- ÎŐžÖÎČ Ő§ŐŒŐга Ő§Ïá
- ÎáŃŐŁŐžÖĐČŃÖ ĐŸĐœ áŐžÖŃ
Toulouse: vol à main armée dans une agence de la banque Courtois. le 22.08.2013 à 12h10, mis à jour le 22.08.2013 à 14h4022.08.2013 à 12h10, mis à jour le 22.08.2013 à 14h40
Le Deal du moment -20% OnePlus Nord CE 2 5G â 8GB RAM 128GB â ... Voir le deal 239 ⏠PECULIAR WORLD Autres bouclesPartagez Aller Ă la page 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 AuteurMessageAnaĂŻs YoungAdministratrice â Messages 1357Date d'inscription 02/01/2015Feuille de personnageAvatar Emma LouiseĂge 16 ansParticularitĂ© MaĂźtrise de la glaceSujet Re Voler une banque Mar 14 AoĂ» - 1154 De retour dans ce lit. Encore. MĂȘme pas le mien. Je m'y allongeai contre mon bon vouloir avec l'aide de William, qui remit les draps au dessus de mes jambes puis se tĂ©lĂ©porta. Je fus seule dans la chambre, sans avoir rien Ă faire, sans avoir rien Ă penser. Rien. Il avait dĂ©posĂ© ma brosse Ă dent et dentifrice sur la table de chevet, et je pris la brosse dans ma main, jouant Ă frotter mon pouce contre ses poils pour m'occuper. Puis, voyant que ça n'avait strictement rien d'amusant, je la remis Ă sa place et levai la tĂȘte vers le plafond, rĂ©flĂ©chissant Ă tout estres, le pourquoi ils m'avaient simplement amochĂ©e sans pour autant me tuer alors qu'ils auraient dĂ» me donner aux sĂ©pulcreux. J'aurais dĂ» finir mangĂ©e, en bouillie. ça n'avait aucun sens. Et pourquoi je me souvenais Ă peine de ce qu'ils m'avaient fait ? Une personne normale ne serait pas sortie indemne psychiquement d'une sĂ©ance de torture, alors que je me sentais... presque normale, exceptĂ©e mon bassin brisĂ©. C'Ă©tait comme... si tout ça n'avait Ă©tĂ© qu'un mauvais rĂȘve que je n'avais pas vĂ©cu. AprĂšs tout, la douleur Ă©tait partie avec l'Institut, et je ne parvenais pas Ă me rappeler des voix des estres, Ă rien. MĂȘme ce qu'ils m'avaient fait... Mon cerveau aurait-il tout Ă©liminĂ© pour que je ne pĂšte pas les plombs ? C'Ă©tait la solution la plus probable que je tirai sur le bout de mon drap, les yeux dans le vague quand William revint, armĂ© d'une cocotte qui laissait Ă©chapper de la vapeur. Je lui souris, quoi que distraite par mes rĂ©flexions, et il plaça la tablette de fer sur mon lit, puis les couverts, et enfin me servis. ça sentait bon. Comme toujours quand c'Ă©tait lui qui cuisinait. Je fis d'ailleurs cette remarque Ă haute voix. Je me redressai un peu pour ĂȘtre presque perpendiculaire au lit, et commençai Ă Comment m'avez-vous retrouvĂ© ? abordai-je comme sujet, en tournant les yeux vers lui et en amenant une fourchette de poulet Ă ma Les clubs du soir, avec Chaty William O'LearyPrince des Vagabonds âMessages 1202Date d'inscription 03/01/2015Feuille de personnageAvatar Hayden ChristensenĂge 18 ansParticularitĂ© TĂ©lĂ©portationSujet Re Voler une banque Mar 14 AoĂ» - 1208 William fit une drĂŽle de tĂȘte, dĂ©sarçonnĂ©. Il ne s'attendait pas Ă cette question qui refroidit vivement son humeur, mais elle avait le droit de savoir. Il ne lui avait rien racontĂ© Ă son rĂ©veil, trop heureux qu'elle s'en soit sortie. Attendre d'avoir un dĂ©but de piste avait Ă©tĂ© insupportable pour William. Il avait cru qu'elle Ă©tait morte... Il s'efforça d'adopter un ton neutre, malgrĂ© la douleur que ça avait Ă©tĂ© de voir partir cette voiture en sachant qu'AnaĂŻs Ă©tait dedans, vivante ou morte. L'incertitude et l'impuissance l'avaient rongĂ©es, ça avait Ă©tĂ© de sales jours pour lui. Plus difficiles encore pour AnaĂŻs, avec ce qu'elle avait subi... William ravala sa peine pour le moment et rembobina douloureusement ses souvenirs. Il avait failli plomber quelqu'un au dĂ©but, et puis il s'Ă©tait isolĂ© et il avait fait Ă©quipe avec Jack et dĂ©testĂ© Ivy. Vraiment dĂ©testĂ©. Il s'installa au fond de sa chaise inconfortable et croisa les bras. "GrĂące Ă Ambre. Je lui ai donnĂ© le numĂ©ro de la plaque, on a retrouvĂ© les vĂ©hicules des estres. On a fouillĂ© un immeuble et on t'a... On t'a trouvĂ©e par terre dans une des caves." Sa voix s'Ă©tait cassĂ©e lors de la derniĂšre phrase, il avait butĂ© contre les mots. Il la voyait encore, allongĂ©e par terre et sanguinolente. Il se tut ensuite, se mordillant l'intĂ©rieur de la joue, Elle est mon plus grand pĂ©chĂ©, et j'irai avec joie en enfer pour elle. » AnaĂŻs YoungAdministratrice â Messages 1357Date d'inscription 02/01/2015Feuille de personnageAvatar Emma LouiseĂge 16 ansParticularitĂ© MaĂźtrise de la glaceSujet Re Voler une banque Mar 14 AoĂ» - 1229 - Et il restait un estre ? Vous savez pourquoi ils ne m'ont pas donnĂ© Ă manger aux sĂ©pulcreux ?J'avais rĂ©pondu au tac au tac, juste aprĂšs qu'il se soit tu, mal Ă l'aise. Je n'avais pas vu son regard hantĂ©, hagard, faut dire que j'avais les yeux rivĂ©s sur le mur en face de moi, Ă me creuser la tĂȘte pour comprendre ce qui avait pu se passer dans la tĂȘte de ces estres pour me garder entre leurs mains sans rien faire d'une particuliĂšre toute fraĂźche. Un silence me rĂ©pondit. Je tournai la tĂȘte vers William en mĂąchant, et vis enfin la tĂȘte qu'il tirait. Une tĂȘte pas trop avenante, du genre qui fait arrĂȘter les questions. Je me mordis la lĂšvre. C'Ă©tait peut-ĂȘtre pas agrĂ©able pour lui d'en parler. Je baissai les yeux sur mon assiette et tentai de e rattraper - Enfin, tu n'es pas obligĂ© de rĂ©pondre, c'est pas grave. Si je ne sais pas, tu ne dois pas en savoir plus et...Je m'enfonçai. J'en avais conscience. Au point oĂč j'en Ă©tais, il valait mieux que je change totalement de sujet. Ce que je fis maladroitement - Sinon trĂšs bon ton Les clubs du soir, avec Chaty William O'LearyPrince des Vagabonds âMessages 1202Date d'inscription 03/01/2015Feuille de personnageAvatar Hayden ChristensenĂge 18 ansParticularitĂ© TĂ©lĂ©portationSujet Re Voler une banque Mar 14 AoĂ» - 1241 William se tripota les poignets en regardant ailleurs, trĂšs mal Ă l'aise. Il avait envie de sortir, de s'isoler, ou alors qu'ils retournent tous les deux au Chalet et qu'ils oublient toute cette histoire. Elle posa encore des questions et il grimaça. Aller, William, tout allait bien jusqu'ici, tu ne vas pas tout gĂącher, fais un petit effort nom de Dieu ! Oui, bah, "petit", tout Ă©tait relatif. Mais la question d'AnaĂŻs Ă©tait lĂ©gitime. Lui-mĂȘme avait craint longtemps de la retrouver en petits morceaux, le corps Ă©ventrĂ© ou lacĂ©rĂ©, ou de ne pas la retrouver du tout. Il ne savait pas quelle option aurait Ă©tĂ© la plus difficile Ă vivre et Ă vrai dire il ne voulait pas le savoir. Certes, c'Ă©tait choisir la facilitĂ© que de faire l'autruche comme il le faisait, mais tout ceci s'Ă©tait dĂ©roulĂ© il y a quelques jours seulement, il n'avait aucun recul et tout ceci Ă©tait encore trop frais, trop rĂ©el dans sa mĂ©moire. "J'en sais rien, avoua-t-il, ignorant la tentative d'AnaĂŻs