Dissertationsur les Fables de La Fontaine. Supposing the first haphazard storming to sob those eighteen conducts onto chapters, 1. Syd kende lafontaine fables down lafontaine forasmuch befogged the wants. Sur Users Search Support. You are not logged in. Please login or register. Dissertation fables dramatique teknecirecepusta. Assassin User Inactive
Méthode de la dissertation Analyser le sujet Tout d’abord, il convient d’analyser le sujet qui vous est donné à traiter. Cela se passe en plusieurs temps. La formulation du sujet D’abord, s’interroger sur la formulation du sujet, qui est généralement une question. Dans l’exemple Quel est le but de La Fontaine en écrivant les Fables ? », la question s'intéresse à l’intérêt pour La Fontaine d’écrire ses fables. La problématique à traiter est donc de l’ordre de l’utilité à quoi servent les fables de La Fontaine ? Un bon moyen de saisir l’enjeu d’une formulation est ainsi de reformuler la question, comme nous venons de le faire. Les notions à définir Un sujet de dissertation comporte toujours différentes notions, qu’il importe de correctement définir pour, d’une part, montrer au correcteur que le sujet a bien été compris et, d’autre part, identifier les potentielles tensions contenues dans le sujet. Dans l’exemple Quel est le but de La Fontaine en écrivant les Fables ? », il faut savoir ce qu’est un but » et une fable ». Le but, lorsqu’on s’attache à le définir, peut revêtir différents aspects est-ce un but social ? Est-ce un but économique ? etc. Les présupposés Enfin, une question suppose toujours des sous-entendus, ou des idées implicites. Il s’agit pour vous de les identifier, selon les articles, les adverbes ou les formules restrictives comme toujours » ou nécessairement ». Dans l’exemple Quel est le but de La Fontaine en écrivant les Fables ? », on présuppose que La Fontaine écrit avec une idée en tête. Le plan Une fois le sujet analysé, vous devez être capable de construire un plan de deux ou trois parties, à partir d’une problématique. La problématique peut être exactement la même que le sujet, s’il s’agit d’une question. Mais l’analyse du sujet peut aussi vous faire aboutir à une autre question, qui vous semble plus pertinente, ou directement liée à celle qui vous a été posée. Les deux ou trois parties doivent être liées d’une manière logique. 1ère partie on fait état d’une première réponse, qui se révèle en fait superficielle. La fin de cette partie manifeste le caractère incomplet de cette réponse 2ème partie on y montre les limites de la première partie, sans pour autant se contredire sinon, à quoi bon avoir écrit la première partie ?. Il faut s’attacher à dépasser plutôt ces limites, c’est-à-dire à approfondir dans un sens ou dans un autre ce qui a été montré au début 3ème partie ce n’est pas une partie nécessaire. Si vous la rédigez, c’est que les deux premières parties vous semblent insuffisantes et que les réponses apportées ont encore quelques limites. Sur votre brouillon, ces parties là ne doivent pas être rédigées. Dans l’idéal, il y figure les exemples que vous allez utilisez pour appuyer votre argumentation ainsi que les transitions comment passer d’une sous-partie à une autre d’une manière cohérente et logique ?. Vous cherchez du soutien scolaire à domicile ? Rédiger l’introduction et la conclusion Au brouillon, il vous faut en revanche rédiger l’introduction et la conclusion. La rédaction de celles-ci ne doit intervenir qu’une fois l’analyse du sujet et votre plan terminés. l’introduction elle doit faire apparaître l’analyse du sujet que vous avez menée. Ainsi, il s’agit de définir les termes du sujet qui posent problème et de montrer en quoi le sujet est problématique. On peut pour cela s’aider du sens comment. Elle se termine sur l’annonce de votre problématique et l’annonce de votre plan. La conclusion elle propose un bilan de votre réflexion. Attention elle n’est pas un résumé de votre développement. Vous devez y exposer la solution à votre problématique et mettre en lumière les difficultés qui subsistent encore. On ne cite pas d’auteur, ni d’exemple, et on ne propose pas d’ouverturee Rédiger le développement Le développement comprend vos parties, elles-mêmes composées de sous-parties. Il ne faut pas y mettre les titres, comme ici. Contentez-vous d'annoncer explicitement leur sujet - ce que vous allez y traiter. Il faut y mettre des exemples tirés de vos lectures, en faisant référence à des passages précis. Les citations sont également bienvenues. Il faut s’assurer de la logique entre les parties et les sous-parties de bonnes transitions vous rapporteront beaucoup de points. Evidemment, il faut soigner l’orthographe et le vocabulaire ! Les correcteurs y sont sensibles, et ce sont-là des points aisément gagnés ! 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Regroupées dans trois recueils entre 1668 et 1694, pour un total de deux cent quarante trois fables, elles furent inspirées à Jean de La Fontaine par les antiques Esope, Babrius et Phèdre. Elles mettent généralement en scène des animaux anthropomorphes et contiennent, presque systématiquement, une morale. Mais parce qu’elles semblent d’une lecture assez simple, malgré la langue du XVIIe siècle, parce que les morales semblent claires et sont devenues proverbiales, parce qu'elles sont devenues incontournables dans l'enseignement de l'école primaire, on a tendance à sous-estimer la valeur didactique de ces écrits. Car, au moment d'étudier les fables de La Fontaine, il nous appartient de restituer le contexte socio-historique dans lequel elles ont été écrites. Jamais, La Fontaine ne s'est seulement fait bouffon du Roi ; son but était plutôt double, conformément à la formule latine placere et docere » - plaire et instruire ». Pourtant, dire cela ne suffit pas. Annonce de la problématique Pouvons-nous, par l'étude de ces Fables, déterminer leur but ? Ou même, leurs buts ? Annonce des axes Nous verrons dans un premier temps quels sont les moyens de La Fontaine pour rendre ses fables agréables à la lecture. Mais dans un second temps, il faudra voir quel est l'intérêt, pour lui, de les rendre agréables, puisque le simple plaisir d'être lu ne semble pas suffisant pour expliquer leur production. Jean de la Fontaine est sans aucun doute le plus grand représentant du genre de la fable en France ! Développement Des fables qui plaisent Il est incontestable que les fables écrites par La Fontaine ont la volonté de plaire. Ceci est perceptible à travers plusieurs points. L'art de l'apologue lui-même, dont elles sont issues, avait déjà cet objectif - incontournable, en outre, de toute production littéraire. Mais le genre de la fable s'émancipe de l'apologue pour établir sa propre poétique, avec ses propres rythmes et ses propres registres. Enfin, l'aspect merveilleux qu'elle contient vise également à émerveiller le lecteur pour mieux retenir son attention. L’art ancestral de l’apologue Si on assimile un peu trop vite les fables à la littérature de jeunesse, il faut d’abord contextualiser la production et la diffusion de l’œuvre pour en comprendre les enjeux. Nous sommes au XVIIe siècle, siècle de Louis XIV, le Roi Soleil. La production artistique, dont la littérature, est destinée à un public cultivé et privilégié économiquement. La culture appartient au pouvoir, et sans l’appui de mécènes » et de protecteurs », toute production est impossible. C’est ainsi que La Fontaine dédie la première fable de chacun de ses livres à un personnage important Madame de Montespan la favorite du roi c’est donc un moyen indirect de toucher le souverain. Mais suivent d'autres grands noms de l'époque Monseigneur le Dauphin le fils du roi Louis XIV et de la reine Marie-Thérèse ; Monseigneur le Duc de Bourgogne le livre XII ; ou encore à Madame de la Sablonnière. C'est là une première preuve de la volonté de La Fontaine de plaire il évolue dans un milieu social précis, régi par des codes, et qu'il appartient de maîtriser pour pouvoir continuer à exister. D'ailleurs, La Fontaine ne manifeste pas autre chose lorsqu'il écrit dans la préface de son Livre I On ne considère en France que ce qui plaît c’est la grande règle, et, pour ainsi dire, la seule. » Néanmoins, les débuts d'ouvrage ne servent pas que les dédicaces aux hauts personnages. Ils précisent également l'enjeu et l'inspiration de l'auteur. Dès le premier livre, le principal modèle est ainsi explicité dans le court poème A Monseigneur Le Dauphin » Je chante les héros dont Ésope est le père ». Esope est un écrivain grec ayant vécu entre le VIIème et le VIème av. J-C. Il passe pour être l'inventeur de la fable et, de fait, La Fontaine reprend nombre de ses productions, comme Le Loup et l'Agneau » ou La Tortue et le Lièvre ». Les fables comportent toujours une morale qui donne à réfléchir à un sujet important de la société ! En invoquant son nom, La Fontaine se place d'emblée sous l'autorité d'un auteur antique. Il manifeste par là sa volonté de s'inscrire dans une tradition et revendique lui-même une parenté, pour être intégré à la caste des grands auteurs. Car l'apologue, qui est un court récit se terminant par une morale, descend d'une longue tradition littéraire, sans limite géographique. La Fontaine se fait ainsi à la fois le porte-parole et le continuateur d'un genre à succès. Le Moyen-Age est à l'origine de la fable Le Corbeau et le Renard », qui apparaît dans Le roman de Renart ; les traditions indiennes et arabes lui ont inspiré Les Animaux malades de la peste » ou Les poissons et le Cormoran ». Néanmoins, La Fontaine donne au genre une véritable poétique ; il lui donne une nouvelle forme, en tant qu'il s'inscrit dans la modernité de son époque, et vise à renouveler des histoires universelles. Vous pouvez approfondir vos connaissances grâce au soutien scolaire en ligne. Une poétique de la fable Mais il y a aussi un aspect plaisant de la fable qui lui est propre, c’est-à-dire qui dépend de sa composition c’est la poétique de la fable. Il faut plaire, et cela passe aussi par la forme. La fable réclame la concision, et une dynamique de lecture efficace. Dans la fable La Laitière et le pot au lait », par exemple, nous avons dans les trois premiers vers toute l’essence de la fable qui va suivre Perrette sur sa tête ayant un Pot au lait Bien posé sur un coussinet, Prétendait arriver sans encombre à la ville. » Il y a d'abord la présentation du personnage, Perrette », prénom hypocoristique qui exprime une intention affectueuse, grâce au suffixe -ette », qui déjà nous présente un personnage pour qui nous avons de la sympathie ; il y a ensuite le Pot au lait », objet qui permet le rêve tout ce qu’elle pourra acheter en le revendant ; et la situation critique, avec prétendait arriver sans encombre à la ville » toute la fragilité de la démarche tient dans ce verbe prétendait » qui laisse deviner au lecteur attentif le drame qui va se jouer… Nous sommes dans une forme versifiée, qui est donc une forme poétique. La versification a un rôle essentiel dans le récit. Ce qui caractérise la versification des fables est l’hétérométrie les vers ont des longueurs différentes qui viennent toujours épouser le sens ou l’impression qu’ils doivent dégager. Le fond et la forme se rejoignent. Ainsi, on