Lecoup de poing forain, comment ça marche ? Un petit sac de frappe est suspendu à une machine qui calculera la force de frappe du participant. Si le coup n’est pas assez puissant, vous n’atteindrez nullement le record donc
Saisir Ă  nouveau la recherche Domaine Machines agricoles X PiĂšces de rechange 13,851 Machines de construction 9,555 Équipements de montage 5,580 Équipements de construction 3,032 VĂ©hicules commerciaux 2,454 + show all CatĂ©gorie Machines de forage X Fabricant Divers 1 ModĂšle AnnĂ©e de construction De À État Tous Neuf D'occasion Prix Price cuts 0 Prix et demande 0 0 - 17,000 EUR 1 De À Lieu Continent / pays Ville ou code postal RĂ©gion Divers only offers with images only offers with videos
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Vousvoulez voir qui est le plus fort et vous ne savez pas comment Nous vous proposons cette machine, qui rappellera Ă  vous comme Ă  vos amis des souvenirs de soirĂ©e passĂ©e dans des fĂȘtes foraines. Avez vous assez de force pour ĂȘtres le roi de la soirĂ©e? Laissez la machine calculer votre force et Ă  vous de battre le record de la soirĂ©e. 1 186 annonces neufs et occasions trouvĂ©es dans Jouets Jouets Ă  la une Mis en vente hier PROMO ! PELUCHE CHAMOIS DES ALPES NATURE DE BRENNE 21 CM 29,60 € 24,00 € –19% Achat immĂ©diat Mis en vente hier PROMO ! PELUCHE FAON NATURE DE BRENNE 30 CM DEBOUT 40,40 € 33,00 € –18% Achat immĂ©diat Mis en vente hier PROMO ! PELUCHE POULE NATURE DE BRENNE 33 CM 48,30 € 39,00 € –19% Achat immĂ©diat Mis en vente hier PROMO ! PELUCHE LYNX NATURE DE BRENNE 46 CM 99,70 € 88,00 € –12% Achat immĂ©diat Mis en vente hier PROMO ! PELUCHE TORTUE 25 CM 38,70 € 34,00 € –12% Achat immĂ©diat Mis en vente hier PROMO ! 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L'info Ă  ne pas louperEmmanuel Marcon va parler. Alors que la situation sanitaire se dĂ©grade, le prĂ©sident de la RĂ©publique a choisi les deux prĂ©sentateurs des 20 Heures de France 2 et de TF1 Anne-Sophie Lapix et Gilles Bouleau pour faire des annonces mercredi Ă  19h55. Emmanuel Macron sera Ă©videmment interrogĂ© sur ce retour de l'Ă©pidĂ©mie de Covid-19 qui inquiĂšte, ainsi que sur la situation Ă©conomique du pays, Ă©galement trĂšs affectĂ©e par le peu plus tĂŽt ce matin, Jean Castex Ă©tait de son cĂŽtĂ© l'invitĂ© de FranceInfo Ă  l'occasion de ses 100 premiers jours Ă  Matignon. Et le Premier ministre a une nouvelle fois martelĂ© que pour Ă©viter des reconfinements locaux ou un reconfinement gĂ©nĂ©ral, les Français devaient rester mobilisĂ©s face Ă  cette deuxiĂšme vague forte » forte de Castex a par ailleurs annoncĂ© une nouvelle version de l'application StopCovid, sortie en juin, et dont l'usage reste trĂšs limitĂ© dans la qu'il faut aussi retenirLa colĂšre des forains. TrĂšs durement impactĂ©s par la crise sanitaire, ils ont pu travailler quelques semaines cet Ă©tĂ© avant que les foires et fĂȘtes foraines ne soient Ă  nouveau interdites avec le rebond du Covid-19, les forains ont lancĂ© ce matin plusieurs opĂ©rations escargots , notamment autour de Paris. Une dĂ©marche coup de poing qui a visiblement fait bouger les lignes puisque leurs reprĂ©sentants sont reçus Ă  13 heures au ministĂšre de l’ Ă  Marseille. Deux jeunes femmes de 17 et 19 ans ont Ă©tĂ© blessĂ©es, dont une griĂšvement, dans une fusillade la nuit derniĂšre, dans le quartier de la Belle-de-Mai , prĂšs d’un point de deal. Elles se trouvaient dans une voiture qui a Ă©tĂ© prise pour cible par des individus qui ont pris la fuite. Deux autres personnes Ă©taient Ă  bord du vĂ©hicule ciblĂ© le conducteur, qui n’a pas Ă©tĂ© touchĂ© et un troisiĂšme passager, qui aurait pris la fuite Ă  pied. Il est lui aussi Lakers de LeBron James sacrĂ©s. Avant le dĂ©but des playoffs NBA, les joueurs de Los Angeles avaient dit qu’ils visaient le titre pour honorer la mĂ©moire de Kobe Bryant, tragiquement dĂ©cĂ©dĂ© en janvier dernier . Et bien ils l’ont fait, portĂ©s par un immense LeBron James, Ă©lu meilleur joueur des finales. La nuit derniĂšre, lors du match six, les Lakers se sont en effet imposĂ©s 106-93 face au Heast de Miami , remportant ainsi le 17e titre de l’histoire de la franchise californienne et Ă©galant le record de inattendueLa Creuse a la cote. Parfois dĂ©criĂ©, voire moquĂ©, le second dĂ©partement le moins peuplĂ© de France aprĂšs la LozĂšre enregistre un regain d'intĂ©rĂȘt depuis l'Ă©tĂ© dernier. Le confinement et la quĂȘte d'espace y ont en effet relancĂ© les transactions du jamais-vu ! » assure le patron de l'Agence creusoise Philippe Petit, qui n'a jamais autant travaillĂ© qu'en ce moment », alors que cela fait plus de 30 ans qu'il est dans l' boom assez inattendu pour la Creuse, qualifiĂ©e de dĂ©partement de bouseux » par Technikart en 2012, qui s'explique autant par l'arrivĂ©e de nouveaux habitants en quĂȘte de calme et de verdure que par la dĂ©cision des locaux d'acheter, craignant une hausse des prix, expliquent les spĂ©cialistes du secteur.
ManÚgeà vendre ou à louer : consultez nos annonces gratuites Commerces Marches de particuliers et professionnels sur leboncoin . aller au contenu; aller au footer; Déposer une annonce. Rechercher. Mes recherches. Favoris. Messages. manÚge. Commerces & Marchés. Rechercher (236) Toute la France. Tous les filtres. ManÚge. Sauvegarder la
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L'USINE FORAINE Les fĂȘtes foraines sont devenues des usines Ă  abrutir. Finie la poĂ©sie des manĂšges d'antan ! Les hauts-parleurs dĂ©bitant insanitĂ©s musicales et martĂšlements de synthĂšse ont remplacĂ© tambourins et cymbales des machines Ă  divertir "made in Disneyland" peintes comme des enseignes de discothĂšques proposent leurs tourbillons hollywoodiens aux mangeurs de gaufres blasĂ©s. Partout de la fureur et des nĂ©ons pour mieux Ă©blouir avec du forains ont des tĂȘtes de mafieux affairĂ©s et les guichetiĂšres dans leur antre minable ont des allures de maquerelles fatiguĂ©es attendant le client, pions peu aimables qui distribuent Ă  la chaĂźne tickets et mauvaise humeur. Tarifs Ă©levĂ©s pour plaisirs insignifiants. Matraquage de cervelles et saccage de tympans ces forains reconvertis dans l'exploitation des machines Ă  sensations fortes la fĂȘte est un filon, ni plus ni moins qu'une pompe Ă  fric. Acteurs d'une arnaque planifiĂ©e Ă  l'Ă©chelle industrielle, les travailleurs de ce nouveau "secteur d'Ă©conomie en pleine expansion" sont plus racoleurs qu'artistes. Plumer le pigeon des grandes villes avec des engins clignotants pilotĂ©s par ordinateurs semble ĂȘtre la raison d'ĂȘtre de ces marchands de rĂȘves frelatĂ©s. Le talent des saltimbanques a depuis longtemps fait place aux machines sophistiquĂ©es crachant dĂ©cibels numĂ©riques et feux factices. La fĂȘte foraine s'est dĂ©voyĂ©e, uniformisĂ©e, ces exploitants-investisseurs aux airs crapuleux forains sur le papier, briseurs de rĂȘves sur le terrain le vrai roi de la fĂȘte ça n'est pas le gamin qui s'Ă©merveille il est dĂ©jĂ  trop abruti et ne s'Ă©merveille plus, gavĂ© qu'il est de produits dĂ©rivĂ©s en tous genres, mais le chiffre d'affaires.+++++++Le texte sur les forains aurait dĂ» s'arrĂȘter lĂ  mais un intervenant, par ses pertinentes rĂ©actions pro-fĂȘtes foraines a prolongĂ© le sujet. Mes rĂ©ponses 1 - Bonjour François-Xavier,Je connais assez les fĂȘtes foraines pour m'y ennuyer Ă  mourir et les railler avec luciditĂ©. La cause que je dĂ©fends n'est pas celle des syndicats de forains mais des "consommateurs" intelligents et avertis. Moi j'ose dire la rĂ©alitĂ© telle qu'elle est. Les forains comme les cultivateurs ont perdu leur Ăąme. Les vrais paysans n'existent plus, les forains non plus... Faut-il aimer la musique industrielle pour ĂȘtre moderne ? Faut-il renier la musique traditionnelle pour ĂȘtre dans l'air du temps ?C'est prĂ©cisĂ©ment parce que j'ai su garder une Ăąme d'enfant que je rĂ©agis de la sorte par rapport aux fĂȘtes foraines contemporaines. Les fĂȘtes foraines actuelles ne me font pas rĂȘver. Ce ne sont pas les machines sophistiquĂ©es qui font la magie des fĂȘtes, mais ce qui est du domaine de l' nos jours les forains achĂštent des machines et les exploitent. Le mĂ©tier de forain ne se rĂ©sume plus qu'en l'installation et la dĂ©sinstallation de ces machines. Les forains ne jonglent plus avec des balles, ils gĂšrent des machines. Ils sont devenus de vulgaires gestionnaires qui n'ont pas de temps Ă  perdre Ă  exercer quelque art traditionnel... RentabilitĂ© de rigueur !Ma force, c'est la sincĂ©ritĂ©, l'honnĂȘtetĂ©, la luciditĂ©. J'ose dire ce que je vois. Mon but n'est pas de dĂ©nigrer pour dĂ©nigrer, mais de dire les choses telles qu'elles sont. Je sais que ça n'arrange pas tout le monde. PrĂ©fĂšreriez-vous que je mente pour ne pas vous dĂ©plaire ? Oui les exploitants de machines ont des airs de mafieux, de maquereaux mĂȘme. Du moins ceux que je vois habituellement dans ma ville le Mans et ailleurs. Leur abord est si peu amĂšne, si peu aimable que j'estime inutile d'aller leur parler de mes Ă©tats d'Ăąme. Je sais que la conversation s'achĂšvera en peu de mots. Ces forains-la n'ont pas de temps Ă  perdre. Ils sont trop empressĂ©s de faire tourner leur chĂšre affaire. Merci pour les enfants !RaphaĂ«l Zacharie de Izarra=======2 - François-Xavier,Vous semblez ne m'avoir pas compris. Je reproche aux forains en gĂ©nĂ©ral non Ă  vous en particulier leurs airs crapuleux, leurs mines patibulaires, leur mauvaise humeur, leurs allures de repris de justice, leurs moeurs douteuses... On dirait vraiment que ces gens flirtent avec le monde de la mafia. Nul besoin d'ĂȘtre fin psychologue pour dĂ©tecter chez la plupart de ces gens une propension au vice, Ă  la malhonnĂȘtetĂ©. Une observation de surface suffit Ă  s'en convaincre. Les forains n'ont pas la flamme pure du mĂ©tier. Ce ne sont d'ailleurs plus des artistes comme ils le furent originellement. Il leur manque l'essentiel l'amour du public. C'est l'amour de l'argent et de l'argent seul qui les pas me faire croire que les forains sont des anges de douceur Ă©pris de respect ! Les forains ne me font pas rĂȘver, bien au contraire... On ne s'y prendrait pas mieux qu'eux pour tuer le rĂȘve, se dĂ©sillusionner parfaitement sur ce monde de joie factice !Les forains me font rĂ©ellement songer Ă  des ratĂ©s, Ă  des minables reconvertis dans "l'exploitation de machines Ă  sous" je caricature volontairement pour mieux me faire comprendre faute d'Ă©ducation, de choix, voire de moralitĂ©...Franchement antipathiques, ils ont le sourire rare derriĂšre leur "vitre de parloir de prison". Avec leurs aspects de bagarreurs, leurs faces de camionneurs, leurs expressions sinistres, comment voulez-vous qu'ils passent pour d'aimables saltimbanques ? CĂŽtoyer le public c'est un mĂ©tier, il faut avoir ça dans le sang, c'est faire rĂȘver les gens avec des manĂšges il faut avoir l'amour sincĂšre du public et les forains n'ont vraiment pas l'air d'aimer leur public ! N'ayant pas du tout le sens social, ils se rattrapent sur le sens du gain crapuleux. Quand je vois la multiplication des carrĂ©s Ă  peluches oĂč le rĂŽle du forain se rĂ©sume Ă  surveiller d'un oeil de cerbĂšre ses machines et Ă  se lever de temps en temps de son siĂšge pour encaisser la monnaie, lĂ  j'ai vraiment l'impression d'avoir affaire Ă  un maquereau exploitant ses poules... Vous ĂȘtes-vous dĂ©jĂ  demandĂ© ce que le public pouvait penser de vous Ă  vous voir ainsi avec vos airs inquiĂ©tants sous les lumiĂšres crues des nĂ©ons Ă  racoler le pigeon sous des mines faussement amĂšnes ? Si je fais le rapprochement entre les forains et les proxĂ©nĂštes, les mafieux, la pĂšgre, ce n'est pas par sotte et stĂ©rile mĂ©chancetĂ©, c'est rĂ©ellement parce que bien souvent ces mondes se ressemblent vraiment Ă  travers leurs reprĂ©sentants. Je ne dis pas que TOUS les forains sont ainsi, je ne prĂ©tends pas non plus que les forains sont nĂ©cessairement des crapules en puissance, je dis qu'ils en ont presque tous les signes les fĂȘtes foraines et leur vacarme abrutissant, leurs vitrines attrape-gogos, leurs exploitants peu engageants me semblent sordides elles me font irrĂ©mĂ©diablement songer aux trottoirs mal famĂ©s de Pigalle oĂč vient s'Ă©chouer la ne suis pas contre la fĂȘte foraine, bien au contraire j'aime la fĂȘte foraine. Mais la vraie fĂȘte foraine dans la grande tradition des saltimbanques, des authentiques artistes et jongleurs et non pas ces grosses crapuleries Ă  base de machines Ă  fric tenues par des rustres n'ayant aucun sens artistique ni apparemment nulle connaissance des ressorts de la psychologie humaine qui leur permettrait de conquĂ©rir le public grĂące Ă  de rĂ©elles sĂ©ductions poĂ©tiques au lieu de ces grosses machines exploitĂ©es sans Ă©tat d' rĂȘver c'est un mĂ©tier, un sacerdoce et les forains n'ont dĂ©finitivement pas la tĂȘte de l' Zacharie de Izarra=======3 - François-Xavier,Je peux parfaitement comprendre votre rĂ©action qui est humaine il n'est jamais agrĂ©able de se faire critiquer de la sorte par un membre extĂ©rieur Ă  la n'empĂȘche pas que ce que je vois en surface des forains est prĂ©cisĂ©ment ce qu'ils me montrent allures douteuses, mauvaise humeur, mĂ©pris pour le public. Les apparences ne sont pas nĂ©cessairement paysan typique se reconnaĂźt Ă  ses allures, Ă  sa tĂȘte. Un marin-pĂȘcheur qui a bourlinguĂ© sur les ocĂ©ans a la face burinĂ© de son mĂ©tier. De mĂȘme un cadre commercial se reconnaĂźt Ă  ses maniĂšres policĂ©es, Ă  ses expressions physiques. La vertu en gĂ©nĂ©ral se lit sur les fronts. Le vice Ă©galement. Bien Ă©videmment cela n'est pas systĂ©matique et il arrive que les apparences soient trompeuses, c'est vrai. Mais en rĂšgle gĂ©nĂ©rale les apparences reflĂštent avec justesse les une fois je ne parle pas de vous en particulier, je ne vous connais pas. Je parle de ce que je connais, de ce que je vois, de ce que je sens. Devant un de ces exploitants de manĂšges citĂ©s en termes peu flatteurs termes reflĂ©tant la stricte rĂ©alitĂ©, comment voulez-vous que je rĂ©agisse ? Pourquoi voudriez-vous que j'invente, que j'extrapole, que je mente ici ? Mon but n'est pas de mĂ©dire pour mĂ©dire mais de dĂ©noncer ce qui mĂ©rite d'ĂȘtre dĂ©noncĂ©. Lorsque j'entre dans une fĂȘte foraine j'ai rĂ©ellement l'impression d'ĂȘtre pris pour un gogo, d'ĂȘtre mĂ©prisĂ© par les forains en gĂ©nĂ©ral. Quel intĂ©rĂȘt aurais-je Ă  dĂ©nigrer avec tant de virulence les forains si mon opinion n'Ă©tait pas fondĂ©e Ă  partir de faits, d'observations, de ressenti ?Un dĂ©tail trĂšs rĂ©vĂ©lateur tout de mĂȘme Ă  la diffĂ©rence des forains les marchands de gaufres, de nougats, de bonbons officiant dans les fĂȘtes foraines ne m'inspirent pas du tout les mĂȘmes sentiments dĂ©sagrĂ©ables... Leur sens vĂ©ritable de l'accueil, leur professionnalisme relationnel, leurs sourires, leur mines honnĂȘtes tranchent radicalement avec l'abord suspect des pu le noter dans toutes les fĂȘtes foraines sans exception. Cela serait un simple hasard selon vous ? D'ailleurs je ne suis pas le seul Ă  considĂ©rer les forains comme de dĂ©sagrĂ©ables opportunistes exploitant leurs semblables avec leurs manĂšges clinquants, sans aucune poĂ©sie ni rĂ©el souci d'enchanter le public... Renseignez-vous, soyez sagace et je pense que vous prendrez conscience du problĂšme. Evidemment la majoritĂ© reste silencieuse mais je suis persuadĂ© qu'elle n'en pense pas moins. En somme vous me reprochez surtout d'oser dire ce que je ressens vis-Ă -vis des forains et de leurs "exploitations commerciales". Mais si les forains Ă©taient plus sensibles aux attentes vĂ©ritables du public, s'ils avaient le vrai sens de l'accueil, s'ils avaient le sens de la fĂȘte sans arriĂšre-pensĂ©e de pigeonner le client, s'ils avaient le sens artistique au lieu de ce pragmatisme brutal, de cette trivialitĂ© tueuse de rĂȘves, je n'aurais pas tous ces prĂ©jugĂ©s sur sĂ»r il est lĂ©gitime que les forains gagnent correctement leur vie. Le problĂšme n'est pas sur les prix pratiquĂ©s ni mĂȘme sur la qualitĂ© des manĂšges bien que la chose soit discutable mais lĂ  c'est encore un autre dĂ©bat mais sur l'Ă©tat d'esprit forain. Encore une fois je regrette que mon opinion vous chagrine car vous n'ĂȘtes certainement pas comme ces forains que je dĂ©nonce, mais je ne fais que relever des choses vues, ressenties, vĂ©cues en toute bonne Zacharie de Izarra=======4 - François-Xavier,J'ai argumentĂ© en long et en large, vous n'avez rĂ©pondu que par de simples dĂ©nĂ©gations Ă  mes arguments construits. Un enfant n'aurait pas fait effet, je suis dĂ©sabusĂ© par les marchands de vent que sont les forains contemporains. Suis-je obligĂ© d'apprĂ©cier systĂ©matiquement la soupe que l'on me sert ? Dieu merci je suis encore libre de critiquer ceux qui veulent me vendre au prix fort leurs mauvaise humeur et plaisirs frelatĂ©s ! Je regrette, mais je ne me satisfais pas des artifices forains falsifiĂ©s je ne suis dĂ©finitivement pas un pigeon de texte n'est pas nausĂ©eux, il est simplement SINCERE. C'est juste que ma sincĂ©ritĂ© vous contrarie. Auriez-vous prĂ©fĂ©rĂ© que je sois hypocrite, menteur, flatteur, fabulateur ?Imaginez que je fisse l'Ă©loge de la fĂȘte foraine... Totalement partial, je suis persuadĂ© que vous auriez encensĂ© ce texte. Ce qui prouve bien que l'on ne peut ĂȘtre Ă  la fois juge et partie, Ă  moins bien entendu d'ĂȘtre intellectuellement trĂšs honnĂȘte. Ce dĂ©bat avec vous est nĂ©cessairement nul puisque vous dĂ©fendez vos intĂ©rĂȘts sans argumenter, juste pour dĂ©fendre votre mĂ©tier. La dĂ©marche est certes comprĂ©hensible humainement, mais parfaitement faussĂ©e intellectuellement. Cela dit quand vous insinuez que vous n'ĂȘtes pas comme ces forains que j'ai citĂ©s, il n'y a pas de raison pour que je ne vous croie pas. Cela n'empĂȘche pas qu'en dehors de vous ces forains dĂ©criĂ©s existent, que vous fassiez semblant de l'ignorer ou que vous l'ignoriez refusez d'admettre la justesse de mes observations, Ă  savoir que chez les forains il y a des gens tels que je les ai dĂ©crits. Ne pas vouloir l'admettre est stupide et malhonnĂȘte. Un mĂ©decin qui refuserait d'admettre que dans sa corporation il y a des charlatans serait immĂ©diatement taxĂ© de mauvaise foi. Ou d'aveuglement. Ou de bĂȘtise. Quoi qu'il en soit il ne serait pas crĂ©dible. Tout le monde sait que parmi les mĂ©decins il y a des gens malhonnĂȘtes, des charlatans, des pour ne pas vous froisser vous aimeriez que je change radicalement mon discours, que je vous dise que les forains sont tous aimables, tous accueillants, qu'ils font rĂȘver le public...Comment appeler cela si ce n'est de la censure professionnelle ?D'autant que je ne vous ai jamais attaquĂ© personnellement. J'ai dit "les forains en gĂ©nĂ©ral" parmi ceux que je cĂŽtoie. Je n'ai pas mis tous les forains dans le mĂȘme Zacharie de Izarra=======5 - Je "n'attaque" personne comme vous dites, j'use simplement de ma libertĂ© d'expression et je ne vous empĂȘche pas d'en faire autant Ă  mon sujet si cela vous j'avais envie de rĂ©diger un article sincĂšre sur mes expĂ©riences des fĂȘtes foraines, ce que j'ai ne suis pas lĂ  pour mentir, inventer, fabuler mais pour encenser ou dĂ©noncer les choses de ce monde. Ou simplement les constater. Je persiste et signe mes expĂ©riences Ă  propos des fĂȘtes foraines ont toutes Ă©tĂ© Ă©difiantes et m'ont ouvert les yeux sur cet univers de fric, de faussetĂ©, de quoi perdre toutes ses illusions sur le monde prĂ©tendument idĂ©al des forains...Continuer de faire semblant de n'avoir rien vu serait irresponsable de ma part. Et trĂšs malhonnĂȘte. La mentalitĂ© foraine, du moins celle que j'ai approchĂ©e, ressemble Ă  celle de la pĂšgre. D'ailleurs je me demande s'il n'y a pas des ponts entre le "milieu" et le monde forain comme c'est le cas avec le encore permis d'exprimer ses opinions dans ce pays, et peu importe qu'elles soient justes ou fausses ?Si je me trompe, et vous avez parfaitement le droit de le penser, alors venez argumenter pour dĂ©fendre votre cause au lieu de nier sottement. Votre attitude stĂ©rile consistant Ă  nier me porterait mĂȘme Ă  croire que c'est la preuve par la non argumentation de la partie adverse de la justesse de mes vues. Il ne suffit pas d'affirmer de belles choses, de brandir un Ă©tendard d'idĂ©aliste, encore faut-il que les faits rejoignent le que j'ai inventĂ© les cerbĂšres surveillant leurs carrĂ©s Ă  peluches d'un air crapuleux, faisant la monnaie aux clients avec dans le regard une certaine malveillance comme s'il s'agissait de mĂ©prisables visiteurs Ă  plumer ? Ai-je imaginĂ© les exploitants de manĂšges aux mines sinistres distribuant des tickets avec des airs blasĂ©s propres Ă  dĂ©moraliser un rĂ©giment de joyeux collĂ©giens ? Ai-je rĂȘvĂ© ces regards peu aimables, ces visages antipathiques, ces tĂȘtes pas engageantes, enfin ces forains assimilables Ă  des repris de justice en quĂȘte de mauvais coup ? Attention je n'ai jamais dit que les forains Ă©taient de potentielles crapules, j'ai dit qu'ils me faisaient songer Ă  des crapules. C'est aussi ajoutĂ© qu'il n'Ă©tait pas impossible qu'ils les cĂŽtoient. Mais de cela je n'en ai aucune preuve, juste l'intuition, qui peut s'avĂ©rer inexacte comme toute intuition. Certes mon propos est dur, je ne le nie pas. Il est dur mais il est le reflet exact de ma pensĂ©e. AprĂšs, je peux me tromper. Mais c'est encore Ă  Zacharie de Izarra=======Mot final en forme de remerciement Ă  l'adresse de mon dĂ©tracteur nommĂ© François-Xavier qui a su me tenir tĂȘte sur le sujet des forains Soyez remerciĂ© de m'asticoter de la sorte ainsi le dĂ©bat critique me permet de dĂ©velopper mes textes, de les enrichir d'arguments nouveaux, de les approfondir. C'est aussi par la dispute fĂ©conde que naissent mes textes, vous l'aurez remarquĂ©. ======= L'affaire du faux Rimbaud documents complets 1 - APRES VERIFICATIONS ET CONFIRMATION, L'INEDIT DE RIMBAUD ETAIT BIEN UN FAUX !Portrait complet de l'imposteur premier article suspect mais assez intriguant reproduit ci-aprĂšs Ă©tait apparu sur le NET Ă  l'annonce de la dĂ©couverte d'un texte inĂ©dit de Rimbaud L'auteur d'un des coups montĂ©s les plus audacieux de ces derniĂšres dĂ©cennies s'est manifestĂ© sous le nom d'emprunt "Jean Daube Rit" presque anagramme douteux du pseudonyme adoptĂ© par le jeune Rimbaud lui-mĂȘme "Jean Baudry". De source indiscutable, l'imposture a Ă©tĂ© prouvĂ©e auprĂšs d'un certain journaliste parisien collaborant Ă  la rĂ©daction d'une cĂ©lĂšbre revue littĂ©raire et qui a prĂ©fĂ©rĂ© -on le comprend- garder l'anonymat. Le faux a Ă©tĂ© effectuĂ© grĂące Ă  la recomposition frauduleuse d'archives anciennes Ă  l'aide de vieilles feuilles vierges authentiques celles-lĂ  ajoutĂ©es Ă  la revue en question qui aurait Ă©tĂ© ensuite "retrouvĂ©e" chez un bouquiniste de Charleville-MĂ©ziĂšres. Affaire Ă  suivre...PiĂ©gĂ© comme les autres, Nabe hier soir dans l'Ă©mission de TaddĂ©i sur France 3 le 19 mai 2008 a pour la premiĂšre fois lu ce faux Ă  l'adresse de millions de crĂ©dules !Cet article publiĂ© sur plusieurs sites officiels Ă©tait demeurĂ© anonyme. Puis dans un second temps le falsificateur -ou prĂ©tendu tel- s'est dĂ©voilĂ© dans les termes suivants Ă  travers un autre article, dĂ»ment signĂ© cette fois VoilĂ  je suis l'auteur de cette imposture qui est en train de prendre des proportions Ă©normes. J'en frĂ©mis d'horreur. Et d'aise. Je n'en suis pas Ă  mon coup d'essai il est vrai j'avais dĂ©jĂ  fabriquĂ© des faux documents littĂ©raires Ă  propos de Maupassant et de Hugo, pour ne parler que des plaisanteries un peu consistantes publiĂ©es sur support papier "authentique", donc... Bien entendu mes potacheries n'avaient jamais marchĂ©, du moins pas au point de dĂ©ranger les cercles officiels. Jusqu'Ă  ce que je m'essaye Ă  un "faux Rimbaud". Cette fois la supercherie a Ă©tĂ© prise au sĂ©rieux, trop. Beaucoup trop, Ă  hauteur inconsidĂ©rĂ©e de la folie furieuse des mĂ©dias souvent prompts Ă  s'emballer Ă  la moindre alarme littĂ©raire !Les seuls responsables sont les "spĂ©cialistes" crĂ©dules relayĂ©s par les journalistes pressĂ©s de vendre de l'information et non l'auteur de cette malicieuse falsification. Je ne me considĂšre pas comme un faussaire au sens judiciaire du terme mais comme un aimable gredin qui a ouvert sa cage Ă  plumes que le vent mĂ©diatique a emportĂ© plus haut que prĂ©vu. La blague sera de toute façon utile elle permettra de remettre les pendules Ă  l'heure chez les prĂ©tendus spĂ©cialistes de la partie strictement littĂ©raire la rĂ©daction du texte "Ă  la Rimbaud" fut l'Ă©tape la plus facile et la plus plaisante de l'entreprise. Un peu plus complexe -mais Ă  la portĂ©e de tout bon faussaire un peu habile- fut de confectionner un faux matĂ©riel sur vieux