pour changer de sujet. Je ne sais pas pourquoi ils ne t'ont pas tuĂ© et livrĂ© aux creux. Oui, il restait un estre. Mais il a Ă©tĂ© tuĂ© et les deux autres sont toujours dans la nature, d'aprĂšs ce que j'en sais." Autant y aller franco pour remuer le couteau dans la plaie, au point oĂč ils en Ă©taient. Il se dĂ©cida Ă affronter son regard mais ne tint pas plus de quelques secondes. "Tu Ă©tais dans un Ă©tat pitoyable," marmonna-t-il pour Elle est mon plus grand pĂ©chĂ©, et j'irai avec joie en enfer pour elle. » AnaĂŻs YoungAdministratrice â Messages 1357Date d'inscription 02/01/2015Feuille de personnageAvatar Emma LouiseĂge 16 ansParticularitĂ© MaĂźtrise de la glaceSujet Re Voler une banque Mar 14 AoĂ» - 1301 - Je je le suis toujours, ajoutai-je mentalement. Il ne me regardait mĂȘme plus. J'avais fait une erreur, je n'aurais pas du parler de ça, j'aurais dĂ» laisser ce sujet enterrĂ© et ne jamais le remettre sur le tapis. J'aurais dĂ» l'oublier et le laisser derniĂšre nous. Je me mordis la lĂšvre, dĂ©glutis, et lĂąchai mes couverts dans l'assiette, l'estomac nouĂ©. C'Ă©tait ma faute s'il Ă©tait mal maintenant, et je ne pouvais rien faire, pas le prendre dans mes bras, pas l'embrasser. J'Ă©tais impuissante, et pitoyable, comme il le disait si bien. Je serrai mes doigts contre mes draps et soupirai longuement, fatiguĂ©e. Il valait mieux que je me taise, pour Ă©viter d'empirer un peu plus les choses, sauf que si je me taisais, il prendrait sĂ»rement ça comme un rejet et finirait par partir alors que je voulais juste qu'il reste avec moi. Je persistai donc Ă changer de sujet, les yeux toujours Ă fixer le mur Ă ma droite quand William Ă©tait Ă ma gauche - Comment va Orion ?_________________ Les clubs du soir, avec Chaty William O'LearyPrince des Vagabonds âMessages 1202Date d'inscription 03/01/2015Feuille de personnageAvatar Hayden ChristensenĂge 18 ansParticularitĂ© TĂ©lĂ©portationSujet Re Voler une banque Mar 14 AoĂ» - 1331 William se laissa un peu de temps avant de reprendre le dessus sur ses Ă©motions. Tout ceci avait Ă©tĂ© difficile Ă gĂ©rer, mais il devait passer outre AnaĂŻs Ă©tait lĂ avec lui et s'ils ne connaissaient pas les raisons des estres, il remerciait le ciel d'avoir laissĂ© AnaĂŻs en vie. Il chassa l'image de la jeune fille Ă©crasĂ©e sur le trottoir, puis ensanglantĂ©e. Ce n'Ă©tait pas de sa faute s'il avait du mal Ă en parler sans se rĂ©tracter dans sa coquille. Il mit quelques minutes Ă en sortir et Ă regarder AnaĂŻs, qui elle ne le regardait plus, gĂȘnĂ©e et penaude d'avoir mis le sujet sur le tapis. Sa petite voix demanda comment allait Orion, derniĂšre tentative pour changer de sujet. Elle s'en voulait, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Il ne fallait pas. C'Ă©tait juste lui qui avait un peu de mal Ă encaisser, elle n'avait rien Ă se reprocher. Il rapprocha sa chaise du lit et lui prit la main et commença Ă jouer avec les petits doigts d'AnaĂŻs. Un ange passa, durant lequel il chercha ses mots pour s'excuser de sa rĂ©action. "DĂ©solĂ©. T'as le droit de savoir, c'est juste que c'est pas simple d'en parler. Il va bien, mais je pense qu'il sera moins infernal quand tu rentreras." Un sourire naquit sur son visage et il arqua un sourcil. "Et que tu lui donneras la bouffe qui nous est destinĂ©." Il dĂ©testait cette manie et ne savait d'oĂč ça lui venait. Chez lui, la bouffe Ă©tait trop importante pour la donner au chien. Ils avaient le droit aux os Ă ronger et c'Ă©tait tout. Certainement une consĂ©quence de la guerre et de la Elle est mon plus grand pĂ©chĂ©, et j'irai avec joie en enfer pour elle. » AnaĂŻs YoungAdministratrice â Messages 1357Date d'inscription 02/01/2015Feuille de personnageAvatar Emma LouiseĂge 16 ansParticularitĂ© MaĂźtrise de la glaceSujet Re Voler une banque Mar 14 AoĂ» - 2306 Grincement de chaise. William sâĂ©tait rapprochĂ© et saisit une de mes mains pour jouer avec mes doigts. Je les serrai autour des siens, persistant Ă diriger mon regard vers le mur Ă ma droite. Quelques minutes passĂšrent avant quâil ne reprenne la parole. Je tournai timidement la tĂȘte vers ses doigts emmĂȘlĂ©s aux miens, tandis que je caressai ses phalanges de mon pouce, avant de guider sa main Ă mes lĂšvres pour y dĂ©poser un baiser. Jâallais juste arrĂȘter dâen parler, câĂ©tait mieux pour lui et pour moi, tout simplement. Je souris malgrĂ© moi. Orion me manquait, câĂ©tait vrai. Il remplaçait le chien que jâavais eu quand jâĂ©tais petite, et Ă©tait devenu plus maintenant câĂ©tait notre chien. Ă William et Ă moi. Un membre du trio, notre protĂ©gĂ©. Il mâavait sauvĂ© plusieurs fois dĂ©jĂ , avec les loups pour ne citer que ça. CâĂ©tait une brave bĂȘte, et caresser sa petite tĂȘte en dormant sur William me manquait. Et... Jâavais cette fĂącheuse tendance Ă lui donner nos restes, chose que William supporte assez mal. Mais câĂ©tait contre ma bonne volontĂ©, je ne pouvais pas lutter face Ă ses yeux doux. - Dis, tu crois que tu pourras me le ramener discrĂštement ? souris-je en le regardant enfin dans les yeux. _________________ Les clubs du soir, avec Chaty William O'LearyPrince des Vagabonds âMessages 1202Date d'inscription 03/01/2015Feuille de personnageAvatar Hayden ChristensenĂge 18 ansParticularitĂ© TĂ©lĂ©portationSujet Re Voler une banque Mar 14 AoĂ» - 2350 AnaĂŻs sortit de sa rĂ©serve, William en eut la confirmation en sentant ses doigts se serrer autour des siens. Au moins, son initiative avait payĂ©, c'Ă©tait dĂ©jà ça. Il ne restait plus qu'Ă passer Ă autre chose. Plus facile Ă dire qu'Ă faire, dirait-on. Ils avait dĂ©jĂ beaucoup traversĂ© ensemble, et des choses pas toujours drĂŽles, mais ils allaient rĂ©ussir Ă passer au-dessus de tout ça, William en Ă©tait certain. Les circonstances l'aidaient bien Ă ĂȘtre sĂ»r de lui. Elle Ă©tait dans un lit, au chaud, mĂȘme si ça ne lui faisait ni chaud ni froid, et c'Ă©tait le cas de le dire. Mais on la soignait. Et elle allait aller mieux rapidement. MĂȘme si pour elle, rapidement n'avait pas la mĂȘme dĂ©finition. La mention d'Orion Ă©veilla l'intĂ©rĂȘt d'AnaĂŻs. ça faisait plusieurs annĂ©es qu'il faisait partie de la famille, en quelque sorte. Si Orion n'avait pas Ă©tĂ© visible Ă ce point dans un environnement aseptisĂ©, il l'aurait dĂ©jĂ ramenĂ©. William ne lâadmettrait pas Ă voix haute, mais la compagnie d'Orion lui Ă©vitait de redevenir un peu plus dingue qu'il ne l'Ă©tait dĂ©jĂ . Il tournait moins en rond en sa prĂ©sence, et il savait qu'AnaĂŻs manquait au clebs, pas autant qu'Ă lui, mais il se sentait moins seul. Elle le regarda enfin. Il sourit, malicieux. "Oui, ça pourrait s'arranger." Il ne voulait pas lui lĂącher la main. Donc il ramena la table dans un grincement jusqu'Ă lui. Son assiette remplie tinta. Il n'y avait pas touchĂ© pour l'instant, mais