trouve des vers courts pour l’action, vers longs pour les sentiments le lyrisme c’est le cas, par exemple, dans la fable Les deux pigeons » l’aventure du voyage est rythmée par des vers courts et nerveux La Volatile malheureuse, Qui, maudissant sa curiosité, Traînant l’aile et tirant le pié, Demi-morte et demi-boiteuse, Droit au logis s’en retourna Que bien, que mal elle arriva Sans autre aventure fâcheuse. » La deuxième partie du poème, très lyrique, présente plutôt des vers longs, et un rythme ample Hélas! Quand reviendront de semblables moments? Faut-il que tant d’objets si doux et si charmants Me laissent vivre au gré de mon âme inquiète? Ah! si mon cœur osait encor se renflammer ! » La Fontaine utilise tous les moyens et tous les procédés du poème pour agrémenter ses moralités. L’art de La Fontaine consiste à donner l’impression d’une fluidité et d’une facilité, c’est-à-dire d’une légèreté qui est synonyme de plaisir pour le lecteur. Ailleurs dans la préface du livre 1, La Fontaine précise même le rôle de ses fables, et l’utilisation d’animaux Tout parle en mon ouvrage, et même les poissons Ce qu’ils disent s’adresse à tous tant que nous sommes ; Je me sers d’animaux pour instruire les hommes. » Plaire » pour instruire », à travers les animaux », l’humour même les poissons »…, voire l’ironie. Un bestiaire symbolique Il y a une caractéristique essentielle à cet aspect plaisant de la fable, c’est son aspect merveilleux. Le merveilleux » s’inscrit dans la tradition médiévale et chrétienne c’est ce qui surpasse la réalité et donne un sens supérieur aux choses. Dans Les Fables, le merveilleux est surtout présent à travers les animaux. C’est l’ensemble des animaux, ce qu’on appelle le bestiaire, qui donne au livre cet aspect fascinant qui est encore aujourd’hui très efficace. Le choix des animaux n’a jamais rien de gratuit ou d’aléatoire, et il faut, quand on aborde une fable, comprendre toute la portée symbolique, parfois complexe des bêtes utilisées. Même si, bien souvent, la symbolique nous semble évidente notamment parce que La Fontaine est devenu très connu et que c’est par lui justement que la représentation symbolique des animaux est entrée dans les mœurs comme pour le lion, qui symbolise la puissance, la royauté, le pouvoir ; le renard, la ruse, la duperie, l’intelligence malicieuse ; le loup », la violence et la cruauté ; l’ âne », le travailleur, l’honnêteté, mais aussi la bêtise. Car certains animaux ont une symbolique plus complexe qui invite à une lecture plus fine. Comme, par exemple, dans Les obsèques de la Lionne », où le Cerf est à la fois le serf », c’est-à-dire l’esclave du roi, mais aussi le symbole du Christ un cerf apparaît par exemple à Saint-Eustache, c’est-à-dire du martyre, et de la rédemption. En fait, la symbolique est toujours un peu plus complexe qu’il n’y paraît, autant que le sens particulier d’une fable peut l’être c’est cela aussi le plaisir, chercher le vrai propos de ce qui est enseigné ». Transition Plaire » ne signifie pas seulement répondre à l’attente des lecteurs il s’agit de s’inscrire dans une tradition ancestrale et de savoir manier les techniques poétiques. C’est aussi cela qui donne plus de crédit aux leçons morales », qui permet aussi de leur donner plus de force. Et qui finissent par instruire Les fonctions de la Fable Placere et docere », plaire et instruire », plaire en instruisant » peut-on lire dans la première fable des Fables, voilà les deux principales fonctions de l’art de l’apologue, qui sont en fait inséparables. La Fontaine revient à plusieurs reprises sur ce rôle des fables. Souvent, comme nous l’avons déjà souligné, dans les fables dédicacées à des personnages importants les premières fables de chaque livre, mais aussi au fil des fables elles-mêmes, comme par exemple, dans celle intitulée justement Les Fonctions de la fable ». À la fois critique de l’inertie des auditeurs, critique de leur propension à préférer s’amuser plutôt qu’à envisager sérieusement le danger qui les guette l’invasion macédonienne de la Grèce, comme elle a eu effectivement lieu, mais aussi éloge de l’efficacité, voire de la nécessité de l’apologue sans plaire, il est impossible d’instruire sans la fable, il est impossible d’attirer l’attention c’est la captatio benevolentiae antique. La Fontaine l'affirme lui-même, dans la fable Le Pâtre et le Lion » Une morale nue apporte de l'ennui Le conte fait passer le précepte avec lui. » Et, en parallèle conter pour conter me semble peu d’affaire ». D’un côté nous avons l’affirmation que la morale seule est rébarbative, inefficace, inutile ; de l’autre, nous avons la dénonciation du divertissement gratuit. L’art de La Fontaine, c’est allier l’utile à l’agréable. La morale et les moralités Évidemment, la moralité la formule concise qui vient résumer le propos moral de la fable semble être une des caractéristiques principales de la fable. Une fable est une histoire plus une moralité qui vient en éclaircir le sens. Pourtant, dans les faits, l’affaire est plus compliquée. Nous relevons en effet différents cas de figure, que l’on peut regrouper en deux catégories. D’abord, la morale peut être explicite, c’est le cas le plus fréquent peut-être, et celui qu’on attend naturellement. La morale est alors énoncée clairement, soit en fin de fable, soit en début, parfois au milieu. Ainsi Il se faut entr’aider, c’est la loi de nature », VIII, 17 ; En toute chose il faut considérer la fin », III, 5 ; Ils demandèrent la sagesse / C’est un trésor qui n’embarrasse point », VII, 6, etc. Ces formules explicites sont devenues parfois proverbiales Adieu veau, vache, cochon, couvée ! » dans La Laitière et le Pot au lait ». Les Fables de La Fontaine / dessins originaux de Grandville 1837-1838 On en trouve aussi parfois plusieurs dans la même fable comme dans Les deux pigeons » L’absence est le plus grand des maux », Soyez-vous l’un à l’autre un monde toujours beau, / Toujours divers, toujours nouveau ; / Tenez-vous lieu de tout, comptez pour rien le reste. », ou encore sur l’enfance cet âge est sans pitié ». Mais la morale peut être aussi implicite, c’est-à-dire qu’elle n’est pas clairement énoncée, et que c’est au lecteur de la formuler. Nous pouvons prendre comme exemple la fable Le Chêne et le Roseau », où La Fontaine ne prend pas la peine de préciser le sens de son récit qui pourrait être La loi du plus fort n’est pas toujours la meilleure ». La Cigale et la Fourmi », fable très connue, ne présente pas non plus de morale claire. C’est aussi parce que le rôle de la fable est didactique le lecteur doit faire l’effort de chercher, de comprendre, d’interpréter c’est ce qu’on appelle un travail d’herméneutique. En général, cependant, un idéal de simplicité et de modestie se dégage de ces axiomes, de ces morales, comme dans Le Savetier et le Financier » ou dans Les deux pigeons » où l'un des deux pigeons quitte sa moitié » son ami pour aller à l’aventure où il n’essuie que des déconvenues avant de rentrer chez lui. La morale – implicite – étant qu’il faut mieux rester là où on se sent bien plutôt que de courir à l’aventure. Il critique aussi l’hypocrisie, le pouvoir excessif et injuste dans la grande tradition des moralistes antiques. Il y a donc parfois une portée politique de la fable, comme dans Les Obsèques de la Lionne » Amusez les Rois par des songes, Flattez-les, payez-les d’agréables mensonges, Quelque indignation dont leur cœur soit rempli, Ils goberont l’appât ; vous serez leur ami. » Cette morale acerbe est évidemment pleine d’ironie. La Fontaine est loin ici d’être le conteur pour enfants qu’on voudrait qu’il soit. La Fontaine renoue avec la sagesse antique », et plus précisément la philosophie épicurienne il faut savoir profiter de la vie, oui, mais sans chercher à obtenir ce qu’on ne peut pas avoir, sans chercher à avoir trop. En fait, nous dit La Fontaine tout au long des fables, c’est que profiter de la vie, c’est profiter de ce qu’on a. Un moraliste très peu moralisateur Ainsi, il ne faut pas croire que la morale des fables est toujours celle qu’on croit. Il faut se rappeler que La Fontaine est un libre penseur » ce qu’on appelle à l’époque un libertin » même s’il se protège la condamnation royale ou religieuse peut être sévère, il est plus subversif qu’on veut bien le croire. C Comme nous l’avons vu avec Les Obsèques de la Lionne », il se permet de critiquer le pouvoir absolu et l’hypocrisie des courtisans des gens de la cour. La même ironie est également présente dans une morale comme Il n’est pas toujours bon d’avoir un haut Emploi » I, 4. Louis XIV and His Family, Nicolas de Largillierre, 1710 Mais il faut aussi relire les fables sous un œil neuf la morale qu’on veut nous enseigner n’est peut-être pas celle que La Fontaine voulait faire passer tout dépend de l’interprétation de la charge ironique de certaines fables. Prenons un exemple célèbre La Cigale et la Fourmi ». Quel est le sens de cette fable ? Beaucoup s’accorderaient à dire que La Fontaine critique l’oisiveté, et engage au travail. Pourtant, plusieurs éléments viennent contredire cette version. D’abord, parce que la morale est implicite et qu’il faut toujours se méfier des morales implicites c’est un appel clair à l’interprétation du lecteur. C’est un moyen pour La Fontaine de se protéger des censeurs. Ensuite, par la symbolique des animaux la cigale chante, elle est un animal du soleil du sud, elle est sympathique, elle respire la joie de vivre et le bonheur ; au contraire, la fourmi est un animal vil elle est petite, méprisable, et elle ne fait que suivre ses congénères. Nous serions davantage enclin à préférer la cigale à la fourmi… Enfin, la fourmi, dans la fable, apparaît comme avare et méchante elle se moque de la cigale, elle est pleine de ressentiment, elle est jalouse de la liberté de la cigale, et ne trouve son plaisir qu’au moment où celle-ci est en difficulté. Ce que critique La Fontaine est davantage l’avarice et la méchanceté que l’oisiveté qui, de plus, est une valeur positive dans l’Antiquité, puisque le travail est le fait des esclaves. La Fontaine, qui a écrit des contes érotiques, n’est peut-être pas le moralisateur qu’on voudrait bien croire… Être moraliste », c’est cerner les défauts des gens, non pas leur inculquer une morale. Conclusion Les Fables sont l’œuvre d’une vie. La Fontaine y déploie toute la fantaisie, toute la créativité, tout le talent dont il est capable. Il y montre son expérience, son savoir, mais aussi sa faculté à cerner les défauts des gens et de son époque. Loin de la littérature de divertissement, c’est une œuvre de sagesse, presque philosophique, que nous offre La Fontaine, et il faut la lire de cette manière-là. Placere et docere », comme le suggérait déjà le philosophe Lucrèce, élève du matérialiste antique Épicure. C’est cette générosité, cette richesse de l’œuvre qui demeure et qui fascine toujours. Mais il serait dommage de s’arrêter à La Fontaine. Beaucoup d’autres auteurs ont écrit des fables, certains en écrivent encore, et il est non seulement intéressant de les comparer, mais aussi, simplement, de lire ce qu’ils ont à nous dire Jean-Pierre Claris de Florian, Antoine Houdar de la Motte, Antoine Furetière ou encore Charles Perrault.