papier. Le faire entrer ensuite dans un circuit classique afin de lui donner la "patine onirique" nĂ©cessaire Ă  sa crĂ©dibilitĂ© grenier de particulier, bouquiniste, antiquaires Ă  travers un protocole plausible ne demande pas une grande imagination, au contraire ! DĂ©couvert par un cinĂ©aste sur les traces de Rimbaud comme le hasard fait bien les choses, n'est-ce pas ? le document fut fatalement rĂ©cupĂ©rĂ© "dans les rĂšgles de l'art". La presse n'avait plus qu'Ă  prendre le voilĂ  comment un gentil farceur se retrouve avec une mĂ©chante affaire sur les bras !RaphaĂ«l Zacharie de Escalier de la Grande Poterne72000 Le Mans FRANCETĂ©lĂ©phone 02 43 80 42 98Freebox 08 70 35 86 222 - IZARRA FAUX NOM, VRAI FAUSSAIRE ?L'auteur est un habituĂ© des coups montĂ©s littĂ©raires, il semblerait qu'avec des moyens chimiques, techniques mais surtout informatiques il soit parvenu Ă  tromper la vigilance des plus rusĂ©s ! A partir de vieilles archives vierges authentiques il aurait fabriquĂ© ce faux. Les naĂŻfs s'y seraient laissĂ© que les circonstances de cette trouvaille devraient inciter Ă  la plus extrĂȘme prudence... Comme par hasard un cinĂ©aste justement en train de faire un documentaire sur Rimbaud entre dans une bouquinerie une librairie de quelle ville donc se demandera le pĂ©quin ? Mais oui bien-sĂ»r de Charleville-MĂ©ziĂšres voyons ! et lĂ , hop ! comme par enchantement il trouve le fameux trĂ©sor littĂ©raire qu'on recherchait depuis 1945 ! Bref, un mauvais scĂ©nario de Indiana Jones qui semble passer comme une lettre Ă  la poste ! Sans parler des dĂ©tails tellement "beaux et Ă©vidents" qu'il sont invraisemblables quand y rĂ©flĂ©chit bien. Un romancier qui aurait Ă©crit cette histoire aurait Ă©tĂ© taxĂ© d'Ă©crivain sans imagination. La vĂ©ritĂ© est que, comme l'avoue avec complaisance l'auteur de cet Ă©trange message, le faux aprĂšs avoir circulĂ© un certain temps dans un circuit "traditionnel" pour accrĂ©diter son authenticitĂ© aurait finalement Ă©tĂ© dirigĂ© vers cette boutique de Charleville dans l'attente de sa "dĂ©couverte".D'ailleurs trouver un tel document lĂ  oĂč prĂ©cisĂ©ment dans l'imaginaire collectif on est censĂ© le trouver, c'est plus fort que fort ! Et c'est pour cela que c'est aussi un peu faible quand on commence Ă  se poser quelques questions... Des faux littĂ©raires ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© fabriquĂ©s, cela ne serait pas la premiĂšre fois rĂ©cemment il y eut les faux carnets d'Hitler pour ne citer qu'un cas cĂ©lĂšbre. Pour ce qui est des parties manquantes du document, les dĂ©tĂ©riorations "naturelles" ont Ă©tĂ© machiavĂ©liquement confectionnĂ©es Ă  des endroits stratĂ©giques du texte il fallait que cela fasse vrai. Mais pas trop non plus quand mĂȘme car on se doute bien que l'auteur de la farce n'aurait pas masquĂ©, mĂȘme en partie, la signature "Jean Baudry" ! C'Ă©tait la seule chose importante, la signature. Il fallait mĂȘme que ça fasse plus vrai que vrai. C'est rĂ©ussi...SignĂ© un complice impliquĂ© qui n'aura pas l'inconscience, lui, d'en dire plus sur son identitĂ©...Article attribuĂ© Ă  un anonyme complice ou plus vraisemblablement Ă  RaphaĂ«l Zacharie de Izarra lui-mĂȘme se faisant passer pour un anonyme...3 - PIEGE POUR SOTS ADMIRATEURS D'AUTEURS CONNUSCertains spĂ©cialistes et profanes ne se ridiculisent-ils pas superbement en admirant avec des airs bĂ©ats des Ă©crits signĂ©s "Jean Baudry" ?Ce canular, si c'en est un selon les sceptiques, a un but dĂ©noncer l'imposture d'une certaine littĂ©rature. Imposture orchestrĂ©e par des Ă©diteurs opportunistes aux dĂ©pens d'esprits faibles se croyant Ă©pris de belles lettres dans le dessein que l'on devine fabriquer des mythes rentables. Plus grave elle est relayĂ©e de maniĂšre insidieuse par l'Éducation Nationale Ă  travers ses manuels scolaires Ă©tatiques, sans aucune place pour la rĂ©flexion critique, et ce dans l'intention inique et faussement dĂ©mocratique de fabriquer de futurs bacheliers au rabais. Tout lecteur, averti ou non, sera influencĂ© par la signature des textes qu'on lui soumettra officiellement sous noble reliure. Une nouvelle preuve Ă©clatante avec l'affaire de l'inĂ©dit de Rimbaud ? Aux esprits sagaces de trancher. Les imbĂ©ciles qui se seront trompĂ©s, eux, mĂ©riteront le blĂąme littĂ©raire. Surtout si ce sont des simple signature -certes illustre mais une signature n'est pas une oeuvre- apparaissant au bas d'un texte mĂ©diocre pseudonyme authentifiĂ©, agréé par les cercles littĂ©raires officiels nĂ©cessairement infaillibles... suffit pour que des lettrĂ©s tombent en pĂąmoison. Avec n'importe quel texte, pourvu qu'il soit sur un support "authentique" et signĂ© d'une plume illustre, il est possible de faire passer un potache -ou pour ĂȘtre plus prĂ©cis un IZARRA- pour un ! Cette divine ponctuation ! Ha ! Quel esprit ce Baudry ! Avez-vous vu madame cette pĂ©nĂ©tration dans l'ironie ! Ho ! Le nez de Bismarck ! Oh la la ! La moustache du teuton qui sert de virgule dans cette phrase-ci, quel gĂ©nie ce Baudry, ne trouvez-vous pas ?Le test est concluant lorsque l'on signe du nom d'un bel auteur connu n'importe quel mauvais texte Ă©crit en cinq minutes, pourvu que le lectorat soit dĂ©jĂ  bien conditionnĂ© par cette imposture que je dĂ©nonce, il applaudit. A l'inverse, lorsque l'on signe avec des noms d'inconnus des textes authentiques pris dans la PlĂ©iade, ce mĂȘme lectorat raille, peu conditionnĂ© qu'il est pour s'extasier devant des Ă©crits d'auteurs non appris Ă  l'Ă©cole, donc parfaitement inconnus...Pour rĂ©sumer, prenez des textes classiques peu connus du grand public, signez-les "Marcel Dupond", soumettez-les Ă  des prĂ©tendus beaux esprits et Ă©coutez les commentaires pleins d'Ăąneries qu'ils ne manqueront pas de sortir...Dans le cas concret qui nous prĂ©occupe, parce qu'un texte classique est signĂ© du nom de votre "ennemi" Izarra pour bien nommer celui qui vous ridiculise, cela suffit pour que vous perdiez subitement tout jugement esthĂ©tique vous devenez curieusement incapables d'apprĂ©cier le texte en lui-mĂȘme...Je suis heureux de prouver une nouvelle fois de maniĂšre concrĂšte et non thĂ©orique que la sottise ambiante est Ă  nos portes. La supercherie grandira certains esprits qui auront su rester critiques et ridiculisera les autres. Il est tout de mĂȘme dĂ©cevant de constater que mes contemporains sont d'incorrigibles naĂŻfs, et en mĂȘme temps je suis trĂšs satisfait que ma thĂšse sur l'imposture de la littĂ©rature tienne Ă  ce point la le document soit un faux ou un vrai, le fait est anecdotique. Je suis lĂ  pour une affaire plus essentielle Ă©branler certaines certitudes Zacharie de Izarra4 - Ma principale utilitĂ© Ă©prouver la sagacitĂ© des prĂ©tendus beaux esprits de toutes espĂšces. Et des spĂ©cialistes de la question rimbaldienne. Je suis le trublion des Lettres, c'est de bonne guerre. Et finalement trĂšs sain. Les impostures ont toujours existĂ© dans l'histoire de la littĂ©rature et certains imposteurs furent aussi de grands auteurs plus facĂ©tieux que d'autres. Je fais Ă©ternuer messieurs les grands professeurs de littĂ©rature, enrager les sots convaincus. Rien que des choses fort salutaires !RaphaĂ«l Zacharie de Izarra5 - Je souhaite demeurer le maĂźtre du jeu le plus longtemps possible. Ce n'est pas Ă  moi de prouver l'authenticitĂ© de ce texte mais aux spĂ©cialistes de la question littĂ©raire. C'est Ă  eux d'assĂ©ner vĂ©ritĂ©s immortelles et Ă©crasantes, de rĂ©pandre affirmations lumineuses et sereines -bref de convaincre l'incrĂ©dule- et non Ă  moi d'abrĂ©ger les doutes. Mon rĂŽle consiste Ă  faire accoucher la vĂ©ritĂ© littĂ©raire aux prĂ©tendus spĂ©cialistes de Rimbaud, non Ă  servir sur un plateau le sujet cuit de leurs actuels tourments. Seul celui qui a les bonnes cartes en main aura le dernier mot. Celui-lĂ  peut se permettre toutes les licences et fantaisies. Chacune de mes provocations Ă  l'adresse de mes dĂ©tracteurs doit ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une salutaire incitation Ă  percer le mystĂšre de ce texte par des moyens strictement artistiques, littĂ©raires, intellectuels et non vulgairement matĂ©riels. On devrait au contraire me rendre grĂąces d'inviter les admirateurs de Rimbaud Ă  la critique honnĂȘte au lieu de me condamner de la sorte !En attendant je laisse Ă  mes dĂ©tracteurs le temps de se ridiculiser dans toutes les directions. Ou de faire triompher la vĂ©ritĂ©, s'ils la Zacharie de Izarra6 - Je n'ai pas abattu toutes mes cartes. Une mystification consistante se fait nĂ©cessairement sur le long terme. Donc, pas de prĂ©cipitation ! D'ailleurs je ne sais pas encore s'il sera finalement indispensable de donner des preuves la rĂ©gĂ©nĂ©rescence des esprits corrompus par le snobisme rimbaldien se fera peut-ĂȘtre sans ce concours matĂ©riel que rĂ©clament les admirateurs et fins connaisseurs de Rimbaud... Le miracle de l'Intelligence peut fort bien s'opĂ©rer indĂ©pendamment de toute preuve tangible. Quoi qu'il en soit, ces Ă©ventuelles preuves matĂ©rielles pourront toujours ĂȘtre mises en doute car il y aura toujours des saint Thomas pour douter de l'Ă©vidence, aussi ces preuves palpables sont-elles vaines. La seule vĂ©ritable preuve -irrĂ©futable- que ce document est un vrai, ou un faux, c'est de le confronter audacieusement aux jolies sensibilitĂ©s pĂ©nĂ©trĂ©es de vĂ©ritĂ©s rimbaldiennes promptes Ă  tomber en pĂąmoison Ă  la moindre prose signĂ©e "Rimbaud".RaphaĂ«l Zacharie de Izarra7 - REPONSE A JEAN-JACQUES LEFREREMonsieur l'Ă©minent spĂ©cialiste de Rimbaud Jean-Jacques LefrĂšre me taxe d'hurluberlu dans le "Figaro LittĂ©raire". C'est de bonne guerre. Il dĂ©fend sa cause, n'est-ce pas lĂ©gitime ? J'assume totalement les volĂ©es de bois vert que l'on me destine. Je m'expose au feu, il est naturel que j'en endure les effets. En outre le qualificatif "hurluberlu" est plutĂŽt aimable. Bien entendu, pas question de m'attaquer aux personnes dans cette affaire. Le dĂ©bat doit porter sur l'objet du dĂ©lit littĂ©raire, non sur les protagonistes. Chacun a le choix de ses armes la vĂ©ritĂ© pour moi, la mauvaise foi pour les va de soi que je respecte tous mes dĂ©tracteurs, quels qu'ils soient. Avec fĂ©rocitĂ© certes je continuerai Ă  dĂ©fendre ma version, mais dans les rĂšgles strictes de la ou vaincu, dĂ©chu ou grandi, je saluerai avec la mĂȘme flamme mes chevaleresque imprĂšgnera toujours mon glaive Zacharie de Izarra8 - REPONSE AUX JOURNALISTESLes journalistes ne cessent de me rĂ©clamer des preuves palpables accrĂ©ditant la version "littĂ©rairement impopulaire" selon laquelle l'inĂ©dit de Rimbaud serait un faux. Mais quel genre de certitudes matĂ©rielles ? Les journalistes sont-ils des experts en vrais et faux documents ? Si des experts -des vrais- en analyse de feuillets on pu se laisser berner par un faux document, les pauvres journalistes y verront-ils plus clair du haut de leur courte plume ?D'ailleurs le document en question n'est plus en ma possession puisqu'il est actuellement entre les mains expertes des "experts", prĂ©cisĂ©ment...L'unique preuve concrĂšte que ce document est un faux -ou un vrai- est Ă  chercher... dans le document lui-mĂȘme !Et pas si des techniciens du papier ancien et des spĂ©cialistes de Rimbaud incompĂ©tents se font berner par ledit document et sont incapables de persuader dĂ©finitivement et les journalistes et le grand public de leur unique, exclusive, Ă©troite, obtuse vĂ©ritĂ© d'experts et d'exĂ©gĂštes, alors le doute qui nĂ©cessairement se renforce devient de plus en plus expert devrait d'un docte mot, d'un seul, parvenir Ă  imposer son incontestable vĂ©ritĂ© d'expert au profane dĂ©sarmĂ©... Sinon il est tout sauf un si les tenants de la vĂ©ritĂ© tangible sont absolument certains de l'authenticitĂ© de ce prĂ©tendu trĂ©sor rimbaldien, pourquoi cette soudaine prudence dans les mĂ©dias ? A cause certainement de la prĂ©cĂ©dente affaire des faux carnets d'Hitler...Les savants pĂ©tris de certitudes rimbaldiennes ne devraient mĂȘme pas se donner la peine de rĂ©pondre Ă  "l'hurluberlu" du Mans qui ose se dresser contre un mythe... RĂ©pondre, c'est alimenter la qu'ils se taisent !Et pendant ce temps, qu'on me laisse chanter ma version. Elle a au moins l'avantage d'Ă©largir la vue des brebis pensantes qui prĂ©fĂšrent -saine attitude- prendre le risque d'Ă©couter un son diffĂ©rent au lieu de bĂȘler sottement avec le reste du Zacharie de Izarra9 - Certaines personnes indĂ©licates m’accusent de vouloir me faire de la publicitĂ© pour mon blog, ce qui bien Ă©videmment ne me ressemble pas Ă  un esthĂšte de mon consĂ©quent dans un second temps du dĂ©bat j'ai choisi de ne plus indiquer le lien de mon blog afin d'Ă©viter de provoquer les croassements de certains volatiles...Pour en revenir au sujet, je rĂ©pĂšte que la vĂ©ritable imposture n'est pas dans le support matĂ©riel lui-mĂȘme, qui est un faux, mais dans les tĂȘtes. Je dĂ©nonce la corruption des esprits esprits visiblement affaiblis dĂšs qu'il s'agit d'admirer bĂ©atement les "merveilleux Ă©crits" de Rimbaud enclins Ă  prendre comme parole d'Ă©vangile tout baratin d'expert doctement Ă©mis. La masse bĂȘlante et profane, la pauvre, l'ignare, en est rĂ©duite Ă  chanter sous la baguette du chef-d'orchestre-grand-schtroumf-expert dĂ©tenteur de la "vĂ©ritĂ© littĂ©raire"Je rĂ©pĂšte encore que les preuves matĂ©rielles que ce faux est bien un faux se trouvent dans le document lui-mĂȘme et pas ailleurs. Or ce document n'est plus entre mes mains puisqu'il a Ă©tĂ© "lĂąchĂ©" dans le "circuit fatal" qui l’a portĂ© Ă  la outre je ne suis guĂšre pressĂ© d'apporter les preuves que l'on me demande. Ou de les nier. Je n'agis pas dans la prĂ©cipitation, ce serait bien vulgaire pour un esthĂšte de ma qualitĂ©... Je ne cours pas plus aprĂšs les mĂ©dias. J'ai tout mon temps, les arguments qu'il faut, ma vĂ©ritĂ© Ă  moi. J'abattrai mes cartes quand je le jugerai nĂ©cessaire. Je ne suis pas Ă  la botte des journalistes. Et puis surtout...Surtout ne nous prenons pas trop au sĂ©rieux dans cette serait bien triste si ces messieurs les exĂ©gĂštes ne s'amusaient pas autant que moi ! Rimbaud et tout le tintouin, les haleurs et les poches trouĂ©es, tout cela c'est bien joli mais la poĂ©sie devrait-elle donc rester purement intellectuelle, essentiellement livresque, simplement thĂ©orique ?J'offre aux exĂ©gĂštes une leçon de littĂ©rature grandeur nature, un cour vivant de sagesse rimbaldienne d'abord savoir rire des choses les plus "importantissimes", comme par exemple cette affaire mondaine et finalement assez futile Ă  propos du faux texte de et par-dessus tout je leur apprends Ă  ne pas oublier l'essentiel lĂącher le lest acadĂ©mique et avec courage, fiĂšvre, hauteur, entrer dans l'arĂšne pour vivre la poĂ©sie, la vivre. La vivre et non l'intellectualiser sans cesse et ainsi la rapetisser jusqu'Ă  la rendre ridicule, mesquine, que je leur propose finalement, c'est de vivre la grande aventure Zacharie de Izarra10 - LA SCIENCE AU SECOURS DES LETTRES !J'ai appris que le document en question devra ĂȘtre analysĂ© afin de dĂ©terminer avec certitude si c'est un faux ou au vrai...J'ai dĂ©jĂ  rĂ©pondu aux questions de mes dĂ©tracteurs Ă  maintes reprises et ma rĂ©ponse ne varie pas la preuve de ce que j'avance est au fond des Ă©prouvettes des chimistes actuellement affairĂ©s autour de la "gĂ©niale trouvaille".Tout de mĂȘme... Chercher la paternitĂ© d'un texte littĂ©raire Ă  l'aide d'un scalpel de technicien, d'un double-dĂ©cimĂštres de matheux et de gants de chirurgien, quelle tristesse ! A quelle lamentable pitrerie les exĂ©gĂštes de Rimbaud se livrent-ils ? Pour en arriver lĂ , faut-il qu'ils soient bien ignorants de la littĂ©rature !Incapables de trancher une bonne fois pour toutes grĂące Ă  leur seul jugement esthĂ©tique, ils en sont rĂ©duits Ă  recourir Ă  des analyses scientifiques pour dĂ©terminer si ce texte est d'origine rimbaldienne ou izarrienne !Rimbalesquement Zacharie de Izarra11 - LA PLUME RIMBALDIENNE CAUTION IMMUNITAIRE...Rimbaud aujourd'hui serait un vulgaire dĂ©linquant de la banlieue de Charleville-MĂ©ziĂšres, rappeur, slameur, poĂšte douĂ© et prĂ©coce il est vrai, mais encore sodomite dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©, personnage douteux, droguĂ©, buveur, paresseux qui aurait d'abord Ă©tĂ© une petite crapule avant de devenir gros trafiquant de drogue entre la France et le Maroc... VoilĂ  ce qui me semble le mieux correspondre si on transpose avec rĂ©alisme la "lĂ©gende Rimbaud" dans notre Ă©poque. Ma vue est honnĂȘte, pleine de justesse nulle illusion romantique ne dĂ©forme mon de lustrer les semelles sales d'un versificateur certes hors du commun quant Ă  la qualitĂ© de la plume lorsqu'il ne dĂ©lire pas avec des poĂšmes "charabiatisants" mais qui pour autant ne mĂ©rite pas que l'on en fasse ce mythe nourrit d'artifices plus grotesques les uns que les peut-on admirer un trafiquant d'armes sans Ă©tat d'Ăąme qui prĂŽne les Ă©garements d'une vie dissolue, les dĂ©lices de la perdition, l'enrichissement crapuleux ?PrĂŽner les hauteurs poĂ©tiques, jouer au troubadour Ă©thĂ©rĂ©, au rĂȘveur enivrĂ© d'Ă©clairs radieux, de fulgurances idĂ©ales, voilĂ  pour la thĂ©orie chez Rimbaud. Le passage Ă  la pratique est beaucoup plus dĂ©cevant...Quelle incohĂ©rence ! Quelle noirceur d'Ăąme ! Évidemment le trafic d'armes, les sordides amours, la fuite en Afrique en quĂȘte d'histoires glauques, chez un type comme Rimbaud ça passe pour ĂȘtre d'une grande classe ! Aux yeux de ses sinistres laudateurs cela s'appelle l'aventure, cela s'appelle la noblesse, cela s'appelle le mĂ©pris pour le monde bourgeois. Quelle complaisance !Ainsi la rime justifierait le crime...Ha ! Comme c'est facile d'embellir une biographie quand on a la vue bornĂ©e par des fadaises poĂ©tiques, quand on est Ă©bloui par de flatteurs apparats !Bref, le sexe, l'argent sale, la descente progressive dans les bas-fonds de l'Ăąme, l'hypocrisie, Rimbaud n'Ă©chappe pas aux rĂšgles du genre crapuleux. Il avait vraiment tout ce qu'il faut pour que des esprits faibles d'un siĂšcle dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© lui fabriquent une lĂ©gende Zacharie de Izarra12 - LES VERTUS PEDAGOGIQUES DU FAUX TEXTE DE RIMBAUDL'enjeu de cette affaire dĂ©passe l'anecdote de savoir si ce document est un faux ou un vrai. La vraie question est que vaut la vĂ©ritĂ© d'un docte pitre face Ă  un Izarra farceur qui fait le choix de penser plutĂŽt que de braire ?Certains qui ont des chapeaux pointus prĂ©tendent que le rĂ©chauffement climatique est dĂ» Ă  l'activitĂ© humaine, d'autres qui portent des lunettes performantes mais qui ont la vue intĂ©rieure lamentablement brĂšve assĂšnent aux masses bĂȘlantes toutes des vĂ©ritĂ©s tordues, comiques, je prĂ©tends que "Le Bateau Ivre" et "Une saison en Enfer" sont des oeuvres purement facĂ©tieuses pondues par le plaisantin de Charleville, sans doute dans le but de rire des faux esthĂštes et snobs Ă©rudits de son Ă©poque. Ce qui ne signifie pas que par ailleurs Rimbaud faisait de la bonne poĂ©sie, l'aciditĂ© de la farce ne s'opposant nullement au feu de la vĂ©ritĂ© izarrienne, qui a la suprĂȘme particularitĂ© d'ĂȘtre joyeusement fantaisiste, pleine d'une rassurante, pĂ©dagogique, libĂ©ratrice souplesse -et qui est hautement rimbaldienne dans le fond- vaut bien celle, figĂ©e, Ă©troite, austĂšre, voire franchement bĂȘte et mĂ©chante des exĂ©gĂštes s'accrochant dĂ©sespĂ©rĂ©ment, acadĂ©miquement, mesquinement Ă  leurs Zacharie de IzarraPRECISION FINALE POUR LES MAUVAISES LANGUES Enfin pour rĂ©pondre avec hauteur et concision Ă  ces vils dĂ©tracteurs m'accusant de vouloir me faire de la publicitĂ© Ă  bon compte pour mon blog, qu'ils sachent que seule la qualitĂ© de mes textes doit sĂ©duire sans l'aide d'une vulgaire publicitĂ© basĂ©e sur le scandale. Je n'ai nul besoin de faire la promotion de mon blog Ă©tant donnĂ© qu'il a toujours Ă©tĂ© trĂšs visitĂ© et ne pratique par consĂ©quent pas ce genre de racolage Zacharie de Izarra "LE MONDE" PUBLIE UN ARTICLE SUR MOI ! Paris est venu au Mans. Ce qui Ă©quivaut, en terme professionnel, Ă  un scoop. Du moins dans le cercle restreint des journalistes littĂ©raires, appelĂ©s aussi dans notre jargon mondains du livre ». Depuis lĂ -haut, c'est un Ă©vĂ©nement, une prouesse. Rappel d’une Ă©popĂ©e locale qui avait fait deux ou trois vagues dans nos salons quelques heures Ă  peine aprĂšs la rĂ©vĂ©lation au grand public d’un inĂ©dit de Rimbaud Le rĂȘve de Bismarck retrouvĂ© chez un bouquiniste de Charleville-MĂ©ziĂšres, un Ă©nergumĂšne manceau revendiqua non sans fracas la paternitĂ© du document qui serait donc
 Un faux ! Info ou intox ?A la rĂ©daction les collĂšgues ont bien ri. Il y avait de quoi, avec ma mission d’ envoyĂ© spĂ©cial en province »  La dĂ©cision rĂ©sonnait dĂ©sagrĂ©ablement comme le coup de sifflet de JĂ©richo» de l’officier de police plein d’avenir du Quai des OrfĂšvres rĂ©trogradĂ© du jour au lendemain Ă  la circulation de la Place Clichy. Et j’ai effectivement Ă©tĂ© envoyĂ© au Mans afin de tenter d’éclaircir ce mystĂšre d’arriĂšre pays. Merci le TGV. Bref, de retour avec mon papier, ils ne riaient plus du tout Ă  la rĂ©daction. PROLIFIQUERaphaĂ«l Zacharie de Izarra est un auteur prolifique aussi. Avec plein d’ simple hurluberlu en mal de notoriĂ©tĂ© comme l’affirmait, un peu Ă©nervĂ©, le plus grand spĂ©cialiste de Rimbaud Jean-Jacques LefrĂšre dans les pages du Figaro LittĂ©raire » ? Pas si sĂ»r
 DĂšs qu’on approche le phĂ©nomĂšne, les certitudes toutes faites s’éloignent. Il y a fort Ă  parier qu’au contact de ce fou follet, plus d’un routard de la presse reverrait son jugement. Un poids-plume de l’auto Ă©dition il se rĂ©pand sur Internet capable d’ébranler des maisons Izarra a du souffle, il faut lui reconnaĂźtre ce prĂ©cieux machiavĂ©lique diraient certains
 Angelot d’une dĂ©sarmante naĂŻvetĂ© pour d’autres. Prince cynique ou entitĂ© ailĂ©e, peu importe le plaisantin ne manque pas d’atouts. S’il est vrai que le diable a plus d’un tour dans son sac, les anges n’en ont pas moins de la plume. Celui qui veut dĂ©fier les exĂ©gĂštes de la littĂ©rature, pardon de la LittĂ©rature comme il le prĂ©cise, est bien outillĂ©. Ce maĂźtre du verbe joue de son art oratoire jusqu’à l’éniĂšme degrĂ©, lĂ  oĂč commencent les premiers frissons. clown Ă  particule » s’avĂšre ĂȘtre un morceau de choix pour tigres de rĂ©dactions, un cas d’école comme on en rencontre rarement dans une carriĂšre de reporter. Un pigiste averti y regarderait Ă  deux ça Ă  l’apparence de l’ersatz, de loin ça n’a l’air de rien, de Paris on croit que c’est du toc
 Et quand on vient chez lui au Mans pour une interview de prĂšs, pour de vrai, alors l’Izarra c’est de l’or en barre ! Foi de est prĂȘt. De mon cĂŽtĂ©, je fourbis mes armes. Ambiance rĂšglement de compte Ă  l’oral. L’interview commence mais c’est lui qui tient la je l’interroge au sujet de cette affaire grotesque du vrai-faux-Rimbaud » il ne se dĂ©monte pas. Ses yeux s’éclairent. Le masque de la sincĂ©ritĂ© l’habille tout de blanc. Et il a des arguments le renard ! RĂ©pondant point par point aux objections Ă©manant de ses dĂ©tracteurs, il se dĂ©fend. Avec foi, panache, consistance. De telle façon qu’à mi-parcours de l’interview il est dĂ©jĂ  permis de douter de la version officielle. Question de choix. En l’écoutant, intarissable, virtuose, charmeur, parfois excessif, toujours percutant, on se sent plus lĂ©ger, libre de balancer entre vĂ©ritĂ© mĂ©diatique et doute izarrien », qualificatif dont il abuse avec jubilation. C’est le cadeau qu’il nous fait penser par soi-mĂȘme. RaphaĂ«l Zacharie de Izarra est persuasif, il a l’art de soulever des questions que nul n’oserait arguments ? Contestables, soyons honnĂȘtes. Contestables et pourtant
 Pas tant que cela. Et c’est Ă©trange, et c’est puissant, et c’est passionnant. C’est oui ou c’est non, c’est vrai ou c’est faux. Entre les deux, une infinitĂ© de nuances. Toutes a sa place dans la polĂ©mique et il tient tĂȘte. Il a pris le rĂŽle du bouffon, qui n’est pas le plus facile. Rappelons que le pitre officiel du royaume assĂ©nait des vĂ©ritĂ©s cinglantes au roi. Izarra se paye la tĂȘte du roi et c’est bien le seul il n’y a qu’un bouffon dans tout le royaume pour user de ce droit. Les autres se taisent. Lui, il la ramĂšne. Il fabrique du faux pour mieux dĂ©noncer une autre imposture celle d’une certaine littĂ©rature » le dĂ©tail son discours ressemble un peu Ă  cette histoire de fous oĂč l’un soutient que la bouteille est Ă  moitiĂ© pleine pendant que l’autre s’évertue Ă  dĂ©montrer qu’elle est Ă  demi vide. L’un a tort, les deux ont raison et personne ne peut trancher. Ensuite c’est une question de crĂ©dibilitĂ© vestimentaire. La vĂ©ritĂ© » du porteur de cravate sera toujours un peu plus vraie » que celle de l’adepte de la chemise Ă  carreaux. Izarra ne porte ni cravate ni chemise Ă  carreaux, il arbore un front vaillant dĂ©nuĂ© d’artifice, affrontant nu les cohortes de BĂȘtise parĂ©es de flatteurs, mensongers atours ».MĂȘme pour un reporter qui a de la bouteille, il serait trop facile de prendre Ă  la lĂ©gĂšre l’édifice de papier de monsieur Izarra. Pour l’heure tout est thĂ©orie, dĂ©monstration intellectuelle, preuve par la dialectique et conviction intime. Le sieur Izarra est redoutable quand il s’agit de semer le doute. Et ça prend. A faire trembler les bases du plus orthodoxe des convaincus. Ca prend tellement bien que, sĂ©duit par le brillant discours, dĂ©jĂ  convaincu mais pas tout Ă  fait prĂȘt Ă  mettre la main au feu tout de mĂȘme, on ne demande plus qu’à c’est ce qu’il nous promet depuis le dĂ©but de cette affaire dĂ©cidĂ©ment rocambolesque