prit sa fourchette pour y goĂ»ter. "C'est encore chaud," Elle est mon plus grand pĂ©chĂ©, et j'irai avec joie en enfer pour elle. » AnaĂŻs YoungAdministratrice â Messages 1357Date d'inscription 02/01/2015Feuille de personnageAvatar Emma LouiseĂge 16 ansParticularitĂ© MaĂźtrise de la glaceSujet Re Voler une banque Mer 15 AoĂ» - 1135 Le repas ne fut plus contrariĂ© par des mots fĂącheux et fut ponctuĂ© de sourires et rires paisibles. CâĂ©tait plus simple comme ça, et plus agrĂ©able aussi. Il tenait toujours ma main en mangeant, et je dus manger de la main gauche. De toute façon mon bras droit peinait Ă suivre le rythme Ă cause de mon Ă©paule qui sâĂ©tait brisĂ©e dans la chute. Jâutilisai principalement ma main droite de puis ce matin, et câĂ©tait trĂšs compliquĂ©. Mon poulet retomba plusieurs fois dans mon assiette et je dus soupirer une ou deux fois Ă cause de cette patience qui commençait Ă se faire rare. Au final, je mangeai plus pour lui faire plaisir parce quâil avait pris du temps pour faire son plat, plutĂŽt que par plaisir. Il rangea la table au fond de la chambre avec les vaisselles et se tĂ©lĂ©porta pour la ramener au chalet, avant de revenir. Il mâaida Ă©galement Ă me porter pour que je me lave les dents, et me ramena enfin dans mon lit. Mes cheveux nâĂ©taient pas secs, ni brossĂ©s, et je sentais que tout mon corps Ă©tait embourbĂ© dans la fatigue. Il me devenait rĂ©ellement difficile dâutiliser mon bras droit, alors mes cheveux... ça allait ĂȘtre compliquĂ©. William sâĂ©tait rĂ©installĂ© dans ma chaise juste Ă cĂŽtĂ©. Jâavais la brosse dans les mains, les triturai, sans trop savoir quoi en faire. - Tu pourrais... mâaider Ă me brosser les cheveux sâil te plait ..? demandai-je, de nouveau, dâune voix timide. _________________ Les clubs du soir, avec Chaty William O'LearyPrince des Vagabonds âMessages 1202Date d'inscription 03/01/2015Feuille de personnageAvatar Hayden ChristensenĂge 18 ansParticularitĂ© TĂ©lĂ©portationSujet Re Voler une banque Mer 15 AoĂ» - 1233 William remarqua bien vite qu'AnaĂŻs se dĂ©brouillait comme un manche pour se servir de sa main gauche. Les aliments glissaient de sa fourchette pour retourner dans son assiette comme s'ils la fuyaient. Il enleva sa main de la sienne pour qu'elle puisse manger normalement mais constata que de toute façon elle continuait Ă utiliser sa main non dominante. Elle avait mal au bras droit ? Ou alors, elle se fatiguait trop en l'utilisant ? Quelle qu'en fut l'explication, William ne fit pas de commentaire, sachant que s'il l'avait remarquĂ©, elle devait en avoir conscience et dĂ©jĂ ĂȘtre déçue d'elle-mĂȘme et se trouver impuissante devant sa faiblesse. Inutile de jeter de l'huile sur le feu, elle le vivait suffisamment mal comme ça. William tenta de faire la conversation en lui souriant et ça marche plus ou moins. Au moins ils passaient du temps ensemble. Une fois le repas terminĂ©, il s'occupa de tout dĂ©barrasser et elle put se laver les dents. Elle tombait de fatigue, il le voyait d'ici. Elle se remit au lit, cette fois pour y rester pendant la nuit, et lui demanda de brosser ses cheveux. "Euh, ouais, bien sĂ»r," lui rĂ©pondit un William dĂ©sarçonnĂ©. Il prit la brosse, la regarda sans trop savoir comment l'utiliser et se dĂ©cida Ă brosser les cheveux d'AnaĂŻs. Elle lui dit rapidement d'y aller plus franco pour dĂ©faire les nĆuds. Il obtempĂ©ra, reprit sa place sur la chaise inconfortable et lui tint la main en lui parlant de tout et de rien jusqu'Ă ce qu'elle s'endorme. Elle Ă©tait adorable. Et trĂšs fatiguĂ©e aussi. William lui caressa le dos de la main puis finit par s'endormir, du moins le crĂ»t-il. Parce qu'en vĂ©ritĂ©, il se leva, prit la carte d'accĂšs au nom d'AnaĂŻs et sortit de la piĂšce. Il se rĂ©veilla quatre heures plus tard en sursaut, aux environs de minuit. La chaise lui faisait mal aux fesses et au dos, il Ă©tait trĂšs mal installĂ©. Il mit un peu de temps Ă comprendre oĂč il Ă©tait, et en face de lui, AnaĂŻs dormait toujours. Il se leva et rentra sans bruit au Chalet. Orion vint le voir en trottinant. William se servit un verre d'eau et s'assit dans le canapĂ©. Le chien vint se caler contre lui et il lui caressa la tĂȘte. Il posa son verre sur la table basse et finit par piquer du nez dans le pelage d'Orion. Un cauchemar vint Ă©courtĂ© sa nuit, au grand dam d'Orion qui se fit Ă©jectĂ© du canapĂ©. William se fit un cafĂ© pour tenir le coup et commença Ă fouiller dans les placards, en quĂȘte de quelque chose qui pourrait distraire AnaĂŻs durant son sĂ©jour Ă l'Institut. Un ballon ne semblait pas trop indiquĂ© dans un hĂŽpital. Il finit par dĂ©nicher une boĂźte en bois qu'il ne connaissait pas. Elle contenait de la peinture, une palette et des pinceaux. Il trouva Ă cĂŽtĂ© une chemise avec des feuilles Ă dessin. Comme il n'y connaissait rien, il se dit qu'il embarquerait le tout pour aller voir AnaĂŻs. Ce qu'il fit quelques heures plus tard en entrant dans la chambre d'AnaĂŻs, tout guilleret - et inconscient qu'il lui manquait quatre heures de sa nuit. Il s'assit sur le lit et l'embrassa rapidement, avant de lui montrer ses trouvailles. "Salut princesse ! Regarde ce que je t'ai apportĂ© !"_________________ Elle est mon plus grand pĂ©chĂ©, et j'irai avec joie en enfer pour elle. » AnaĂŻs YoungAdministratrice â Messages 1357Date d'inscription 02/01/2015Feuille de personnageAvatar Emma LouiseĂge 16 ansParticularitĂ© MaĂźtrise de la glaceSujet Re Voler une banque Mer 15 AoĂ» - 1311 RĂ©veillĂ©e vers neuf heures, je devais avouer que je m'ennuyai beaucoup beaucoup trop dans cette piĂšce. Je ne pouvais pas me lever, pas sortir, pas retourner au chalet, pas jouer avec Orion, pas lire - je n'avais aucun livre sous la main - rien Ă regarder pas de paysage, pas de tĂ©lĂ© comme un chalet, juste un mur blanc et fade, personne Ă qui parler si ce n'Ă©tait les infirmiĂšres qui venaient me demander si j'avais besoin de quelque chose et Ă qui je rĂ©pondais automatiquement "non merci" pour ne pas les dĂ©ranger bien que ce soit leur boulot. Heureusement que William vint me sauver, environ une heure aprĂšs mon rĂ©veil, muni d'une boĂźte en bois et d'une chemise rendue Ă©paisse Ă cause de son contenu. Il paraissait tout content, alors que le contenu de celle-ci restait un mystĂšre pour moi. Il m'embrassa rapidement, s'assit Ă mes pieds et me tendit la boite. Je l'ouvris. De la peinture ? J'arquai un sourcil en relevant les yeux vers lui. OĂč est-ce qu'il avait trouvĂ© ça ? Je n'en avais pas fait depuis des annĂ©es aussi, je doutais fortement de mes capacitĂ©s en dessin et en peinture mais.. ça pouvait passer le temps. J'en dĂ©duis qu'il avait des feuilles ou quelque chose dans ce genre dans la chemise cartonnĂ©e qu'il tenait dans ses mains. Mais oĂč est-ce que tu as trouvĂ© tout