Dissertationsur les fables de la Fontaine. Par metalleuxxx dans le forum [ARCHIVE] Philosophie Réponses: 2 Réponses: 1 Dernier message: 16/01/2005, 12h58. une dissert sur les fables de La Fontaine Par Kay dans le forum [ARCHIVE] Philosophie Réponses: 1 Dernier message: 27/10/2004, 14h48. Fuseau horaire GMT +1. Il est
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Lesanimaux occupent dans les fables une place de premier plan. La Fontaine, sans doute, ne se soucie guère de nous offrir d’eux une image scrupuleusement conforme à la vérité scientifique. Mais il s’attache avec bonheur à les camper d’une manière frappante, vivante, suggestive. Ce fabuliste est un peintre animalier.

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DissertationIntroduction: Jean de La Fontaine, écrivain français du XVIIème siècle, publie son premier recueil Fables Choisies en 1668. Les fables du recueil sont des récits courts mettant en scène des animaux et délivrant l’esprit critique et proposant une morale. Pourtant, selon Rousseau les fables de la Fontaine ne font que Biographie Poète, moraliste, dramaturge, librettiste, romancier et célèbre fabuliste français né le 8 juillet 1621 à Château-Thierry dans le département de l'Aisne, Jean de La Fontaine est mort le 13 avril 1695 à Paris. Ses Fables constituent l'un des plus grands chefs-d'œuvre de la littérature française. Découvrez sa biographie complète sur Wikipédia. Les 50 citations de Jean de La Fontaine Garde-toi, tant que tu vivras, de juger des gens sur la mine. Jean de La Fontaine ; Le cochet, le chat et le souriceau 1668 Pour me rendre heureux, un sourire peut suffire. Jean de La Fontaine ; À Climène 1671 Plutôt souffrir que mourir, c'est la devise des hommes. Jean de La Fontaine ; La mort et le bûcheron 1668 Les maux les plus cruels ne sont que des chansons près de ceux qu'aux maris cause la jalousie. Jean de La Fontaine ; La coupe enchantée 1668 Quand le mal est certain, la plainte ni la peur ne change le destin. Jean de La Fontaine ; Le cochon, la chèvre et le mouton 1678 Quiconque est loup agisse en loup, c'est le plus certain de beaucoup. Jean de La Fontaine ; Le loup devenu berger 1678 En toute chose il faut considérer la fin. Jean de La Fontaine ; Le renard et le bouc 1668 Laissez dire les sots, le savoir a son prix. Jean de La Fontaine ; Les femmes et le secret 1678 Les ennuis d'amour ont cela de bon qu'ils n'ennuient jamais. Jean de La Fontaine ; Les Amours de Psyché 1669 Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute. Jean de La Fontaine ; Le corbeau et le renard 1668 C'est double plaisir de tromper le trompeur. Jean de La Fontaine ; Le coq et le renard 1668 Certain âge accompli, le vase est imbibé, l'étoffe a pris son pli. Jean de La Fontaine ; La chatte métamorphosée en femme 1668 On rencontre sa destinée souvent par des chemins qu'on prend pour l'éviter. Jean de La Fontaine ; L'horoscope 1678 Bien adresser n'est pas petite affaire. Jean de La Fontaine ; L'homme entre deux âges et ses deux maîtresses 1668 Le trop d'expédients peut gâter une affaire. Jean de La Fontaine ; Le chat et le renard 1678 La douleur est toujours moins forte que la plainte. Jean de La Fontaine ; La Matrone d'Ephèse 1693 Un Tiens vaut mieux que deux Tu l'auras ; l'un est sûr, l'autre ne l'est pas. Jean de La Fontaine ; Le petit poisson et le pêcheur 1668
I Éléments de culture littéraire 1. L'argumentation → distinction -a) argumentation directe : = genre qui aborde un sujet de réflexion, ouvertement Ex : Les essais où Montaigne se propose de disserter sur tel ou tel sujet -b) argumentation indirecte : = genre qui emploie le détour de la fiction pour aborder un sujet Ex : Les Fables où La Fontaine met en scène des animaux pour
Il est d’abord important de noter que La Fontaine a pris grand soin de ne pas réunir ses textes au hasard, puisque leur classement ne correspond pas aux dates de composition qu’on peut connaître. Il y a donc une volonté - qu’elle réponde à une stratégie de la déso­rientation ou à l’installation d’une problématique ou de plusieurs problématiques - il y a une volonté derrière ce faux désordre. En outre, il est clair que par moments, l’articulation des fables correspond nettement à la volonté d’instituer des micro-séquences thématiques, des suites les fables 9 à 14 du livre VII traitent de la for­tune, les fables 10 et 11 du livre VIII, de l’amitié, les fables 1, 3, 5, 7, 14, du livre X, de la souveraineté et de la tyrannie de l’homme sur les animaux, etc. Mais sur l’ensemble du recueil, que voit-on ? Livre VII Du fléau de la guerre ?, Les Animaux malades de la peste, à l’hymne à la paix, Un Animal dans la lune. Le livre VII est centré sur les questions de la paix et de la guerre et plus spécifiquement de la guerre de Hollande, moins glorieuse qu’on l’a souvent cru. La guerre ne retombant ni sur le roi ni sur les Grands, elle retombe sur l’âne, comme les impôts sur le peuple. La guerre ne modère pas l’égoïsme du clergé VII, 3. L’une des leçons est qu’on ne s’est pas accommodé entre nations et qu’on y a beaucoup perdu Le Héron et la Fille, VII, 4 en voulant trop gagner. La seconde morale est que le monde est happé par le trop » trop vouloir, trop conquérir... Ce qu’il faut rechercher c’est la médiocrité » et la sagesse Les Souhaits, VII, 5, et ce n’est pas à la Cour vrai charnier qu’on l’apprend la Cour sent la mort, on n’y peut ni blâmer, ni louer VII, 6. Il est alors proprement dangereux de méditer, parce qu’on devient vulnérable devant la force Les Vautours et les Pigeons, VII, 7 et que l’on devient proie. Ceux qui ne méditent pas, ceux qui s’agitent et font les impor­tuns Le Coche et la Mouche, VII, 8 en sont les parasites et accroissent les difficultés de l’État. Outre l’agitation des uns, la violence des autres, il y a aussi le rêve dérai­sonnable qui mène le monde et entraîne les guerres picrocholines ou autres et fait tout chuter VII, 9,10. Il ne faut donc pas courir après la fortune VII, 11. Il est trop facile de se faire gloire de ses succès et d’attri­buer à la Fortune ses propres revers personnels VII, 13, d’autant que le monde est parcouru d’opinions fausses sur lesquelles il est aisé de jouer VII, 14. Dans ce monde violent, il n’y a pas de médiateur possible, surtout lorsqu’il est émanation de l’État VII, 15, fût-il juge, et ce monde ne court que vers la division et la mort VII, 16. Devant ce tableau fort sombre des folies et des horreurs de la guerre et du pouvoir, la modéra­tion des hommes et des rois est-elle encore possible ? L’espoir résiderait-il dans la paix et la science, puisque l’Angleterre nous en donne l’exemple VII, 17 ? Reste la deuxième fable du livre VII, sorte de fabliau qu’on a bien du mal à relier à la démonstration, sauf à considérer qu’on reporte sur les affaires privées l’hor­reur des querelles publiques, mais c’est évidemment difficile et peu légitime. Livre VIII La mort et les jeux de langage sont les deux topiques du livre VIII. De la fable La Mort et le Mourant à celle titrée Le Loup et le Chasseur, la cruauté de la mort encadre une réflexion sur les charmes et les méfaits de la parole. Grâce au discours faux, on peut se tirer d’affaire et tuer les autres VIII, 3, Le Lion, le Loup et le Renard ; l’élo­quence de Démosthène est inopérante au point qu’il faut se fonder sur les récits et les contes pour séduire les hommes VIII, 4, Le Pouvoir des Fables, toute paro­le semble inutile, tout fatigue, les dieux en particulier en sont les premiers fatigués VIII, 5, tout est déformé VI11, 6, Les Femmes et le Secret et vain, bons mots pour les sots 8 ou hâbleries 9. Alors, mieux vaut se taire et rêver de pure amitié 11, sans illusion. La parole est utile lorsqu’elle inter­vient dans une société fondée sur son illusion 14 mais se heurte à la réalité 15. Il faudrait, face aux faux dis­cours 16, savoir s’entraider 17 et préférer la morale, l’apologue, à l’ignorance et au bavardage 18, 19, mais est-ce au moins possible ? Même Jupiter parle en vain 20 et l’on doit résister aux mots et aux conseils des autres 21 pour se sauver soi-même. Aucune confiance ne doit donc être faite aux apparences, le naturel est le naturel et le chat reste un chat, malgré son discours 22, 25, 26 le sage se méfie des entretiens frivoles. Le lan­gage tue, sauve aussi lorsqu’on le maîtrise dans une société fondée sur ses jeux et ses apparences, mais à condition qu’on ne le croie, à aucun moment, véritable. La communication vraie, fondée sur les vertus de l’amitié et de l’entraide, est bien loin, à l’horizon du texte, mais n’est-elle pas seulement une vue de l’esprit ? Le Savetier et le Financier, Les Deux Chiens et l’Âne mort nous apprennent qu’il faut renoncer aux ambitions mortelles et rester dans son monde. L’exemple du chien qui porte à son cou le dîner de son maître montre que la cupidité est universelle, et que l’éducation est une vertu qui n’est jamais définitive puisqu’on peut la perdre. L’homme, guetté par la mort, se débat dans un univers trompeur dans lequel il doit se méfier de ses sem­blables, mais ce même homme ne peut, et c’est sa destinée, que rester dans le monde et, malgré tout, en jouir Le Loup et le Chasseur Il faut que l’on jouisse ». Livre IX Le livre IX expose l’ordre de l’univers et suggère une morale quasi religieuse. L’homme, par nature, est amené à trop vouloir. Le pigeon apprend qu’il aurait mieux fait de rester au gîte 2, il vaut mieux que les arbres aient des glands que des citrouilles 3, le pédant a tort de vouloir trop corriger ses élèves 5 l’ordre est divers, certes 7, 12, mais il est ordre et loi, supérieur à toute autre loi, en particulier païenne 6. Ne changeons rien, évitons les disputes 9, fuyons ceux qui vendent la sagesse 8, ne nous fions pas à l’hypocrisie 14 et connaissons notre nature, même si dans l’excès réside une sorte de grandeur 15. Est-ce pour autant une nature divine, y a-t-il un dieu qui gère le monde ? Les prières sont bien vaines 13 et Dieu reste impénétrable 16. Vivons donc, mais en pleine défiance des autres, des flatteurs 17, des plaisirs et des mythes 18, des harangues 19, et reconnaissons l’ordre gassendiste le discours à Mme de la Sablière les animaux ont une âme terrestre, les hommes ont une âme céleste et terrestre. Les allers et retours entre l’homme et Dieu, dans ce livre, témoignent d’une orga­nisation de l’univers en tant qu’ordre divers, multiple, et de ses déviations. Le Singe et le Léopard, méditation sur la diversité, peut nous surprendre, mais peut entrer dans la cohé­rence car il insiste sur les apparences... Livre X Le livre X montre l’homme dominant la nature et ses semblables 1 l’homme est dévoration, les animaux sont dévoration, la nature est dévoration 1, 3, 5 la chaîne est constituée avec rigueur. L’homme est à la fois le roi des animaux et leur tyran 8. Il faut donc éviter les rois 9, comme les animaux doivent éviter les hommes 10, 11, 12, jusqu’à Dieu, peut-être, qui foudroie les hommes Discours à M. le duc de La Rochefoucauld. Dans ces conditions, pourquoi La Tortue et les deux Canards 2, L’Enfouisseur et son Compère 4, Les deux Aventuriers et le Talisman 13, condamnant l’impuden­ce, le babil et la sottise ? Peut-être pour consoler les faibles en leur disant qu’on peut tromper les trompeurs et que la puissance est une ombre. Garder l’ordre et se consoler, surtout ne rien changer de peur que tout soit pire encore... Livre XI Le livre XI revient aux puissants et à la politique, peut-être à la guerre de Hollande. 11 faut céder au lion ou l’empêcher de grandir. Lorsqu’il est grand, il faut faire avec 1. Il faut avoir le désir de plaire et compter sur soi 2, 3 et, si l’on peut, fuir loin de la Cour 4, parce qu’il n’y a pas grand-chose à attendre des rois et que les plaines danubiennes lui sont préférables, même si Louis sait dompter l’Europe Épilogue. Restent donc la sauvagerie du paysan du Danube ou le jardin du vieillard comme seules issues. Mais pourquoi le renard est-il représenté trompant le loup 6 ? Que vient faire le chat-huant accumulateur 1 ? Des leçons politiques peuvent en être tirées le loup travaille pour le renard qui travaille pour le roi, le roi-hibou conserve de la chair fraîche et grasse pour se repaître... Articles liés aux Fables de La Fontaine La fable définition, caractéristiques et exemples L'apologue analyse du texte "Le pouvoir des fables" de jean de La Fontaine. La laitière et le pot au lait lecture analytique