 Mais il n’est pas pressĂ© d’apporter de la matiĂšre Ă  son moulin Ă  paroles. Izarra brille tant qu’il reste dans ses hauteurs » abstraites, position stratĂ©gique bien commode dans laquelle il a tendance Ă  s’éterniser
 Sur la terre ferme son pied est plus a le temps pour lui, rĂ©pĂšte-t-il. Je n’agis pas dans la prĂ©cipitation, mon dessein est de plus grande envergure que de nourrir ces poussins de journalistes. Patience ! Au lieu de petit grain sans lendemain vous aurez la grosse pĂątĂ©e pour l’hiver» confie-t-il, un brin vrai qu’il cause bien le contradicteur et qu’on serait prĂȘt Ă  se convertir Ă  sa vĂ©ritĂ© », Ă  deux doigts du gouffre sĂ©parant l’hĂ©rĂ©sie mĂ©diatique du ciel izarrien »  A condition de donner corps au discours. Bluffant pour ceux qui l’approchent, l’écoutent, le sentent », simple zozo pour les autres qui n’ont pas eu le privilĂšge d’un tĂȘte-Ă -tĂȘte, le personnage a de quoi faire premiĂšre fois il avait mĂȘme fait trĂšs peur l’AFP lui reproche un sĂ©isme d’ampleur nationale provoquĂ© par ses simples assertions. Pas si zozo qu’il en a l’air le Zaza » !DU TEMPSRaphaĂ«l Zacharie de Izarra nous demande du temps, encore du temps pour prouver qu’il est l’auteur de cette farce. Mais oĂč est la vraie farce ? Dans le document lui-mĂȘme qui serait un authentique faux » ou dans le formidable pouvoir de persuasion d’un mythomane de premier ordre ?Sa dĂ©marche, se justifie-t-il, est une oeuvre de long terme, dense, complexe, nĂ©cessairement lente ». A la lumiĂšre de ses propos pour le moins convaincants, irritants, intrigants, presque fascinants, on lui laissera le bĂ©nĂ©fice du doute. Mais pas trop longtemps. Pas trop longtemps monsieur Izarra Ă  la rĂ©daction ils ne rient plus, mais alors plus du MondeCOMMENT J'AI FAIT LE FAUX "INEDIT DE RIMBAUD" Le rĂȘve de BismarckA propos de l'affaire de l'inĂ©dit de RIMBAUD, certains "spĂ©cialistes" pensent que je suis incapable de faire un faux sur le plan la question avec mes dĂ©tracteurs Ă©tait lĂ , sur le plan strictement technique. J'avais dĂ©jĂ  expliquĂ© ma mĂ©thode et mon mode opĂ©ratoire. Tactique, technique bien sĂ»r mais surtout stratĂ©gie. Avec ma patience, mon rĂ©seau de complices, il n'a pas Ă©tĂ© insurmontable de monter ce fameux coup au sujet de RIMBAUD. Je ne travaille pas, j'ai tout le temps pour Ă©laborer des impostures de ce genre. J'ai beaucoup de pouvoir de persuasion, un vrai sens de la psychologie, des relations dans divers domaines comme dans l'infographie et la sĂ©rigraphie, ce qui m'a Ă©tĂ© d'une aide prĂ©cieuse. J'ai Ă©galement des contacts avec des Ă©tudiants en chimie de l'UniversitĂ© du Mans qui me conseillent et m'aident les Ă©tudiants ayant le sens de la potacherie plus dĂ©veloppĂ© que leurs professeurs. Si vous saviez tout ce qu'on peut faire quand on a de l'audace...Ce que vous avez vu c'est le cĂŽtĂ© Ă©clatant de l'affaire. Mais pour qu'une imposture de cette envergure sorte, il faut s'y prendre avec mĂ©thode et ambition. Plusieurs sont tombĂ©es Ă  l'eau et cela nul ne le sait. Il n'y avait pas que RIMBAUD qui Ă©tait sur la "liste d'attente". J'ai fait des faux concernant plusieurs auteurs, sachant pertinemment que sur une quinzaine de fusĂ©es mĂ©diatiques une seule parviendrait Ă  dĂ©coller, voire deux peut-ĂȘtre. Ce qui permet de rĂ©ussir une telle imposture, c'est la multiplication des "rampes de lancements". Les autres impostures que j'ai entreprises n'ont pas Ă©tĂ© jusqu'Ă  leur terme mais peu importe le but n'Ă©tait pas que les 15 coups rĂ©ussissent, le but Ă©tait de multiplier les "mises Ă  feu" pour que l'une des 15 impostures au moins dĂ©part je ne savais pas laquelle des 15 impostures allaient aboutir, bien entendu. J'ignorais quel texte issu des huit auteurs cĂ©lĂšbres choisis j'ai lancĂ© une quinzaine de textes izarriens signĂ©s de huit auteurs cĂ©lĂšbres diffĂ©rents allait ĂȘtre "exhumĂ© de l'oubli"... Au dĂ©part je ne savais pas quels "inĂ©dits" allaient ĂȘtre "dĂ©couverts" dans un des endroits fixes ou rĂ©seaux de circulations stratĂ©giques oĂč je les avais placĂ©s bibliothĂšques, bouquinistes et mĂȘme dans un endroit que je ne peux rĂ©vĂ©ler ici. L'important Ă©tait qu'au moins un de ces textes sorte de "l'oubli".En ce qui concerne le support, j'ajoute que chez n'importe quel bon bouquiniste mĂȘme de province, pour peu que vous payiez le prix vous pouvez obtenir des feuilles vierges de diffĂ©rents formats et plus ou moins jaunies datant du XIX, voire du XVIIIĂšme siĂšcle entre 100 et 200 euros la dizaine ou vingtaine de feuilles. Chez le bouquiniste au Mans, l'Athanor, je les ai eu pour un peu plus de cent "spĂ©cialistes" du vieux document sont des Ăąnes. BernĂ©s avec une centaine d'euros !Bref, tout cela mes dĂ©tracteurs ne le savent pas et c'est ce qui fait ma force on croit impossible qu'une telle entreprise rĂ©ussisse car on pense en terme de coup unique. Comme si j'avais lancĂ© cette affaire de maniĂšre unique et ponctuelle, hasardeuse, presque irrĂ©flĂ©chie...Or le nombre "d'inĂ©dits" mis dans des circuits privĂ©s et publics est supĂ©rieur Ă  ce qu'on imagine. Et la laborieuse, minutieuse mise oeuvre de ces affaires, parfois simultanĂ©ment, parfois successivement pour finalement n'en faire triompher qu'une seule -voire deux-, n'est qu'une simple, banale affaire de temps et d'obstination. D'ailleurs on n'imagine rien de tout cela. On pense d'emblĂ©e, sans mĂȘme se poser plus de question, que celui qu'on qualifie de "prĂ©tendu faussaire" -moi donc- aurait lancĂ© sa petite pierre comme cela, de façon unique et alĂ©atoire... Et donc cela semble improbable. Sauf que quand on a le temps, la motivation, l'audace, TOUT DEVIENT POSSIBLE. Ce qui paraĂźt irrĂ©alisable est parfaitement rĂ©alisable et mĂȘme dans les faits la rĂ©alisation de ce genre de chose est souvent plus facile qu'en thĂ©orie. Je le sais par expĂ©rience personnelle...Aucun spĂ©cialiste ne croit possible une telle entreprise. Certes, mais c'est parce que ces grands Ă©rudits pleins de certitudes techniques et littĂ©raires pensent en termes JEAN TEULÉ est restĂ© prudent et Ă  mis en doute l'inĂ©dit de Zacharie de IZARRA ======= Editeur de pigeons A travers ces 28 commentaires postĂ©s sur un forum littĂ©raire j'ai abordĂ© l'Ă©pineuse question de l'Ă©dition Ă  compte d'auteur. Je rĂ©ponds Ă  JM, victime consentante de l'Ă©dition Ă  compte d'auteur, Ă  son Ă©diteur GB qui entre temps est intervenu ainsi qu'Ă  quelques Zacharie de IZARRA+++++++1 - LE PROBLÈME DE L'ÉDITION À COMPTE D'AUTEURJe vais vous dire ce que j'ai sur le coeur au sujet de JM, victime de l'arnaque de GB, un de ces nombreux Ă©diteurs qui publient des livres aux frais de leurs auteurs... Ce sont les profiteurs de la sottise humaine comme GB, "Ă©diteur" officiel de JM GB que je cherche Ă  contacter pour lui dire ce que je pense de ses bienfaisances hautement tarifĂ©es qui sont Ă  blĂąmer et non pas moi qui dĂ©nonce ce genre de crapules !Honteux !Ce sale type tire profit sans aucun scrupule de la naĂŻvetĂ© de JM pour lui faire payer l'Ă©dition de ses bluettes dignes d'un Ă©lĂšve de CE 1 !Certes JM est contente de payer pour avoir l'illusion d'ĂȘtre une poĂ©tesse, elle y trouve son compte je ne le nie pas. Est-ce une raison suffisante pour exploiter financiĂšrement sa crĂ©dulitĂ© de dinde sans dĂ©fense ?Jamais je n'oserais exploiter de la sorte l'ignorance et la faiblesse de gens comme JM pour leur soutirer de l'argent, comme le fait cet odieux personnage qu'est GB ! Les vrais ignobles, ce sont les gens comme eux !RaphaĂ«l Zacharie de IZARRA2 - JM, OUVREZ LES YEUX !Évidemment votre Ă©diteur-humaniste si aimable GB trouve "merveilleux" tous vos poĂšmes, je n'en doute pas un seul instant. Il est chaleureux avec vous, attentif... De cela j'en suis Ă©galement persuadĂ©. Pensez ! C'est tout bĂ©nĂ©fice pour lui...Son intĂ©rĂȘt est de trouver ce que vous Ă©crivez superbe. Il attend mĂȘme avec impatience votre prochaine publication normal il prend son pourcentage en bĂ©nĂ©fices. BĂ©nĂ©fices tirĂ©s non pas des ventes de vos oeuvres mais de leur "droits d'inscription" chez lui ou du moins assimilĂ©s comme GB, Ă©diteur si gentil, ne vous critiquera JM. Au contraire il sera toujours Ă  vos petits soins. Il dĂ©fendra bec et ongles vos si "jolis" poĂšmes... L'exploitation de la crĂ©dulitĂ©, c'est son fond de commerce. Le plus fort c'est qu'il parvient Ă  vous arnaquer en vous facturant vos sourires de bĂ©atitude. Il vous plume et vous ĂȘtes ravie de l'ĂȘtre ! GB est un escroc de salon. Bien vĂȘtu, toujours aimable, il berne les pigeons de votre sait pertinemment que vos oeuvres c'est de la guimauve insipide, illisible, risible. Son filon c'est l'illusion. Alors je vous rassure, GB sera toujours chaleureusement prĂ©sent pour dĂ©fendre votre cause, autrement dit SA cause le vous souhaite de demeurer sur votre petit nuage rose JM car apparemment c'est encore lĂ  que vous semblez la plus heureuse. Vous ne semblez pas avoir envie d'ouvrir les yeux sur GB alors restez dans vos doux rĂȘves, au moins vous contribuez Ă  enrichir un homme heureux. Et puis aprĂšs tout l'argent est fait pour circuler, alors continuez Ă  publier vos merveilleux poĂšmes chez GB moyennant finances !RaphaĂ«l Zacharie de IZARRA3 - LÉGAL MAIS MALHONNÊTECertes GB ne fait rien d'illĂ©gal mais ce n'est pas parce que son entreprise de promotion des pigeons est lĂ©gale que ce personnage est honnĂȘte pour vrai que chacun a le droit de se payer du vent au prix fort, mais Ă  condition d'avoir toute sa luciditĂ©. AprĂšs tout chacun est libre de se faire plumer avec son propre consentement, et avec le sourire en plus ! Mais dans le cas de JM, poĂ©tesse-guimauveuse sans dĂ©fense psychologique, c'est de la pure exploitation financiĂšre de personne fragile car JM est victime de sa propre naĂŻvetĂ©. Et GB exploite sa naĂŻvetĂ© sans aucun scrupule !JM n'a pas assez de discernement pour prendre conscience de l'arnaque morale que constitue l'entreprise de faire, c'est de la non-assistance Ă  personne vulnĂ©rable exploitĂ©e Ă©hontĂ©ment par un requin. JM doit ĂȘtre avertie de deux choses - Ses Ă©crits sont sans aucune valeur littĂ©raire et aucun Ă©diteur sĂ©rieux n'accepterait d'Ă©diter ces niaiseries - Elle est incapable de se rendre compte que GB n'est pas un vrai Ă©diteur soucieux de littĂ©rature de qualitĂ© mais un pur commerçantGB incarne la misĂšre de l'Ă©dition, le pire qui puisse se faire dans ce domaine. Il "aide" les pires Ă©crivassiers qui soient, moyennant finances chez Gallimard il y a des mises au pilon d' faire croire que ses guimauves vont se vendre, mĂȘme se lire gratuitement est lui faire un Ă©norme mensonge. Certes ses amies mĂ©mĂšres lui achĂšteront quelques ouvrages qu'elles trouveront "merveilleux".Ce ne seront que des achats affectifs primaires. Avez-vous dĂ©jĂ  vu une mĂšre critiquer le collier de nouilles que lui offre son enfant pour la FĂȘte des MĂšres ? Bien sĂ»r le collier de nouilles est une horreur et pourtant la mĂšre fait mine de s'Ă©merveiller devant cette misĂ©rable crĂ©ation de sa progĂ©niture toute engluĂ©e dans son insupportable puĂ©rilitĂ©. En ce qui concerne les oeuvres de JM, c'est dans le mĂȘme ordre d'idĂ©e quelle mĂ©mĂšre parmi ses lectrices serait assez cruelle -et assez lucide car j'imagine que le lectorat de JM est essentiellement constituĂ© de gens sĂ©niles- pour assurer que ses vers sont de la confiture de framboise Ă  dĂ©gueuler de la premiĂšre Ă  la derniĂšre gorgĂ©e ?Nul ne conçoit bien Ă©videment qu'une mĂ©mĂ© sĂ©nile vienne critiquer les Ă©crits de JM...C'est sur ce registre que joue GB le cercle privĂ© des flatteurs-nĂ©s, uniques lecteurs et uniques "critiques" des oeuvres de dĂ©monstration que je viens de faire Ă  propos de l'entreprise malhonnĂȘte de GB est d'ailleurs inutile puisque ce que je dis est Ă©vident pour le commun des pas pour JM, hĂ©las !RaphaĂ«l Zacharie de IZARRA4 - ÉDITEUR DE GOGOSGB est un escroc de l'Ă©dition, je persiste et signe. Il abuse de la faiblesse psychologique de JM pour s'enrichir Ă©hontĂ©ment. Il a certes la loi avec lui mais pas la fait partie de ces requins sans scrupule de l'Ă©dition, la honte du mĂ©tier. Je le mets au mĂȘme rang que les escrocs de la "PensĂ©e Universelle".RaphaĂ«l Zacharie de IZARRA5 - RÉPONSE À JMBien sĂ»r que votre "bienfaiteur" va trouver plein de qualitĂ©s Ă  votre naĂŻve personne et Ă  vos ineptes Ă©crits ! Il ne va pas tuer la poule aux oeuf d'or comme ça... Pas si a tout intĂ©rĂȘt Ă  ĂȘtre votre "bienfaiteur" puisqu'il prend sa part de bĂ©nĂ©fices. Vous pensez rĂ©ellement qu'il va critiquer vos Ă©crits au prix oĂč il vous vend ses "services" ?Il a tout Ă  gagner Ă  "donner leur chance" aux perdants de votre espĂšce... Son fond de commerce c'est la crĂ©dulitĂ© des imbĂ©ciles !Il est exactement comme les directeurs de casinos lui seul est sĂ»r de gagner dans cette affaire !Aucun Ă©diteur digne de ce nom de demande de l'argent Ă  un auteur, c'est une rĂšgle d'or qui vaut pour toutes les entreprises de ce genre ! Ce sont les Ă©diteurs qui devraient payer les auteurs en les remerciant et non l'inverse ! C'est une HONTE de voir que ces arnaqueurs sĂ©vissent encore de nos jours ! Ce que les gens peuvent ĂȘtre imbĂ©ciles pour se faire avoir de la sorte ! L'arnaque que pratique GB est aussi vieille que le pensez vraiment que c'est une chance de se faire Ă©diter au prix fort chez ce vendeur de vent ? Il incarne l'image mĂȘme de la calamitĂ© Ă©ditoriale ! Vous faire connaĂźtre ? Mais on se fout de votre gueule ! Vous vous faites une cĂ©lĂ©britĂ© de pauvre cloche en passant par les "services" de ce malfaiteur en col blanc !Jamais un Ă©diteur sĂ©rieux ne demandera la moindre contribution financiĂšre pour publier un auteur ! GB le sait bien et il profite du filon constituĂ© par ces cohortes d'auteurs crĂ©dules, plumes sans talent qui croient encore au PĂšre NoĂ«l et qui comme vous ne seront jamais Ă©ditĂ©s dans des maisons d'Ă©dition traditionnelles qui elles sont honnĂȘtes, pour leur proposer ses services dĂ»ment tarifĂ©s !Vous ĂȘtes la victime consentante de cet arnaqueur mais aprĂšs tout puisque vous insistez pour ĂȘtre plumĂ©e en beautĂ© cela vous regarde et c'est tant pis pour vous. Ou tant mieux, si cela vous rend plus heureuse... GB peut augmenter ses tarifs Ă  ce compte-lĂ  il est certain que les pigeons pris dans ses filets le suivront pendant encore des annĂ©es...RaphaĂ«l Zacharie de IZARRA6 - RÉPONSE À GB qui m'envoie un texte de loi traitant de l'injure et la diffamation publiqueJe n'ai pas lu votre pavĂ© indigeste mais j'en devine les iniques rigueurs la loi devrait protĂ©ger les gens honnĂȘtes comme moi, les ĂȘtres vulnĂ©rables comme JM et non les escrocs de votre genre qui abusent de la crĂ©dulitĂ© des imbĂ©ciles pour les plumer. En toute lĂ©galitĂ©, ! La loi des hommes n'est pas systĂ©matiquement calquĂ©e sur la morale et parfois la loi des hommes dĂ©fend et protĂšge les minables de votre il existe quand mĂȘme des procĂ©dures pour contrer les profiteurs et parasites qui comme vous s'enrichissent sur la faiblesse psychologique de leurs concitoyens. Vous ĂȘtes la face noire de l' devriez vous cacher de honte au lieu de faire appel Ă  la loi pour tenter de vous dĂ©fendre. JM n'a AUCUNE chance de rĂ©colter la moindre palme pour l'ensemble de son "oeuvre" et vous le savez aussi bien que moi. Lui faire miroiter de telles chimĂšres tarifĂ©es Ă  70 euros annuels est de l'abus de personne vulnĂ©rable pur et simple. Et cela est passible de poursuites judiciaires en Zacharie de IZARRA7 - RÉPONSE À GBQuand on pratique l'escroquerie Ă©ditoriale, et en plus avec l'assentiment de la loi, on doit en assumer les risques malfaiteurs de votre espĂšce doivent recevoir le salaire qui leur est dĂ» et ce, Ă  hauteur de leur je ne manquerai pas de continuer de dĂ©noncer publiquement haut et fort et nommĂ©ment vos pratiques certes parfaitement lĂ©gales mais moralement me contrefous de la loi des hommes Ă  partir du moment oĂč elle est inique. Seule la loi morale guide mes actes et inspire mes Ă©crits et c'est ce qui fait d'ailleurs ma force. Pour moi vous ĂȘtes un pornocrate de l'Ă©dition. Vous faites payer Ă  des auteurs sans talent leur imbĂ©cillitĂ© et cela est moralement Zacharie de IZARRA8 - RÉPONSE À UN DÉTRACTEURDans ce cas du site de GB l'escroquerie Ă  proprement parler n'est pas sur le plan lĂ©gal mais sur le plan sais pertinemment que cet Ă©diteur n'arnaque pas les gens au sens strictement lĂ©gal du terme puisque ceux-si savent pertinemment qu'ils payent pour ĂȘtre publiĂ©s et que nul ne les force Ă  payer leur Ă©diteur. L'arnaque est beaucoup plus subtile. Les auteurs sont certes parfaitement libres de choisir un Ă©diteur qui leur facturera ou non leurs publications...L'arnaque, insidieuse, est dans le fait que ces auteurs dĂ©nuĂ©s de talent voire parfaitement ineptes n'ont pas d'autre choix que de passer par la filiĂšre des "charognards de l'Ă©dition".ChassĂ©s des maisons d'Ă©ditions traditionnelles, ils se tournent vers... Leur sauveur. Qui au passage leur facturera ses dĂ©faut de publication officielle rĂ©munĂ©rĂ©e, ces auteurs que personne ne lira jamais se contentent de publication officieuse. A leurs est lĂ  l' ces Ă©diteurs Ă  des falsificateurs. Ils vendent de faux espoirs, du vent en jouant Ă  fond sur la dĂ©magogie. C'est moralement malhonnĂȘte, mĂȘme si sur le plan lĂ©gal ils ne franchissent pas les le cas de JM c'est carrĂ©ment Ă©coeurant. Cette personne n'a pas les moyens intellectuels de se dĂ©fendre contre un tel "Ă©diteur". N'importe quel Ă©diteur de sous-prĂ©fecture dirait Ă  JM que ses poĂšmes ne valent rien sur le plan Zacharie de IZARRA9 - JE MODÈRE MON PROPOS MAIS RESTE FERMEAprĂšs rĂ©flexion et examen des Ă©crits de certains d'entre vous, je modĂšre mon propos au sujet de n'y a certes pas arnaque au sens lĂ©gal du terme ni mĂȘme entre la personne de l'Ă©diteur et la personne de l'auteur Ă  proprement existe bel et bien cela dit elle est dans la structure de l'entreprise Ă©ditoriale consistant Ă  faire payer Ă  un auteur son prĂ©tendu mode Ă©ditorial facturĂ© Ă  l'auteur qui est complice lui aussi de cette escroquerie morale non par vĂ©nalitĂ© mais par pure bĂȘtise, par vanitĂ© ne correspond en aucun cas Ă  l'Ă©tique de la profession. Je le rĂ©pĂšte aucun Ă©diteur digne de ce nom ne facturera Ă  un auteur ses Ă©crits !L'Ă©diteur escroque l'auteur non directement de personne Ă  personne mais indirectement, par contrat implicite la victime consentante et son "sauveur", il y a la structure rassurante d'une entreprise aux apparences honorables mais intĂ©rieurement pourrie. Les termes du contrat suspect sont dĂ©finis non par GB lui-mĂȘme mais par un systĂšme vieux comme le monde l'exploitation de la vanitĂ© dont GB se sert, et c'est derriĂšre cet Ă©cran que se protĂšge l'Ă©diteur douteux...Étant donnĂ© qu'il est en effet fort possible que je me trompe sur la personne de GB, ne connaissant ni les secrets de sa pensĂ©e ni de son coeur, je vais ĂŽter son nom ainsi que le nom de son site dans mes prochains commentaires que je publierai sur souhaite empĂȘcher les gens vulnĂ©rables comme JM de se faire plumer par ce genre d'Ă©diteurs tout en prĂ©fĂ©rant demeurer Ă©quitable envers une personne que je ne connais finalement pas, il est Zacharie de IZARRA10 - RÉPONSE A UN DÉTRACTEURLes poĂšmes niaiseux de JM ne me dĂ©rangent nullement. Il m'arrive mĂȘme d'en lire un ou deux pour rire car en fait ils sont trĂšs drĂŽles. Les Ă©crits de JM sont la caricature de la poĂ©sie. Liquoreux Ă  souhait, parfaitement insipides et la dĂ©marche consistant Ă  lui faire payer ses bluettes qui m'ennuie vraiment. Cela s'appelle de l'abus de faiblesse. Lui faire croire que ses poĂšmes ont une quelconque valeur littĂ©raire et quelque chance de postĂ©ritĂ© au-delĂ  du cercle privĂ© de son auteur tient de la pure escroquerie !J'apprĂ©cie beaucoup JM, indĂ©pendamment de ses Ă©crits. Je sais que c'est une femme qui a souffert dans sa vie et je respecte la souffrance de ce genre de victimes de l'existence comme l'est JM. C'est justement parce que JM a souffert et qu'elle est vulnĂ©rable que je me scandalise de voir que des gens peu scrupuleux exploitent sa plus elle me fait rire avec ses poĂšmes invariablement "guimauveux". Et mĂȘme derriĂšre ses poĂšmes sans aucune valeur littĂ©raire, Ă  travers les thĂšmes rĂ©currents qu'elle traite je discerne sa souffrance. Il faudrait ĂȘtre parfaitement insensible pour ne pas voir sa souffrance derriĂšre les apparences comiques de ses vers de Ă©crit car pour elle c'est une thĂ©rapie. Je trouve honteux de lui facturer ses Ă©crits sans intĂ©rĂȘt autre que pour elle-mĂȘme alors qu'elle peut parfaitement les publier gratuitement sur INTERNET et ainsi ĂȘtre potentiellement lue par beaucoup plus de personnes qu'Ă  travers ses ouvrages papiers facturĂ©s par son Ă©diteur !RaphaĂ«l Zacharie de IZARRA11 - L'AVANTAGE D'ÊTRE PUBLIÉ CHEZ GB...Se faire publier chez GB est quand mĂȘme une bonne garantie pour un auteur jaloux de ses meilleure protection des oeuvres les faire publier chez la PensĂ©e Universelle ou chez l'assurance de ne jamais avoir de problĂšme de plagiat. Chez ce genre d'Ă©diteur le Copyright est auteur sĂ©rieux aurait l'idĂ©e de s'inspirer des Ă©crits parus chez la PensĂ©e Universelle ou chez GB ?Moi si j'Ă©tais un voleur de textes, je piocherais directement chez "Gallimard" ou chez "LE SEUIL"...L'idĂ©e ne me viendrait vraiment pas d'aller rĂ©cupĂ©rer des auteurs anonymes dans les poubelles de la "PensĂ©e Universelle"...RaphaĂ«l Zacharie de IZARRA12 - POUR JMLa dĂ©marche consistant Ă  faire payer Ă  un auteur ses mauvais Ă©crits est fonciĂšrement malhonnĂȘte, mĂȘme si l'auteur accepte ce principe odieux qui le dit parfois "Cocu mais content !"C'est votre cas Zacharie de IZARRA13 - QUESTIONS POUR JMCe n'est pas vous salir que de dire que vos poĂšmes sont nuls sur le plan qui vous salit, c'est celui qui vous fait croire le contraire juste pour pouvoir toucher son "salaire" indu... Ce n'est pas lui qui vous aide dans la vie, c'est vous qui l'aidez Ă  se faire du fric croyez avoir besoin de cet Ă©diteur alors que c'est lui qui a besoin non de vos poĂšmes mais de votre... avez-vous vendu d'ouvrages ? Êtes-vous rentrĂ©e dans vos frais ? VoilĂ  des questions bien embarrassantes, n'est-ce pas ?Et Ă  part moi qui critique vos "merveilleux" poĂšmes ? Certainement pas votre Ă©diteur !RaphaĂ«l Zacharie de IZARRA14 - POUR GBL'escroquerie n'est pas prĂ©cisĂ©ment personnelle mais plutĂŽt structurelle vous adoptez un systĂšme douteux pour gagner de l'argent en exploitant une faille humaine la bĂȘtise de vos ĂȘtes moralement un arnaqueur qui a la loi avec alors un profiteur de l'imbĂ©cillitĂ© de ses exploiteur de la sottise de gens sans dĂ©fense intellectuelle, profiteur de la faiblesse de certaines personnes ou arnaqueur, la justice tranchera sur le terme exact, si vous voulez bien prendre le risque de lui demander son avis sur la question...RaphaĂ«l Zacharie de IZARRA15 - POUR JMSi vous prĂ©tendez que l'argent ne vous intĂ©resse pas et que ce que vous souhaitez c'est ĂȘtre lue, pourquoi faire appel Ă  un Ă©diteur-papier qui vous fait payer un service au rĂ©sultat ultra confidentiel trĂšs peu de lecteurs alors que vous pouvez ĂȘtre lue du moins potentiellement car le lectorat adepte de niaiseries est assez limitĂ© mĂȘme sur INTERNET par des milliers de gens dans le monde francophone sans que vous dĂ©boursiez un seul centime ? Sachez tout de mĂȘme que ceux qui "apprĂ©cient" vos textes publiĂ©s gratuitement en ligne, autrement dit ceux qui lisent vos textes ne les admirent pas au point d'aller en acheter des versions papier...N'allez pas croire qu'ils seraient prĂȘts Ă  payer pour en lire davantage sur support papier. Si ces lecteurs lisent vos poĂšmes, c'est disons Ă  5 