être volé et n’a donc plus le plaisir de chanter B. En quête de bonheur La Fontaine, comme tout homme, s’interroge sur la manière d’accéder au bonheur. Ainsi, le songe d’un habitant du Mogol ». La Fontaine, à travers ce mythe oriental, fait l’éloge de la solitude et de la poésie. C. Accepter l’humaine condition Enfin, le fabuliste interroge ce qui fait partie intégrante de la vie humaine la mort. Il interroge notre manière de vivre afin d’être capables d’accepter sa finitude. Par exemple dans La mort et le mourant », il raconte l’histoire d’un vieillard de plus de 100 ans. La mort vient le chercher mais il indique qu’il n’est pas encore prête sa femme n’est pas avertie, il n’a pas fait son testament. La Fontaine montre que notre vie doit être une préparation à la mort qui, bien que difficile, doit être acceptée. Ainsi, Les fables s’inscrivent dans l’imagination sur laquelle repose le récit léger et plaisant d’animaux. Or ce recours à l’apologue, argumentation indirecte, permet au lecteur de le divertir mais également de le faire réfléchir au monde, à la vie et à lui-même. Finalement, hormis la portée morale des fables, elles se veulent aussi le lien d’une réflexion philosophique. Dès lors, le récit mensonger permet de faire émerger une vérité humaine, sociale et même philosophique. Merci de ta lecture. Pour aller plus loin que La Fontaine fables dissertation », n’hésite pas à consulter les fiches ci-dessous. N’hésite pas à poster tes remarques et tes questions dans les commentaires. –Commentaire du texte Le Corbeau et le renard » – La cigale et la fourmi » texte et analyse –Texte Les animaux malades de la peste » -Texte La laitière et le pot au lait » –Fiche biographique sur la Fontaine –Cours sur l’argumentation –lecture des Fables en PDF –Biographie de Jean-Luc LagarceLapréface des fables : L’étude des arguments avancés par Jean de La Fontaine et destinés à la défense du genre. La thèse du fabuliste passe par un récit imagé pour diffuser un message = argumentation indirecte = persuader - La Fontaine s’appui sur les fables du Grec Esope et du latin Phèdre et poursuit la tradition du récit imagé; il renouvèle ses fables ( nouveau P39
Objet d’étude la littérature d’idées du XVIe au XVIIe siècle. Parcours Imagination et pensée au XVIIe siècle. Les œuvres littéraires sont habituellement censées émouvoir ou divertir. Dès lors, l’expression littérature d’idées» renvoie à une pratique réputée plus aride l’argumentation. Les auteurs veulent agir, modifier les idées et les façons de vivre de leurs contemporains. Or, les Fables de La Fontaine ont longtemps été associées à une morale figée, à l’enfance, sous prétexte qu’il s’agit souvent d’histoires brèves mettant en scène des animaux, et qui débouchent sur une leçon conventionnelle. Mais les Fables sont parfois dérangeantes leur morale n’a rien de banale. Elles soulignent la difficulté de vivre dans un monde dangereux. Comment La Fontaine met-il l’imagination libre au service d’une pensée complexe, parfois transgressive, et qui stimule la liberté du lecteur? Les Fables des images codées qui donnent à penser La Fontaine suit les fabulistes antiques pour faire réfléchir, il est plus efficace de raconter une histoire que de développer une idée abstraite. ● La nature imaginaire contre la pensée de Versailles Les fables sont l’aboutissement de la réflexion politique de La Fontaine, qui appartient à une génération déçue par Louis XIV. L’éléphant et le singe de Jupiter», XII 21, permet au fabuliste et aux lecteurs de réévaluer le mode de vie de la Cour rien n’a d’importance aux yeux des dieux. En donnant à imaginer une querelle animalière sans importance, La Fontaine permet de penser la vanité humaine. ● Hommes ou animaux? La Fontaine brouille la