DISSERTATION: LES FABLES DE LA FONTAINE C’est au XVIIème que le classicisme est à son apogée. Le classicisme se caractérise par une esthétique fondée sur une recherche de la perfection, son maître mot est la raison. C’est pourquoi sont créés à cette époque les règles de vraisemblance et de bienséance.

ANTHOLOGIE DE FABLES DE LA FONTAINE critique du roi et de la caur par l’intermédiaire de différents oiseaux » or 19 Sni* to View vers un thème commun les oiseaux Nous allons voir comment Jean de la Fontaine critique la cour de Louis XIV à travers la personnification de ces oiseaux. L’oiseau, symbole de l’amitié, de l’amour comme dans les deux pigeons » où la Fontaine engage le lecteur à entretenir cette amitie et cet amour. L’auteur utilise plusieurs fois le corbeau dans ses fables, symbole de la mort. Mais les oiseaux sont aussi qualifiés de majestueux, orgueilleux avec le héron, de gourmands vec le corbeau et le milan, de serviteurs zélés et sots avec le faucon et la mouche, d’honnêtes avec la perdrix, toujours en noise » en parlant des coqs. Et pour finir, de supérieurs, de divins avec l’aigle l’oiseau Jupiter la poule et le dragon. Ce thème est intéressant car cela permet de voir comment Jean de la Fontaine utilise ces animaux qui sont à la fois similaires par leur propre nom d’oiseau mais différents par leurs comportements et qualifications, afin de critiquer le roi Louis XIV et la cour tout en évitant la censure. Les fables de l’anthologie sont regroupées selon les aractéristiques et les qualités de ces oiseaux. Plan Les deux pigeons ; livre IX, Le renard et la cigogne ; livre l, 18…. Le milan et le rossignol ; livre IX, Le corbeau et le renard ; livre Le corbeau voulant imiter lg l’hirondelle ; livre X, 6.. ……. 10 Les vautours et les pigeons ; livre VII, La perdrix et les coqs; livre X, La poule aux œufs d’or ; livre V, 13…… Les deux coqs ; livre VII, 13… Le coche et la mouche ; livre VII, Le faucon et le chapon , livre VIII, 21 … 12 Le dragon à plusieurs têtes et le dragon à plusieurs queues ; Le héron ; livre VII, 4. Les deux pigeons ? les deux pigeons » est une fable extraite du livre IX des fables, où la Fontaine engage le lecteur à approfondir et ? livre rechercher l’amltié et l’amour dans le but d’atteindre le bonheur. Le pigeon est un oiseau plutôt ordinaire, l’auteur l’utilise afin de représenter une partie de la societé simple de son temps. ravaux, Les dangers, les soins du voyage, Changent un peu votre courage. Encor, si la saison s’avançait davantage ! Attendez les zéphyrs. Qui vous presse ? un corbeau Tout à l’heure annonçait malheur à quelque oiseau. Je ne songerai plus que rencontre funeste, Que faucons, que réseaux. ? Hélas, dirai-je, il pleut Mon frère a-t-il tout ce qu’il veut, Bon soupé, bon gîte, et le reste ? » Ce discours ébranla le cœur De notre imprudent voyageur Mals le désir de voir et l’humeur inquiète L’emportèrent enfin. Il dit Ne pleurez point ; Trois jours au plus rendront mon âme satisfaite Je reviendrai dans peu conter de point en point Mes aventures à mon frère ; Je le désennuierai. Quiconque ne voit guère N’a guère à dire aussi. Mon voyage dépeint Vous sera d’un plaisir extrême. Je dirai J’étais là ; telle chose m’avint; » Vous y crolrez être vous-même. ? A ces mots, en pleurant, ils se dirent adieu. Le voyageur s’éloigne ; et voilà qu’un nuage L’oblige de chercher retraite en quelque lieu. Un seul arbre s’offrit, tel encor que l’orage Maltraita le pigeon en dépit du feuillage. L’air devenu serein, il part tout morfondu, Sèche du mieux qu’il peut son corps chargé de pluie, Dans un champ à l’écart voit du blé répandu, Voit un pigeon auprès cela lul donne envie ; Il y vole, il est pris ce blé couvrait d’un las Les menteurs et traîtres appas. Le las était usé si bien que, de son aile, De ses pieds, de son bec, l’oiseau le rompt enfin Quelque plume V périt et périt et le pis du destin Fut qu’un certain vautour à la serre cruelle, Vit notre malheureux qui, traînant la ficelle Et les morceaux du las qui l’avaient attrapé, Semblait un forçat échappé. Le vautour sien allait le lier ,quand des nues Fond à son tour un aigle aux ailes étendues. Le pigeon profita du conflit des voleurs, S’envola, s’abattit auprès d’une masure, Crut, pour ce coup, que ses malheurs Finiraient par cette aventure ; Mais un fripon d’enfant cet âge est sans pitié prlt sa fronde, et, du coup, tua plus d’à moitié La volatile malheureuse, Qui, maudissant sa curiosité, Traînant l’aile et traînant le pié, Demi-morte et demi-boiteuse, Droit au logis s’en retourna Que bien que mal elle arriva Sans autre aventure fâcheuse. Voilà nos gens rejoints ; et je laisse à juger De combien de plaisi s ils payèrent leurs peines. Amants, heureux amants, voulez-vous voyager ? Que ce soit aux rives prochaines. Soyez-vous l’un à l’autre un monde toujours beau, Toujours divers, toujours nouveau Tenez-vous lieu de tout, comptez pour rien le reste. J’ai quelquefois aimé je n’aurais pas alors Contre le Louvre et ses trésors, Contre le firmament et sa voûte céleste, Changé les bois, changé les lieux Honorés par le pas, éclairés par les yeux De l’aimable jeune bergère Pour qui, sous le fils de Cythère, Je sepu’is, engagé par mes premiers serments. Hélas ! Quand reviendront s moments ? PAGF s OF lg au gré de mon âme inquiète ? Ah! si mon coeur osait encor se renflammer ! Ne sentirai-je plus de charme qui m’arrête ? Al-je passé le temps d’aimer ? 2 Le renard et la cigogne le renard et la cigogne » est une fable extraite du livre I ; la Fontaine présente deux personnages qui s’opposent le renard est plutôt égoïste alors que la cigogne elle est plus mise en valeur ar l’auteur car c’est un oiseau gracieux et intelligent. Compère le Renard se mit un jour en frais, Et retint à diner commère la Cigogne. Le régal fut petit et sans beaucoup d’apprêts Le galand, pour toute besogne, Avait un brouet clair il vivait chichement. Ce brouet fut par lui servi sur une assiette La cigogne au long bec n’en put attraper miette, Et le drôle eut lapé le tout en un moment. Pour se veneer de cette tr PAGF 6 OF lg Serrant la queue, et portant bas l’oreille. Trompeurs, c’est pour vous que j’écris Attendez-vous à la pareille. Le milan et le rossignol ? le milan et le rossignol » est une fable extraite du livre IX ; Jean de la Fontaine met en œuvre deux oiseaux dont un est pris par la faim le milan. Pour sauver sa peau, le rossignol essaye tant bien que mal de convaincre le milan de l’écouter chanter. Dans cette fable, La Fontaine dénonce la supériorité de l’instant face à la raison. Après que le milan, manifeste voleur, Eut répandu l’alarme en tout le voisina e, Et fait crier sur lui les enfa extraite du livre ; dans cette fable figure un renard, rusé et flatteur, et un corbeau naïf. La Fontaine critique deux grands acteurs de l’époque le ourtisan le renard et une personne de pouvoir le corbeau. Maitre corbeau, sur un arbre perché, Tenait en son bec un fromage. Maître renard par l’odeur alléché , Lui tint à peu près ce langage Et bonjour Monsieur du corbeau. Que vous êtes joli! que vous me semblez beau! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois» A ces mots le corbeau ne se sent pas de joie; Et pour montrer sa belle voix, Il ouvre un large bec laisse tomber sa proie. Le renard s’en saisit et dit Mon bon Monsieur, Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l’écoute Cette leçon vaut bien un fromage sans doute. Le corbeau honteux et confus Jura mais un peu tard , qu’on ne l’y prendrait plus. Un vrai mouton de sacrifice On l’avait réservé pour la bouche des Dieux. Gaillard Corbeau disait, en le couvant des yeux Je ne sais qul fut ta nourrice ; Mais ton corps me paraît en merveilleux état Tu me serviras de pâture Sur l’animal bêlant à ces mots il s’abat. La moutonnière créature Pesait plus qu’un fromag ; outre que sa toison Était d’une épaisseur extrême, Et mêlée à peu près de la même façon Que la barbe de Polyphème. Elle empêtra si bien les serres du Corbeau, Que le pauvre Animal ne put faire retraite. Le Berger vient, le prend, l’encage bien et beau Le donne à ses enfants pour servir d’amusette. Il faut se mesurer; la conséquence est nette Mal prend aux volereaux de faire les voleurs. L’exemple est un dangereux leurre Tous les mangeurs de gens ne sont pas grands seigneurs ; Où la guêpe à passé, le moucheron demeure. 6 L’araignée et l’hirondelle PAGF lg ce maudit oiseau Je l’ai tissu de matière assez forte. » Ainsi, d’un discours insolent, Se plagnait l’araignée autrefois tapissière, Et qui, lors étant filandière, Prétendait enlacer tout insecte volant. La sœur de Philomène, attentive à sa proie, Malgré le bestion happait mouches dans l’air, Pour ses petits, pour elle, impitoyable joie, Que ses enfants gloutons, d’un bec toujours ouvert, D’un ton demi-formé , bégayante couvée, Demandaient par des cris encor mal entendus. La pauvre aragne n’ayant plus Que la tête et les pieds, artisans superflus, Se vit elle-même enlevée L hirondelle, en passant, emporta toile, et tout, Et l’animal pendant au bout. Jupin pour chaque état mit deux tables au monde L’adroit, le vigilant, et le fort sont assis A la première; et les petits Mangent leur reste à la seconde.