pour 100 pour leur "qualitĂ©" intrinsĂšque et Ă  95 pour 100 parce qu'ils sont accessibles mĂȘme qu'il y a des soupes aux navets que l'on avale non parce qu'elles sont spĂ©cialement savoureuses mais parce qu'elles nous sont tombĂ©es sous la cuiller Ă  moindre frais, il y a des mets littĂ©raires que l'on accepte d'ingĂ©rer non parce qu'ils sont bons mais parce qu'ils flattent notre paresse cherchez-vous ? Être lue ou vendre des livres ? Si vous souhaitez ĂȘtre lue, alors publiez sur INTERNET sans passer par l'Ă©dition papier, chĂšre, fastidieuse, lente et trĂšs peu efficace en terme de si vous cherchez Ă  vendre, c'est Ă  dire Ă  faire du profit avec vos poĂšmes, alors arrĂȘtez tout immĂ©diatement car vous courez Ă  la catastrophe Zacharie de IZARRA16 - RÉPONSE À GBComment appelez-vous la dĂ©marche consistant Ă  faire payer aux auteurs la publication de leurs Ă©crits ? Moi j'appelle cela de l'arnaque pure et simple, mĂȘme si les auteurs acceptent le principe et viennent d'eux-mĂȘmes se jeter dans la gueule du que vous pratiquez est aux antipodes de l'Ă©thique de la savez pertinemment que les auteurs Ă  qui vous faites payer la publication sur papier de leurs ouvrages ne seront ni pris au sĂ©rieux ni lus en se faisant publier chez vous Ă  part leur cercle restreint d'amis trĂšs proches, disons une quinzaine de personnes en Ă©tant optimiste.Vous ne pouvez ignorer, vous qui vous prĂ©tendez Ă©diteur, que les Ă©crits de JM sont d'une parfaite nullitĂ© et par consĂ©quent Zacharie de IZARRA17 - POUR GBJ'ajoute que si vous deviez dire la vĂ©ritĂ© Ă  tous ces auteurs qui librement font le choix de se faire publier Ă  compte d'auteur par vos soins, vous n'auriez aucun client ! Sachant au fond de vous-mĂȘme qu'aucun de ces auteurs n'amortira ses frais ou alors exceptionnellement et Ă  hauteur de quelques dizaines d'euros, guĂšre plus je suppose que vous vous gardez bien de freiner leur sotte ardeur Ă  se faire publier chez vous...En cela vous pratiquez ce qu'on appelle le mensonge professionnel. On peut d'ailleurs l'assimiler Ă  la publicitĂ© mensongĂšre. Vous encouragez, du moins ne dĂ©couragez pas les auteurs suicidaires qui frappent Ă  votre porte. C'est cela qui est condamnable, ils sont parfaitement libres de se faire Ă©diter chez vous comme ils sont libres d'aller dĂ©penser leur argent au casino ou dans le tabagisme. Sauf que dans les casinos il y a des affiches qui avertissent les joueurs sur les dangers potentiels qui les guettent. Sur les paquets de cigarettes il y a Ă©galement des avertissement trĂšs clairs sur les risques de cancers auxquels s'exposent les vous, avertissez-vous vos "victimes consentantes de l'illusion Ă©ditoriale" sur les dĂ©ceptions auxquelles elles s'exposent ? Leur annoncez-vous au dĂ©part que leur dĂ©marche Ă©gocentrique Ă  toutes les chances d'Ă©chouer en termes de rentabilitĂ© financiĂšre et de reconnaissance littĂ©raire ?Permettez-moi de douter sĂ©rieusement sur le fait que vous prenez de telles prĂ©cautions morales avec vos auteurs...RaphaĂ«l Zacharie de IZARRA18 - RÉPONSE À LA POÉTESSE JMFaites comme vous voulez. Moi j'ai fait mon devoir consistant Ă  mettre en garde le faible qui se met de lui-mĂȘme dans la gueule du vous ai prĂ©venue, maintenant vous ĂȘtes libre. On ne peut empĂȘcher un Ăąne de dites que GB est votre ami... Bien Ă©videmment qu'il est votre ami ! De cela je n'en doute pas un instant... Vous avez dĂ©jĂ  vu un flatteur voler dans les plumes de ses protĂ©gĂ©s ? GB a tout intĂ©rĂȘt Ă  trouver vos Ă©crits dignes d'ĂȘtres publiĂ©s sur des livres-papier, il a tout intĂ©rĂȘt Ă  ĂȘtre toujours bien gentil avec vous et Ă  se faire aimer puisque c'est vous qui le payez et non l'inverse !Dormez bien et surtout ne vous rĂ©veillez jamais de votre lĂ©thargie intellectuelle car la chute risque d'ĂȘtre trop dure pour vous. GB a reçu une bonne raclĂ©e verbale et il l'a bien cela serve de leçon aux auteurs crĂ©dules !RaphaĂ«l Zacharie de IZARRA19 - RÉPONSE À UN DÉTRACTEURJe n'ai jamais dĂ©couragĂ© JM d'Ă©crire, je l'ai simplement mise en garde contre les exploiteurs de sa lui ai Ă©galement dit en toute honnĂȘtetĂ© ce que je pensais de ses poĂšmes. Je les trouve nuls, comme tous les membres du FORUM LITTÉRAIRE d'ailleurs. Nuls mais amusants nĂ©anmoins, si on les lit Ă  partir du deuxiĂšme des Ă©crits ce n'est pas vouloir empĂȘcher son auteur de les JM continue d'Ă©crire de "merveilleux" poĂšmes Ă  la sauce guimauve si cela la rend heureuse ! Pourquoi lui contesterais-je ce droit ? Qu'elle ne conteste pas de son cĂŽtĂ© mon droit de critiquer les Ă©crits que je veux, comme je veux et sur la liste, le forum ou le site que je fait ce qu'elle veut. Elle a le droit de me critiquer, de me railler, de m'encenser. De mon cĂŽtĂ© j'exerce mon droit inaliĂ©nable de critiquer ses textes et mĂȘme de m'en moquer ouvertement. Critiquer un auteur, se moquer de ses Ă©crits n'est pas l' n'ai jamais injuriĂ© ni JM ni qui que ce Zacharie de IZARRA20 - RÉPONSE À UN ADEPTE DES PRATIQUES ÉDITORIALES DE GBGB fait tout non pour la promotion de la poĂ©sie mais pour celle de son compte en rĂ©serve de gogos rimailleurs prĂȘts Ă  dĂ©bourser un certain nombre d'euros pour se faire Ă©diter Ă  compte d'auteur Ă©tant vaste de nos jours oĂč l'Ă©crit a gagnĂ© en prestige, il a fait de cette rĂ©serve de naĂŻfs son filon privilĂ©giĂ© en bon vendeur de vent qu'il ce sens il a tout intĂ©rĂȘt Ă  passer pour un bienfaiteur. Je comprends parfaitement que vous rĂ©agissiez ainsi, il n'est jamais agrĂ©able de voir son idole se faire dĂ©boulonner aussi radicalement par une personne Ă©trangĂšre Ă  la "secte des rimailleurs qui se font Ă©diter Ă  compte d'auteur".DĂ©fendre la littĂ©rature ce n'est pas promouvoir ses pires inepties mais la sĂ©lectionner avec rigueur. GB tire l'Ă©crit vers le bas et c'est tout bĂ©nĂ©fice pour lui puisqu'il donne leur chance aux perdants de la cause littĂ©raire... GB ratisse large en rĂ©cupĂ©rant tous les damnĂ©s des maisons d'Ă©dition traditionnelles -et honnĂȘtes- qui refusent, on les comprend, tous les JM en mal d' principe de l'Ă©dition Ă  compte d'auteur est une arnaque, mĂȘme si l'auteur est pleinement consentant. Vous me direz que le principe des machines-Ă -sous en est une Ă©galement... Certes. Sauf que quand vous entrez dans un casino vous ĂȘtes clairement prĂ©venu que vous risquez de vous faire plumer en toute lĂ©galitĂ© et vous pouvez mĂȘme vous faire protĂ©ger de votre vice en vous faisant GB en bon Ă©diteur de gogos qu'il est laisse croire Ă  ses clients Ă  des merveilles qui jamais ne se rĂ©aliseront. S'il disait la vĂ©ritĂ© aux auteurs, pas un ne ferait la dĂ©marche de se faire Ă©diter Ă  compte d'auteur. En effet, qui a envie de se retrouver avec des cartons d'ouvrages invendus sur les bras ?DĂ©fendre la littĂ©rature, je le rĂ©pĂšte, ne consiste pas Ă  Ă©diter des perdants mais au contraire Ă  leur dire la vĂ©ritĂ©. GB est un opportuniste, pas un dĂ©fenseur de la littĂ©rature. TrĂšs rĂ©vĂ©lateur pour prendre contact avec lui il faut passer par un que ce dĂ©tail en dit long sur les motivations du personnage...Mais bref, je vous laisse continuer de croire Ă  vos chimĂšres puisque vous y tenez tant. Dormez bien sur vos certitudes de Zacharie de IZARRA21 - QUELLE IMPORTANCE ?Personnellement je me garderai bien d'aller payer pour me faire Ă©diter ! Mes textes sont accessibles GRATUITEMENT sur puis ĂȘtre lu ou non aprĂšs tout est-ce vraiment si important ? Faut-il se prendre maladivement au sĂ©rieux pour ne pas rire de cette vanitĂ© !Je me moque volontiers de tous ces auteurs qui Ă©crivent avec gravitĂ©, rimaillant avec des airs de paon comme si leur plumage -imaginaire- en dĂ©pendait... Je me moque d'ailleurs de moi-mĂȘme dans certains de mes textes ! Tout cela n'est la plupart du temps que vanitĂ©, inconsistance, de prendre au sĂ©rieux ce qui ne l'est pas ! Écrire n'est une douleur ou une entreprise sacrĂ©e que pour les dindons. Ce caractĂšre sacrĂ© de l'Ă©criture n'est entretenu que par ceux qui ont tout intĂ©rĂȘt Ă  faire rĂȘver les pigeons les Ă©diteurs genre oĂč ça commence Ă  devenir vraiment sĂ©rieux c'est quand des naĂŻfs se font arnaquer financiĂšrement parlant, et c'est ce que je dĂ©nonce. Le reste... Chacun est libre de croire en son talent, qu'il soit imaginaire ou Zacharie de IZARRA22 - LE COMPTE D'AUTEUR EST RÉVÉLATEUR D'UN MALAISE DANS LA LITTÉRATUREDans 98 pour 100 des cas un auteur se faisant Ă©diter Ă  son compte est un mauvais Ă©diteurs traditionnels refusent les mauvais auteurs et lĂ  encore dans la mĂȘme proportion, dans 98 pour 100 des cas ils refusent de mauvais cela n'est pas systĂ©matique et on peut toujours discuter de la validitĂ© de la remarque. Bien entendu un auteur de gĂ©nie peut parfaitement ĂȘtre Ă©ditĂ© chez la "PensĂ©e Universelle". Affirmer que se faire Ă©diter Ă  compte d'auteur, cela n'est pas un raisonnement. C'est juste une remarque. Mais une remarque pleine de justesse dans 98 pour 100 des cas. En effet, il y a de trĂšs fortes chances de tomber sur de la mauvaise littĂ©rature en achetant un ouvrage Ă©ditĂ© Ă  compte d' faire Ă©diter Ă  compte d'auteur est un signe de mauvaise qualitĂ© littĂ©raire. Certes des chanteurs populaires se font Ă©diter chez des Ă©diteurs traditionnels, hĂ© bien justement ils font partie des 2 pour 100 de mauvais auteurs qui se font publier chez des Ă©diteurs traditionnels... Il reste donc 98 pour 100 de bons auteurs se faisant publier Ă  compte d' Zacharie de IZARRA23 - RÉPONSE A UN DÉTRACTEURÊtre lu en payant ses lecteurs c'est trĂšs discutable, je suis bien obligĂ© de vous le dire. MĂȘme si chacun est libre de faire comme il l'entend dans ce lu sans rien payer et mĂȘme recevoir en retour flatteries, railleries, insultes, Ă©loges, coups de fils anonymes vengeurs ou encenseurs de la part de lecteurs rĂ©voltĂ©s ou enchantĂ©s par ses textes et c'est mon cas, voilĂ  qui est beaucoup mieux ! Mais me direz-vous, en ce cas ce n'est qu'une affaire de point de vue personnel... Certains prĂ©fĂšrent payer pour ĂȘtre lus et ainsi recevoir de la part de leurs lecteurs de polis et systĂ©matiques Ă©loges de circonstances, d'autre font le choix de recevoir des Ă©loges sincĂšres en ne payant pas pour ĂȘtre lu, ce qui est exactement mon prendre au sĂ©rieux dans son entreprise littĂ©raire au point d'aller se jeter dans la gueule du loup de l'Ă©diteur Ă  l'affĂ»t du gogo, c'est assez Zacharie de IZARRA24 - MALENTENDU FRANCO-QUÉBECOISPour ĂȘtre honnĂȘte dans cette affaire concernant GB, je dois ajouter ceci Depuis dĂ©jĂ  longtemps j'ai constatĂ© qu'un ocĂ©an d'incomprĂ©hension mutuelle, un gouffre de sensibilitĂ© nous sĂ©parait des "lettrĂ©s" et artistes du QuĂ©bĂ©cois subissant depuis toujours l'influence dĂ©lĂ©tĂšre de leur voisins Yankees sont des gens parfaitement hermĂ©tiques aux raffinement des ĂȘtres civilisĂ©s que nous sommes nous français. Ce sont de gros patauds, de fiers lourdauds Ă  la sensibilitĂ© un peuple obĂšse du suffit d'Ă©couter leurs chanteurs Ă  voix, de voir leurs spectacles grossiers et populaires rien que de la soupe Ă©paisse pour teutons, de la grosse espagnolade pour touristes danois !Linda Lemay, exception culturelle du Canada, interprĂšte talentueuse de texte pleins de sensibilitĂ©, vĂ©ritable Brassens du QuĂ©bec, passe pour une nullitĂ© dans son pays ! C'est dire l'ampleur du dĂ©sastre culturel de ce pays de consĂ©quent chez ce peuple de gens grossiers le moindre mirliton passe nĂ©cessairement pour un poĂšte... Chez eux tout Ă©tant grossier, primaire, sans raffinement, depuis la culture jusqu'Ă  la cuisine en passant bien entendu par le cinĂ©ma, un peu comme chez les Allemands en fait, dĂšs qu'un rimailleur pond un poĂšme narrant ses Ă©tats d'Ăąmes de grand enfant il fait exception, attirant Ă  lui de sincĂšres mais naĂŻfs admirateurs, qui sont Ă©galement ses concitoyens. La qualitĂ© moyenne de la poĂ©sie des sites de poĂštes adultes du QuĂ©bec correspond Ă  celle de nos adolescents français. Allez vĂ©rifier, vous serez Ă©difiĂ©s !De lĂ  vient le grand malentendu entre poĂštes du QuĂ©bec et auteurs français. Tout est dans la diffĂ©rence de niveaux, de sensibilitĂ©s, tout simplement. Les quĂ©bĂ©cois Ă©tant de grands enfants Ă  la sensibilitĂ© grossiĂšre, il est naturel qu'il y ait cette "incomprĂ©hension poĂ©tique" entre eux et nous. C'est comme si on tentait d'Ă©tablir des liens culturels entre des italiens, peuple raffinĂ©, avec des Australiens blancs, peuple de gens assez grossiers trĂšs proches des Canadiens par la suffit de visiter les sites de poĂ©sie amateurs, de se frotter au peuple canadien, d'avoir un aperçu de leurs spectacles. L'intuition n'est pas une vaine chose vous savez...Les italiens sont des gens raffinĂ©s et les Allemands d'Ă©pais buveurs de biĂšre, ce ne sont pas que des clichĂ©s, c'est une rĂ©alitĂ©. Les Canadiens sont des gens moins fins, moins Ă©lĂ©gants, moins sensibles, moins Ă©duquĂ©s d'un point de vue culturel que nous français. Certes mon affirmation est purement empirique, intuitive mais juste je niveau calamiteux de la poĂ©sie au QuĂ©bec expliquerait ce Zacharie de IZARRA25 - RÉPONSE A UN DÉTRACTEURLes pornocrates en gĂ©nĂ©ral, les souilleurs de beautĂ©, les maquereaux, les exploiteurs de la bĂȘtise, les escrocs, les vendeurs d'illusions, charlatans sans scrupules, menteurs professionnels, publicitaires vulgaires tous ces gens me sommes dans une sociĂ©tĂ© de fric et ici-bas les requins sont rois. Pour eux tout est bon pour s'enrichir mĂȘme et surtout les moyens les plus douteux...Un vrai professionnel de l'Ă©dition ne demande pas d'argent aux auteurs ! C'est une rĂšgle de base, tellement Ă©vidente qu'elle ne devrait mĂȘme pas ĂȘtre vrai professionnel de l'Ă©dition dirait Ă  JM que ses poĂšmes sont d'une totale nullitĂ©, suis lĂ  pour mettre en garde les naĂŻfs de votre espĂšce qui payent un Ă©diteur pour se retrouver ensuite avec des cartons d'ouvrages invendus sur les bras et qui finiront soit au grenier soit Ă  la poubelle. GB est comme tous les Ă©diteurs qui font payer aux auteurs leurs ouvrages il ratisse large, accepte tous les manuscrits. La preuve, mĂȘme les Ă©crits de JM -nullitĂ© parmi toutes les nullitĂ©s littĂ©raires- ont Ă©tĂ© acceptĂ©s ! Si ce n'est pas la preuve de la malhonnĂȘtetĂ© professionnelle de GB, ou alors de l'incompĂ©tence crasse, qu'est-ce que c'est ?Ha ! oui mais bien sĂ»r c'est de la philanthropie... FacturĂ©e 50 ou 70 euros et contents de l'ĂȘtre, voilĂ  comment on appelle ces gogos qui dĂ©fendent leur dĂ©jĂ  vu un flatteur dire la vĂ©ritĂ© Ă  ceux qui l'Ă©coutent et surtout qui payent pour entendre ses violons ? Vous croyez vraiment que GB va dire Ă  un Ă©crivailleur qui vient le voir que ses Ă©crits sont nullissimes ? Son intĂ©rĂȘt Ă  lui c'est d'avoir un maximum de clients. Chez lui la poĂ©sie ne rime pas avec sĂ©lection mais avec le contraire du travail d'un Ă©diteur honnĂȘte et compĂ©tent !Mais je le rĂ©pĂšte, libre Ă  chacun de se faire cocufier en beautĂ© par son Ă©diteur. Libre Ă©galement Ă  moi de dĂ©noncer ce genre de pratique et leurs Zacharie de IZARRA26 - JE SUIS CERTES NARCISSIQUE MAIS SINCÈREL'argent ne me manque pas, je ne vis pas au-dessus de mes moyens comme la plupart de ceux qui se plaignent de n'en avoir jamais textes sont accessibles Ă  tous gratuitement et c'est mon intĂ©rĂȘt qu'ils soient lisibles gratuitement. Ma motivation n'est pas l'argent mais l'ego, le narcissisme. Mais pas seulement. Il y aussi le sincĂšre dĂ©sir chez moi de promotion de la BeautĂ©, de la PoĂ©sie, de l'esprit de gratuitĂ©, de fraternitĂ©, de dĂ©fense de la vĂ©ritĂ©. Et de la libertĂ© d'expression. DĂ©noncer le mensonge, la bĂȘtise, les noirceurs de ce monde, cela fait aussi partie de ma dĂ©marche lorsque je pose le problĂšme de l'argent dans cette affaire de l'Ă©dition Ă  compte d'auteur, j'en parle surtout du point de vue de l'Ă©diteur, pas de celui des auteurs. Les auteurs font ce qu'ils veulent de leur argent. Moi je dĂ©nonce les charlatans qui prĂ©tendent trouver bons des poĂšmes comme ceux de JM et les publient de tout coeur, chaleureusement.. moyennant c'est de la malhonnĂȘtetĂ© Ă©ditoriale pure et simple. Au mieux, de l'incompĂ©tence professionnelle j'Ă©tais Ă©diteur HONNÊTE publiant des ouvrages aux frais des auteurs, voilĂ  ce que je dirais Ă  un auteur comme JM "Vos poĂšmes sont nuls, invendables, risibles, ridicules, mais puisque vous y tenez tellement, je vais vous les imprimer. Mais je vous prĂ©viens, jamais vous ne rentrerez dans vos frais ! Ce sera une pure perte pour vous d'un point de vue financier et tous bĂ©nĂ©fices pour moi car je vous le rĂ©pĂšte, vos poĂšmes c'est zĂ©ro d'un point de vue littĂ©raire."RaphaĂ«l Zacharie de IZARRA27 - DÉFENDRE LA LITTÉRATURE ET NON LA SACRIFIERJe me prends pour un authentique dĂ©fenseur de la littĂ©rature. Moi je ne suis pas un charlatan qui va inciter des gens comme JM Ă  publier Ă  leurs frais sur des livres-papier leurs poĂšmes littĂ©rature, la vraie, ce n'est pas une "activitĂ© rigolote" ou "sympa" Ă  la portĂ©e du premier mirliton venu, contrairement Ă  ce qu'aimeraient laisser croire certains Ă©diteurs-profiteurs...La littĂ©rature c'est une chose rare, difficile, Ăąpre qui requiert travail, inspiration, technique, maĂźtrise, expĂ©rience. Et mĂȘme dans ce cas, la littĂ©rature n'est pas une chose vraiment sĂ©rieuse. Elle n'est sĂ©rieuse que pour ceux qui ont des intĂ©rĂȘts financiers dans l' tout auteur digne de ce nom la littĂ©rature, la vraie, n'est pas une chose trĂšs sĂ©rieuse. Et c'est cela qui fait la qualitĂ© de la littĂ©rature, la confondez libertĂ© d'Ă©dition et exploitation du gogo... Votre maniĂšre de concevoir la chose revient Ă  dire que par exemple la pornographie tient plus de la libertĂ© d'Ă©dition que de l'exploitation par des mafias de la misĂšre de certaines femmes en dĂ©tresse Ă  frais d'auteurs des niaiseries qui ne seront jamais lues tient plus de l'arnaque Ă©ditoriale que de l'exercice de la libertĂ© d'expression des auteurs...RaphaĂ«l Zacharie de IZARRA28 - ÉDITEUR DES RATÉS DE LA LITTÉRATUREEn tant que dĂ©fenseur des Lettres mon rĂŽle n'est pas de faire du fric ni d'encourager la bĂȘtise, l'Ă©chec, les vils compromis littĂ©raires mais de les dĂ©noncer. Ce que je fais prĂ©cisĂ©ment en ce qui concerne cette histoire d'Ă©dition Ă  compte d' n'ai rien Ă  gagner financiĂšrement parlant dans cette affaire, GB si. Sa parole est nĂ©cessairement muselĂ©e, prostituĂ©e Ă  la cause Ă  laquelle il est enchaĂźnĂ©e le pognon. Il ne peut par consĂ©quent dire ce qu'il pense, contrairement Ă  affirme que les poĂšmes de JM sont bons, c'est soit un menteur soit un immense incompĂ©tent. Je penche pour la premiĂšre si les Ă©crits de tous ces auteurs Ă©taient aussi bons que GB leur laisse croire, pourquoi ne sont-ils pas Ă©ditĂ©s Ă  compte d'Ă©diteurs dans les grandes maisons d'Ă©ditions ? Étrange, non ?GB est un arnaqueur dans le sens oĂč il s'est mis Ă  publier tous les perdants de la littĂ©rature Il s'est engouffrĂ© dans le filon des ratĂ©s littĂ©raires. Exactement comme les charognards du marchĂ© de l'emploi ou de l'habitat qui rĂ©cupĂšrent les exclus n'ayant pas eu accĂšs au "pactole social" et qui n'ont plus d'autre choix que de se tourner vers eux pour leur louer au prix fort des appartements insalubres ou pour les employer dans des chantiers au noir pour des salaires de dĂ©marche est exactement la mĂȘme, avec les courbettes et autres civilitĂ©s de salon en plus pour mieux faire passer la Zacharie de IZARRA======= 40 TEXTES SUR LA LAIDEUR CRUAUTES DE LA SAINT-VALENTIN Contre la sclĂ©rose des esprits, je propose aimablement ces quarante textes immodestes, cruels, rarement tendres parfois, mais toujours issus d'une plume soucieuse de froid esthĂ©tisme, d'Ăąpre vĂ©ritĂ©. Ceci afin de rompre agrĂ©ablement avec les miĂšvres, inconsistantes, insipides cĂ©lĂ©brations nuptiales habituellement en vigueur chez mes frileux contemporains. Les traditionnelles dragĂ©es de mariages ont Ă©tĂ© ici avantageusement remplacĂ©es par de savoureux bonbons au poivre. +++++++1 - Les vieilles filles J'aime les vieilles filles. Et lorsqu'elles sont laides, c'est encore mieux. Les vieilles filles laides, acariĂątre, bigotes ont les charmes baroques et amers des biĂšres irlandaises. Ces amantes sauvages sont des crabes difficiles Ă  consommer il faut savoir se frayer un chemin Ăąpre et divin entre leurs pinces osseuses. Quand les vieilles filles sourient, elles grimacent. Quand elles prient, elles blasphĂšment. Quand elles aiment, elles maudissent. Leurs plaisirs sont une soupe vengeresse qui les maintient en vie. Elles raffolent de leur potage de fiel et d'Ă©pines. TantĂŽt glacĂ©, tantĂŽt brĂ»lant, elles avalent d'un trait leur bol de passions fermentĂ©es. Les vieilles filles sont perverses. C'est leur jardin secret Ă  elles, bien que nul n'ignore leurs vices. Les vieilles filles sont des amantes recherchĂ©es les esthĂštes savent apprĂ©cier ces sorciĂšres d'alcĂŽve. Comme des champignons vĂ©nĂ©neux, elles anesthĂ©sient les cƓurs, enchantent les pensĂ©es, remuent les Ăąmes, troublent les sangs. Leur poison est un rĂ©gal pour le sybarite. L'hypocrisie, c'est leur vertu. La mĂ©disance leur tient lieu de bĂ©nĂ©diction. La mĂ©chancetĂ© est leur coquetterie. Le mensonge, c'est leur parole donnĂ©e. Elles ne rateraient pour rien au monde une messe, leur cher curĂ© Ă©tant leur pire ennemi. Le Diable n'est jamais loin d'elles, qui prend les traits de leur jolie voisine de palier, du simple passant ou de l'authentique Vertu celle qui les effraie tant. Elles Ă©pient le monde derriĂšre leurs petits carreaux impeccablement lustrĂ©s. Elles adorent les enfants, se dĂ©lectant Ă  l'idĂ©e d'Ă©touffer leurs rires. Mais surtout, elles ne rĂ©sistent pas Ă  leur pĂ©chĂ© mignon faire la conversation avec les belles femmes. Vengeance subtile que de s'afficher en flatteuses compagnies tout en se sachant fielleuses, sĂšches, austĂšres... C'est qu'elles portent le chignon comme une couronne lĂ  Ă©clate leur orgueil de frustrĂ©es. Oui, j'aime les vieilles filles laides et mĂ©chantes. A l'opposĂ© des belles femmes heureuses et Ă©panouies, les vieilles filles laides et mĂ©chantes portent en elles des rĂȘves dĂ©sespĂ©rĂ©s, et leurs cauchemars ressemblent Ă  des cris de chouette dans la nuit. TrĂ©sors dĂ©risoires et magnifiques, Ă  la mesure de leur infinie dĂ©tresse. Contrairement aux femmes belles et heureuses, elles ont bien plus de raisons de m'aimer et de me haĂŻr, de m'adorer et de me maudire, de lire et de relire ces mots en forme d'hommage, inlassablement, dĂ©sespĂ©rĂ©ment, infiniment. 2 - Leçon de choses L'une Ă©tait laide, sotte, mĂ©chante. L'autre Ă©tait belle, espiĂšgle, aimable. Cependant la premiĂšre Ă©tait trĂšs chaste et fort pieuse, la seconde frivole et passablement impie. Par jeu je tins ce pieux discours Ă  la dĂ©vote aux traits ingrats - Mademoiselle, votre laideur est le garant de votre vertu. Vos mƓurs austĂšres plaisent Ă  Monsieur le curĂ© qui vous voit Ă  vĂȘpres chaque jour. Votre vie de misĂšre fait plaisir Ă  voir, au moins vu du presbytĂšre. Votre laideur est maudite mais votre vertu est estimable. La dĂ©cence est chose encore assez rare chez les jeunes filles pour qu'elle vaille quelque prix aux yeux des honnĂȘtes gens. Acceptez donc aujourd'hui qu'un galant achĂšte votre hymen au prix fort. La chaste me rĂ©pondit - Certes, je suis laide. Cependant je suis une fille pieuse et honnĂȘte, amie des araignĂ©es d'Ă©glise et des soutanes. En ce bas monde seules la solitude et la poussiĂšre me sont chĂšres. Sachez que mon hymen est consacrĂ© au silence, mon cƓur au dĂ©mon de l'ennui et mon Ăąme aux cloches de l'Ă©glise. A l'entendre ainsi parler, elle Ă©tait effectivement bien sotte. A la jolie libertine je m'adressai en ces termes - Mademoiselle, votre charme est le garant de votre bonheur. Vos mƓurs joyeuses plaisent Ă  Dieu qui se rĂ©jouit d'avoir fait une si belle oeuvre. Votre lĂ©gĂšretĂ© ensoleille les cƓurs ternes qui vous approchent. Votre beautĂ© est bĂ©nie, ainsi que votre Ăąme. La vĂ©nustĂ© est chose trop prĂ©cieuse pour qu'on omette de lui rendre hommage. Acceptez donc aujourd'hui qu'un galant achĂšte votre hymen au prix fort. Sur quoi l'aimable crĂ©ature me rĂ©pondit - Parce que je me voue sans compter aux causes de l'amour, je vous accorde sans compter l'accĂšs aux merveilles que vous convoitez. Je suis l'amie des joyeuses gens, de la danse et du vent dans les herbes folles. Ma beautĂ© est consacrĂ©e Ă  la BeautĂ©, mon cƓur Ă  la joie et mon Ăąme Ă  qui la mĂ©ritera. AprĂšs l'avoir dĂ»ment corrigĂ©e et humiliĂ©e je laissai tomber la laide, bigote et imbĂ©cile demoiselle au bĂ©nĂ©fice de la belle, Ă©panouie et spirituelle amante. MoralitĂ© chĂątiez, raillez puis fuyez les laiderons sans esprit ni envergure ! 3 - Abstinences et chĂątiments Sa vertu consistait en des puĂ©rilitĂ©s de vieille fille. Elle frĂ©quentait avec assiduitĂ© les lieux austĂšres, sombres, humides caveaux, chapelles dĂ©crĂ©pites, presbytĂšres aux relents d'hospice. Elle consultait des livres poussiĂ©reux sans intĂ©rĂȘt, s'abĂźmait dans la lecture frĂ©nĂ©tique de vieux missels, assistait Ă  toutes les messes. Son honnĂȘtetĂ© Ă©tait lĂ©gendaire. Elle ne sortait jamais le soir, ne portait que des vĂȘtements de deuil, se dĂ©tournait naturellement des hommes tant elle avait pris l'habitude de les mĂ©priser depuis ses premiĂšres rĂšgles. Si bien qu'Ă  quarante ans elle Ă©tait devenue laide et acariĂątre. Un jour cependant, prise d'une sorte de fureur utĂ©rine sans prĂ©cĂ©dent propre aux femelles de son espĂšce, elle alla exhiber sa nuditĂ© sur une plage oĂč nul ne la connaissait, loin de son village natal. Elle se dĂ©lectait Ă  l'idĂ©e d'Ă©veiller de mĂąles ardeurs au-delĂ  de son clocher. Elle fit l'effet d'un repoussoir elle Ă©tait sĂšche, osseuse, sans forme. Elle n'avait que de la peau et des Ă©pines. C'Ă©tait une rose sans pĂ©tale, une longue tige couverte de piquants, une femme flĂ©trie et anguleuse. Son corps sans appas provoquait le dĂ©goĂ»t, la pitiĂ©, voire les quolibets. De cette crĂ©ature accoutumĂ©e Ă  l'abstinence, aux concerts des cloches d'Ă©glises, au silence des cimetiĂšres et aux murmures des confessionnaux, on ne voyait que les cĂŽtes qui ressortaient, la peau trop pĂąle, l'allure Ă©triquĂ©e. Cette femme Ă©tait un squelette, un corps dĂ©charnĂ©. MĂȘme le Diable n'aurait pas voulu d'une si piĂštre compagne d'alcĂŽve. Elle exposait ridiculement sa poitrine plate aux regards, se dĂ©hanchait maladroitement sur le sable, s'Ă©battait stĂ©rilement dans les flots comme si elle voulait rivaliser avec les beautĂ©s charnelles qui l'entouraient... Le spectre dansait, tandis que les VĂ©nus doraient au soleil. Elle retourna dans son village plus fielleuse que jamais, maudissant les hommes parce qu'ils n'avaient pas daignĂ© poser leurs regards concupiscents sur ce qu'elle pensait ĂȘtre un "trĂ©sor prĂ©servĂ©". Elle se consola en se plongeant de plus belle dans la lecture de ses missels, en usant entre ses doigts de momie ses sempiternels chapelets, en multipliant ses promenades morbides au bord des tombes. Ce qui la rendit encore plus laide, plus honnĂȘte, plus vertueuse, plus infrĂ©quentable. Son existence fut un grand dĂ©sert. La chastetĂ©, la solitude, l'ennui furent ses compagnons de route, les seuls qu'elle admĂźt. Elle mourut dans le plus parfait anonymat sans que son irrĂ©ductible vertu ait reçu la moindre rĂ©compense. On l'inhuma en modestes pompes. Elle fut vite oubliĂ©e. Ainsi en est-il du destin des vieilles filles laides et acariĂątres. Sur sa tombe nul n'alla jamais se recueillir. Sauf moi je suis allĂ© la visiter un jour. J'ai Ă©prouvĂ© le dĂ©sir de laisser sur sa sĂ©pulture la trace Ă©phĂ©mĂšre de mon passage. Je me suis penchĂ© sur le marbre mĂ©diocre, lentement, solennellement. Pour y dĂ©poser un crachat. 4 - La ronce et la plume Je ne vous oublie pas, laide chartraine. Vous demeurez chĂšre Ă  mon coeur, vous qui avez si bien su me faire aimer les faces de gargouilles. Et les larmes des poupĂ©es de chiffon. J’aime vos yeux, beaux comme des Ă©tangs. Vos lĂšvres closes sont comme la rose sous le givre sanguines, glacĂ©es. Amante onirique, vous le visage sans beautĂ©, vous le front de misĂšre, votre couronne d’épines m’agrĂ©e. Vous plaisez Ă  mon coeur, adorable victime. Si frĂȘle, si pĂąle