ça ?, l'interrogeai-je. Je pris un tube de couleur bleu dans ma main et un pinceau, j'ouvris le bouchon et fus surprise de l'odeur. Peut-ĂȘtre elle Ă©tait pĂ©rimĂ©e, d'oĂč l'odeur ? Quoi qu'il en soit je plongeai la petite pointe dans le tube, comme pour vĂ©rifier si c'Ă©tait bien de la peinture. Il me tendit une feuille et je posai le pinceau dessus, comme une enfant. Je n'avais aucune idĂ©e de quoi faire avec, et plus le temps passait, plus l'odeur me rebutait mais tant pis. De son cĂŽtĂ©, il avait aussi ouvert la peinture, en avait mis sur son doigt et l'avait un peu Ă©talĂ©e sur la feuille, avant de diriger sa main pleine de peinture sur mon nez et de m'en mettre dessus. Surprise, je restai quelques secondes sans rĂ©action Ă le dĂ©visager, puis pris mon pinceau, remis de la peinture dessus, et tentai de me venger en lui en mettant sur la joue. Sauf que cet ĂȘtre bien pensant Ă©vita subtilement la pointe, l'esquiva mĂȘme, et qu'elle laissa une traĂźnĂ©e non pas sur sa joue, mais sur son t-shirt. Il me dĂ©visagea, je fis de mĂȘme avant d'Ă©clater de Les clubs du soir, avec Chaty DerniĂšre Ă©dition par AnaĂŻs Young le Mer 15 AoĂ» - 1910, Ă©ditĂ© 1 fois William O'LearyPrince des Vagabonds âMessages 1202Date d'inscription 03/01/2015Feuille de personnageAvatar Hayden ChristensenĂge 18 ansParticularitĂ© TĂ©lĂ©portationSujet Re Voler une banque Mer 15 AoĂ» - 1426 "Au Chalet. Je ne sais pas Ă qui ça peut ĂȘtre." Mais je me suis servi. En mĂȘme temps, ici elle profiterait Ă quelqu'un ! William ne savait pas dessinĂ©, mais ça n'avait pas d'importance. Peut-ĂȘtre qu'AnaĂŻs allait lui montrer un de ses talents cachĂ©s... Mais non, elle paraissait tout aussi douĂ©e que lui avec un pinceau. La jeune fille ouvrit un des tubes qui laissa Ă©chapper une drĂŽle d'odeur. Peut-ĂȘtre Ă©tait-ce le renfermĂ© ? William utilisa la peinture qu'elle venait de mettre sur la palette et y mit le bout du pinceau, avant de tracer un trait malheureux sur l'une des feuilles. Mouais, il ne serait pas artiste plus tard, Ă moins d'un sursaut d'inspiration, un Ă©clair d'illumination. Un miracle, quoi. En attendant, il trouvait bien plus drĂŽle d'embĂȘter AnaĂŻs avec. Il trempa son doigt dans le rouge. La texture Ă©tait Ă©trange, presque glissante. Qu'est-ce qu'il avait Ă©tĂ© faire Ă chercher cette peinture Ă©trange ? Il ne se posa pas plus la question et en mit plutĂŽt sur le bout du nez d'AnaĂŻs qui ne s'y attendait pas. Elle avait Ă prĂ©sent du rouge sur le nez, et William la regardait, hilare... Jusqu'Ă ce qu'elle rĂ©plique. Il esquiva Ă moitiĂ© le geste et une traĂźnĂ©e rouge atterrit sur son tee-shirt. "Ah bah c'est du joli ! Attends, je l'enlĂšve pour ne pas en mettre partout." Il ĂŽta son tee-shirt pour se retrouver torse nu et se rassit prĂšs d'elle, puisqu'elle s'Ă©tait mise en tailleur pour ĂȘtre plus Ă l'aise. Il Ă©tait en train de se dire que s'ils en mettaient sur les draps du lit, ça risquait de se voir Ă dix kilomĂštres vu leur blancheur, quand un coup de pinceau sur son Ă©paule le fit frisonner. Il la regarda. La sensation Ă©tait Ă©trange, et le geste n'avait plus du tout la mĂȘme signification, tout Ă coup. Bien plus adulte qu' Elle est mon plus grand pĂ©chĂ©, et j'irai avec joie en enfer pour elle. » AnaĂŻs YoungAdministratrice â Messages 1357Date d'inscription 02/01/2015Feuille de personnageAvatar Emma LouiseĂge 16 ansParticularitĂ© MaĂźtrise de la glaceSujet Re Voler une banque Mer 15 AoĂ» - 1756 William retira son t-shirt et je lui adressai un sourire innocent. Je mâassis en tailleur, le dos contre la tĂȘte de lit pour ĂȘtre soutenue par quelque chose, et il se rapprocha un peu. Mon pinceau toujours en main, je le tendis une nouvelle fois et le fis glisser sur lâĂ©paule. Nos regards se croisĂšrent. Je poursuivis ma ligne de peinture sur son pectoraux puis descendis un peu plus vers ses abdominaux avant de lui sourire de toutes mes dents. Il avait eu une trĂšs bonne idĂ©e finalement, jâadorais cette activitĂ© ! Je lui fis deux traits sur la joue droite puis remis de la peinture sur mon pinceau, avant de relever les yeux vers lui et de dĂ©clarer - Quoi ? Câest bien plus amusant que sur du dĂ©posai mes lĂšvres sur les siennes, lâembrassant lentement mais intensĂ©ment, en prenant mon temps pas comme dans le bain hier. Puis je descendis sur sa joue gauche donc propre et son cou sans pouvoir mâempĂȘcher dây glisser ma langue. Si jâavais dâabord Ă©tĂ© rĂ©ticente Ă lâidĂ©e de mettre mes doigts dans la peinture, je pris un tube et en posai une petite goutte sur mon doigt, avant de caresser des clavicules, ma bouche toujours occupĂ©e Ă lâembrasser dans le cou. Quand je relevai les yeux, deux lignes barraient son torse. Je repris le pinceau que jâavais coincĂ© entre mes jambes et me remis Ă tracer les courbes de ses muscles. - Jâaime beaucoup te peindre dessus câest reposant, constatai-je, taquine. _________________ Les clubs du soir, avec Chaty William O'LearyPrince des Vagabonds âMessages 1202Date d'inscription 03/01/2015Feuille de personnageAvatar Hayden ChristensenĂge 18 ansParticularitĂ© TĂ©lĂ©portationSujet Re Voler une banque Mer 15 AoĂ» - 1904 Le contact Ă©tait humide et froid. Elle s'Ă©clatait Ă tracer les lignes de son torse, Ă peinturlurer son corps et William ne savait pas quoi en penser. Il lui faisait face, la regardait et la sentait faire sans rien dire. Cette sensation Ă©tait trĂšs Ă©trange... Mais AnaĂŻs avait l'air d'une petite fille toute contente, avec un peu de malice en plus quand elle constatait par des frissons ou des expressions fugaces qu'il ne restait pas insensible Ă ses coups de pinceau. Et son prĂ©tendu talent n'y Ă©tait pour rien. Il n'Ă©tait pas franchement rassurĂ© quand il la vit lever son pinceau et l'approcher de son visage, mais elle se contenta heureusement de faire des traits sur ses joues, Ă la maniĂšre des indiens. Elle se rattrapa bien vite de ses bĂȘtises en l'embrassant lentement. William se laissa faire, se joignit au baiser, eut envie de la prendre dans ses bras et de ne plus jamais la lĂącher. Mais non, il Ă©tait plein de peinture et ils Ă©taient Ă l'Institut. Bon sang, elle jouait avec lui, il ne pouvait rien faire sans tout salir, c'Ă©tait frustrant. Elle fit glisser sa bouche contre lui, prolongeant le contact, lui toucha l'Ă©paule, puis s'Ă©loigna. William Ă©mit un grognement. "Reposant" n'Ă©tait pas le terme qu'il aurait choisi. Elle avait repris le pinceau, rĂ©instaurant la distance entre eux. A un moment, il n'y tint plus et utilisa ses paumes pour rapprocher le visage d'AnaĂŻs du sien avant de l'embrasser. En prenant bien son temps Ă son tour. Il sentit le pinceau restĂ© en suspens toucher son ventre. Merde pour la peinture. "Reposant, vraiment ?" sourit-il, malicieux, lorsqu'ils se Elle