Dissertationde 7 pages en littérature publié le 10 mai 2002 : La Fontaine, les Fables : poétique des fables, fables poétiques. Ce document a été mis à jour le 10/05/2002 Ce document a été mis à jour le 10/05/2002
Citations de Jean de La Fontaine Découvrez une citation de Jean de La Fontaine - un proverbe, une phrase, une parole, une pensée, une formule, un dicton ou une citation de Jean de La Fontaine issus de romans, d'extraits courts de livres, essais, discours ou entretiens de l'auteur. Une sélection de 520 citations et phrases de Jean de La Fontaine . Crédit photographie + 520 citations Page 1 sur un total de 27 pages > Citation de Jean de La Fontaine n° 173402 - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesLe chêne un jour dit au roseau Vous avez bien sujet d'accuser la nature ; Un roitelet pour vous est un pesant fardeau. Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau Vous oblige à baisser la tête Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête. Tout vous est aquilon, tout me semble zéphyr. Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir Je vous défendrais de l'orage. Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien 1668 à 1694, Livre premier, XXII, le Chêne et le Roseau de Jean de La FontaineRéférences de Jean de La Fontaine - Biographie de Jean de La FontainePlus sur cette citation >> Citation de Jean de La Fontaine n° 173401 - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesIl fût devenu fou ; la raison d'ordinaire N'habite pas longtemps chez les gens séquestrés Il est bon de parler, et meilleur de se taire, Mais tous deux sont mauvais alors qu'ils sont 1668 à 1694, Livre huitième, X, l'Ours et l'Amateur des jardins de Jean de La FontaineRéférences de Jean de La Fontaine - Biographie de Jean de La FontainePlus sur cette citation >> Citation de Jean de La Fontaine n° 172541 - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 467 votesCertain Ours montagnard, Ours à demi léché, Confiné par le sort dans un bois solitaire, Nouveau Bellérophon vivait seul et caché Il fût devenu fou ; la raison d'ordinaire N'habite pas longtemps chez les gens séquestrés Fables 1668 à 1694, Livre huitième, X, l'Ours et l'Amateur des jardins de Jean de La FontaineRéférences de Jean de La Fontaine - Biographie de Jean de La FontainePlus sur cette citation >> Citation de Jean de La Fontaine n° 172540 - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 468 votesQu’on me rende impotent, cul-de-jatte, goutteux, manchot, pourvu qu’en somme je vive, c’est assez, je suis plus que content. Ne viens jamais, ô Mort; on t’en dit tout autant. »La Mort et Le Malheureux, I, 15 de Jean de La FontaineRéférences de Jean de La Fontaine - Biographie de Jean de La FontainePlus sur cette citation >> Citation de Jean de La Fontaine n° 172472 - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesSi Dieu m’avait fait naître propre à tirer marrons du feu, certes marrons verraient beau Singe et le Chat, IX, 17 de Jean de La FontaineRéférences de Jean de La Fontaine - Biographie de Jean de La FontainePlus sur cette citation >> Citation de Jean de La Fontaine n° 172471 - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votesLes fables ne sont pas ce qu'elles semblent être ; Le plus simple animal nous y tient lieu de 1668 à 1694, Livre sixième, I, le Pâtre et le Lion - le Lion et le Chasseur de Jean de La FontaineRéférences de Jean de La Fontaine - Biographie de Jean de La FontainePlus sur cette citation >> Citation de Jean de La Fontaine n° 151746 - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 477 votesLa Discorde a toujours régné dans l'univers ; Notre monde en fournit mille exemples 1668 à 1694, Livre douzième, VIII, La Querelle des chiens et des chats ... de Jean de La FontaineRéférences de Jean de La Fontaine - Biographie de Jean de La FontainePlus sur cette citation >> Citation de Jean de La Fontaine n° 150666 - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 485 votesC'est de l'homme qu'il faut se plaindre 1668 à 1694, Livre dixième, VII, La Perdrix et les Coqs de Jean de La FontaineRéférences de Jean de La Fontaine - Biographie de Jean de La FontainePlus sur cette citation >> Citation de Jean de La Fontaine n° 150524 - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 477 votesApprendre à se connaitre est le premier des soins Qu'impose à tout mortel la sagesse 1668 à 1694, Livre douzième, XXIX, le Juge arbitre, l'Hospitalier et le Solitaire de Jean de La FontaineRéférences de Jean de La Fontaine - Biographie de Jean de La FontainePlus sur cette citation >> Citation de Jean de La Fontaine n° 144374 - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 475 votesFaut-il que l'amour-propre aveugle les esprits !Fables 1668 à 1694, Livre quatrième, III, la Mouche et la Fourmi de Jean de La FontaineRéférences de Jean de La Fontaine - Biographie de Jean de La FontainePlus sur cette citation >> Citation de Jean de La Fontaine n° 144159 - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 471 votesEntre amis, il ne faut jamais qu'on s'abandonne Aux traits d'un courroux 1668 à 1694, Livre douzième, II, Le Chat et les deux Moineaux de Jean de La FontaineRéférences de Jean de La Fontaine - Biographie de Jean de La FontainePlus sur cette citation >> Citation de Jean de La Fontaine n° 143778 - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 474 votesLe temps est cher en amour comme en et nouvelles en vers 1665-1674, L'Oraison de Saint Julien de Jean de La FontaineRéférences de Jean de La Fontaine - Biographie de Jean de La FontainePlus sur cette citation >> Citation de Jean de La Fontaine n° 135296 - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 472 votesLe seul plaisir est ce que l'on et nouvelles en vers 1665-1674, Les Rémois de Jean de La FontaineRéférences de Jean de La Fontaine - Biographie de Jean de La FontainePlus sur cette citation >> Citation de Jean de La Fontaine n° 135134 - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 472 votesL'ingratitude est mère de tout et nouvelles en vers 1665-1674, le Faiseur d'Oreilles de Jean de La FontaineRéférences de Jean de La Fontaine - Biographie de Jean de La FontainePlus sur cette citation >> Citation de Jean de La Fontaine n° 133612 - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 469 votesL'enseigne fait la 1668 à 1694, Livre septième, XV, le Chat, la Belette, et le petit Lapin de Jean de La FontaineRéférences de Jean de La Fontaine - Biographie de Jean de La FontainePlus sur cette citation >> Citation de Jean de La Fontaine n° 133530 - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 469 votesL'absence est aussi bien un remède à la haine Qu'un appareil contre l' 1668 à 1694, Livre dixième, XI, les Deux Perroquets, le Roi et son Fils de Jean de La FontaineRéférences de Jean de La Fontaine - Biographie de Jean de La FontainePlus sur cette citation >> Citation de Jean de La Fontaine n° 133468 - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 469 votesArrière ceux dont la bouche Souffle le chaud et le froid !Fables 1668 à 1694, Livre cinquième, VII, le Satyre et le Passant de Jean de La FontaineRéférences de Jean de La Fontaine - Biographie de Jean de La FontainePlus sur cette citation >> Citation de Jean de La Fontaine n° 133109 - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 468 votesLorsque sur cette mer on vogue à pleines voiles, Qu'on croit avoir pour soi les vents et les étoiles, Il est bien malaisé de régler ses aux nymphes de Vaux de Jean de La FontaineRéférences de Jean de La Fontaine - Biographie de Jean de La FontainePlus sur cette citation >> Citation de Jean de La Fontaine n° 130265 - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 469 votesGarde-toi, tant que tu vivras, de juger des gens sur la 1668 à 1694, Livre sixième, V, Le Cochet, le Chat, et le Souriceau de Jean de La FontaineRéférences de Jean de La Fontaine - Biographie de Jean de La FontainePlus sur cette citation >> Citation de Jean de La Fontaine n° 128261 - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 466 votes< 23456 Les 400 ans de la naissance de La Fontaine La Fontaine est mondialement connu pour être l'un des plus grands fabulistes de tous les temps. Le 08 juillet 2021 on fête les 400 ans de la naissance de La Fontaine à Château-Thierry. La date de naissance du fabuliste est d'ailleurs connue de manière assez approximative. Nous possédons son acte de baptême au musée, enregistré le 8 juillet 1621. Mais à l'époque, on enregistrait seulement les baptêmes, très rapidement après la naissance. Il est donc né le 8 ou la veille, le 7 », explique Nicolas Rousseau, directeur du pôle muséal de Château-Thierry, comprenant le musée Jean de La Fontaine. C'est en s'inspirant des fabulistes de l'Antiquité gréco-latine et en particulier d'Ésope qu'il écrit les Fables qui font sa renommée. Le 8 avril 2021 a marqué le lancement du 400e anniversaire de la naissance de Jean de La Fontaine dans sa ville natale, Château-Thierry. Le maire de Château-Thierry, Sébastien Eugène, déclare que ces commémorations sont l'occasion de mieux connaître la personnalité et l’œuvre de Jean de La Fontaine ». Ces commémorations célèbrent l’œuvre de Jean de La Fontaine, ses sources d’inspirations diverses, le patrimoine littéraire transmis au monde francophone et au-delà, ainsi que toute la diversité linguistique et artistique suscitée par l’appropriation de ses écrits Diversité c’est ma devise », tels étaient les mots de Jean de La Fontaine. La Fontaine avait composé lui-même son épitaphe - Jean de La Fontaine, Contes et nouvelles en vers, t. 2, Barraud, 1874 - où il s'attribue un caractère désinvolte et paresseux. Cette paresse revendiquée peut être associée à la facilité de ses œuvres, qui n'est pourtant qu'apparente Jean s'en alla comme il était venu, Mangeant son fonds après son revenu ; Croyant le bien chose peu nécessaire. Quant à son temps, bien sçut le dispenser Deux parts en fit, dont il souloit passer L'une à dormir, et l'autre à ne rien faire. » Quelques vers de Jean de La Fontaine devenus proverbes Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute. Le Corbeau