 Je cĂ©lĂšbre vos grĂąces arides. Vous ĂȘtes un cantique, une arĂšne, un tombeau. Cristal et austĂ©ritĂ© se mĂȘlent en vous. Je vous prĂ©fĂšre aux fatales crĂ©atures Ă  l’Ɠil cerclĂ© de noir votre sĂšcheresse vous confĂšre une authentique beautĂ©. Vous portez un deuil radieux. Votre mĂ©lancolie met du feu dans vos prunelles. Belle vous ĂȘtes, vous la contadine, vous la misĂ©rable, vous l’éplorĂ©e. Que ne vous ai-je proposĂ© un amour pervers et beau jadis, sous le ciel chartrain ? AffligĂ© je suis, moi l’esthĂšte, moi le cruel, moi la plume. 5 - Une froide beautĂ© Mademoiselle, Ce soir la Lune est grise, je n'ai plus de chandelle et je trempe ma plume dans la nuit. Mademoiselle, vous ĂȘtes ma morte aimĂ©e et votre beautĂ© blĂȘme flatte mon Ăąme esthĂšte. Ma tĂȘte est vide, mon cƓur Ă©prouvĂ©, mon corps las, cependant c'est pour vous que sont ces mots, tĂ©moignage de ma dĂ©tresse de sybarite. Ou de l'effet de votre charme cadavĂ©rique. J'aimais vos yeux de noyĂ©e, vos joues d'affamĂ©e, vos lĂšvres de vestale, vos questions de femme. J'aimais la pierre gothique de votre coeur chartrain. Enfin j'admirais cette statue inquiĂšte qui me faisait face, mĂ©diocre et superbe, modeste et admirable, humble et luxueuse. Comme une poupĂ©e de chiffon aux allures de reine, aux haillons de soie. Votre pauvretĂ© Ă©tait belle Ă  regarder, et moi je vous contemplais comme une poterie funĂ©raire. Votre visage Ă©tait tout un musĂ©e. Vous Ă©tiez une statuette antique, une stĂšle mortuaire, une figure Ă©trusque. FunĂšbre et digne. Vous ressembliez indistinctement Ă  une terre cuite ou Ă  une piĂšce d'argent. Le deuil de vos cheveux blonds, de vos yeux clairs, de votre front impĂ©nĂ©trable produisait un effet sĂ©pulcral, poĂ©tique et pĂ©trifiant, exhumant de vos traits un charme de pietĂ  qui me rĂ©chauffait le coeur. Votre face de momie Ă©tait vraiment adorable. 6 - La beautĂ© d'une gargouille Mademoiselle, Ainsi comme vous me l'avouez, il est flatteur pour vous d’ĂȘtre ma muse et vous voulez que je rende un juste et mĂ©ritĂ© hommage Ă  votre beautĂ© absente, Ă  la pauvretĂ© de votre Ă©clat, Ă  la tristesse de votre face plus humaine qu’angĂ©lique
 Eh bien soit ! Point de vaines sĂ©ductions stylistiques, pas d’artifices malvenus ni de mensongers violons au bout de ma plume pour vous honorer. Pour vous plaire, je vais donc mettre un peu de ces rĂ©alistes arabesques autour de mes propos. Si vous ĂȘtes laide, alors votre laideur est toute gothique. Telle une cathĂ©drale ornĂ©e de gargouilles, votre sĂ©duction est dans les grimaces de votre fĂ©minitĂ©. Et c’est lĂ  que vous m'ĂȘtes aimable avec ce voile d’ombre et de pierre sur le front. Le bleu de Chartres est dans vos pupilles, et je crois voir dans votre regard cĂ©rulescent cette Vierge affligĂ©e dĂ©jĂ  aperçue dans quelque vitrail. Votre mystĂšre est austĂšre, certes. Mais c’est prĂ©cisĂ©ment cette humilitĂ© qui fait chanter les poĂštes. Vous n'ĂȘtes pas vraiment belle Mademoiselle, mais c'est en cela que vous brillez. 7 - Le vice mal vĂȘtu La vieille fille dont je vais conter l'histoire et que l'on surnommait "Mademoiselle la Diablesse" Ă©tait non seulement fort laide mais encore trĂšs mĂ©chante, sotte, cruelle. Voire ignoble. Elle n'aimait absolument personne, frustrĂ©e de n'ĂȘtre point nĂ©e du flanc de VĂ©nus. Elle battait son chien Ă  heures fixes, mĂ©disait sur ses voisins, crachait dans la sĂ©bile des mendiants, maudissait son curĂ©, insultait mĂȘme le Bon Dieu le dimanche Ă  l'Ă©glise. Parce qu'en plus d'ĂȘtre parfaitement impie dans ses actes, elle Ă©tait particuliĂšrement assidue aux messes. Fausse dĂ©votion destinĂ©e au dieu Hypocrisie... Rien ne l'amusait tant que d'aiguiser son coeur de silex. Elle Ă©tait insensible Ă  la souffrance des enfants qu'elle dĂ©testait, mais Ă©prouvait une Ă©trange pitiĂ© pour les asticots que les pĂȘcheurs utilisaient comme appĂąts. Elle se rĂ©jouissait du malheur de ses semblables, seule consolation Ă  sa misĂšre. Bref, c'Ă©tait un monstre de vieille fille. Notons que sa laideur ne l'empĂȘchait nullement d'Ă©prouver les nĂ©cessitĂ©s de la chair qu'une abstinence prolongĂ©e et forcĂ©e rendait plus vives encore. Mais tout chez elle Ă©tait dĂ©cidĂ©ment corrompu ses dĂ©sirs charnels n'Ă©taient que perversitĂ©s, honte, bassesses... Ses fĂ©minins vertiges consistaient en la perspective de saillies brutales et abjectes, exemptes de toute tendresse. Elle se mit en tĂȘte d'attirer de mĂąles dĂ©bauchĂ©s avec les seuls artifices Ă  sa portĂ©e la cosmĂ©tique bon marchĂ©. Elle se farda outrageusement. Loin de masquer sa laideur, ce maquillage eut pour effet de la dĂ©cupler. Elle se crut dĂ©sirable et acheva de se dĂ©grader en s'affublant de noires dentelles et de verts souliers. Ainsi parĂ©e, son dessein premier fut de faire des avances au bedeau du village qui outre de n'avoir pas son pareil pour faire sonner l'airain, avait surtout la rĂ©putation de manier avec art un certain battant... Elle frĂ©missait Ă  l'idĂ©e d'ajouter un son fĂȘlĂ© au concert de cet expert en cloches. Avec sa tĂȘte affreuse, ses membres osseux, ses cĂŽtes apparentes, son corps anguleux, elle ressemblait Ă  une longue araignĂ©e attendant sa proie. DĂšs qu'elle vit l'oiseau sortir de son clocher, elle exerça sur lui ses viles sĂ©ductions. Mais le brave bedeau qui n'avait de goĂ»t ni pour la chair triste ni pour les crĂ©atures contrefaites, encore moins pour les Ă©pouvantails harnachĂ©s de broderies, rĂ©pondit Ă  ses avances par une paire de gifles magistrales, agrĂ©mentĂ©es d'un crachat bien ajustĂ© entre ses pommettes ingrates. La gueuse s'en fut, plus fielleuse que jamais, jurant par tous les diables que la prochaine fois elle dissimulerait ses intentions libidineuses derriĂšre le masque permanent et authentique de sa naturelle laideur plutĂŽt que sous celui d'une mensongĂšre beautĂ©. 8 - La morale amoureuse J'aimais les rires stridents de la mĂ©chante fille, et fuyais les sourires onctueux de l'aimable couturiĂšre. Il faut dire que la pimbĂȘche Ă©tait belle comme une catin, alors que la chiffonniĂšre Ă©tait d'une repoussante banalitĂ©. La premiĂšre Ă©tait une vraie pie jacassiĂšre, la seconde une carpe parfaitement dĂ©vote. La chipie avait un coeur venimeux qui Ă©tait loin de me dĂ©plaire, alors que l'ouvriĂšre Ă©tait d'une honnĂȘtetĂ© dĂ©goĂ»tante un vrai tue l'amour. Je n'avais de cesse d'admirer la blonde vipĂšre qui s'Ă©battait joyeusement sous le soleil. Et je maudissais tout haut la terne fileuse chaque fois que je la voyais sortir de son antre. La mĂ©chante fille s'amusait parfois Ă  lui cracher au visage. Ce spectacle me rĂ©jouissait c'Ă©tait la beautĂ© piĂ©tinant la laideur. Le triomphe de la joie sur la tristesse. Le plus comique de l'histoire, c'est que la gueuse avait des vues sur moi. Je lui fis comprendre non sans cruautĂ© que c'Ă©tait son ennemie, la blonde mijaurĂ©e, que je prĂ©fĂ©rais. Je lui expliquai que ses rires aigus, ses Ă©clats de voix fielleux, son front haineux, ses dentelles recherchĂ©es, sa toilette osĂ©e, sa gorge aĂ©rĂ©e, sa cuisse dĂ©voilĂ©e Ă©taient choses adorables Ă  mes yeux et que je ne voyais rien d'aussi aimable chez celle qui pensait me sĂ©duire avec ses chapelets et ses doigts dessĂ©chĂ©s de laborieuse... Je lui dĂ©montrai la vanitĂ© de la moralitĂ©, de la modestie, de la dĂ©cence, lui prouvai la supĂ©rioritĂ© des rires perçants des blondes impertinentes sur les sombres sourires des vierges de son espĂšce. Je lui expliquai tout cela en prĂ©sence de la scĂ©lĂ©rate beautĂ© qui n'en perdit pas une miette. Pour finir je lui crachai au visage au moment oĂč je sentis poindre ses premiĂšres larmes. Je n'eus mĂȘme pas Ă  inviter la jolie hyĂšne Ă  m'imiter elle me devança et ses crachats recouvrirent les miens sur le visage en pleur de l'offensĂ©e. C'Ă©tait odieux et dĂ©lectable, ignoble et exquis, infĂąme et jouissif. Amants et esthĂštes, mes frĂšres, rĂ©compensons sans compter le vice et la beautĂ©, chĂątions sĂ©vĂšrement la laideur et la vertu. 9 - L’infortune de la laideur, les avantages de la fortune - Mademoiselle, vous allez ĂȘtre bien Ă©tonnĂ©e vous ĂȘtes laide, cependant je convoite avec feux votre modeste hymen. En vertu de cette loi mondaine qui sur l’échiquier de l’amour fait passer au second plan le visage contrefait de l’amante lorsque cette derniĂšre Ă  l’avantage de possĂ©der une jolie dot, je brĂ»le en votre nom. DĂ©plaisants sont vos traits pour le premier venu. Ravissants je les trouve Monsieur votre pĂšre en m’accordant votre main me lĂšgue sa fortune. - RĂ©jouissez-vous car vous auriez pu naĂźtre laide et pauvre. Le sort a voulu que vous naissiez laide et riche. - Vos mille Ă©cus vous confĂšrent mille grĂąces. Ce que la beautĂ© seule peut s’acheter passagĂšrement sans le secours d’un hĂ©ritage, la laideur couverte d’or peut se l’approprier durablement. Quand une femme a l’heur de possĂ©der soit la beautĂ© soit la fortune, elle doit en user sans entrave ni honte Ă  dessein de jouir au mieux de l’existence. - Ce que la naissance accorde aux ĂȘtres, beautĂ© ou argent, les ĂȘtres doivent en user sans scrupule. Armes lĂ©gitimes de la vie de salon... Soyez certaine qu’en maintes occasions, ici et ailleurs, aujourd’hui et de tout temps, Ă  l’insu des bonnes consciences et sous couvert de vertu, la beautĂ© a toujours exercĂ© ses droits autant que la richesse. Qu’une femme laide comme vous use de ses biens pour s’acheter un durable hymĂ©nĂ©e est aussi judicieux et pas plus dĂ©shonorant qu’une femme usant de sa beautĂ© Ă  des fins personnelles, qu’elle soit en quĂȘte d'Ă©mois charnels furtifs ou de romanesques enchantements de l’ñme. - Vous n’avez pas la beautĂ© mais vous avez l’or. D’autres ont la beautĂ© mais point l’or. La justice est de ce monde Mademoiselle, en vertu de la loi universelle des Ă©quilibres mes ardeurs contre vos Ă©cus, et tout s’arrange, tout s’harmonise, bref tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. - Monsieur, pour cynique qu’il soit votre discours est cependant plaisant et aimable. Vous disposez avec outrance, dĂ©sinvolture et grande libertĂ© des mots autant que des cƓurs, et vos arguments Ă©hontĂ©s me montent Ă  la tĂȘte. Je suis d’autant plus sensible Ă  vos raisons que je suis effectivement bien laide, et fort riche. J’ai tout Ă  gagner Ă  partager la fortune de mon pĂšre avec un compagnon aussi conciliant. Je vous accorde le droit d’accĂ©der Ă  ma dot en Ă©change de votre fidĂ©litĂ© Ă  cet hymen si peu accoutumĂ© aux courtisans. Flattez-le bien Monsieur, et vous n’aurez point Ă  le regretter puisque j’acquiesce de tout cƓur Ă  vos avances ma dot contre votre flamme. 10 - Le plaisir des bigotes Plus que toutes autres femmes, les bigotes abstinentes aiment se donner du plaisir. Enhardies par la honte, excitĂ©es par l'effroi des feux infernaux, elles s'adonnent sans retenue Ă  d'inavouables passions charnelles. Entre les bigotes et la vertu, c'est une grande, une brĂ»lante, une pitoyable histoire la haine. Les bigotes dĂ©caties portent des masques de toute beautĂ©, des dessous honnĂȘtes, chastes, s'enroulent des chapelets rutilants autour de leurs doigts gracieux. Elles sont laides dans leurs Ă©glises, laides dans leurs maisons. Les curĂ©s peuplent leur imaginaire Ă©rotique, et les vierges en plĂątre des Ă©glises sont leurs derniers garde-fou. Quant aux vierges en plastique ramenĂ©es de Lourdes, ce sont leurs petits diablotins. Indulgentes envers le pĂ©chĂ©, le Mal, les concessions et la licence la plus Ă©hontĂ©e, elles ne supportent pas la pleine lumiĂšre. Chez elles la pĂ©nombre est propice aux confessions des pires pĂ©chĂ©s. Leur sexualitĂ© portĂ©e en sacrifice est leur passion, un calvaire dĂ©licieux. Digne d'une procession, pensent-elles... Ce sont des vestales Ă  la flamme absente, au coeur dĂ©charnĂ©, Ă  la voix suraiguĂ« qui les fait chanter si bien Ă  la messe. Leur hypocrisie jacassiĂšre est une sorte de chef-d’Ɠuvre balzacien. On pourra trouver dĂ©lectable leur satanĂ© chignon, dĂ©sirables leurs courbes diaboliques, charmants leurs crucifix comme des petits amants d'acier... Leur Ăąme cependant brille comme une Ă©clipse de soleil. Leur toilette est provinciale, leur coeur sec, leur chair maudite. Et leurs mƓurs sont dissolues, ne nous leurrons pas. Bref, ces misĂ©rables qui hantent les Ă©glises sont les pires dĂ©pravĂ©es de notre sociĂ©tĂ©. 11 - La plume et le laideron Elle Ă©tait laide, veule, riche, aimable, cruelle et rusĂ©e. Un jour je la frappais de bois vert, le lendemain je goĂ»tais l'absinthe en sa compagnie. J'aimais sa laideur, sa lĂąchetĂ© qui me la rendaient Ă  la fois proche et dĂ©testable, franche et insidieuse. Toutefois, soucieux de prĂ©server ma rĂ©putation de collectionneur de papillons, j'Ă©vitais de m'afficher en public avec ce cafard. Femelle elle Ă©tait, sans finesse ni artifices. Laideron Ă  l'Ă©tat brut. Riche, elle pouvait thĂ©oriquement se permettre maintes dentelles et autres fanfreluches. Avaricieuse, elle s'interdisait cependant ces dĂ©penses futiles... En outre elle avait conscience que l'excĂšs d'apparats n'embellirait pas davantage ses traits ingrats ni ne redresserait son dos difforme, et que cela risquerait au contraire de la ridiculiser. Je la dĂ©testais le lundi, l'adorais le mardi, la reniais le mercredi, la suppliais le jeudi, l'ignorais le vendredi, lui crachais au visage le samedi, allais Ă  la messe avec elle le dimanche, Ă  bonne distance de ses omoplates tordues. Question de pudeur. Un jour au sortir de la messe je tentai de la soudoyer, Ă  l'abri des regards l'agrĂ©ment de ma plume contre l'argent de la quĂȘte prĂ©cisons qu'elle Ă©tait responsable de la corbeille sacerdotale.... N'Ă©tant point insensible Ă  l'honneur littĂ©raire, elle cĂ©da. C'est la raison pour laquelle sous l'effet de mon art je fis de ce laideron corrompu l'hĂ©roĂŻne de cette histoire. 12 - La belle ambiguĂ« Ses cheveux clairs cascadent le long de ses Ă©paules et font autour de son visage une parure solaire. Son teint est frais, sa joue plate, son front lisse. Sur ses lĂšvres, un sourire de femme cosmĂ©tique de luxe et dentition Ă©clatante. De la dentelle habille son Ă©paule, de la soie couvre son sein, des diamants pendent Ă  son cou. Elle est jeune, fine, blonde. Mais fort laide. 13 - Le sort et la fortune L'aristocrate Ă©tait mariĂ© Ă  une sorciĂšre. Il Ă©tait jeune, beau, galant. Elle Ă©tait vieille, laide, mĂ©chante. C'Ă©tait un mariage de raison l'or avait prĂ©sidĂ© Ă  leur hymĂ©nĂ©e. Une fortune pour tout dire. Elle passait ses journĂ©es Ă  maudire ses semblables, Ă  cuisiner des recettes horribles dans son chaudron, Ă  Ă©triper des poulets. Lui, lisait des vers, rĂȘvait dans les chemins, dĂ©florait des pucelles. L'Ă©pouse si joliment dotĂ©e valait bien quelque sacrifice, se disait le hobereau. Aussi le soir s'acquittait-il consciencieusement de son devoir conjugal, bien qu'il fermĂąt les yeux pour ne point voir la grimace de l'amante qui lui tenait lieu de visage. Il l'aimait cependant beaucoup durant l'acte il songeait aux tintements argentins des Ă©cus, ce qui lui donnait des ardeurs nouvelles. Des mots d'amour sortaient de sa bouche il parlait pourcentages, taux d'intĂ©rĂȘt, rentes... La chambre nuptiale rĂ©sonnait de chiffres tendrement soupirĂ©s. Dans le noir les rĂȘves bancaires du hobereau confĂ©raient beautĂ© Ă  l'Ă©pousĂ©e. Alors l'aristocrate rouvrait les yeux, les plongeait dans ceux de sa femme et y trouvait des diamants qu'il convertissait aussitĂŽt en Ă©cus, mentalement. Ainsi les jours du jeune homme furent heureux, lui qui porta le doux fardeau de l'or. Ceux de sa femme furent affreux elle perdit un poumon lors d'une maladie hĂ©rĂ©ditaire. Puis un cancer la rongea par le bas. Elle s'en sortit aprĂšs d'atroces douleurs. N'importe ! Le sort lui fut autrement fatal elle chuta d'un cheval lancĂ© au galop, lui-mĂȘme renversĂ© par un bourgeois ivre qui traversait la route avec son gros Ăąne. La tĂȘte de la rescapĂ©e du cancer cogna contre le coin d'une statue antique qui traĂźnait sur le bord du trottoir. Son crĂąne ne rĂ©sista pas au choc contre l'objet d'art. Elle mourut aprĂšs 33 jours d'agonie. 14 - Laide et dĂ©bauchĂ©e J'aimais la regarder passer sous ma fenĂȘtre sa laideur Ă©tait un vrai spectacle. J'avais sur elle le regard fĂ©roce et cynique du collectionneur blasĂ©. La beautĂ© ayant fini par me rendre indiffĂ©rent, il me fallait un autre passe-temps pour satisfaire mes sens Ă©moussĂ©s. Je ne manquais jamais une occasion de faire battre mon coeur carnassier sur le dos de cette bossue dĂ©pravĂ©e. PrĂ©cisons que cette gueuse Ă©tait incroyablement stupide et fonciĂšrement mĂ©chante, ce qui me dĂ©douanait complaisamment. Les rires cruels que je lui destinais, moi seul pouvait les savourer. Oisif insolent et dandy rompu aux vices mondains, j'avais besoin d'exotisme, de piment pour mon Ăąme en quĂȘte de nouvelles ivresses. DiscrĂštement je la regardais passer sous ma fenĂȘtre avec sa bosse sur le dos. A travers les rideaux de soie qui me prĂ©servaient de la vulgaritĂ© du dehors, elle paraissait comme un suaire affreuse et morbide. MaquillĂ©e de maniĂšre outrageuse, une cigarette bon marchĂ© entre les lĂšvres, elle Ă©tait plus laide que jamais. Sa toilette d'un goĂ»t douteux trahissait des moeurs Ă©hontĂ©es. Je l'entendais maudire les hommes, les femmes et les chiens errants. Elle insultait, crachait, aboyait. EntourĂ© des lambris recherchĂ©s de ma demeure, la contemplation de sa laideur me comblait de satisfaction. Cette femelle dĂ©chue rĂ©unissait en elle toutes les infirmitĂ©s humaines c'Ă©tait un chef-d’Ɠuvre de dĂ©solation, comme un champ de bataille aprĂšs le combat. La dĂ©faite, l'ombre et l'abĂźme peuvent ĂȘtre choses Ă©mouvantes, belles Ă  mettre en scĂšne sous forme de musique, de mots, d'images... L'Ă©vocation de la mort n'est-elle pas exquise lorsque l'artiste en fait un requiem ? La misĂšre n'inspire-t-elle point les peintres ? Le "Radeau de la MĂ©duse" peint par GĂ©ricault finirait de convaincre mes dĂ©tracteurs, si j'en avais encore. De mĂȘme la tristesse inspire l'archet du violoniste mieux que ne saurait le faire la plus sincĂšre allĂ©gresse. Bref, j'avais trouvĂ© lĂ  la muse hideuse nĂ©cessaire Ă  mon inspiration d'esthĂšte. Et je chantais, chantais, chantais Ă  n'en plus finir sa laideur, ses vices et sa sottise... Et mon chant de sybarite prenait la forme de railleries, de quolibets, de sarcasmes, de traits d'esprit fins, joyeux, redoutables... Et infiniment divertissants. 15 - La beautĂ© dĂ©chue Autrefois c'Ă©tait une crĂ©ature. Jeune, grande, blonde, belle, radieuse. C'Ă©tait il y a trĂšs longtemps. Elle se remĂ©more le temps bĂ©ni de sa jeunesse oĂč le Ciel venait lui baiser les pieds. Elle se revoit au temps oĂč elle Ă©tait cette femme une princesse, un astre, un cygne... Elle a un sourire dĂ©sabusĂ© en se regardant dans le miroir, pleurant sa beautĂ© perdue, maudissant son reflet. Des rides profondes marquent sa face. Son visage est une grimace hideuse. Son sourire une plaie. Sa silhouette un spectre. La fleur est fanĂ©e. Son Ă©clat l'a quittĂ©e depuis plus de cinquante ans. Ce qui Ă©quivaut Ă  un siĂšcle pour une femme qui fut si belle. Aujourd'hui elle a quatre-vingt dix ans et elle est laide malgrĂ© son maquillage. C'est son miroir qui le lui crie, le lui rĂ©pĂšte Ă  chaque seconde. Elle est vieille et laide, c'est une Ă©vidence. Nul besoin de se farder pour en ĂȘtre convaincu. L'astre Ă©blouissant qui a fait les beaux jours de l'amour est mort. L'Ă©toile qui a brillĂ© si fort s'est Ă©teinte. Le soleil qui fut jadis splendide s'est dĂ©finitivement couchĂ©. Il ne rĂ©apparaĂźtra plus. Dans un geste hĂ©roĂŻque et pathĂ©tique, dĂ©risoire et beau, la vieille femme fixant Ă©perdument son visage dans la glace lĂšve son verre avec un air plein de dĂ©fi... Ses doigts osseux Ă©treignent avec rage la coupe exhalant des parfums de ciguĂ«. Elle lĂšve son verre Ă  sa mort prochaine. 