est mon plus grand pĂ©chĂ©, et j'irai avec joie en enfer pour elle. » AnaĂŻs YoungAdministratrice â Messages 1357Date d'inscription 02/01/2015Feuille de personnageAvatar Emma LouiseĂge 16 ansParticularitĂ© MaĂźtrise de la glaceSujet Re Voler une banque Mer 15 AoĂ» - 1941 J'avais continuĂ© Ă m'amuser sur son torse encore plusieurs minutes, jouant sur le fait qu'il n'Ă©tait pas insensible du tout aux caresses du pinceau contrez sa peau, ni Ă mes lĂšvres. Quand il n'y tint plus, il attrapa mes joues entre ses paumes de main et approcha mon visage du sien pour m'embrasser. Je lui rendis son baiser en faisant attention Ă ne pas m'en mettre sur le t-shirt. Je hochai la tĂȘte pour rĂ©pondre Ă sa question et me remis Ă la peinture, changeant de temps Ă autre de couleur pour m'amuser, jouant avec ses formes, sa peau, ses frissons petite trace sortait des autres lignes, alors je mis un peu de salive sur mon pouce, et frottai un peu. ça ne partit pas. Je frottai avec plus d'insistance, puis fronçai les sourcils. Ok, ça partait vraiment pas. Soucieuse, je pris les tubes de peinture qui traĂźnaient sur la feuille blanche et lut ce qui Ă©tait Ă©crit dessus. "Oil paint". De la peinture Ă l'huile ? Depuis quand ça existait ? Et comment on faisait pour la nettoyer ? Je jetai un coup d'oeil dĂ©solĂ© Ă son t-shirt sĂ»rement mort maintenant, et lui annonçai la triste nouvelle - William... ça part pas. C'Ă©tait pour ça l'odeur d'ailleurs ? Les infirmiers allaient le sentir, c'Ă©tait sĂ»r et certain. - C'est de la peinture Ă l'huile. Euh... Je crois que tu vas avoir du mal Ă la Les clubs du soir, avec Chaty William O'LearyPrince des Vagabonds âMessages 1202Date d'inscription 03/01/2015Feuille de personnageAvatar Hayden ChristensenĂge 18 ansParticularitĂ© TĂ©lĂ©portationSujet Re Voler une banque Mer 15 AoĂ» - 2003 Elle continua son manĂšge et William avait maintenant l'impression d'ĂȘtre une pinata sur pattes toute colorĂ©e. Ou un arc-en-ciel dessinĂ© par un gosse de trois ans, au choix. Il n'avait pas vraiment envie de se regarder dans le miroir. Y manquerait plus qu'elle ait dessinĂ© un sourire au milieu de toutes ces lignes de couleur entrelacĂ©es. Il serait bien incapable de le voir de son point de vue, elle serait la seule Ă contempler son Ćuvre. Il la sentit frotter avec son doigt et la regarda lire un des tubes de peinture, les sourcils froncĂ©s. Son expression n'augurait rien de bon pour lui. De la peinture Ă l'huile ? C'Ă©tait pour ça que ça sentait si fort ! ça et parce qu'on ne savait pas depuis quand elle dormait dans ces tubes au fin fond du placard. Et alors ? ça voulait dire quoi pour lui ? Que la peinture ne s'enlĂšve pas Ă l'eau, comprit-il aussitĂŽt. Il leva les yeux au ciel en souriant. SĂ©rieusement ? Elle venait de lui en tartiner partout et ça ne s'enlevait pas Ă l'eau ? Il avait envie de rire, incrĂ©dule. Bon, eh bien il faudrait frotter. Avec quoi pouvait-on enlever de l'huile ? D'autre huile ? De l'essence ? Beaucoup de savon ? "Eh bah va falloir frotter, rĂ©pondit-il. Tu m'en as vraiment mis partout lĂ ?" Il regarda ses bras et ses mains qui elles semblaient bien Elle est mon plus grand pĂ©chĂ©, et j'irai avec joie en enfer pour elle. » AnaĂŻs YoungAdministratrice â Messages 1357Date d'inscription 02/01/2015Feuille de personnageAvatar Emma LouiseĂge 16 ansParticularitĂ© MaĂźtrise de la glaceSujet Re Voler une banque Mer 15 AoĂ» - 2022 - Euh non, mentis-je. Non non ça va, euh, y en a pas parut dĂ©sabusĂ© et arqua un sourcil l'air de dire "t'es pas crĂ©dible AnaĂŻs" et je lui souris innocemment, l'air de rĂ©pondre "ahah c'est pas vrai". Il observa ensuite l'Ă©tendue des dĂ©gĂąts et j'Ă©talai avec ma main son torse pour avoir le plus de peinture dessus et pouvoir m'essuyer sur la feuille blanche qui restait, chose qui ne fonctionna pas rĂ©ellement comme prĂ©vue. Ma main dĂ©sormais tachĂ©e aussi, je fus bien embĂȘtĂ©e Ă devoir la garder en l'air pour ne pas salir les draps du lit, ni mes propre vĂȘtements. Je jetai un coup d'oeil Ă William, coupable. Peut-ĂȘtre que c'Ă©tait une erreur au final... Je pris la feuille, la pliai pour n'avoir que le cĂŽtĂ© propre et frottai de nouveau son torse pour en Ă©ponger le plus possible, avant d'ĂȘtre prise d'un fou rire incontrĂŽlable devant sa tĂȘte. Ok ok, j'avais fait une erreur et je m'enfonçai en essayant de la rĂ©parer, mais sa tĂȘte Ă©tait Ă mourir de rire. Je glissai ma main propre dans son cou et posai mon avant bras sur son Ă©paule oĂč la peinture avait sĂ©chĂ©, pour ĂȘtre proche de ses Mais vois le bon cĂŽtĂ© des choses je peux t'aider dans la douche Ă frotter ! _________________ Les clubs du soir, avec Chaty William O'LearyPrince des Vagabonds âMessages 1202Date d'inscription 03/01/2015Feuille de personnageAvatar Hayden ChristensenĂge 18 ansParticularitĂ© TĂ©lĂ©portationSujet Re Voler une banque Mer 15 AoĂ» - 2042 AnaĂŻs lui dit que non non franchement il n'y en avait pas vraiment beaucoup elle ne savait pas pourquoi il demandait ça. William, pas du tout dupe, arqua un sourcil devant sa rĂ©ponse hasardeuse. Son sourire le fit lui-mĂȘme sourire sans qu'il puisse avoir son mot Ă dire. Elle frotta sa main sur son torse, la releva, essaya de s'essuyer sur la feuille blanche. William la regarda faire, pas convaincue du tout, attendant que son idĂ©e lumineuse se dĂ©voile, le moment oĂč il comprendrait comment elle allait rĂ©ussir avec brio Ă retourner la situation en sa faveur... Qui n'arriva jamais. Ah non, elle se mit carrĂ©ment Ă essayer de nettoyer ses conneries avec la feuille blanche, ce qui marcha un peu prĂšs aussi bien que la tentative d'essuyage de main effectuĂ©e deux secondes plus tĂŽt. Mais qu'est-ce qu'elle fichait ? Il Ă©tait dans de beaux draps si elle avait d'autres idĂ©es aussi brillantes dans les minutes Ă venir. Elle se mit Ă rire devant son incrĂ©dulitĂ©, ou peut-ĂȘtre devant le fait qu'il pensait que, finalement, ce n'Ă©tait pas plus mal qu'elle soit internĂ©e dans un asile, parce que ce qu'elle faisait actuellement Ă©tait aussi inutile que ridicule. Elle se rapprocha de lui pour tenter de se faire pardonner ? et lui dit qu'il aurait son soutien pour le nettoyage. Il sentait la situation glissante au propre et au figurĂ© arriver Ă grands pas lui et elle dans une douche ? L'idĂ©e Ă©tait bonne, mais plus tard. LĂ , il y avait fort Ă parier qu'il finirait tout seul, tout ça parce qu'elle Ă©tait encore en convalescence. Il croisa les bras, dubitatif. Il allait vraiment avoir du mal Ă tout enlever. "Parce que tu es en Ă©tat de le faire, peut-ĂȘtre ?"