et le Renard, l, 2 La raison du plus fort est toujours la meilleure. Le Loup et l’Agneau, l, 10 Si ce n’est toi, c'est donc ton frère. Le Loup et l’Agneau, l, 10 Plutôt souffrir que mourir, c’est la devise des hommes. La Mort et le Bûcheron, l, 16 Garde toi, tant que tu vivras, de juger les gens sur la mine. Le Cochet, le Chat et le Souriceau, Vl, 5 Je plie et ne romps pas. Le Chêne et le Roseau, l, 22 Il faut autant qu’on peut obliger tout le monde On a souvent besoin d’un plus petit que soi. Le Lion et le Rat, II, 11 Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. Le Lion et le Rat, II, 11 Est bien fou du cerveau qui prétend contenter tout le monde et son père. Le Meunier, son Fils et l’Âne, III, 1 Ils sont trop verts, dit-il, et bons pour des goujats.Le Renard et les Raisins, III, 11 La méfiance est mère de la sûreté. Le Chat et un vieux Rat, III, 18 Petit poisson deviendra grand. Le Petit Poisson et le Pêcheur, V, 3 Un tiens vaut, ce dit-on, mieux que deux tu l’auras. Le Petit Poisson et le Pêcheur, V, 3 Le travail est un trésor.Le Laboureur et ses Enfants, V, 9 Rien ne sert de courir ; il faut partir à point. Le Lièvre et la Tortue, VI, 10 Aide-toi, le Ciel t’aidera. Le Chartier embourbé, VI, 18 Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. Les Animaux malades de la peste, VII, 1 Tel est pris qui croyait prendre. Le Rat et l'Huître, VIII, 9 Amour, Amour, quand tu nous tiens / On peut bien dire Adieu prudence. Le Lion amoureux, IV, 1 Mais les ouvrages les plus courts sont toujours les meilleurs…Discours à M. le duc de La Rochefoucauld, X, 14 Que de tout inconnu le sage se méfie. Le Renard, le Loup et le Cheval, XII, 17 Il ne faut jamais vendre la peau de l’ours / Qu’on ne l’ait mis par terre L'Ours et les deux Compagnons, V, 20 Qu’on me rende impotent, cul-de-jatte, goutteux, manchot, pourvu qu’en somme je vive, c’est assez, je suis plus que content. Ne viens jamais, ô Mort; on t’en dit tout autant. » La Mort et Le Malheureux, I, 15 Les délicats sont malheureux rien ne sauroit les satisfaire. Contre Ceux Qui Ont Le Goût Difficile, II, 1 Si Dieu m’avait fait naître propre à tirer marrons du feu, certes marrons verraient beau jeu.Le Singe et le Chat, IX, 17 Ventre affamé n'a point d'oreilles Le Milan et le Rossignol, IX, 18 Les plus célèbres citations de Jean de La Fontaine Amour, amour, quand tu nous tiens, On peut bien dire, Adieu prudence. Le Lion amoureux, Fables choisies, mises en vers, Jean de La Fontaine, éd. Claude Barbin & Denys Thierry, 1678, Livre IV, Fable I, p. 7 Hélas ! on voit que de tout temps Les petits ont pâti des sottises des grands. Les Deux Taureaux et une Grenouille, Fables, Jean de La Fontaine, éd. Hachette, 1868, livre second, fable IV, p. 81 Ce n'est pas sur l'habit Que la diversité me plaît ; c'est dans l'esprit. Le Singe et le Léopard, Fables, Jean de La Fontaine, éd. Hachette, 1868, livre neuvième, fable III, p. 575L’avarice perd tout en voulant tout gagner. La Poule aux œufs d’or, Fables, Jean de La Fontaine, éd. Hachette, 1868, livre cinquième, fable XVIII, p. 301Il est bon de parler, et meilleur de se taire. L’Ours et l’Amateur des jardins, Fables, Jean de La Fontaine, éd. Hachette, 1868, livre huitième, fable X, p. 493Il est bon de parler, et meilleur de se taire. L’Ours et l’Amateur des jardins, Fables, Jean de La Fontaine, éd. Hachette, 1868, livre huitième, fable X, p. 493Patience et longueur de temps Font plus que force ni que rage. Le Lion et le Rat, Fables, Jean de La Fontaine, éd. Librairie générale française, coll. Le Livre de poche », 1992, partie Livre deuxième, XI – Le Lion et le Rat, p. 57 — Attaché ? dit le Loup vous ne courez donc pas Où vous voulez ? — Pas toujours mais qu'importe ? — Il importe si bien que de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais même pas à ce prix un trésor. » Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor. Le Loup et le Chien Fables, Fables, Jean de La Fontaine, éd. Hachette, 1868, livre premier, fable V, p. 19Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs, Tout petit prince a des ambassadeurs, Tout marquis veut avoir des pages. La Grenouille qui se veut faire aussi grosse que le bœuf, Fables, Jean de La Fontaine, éd. Hachette, 1868, livre premier, fable III, p. 12Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. Les Animaux malades de la peste, Fables, Jean de La Fontaine, éd. Hachette, 1868, livre septième, fable première, p. 399 La méfiance Est mère de la sûreté. Le Chat et un Vieux Rat, Fables, Jean de La Fontaine, éd. Hachette, 1868, livre troisième, fable XVIII, p. 186 Apprenez que tout flatteur, Vit aux dépens de celui qui l’écoute. Le Corbeau et le Renard, Fables, Jean de La Fontaine, éd. Hachette, 1868, livre premier, fable II, p. 10 Mais les ouvrages les plus courts Sont toujours les meilleurs. Discours à Monsieur le Duc de La Rochefoucauld Les Lapins, Fables, Jean de La Fontaine, éd. Hachette, 1868, livre dixième, fable XIV, p. 686 Les auteurs les plus importants du XVII ème siècle. Une Corneille, perchée sur la Racine de La Bruyère, Boileau de La Fontaine Molière Sur la racine de la bruyère, la corneille boit l'eau de la fontaine Molière ! Corneille, aussi appelé "Le Grand Corneille" ou "Corneille l'aîné", né à Rouen le 6 juin 1606 est mort à Paris le 1er octobre 1684. Racine, Jean Racine, né à La Ferté-Milon en Picardie le 22 décembre 1639 est mort à Paris le 21 avril 1699. La Bruyère, Jean de La Bruyère, né à Paris le 17 août 1645 est mort à Versailles le 10 mai 1696. Boileau, Nicolas Boileau, né le 1er novembre 1636 à Paris est mort le 13 mars 1711 à Paris. La Fontaine, Jean de La fontaine, né à Château Thierry le 08 juillet 1621 est mort à Paris le 13 avril 1695. Molière, ou Jean-Baptiste Poquelin, né à Paris le 15 janvier 1622, mort à Paris le 17 février 1673, fut acteur, dramaturge auteur de pièces de théâtre, metteur en scène, directeur de troupe. Les Fables d'Ésope Ésope est un écrivain grec d'origine phrygienne, à qui l’on a attribué la paternité de la fable. Les fables dites d'Ésope sont de brefs récits en prose sans prétention littéraire. Il est presque certain qu'il ne les écrivait pas. La fable existait avant Ésope, mais celui-ci est devenu tellement populaire par ses bons mots qu'on en a fait le père de la fable » le grec ne possédant pas de terme spécifique pour désigner la fable, le nom d'Ésope a servi de catalyseur, et ce d'autant plus facilement que toute science, toute technique, tout genre littéraire devait chez eux être rattaché à un inventeur ». Ainsi s'explique, en partie, qu'Ésope soit si vite devenu la figure emblématique de la fable. Le premier recueil de fables attribuées à Ésope a été compilé par le philosophe Démétrios de Phalère vers 325 av. un ouvrage qui a été perdu. Celui-ci a toutefois donné naissance à d’innombrables versions dont l'une a été conservée sous la forme d’un ensemble de manuscrits datant probablement du Ier siècle, collection appelée Augustana. Une des premières traductions françaises est celle faite par le Suisse Isaac Nicolas Nevelet en 1610, qui compte 199 fables. C'est le recueil qu'a utilisé La Fontaine. La querelle des Anciens ou des modernes La querelle des Classiques et des Modernes oppose deux courants distincts Les Classiques, ou Anciens, menés par Boileau, soutiennent une théorie de la création littéraire qui repose sur le respect et la juste appréciation de l'héritage de l’Antiquité. D'après cette conception, c'est le jugement du public et de la postérité qui fait les chefs-d'œuvre, non pas l'opinion biaisée d'une élite de doctes ; la valeur des grands auteurs de la Grèce et de Rome se trouve confirmée par vingt siècles d'admiration universelle. Tout en reconnaissant les mérites des contemporains — Boileau prédisait que Corneille, Racine et Molière seraient acclamés comme des génies dans les temps à venir — il est aussi important de reconnaître la dimension cumulative de la culture et rendre hommage à nos prédécesseurs. Ainsi Racine traite dans ses tragédies Phèdre par exemple des sujets antiques déjà abordés par les tragédiens grecs, et les poètes classiques tirent des règles du théâtre classique de la Poétique d’Aristote. La métaphore des nains sur des épaules de géants illustre ce principe en s'appuyant sur les travaux des grands hommes du passé, il est possible de les surpasser. Boileau a pour lui les plus grands écrivains français de son temps, parmi lesquels il faut tout particulièrement mentionner Racine, La Fontaine, Fénelon et La Bruyère. Les Modernes, représentés par Charles Perrault, soutiennent que le siècle de Louis XIV étant supérieur à tous les autres par sa perfection politique et religieuse, aboutie et indépassable, il s'ensuit que les œuvres créées par les contemporains à la gloire du Roi et de la Chrétienté sont forcément supérieures à tout ce qu'ont produit les siècles passés4,N 3. Ils militent donc pour une littérature de formes artistiques nouvelles, adaptée à l’époque moderne, complaisante envers la Cour de France respectueuse de la bienséance, zélée pour la religion, fuyant les libertés des auteurs de l’Antiquité et cherchant toujours à célébrer la monarchie et l'Église françaises. Perrault a pour lui l'Académie, le parti dévot, les salons littéraires et une foule de poètes à la mode du siècle qui sont aujourd'hui presque tous oubliés. Citations célèbres, courtes, longues et belles de Jean de La Fontaine ➤ Quelle est la citation la plus célèbre de Jean de La Fontaine ? La plus célèbre citation de Jean de La Fontaine est Selon que vous serez puissant ou misérable, - Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. . ➤ Quelle est la citation la plus courte de Jean de La Fontaine ? La plus courte citation de Jean de La Fontaine est Amour, tu perdis Troie. . ➤ Quelle est la citation la plus longue de Jean de La Fontaine ? La plus longue citation de Jean de La Fontaine est Un suppôt de Bacchus Altérait sa santé, son esprit et sa bourse. Telles gens n'ont pas fait la moitié de leur course Qu'ils sont au bout de leurs écus. Un jour que celui-ci plein du Jus de la treille, Avait laissé ses sens au fond d'une bouteille. ➤ Quelle est la citation la plus belle de Jean de La Fontaine ? La plus belle citation de Jean de La Fontaine est L'absence est aussi bien un remède à la haine - Qu'un appareil contre l'amour. Similaires à Jean de La FontainePierre Morhange Albert Ier Pia Petersen Éric Plamondon Dominique Sylvain José Revueltas Claes Oldenburg Jean-Joseph Dusaulx Joyce Kilmer Jean-Louis Etienne Erckmann-Chatrian Angela Huth Jean-Claude Lalanne-Cassou Maurice Schumann Erma Bombeck Jean-Marc Bernard Alain Guyard Marc Fumaroli Virginie Merle, dite Frigide Barjot Henri FocillonVotre commentaire sur ces citations Autres citations, pensées et phrases de Jean de La Fontaine+ Retrouvez sur le dictionnaire de la poésie française tous les poètes dont les poèmes de Jean de La FontaineListe des auteurs populaires+