distinction entre humain et animal Un loup rempli d’humanité» assiste, scandalisé, au festin de bergers qui mangent un agneau à la broche Le Loup et les Bergers», X 5. L’humain, tel que La Fontaine le fait imaginer et penser, est aussi violent qu’un animal, et plus injuste. ● Dieux imparfaits et libertinage L’Amour et la Folie, XII 14 l’Amour est représenté sous les traits d’un enfant aveugle. La Fontaine impute ce handicap à une dispute entre les dieux, et montre que ces prétendus modèles sont peu crédibles. L’imagination, associée à la mythologie, remet en cause le sacré pensée libertine. Tous les repères moraux sont bousculés par les Fables l’imagination et la pensée s’associent pour détruire les fondements de la moralité. De la folle du logis, maîtresse d’erreur et de fausseté», à la liberté. L’imagination est critiquée par Pascal, contemporain de La Fontaine, qui l’associe à la folie. La Fontaine en fait le ressort des libertés personnelles. ● Comédie sociale et dénonciation IX 15 la nuit, face au danger du Voleur, la Femme se jette dans les bras du Mari qu’elle refuse d’approcher. Proche des satires de Molière, la fable vise les contraintes sociales, et les dénonce l’imagination, libérée par le rire grivois, stimule la pensée. ● La rêverie contre le contrôle de l’esprit La Lionne et l’Ourse», X 12. L’évocation de la guerre de Troie fait appel à l’imagination, et fonctionne comme une consolation en trouvant une douleur plus grande que la sienne, on s’apaise. L’imagination apaise la pensée trop chagrine. Et non l’inverse! ● Inspiration antique Le vieillard et les trois jeunes hommes», XI 8. Fable inspirée de Virgile, Cicéron, Sénèque la sagesse antique parle à l’imagination du fabuliste, qui l’utilise pour donner à penser. Les fables, associant érudition, imagination et raisonnement, libèrent. Désir d’un monde meilleur et plus libre L’imaginaire des Fables, contre l’injustice et la bêtise, invite à une pensée politique. ● Le plus grand lecteur Avec la dédicace à Madame de Montespan, les fables s’invitent dans l’intimité du monarque ; les spécialistes M. Fumaroli y voient le projet de détourner le roi de son aveuglement». Les fables veulent donner le pouvoir à l’imagination, qui propose à la pensée un monde plus équitable. ● Pensée lucide ou rêve d’un monde juste? La Forêt et le Bûcheron», XII 16 face à la méchanceté humaine, les fables ne servent à rien. Je suis las d’en parler» est une manière de demander au lecteur de prendre le relais. Imagination + Pensée = Politique. ● Brièveté pour laisser rêver et réfléchir L’éducation», VIII 24 la fable donne à imaginer l’abêtissement de qui s’éloigne de la nature et perd sa liberté. La leçon est démocratique. Comme le veut l’esthétique de l’expression brève, il s’agit de frapper l’imaginaire pour faire réagir plus librement la pensée. CE QU’IL FAUT RETENIR En proposant de courtes histoires, La Fontaine utilise un procédé efficace. En effet, l’histoire permet de convaincre le lecteur, et la morale emporte l’adhésion. L’imagination et les animaux sont au service d’une pensée qui n’épargne aucun préjugé, et plaide pour la justice et la liberté. L’imagination libératrice est célébrée dans un siècle qui lui est hostile.
Photo: T. Guinhut. Jean de La Fontaine, auteur de Fables enfantines & politiques. « Je me sers d’animaux pour instruire les hommes ». C’est ainsi que La Fontaine, en sa dédicace « A Monseigneur le Dauphin », présentait dès 1668 ses Fables choisies et
Venet1ère B Océane Mme Julien 07/12/20 Bac blanc de français Dissertation : D’après votre lecture des Fables (livres 7.De plus, je vous souhaite une meilleure année 2021 et une excellent.Œuvre : La Fontaine, Fables (livres VII à XI) Type pédagogique : Exploitation de l’œuvre intégrale.