16 - Quand le chardon se fane Elle Ă©tait aimable, vertueuse, fort intelligente, cultivĂ©e, douĂ©e pour les Arts, les sciences, et mĂȘme pour la cuisine, mais affligĂ©e d'une rare laideur. Nul ne la courtisait, Ă  part ses prĂ©cepteurs et son curĂ© car, rappelons-le, c'Ă©tait une femme Ă©prise de connaissances et de religion. De plus ces commerces Ă©taient assez chastes, on le conçoit. Il ne lui restait que le bedeau pour satisfaire ses aspirations amoureuses. Lui-mĂȘme, bien qu'il fĂ»t l'idiot incontestĂ© du village, n'en Ă©tait pas moins agrĂ©gĂ© de philosophie, pĂ©dant Ă  l'envi, hĂ©rĂ©tique faute de mieux et fonciĂšrement mauvais. Mais surtout, aussi contrefait qu'elle Ă©tait repoussante. Elle lui offrit son coeur. Il le refusa, prĂ©fĂ©rant prendre son hymen. AprĂšs moult hĂ©sitations elle finit par accepter de se faire dĂ©florer les voies vaginales par l'agrĂ©gĂ© moyennant la conversion de ce dernier Ă  la cause pie. Le marchĂ© ne dĂ©plut point au paillard. AprĂšs un mariage sans faste ni dĂ©pens, elle devint acariĂątre, sotte et fielleuse, dĂ©laissant Arts et sciences, et mĂȘme religion. Au bedeau mariĂ©e, de ses livres sĂ©parĂ©e, de son amabilitĂ© dĂ©barrassĂ©e, mais toujours aussi laide elle Ă©tait. 17 - Lyre des mots Du jour au lendemain, je m'Ă©pris de la fille du maire. Non qu'elle fĂ»t particuliĂšrement jolie, vertueuse, spirituelle ou aimable... Bien au contraire. Elle Ă©tait Ă  l'extrĂȘme opposĂ© de telles qualitĂ©s. Elle Ă©tait surtout une source inĂ©puisable d'explorations littĂ©raires pour moi. Une muse maudite en quelque sorte. Elle savait m'inspirer les plus beaux textes. A ses cĂŽtĂ©s, ma plume s'Ă©veillait comme par enchantement, plongeant avec une insatiable frĂ©nĂ©sie dans quelque abĂźme fĂ©cond de son ĂȘtre. Je devenais papillon aux ailes vĂ©nĂ©neuses, puisant chez cette crĂ©ature trouble mon suc quotidien. Je m'abreuvais de sa fange, et lui restituais une exquise pourriture. Elle lisait avec dĂ©lectation et sotte gravitĂ© mes textes, flattĂ©e de se savoir l'Ă©gĂ©rie d'un si estimable peintre des Ăąmes. Sous ma plume odieuse, j'accentuais ses dĂ©fauts, lui faisais endosser les pires forfaits, la grimais de mille façons infĂąmes. Elle Ă©tait ravie c'Ă©tait la premiĂšre fois qu'on lui parlait d'amour. Je finis par l'aimer avec une sincĂšre cruautĂ© sa laideur, sa stupiditĂ©, sa mĂ©chancetĂ©, ses vices m'Ă©taient trop chers pour que j'acceptasse de voir un jour fleurir ce chardon. Il fallait que j'entretienne la friche, sous peine de stĂ©rilitĂ© littĂ©raire. En faisant de la fille du maire la plus grosse cloche de la contrĂ©e, mes mots pour la raconter n'avaient jamais aussi bien sonnĂ©. 18 - Le vice et la laideur Marguerite Ă©tait une jeune femme prĂ©tendument sage, aimable, sĂ©rieuse. Et fort laide. Marguerite se croyait belle parce qu'elle se vĂȘtait de soie cousue d'or. Laide mais luxueusement accoutrĂ©e, elle s'admirait sincĂšrement dans le miroir, s'imaginant un avenir radieux. Marguerite Ă©tait riche. Elle avait accumulĂ© tant d'artifices qu'elle en avait fini par oublier, peut-ĂȘtre pire encore, par ignorer en toute bonne foi son authentique et dĂ©finitive laideur. Ce qui lui permettait d'exercer sans pudeur ses charmes hideux sur la gent ecclĂ©siastique. Marguerite avait en effet un fĂącheux penchant pour la soutane. Non contente d'ĂȘtre laide, Marguerite se permettait le luxe d'ĂȘtre une femme dĂ©naturĂ©e. A force de vils harcĂšlements, de chantages et menaces divers, allant mĂȘme jusqu'Ă  soudoyer l'Ă©vĂȘque en personne ce que lui permettait sans grande difficultĂ© sa fortune mal acquise elle parvint Ă  se faire dĂ©chirer l'hymen par Monsieur l'abbĂ© de la CoutenciĂšre, prĂȘtre Ă©minent et respectable d'une paroisse intĂ©griste de la petite province... Le scandale fut Ă©norme, si bien que Marguerite dut s'exiler loin de son Ă©vĂȘchĂ© natal. Son vice semble n'avoir pas de limite puisque, installĂ©e dans une autre petite ville de province, elle travaille bĂ©nĂ©volement dans un hospice qui accueille de vieux prĂȘtres grabataires. 19 - Belle et macabre crucifiĂ©e Mademoiselle, Un fantĂŽme me poursuit. Votre visage de verre et de larmes me hante. La Lune est sur mes pas. Je vous aime Mademoiselle avec un silex dans le coeur, une Ă©pine sur le front, une chandelle dans l’Ɠil. Je ne songe qu'aux statues dĂ©crĂ©pies qui vous ressemblent, ne vois que votre ombre qui m'est lumiĂšre, n'aspire qu'Ă  rejoindre l'astre mort oĂč vous m'attendrez peut-ĂȘtre. Votre beautĂ© funĂšbre enchante mon coeur lugubre et esthĂšte. Votre regard grand ouvert est un cercueil de cristal. Votre sourire est un linceul oĂč toute joie s'est Ă©teinte. Votre visage entier est une tombe adorable. Vous ĂȘtes une esthĂ©tique ensevelie, une exquise gisante, un irrĂ©sistible cadavre. Vous ĂȘtes belle comme une stĂšle mortuaire. Blonde comme l'astre blafard, sublime et pathĂ©tique ainsi qu'une mare reflĂ©tant le firmament, dĂ©risoire et superbe telle la vase oĂč viennent s'abreuver les Ă©toiles, avec votre regard Ă©thĂ©rĂ© de spectre, vos doigts de fĂ©e et votre charme cadavĂ©reux, vous rivalisez de misĂšre et de grandeur, de dĂ©tresse et de gloire, de grĂące et de dĂ©solation avec les monstres de pierre perchĂ©s sur les flancs des cathĂ©drales. J'aime votre beautĂ© de paille, votre Ăąme de feu, votre charme de cendres. J'aime vos yeux de corbeau, vos lĂšvres de glace, vos cheveux sous la pluie, votre coeur dans les tĂ©nĂšbres. Le gel vous drape de blanc, le vent vous cingle la face et le chant des oiseaux est votre baume. Vous ĂȘtes un bel, un troublant, un Ă©mouvant Ă©pouvantail. 20 - Laide et luxurieuse Je connus une authentique vieille fille. Laide, acariĂątre, avaricieuse, hypocrite, pieuse comme une pierre ponce. Un vrai rabat-joie, un cafard portant chignon, un coeur et un hymen rigides. Bref, une femme comme une figue sĂ©chĂ©e. Et bien entendu, vicieuse Ă  faire tressaillir le Diable, en bon laideron qu'elle Ă©tait. Je la dĂ©florai. Autant par dĂ©fi Ă  ses moeurs que par amusement d'esthĂšte. Durant l'acte la puritaine se comporta en putain. C'est ainsi qu'aprĂšs le procĂšs charnel, l'apĂŽtre de la fausse vertu devint enfin femme. Mais seulement sur le plan clinique, car le silex qui lui tenait lieu de coeur Ă©tait toujours aussi aiguisĂ©. Se dĂ©solant de la perte de sa chĂšre virginitĂ©, elle se rĂ©pandait en fiel, semant sa haine stupide sur le monde et les amants qui le peuplent, tout en maudissant la faiblesse de ses sens, allant mĂȘme jusqu'Ă  insulter sans remord ce Ciel qu'elle chĂ©rissait tant en temps ordinaire ! Cependant elle se dĂ©lectait secrĂštement Ă  l'Ă©vocation du sceptre profanateur qui avait si dĂ©licieusement explorĂ© ses terres vierges... En se logeant dans son temple fĂ©minin, le mĂąle poignard avait dĂ©finitivement atteint son Ăąme de damnĂ©e. L'Ă©cume du plaisir lui avait laissĂ© un goĂ»t immodĂ©rĂ© dans le coeur. Elle Ă©tait dĂ©jĂ  laide, sĂšche, sotte et mĂ©chante. Au contact de la chair virile elle Ă©tait devenue perverse, insatiable, avide de stupre. En l'espace d'une heure, elle changea radicalement. Ses habituels chapelets ne meublaient plus son coeur aride. Il lui fallait Ă  tout prix boire Ă  la coupe du mĂąle. L'ivresse des sens Ă©tait devenue sa seule quĂȘte elle avait une Ă©ternitĂ© d'abstinences Ă  rattraper. C'est ainsi que la bigote devint la plus fameuse catin de toute la contrĂ©e, la pire traĂźnĂ©e de la paroisse. Mais seulement en rĂ©putation et non dans les faits car nul amant ne voulait perdre haleine entre des bras aussi osseux, contre des flancs aussi atrophiĂ©s, en face de traits aussi ingrats. Si bien que je fus son seul et unique amant une heure durant. Elle mourut inassouvie et fielleuse, seule et laide. 21 - Laide et apprĂ©ciĂ©e Depuis le temps que je vous promĂšne de salon en salon, je peux vous avouer que votre face de chĂšvre m'agrĂ©e singuliĂšrement. En vĂ©ritĂ© vous ĂȘtes le plus beau laideron de toute la contrĂ©e. Et si vous humiliez les garçons que vous approchez, lesquels vous fuient invariablement, vous n'ĂȘtes pas pour me faire plus honneur, soyez-en persuadĂ©e. C'est que je suis comme les autres je vous trouve laide moi aussi. Mais votre laideur a cela de nĂ©cessaire Ă  ma gloire, c'est qu'elle fait converger tous les regards vers moi. Je m'affiche tel jour en public en votre piĂštre compagnie et aussitĂŽt je me mets Ă  dos les rieurs pour les mieux contredire le lendemain. C'est que je remporte tous les suffrages lorsque je vous remplace par une plus flatteuse conquĂȘte ! Et les rieurs de la veille d'applaudir le joli tour de passe-passe... Un jour je sors avec la poupĂ©e de chiffon, le lendemain avec la poupĂ©e de porcelaine. On me raille lorsque j'ai le torchon Ă  mon bras, on se rallie chaudement Ă  ma cause quand la serviette est pendue au cou. En votre compagnie, que d'heureuses je fais ! Je brille et fais briller Ă  bon compte, mettant en valeur des femmes qui sans votre voisinage se seraient senties bien mĂ©diocres. Votre prĂ©sence accentue les contrastes. Tout votre art est lĂ . Une vierge commune devient princesse Ă  vos cĂŽtĂ©s. Elle se sent belle comparĂ©e Ă  vos traits caprins, Ă  votre silhouette bovine, Ă  vos charmes de camĂ©lidĂ©. Son hymen en devient plus accessible, considĂ©rant elle-mĂȘme sa dĂ©chirure non plus comme une infamie mais ainsi qu'un authentique honneur. Vous ĂȘtes un chef-d’Ɠuvre de laideur. Votre tĂȘte terne fait devenir soleil la simple provinciale. Votre disgrĂące fait rayonner la commune lessiveuse. Votre naissance de misĂšre donne aussitĂŽt du prix Ă  l'ordinaire courtisĂ©e. Bref, votre difformitĂ© fait plaisir Ă  voir. Sortez toujours plus de l'ombre. Continuez Ă  me servir de faire-valoir, Ă  ĂȘtre celle qui fait jaser. Soyez fiĂšre de m'accompagner. Ne maudissez pas votre sort surtout votre laideur est pour les autres un cadeau. 22 - Laide et mĂ©chante Mademoiselle DulcinĂ©e Ă©tait une jeune fille fort laide, paysanne de son Ă©tat qui vivait seule dans sa ferme. Et comme si cela ne suffisait pas, son coeur Ă©tait rongĂ© par les vers de la haine. La mĂ©disance Ă©tait son pain quotidien, le fiel son vin du matin, l'amertume sa soupe du soir. Son Ăąme venimeuse se nourrissait de la boue et des crapauds qui s'y vautrent. Nul ne l'aimait. Pas mĂȘme ses cochons qu'elle martyrisait pour son plaisir odieux. Un jour un galant de passage, qui devait avoir des goĂ»ts douteux quant aux femmes, fit irruption dans la vie misĂ©rable de DulcinĂ©e. Peut-ĂȘtre un esthĂšte dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©, Ă  moins que ce ne fĂ»t un pauvre diable ivre mort... Bref, ils passĂšrent la nuit ensemble dans le fumier de l'Ă©table. Ce qui Ă©tait d'ailleurs lĂ  bien le genre de DulcinĂ©e. Le laideron perdit donc sa virginitĂ© entre l'Ăąne et le bƓuf. L'on aurait put s'attendre Ă  ce que cette initiation aux Ă©mois de l'Ăąme et de la chair adoucisse les moeurs de l'infĂąme... Il n'en fut rien. Curieusement, ni les tendresses de l'amour ni les vertus sĂ©minales n'opĂ©rĂšrent de miracle dans l'Ă©table. Au contraire, aprĂšs cette nuit passĂ©e dans les bras de son amant DulcinĂ©e Ă©tait devenue encore plus mĂ©chante qu'Ă  l'accoutumĂ©e. AprĂšs cela, allez donc comprendre les vieilles filles laides et mĂ©chantes ! 23 - La dĂ©faite de la laideur Il Ă©tait une fois deux sƓurs, CunĂ©gonde et Julie. CunĂ©gonde Ă©tait la fille la plus laide du canton, tandis que sa sƓur Julie Ă©tait belle comme le jour. Monsieur de la Tricouille, qui Ă©tait le garçon le plus charmant de la contrĂ©e, convoitait la main de la belle Julie. Les choses Ă©taient dĂ©cidĂ©ment bien faites car Julie aimait secrĂštement le jeune hobereau. PrĂ©cisons que le jeune Monsieur de la Tricouille Ă©tait montĂ© comme un Ăąne. CunĂ©gonde savait pertinemment que sa sƓur Ă©tait l'objet des feux du jeune homme, cependant elle avait elle aussi des vues sur le bel arrogant, bien que sa cause fĂ»t dĂ©sespĂ©rĂ©e. Elle savait Ă©galement par ouĂŻe dire que Monsieur de la Tricouille Ă©tait montĂ© comme un Ăąne. D'ailleurs tout le canton le savait. Un jour CunĂ©gonde interrogea sa sƓur, la belle Julie - Ma sƓur, vous qui ĂȘtes belle Ă  faire pĂąlir l'astre du jour, vous l'Ă©lue d'entre toutes les grĂąces, savez-vous que j'espĂšre goĂ»ter Ă  la trique de Monsieur de la Tricouille, bien que je sache que son coeur ne m'est hĂ©las ! pas destinĂ© ? Pour une fois, il ne sera pas dit qu'en amour la beautĂ© remportera les suffrages. Le combat injuste et inĂ©gal qu'elle mĂšne depuis toujours pour dĂ©fendre sa cause a assez durĂ©. A travers moi, la laideur doit prendre sa revanche. Moi aussi j'ai besoin de me faire agrandir le fond de la culasse par le chibre d'Ăąne de Monsieur de la Tricouille. - CunĂ©gonde ma pauvre soeur, vous ĂȘtes vraiment bien trop laide pour que Monsieur de la Tricouille daigne vous foutre sa grosse triquapute dans le fond des tripes. Il a du goĂ»t ce joli, et je gage qu'il vous rira au nez sans autre forme de procĂšs dĂšs que vous lui dĂ©voilerez vos desseins. - Julie, vous ĂȘtes bien belle et c'est vrai que tous les garçons du pays brĂ»lent de vous perforer l'hymen avec leur braquemart, cependant serez-vous Ă  mĂȘme de recevoir l'Ă©norme triquaille de Monsieur de la Tricouille soit dans la culasse soit dans la tripaille ? Je vous rappelle que ce sacrĂ© foutu couillu est le garçon le mieux montĂ© de toute la contrĂ©e. Quand on a affaire Ă  un Ăąne comme Monsieur de la Tricouille, apprenez que la beautĂ© seule ne peut suffire Ă  le contenter ma soeur. Encore faut-il avoir le coeur disposĂ© ainsi que les trous Ă  baisaille adĂ©quats. - Et vous estimez peut-ĂȘtre que je n'ai point ce qu'il faut de ce cĂŽtĂ©-lĂ , CunĂ©gonde ma soeur ? - Parfaitement, belle Julie. Je vous juge incapable de recevoir dignement la grosse triquaille de Monsieur de la Tricouille dans le fond de la tripe, encore moins dans le trou Ă  purin Ă©tant donnĂ© que vous avez le cul bien trop serrĂ© ma jolie. Bref, vous ĂȘtes bien trop prude pour vous faire arranger les trous Ă  baisaille par Monsieur de la Tricouille, le beau couillu dotĂ© d'un braquemart du diable. - CunĂ©gonde, vous ĂȘtes non seulement laide, mais encore fort vile. - Julie ma soeur vous ĂȘtes certes belle, mais infoutue de vous faire arranger les tripes par Monsieur votre aimĂ©, alors que moi je le puis. - Et qu'en savez-vous ma soeur ? - J'en sais que Monsieur de la Tricouille qui est montĂ© comme un Ăąne en a plus dans la frocaille que vous n'en avez dans les jupons. Monsieur de la Tricouille me baisera moi plutĂŽt que vous. Foi de CunĂ©gonde ! La morale de cette histoire est sauve puisque CunĂ©gonde ne fut jamais baisĂ©e par Monsieur de la Tricouille qui prĂ©fĂ©ra encore offenser la beautĂ© et l'innocence avec son Ă©norme chibre d'Ăąne plutĂŽt que de rendre hommage Ă  la laideur. 24 - Le laideron et le gant blanc Elle Ă©tait laide et perverse, pauvre et vicieuse, propre sur elle et mĂ©ticuleuse. Elle n'aimait personne et Ă©tait cruelle envers les animaux. Surtout envers ses cochons qu'elle engraissait avec rage et vanitĂ©. Du matin au soir elle Ă©piait ses voisins, sans cesse en quĂȘte de ragots Ă  colporter dans le village. Ou de mĂ©disances Ă  semer dans les cƓurs... Un jour elle tomba amoureuse d'un aristocrate tout de blanc gantĂ©, au teint blafard, Ă  la mine hautaine et qui parlait avec l'Ă©lĂ©gance des gens nĂ©s dans l'opulence et la religion. Mais le hobereau qui ne manquait pas de cruautĂ© lui non plus, l'ignorait parfaitement et s'amusait mĂȘme de ce chiffon humain tentant de faire la poupĂ©e. C'Ă©tait pitoyable et ridicule, pathĂ©tique et vain. Enfin, le spectacle Ă©tait particuliĂšrement savoureux pour l'oisif blanc-gantĂ©. Elle Ă©tait si Ă©prise de ce beau sang dĂ©sƓuvrĂ© et arrogant qu'elle lui dĂ©clara un jour sa flamme en pleine face, droit dans les yeux. Le jeune et beau seigneur offensĂ© par tant d'insolence lui rĂ©pondit par une gifle assĂ©nĂ©e du bout de son gant blanc. La gueuse s'en retourna Ă  ses cochons, piteuse, le coeur plein de fiel, jurant qu'on ne la reprendrait plus Ă  succomber aux charmes des gens de chĂąteau. Au moins aura-t-elle appris que dans ce monde on ne mĂ©lange pas les torchons avec les serviettes. 25 - Lettre d'amour Ă  une jeune et laide bigote Mademoiselle, Permettez qu'un prĂ©tendant digne de votre chaste hymen se manifeste enfin. J'aime singuliĂšrement vos grĂąces d'oiseau dĂ©pourvu d'ailes, vos airs d'ange dĂ©chu, votre vol de papillon sans mystĂšre. Vous ĂȘtes un joli caillou, une sorte de diamant obscur au prix indĂ©fini. Votre front dĂ©nuĂ© de lauriers vaut votre regard sans fard. Vous ĂȘtes d'ailleurs si vraie que l'artifice serait une offense Ă  votre nature. Votre authenticitĂ© inĂ©dite a les charmes bruts de l'amertume. Vous ĂȘtes belle comme un rĂȘve dont on ne se rappelle plus. 26 - Les misĂšres de la laideur Mademoiselle, Votre hymen intact ayant traversĂ© les ans avec gloire et trompettes, vous n'en ĂȘtes pas plus honnĂȘte pour autant. Le vice masquĂ© vous plaĂźt. La fange, pourvu qu'elle se voile de chastes atours, vous agrĂ©e. Vous ĂȘtes laide. Laide et corrompue. MĂ©chante et perverse. Les Ăąmes naĂŻves vous aiment et les cƓurs puĂ©rils vous encensent sans compter pour les dignes apparences que vous arborez. Moi je vois non seulement les traits de votre visage ingrat, mais encore la noirceur de votre Ăąme aigrie. Si vous Ă©tiez belle, vous seriez une sainte. Mais vous ĂȘtes laide, et vous ĂȘtes un dĂ©mon. Les bigotes vous prennent pour un modĂšle de vertu. Le bon prĂȘtre auprĂšs de qui vous faites si bonne figure, dupĂ© par votre piĂ©tĂ© mensongĂšre, vous croit pleine de valeur. Comme si votre absence de joliesse confĂ©rait quelque beautĂ© Ă  votre Ăąme... A la beautĂ© va la vertu, Ă  la laideur va le vice. Vous ĂȘtes nĂ©e laide, vous mourrez damnĂ©e. Vous avez beaucoup reçu en disgrĂące, il vous est donc beaucoup demandĂ© en Ă©change. Mais vous ĂȘtes faible, et vous prĂ©fĂ©rez la facilitĂ©. Votre malheur Ă©tait pourtant prometteur. Vous l'avez gĂąchĂ©. Vous n'avez pas su contrer le vice. Le combattre vous aurait grandi. Mais vous l'avez adoptĂ©. Vous ĂȘtes laide en dehors, laide en dedans. 27 - ProcĂšs de la laideur Les femmes laides ne valent rien. Ce sont de ridicules amantes, de dĂ©sagrĂ©ables compagnes, de risibles faire-valoir. Les femmes laides ont cet inconvĂ©nient majeur par rapport aux belles femmes, c'est prĂ©cisĂ©ment qu'elles sont laides. D'oĂč la supĂ©rioritĂ© de la beautĂ© sur la laideur chez la femme. Si les femmes laides sont dĂ©laissĂ©es, c'est qu'elles le mĂ©ritent pour la bonne raison que leur laideur est un naturel repoussoir. Ce qui fait la valeur de la beautĂ©, c'est qu'elle rĂ©pond Ă  des lois injustes qui Ă©chappent Ă  notre volontĂ© Ă©galitaire, Ă  notre souci de nivellement, Ă  la standardisation de notre sociĂ©tĂ©. Cela fonctionne exactement comme la grĂące elle peut tomber du ciel sur n'importe quelle tĂȘte. La beautĂ© d'une femme ne dĂ©pend nullement de son bon vouloir mais des coups de dĂ©s du Ciel. Ou si on prĂ©fĂšre, de la Nature. Et c'est trĂšs bien ainsi. Que les ennemis de l'injustice naturelle fassent donc le procĂšs de la Nature et qu'ils rendent d'un coup de baguette magique la justice selon les rĂ©fĂ©rences humaines... Toutes les femmes seraient belles, hĂ©las ! Et la beautĂ© perdrait du mĂȘme coup tout ce qui fait son charme. Ce serait la dictature de la monotonie. Vivent les femmes laides et tant pis pour elles ! GrĂące Ă  leur laideur l'on mesure la valeur inestimable de la beautĂ©. 28 - Hommage Ă  la laideur Je sais que vous n'ĂȘtes pas celle dont on dit qu'elle est jolie. Votre visage, si dur et si doux Ă  la fois, ce visage-lĂ , si triste et si plein d'Ă©clat, n'a point la beautĂ© facile de ces pucelles de dix-huit ans fraĂźches et gaies qui font si souvent se retourner dans la rue les hommes mariĂ©s et qui leur font oublier un instant la pesanteur d'un trop long et trop fade hymĂ©nĂ©e. Vous, vous n'inspirez que vide et ennui Ă  ces cƓurs frivoles. Vous n'ĂȘtes pas belle, certes. Vous ne faites rĂȘver personne. Je vous aime moi, pourtant... Vous ne serez jamais celle qui fera pĂąlir les blondes de la terre, jamais celle dont on chantera les grĂąces au son de la viole, au clair de Lune, mais vous serez pour toujours ma pauvre chandelle. Vierge parmi les vierges, jeune parmi les jeunes, vous ĂȘtes la derniĂšre toutefois. Morte en ce monde, vous ĂȘtes ma lumiĂšre. 29 - Lettre d'amour pour une femme laide Mademoiselle, Cette lettre vous Ă©tonnera. Elle vous choquera peut-ĂȘtre, vous irritera possiblement, vous ĂŽtera sans doute le sommeil. Ce que je souhaite surtout, c'est qu'elle vous fasse pleurer. Soit Ă  cause de son inutile cruautĂ©, soit Ă  cause de la joie qu'elle saura inspirer Ă  votre coeur dĂ©laissĂ©. Ce qui revient au mĂȘme, le prix de vos larmes n'Ă©tant pas diffĂ©rent pour la flĂšche de l'aveugle Cupidon ou pour l'Ă©prouvette du distinguĂ©, calculateur, aimable corrupteur que je suis. Que vos larmes soient amĂšres ou bien douces, aucune importance, pourvu que l'Amour en soit la cause. La façon d'extraire vos larmes futures importe peu. Le rĂ©sultat seul compte, non les moyens dĂ©ployĂ©s pour l'obtenir. Finalement cette lettre vous agrĂ©era Ă©tant laide vous ne devez pas avoir l'habitude de recevoir des lettres d'amour. Votre laideur est loin de me dĂ©plaire. SincĂšre soupirant, je n'hĂ©site pas pour vous mieux sĂ©duire Ă  faire fi des moindres lĂąchetĂ©s, hypocrisies, vilenies et mensonges si coutumiers aux vils et ordinaires sĂ©ducteurs. Je ne suis certes point de cette espĂšce commune. Ma quĂȘte est plus digne je flatte votre laideur non dans le but d'entretenir ma mĂąle vigueur ce qui serait un simple, banal, peu glorieux exercice amoureux de routine, mais dans le but de gagner votre coeur, votre hymen, votre main envisagĂ©s comme de vĂ©ritables trophĂ©es. Je veux faire de ces conquĂȘtes si peu enviĂ©es une espĂšce d'exploit dont je me glorifierai. La laideur des femmes en ce monde Ă©tant une chose fort peu cotĂ©e chez les esthĂštes, pour ma gloire, et accessoirement pour la vĂŽtre, je dĂ©sire ĂȘtre un don Juan maudit. Je veux briller parmi les astres citadins grĂące Ă  la terne Ă©toile que vous ĂȘtes. Soyez ma curiositĂ© mondaine, mon nouvel objet de snobisme, mon sujet de scandale, mon triomphe de salon, mon faire-valoir paradoxal soyez Ă  moi. Je ne vous trouve vraiment pas belle. Mes mots ne sont nullement mensongers puisque belle vous ne l'ĂȘtes assurĂ©ment, irrĂ©mĂ©diablement pas. Je ne vous aime certes pas pour votre beautĂ©, celle-ci vous faisant dĂ©finitivement dĂ©faut. Je vous aime bien plutĂŽt pour votre laideur, qui elle est rĂ©elle, authentique, Ă©vidente. Presque insolente. Cette permanente laideur est votre durable parure, votre fard naturel, votre habit de sortie, votre indĂ©lĂ©bile grimage qui vous interdit tout espoir d'ĂȘtre aimĂ©e. VoilĂ  prĂ©cisĂ©ment un motif de vous aimer. Je veux ĂȘtre votre Ă©trange accident, la bizarrerie qui fera mentir le sort, l'anomalie terrestre qui rendra perplexe le Ciel. En pur esthĂšte, je dĂ©sire vous contempler dans votre pure laideur. Pleurez maintenant, de peine ou de joie, mais de grĂące versez vos larmes en mon nom puisque vous vous savez enfin aimĂ©e. Non pour votre beautĂ© absente, mais pour votre laideur omniprĂ©sente. 30 - Éloge et dĂ©fense de la laideur Voici, fidĂšlement rapportĂ©s par mon imagination, quelques propos Ă©changĂ©s entre une femme laide et son amant. - Je me sais laide, et cette laideur est une offense Ă  l'amour. Vous ne pouvez m'aimer. Votre regard doux sur moi me rend honteuse. Votre tendresse a quelque chose de malsain. Il n'est pas sĂ©ant de se faire l'amant de la laideur. Vous choquez la morale, l'honnĂȘtetĂ©, le ciel et tous ses anges. Vous me faites rougir, et j'ai envie de pleurer. Je suis laide, je le sais, vous le savez, et c'est un crime de m'aimer ainsi que vous le faites. Le monde est plein de filles jolies qui ne demandent qu'Ă  ĂȘtre chantĂ©es, louĂ©es, honorĂ©es selon les lois ordinaires de l'amour, ne perdez donc pas votre temps et votre jeunesse avec celles qui, comme moi, ne mĂ©ritent de recevoir aucune fleur de la Terre. Je suis laide, laide, laide, et je vous vous interdis de m'aimer ! Cet amour que vous m'avouez m'est une douleur, une peine, non un bien. Ne m'aimez pas, laissez-moi en paix, seule avec ma laideur comme avant, seule comme je l'ai toujours Ă©tĂ©. VoilĂ  mon sort, ma juste condition, la volontĂ© du ciel et des hommes. Ne troublez pas l'ordre naturel des choses. Vous faites mal, lors mĂȘme que vous croyez bien faire. - Vous ĂȘtes laide et je vous aime. En esthĂšte j'admire vos traits ingrats. Mon coeur a choisi pour battre, enfin, le paysage austĂšre de votre physionomie. LassĂ© des molles merveilles qui ont fini par Ă©mousser sa sensibilitĂ©, il a Ă©lu votre tĂȘte dĂ©chue qui pleure aujourd'hui de se savoir aimĂ©e. Il s'est soudainement Ă©mu pour votre front sans Ă©clat qui n'est qu'un dĂ©sert de pierres, de roc, de cailloux. Et ce dĂ©sert a sĂ©chĂ© votre regard, durci vos lĂšvres, tari vos sourires votre face est un mets bien amer, mais c'est pour moi un miel nouveau. Je goĂ»te comme un Christ au vin Ăąpre de la misĂšre, et une Ă©trange ivresse me gagne. Votre dĂ©tresse est une croix qu'il m'est doux de porter. Votre disgrĂące a aussi la saveur de la brume, la duretĂ© des glaces, la sĂ©vĂ©ritĂ© du gel. Votre visage est pareil Ă  une montagne rude et magnifique, froide et chaste, lointaine et silencieuse je le contemple et je m'Ă©lĂšve. - Vous ĂȘtes fou. Ma pauvre couronne ne mĂ©rite pas d'ĂȘtre si bien servie. Je ne suis que la reine des servantes, la princesse de la poussiĂšre, l'aimĂ©e des cailloux. Mon pouvoir ne s'Ă©tend point au-delĂ  des ronces et des orties qui m'entourent. Je me sais si laide que je n'accepte de compliments que de la part des pierres. Elles sont muettes et leur Ă©loquence me va toujours droit au cƓur. Je sais qu'elles disent vrai. Tandis que vous, vous me dites des choses que je ne puis croire. Vous mentez. Allez plutĂŽt rejoindre vos jolies donzelles, au moins elles vous croiront quand vous leur chanterez leurs grĂąces si sĂ»res. Vous ne mentirez pas lorsque vous leur tiendrez galant discours. Je suis laide, oubliez-moi. - Vous ĂȘtes laide, et vos traits rendent votre coeur humble, fragile, sensible. Vous le briser est chose si aisĂ©e qu'il me faut prendre mille prĂ©cautions pour le manier, de crainte de le blesser sans le vouloir. Vos sƓurs plus jolies sont armĂ©es de cuirasses, et je n'ai pas besoin de tant de maniĂšres pour les convaincre de servir la cause amoureuse vite conquises, elles ne laissent pas le temps au cƓur de s'Ă©pancher comme il le faudrait. Sur quelques accords de musique, sur quelques pas de danse l'affaire est entendue. Et la chose est si commune Ă  leurs yeux, que l'hymĂ©nĂ©e qui s'ensuit est vidĂ© d'Ă©moi. Pour ces filles jolies l'amour est une chose bien banale. On les sĂ©duit sans maniĂšre, sans dentelle ni beaux discours. On les aime avec des piĂštres sentiments qui s'Ă©vanouissent dĂšs l'aube. Ce ne sont que des Ă©toiles filantes. Elles ont l'Ă©clat de la beautĂ©, mais de racines point. Leur beautĂ© leur confĂšre une futilitĂ© toute particuliĂšre. Et s'il est vrai que les attraits ostensibles d'une vierge facile sont toujours flatteurs pour l'heureux amant qui les conquiert, il est Ă©galement vrai que les fleurs les plus belles paraissent aussi les plus superficielles. Sachez donc que la vanitĂ© sied mieux Ă  la beautĂ© plutĂŽt qu'Ă  la modestie. - Ainsi je trouve grĂące Ă  vos yeux aujourd'hui, parce que je n'ai pas l'heur d'ĂȘtre de cette race des beautĂ©s radieuses que vantent tellement les hommes de votre espĂšce, ordinairement. Je veux bien croire Ă  la ferveur de votre priĂšre, au singulier Ă©moi de votre cƓur, puisque vous voulez tant que j'en sois convaincue. Je ne sais pourtant si votre galante dĂ©votion est une insulte ou un rĂ©el Ă©loge. A moins que cela ne soit que pure folie, mon ami. - Croyez plutĂŽt en la sincĂ©ritĂ©, l'honnĂȘtetĂ©, l'humilitĂ© de mon cƓur aimant. Et oubliez donc au nom de cet amour -si particulier j'en conviens- les rigueurs de la simple raison. Je vous aime ainsi que vous ĂȘtes, parce que vous ĂȘtes ainsi. 