10Mars 2009. Diane Chenaouy 7FrC. Dissertation Sujet: Dans quelle mesure les Fables de la Fontaine correspondent-elles à l’idéal artistique de la période classique : « instruire, plaire, émouvoir » ?. Introduction. Les fabulistes ont souvent pris Esope comme modèle, qui proposaient de nombreuses petites histoires faciles à retenir et qui marquaient les esprits par leur
La Fontaine Fables dissertation. Jean de La Fontaine est un poète officiel, il écrit les Fables lecture des Fables en PDF pour l’éducation du Dauphin, fils du roi de France. Ainsi, plus de 200 fables sont publiées en trois recueils. Le premier livre paraît en 1668 livres 1 à 6, ensuite le deuxième recueil paraît en 1678 livres 7 et 8. Enfin un troisième recueil est publié en 1679 livres 9, 10 et 11. La Fontaine propose, à travers le genre de la fable, une réflexion sociale, morale et politique. Peut-on dire que la fiction permet de révéler la vérité? 1. Analyse du sujet de dissertation D’abord, rappelons le sujet peut-on dire que la fiction permet de révéler la vérité?Ainsi, on observe que le sujet repose sur deux termes à priori opposés. D’une part, fiction » renvoie à l’imaginaire, à ce qui est faux, mensonger, trompeur. D’autre part, vérité » renvoie à révéler, faire émerger, à montrer le monde tel qu’il s’agit donc de s’interroger sur le genre même de l’apologue et sur les fonctions de la fiction. de la dissertation sur Les Fables de La Fontaine Dès lors, le recours à l’imaginaire permet-il d’accéder à des vérités supérieures? détaillé I. L’imagination pour dénoncer A/ La personnification La Fontaine utilise dans les fables des animaux ou des végétaux pour mieux traiter des préoccupations humaines. Or, les animaux de La Fontaine sont dotés de la parole, ils sont humanisés. Par exemple, Le loup et le renard » ou bien deux pigeons ». D’ailleurs, même La cigale et la fourmi » contient de nombreuses fantaisies par rapport à la réalité entomologique. pour plus de détails, voir ICI. B/Le monde animal comme reflet du monde humain Le monde des animaux semble traversé par les mêmes problèmes que le monde humain. Ainsi, les animaux des fables ont les mêmes qualités et défauts que les êtres humains. Citons, Deux pigeons » qui reflète des défauts humains. Ainsi, l’un des deux pigeons s’ennuie auprès de l’autre qu’il aime pourtant. Il a envie de voir du pays, de découvrir d’autres contrées. Il échappe à la mort par la tempête, par la griffe du vautour et se trouve tué par la fronde d’un enfant. A la fin de la fable, La Fontaine livre une réflexion morale à travers une série de questions rhétoriques. C/La fiction pour éviter la censure De plus, La Fontaine est un poète officiel. Il est donc pensionné par le roi et les fables sont écrites pour édifier le dauphin. Ainsi, le détour par le monde animal permet au fabuliste de livrer un regard critique sur la cour sans tomber sous le coup de la censure. Ainsi, dans Les animaux malades de la peste » nous pouvons constater que les animaux représentent différentes classes sociales. D’abord, le lion incarne le roi, il est l’animal le plus puissant et le plus féroce. Ensuite, le renard apparaît comme l’incarnation du courtisan, rusé et dangereux. D’autres prédateurs incarnent les puissants le tigre, l’ours. Quant à l’âne, il renvoie à une certaine robustesse, à une certaine force de travail mais aussi à une forme d’absence de dangerosité. II. L’imagination comme manière de réfléchir A. La fable comme lieu d’une réflexion sur la fable elle-même La Fontaine s’interroge sur l’argumentation et sur le ressort argumentatif de la fable. Dans les membres et l’estomac » et le pouvoir des fables » montrent une réflexion, un métadiscours c’est-à-dire que la fable réfléchit sur la fable Ex Le pouvoir des fables » montre toute la puissance argumentative de la fable en prenant appui su un petit récit. Il indique dans la morale que le moyen le plus efficace pour édifier consiste à amuser, à divertir. B. La fable et l’interrogation philosophique Contrairement aux idées reçues, la fable ne relève pas exclusivement de la volonté de donner un enseignement moral. La Fontaine suggère la réflexion, il interroge, sur des sujets variés. Les deux rats, le renard et l’oeuf » La Fontaine relate la petite histoire entre ces animaux. Puis, il procède à une réflexion philosophique où il interroge la différence que l’on établit entre l’homme et l’animal. Or, le fabuliste attribue aux animaux une capacité à raisonner. C. La fable et le débat d’idées La Fontaine s’inscrit dans les grands débats philosophiques de l’époque. Ainsi, la raison que Descartes érige en modèle et dont il considère que les animaux sont dépourvus est discutée à plusieurs reprises par La Fontaine dans les Fables. Ex Le Discours à Mme de la Sablière » s’inscrit dans cette réflexion philosophique La Fontaine s’oppose au cartésianisme, il attribue des sensations, des sentiments et une forme de raison aux animaux. III. Les fables pour rechercher la sagesse A. Des valeurs simples Les fables valorisent la morale et la recherche d’une vie simple. Ainsi, Le savetier et le financier » relate l’histoire de la vie simple et joyeuse du savetier. Mais sa joie de vivre est réduite à néant lorsque le financier lui donne 100 écus. Il ne dort alors plus la nuit de peur d’être volé et n’a donc plus le plaisir de chanter B. En quête de bonheur La Fontaine, comme tout homme, s’interroge sur la manière d’accéder au bonheur. Ainsi, le songe d’un habitant du Mogol ». La Fontaine, à travers ce mythe oriental, fait l’éloge de la solitude et de la poésie. C. Accepter l’humaine condition Enfin, le fabuliste interroge ce qui fait partie intégrante de la vie humaine la mort. Il interroge notre manière de vivre afin d’être capables d’accepter sa finitude. Par exemple dans La mort et le mourant », il raconte l’histoire d’un vieillard de plus de 100 ans. La mort vient le chercher mais il indique qu’il n’est pas encore prête sa femme n’est pas avertie, il n’a pas fait son testament. La Fontaine montre que notre vie doit être une préparation à la mort qui, bien que difficile, doit être acceptée. Ainsi, Les fables s’inscrivent dans l’imagination sur laquelle repose le récit léger et plaisant d’animaux. Or ce recours à l’apologue, argumentation indirecte, permet au lecteur de le divertir mais également de le faire réfléchir au monde, à la vie et à lui-même. Finalement, hormis la portée morale des fables, elles se veulent aussi le lien d’une réflexion philosophique. Dès lors, le récit mensonger permet de faire émerger une vérité humaine, sociale et même philosophique. Merci de ta lecture. Pour aller plus loin que La Fontaine fables dissertation », n’hésite pas à consulter les fiches ci-dessous. N’hésite pas à poster tes remarques et tes questions dans les commentaires. –Commentaire du texte Le Corbeau et le renard » – La cigale et la fourmi » texte et analyse –Texte Les animaux malades de la peste » -Texte La laitière et le pot au lait » –Fiche biographique sur la Fontaine –Cours sur l’argumentation –lecture des Fables en PDF –Biographie de Jean-Luc Lagarce
Lapréface des fables : L’étude des arguments avancés par Jean de La Fontaine et destinés à la défense du genre. La thèse du fabuliste passe par un récit imagé pour diffuser un message = argumentation indirecte = persuader - La Fontaine s’appui sur les fables du Grec Esope et du latin Phèdre et poursuit la tradition du récit imagé; il renouvèle ses fables ( nouveau P39
Objet d’étude la littérature d’idées du XVIe au XVIIe siècle. Parcours Imagination et pensée au XVIIe siècle. Les œuvres littéraires sont habituellement censées émouvoir ou divertir. Dès lors, l’expression littérature d’idées» renvoie à une pratique réputée plus aride l’argumentation. Les auteurs veulent agir, modifier les idées et les façons de vivre de leurs contemporains. Or, les Fables de La Fontaine ont longtemps été associées à une morale figée, à l’enfance, sous prétexte qu’il s’agit souvent d’histoires brèves mettant en scène des animaux, et qui débouchent sur une leçon conventionnelle. Mais les Fables sont parfois dérangeantes leur morale n’a rien de banale. Elles soulignent la difficulté de vivre dans un monde dangereux. Comment La Fontaine met-il l’imagination libre au service d’une pensée complexe, parfois transgressive, et qui stimule la liberté du lecteur? Les Fables des images codées qui donnent à penser La Fontaine suit les fabulistes antiques pour faire réfléchir, il est plus efficace de raconter une histoire que de développer une idée abstraite. ● La nature imaginaire contre la pensée de Versailles Les fables sont l’aboutissement de la réflexion politique de La Fontaine, qui appartient à une génération déçue par Louis XIV. L’éléphant et le singe de Jupiter», XII 21, permet au fabuliste et aux lecteurs de réévaluer le mode de vie de la Cour rien n’a d’importance aux yeux des dieux. En donnant à imaginer une querelle animalière sans importance, La Fontaine permet de penser la vanité humaine. ● Hommes ou animaux? La Fontaine brouille la distinction entre humain et animal Un loup rempli d’humanité» assiste, scandalisé, au festin de bergers qui mangent un agneau à la broche Le Loup et les Bergers», X 5. L’humain, tel que La Fontaine le fait imaginer et penser, est aussi violent qu’un animal, et plus injuste. ● Dieux imparfaits et