Maître Corbeau, sur un arbre perché,Tenait en son bec un Renard, par l’odeur alléché,Lui tint à peu près ce langage Hé ! bonjour, Monsieur du vous êtes joli ! que vous me semblez beau !Sans mentir, si votre ramageSe rapporte à votre plumage,Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois. A ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie ;Et pour montrer sa belle voix,Il ouvre un large bec, laisse tomber sa Renard s’en saisit, et dit Mon bon Monsieur,Apprenez que tout flatteurVit aux dépens de celui qui l’écoute Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. Le Corbeau, honteux et confus,Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus. Les Fables, La Fontaine Introduction Le corbeau et le renard » est une fable de Jean de La Fontaine. En effet, en 1668, La Fontaine publie le premier livre des Fables destiné à l’éducation du fils du roi de France. Le texte s’inscrit dans la tradition antique des fables, dans la lignée des textes d’Esope. Mais ce poème s’inscrit également dans son époque, siècle dit des moralistes ». Effectivement, le siècle classique défend une certaine idée de la morale dans des textes dominés par le registre didactique, à l’exemple des fables. Problématique Dans quelle mesure ce récit léger transmet-il un message moral? I Un récit léger A/ Un apologue D’abord, le texte est très court. Ensuite, il reprend les caractéristiques de la fable. Effectivement, elle consiste à utiliser la personnification des animaux pour mieux dénoncer les défauts plus, le récit est très le texte s’achève par un message moral. B/Un texte poétique Premièrement, le texte est en vers. Il recourt à des vers simples comme l’octosyllabe ou le décasyllabe. Ils sont plus brefs et plus rythmés que l’alexandrin, utilisé le parallélisme de construction entre les vers 1-2 et 3-4 renforce ce rythme binaire en deux temps maître corbeau » et maître renard ».Troisièmement, le dialogue est rendu vivant par un les phrases sont courtes Que vous êtes joli! » La légèreté est renforcée par l’usage de la forme le registre comique renforce l’aspect plaisant de ce petit récit jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus ».Enfin, le registre ironique vient justement renforcer la légèreté de ce texte. Ainsi, le personnage qui ment dit sans mentir ». C/Des animaux humanisés -D’abord, les deux personnages évoqués dès le titre sont des animaux. D’ailleurs, ils sont désignés par des caractéristiques animales ramage », plumage ». C’est justement le choix de personnages animaux qui rend le récit plus agréable pour un enfant. Mais il permet également de s’adresser aux adultes sans tomber sous le coup de la effet, les animaux outre, les animaux sont humanisés. Ils sont appelés par des titres humains Maître », Monsieur ».Ensuite, le corbeau possède un fromage que le renard veut récupérer. Cependant, ces animaux ne sont pas des mangeurs de fromage. Le lecteur comprend que celui qui mange du fromage est bien l’homme. dès lors, nous comprenons que ces animaux sont une image de le corbeau exprime des émotions humaines honteux et confus ». Pire encore, les deux animaux ont des défauts bien humains le corbeau est orgueilleux tandis que le renard est flatteur. II Un message moral A/Deux personnages antagonistes Tout d’abord, le corbeau, perché » et possédant un fromage, semble dans une situation plus favorable que son nous pouvons en déduire que chacun représente une classe sociale différente. Premièrement, le corbeau est dans une position supérieure et possède un bien convoité. Il appartient donc à la noblesse. A l’inverse, le renard est placé dans une situation inférieure et ne possède rien, il semble donc être un représentant du ailleurs, le corbeau est orgueilleux. En effet, il veut montrer au renard son joli ramage ». Quand au renard il est menteur et flatteur. B/L’éloquence du renard D’abord, rappelons que le renard est connu pour sa malice. Ici, il est un orateur habile. Ensuite, il maîtrise la parole car il est capable de métaphores hyperboliques telles que Vous êtes le Phénix ».A l’inverse, le corbeau demeure silencieux. Or la parole est une forme de pouvoir, elle tend à renverser les valeurs sociales évoquées plus, le renard cherche à toucher les sentiments de son auditeur en faisant appel à la flatterie. Il ne recourt donc pas à la rationalité de la conviction mais bien à la persuasion. voir la fiche récapitulative sur l’argumentation C/La morale de la fable D’abord, comme toujours, la morale est énoncée au présent de vérité la morale est énoncée par le renard lui-même. Il la livre à celui qu’il a trompé. Son message en est renforcé et la leçon n’en est que plus le message est délivré sur un ton moqueur. Mon bon monsieur » prend une dimension le renard se vante de sa réussite tandis que le corbeau est honteux et confus ».Enfin, le sans doute » dans la morale prend une tonalité ironique. Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. » Merci d’avoir lu cette fiche La fontaine le corbeau et le renard ». Poste tes questions en commentaire. D’autres cours pourront t’aider –Fiche biographique sur Jean de la Fontaine – La cigale et la fourmi » texte+ analyse – Le lièvre et la tortue » texte+ analyse – Les animaux malades de la peste » texte - La laitière et le pot au lait » texte –Le mouvement classique –Dissertation sur Les Fables livre VII à XII –Le recueil complet des fables téléchargement pdf accessible – Le Petit Poucet » de Charles Perrault texte+ résumé+morale – La belle au bois dormant histoire de Charles Perrault +PDF Navigation des articlesSRtt.