31 - Une folie d'amour La pucelle est laide de visage. Le soldat ne semble pas trĂšs regardant sur l'Ă©clat de ses conquĂȘtes sous le soleil de juin toutes les filles ont de la poitrine et les robes lĂ©gĂšres sont des invites pour tout ce qui porte moustaches et baĂŻonnette. Les fruits ont mĂ»ri Ă  temps, le loup rĂŽde, la laide Suzon est loin d'ĂȘtre gourde. EugĂšne, aprĂšs l'horreur des tranchĂ©es a l’Ɠil indulgent pour tout ce qui ressemble Ă  une femme. En permission depuis peu, se perdre dans la voluptĂ©, chercher la douceur fĂ©minine lui est un devoir, un acte de rĂ©bellion contre les obus, la terreur, la mitraille, lĂ -bas... BientĂŽt l'humble Suzon tombe dans les bras du poilu. Demain il sera peut-ĂȘtre mort. AprĂšs la boucherie des combats, le feu de la chair. L'Ă©treinte est bestiale, profonde, belle et dĂ©sespĂ©rĂ©e. Les amants se roulent dans la paille, ivres de vin blanc et d'amour. Les cƓurs se rĂ©vĂšlent, les corps exultent, les tĂȘtes tournent, on se fait des serments fous... Les bruits de la guerre sont loin. Le corps apaisĂ©, Suzon se sent belle. Son soldat est son "premier". EugĂšne lisse ses moustaches en caressant le menton de la coquine, l'humeur mĂ©lancolique, le geste attentionnĂ©, l'air tendre et gaillard. Mais l'amour, le vrai, l'inattendu, le fou, l'aveugle, le dĂ©concertant, a surpris la Suzon. Elle l'herbe sauvage, lui le soldat brisĂ©. Demain dĂ©jĂ , il lui faudra retourner au combat. Que faire ? Il n'y a rien Ă  faire. Les tranchĂ©es ont dĂ©jĂ  broyĂ© l'Ăąme d'EugĂšne. Sous ses jolies moustaches, c'est une Ă©pave. Demain il exposera son corps au fer et au feu "pour la France". Demain il sera mort, c'est dĂ©cidĂ© ! Cette Ă©treinte Ă©tait son dernier hommage rendu Ă  la vie, sa derniĂšre volontĂ© avant d'en finir. Demain il se laissera ensevelir par la boue de Verdun en hurlant son dĂ©sespoir. EugĂšne n'aime pas la guerre, n'aime pas le drapeau, n'aime pas cet enfer patriotique qui l'a dĂ©jĂ  tuĂ© en dedans. Ils se sont quittĂ©s sur un dernier baiser, elle l'herbe sauvage, lui le soldat brisĂ©... Quatre-vingt annĂ©es se sont Ă©coulĂ©es depuis. A presque cent ans la Suzon est encore plus laide qu'Ă  vingt ans grabataire, ridĂ©e, effrayante, complĂštement dĂ©mente. Elle ne s'est jamais mariĂ©e. Dans l'hospice qu'elle hante depuis si longtemps, plus personne ne l'entend quand de sa bouche Ă©dentĂ©e elle murmure entre des sanglots de moribonde, le regard affligĂ©, la main tremblante, la voix inaudible - "EugĂšne, il s'appelait EugĂšne et j'l'aimais c't'homme-lĂ ... L'tranchĂ©e l'a pris mon EugĂšne... Il m'a aimĂ©e avant d'partir et moi j'l'aimais aussi, d'tout mon coeur... D'tout mon coeur mon EugĂšne..." 32 - L'amant des laides Je suis le refuge des esseulĂ©es, le souffle des vies en deuil, le feu des Ăąmes refroidies, l'asile des dĂ©laissĂ©es, l'espoir des affligĂ©es. J'apporte la flamme qui d'habitude n'Ă©choit jamais aux humbles. J'Ă©lis les non-Ă©lues, j'aime les mal-aimĂ©es. Je suis le chantre des Ă©ternelles Ă©conduites, des recluses, des cloĂźtrĂ©es, des timides, des Ă©garĂ©es, des invisibles, enfin de toutes ces misĂ©rables enfants de la solitude, de ces crĂ©atures inĂ©ligibles au trĂŽne de la beautĂ©. Je suis l'Ă©toile fidĂšle, l'Ă©pĂ©e loyale, la priĂšre inextinguible. Je rĂšgne dans le coeur des dĂ©sespĂ©rĂ©es de l'amour. Je suis l'Amant des laides, agenouillĂ© Ă  leur chevet de douleur. 33 - L’Ɠuvre du temps Elle avait un nom unique Rosemonde-AimĂ©e. L'image de mon premier amour me revenait en mĂ©moire, tandis que je flĂąnais sur le port. L'air doux du printemps, l'Ă©cume, la brise m'amenaient naturellement au souvenir de Rosemonde-AimĂ©e, la seule Ă©toile de ma vie. Rosemonde-AimĂ©e, joyau pur de ma jeunesse, ange descendu sur Terre, Amour virginal... On s'Ă©tait jurĂ© mille sornettes sur la plage. Serments ingĂ©nus de l'Ăąge pubĂšre... Nous nous perdĂźmes de vue, elle m'oublia, se maria sans doute. Trente annĂ©es s'Ă©taient Ă©coulĂ©es. Je ne l'avais plus jamais revue. Dieu seul sait ce qu'elle est devenue aujourd'hui. Je me remĂ©morais avec tendresse nos Ă©treintes sous les Ă©toiles. Chastes, exaltĂ©es. Rosemonde-AimĂ©e avait toujours reprĂ©sentĂ© pour moi l'Amante. C'Ă©tait une gazelle, une crĂ©ature linĂ©ale, Ă©thĂ©rĂ©enne, Ă©vanescente. La grĂące incarnĂ©e. Elle avait une voix comme le chant de la mer, des flots d'or pour toute chevelure, de l'azur dans le regard. Une Ă©cume sur les lĂšvres aussi promesse d'un baiser qu'elle ne me donna jamais. Des cris stridents me sortirent de ma rĂȘverie une espĂšce de monstre femelle s'agitait Ă  quelques mĂštres de moi. Enorme, rougeaude, hideuse. La vendeuse de poisson penchĂ©e sur ses cageots extirpait les viscĂšres de sa marchandise tout en hurlant sur son mari ivre qui tentait maladroitement de justifier son Ă©tat. NĂ©gation parfaite de l'Amour, la femme m'inspirait dĂ©goĂ»t, pitiĂ©. Le spectacle Ă©tait pittoresque, affligeant, grotesque. L'hystĂ©rique agonisait d'injures son mari penaud, minuscule Ă  cĂŽtĂ© d'elle. Elle avait une cigarette jaune aux lĂšvres, des mains d'ogresse, une poitrine titanesque. Une vraie caricature "cunĂ©gondesque". Le tue l'amour par excellence. Comment cette femme avait-elle pu inspirer de l'amour Ă  cet homme, me demandais-je ? Elle fut donc jeune et attirante elle aussi ? En voyant ce mastodonte, j'avais peine Ă  m'imaginer la chose ! Comment en Ă©tait-elle arrivĂ©e Ă  ce degrĂ© de dĂ©chĂ©ance ? Quelle dĂ©gradation s'Ă©talait devant moi ! AprĂšs m'avoir amusĂ© trente secondes, la vue de cette vendeuse de poissons me fit ardemment dĂ©sirer me replonger dans ma quiĂšte rĂȘverie... Le souvenir de Rosemonde-AimĂ©e agissait comme un antidote face Ă  ce spectacle, un baume contre l'horreur de cette scĂšne. Je poursuivis mon chemin le long du port, faisant semblant d'ignorer la mĂ©gĂšre lorsque je passai Ă  sa hauteur. Je hĂątai le pas. DerriĂšre moi j'entendais de loin en loin les Ă©clats de voix du phĂ©nomĂšne. Soudain, je blĂȘmis. Son mari, aprĂšs avoir lĂąchĂ© quelques jurons, nomma l'acariĂątre Ă©pouse. Cette femme, Ă©tait-ce possible que... Il la nomma distinctement, et c'Ă©tait inconcevable Ă  entendre. A chaque fois que je repense Ă  ce nom prononcĂ© par l'ivrogne s'adressant Ă  sa femme, un frisson terrible m'envahit. Je l'entends encore - Ben mouĂ© je vais te dire ! Tu vaudras jamais l'vin que j'dĂ©glutis tous les jours pour mieux oublier ta face de beuglante, tu m'entends la Rosemonde-AimĂ©e ? 34 - Rose-Alberte et ses lapins Ce qui m'agrĂ©ait le plus chez elle, ça n'Ă©tait point sa laideur pourtant remarquable, ni sa profonde sottise, pas mĂȘme son extrĂȘme gentillesse, mais sa cruautĂ©. Aimable avec les humains, Rose-Alberte dĂ©ployait un Ă©tonnant potentiel de tyrannie en prĂ©sence et Ă  l'endroit de ses lapins. Les enfants pourtant l'adoraient, et elle ne manquait jamais une occasion pour les gĂąter. Mais c'Ă©tait diffĂ©rent avec les lagomorphes. Elle les affamait plusieurs jours durant pour s'amuser Ă  les voir dĂ©vorer les Ă©pluchures les plus immondes. Elle crachait toujours dans leur eau et y ajoutait parfois du vinaigre Ă  la bĂȘtise la plus primaire s'ajoutait une haine imbĂ©cile. Elle invitait souvent les enfants Ă  partager ses cruautĂ©s, ce qui les ravissait. Rose-Alberte n'avait pas d'amant, aussi se vengeait-elle comme elle pouvait. La nuit on entendait des plaintes dans le clapier. A quelle expĂ©rience odieuse se livrait la sorciĂšre ? Au matin on trouvait des boĂźtes de mĂ©dicaments pĂ©rimĂ©s au pied des clapiers, des ampoules vides dans la paille, et les lapins vous regardaient avec des yeux globuleux... Je commençais Ă  apprĂ©cier cette ortie humaine qui savait si bien se faire aimer de ses semblables tout en inspirant la terreur chez les lĂ©poridĂ©s. J'Ă©tais curieux de voir comment la scĂ©lĂ©rate se comporterait sous les avances d'un benĂȘt. Ou d'un satyre. Je lui fis une cour Ă  l'eau de rose mais, comme je m'y attendis, elle fut insensible Ă  mes arguments. Aussi optai-je pour des hommages plus crapuleux. LĂ , la "belle" s'Ă©veilla. Tout son mauvais fond ressortit elle me proposa d'aller sur-le-champ prĂ©parer avec elle des civets de lapin. Le charme Ă©tait rompu. Rose-Alberte qui n'avait guĂšre que sa laideur pour unique atout venait de perdre sa derniĂšre chance, se montrant dĂ©cidĂ©ment trop stupide ! Avec ses inepties, elle m'inspira soudain une vive rĂ©pulsion. Je prĂ©fĂ©rai laisser lĂ  le laideron avec le secret dessein d'aller libĂ©rer ses oreillards otages, car nul jusqu'alors n'avait eu l'idĂ©e saugrenue de me proposer de dĂ©guster des recettes de lapins droguĂ©s. 35 - Berthe a manquĂ© sa chance Le baron s'ennuyait avec ses sempiternelles conquĂȘtes, toutes crĂ©atures de choix. BlasĂ© de ces mornes vĂ©nustĂ©s, il dĂ©cida de sĂ©duire un laideron la repoussante Berthe constitua sa plus odieuse idylle. Elle le charmait avec ses maladresses, sa physionomie simiesque, ses allures grotesques, ses disgrĂąces divertissantes, sa sottise congĂ©nitale, son hymen sans intĂ©rĂȘt. Elle devint sa favorite. Le baron aimait s'afficher au chĂąteau en si haĂŻssable compagnie. Berthe Ă©tait son bouffon. Jusqu'au jour oĂč une fĂ©e aimable transforma le petit canard en cygne. Berthe pris son envol, quitta le baron pour aller pondre un oeuf dans un nid autrement plus douillet. L'oiseau Ă©lu fut Monsieur le curĂ© tout de noir vĂȘtu. Un pieux bossu qui aima avec charitĂ© la belle Berthe, ex laideron. Entre temps l’Ɠuf avait Ă©clos. En sorti un baronnet Ă  clochettes. On accusa le curĂ© d'avoir engrossĂ© la belle, anciennement laide. Il nia mollement, adopta le morveux Ă  sonnettes et vĂ©cu longtemps avec l'argent des quĂȘtes, la Berthe -qui avait Ă©tĂ© si peu plaisante jadis- , sa bosse et le bĂątard Ă  grelots qui fut finalement appelĂ© "Gaspard". Ce dernier devint bouffon officiel du roi vers l'Ăąge de 47 ans. La morale de cette histoire, c'est que les fĂ©es aimables devraient s'occuper du suivi de leurs protĂ©gĂ©s qui ne savent pas toujours tirer les meilleurs profits de leurs coups de baguettes. 36 - Deux amoureux Elle lui sourit. Il lui rĂ©pondit par un regard Ă©tonnĂ©. A son tour il lui sourit avec une contenance de circonstance le port altier, la tĂȘte lĂ©gĂšrement de cĂŽtĂ©, le regard sĂ»r. Geste maladroit mais sincĂšre. C'Ă©tait la premiĂšre fois qu'ils se rencontraient. Le hasard venait de les rĂ©unir dans un jardin public, par un aprĂšs-midi de printemps. RĂ©servĂ©s, ils se tenaient l'un Ă  cĂŽtĂ© de l'autre Ă  distance formelle c'Ă©taient des honnĂȘtes gens. Une brise souleva mollement les longs cheveux de la femme. Une mĂšche vint s'enfouir dans le creux de ses seins Ă  demi dĂ©voilĂ©s. Du coin de l’Ɠil, l'homme esquissa un lĂ©ger signe d'intĂ©rĂȘt. La gorge Ă©tait profonde, le dĂ©colletĂ© osĂ©. Se sentant dĂ©sirĂ©e, la belle appuya son sourire. Le vent chassa la mĂšche indiscrĂšte qui alla s'enrouler dans le vide. Et tantĂŽt ses longs cheveux flottaient devant son visage, tantĂŽt son front se dĂ©gageait avec grĂące au grĂ© de la brise... La scĂšne Ă©tait impromptue, charmante. Leurs regards se croisaient, se dĂ©croisaient, se cherchaient, se trouvaient. Le jeu se prolongea assez longtemps. Ils n'avaient pas prononcĂ© le moindre mot. C'Ă©tait adorable et puĂ©ril, tendre et Ă©mouvant. Ces deux-lĂ  se plaisaient, c'Ă©tait Ă©vident. Les tourtereaux s'Ă©taient rapprochĂ©s l'un de l'autre. Alors l'homme prit la main de son Ă©lue. Tacitement elle passa son bras sous le bras du galant. Il n'y avait pas d'hĂ©sitation dans leur Ă©treinte, les deux amants s'Ă©taient reconnus comme des semblables. Enfin ils s'en furent, tendrement enlacĂ©s parmi les roseraies, confusĂ©ment Ă©mus, l'allure lente mais sĂ»re, Ă  petits pas vers un avenir plein de promesses... Deux silhouettes attendrissantes dans le parc qu'accompagnait le chant des oiseaux. La femme dĂ©plaçait avec difficultĂ© ses cent-quarante kilos. Lui, claudiquait nerveusement avec sa bosse sur le dos. 37 - Une idylle Elle Ă©tait jeune, grande, blonde, fine. Belle. En fait non, elle n'Ă©tait pas belle. Elle Ă©tait laide. Elle n'Ă©tait pas fine, mais sĂšche. Pas grande, mais osseuse. Pas blonde, mais artificielle. Ceci dit, elle Ă©tait jeune, bien qu'elle fĂ»t dĂ©jĂ  vieille dans sa tĂȘte c'Ă©tait une authentique vieille fille. Un vrai Ă©pouvantail. Personne ne la courtisait. Sauf la pluie, le vent et le chiendent. Elle n'avait vraiment rien pour elle parce qu'en plus d'ĂȘtre laide, elle Ă©tait pauvre, orpheline, sans avenir. NĂ©e sous une bien triste Ă©toile. Sa vie n'Ă©tait que dĂ©ceptions, tristesse, amertume. Cette pauvre femme avait cependant un jardin secret comme tout un chacun. L'on aurait pu s'attendre de sa part Ă  quelque beau rĂȘve consolateur... En fait elle Ă©tait perverse, vicieuse, scĂ©lĂ©rate. Elle ne cultivait que vengeance, haine, mĂ©disances, maudissant autant son infortune que ses voisins. Un jour elle fut condamnĂ©e par un tribunal pour l'envoi de lettres anonymes calomnieuses. Lors du procĂšs, elle trouva vite le parfait Ă©cho de sa perversitĂ© en la personne du greffier. C'est pourquoi elle fut enfin aimĂ©e, la plus aimĂ©e des femmes. Par le prĂ©posĂ© au greffe. 38 - Le vice masquĂ© Miss Gulch, J'aime vos airs d'hypocrite, votre col Ă©triquĂ©, votre maintien ridicule, votre voix stridente de vieille fille abstinente. Votre mĂ©chancetĂ© est un vrai théùtre. Je ris de vos malheurs. Votre hymen irrĂ©mĂ©diablement clos fait la joie des railleurs. Il est le frisson dĂ©licieux des enfants qui vous croient sorciĂšre. Il est la rumeur tapageuse des soirs d'hiver... Votre voile intact Miss Gulch est un hymne Ă  la littĂ©rature. J'aime vos mƓurs dĂ©suĂštes, votre missel poussiĂ©reux, votre morale irrĂ©prochable. Votre personnage est d'autant plus savoureux que je devine vos dĂ©sirs inavouables. Je sais ce que dissimulent vos artifices. Je connais la valeur de votre moralitĂ©. Je n'imagine que trop les secrets de votre cƓur frustrĂ©... Vous ĂȘtes une vraie bigote ainsi que je les aime derriĂšre votre livre de messe vous frĂ©missez d'aise en songeant Ă  ces lurons musculeux entr'aperçus Ă  l'entrĂ©e de l'Ă©glise, hache Ă  la main, l’Ɠil canaille. Vous rosissez parfois devant votre jeune curĂ© que vous trouvez tellement effĂ©minĂ©... Vous n'osez pas toujours regarder le corps de votre cher Christ Ă©tendu sur la croix sa nuditĂ© offense votre chapeau si chaste. A moins qu'elle n'en fasse sortir de drĂŽles d'idĂ©es... Vieille chouette dĂ©catie, caqueteuse au plumage terne, glaneuse de mauvaises nouvelles, vous ne rĂȘvez en rĂ©alitĂ© que d'Ă©treintes impies, de corps Ă  corps endiablĂ©s, d'Ă©bats charnels Ă©hontĂ©s. Vous aimeriez tant goĂ»ter Ă  cette ivresse amoureuse que vous honnissez si furieusement, tout haut... Mais vous ĂȘtes laide Miss Gulch, laide et dĂ©jĂ  trop vieille. Continuez plutĂŽt Ă  Ă©gayer nos conversations au coin du feu, continuez Ă  chanter sous la lune vos cantiques avec cette voix suraiguĂ« qui fait frĂ©mir les enfants, fuir les amants. Et leur fait aimer encore plus les jolies femmes. 39 - Un beau spĂ©cimen Mademoiselle, Vous avez les grĂąces douteuses des lĂ©tales amantes. Votre visage est celui d’une vipĂšre, avec des mĂšches de feu, du poison dans l’Ɠil et des lĂšvres de roc. Votre Ă©clat cruel et macabre enchante mon cƓur malade. Je suis l’esthĂšte des causes dĂ©sespĂ©rĂ©es, vous ĂȘtes mon Ă©gĂ©rie. J’aime votre regard de sorciĂšre, vos mains de fillette, votre air de menteuse. J’aime vos prunelles de silex, votre vertu de catin, votre voix de flĂ»te. Vous ĂȘtes la plus prĂ©cieuse ivraie de mon harem. Votre corps de diablesse m’effraie, votre visage de dĂ©sincarnĂ©e me plaĂźt. Votre charme verdĂątre fait honneur aux fantĂŽmes des cimetiĂšres, rend jalouse la Lune, assoiffe les dieux sanguinaires. Vous ĂȘtes belle Ă  regarder, comme un noir scorpion sur le sable. Votre face osseuse, votre allure Ă©thĂ©rĂ©e, votre joue pĂąle me font songer Ă  une inhumĂ©e. La dentelle vous pare comme un linceul, les soupirs sont vos sourires, et vos sourires ressemblent Ă  un tombeau. Je vous aime en vĂ©ritable collectionneur avec du formol dans le coeur, un prĂ©cis de grammaire Ă  la main, de la poussiĂšre dans le sang. Permettez que, tout de blanc gantĂ©, un lorgnon Ă  l’Ɠil, je vous contemple derriĂšre une vitre, tel un insecte vĂ©nĂ©neux que crĂšve une Ă©pingle. 40 - La beautĂ© d'une affligĂ©e Vos traits mĂ©lancoliques, nĂ©buleuse enfant, Ă©voquent le chant triste de l’automne ils m’inspirent une profonde, authentique langueur. Vos yeux d’azur ont la grĂące des vĂ©nus de glace, et votre regard de statue est plus austĂšre que le marbre. Votre beautĂ© est de pierre, et votre charme a l’extrĂȘme rudesse du roc. Vous ĂȘtes un silex et sur ce silex j’élĂšverai mes plus doux sentiments. Votre visage est une poignĂ©e de sable. Votre front une grave, Ăąpre, puritaine façade hellĂšne des lois sĂ©vĂšres y sont gravĂ©es. Vos lĂšvres sont une indĂ©lĂ©bile tache de sang et les mots qui en sortent sont des ronces qui Ă©corchent les cƓurs Votre chevelure est un foin ardent qui se consume bien vite c’est que ses mĂšches trop sĂšches et trop strictes n’alimentent pas longtemps les rĂȘves. Cependant dans ce dĂ©sert aride vos pupilles sont comme deux saphirs. Mais sachez que les vĂ©ritables perles de ce trĂ©sor maudit, ce sont vos larmes. Elles seules brillent. C’est votre tristesse qui vous confĂšre beautĂ©, Ă©motion, prestige et vous donne finalement un prix infini. Elle seule compte. Votre souffrance exclusivement agrĂ©e aux dieux. Je suis un de ces dieux cruels et esthĂštes qui vous contemplent d’en haut. Je fais partie de l’Olympe des beaux esprits aimant misĂšre et douleur pourvu qu’elles soient esthĂ©tiques, acadĂ©miques, remarquables. Comme lorsque le pissenlit se pare de l’épine pour donner une grimace belle Ă  regarder, ainsi que les gargouilles et les calvaires. Mademoiselle, vous ĂȘtes une vivante piĂšce de musĂ©e, une durable oeuvre d’art animĂ©e, le trophĂ©e favori de mon Ăąme collectionneuse. Je vous aime, chandelle de DE RAPHAEL ZACHARIE DE IZARRA ======= La provinceJe vous prĂ©sente Ă  travers ces quarante-deux textes une riche brochette de hĂ©ros provinciaux aux traits psychologiques bien marquĂ©s. Issus d'un milieu Ă©triquĂ©, ces personnages pittoresques sont touchants et haĂŻssables, humains et monstrueux, exquis et rĂ©pugnants. +++++++ 1 - Vieille tanteChez elle ça puait l'honnĂȘtetĂ© vierge en plastique trĂŽnant sur le poste de tĂ©lĂ©vision, chien bĂątard sagement couchĂ© dans son panier, horloge-baromĂštre aux armes criardes du Mont-Saint-Michel, portrait jauni d'une aĂŻeule au regard sĂ©vĂšre et stupide... Inculte, superstitieuse, aimable avec tous par opportunisme, croyante par habitude, cette vieille tante attardĂ©e mĂ©ritait, Ă  soixante-dix-neuf ans, une bonne raclĂ©e littĂ©raire, un concert de trompettes dans l'espĂšce de caveau lui tenant lieu d'habitation, un grand coup de masse dans sa un rĂ©veil en fanfare Ă  l'orĂ©e de sa commencer je crachai au visage de la dĂ©funte encadrĂ©e. Grand Ă©moi chez la casaniĂšre. Pour faire hurler de plus belle la vieille pantouflarde, je me mis Ă  lui parler avec la dĂ©sinvolture des gens qui se savent supĂ©rieurs - "InfĂąme dĂ©crĂ©pite, que croyez-vous que vous valez Ă  mes yeux avec une si minuscule existence ? Qu'attendiez-vous donc d'un bel esprit comme moi avec vos allures d'Ă©ternelle retraitĂ©e ? Que je me range Ă  votre cause inepte ? Esprit rabougri ! Gibier d'hospice ! Âme insignifiante !"Scandale dans la chaumiĂšre. Je m'emparai de la Vierge en plastique - "Vieille chouette, Ă  voir cette horreur couverte de poussiĂšre ça fait bien vingt ans que vous avez Ă©tĂ© vous agenouiller Ă  Lourdes en Ăąnonnant des priĂšres pour l'Ăąme de l'autre hulotte dĂ©catie accrochĂ©e au mur, n'est-ce pas ? Et qu'avez-vous fait pour sa mĂ©moire ? Vous avez achetĂ© Ă  grand frais cet ignoble moulage d'usine. Vous n'avez pas honte ? Femme sans goĂ»t, avez-vous au moins ouvert un seul livre dans votre vie de limace, Ă  part les almanachs locaux ?"Je jetai contre le portrait de l'ancĂȘtre l'objet du dĂ©lit. Fracas du verre sale recouvrant le cadre qui en bougeant laissa Ă©chapper quelques araignĂ©es tapies derriĂšre depuis des lustres, effroi de la propriĂ©taire, rire sardonique de l'auteur de ces lignes... - "Maintenant que vous savez ce que je pense de vous, vous pouvez rendre l'Ăąme ma tante, si vous en avez encore une. Votre grand Ăąge ne vous mettant pas Ă  l'abri d'hĂ©riter d'un si petit esprit, il serait inconcevable que vous ne me rendiez pas grĂąces pour ce grand dĂ©poussiĂ©rage intĂ©rieur que je viens de vous accorder."Je quittai l'ingrate qui ne daigna pas m'adresser le moindre remerciement. Elle mourut trois jours - Dimanche de mortDans la demeure qui ronronne, le couple de retraitĂ©s est Ă  ses molles occupations. La femme coud en silence, l'autre Ă©pluche des comptes domestiques. Les heures dominicales passent, mortelles. L'hĂŽtesse a une tĂȘte de pot-au-feu. D'ailleurs tout sent le pot-au-feu dans cette maison les murs, les photos de mariage sur la tĂ©lĂ©vision, la nappe Ă  carreaux, les rideaux, la vie qui s'y dĂ©roule... De la naissance Ă  la mort, ça transpire le pot-au-feu chez eux. De gĂ©nĂ©rations en gĂ©nĂ©rations, ça s'enlise sous ce toit...Lui, a une tĂȘte de rien du tout. Ou plutĂŽt une tĂȘte de boeuf, avec un air de lĂ©gume. La pluie ruisselle sur les petits carreaux. On entend le tic-tac morne d'une horloge-Mont-Saint-Michel du plus horrible effet. Souvenir inestimable de leur voyage de noces dans le dĂ©partement voisin. Un exil de deux jours qui les marquera pour le restant de leur existence. C'Ă©tait il y a trente ans. - Tu te souviens de notre voyage de noces au Mont-Saint-Michel, tu te rends compte dis, hein Germaine ? Ha ! On n'avait pas peur Ă  c't'Ăąge-lĂ  qu'on avait, hein ? On Ă©tait fou ! C'est pas avec mon arthrite que je remettrais-ça ! Pis ça coĂ»te... C'est quand mĂȘme pas quand on est Ă  la retraite qu'on va refaire des voyages comme ça. As-tu remis du charbon dans la cuisiniĂšre ? Quand mĂȘme, le Mont-Saint-Michel, c'Ă©tait quelque chose ! - Vi bĂ© c'est pas moi non pus qui r'f'rais un voyage pareil... Mmm ? Moui alors... Le temps y passe pas vite aujourd'hui, hein ? Y fait-y un sale temps dehors, tu t'rends compte un peu ? Ha ben ça alors... Hein tu trouves pas, dis Bernard ?