libertinage L’Amour et la Folie, XII 14 l’Amour est représenté sous les traits d’un enfant aveugle. La Fontaine impute ce handicap à une dispute entre les dieux, et montre que ces prétendus modèles sont peu crédibles. L’imagination, associée à la mythologie, remet en cause le sacré pensée libertine. Tous les repères moraux sont bousculés par les Fables l’imagination et la pensée s’associent pour détruire les fondements de la moralité. De la folle du logis, maîtresse d’erreur et de fausseté», à la liberté. L’imagination est critiquée par Pascal, contemporain de La Fontaine, qui l’associe à la folie. La Fontaine en fait le ressort des libertés personnelles. ● Comédie sociale et dénonciation IX 15 la nuit, face au danger du Voleur, la Femme se jette dans les bras du Mari qu’elle refuse d’approcher. Proche des satires de Molière, la fable vise les contraintes sociales, et les dénonce l’imagination, libérée par le rire grivois, stimule la pensée. ● La rêverie contre le contrôle de l’esprit La Lionne et l’Ourse», X 12. L’évocation de la guerre de Troie fait appel à l’imagination, et fonctionne comme une consolation en trouvant une douleur plus grande que la sienne, on s’apaise. L’imagination apaise la pensée trop chagrine. Et non l’inverse! ● Inspiration antique Le vieillard et les trois jeunes hommes», XI 8. Fable inspirée de Virgile, Cicéron, Sénèque la sagesse antique parle à l’imagination du fabuliste, qui l’utilise pour donner à penser. Les fables, associant érudition, imagination et raisonnement, libèrent. Désir d’un monde meilleur et plus libre L’imaginaire des Fables, contre l’injustice et la bêtise, invite à une pensée politique. ● Le plus grand lecteur Avec la dédicace à Madame de Montespan, les fables s’invitent dans l’intimité du monarque ; les spécialistes M. Fumaroli y voient le projet de détourner le roi de son aveuglement». Les fables veulent donner le pouvoir à l’imagination, qui propose à la pensée un monde plus équitable. ● Pensée lucide ou rêve d’un monde juste? La Forêt et le Bûcheron», XII 16 face à la méchanceté humaine, les fables ne servent à rien. Je suis las d’en parler» est une manière de demander au lecteur de prendre le relais. Imagination + Pensée = Politique. ● Brièveté pour laisser rêver et réfléchir L’éducation», VIII 24 la fable donne à imaginer l’abêtissement de qui s’éloigne de la nature et perd sa liberté. La leçon est démocratique. Comme le veut l’esthétique de l’expression brève, il s’agit de frapper l’imaginaire pour faire réagir plus librement la pensée. CE QU’IL FAUT RETENIR En proposant de courtes histoires, La Fontaine utilise un procédé efficace. En effet, l’histoire permet de convaincre le lecteur, et la morale emporte l’adhésion. L’imagination et les animaux sont au service d’une pensée qui n’épargne aucun préjugé, et plaide pour la justice et la liberté. L’imagination libératrice est célébrée dans un siècle qui lui est hostile.
Photo: T. Guinhut. Jean de La Fontaine, auteur de Fables enfantines & politiques. « Je me sers d’animaux pour instruire les hommes ». C’est ainsi que La Fontaine, en sa dédicace « A Monseigneur le Dauphin », présentait dès 1668 ses Fables choisies et
moi gt comme je te lé di... tomber sur les animaux malades de la peste.. je c pa si tu la coné, tout les animaux sont réunis parce qu'il y a la peste et un doit se désigner kelklunpour qu'elle disparaisse, tout le monde s'accuse, le lion en premier qui est le plus "fort" en se déculpabilisant, puie tte les rangs de classe passe jusqu'à l'âne, qui se fait "détruire"et donc la prof mavé demandé si je pensé que ct toujours d'actualité et g commencé par dire non parce que pour moi, on avé plus un régime comme avant aussi inégale...si tu vois ce que je veux dire, mais bon vu sa tete g changé d'avis, et g dis oui, parce que en fait falé dire qu'aujourd'hui, qd il arrive un pépin excuse l'expression si c par exemple à un homme politique ou au président je ne porte ps de jugement c pa moi qui lé dit !!! ..... bref qd ile leurs arrivé kekchose, il se débrouiller pour s'en sortir sans rien....voila c un peu pré tout ce qu'ellex mavé dit, ...je pense pas que ça puisse tédé bcp en fait.... enfin bonne chanc qd mm ....!!! !!!! je sui de tout avec toi !!!!
Venet1ère B Océane Mme Julien 07/12/20 Bac blanc de français Dissertation : D’après votre lecture des Fables (livres 7.De plus, je vous souhaite une meilleure année 2021 et une excellent.Œuvre : La Fontaine, Fables (livres VII à XI) Type pédagogique : Exploitation de l’œuvre intégrale.
Maître Corbeau, sur un arbre perché,Tenait en son bec un Renard, par l’odeur alléché,Lui tint à peu près ce langage Hé ! bonjour, Monsieur du vous êtes joli ! que vous me semblez beau !Sans mentir, si votre ramageSe rapporte à votre plumage,Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois. A ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie ;Et pour montrer sa belle voix,Il ouvre un large bec, laisse tomber sa Renard s’en saisit, et dit Mon bon Monsieur,Apprenez que tout flatteurVit aux dépens de celui qui l’écoute Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. Le Corbeau, honteux et confus,Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus. Les Fables, La Fontaine Introduction Le corbeau et le renard » est une fable de Jean de La Fontaine. En effet, en 1668, La Fontaine publie le premier livre des Fables destiné à l’éducation du fils du roi de France. Le texte s’inscrit dans la tradition antique des fables, dans la lignée des textes d’Esope. Mais ce poème s’inscrit également dans son époque, siècle dit des moralistes ». Effectivement, le siècle classique défend une certaine idée de la morale dans des textes dominés par le registre didactique, à l’exemple des fables. Problématique Dans quelle mesure ce récit léger transmet-il un message moral? I Un récit léger A/ Un apologue D’abord, le texte est très court. Ensuite, il reprend les caractéristiques de la fable. Effectivement, elle consiste à utiliser la personnification des animaux pour mieux dénoncer les défauts plus, le récit est très le texte s’achève par un message moral. B/Un texte poétique Premièrement, le texte est en vers. Il recourt à des vers simples comme l’octosyllabe ou le décasyllabe. Ils sont plus brefs et plus rythmés que l’alexandrin, utilisé le parallélisme de construction entre les vers 1-2 et 3-4 renforce ce rythme binaire en deux temps maître corbeau » et maître renard ».Troisièmement, le dialogue est rendu vivant par un les phrases sont courtes Que vous êtes joli! » La légèreté est renforcée par l’usage de la forme le registre comique renforce l’aspect plaisant de ce petit récit jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus ».Enfin, le registre ironique vient justement renforcer la légèreté de ce texte. Ainsi, le personnage qui ment dit sans mentir ». C/Des animaux humanisés -D’abord, les deux personnages évoqués dès le titre sont des animaux. D’ailleurs, ils sont désignés par des caractéristiques animales ramage », plumage ». C’est justement le choix de personnages animaux qui rend le récit plus agréable pour un enfant. Mais il permet également de s’adresser aux adultes sans tomber sous le coup de la effet, les animaux outre, les animaux sont humanisés. Ils sont appelés par des titres humains Maître », Monsieur ».Ensuite, le corbeau possède un fromage que le renard veut récupérer. Cependant, ces animaux ne sont pas des mangeurs de fromage. Le lecteur comprend que celui qui mange du fromage est bien l’homme. dès lors, nous comprenons que ces animaux sont une image de le corbeau exprime des émotions humaines honteux et confus ». Pire encore, les deux animaux ont des défauts bien humains le corbeau est orgueilleux tandis que le renard est flatteur. II Un message moral A/Deux personnages antagonistes Tout d’abord, le corbeau, perché » et possédant un fromage, semble dans une situation plus favorable que son nous pouvons en déduire que chacun représente une classe sociale différente. Premièrement, le corbeau est dans une position supérieure et possède un bien convoité. Il appartient donc à la noblesse. A l’inverse, le renard est placé dans une situation inférieure et ne possède rien, il semble donc être un représentant du ailleurs, le corbeau est orgueilleux. En effet, il veut montrer au renard son joli ramage ». Quand au renard il est menteur et flatteur. B/L’éloquence du renard D’abord, rappelons que le renard est connu pour sa malice. Ici, il est un orateur habile. Ensuite, il maîtrise la parole car il est capable de métaphores hyperboliques telles que Vous êtes le Phénix ».A l’inverse, le corbeau demeure silencieux. Or la parole est une forme de pouvoir, elle tend à renverser les valeurs sociales évoquées plus, le renard cherche à toucher les sentiments de son auditeur en faisant appel à la flatterie. Il ne recourt donc pas à la rationalité de la conviction mais bien à la persuasion. voir la fiche récapitulative sur l’argumentation C/La morale de la fable D’abord, comme toujours, la morale est énoncée au présent de vérité la morale est énoncée par le renard lui-même. Il la livre à celui qu’il a trompé. Son message en est renforcé et la leçon n’en est que plus le message est délivré sur un ton moqueur. Mon bon monsieur » prend une dimension le renard se vante de sa réussite tandis que le corbeau est honteux et confus ».Enfin, le sans doute » dans la morale prend une tonalité ironique. Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. » Merci d’avoir lu cette fiche La fontaine le corbeau et le renard ». Poste tes questions en commentaire. D’autres cours pourront t’aider –Fiche biographique sur Jean de la Fontaine – La cigale et la fourmi » texte+ analyse – Le lièvre et la tortue » texte+ analyse – Les animaux malades de la peste » texte - La laitière et le pot au lait » texte –Le mouvement classique –Dissertation sur Les Fables livre VII à XII –Le recueil complet des fables téléchargement pdf accessible – Le Petit Poucet » de Charles Perrault texte+ résumé+morale – La belle au bois dormant histoire de Charles Perrault +PDF Navigation des articles
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