_________________ Elle est mon plus grand pĂ©chĂ©, et j'irai avec joie en enfer pour elle. » AnaĂŻs YoungAdministratrice â Messages 1357Date d'inscription 02/01/2015Feuille de personnageAvatar Emma LouiseĂge 16 ansParticularitĂ© MaĂźtrise de la glaceSujet Re Voler une banque Mer 15 AoĂ» - 2059 Il croisa ses bras sur son torse. Douche froide. Il me rappelait juste que je ne pouvais rien faire, que je n'Ă©tais en Ă©tat de ne rien faire. Si je n'y avais plus pensĂ© durant ce temps avec lui, il venait juste de m'envoyer balader et pas de la meilleure des maniĂšres. Je savais que je ne parviendrais mĂȘme pas Ă me lever, j'avais dĂ©jĂ testĂ© hier, et ce matin aussi, avant qu'il n'arrive, pour finalement me faire ramasser par une infirmiĂšre. Je le savais que je ne pouvais mĂȘme plus ĂȘtre son Ă©gale, que j'Ă©tais faible et pitoyable. Pas la peine de me le rappeler. VexĂ©e, je posai le pinceau sur la table de chevet. J'avais dĂ©chantĂ© si vite et mon sourire avait si vite disparu qu'il ne comprit peut-ĂȘtre pas. Dans tous les cas je remis mes pieds dans les draps, m'allongeai et tournai la tĂȘte parce que mon corps ne me permettait mĂȘme pas d'ĂȘtre seule. C'Ă©tait ridicule. Je ne pouvais pas partir en claquant la porte, j'Ă©tais enchaĂźnĂ©e au lit Ă devoir rester avec lui qui me renvoyait Ă ma place de faible et misĂ©rable. Il croyait que j'allais le prendre comment sĂ©rieusement ? Je ne pouvais pas tenir debout, je ne pouvais rien faire. Pourquoi il m'avait emmenĂ© hier alors ? Par pitiĂ©. Qu'il la garde, qu'il parte. Je n'avais pas besoin qu'on me rappelle que j'Ă©tais qu'une incapable, je me le rappelais dĂ©jĂ suffisamment toute seule. - Bah pars Les clubs du soir, avec Chaty William O'LearyPrince des Vagabonds âMessages 1202Date d'inscription 03/01/2015Feuille de personnageAvatar Hayden ChristensenĂge 18 ansParticularitĂ© TĂ©lĂ©portationSujet Re Voler une banque Mer 15 AoĂ» - 2111 Le visage d'AnaĂŻs se referma si vite qu'il n'eut pas le temps de le voir venir. Lui qui blaguait Ă moitiĂ© se trouvait bien. Elle abandonna son matĂ©riel et se mit au lit aussitĂŽt. A cause d'une phrase Ă moitiĂ© sĂ©rieuse, elle allait lui faire la gueule ? Ils venaient juste de passer un bon moment, il y a deux minutes elle riait comme une gosse parce qu'elle lui avait coloriĂ© le corps et que ça ne partait pas, et tout Ă coup elle se braquait et lui disait de partir ? Il Ă©tait censĂ© comprendre quoi ? Comment voulait-elle qu'il suive de telles sautes d'humeur ? Il n'avait pas pensĂ© Ă mal, son projet Ă©tait vouĂ© Ă l'Ă©chec de toute façon, elle Ă©tait pour l'instant trop fragile pour ça, ça n'avait pas Ă©tĂ© une critique, juste un fait. Pourquoi elle ne pouvait pas aller de l'avant et juste arrĂȘter de vouloir aller trop vite ? Elle allait faire trĂšs vite des progrĂšs mais pour l'instant c'Ă©tait comme ça. DĂ©cidĂ©ment, elle prenait trĂšs mal le fait d'ĂȘtre dĂ©pendante Ă qui que ce soit. "AnaĂŻs..." commença-t-il. Il voulut poser une main sur son Ă©paule, mais sa main Ă©tait pleine de peinture. Il la laissa retomber, ne sachant pas trop comment rĂ©parer sa bĂ©vue qui n'en Ă©tait pas vraiment une. Si elle avait pu, elle lui aurait certainement tournĂ© le dos. "Je pensais pas Ă mal." Je savais pas que tu le prendrais si Elle est mon plus grand pĂ©chĂ©, et j'irai avec joie en enfer pour elle. » AnaĂŻs YoungAdministratrice â Messages 1357Date d'inscription 02/01/2015Feuille de personnageAvatar Emma LouiseĂge 16 ansParticularitĂ© MaĂźtrise de la glaceSujet Re Voler une banque Mer 15 AoĂ» - 2124 "Je pensais pas Ă mal" la belle affaire. Il n'avait pas pensĂ© Ă mal, qu'est-ce que j'Ă©tais avancĂ© avec ça. Toujours coincĂ©e dans mon lit, avec lui me rĂ©pĂ©tant que mĂȘme prendre une douche je n'Ă©tais plus apte Ă le faire. Qu'est-ce que ça m'aidait. Pour toute rĂ©ponse, je haussai les Ă©paules. Dans tous les cas le mal Ă©tait fait. Je haĂŻs ce corps incapable et me mordis l'ongle de l'annulaire de ma main propre. Je me lĂšverai quand il serait parti pour me laver la main salie de peinture Ă l'huile. Je m'en fichais, je me lĂšverai et ferai la route jusqu'Ă la salle de bain, mĂȘme si je devais avoir mal ou tomber, ce n'Ă©tait pas nĂ©gociable et mon corps n'y Ă©chapperait n'avais toujours pas rĂ©pondu Ă la tentative dĂ©sespĂ©rĂ©e de William de se faire pardonner, et je n'avais pas envie d'y rĂ©pondre fallait dire. J'Ă©tais trop rancuniĂšre pour ça, et trop rĂ©aliste vis-Ă -vis de mes conditions actuelles pour accepter de tels mots, mais je saluai l'effort, la tentative et l'espoir. C'Ă©tait du beau jeu, mais hĂ©las, pas suffisant pour rattraper sa bĂ©vue. Tant pis, il allait devoir attendre que je digĂšre ça, il n'y avait plus rien Ă faire pour le moment, exceptĂ© partir et me laisser Laisse tomber. Va te ne le regardais toujours pas, le regard visĂ© Les clubs du soir, avec Chaty William O'LearyPrince des Vagabonds âMessages 1202Date d'inscription 03/01/2015Feuille de personnageAvatar Hayden ChristensenĂge 18 ansParticularitĂ© TĂ©lĂ©portationSujet Re Voler une banque Mer 15 AoĂ» - 2136 AnaĂŻs ne dĂ©colĂ©rait pas. La patience de William s'effilochait Ă vitesse grand v. Il avait essayĂ© de lui faire plaisir, ce qui avait bien marchĂ© jusqu'Ă ce qu'elle se braque Ă cause d'une phrase Ă la con, qui en plus Ă©tait vraie ! Elle abusait clairement, elle lui en mettait partout et elle lui disait de dĂ©gager aussi vite, une fois son petit numĂ©ro terminĂ©. Qui s'Ă©tait vraiment fait avoir, dans l'histoire, hein ? William sentit la moutarde lui monter au nez. Il n'avait pas envie de lui faire une scĂšne, inutile de perdre son temps, elle Ă©tait vexĂ©e et n'en dĂ©mordrait pas. Sa fiertĂ© Ă la con, il en avait par-dessus la tĂȘte. TrĂšs bien, puisqu'elle Ă©tait dĂ©cidĂ©e, inutile de traĂźner ici. Il se dĂ©brouillerait bien tout seul, pas comme certains. BlessĂ© par son rejet, il ramassa son tee-shirt d'un geste rageur. Il lui laissait sa peinture, elle aimait tellement jouer avec, il n'avait pas le cĆur de les sĂ©parer. "TrĂšs bien. Fais-moi signe quand t'as encore envie de t'amuser. Oh, et puis dis bien bonjour Ă Thomas, Ă lui tu lui parleras, ajouta-t-il, sarcastique, avant d'ouvrir puis de claquer la porte derriĂšre lui. Putain ! C'est pas possible d'avoir une fiertĂ© Ă la con comme ça," grinça-t-il pour lui-mĂȘme en remontant le couloir Il croisa seulement une infirmiĂšre sur son chemin, qui le regarda passer d'un drĂŽle d'air. "Un problĂšme ?" demanda-t-il, lĂ©gĂšrement agressif. Non ? Bah trĂšs bien, alors l'ouvre pas. Il regagna le Chalet silencieux, encore tout peinturlurĂ©. Le pire, c'est qu'il ne savait pas comment l' Elle est mon plus grand pĂ©chĂ©, et j'irai avec joie en enfer pour elle. » AnaĂŻs YoungAdministratrice â Messages 1357Date d'inscription 02/01/2015Feuille de personnageAvatar Emma LouiseĂge 16 ansParticularitĂ© MaĂźtrise de la glaceSujet Re Voler une banque Mer 15 AoĂ» - 2254 William claqua la porte en portant. J'eus l'impression que les murs en tremblĂšrent et je ne sus plus quoi faire. Je n'avais pas l'heure, pas d'infirmiĂšre, je ne pouvais pas me dĂ©fouler, je je. Rien. Il n'y avait rien Ă faire. J'avais blessĂ© William, il Ă©tait parti en m'en voulant, j'Ă©tais risible, pitoyable. Je n'avais pas la force pour lui courir aprĂšs, physiquement et mentalement. J'Ă©tais maintenant toute seule, dans la chambre, toute seule avec moi-mĂȘme et mon corps cassĂ©, sans avoir rien d'autre Ă faire que penser, Ă moi, Ă William, aux estres, aux creux, Ă la maison de Miss Tit qui ne m'Ă©tait pas venu Ă l'esprit depuis trĂšs longtemps, Ă la vie de William si j'Ă©tais morte, Ă ma mort si j'Ă©tais que je bouge, dĂ©finitivement, que je fasse autre chose que penser en gelant la couche supĂ©rieure de mes draps je devais je devais. Marcher. Exactement. J'allais marcher, me mettre debout, tant pis si je tombai, tant pis tant pis. Je retirai le draps de mes jambes, posai mes pieds au sol. J'Ă©tais tombĂ©e hier, je retomberai aujourd'hui. Tant pis tant pis. Je me retins Ă la table de chevet, le pinceau tomba et je n'y fis aucunement attention. Je me redressai, droite, entiĂšrement droite, et sentis mes jambes flancher, trembler, mon bassin grincer de mĂ©contentement, mon dos m'ordonner de me rallonger. Je ne les Ă©coutai pas, obstinĂ©e Ă rester debout, Ă marcher. Mais c'Ă©tait comme si mon dos ne voulait pas ĂȘtre assez souple pour me permettre de faire un pas. Je mis mĂ©caniquement un pas devant un autre, rigide et incapable de faire un quelconque geste souple. C'Ă©tait discordant, brut, hĂ©sitant. Et mon dos me fit souffrir. Je serrai les dents. Tant pis tant pis. J'avançai, une Ă©paule collĂ©e au mur, la tĂȘte baissĂ©e, jusqu'Ă la petite salle de bain Ă cĂŽtĂ©. J'allais y arriver, difficilement, douloureusement, forçant sur tout mon corps pour qu'il tienne debout jusqu'Ă la fin du trajet, quand une infirmiĂšre entra avec mon plateau. Surprise de me voir debout, elle m'ordonne presque immĂ©diatement de retourner dans mon lit, me disant que j'allais juste me faire encore plus de mal. Sauf que j'Ă©tais incapable de refaire ce que je venais de faire une seconde fois, alors je me laissai glisser le long du mur. L'infirmiĂšre m'aida Ă me relever et Ă marcher jusqu'Ă mon lit, me fit manger, et m'annonça que Thomas allait revenir dans deux heures. Alors je dormis, pour passer l'ennuie et la torture de n'ĂȘtre qu'avec moi-mĂȘme. Quand il entra, je divaguai un peu dans de sombres pensĂ©es, les yeux dans le vague. Heureusement il m'en sortit rapidement, et recommença les massages pour chauffer mes muscles et les rendre moins rigides. Il me laissa le temps de remettre mon soutienn-gorge et mon t-shirt puis dĂ©clara que j'allais marcher. Je lui rĂ©pondis alors que ça c'Ă©tait plutĂŽt mal passĂ© tout Ă l'heure et il rit en me rĂ©pondant qu'une infirmiĂšre l'avait dĂ©jĂ mis au courant et qu'il trouvait que c'Ă©tait dĂ©jĂ un bon dĂ©but malgrĂ© tout. Il me tendit son bras, je n'eus pas trop le choix, et une fois Ă l'autre bout de la piĂšce, il me dit de retourner Ă mon lit toute seule sans me tenir Ă rien. Je lui jetai un regard style "la bonne blague, allez tenez moi" chose qu'il ne fit pas, et bien Ă©videmment, je me ramassai presque sur la route, Thomas me retenant de justesse. Mon dos et mon bassin Ă©taient du mĂȘme avis que moi, je devais rester assise ou alors que quelqu'un me tienne. Et il recommença, encore et encore. Mes genoux mes coudes mes jambes le haut de mon dos ; tout mon corps me disait que c'Ă©tait suffisant pour aujourd'hui et que j'Ă©tais fatiguĂ©e. A dix huit heures, il me dit qu'il me laissait pour aujourd'hui, que de toute façon quelqu'un m'attendait depuis presque trente minutes. Quelqu'un ? Je passai mon regard sur la piĂšce et trouvai William dans un coin. Je ne l'avais pas vu, effectivement. Je pinçai les lĂšvres, remis mes pieds dans le lit et dis au revoir Ă Thomas, qui s'Ă©clipsa n'avais pas la force de faire face Ă William ou au silence pesant qui s'Ă©tait dĂ©jĂ installĂ©. Je ne lui en voulais plus, j'Ă©tais juste trop fatiguĂ©e pour supporter si lui m'en voulait encore. Et puis j'avais mal partout Ă cause de Thomas. Je me mis sur le cĂŽtĂ©, dos Ă lui dans son coin, un bras sous la tĂȘte, les yeux clos. Et je Les clubs du soir, avec Chaty William O'LearyPrince des Vagabonds âMessages 1202Date d'inscription 03/01/2015Feuille de personnageAvatar Hayden ChristensenĂge 18 ansParticularitĂ© TĂ©lĂ©portationSujet Re Voler une banque Mer 15 AoĂ» - 2328 William avait soupirĂ© quand Orion l'avait fui Ă cause de l'odeur particuliĂšre de la peinture Ă l'huile. Il avait enlevĂ© chaussures, chaussettes, pantalon et caleçon dans la salle de bains et s'Ă©tait glissĂ© sous l'eau. Ăvidemment, mĂȘme sous l'eau rien n'Ă©tait parti. A peine avait-il pu enlever un morceau de peinture collĂ© Ă son poignet avec les ongles. tout avait sĂ©chĂ©, il Ă©tait dans la merde. Il ressortit de la douche, ne se regarda mĂȘme pas dans le miroir avant de chercher ce qui pourrait l'aider. Il mit une serviette autour de sa taille et entreprit de fouiller la salle de bains. Il n'avait aucune idĂ©e de ce qui pouvait enlever de la peinture Ă l'huile. Dans le placard de l'entrĂ©e, il finit par trouver une brosse, peut-ĂȘtre rĂ©servĂ©e aux chaussures Ă l'origine, mais qui de toute Ă©vidence n'avait jamais servi, et frotta une fois revenu sous la douche. Il avait la peau rouge et se rendit compte qu'il frottait trop fort quand la peau se dĂ©chira, laissant apparaĂźtre un peu de sang. Il respira aussi profondĂ©ment que possible pour ne pas cĂ©der au dĂ©couragement. Il en avait marre putain, marre de cette journĂ©e qui avait pourtant trĂšs bien commencĂ©. Il prit son mal en patience et finit par enlever un peu prĂšs tout, en finissant par les joues. Sa peau le tirait. En plus, il avait laissĂ© l'eau chaude couler si longtemps Ă faible dĂ©bit sur son dos que la salle de bains Ă©tait envahie de buĂ©e. Il l'Ă©teignit. La salle de bains lui parut sombre, froide, impersonnelle. Les morceaux de peinture constellaient le sol de la douche et il ralluma le jet, le rĂ©glant sur un coup de tĂȘte sur le plus froid possible. L'eau glaciale lui fit l'effet d'une gifle qui affuta son esprit. Il pouvait comprendre ce que AnaĂŻs ressentait. Mais elle allait devoir se mettre dans la tĂȘte qu'elle devait non seulement accepter l'aide des autres mais aussi accepter qu'elle en ait besoin. C'Ă©tait pas sorcier pourtant ! Mais non, cette tĂȘte de mule se mettait au fond du trou toute seule. C'Ă©tait crĂ©tin. Sa peau lui faisait mal. AprĂšs avoir mis un tee-shirt et surtout constatĂ© que les frottements du tissu ne lui faisaient pas que du bien, il dĂ©cida de l'enlever et d'aller nager dans le lac. Orion l'accompagna jusqu'Ă la berge, lui se perdit dans l'eau sombre, nagea jusqu'Ă n'en plus pouvoir et fit la planche pour reprendre son souffle. Vu d'ici, le ciel clair Ă©tait immense. Seuls quelques petits nuages se risquaient Ă le dĂ©fier. William resta un temps indĂ©finissable dans l'eau, ressortit et se sĂ©cha. L'eau assĂ©chait encore sa peau qui avait morflĂ©, il fallait qu'il trouve de la crĂšme ou je ne sais quoi dans les prochaines heures pour que ça Ă©vite d'empirer. Heureusement qu'elle n'avait pas mis de peinture dans son dos. Il se posa sur un rocher pour sĂ©cher au soleil, et alla se rincer en dix secondes avant de se rhabiller avec un tee-shirt lĂ©ger. ça allait faire l'affaire. Il mangea sommairement et repartit dans la forĂȘt, Orion sur les talons. Il revint vers 17h. La fatigue commençait Ă se faire sentir. A cause de son cauchemar de cette nuit qui avait abrĂ©gĂ© sa nuit ? Peut-ĂȘtre. Il somnola sur le canapĂ© puis finit par se rendre Ă l'Ă©vidence il fallait qu'il aille voir AnaĂŻs. Il Ă©tait toujours remontĂ© contre la rĂ©action qu'elle avait eu. Il donna Ă manger Ă Orion, puis revint Ă l'Institut. Il se tĂ©lĂ©porta directement dans la chambre sans prendre le temps de frapper avant d'entrer. Thomas Ă©tait encore sur place et poussait AnaĂŻs dans ses retranchements tout en l'empĂȘchant d'aller trop loin. C'Ă©tait son rĂŽle, aprĂšs tout. Il savait ce qu'il faisait, normalement. AnaĂŻs ne parut pas se rendre compte de sa prĂ©sence, concentrĂ©e sur ce qu'on lui demandait... Ou alors elle le cachait bien. Quand Thomas partit, elle lui tourna le dos, encore. Peu importait. William n'Ă©tait plus vraiment en colĂšre, mĂȘme si pour le coup ce n'Ă©tait pas lui qui Ă©tait en tort. Il devait juste clarifier les choses. Et rapidement, elle devait ĂȘtre Ă©puisĂ©e aprĂšs ses efforts. "Il va falloir que tu te fasses Ă l'idĂ©e que t'as besoin des autres, pour le moment. ça aurait Ă©tĂ© le cas de tout le monde dans ton cas. Je comprends pas pourquoi t'en as honte," Ă©nonça-t-il d'une voix Ă©gale sans bouger de son Elle est mon plus grand pĂ©chĂ©, et j'irai avec joie en enfer pour elle. » AnaĂŻs YoungAdministratrice â Messages 1357Date d'inscription 02/01/2015Feuille de personnageAvatar Emma LouiseĂge 16 ansParticularitĂ© MaĂźtrise de la glaceSujet Re Voler une banque Mer 15 AoĂ» - 2353 William n'approcha pas, il parla juste. Il paraissait calme, au contraire de quand il Ă©tait sorti tout Ă l'heure. Je n'ouvris pas immĂ©diatement les yeux, pensive. Il ne mettait en rĂ©alitĂ© le doigt que sur une seule partie du problĂšme je ne voulais pas dĂ©pendre de qui que ce soit parce que j'avais un corps et j'Ă©tais supposĂ©e savoir m'en servir. Je ne voulais pas dĂ©pendre de qui que ce soit parce que je ne voulais pas dĂ©ranger Ă demander Ă aller aux toilettes toutes les heures, ils avaient trĂšs certainement bien mieux Ă faire que moi. Je ne voulais pas dĂ©ranger qui que ce soit. Je ne voulais pas dĂ©pendre de qui que ce soit parce que j'avais besoin d'ĂȘtre indĂ©pendante. Non pas par fiertĂ©, mais simplement pour ne pas dĂ©ranger, parce que j'avais besoin d'ĂȘtre active, de servir Ă quelque chose, pas d'ĂȘtre un poids lourd et inutile Ă porter, qui ne savait rien faire de ses dix doigts. J'avais besoin d'ĂȘtre utile et de me dĂ©brouiller par mes propres moyens, pas de forcer ma timiditĂ© Ă demander aux autres de faire des choses pour moi, ce qui me mettait gĂ©nĂ©ralement particuliĂšrement mal Ă l'aise. Je me mordis la Je ne veux pas prendre du temps Ă des personnes qui ont bien mieux Ă faire que de s'occuper de moi, c'est tout. Je ne veux pas dĂ©ranger, parce que... je suis trop timide pour demander de l'aide, ça me met mal Ă l'aise de recevoir l'attention que les infirmiĂšres me donnent, et je ne veux pas de ça. Ce n'est pas de la fiertĂ© William, je prĂ©fĂšre juste faire le moins de bruit possible et me dĂ©brouiller par moi-mĂȘme sans demander de l'aide, sans dĂ©ranger avouai-je en ayant conscience que je me rĂ©pĂ©tais, mais je peinais Ă m' dĂ©glutis et me remordis l'annuaire, mon autre main Ă©tant toujours dĂ©corĂ©e par la peinture. J'avais dĂ©sespĂ©rĂ©ment envie de changer de sujet, ne me sentant pas du tout Ă ma place. - C'est possible de changer de sujet maintenant ..? proposai-je d'une voix peu Les clubs du soir, avec Chaty Contenu sponsorisĂ©Sujet Re Voler une banque Voler une banque Page 5 sur 9Aller Ă la page 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumPECULIAR WORLD Autres boucles
devol Ă main armĂ©e ou dâagressions commerciales. notamment via des actions de formation et sensibilisation en lien avec le Leadership Model et le programme Culture et Conduite. En 2021, le Groupe a rĂ©affirmĂ© son engagement concernant la qualitĂ© de vie au travail par la reconduction dâune annĂ©e supplĂ©mentaire de lâaccord Conditions de Vie au Travail. Cet accord dĂ©finit un
Le vol est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende 1° Lorsqu'il est commis par plusieurs personnes agissant en qualitĂ© d'auteur ou de complice, sans qu'elles constituent une bande organisĂ©e ;2° Lorsqu'il est commis par une personne dĂ©positaire de l'autoritĂ© publique ou chargĂ©e d'une mission de service public, dans l'exercice ou Ă l'occasion de l'exercice de ses fonctions ou de sa mission ;3° Lorsqu'il est commis par une personne qui prend indĂ»ment la qualitĂ© d'une personne dĂ©positaire de l'autoritĂ© publique ou chargĂ©e d'une mission de service public ;4° Lorsqu'il est prĂ©cĂ©dĂ©, accompagnĂ© ou suivi de violences sur autrui n'ayant pas entraĂźnĂ© une incapacitĂ© totale de travail ;5° Lorsqu'il porte sur du matĂ©riel destinĂ© Ă prodiguer des soins de premiers secours ;6° Lorsqu'il est commis dans un local d'habitation ou dans un lieu utilisĂ© ou destinĂ© Ă l'entrepĂŽt de fonds, valeurs, marchandises ou matĂ©riels ;7° Lorsqu'il est commis dans un vĂ©hicule affectĂ© au transport collectif de voyageurs ou dans un lieu destinĂ© Ă l'accĂšs Ă un moyen de transport collectif de voyageurs ;8° Lorsqu'il est prĂ©cĂ©dĂ©, accompagnĂ© ou suivi d'un acte de destruction, dĂ©gradation ou dĂ©tĂ©rioration ;9° AbrogĂ©10° Lorsqu'il est commis par une personne dissimulant volontairement en tout ou partie son visage afin de ne pas ĂȘtre identifiĂ©e ;11° Lorsqu'il est commis dans les Ă©tablissements d'enseignement ou d'Ă©ducation ainsi que, lors des entrĂ©es ou sorties des Ă©lĂšves ou dans un temps trĂšs voisin de celles-ci, aux abords de ces Ă©tablissements ;12° Lorsqu'il est destinĂ© Ă alimenter le commerce illĂ©gal d' peines sont portĂ©es Ă sept ans d'emprisonnement et Ă 100 000 euros d'amende lorsque le vol est commis dans deux des circonstances prĂ©vues par le prĂ©sent article. Elles sont portĂ©es Ă dix ans d'emprisonnement et Ă 150 000 euros d'amende lorsque le vol est commis dans trois de ces circonstances.