- Ah ben ça oui t'as raison Germaine... Y fait un sale temps dehors... Hééé oui... Demain c'est lundi, affligeants d'un couple vivant depuis toujours sur le mode de la dĂ©crĂ©pitude amoureuse. Vers la fin de l'aprĂšs-midi l'homme lĂšve le nez de ses petits comptes, rajuste ses lunettes et de sa voix ridicule dit Ă  sa femme - Ha ben ça va ĂȘtre l'heure de manger dis, tu crois pas ? Demain on est lundi, ça fera dĂ©jĂ  une journĂ©e de passĂ©e pour aujourd'hui. Hééé oui... C'est toujours ça de Âme indigente qui considĂšre la mort comme une stricte formalitĂ© administrative dont il faut s'affranchir le plus scrupuleusement possible... Et l'autre de rĂ©ponde, aussi insignifiante que son boeuf de mari - Héé oui, demain on est lundi. Ca pùùsse...Le couple vĂ©cut centenaire. Soixante-quinze ans Ă  se raconter le temps qu'il fait ou qu'il ne fait pas, Ă  parler de l'heure qui passe, Ă  se ressasser leur voyage de noces au Mont-Saint-Michel qui d'annĂ©e en annĂ©e prit des allures de lĂ©gende dans leur crĂąne de plus en plus rĂ©trĂ©ci une expĂ©dition Ă©prouvante, l'odyssĂ©e de leur jeunesse. On les inhuma sous une pluie morne qui rappelait le tic-tac de leur horloge-souvenir. Les funĂ©railles furent ennuyeuses Ă  mourir ils avaient choisi pour leurs obsĂšques l'option la plus Ă©conomique, le temps le plus maussade, le jour le plus - Un dimanche en provinceC'Ă©tait un vieux garçon issu d'une petite ville perdue au fin fond de la Sarthe. Un authentique rescapĂ© du monde moderne. Chez lui ça puait le chien, les placards pleins de poussiĂšre et les vieux habits. Odeurs de vieillot et de renfermĂ©. Une ambiance mortelle Ă©manait de sa la salle de sĂ©jour, en rĂ©alitĂ© lieu de dĂ©barras Ă©ternellement sombre, encombrĂ© de boĂźtes en cartons, de reliques ineptes, de bibelots imbĂ©ciles, l'ennui rĂ©gnait du matin au soir. Partout, des portraits jaunis du pape Ă  tous les Ăąges de son rĂšgne et diverses tĂȘtes de pontifes saint-sulpiciens... Quelques photos de la mĂšre aussi -sĂ©vĂšre- une dĂ©vote trĂ©passĂ©e depuis plus de vingt ans, et surtout des calendriers antĂ©diluviens accumulĂ©s au fil des dĂ©cennies. Sur les murs, un papier peint Ă  la tĂ©lĂ©vision, dernier outrage au goĂ»t, tĂ©moignage de l'imbĂ©cillitĂ© la plus crasse, vestige d'une existence toute vouĂ©e aux petitesses, une superbe vierge en blanche, barrĂ©e de bleu, couverte d'une fine couche noirĂątre, elle trĂŽnait toute l'Ăąme de la maison Ă©tait lĂ . GĂątĂ©e par le temps, pieusement immobile depuis vingt, trente ans, l'horreur bicolore avait Ă©trennĂ© plusieurs modĂšles de rĂ©cepteurs de tĂ©lĂ©vision. Et lui de l'admirer benoĂźtement... Vieille cervelle apathique !Je me retrouvais avec joie entre les quatre murs ternes de ce demi taudis en compagnie de son hĂŽte, aussi terne que sa bicoque. J'aimais observer ce cas pathĂ©tique, ayant toujours raffolĂ© "d'exotisme de proximitĂ©". - Vous prendrez bien un petit cafĂ©, hein ? Vous prendrez bien un petit cafĂ©... Oui... Ha ben oui... C'est bon un cafĂ©, surtout de ce temps lĂ ... Hein ? Ha ben oui alors... Puis, s'adressant Ă  son chien - Ben oui Sultan, je sais ben que tu veux un su-sucre... Ben oui Sultan ! Gentil hein... Il est-y pas beau mon chien-chien, hein ?Il fallait le voir flatter son chien comme un vieux sĂ©nile qu'il Ă©tait ! Et moi, mondain nĂ© loin de son monde, je le plaignais sans rien montrer, feignant l'attendrissement devant la complicitĂ© qui unissait les deux vieux compagnons... Se rendait-il compte qu'il se donnait en spectacle, pitoyable avec ses petites joies du dimanche ? Le chien, un bĂątard insignifiant et hargneux, me semblait aussi abruti que le maĂźtre. Deux crĂ©atures indigentes, l'une Ă  quatre pattes, l'autre Ă  mobylette. MisĂšre de la condition provinciale...A chaque fois que je prenais congĂ© du vieux couple, satisfait mais prĂ©cautionneux, j'avais soin de me laver les mains, aussi dĂ©goĂ»tĂ© par le chien que par le - Le pot-au-feuC'est jour de pot-au-feu chez les Mouvier. Les dimanches chez eux sont pesants, interminables, mortels. L'abbĂ© Borel est invitĂ©. Il y a son petit vin blanc tout prĂȘt qui l'attend prĂšs de son assiette, avec l'Ă©tiquette dĂ©lavĂ©e. Bouteille bon marchĂ©... Chez les Mouvier, on affectionne la mĂ©diocritĂ©. Signe ultime d'honnĂȘtetĂ©, de sobriĂ©tĂ©, d'immobilisme. Le vieux couple est austĂšre, pĂąle, et il sent fort la cire. En fait les deux tĂȘtes de navet dĂ©gagent une vraie odeur de cercueil. A les voir, on devine que leur existence ne fut qu'une longue stagnation au bord du fleuve. Eux, sont toujours demeurĂ©s loin de toute agitation. Leur plus grande fiertĂ© d'Ă©ternels retraitĂ©s ! DĂ©jĂ  morts avant d'avoir vu le soleil, connu l'Amour, goĂ»tĂ© Ă  la Vie...En attendant l'abbĂ©, le pot-au-feu mijote sur la cuisiniĂšre. Les portes et fenĂȘtres sont bien fermĂ©es, le feu est vaillamment entretenu, l'horloge bien rĂ©glĂ©e. On craint le vent, le froid, l'imprĂ©vu dans cette maison. L'horloge justement, elle rassure les hĂŽtes au possible. SatanĂ© cadran... Le seul occupant encore vivant dans cette demeure. Avec ses tic-tac mornes Ă©voquant un monde surannĂ©, mort, enseveli, il est bien plus palpitant que ses propriĂ©taires au coeur frappe mollement, entre sans cĂ©rĂ©monie, salue avec tiĂ©deur, amenant avec lui un parfum de formol qui se marie Ă  merveille aux vapeurs de boeuf et de carottes, ce qui ajoute au tableau une atmosphĂšre de morositĂ© profonde, trĂšs apprĂ©ciĂ©e des deux sĂ©dentaires. La conversation est particuliĂšrement pauvre. D'un ennui que tous trois, confusĂ©ment, recherchent. L'ennui, cette poutre essentielle qui maintient le toit au-dessus de leur tĂȘte, l'indispensable base oĂč prennent racines leurs aspirations tranquilles... Tout tourne autour du pot-au-feu, des oignons, de la cloche de l'Ă©glise, des dimanches Ă  venir qui, l'espĂšrent-ils, ressembleront Ă  celui-ci... Le tout arrosĂ© d'une bonne dose de propos mĂ©tĂ©orologiques. AttablĂ©s autour du pot-au-feu comme pour faire le point sur leurs jours sans saveur, les mangeurs se sentent en sĂ©curitĂ© dans leurs Ă©changes insipides mĂȘlĂ©s de bruits de mastications. Avec les sifflements de la bouilloire pour pluie de fond et le carillon pour meubler l'indigence des paroles. Le cĂ©rĂ©monial du pot-au-feu-carottes occupera leur aprĂšs-midi jusqu'Ă  l'heure du thĂ©. Un dimanche d'enterrĂ©s particuliĂšrement - Les ravages de la fermeLa grand-mĂšre regarde tristement par la fenĂȘtre crasseuse, la tĂȘte vide. Elle reste lĂ , muette, placide, stupide. Dehors, tombe une pluie maussade. Le grand-pĂšre impotent Ă©tendu dans son fauteuil a les yeux fixĂ©s sur un plafond infiniment terne. Il attend. La piĂšce est sombre, l'ambiance mortelle. La mĂšre est en train de nettoyer des seaux de zinc qui recueilleront le lait des vaches que sa fille Marie-Sophie ira traire Ă  la main, tantĂŽt. Dans cette salle qui fait aussi cuisine on n'entend que le bruit du chiffon qui astique les seaux. Le pĂšre est assis sur le banc. Il songe avec anxiĂ©tĂ© Ă  ses cultures qui prennent l'eau depuis trois jours il pleut sans discontinuer. Ca sent le pot-au-feu dans la piĂšce. L'abbĂ© doit venir manger chez cette famille de paysans honnĂȘtes, travailleurs, est sinistre l'abbĂ© avec sa sempiternelle soutane, ses priĂšres mornes, son air de dĂ©jĂ  mort. Ses conversations surtout sont dĂ©primantes toujours Ă  parler des enfers, des hĂ©rĂ©tiques, des cultures du pĂšre ou des vertus de la continence. Jamais un rire n'est sorti de sa bouche qui semble ne savoir que maudire. Il sent la poussiĂšre, la superstition et le vieux regarde elle aussi par la fenĂȘtre, l'air songeur. C'est une jeune fille qui aurait pu ĂȘtre jolie si les annĂ©es passĂ©es Ă  la ferme n'avaient corrompu ses traits, si les longues soirĂ©es passĂ©es en famille dans la pĂ©nombre Ă  parler de tout et de rien et se terminant dans le silence Ă  attendre que le temps passe n'avaient ĂŽtĂ© de son regard d'adolescente la joie de vivre. Les visites rĂ©pĂ©tĂ©es de l'abbĂ© ont d'ailleurs fini par attĂ©nuer considĂ©rablement en elle la derniĂšre Ă©tincelle de ce feu infus. Avec son fichu sur la tĂȘte, son tablier autour de la taille, sa louche Ă  la main, Marie-Sophie Ă  l'air d'une petite vieille dans cette ferme de mangeurs de pots-au-feu et de moribonds. Elle regarde la pluie tomber dans les bruits de nettoyage de seaux Ă  lait. Elle a le coeur gros. Dans cette ferme isolĂ©e, elle n'a pas vingt ans qu'elle est dĂ©jĂ  morte. Depuis toujours elle vit avec ses parents, de vrais tombeaux ambulants. Et avec ses grands parents. Des Ă©ternels enterrĂ©s, eux. Nulle joie sous ce toit toujours gris. Inculture, obscurantisme, bigoteries sont les seuls horizons promis Ă  Marie-Sophie. Chez ces parents ignares, insensibles, sclĂ©rosĂ©s, jamais l'idĂ©e que leur fille puisse un jour vivre ailleurs, faire autre chose que traire les vaches, manier la fourche ou s'Ă©chiner Ă  ramasser des patates dans les champs n'a effleurĂ© leur cervelle durcie. Ou le grand-pĂšre ronfle dans son fauteuil sale Ă  force de fixer le plafond, il est allĂ© le rejoindre au pays des songes, son plafond. La grand-mĂšre radote des "Quel temps de chien y fait, c'est-y pas malheuleux de voil ça !" en roulant des "R" Ă  faire sombrer dans un abĂźme de grisaille une armĂ©e de lurons. Le pĂšre pense toujours Ă  ses chĂšres cultures, absent. La mĂšre est absorbĂ©e dans sa tĂąche de quincailliĂšre, en train de frotter ses vieux seaux en on frappe Ă  la porte. L'Ă©table humaine sort de sa torpeur. Une silhouette apparaĂźt, austĂšre. C'est l'invitĂ©, tout de tristesse vĂȘtu, son missel Ă  la main. Il hume avec un air taciturne le pot-au-feu qui mijote sur la cuisiniĂšre. Marie-Sophie ne quitte pas du regard la fenĂȘtre. Elle ne vient pas comme Ă  son habitude saluer l'abbĂ©, lui dĂ©signer le banc respectueusement. Elle reste lĂ  Ă  mĂ©diter devant la fenĂȘtre, le regard rĂȘve d' -L'abreuvoirC'Ă©tait un gars comme elle les aimait. Un peu marin, un peu canaille, avec une odeur de foin dans les cheveux. Vivant Ă  la bohĂšme, il se louait de ferme en ferme, de temps en temps. Il n'avait pas son pareil pour convaincre les plus rĂ©tives toutes succombaient Ă  son charme. Il sĂ©duisait les filles de ses patrons, lorsqu'elles Ă©taient Ă  son goĂ»t, laissant derriĂšre lui soupirs et langueurs. Et un parfum de mystĂšre la fille du fermier, avait des vues sur le nouveau commis. Le soir-mĂȘme elle lui offrit son hymen. Il ne le refusa point. Il demanda cependant un dĂ©dommagement la dĂ©vergondĂ©e Ă©tait laide. Elle lui accorda six sous. Il les refusa en lui crachant au visage. Il voulait l'abreuvoir Ă  vaches du pĂšre. Celui qui trĂŽnait au milieu de la cour de ferme, splendide, avec des cales larges et des rebords Ă©lĂ©gants. Gertrude prit peur, pleura, supplia l'infĂąme de ne pas exiger d'elle pareil sacrifice... Rien n'y fit, l'amant rĂ©clamait son abreuvoir en Ă©change de ses services malhonnĂȘtes. Elle dut cĂ©der. L'autre s'Ă©clipsa dans la nuit, tirant pĂ©niblement derriĂšre lui son butin indu. Le lendemain Gertrude dut expliquer au pĂšre les circonstances de la disparition de l'abreuvoir. Le scandale fut Ă©norme. On la maria promptement au garde-champĂȘtre qui racheta un abreuvoir neuf au fermier. Trente ans aprĂšs le garde-champĂȘtre mit la main sur le dissolu qui n'avait en fait jamais quittĂ© le canton. Les faits Ă©tant prescrits par la loi depuis vingt ans, il fut aussitĂŽt relĂąchĂ©. Il mourut quatre ans plus tard dans les tranchĂ©es de Verdun, en 1917. Aujourd'hui on peut lire son nom sur le Monument aux Morts du village voisin oĂč s'est passĂ©e cette triste histoire Alphonse - Vieille chouette !Tu en auras allumĂ© des feux dans ta cheminĂ©e les soirs d'hiver, vieille sorciĂšre va ! Sale fagoteuse, quand tu seras crevĂ©e, fais-moi confiance tu auras l'occasion d'en allumer d'autres, des feux. Pis des bien chauds enfer. Avec tes satanĂ©s fagots, va donc au Diable ! Pus personne ne peut pus te voir dans la campagne. Quand le pĂšre Lagloire aura fini de faucher son blĂ©, bĂ© tiens, je suis sĂ»r qu'il viendra te couper ta tĂȘte d'oiseau de malheur ! J'le connais le gaillard, y t'aime pas pus que moi... Pis avec tes habits d'Ă©pouvantail tu fais peur Ă  la Lune. MĂȘme les chiens dans la nuit, y font des cauchemars quand tu passes. Va donc aller traĂźner ailleurs tes sales fagots ! T'as pas encore crevĂ©, dis la vieille ? Mais que ce qu'il attend le Diable pour te foutre sa fourche au travers de la gorge ? T'as bien cent ans comme t'es lĂ , hein la vieille ? Faudra bien que t'y passes un jour ou l'autre, alors pourquoi pas demain, hein ? Et crois-moi je serai bien content quand ça arrivera. T'entends la vieille ? Tu vas-t-y crever, nom de Dieu ? 8 - Les fagotsLa vieille ployait sous le poids des fagots. Mais elle Ă©tait robuste, dure Ă  la tĂąche, Ăąpre au gain. Sous la Lune je distinguais sa silhouette brisĂ©e, d'apparence si frĂȘle. Avec son bois sec sur le dos, ses doigts crochus, son corps osseux, elle me faisait songer Ă  un arbre vieille chouette en rĂ©alitĂ©. Je lui adressai le bonsoir en la croisant Ă  l'orĂ©e de la forĂȘt. Promptement elle m'envoya au Diable en me menaçant avec son bĂąton, l'oeil mĂ©chant, un silex dans la voix la vieille avait un caractĂšre de chat sauvage. Depuis le temps que je la connaissais, j'avais toujours Ă©tĂ© sĂ©duit par cette sorciĂšre qui vivait Ă  l'Ă©cart du village. Solitaire et rebelle, intrĂ©pide et coriace, cette vagabonde de la nuit Ă©tait un la regardais souvent ramasser du bois, humble trĂ©sor de son foyer, et m'attardais ainsi jusque tard dans la nuit sur ce fantĂŽme anguleux, sur cette ombre aux allures de fable. TantĂŽt je la comparais Ă  un Ă©pouvantail en route vers les paysages morts et silencieux de la Lune, tantĂŽt je me la figurais hĂŽte des clochers, chevaucheuse des vents ou spectre des cimetiĂšres. Je voyais en cette glaneuse de bois un ĂȘtre fabuleux. Elle rentrait tard dans sa chaumiĂšre sans confort, rapportant ses pauvres fagots. Peu aprĂšs sa fenĂȘtre s'Ă©clairait au coeur de la sa maigre fortune sur le dos, son feu de misĂšre, ses haillons d'un autre Ăąge, la vieille me faisait rĂȘver sous les - Vieille rosseC'Ă©tait une espĂšce de sorciĂšre sans Ăąge. Bossue, laide, vĂȘtue de haillons. Une voix rauque, des traits anguleux, une canne terrible Ă  la main. Jamais un sourire, toujours de la haine pour ses semblables. D'ailleurs ses sourires devaient la faire ressembler Ă  une tĂȘte de mort ricanante, tant elle Ă©tait hideuse, difforme, gĂątĂ©e par les l'avais toujours connue vieille. A ma naissance elle avait dĂ©jĂ  soixante-dix ans. Lorsque j'atteignis mes dix ans, j'osai contre l'octogĂ©naire m'essayer Ă  ma premiĂšre bastonnade sorte de rite initiatique qui me valut une grande considĂ©ration de la part de mes pairs en culottes courtes avec qui j'avais engagĂ© quelque innocent pari. Ce jour-lĂ  j'hĂ©ritai d'un lot de quatre-vingts billes, la plupart d'agate, d'autres opalines, et mĂȘme dorĂ©es pour certaines. Au jour de mes vingt ans je gagnai l'admiration d'un harem de sottes jouvencelles en assĂ©nant quatre-vingt-dix coups de balai sur les os de la sorciĂšre. Avant d'atteindre mes trente ans je lui avais dĂ©jĂ  brisĂ© plusieurs bagatelles sur le dos, dans l'hilaritĂ© un peu brouillonne de mes vertes annĂ©es. Pour ses cent ans je la rossai plus doctement Ă  l'endroit de sa bosse cent coups de bois vert sur l'Ă©chine pour mieux lui faire sentir l'effet d'un siĂšcle en elle Ă©coulĂ©. C'Ă©tait une vieille souche qui devenait de plus en plus rĂ©sistante avec les annĂ©es. L'Ăąge de la maturitĂ© me confĂ©rait sagesse, mĂ©tier, respect en frappant avec fermetĂ© mais sans haine je m'achetais une Ă©ternelle renommĂ©e auprĂšs des ennemis de la vieille. Alors que j'avais dĂ©passĂ© la trentaine, la vieille Ă©tait toujours vivante, plus fielleuse que jamais. En la croisant je lui crachais habituellement au visage, lorsque je ne lui faisais pas de croche-pied. Elle me rĂ©pondait le plus souvent en me menaçant avec sa canne ou en me jetant des sorts d'un autre Ăąge... ArrivĂ© vers la quarantaine, je ne savais plus quoi inventer pour tourmenter la gueuse, alors qu'elle Ă©tait dĂ©jĂ  plus que dĂ©cidĂ© d'en finir une bonne fois pour toutes avec ce jeu qui s'Ă©ternisait depuis presque quarante ans, je me promis de faire la paix avec jour de sa - Avarice sordideLe vieillard craignait que l'on brĂ»lĂąt 98 chandelles pour fĂȘter sa quatre-vingt-dix-huitiĂšme annĂ©e. Avaricieux Ă  s'en rendre malade, mĂȘme la dĂ©pense des autres faite Ă  son attention lui tournait les sa vie il avait Ă©conomisĂ©. Sur tout. CĂ©libataire par Ă©conomie, prĂ©fĂ©rant attraper la crĂšve pour Ă©pargner un fagot, affamĂ© un jour sur deux pour gagner une livre de pain, il se consolait dans la solitude de son foyer glacial mais paisible, se chauffait avec des flambĂ©es imaginaires, se nourrissait de repas sautĂ©s. En revanche il buvait de l'eau jusqu'Ă  satiĂ©tĂ©. Tous les jours de l' jour il mit sa vie en pĂ©ril pour ne point dĂ©penser deux francs Ă  Rouen il prĂ©fĂ©ra traverser la Seine Ă  la nage plutĂŽt que de se payer le bac. A deux doigts de la noyade, il rĂ©ussit cependant Ă  joindre l'autre rive sans payer. Il avait plus de cinquante ans et Ă  l'Ă©poque le prix de la traversĂ©e en bateau lui avait paru exorbitant. La rage de l'Ă©conomie l'avait poussĂ© Ă  l' jeune, il dĂ©cida de visiter Paris. Il gravit les trois Ă©tages de la Tour Eiffel Ă  pied. Il fit la charitĂ© Ă  un mendiant en lui dĂ©signant une fontaine. Du Louvre, il admira sans rien dĂ©bourser les murs extĂ©rieurs avec leurs sculptures haut-perchĂ©es. Au Jardin des Plantes il opta pour l'observation des pigeons du parc, n'osant franchir la frontiĂšre qui sĂ©pare la partie du parc public accordĂ©e aux simples promeneurs de la partie payante rĂ©servĂ©e aux visiteurs munis de tickets. Il mangea sans maniĂšre, repus des mets divers et inĂ©gaux extirpĂ©s des poubelles de la capitale. Vu que ça ne lui coĂ»tait rien il Ă©couta de bon coeur les chanteurs de rues. Il leur donna des airs d'encouragements en compensation et estima que c'Ă©tait dĂ©jĂ  bien trop pour des paresseux pareils ! Le soir il sortit aux Champs ElysĂ©es en compagnie de sa sinistre mais sobre solitude. Il ne trouva que des gens richement vĂȘtus et en fut Ă©bloui. Lorsque trop las il entreprit de s'asseoir gratuitement sur les marches de quelque Ă©tablissement huppĂ© pour observer tous ces nantis qui passaient, on le prit pour un indigent. Il ne refusa point les piĂšces qu'on lui retour dans son taudis de campagne il enferma dans une boĂźte en fer ses piĂšces indĂ»ment rĂ©coltĂ©es avant de la cacher sous le plancher, et Ă  l'heure actuelle il les possĂšde toujours, Ă©tincelantes dans leur boĂźte rouillĂ©e. La passion de l'Ă©conomie l'ayant empĂȘchĂ© toute sa vie d'aller dĂ©penser cet argent si joliment gagnĂ© dans la prestigieuse avenue, ses piĂšces Ă©taient devenues Ă©videmment caduques depuis 1960, date de l'arrivĂ©e des nouveaux francs !Pour ĂȘtre honnĂȘte prĂ©cisons que vers soixante ans, Ă©crasĂ© par la solitude, il pensa tout de mĂȘme Ă  se marier... Dans sa folie d'avare il s'Ă©tait Ă©pris d'une vagabonde mĂ©nopausĂ©e, vaguement chiffonniĂšre, femme douteuse vĂȘtue de sacs de la tĂȘte aux pieds. Les conditions Ă©taient telles que la belle refusa. Il excluait en effet de nourrir chaque jour de la semaine l'Ă©pousĂ©e. Seulement les dimanches et les jours de fĂȘte, soit un jour par semaine plus les jours fĂ©riĂ©s. Et encore avait-il Ă©tabli un barĂšme inique et complexe qui lui donnait le droit de compter comme un seul jour fĂ©riĂ© certains jours chĂŽmĂ©s qui se suivaient, estimant que ces jours fĂ©riĂ©s qui se doublaient s'annulaient pour n'en faire finalement qu'un... Trois jours fĂ©riĂ©s qui se suivaient revenaient selon lui Ă  un jour ouvrable, donc pas de nourriture Ă  devoir Ă  l'aimĂ©e... Il exigeait en outre que sa femme lui fĂ»t fidĂšle dans des besognes viles et harassantes, qu'elle ne gaspillĂąt aucun bois, mĂȘme par grand froid... Et il en Ă©tait ainsi pour tous les aspects de la vie quotidienne il tirait Ă  l'extrĂȘme la corde humaine, ne se souciant que des Ă©conomies faites sur le dos d'autrui. Si bien qu'en Ă©pousant l'affreux bonhomme la malheureuse chiffonniĂšre eĂ»t Ă©tĂ© bien vite morte de faim, de froid, de jour de ses quatre-vingt-dix-huit ans il eut le soulagement de constater que le gĂąteau qu'on lui avait prĂ©parĂ© ne comportait que neuf bougies - Le quincaillierVĂȘtu de sa longue blouse de travail couleur grisaille, il s'affairait au milieu de ses marchandises avec l'air pĂ©nĂ©trĂ© de ceux qui sont investis de hautes missions. Une vie passĂ©e Ă  exaucer des souhait mĂ©nagers, Ă  dĂ©battre avec les fournisseurs et les clients de sujets pointus relatifs Ă  des produits dĂ©tergents, Ă  des chignoles, Ă  des mĂ©canismes subtils de balais-brosses... Parfois il entrait dans des discussions savantes et inspirĂ©es avec ses clients pour savoir quel Ă©vier, quels jeux de vis ou genres de casseroles correspondaient le mieux Ă  leur recherche. La satisfaction de ses clients lui donnait le sentiment d'ĂȘtre utile. Voire indispensable. Il avait trop conscience de passer pour un notable dans la petite ville. Aussi remplissait-il sa mission avec une authentique ferveur. Dans sa boutique, une odeur de saintetĂ©. Rien que des exhalaisons Ăącres de chastetĂ© provinciale. Un siĂšcle et demi de trĂ©sors domestiques entreposĂ©s en ces lieux avait rendu l'atmosphĂšre irrespirable tout dans la quincaillerie puait la province Ă©triquĂ©e ! Les murs restituaient avec insistance des parfums ensevelis depuis une Ă©ternitĂ© et passĂ©s de mode. Odeurs obsolĂštes Ă  jamais perdues, oubliĂ©es par le reste du monde et qui donnent cette nausĂ©e dĂ©lectable que l'on appelle peut-ĂȘtre la mĂ©lancolie...VĂ©tustes et cossus, les rayons croulant sous les marchandises inspiraient un ennui mortel. L'ambiance dĂ©suĂšte et austĂšre de la boutique s'accordait Ă  merveille avec la tĂȘte du quincaillier qui se prenait trĂšs au sĂ©rieux dans son quincaillerie Ă©tait une vieille affaire fondĂ©e par d'illustres aĂŻeux qui, en plein XIXĂšme siĂšcle, s'Ă©taient fait un nom dans la ville. PĂšres d'une future dynastie de quincailliers vouĂ©e Ă  la lĂ©gende familiale, leurs portraits jaunis trĂŽnaient au-dessus de la caisse, lieu symbolique de toutes les rĂ©ussites provinciales. Endroit vĂ©nĂ©rable de la quincaillerie, zone rouge de l'antre sĂ©culaire, sujet tabou, depuis plus de cent cinquante ans la caisse inspirait un respect innĂ© de pĂšre en fils... Cette maison honnĂȘte frĂ©quentĂ©e par de vieilles rombiĂšres en panne de robinetterie ou de dames "bien comme il faut" en manque de produits dĂ©tartrants lui confĂ©rait une honorabilitĂ© qui avait fait son renom depuis plus de cent cinquante ans. Ici on ne vendait que des choses utiles, pragmatiques, fonctionnelles. Point de fanfreluches ni de bagatelles, rien que des accessoires indispensables au bon entretien de la plomberie des honnĂȘtes gens, essentiels Ă  la bonne marche du quotidien des bons citoyens, nĂ©cessaires au soutien du moral des troupes immergĂ©es dans le rĂ©el...Pauvre type ne rĂȘvant pas plus loin que ses articles de zinc et d'Ă©tain et qui pour rien au monde n'aurait voulu changer sa place de gardien des biens mĂ©nagers, le fier quincaillier faisait pitiĂ© Ă  voir dans sa destinĂ©e aussi Ă©troite, aussi minable que sa longue blouse de travail couleur - Un bon rustreJ'ai un chapeau sur la tĂȘte, une pipe dans la poche, de la chique dans la bouche et de l'or dans un coffre. Mais je vous dirai pas oĂč. Croyez-moi, ma canne est plus dure que vos caboches d'assistĂ©s, tous autant que vous ĂȘtes ! Je ne crains ni les cornus, ni les statues, ni les moustachus. D'ailleurs je suis moi-mĂȘme barbu avec de la moustache. C'est pas demain que l'on me verra mettre de la cire d'abeille sur ma selle de vĂ©lo comme font les jeunots qui tiennent pas dessus ! Je roule Ă  la sueur, vis Ă  l'ancienne, dors au rouge. L'eau est rĂ©servĂ©e pour arroser pendant l'Ă©tĂ©. Je vais Ă  l'ombre au fond des bois quand le soleil tape trop fort. Pas besoin de bouton Ă©lectrique dans la nature je suis chez fais mon jardin, mon pain, mon beurre. Jamais malade. Je n'aime pas rentrer dans les villes, c'est antihygiĂ©nique. Et puis les citadins n'aiment guĂšre mes senteurs. Je sens la terre, les bois, le jardin de la campagne. Un peu la sueur aussi. Je travaille sans me presser, c'est meilleur pour le moral. Les patates ont le temps, pourquoi j'irai faire la course aux plantations ? Il n'y a que du naturel dans la terre que je retourne. Il faut respecter le sillon. A la ville on mange sous des plastiques. Moi je me nourris sans enfants aujourd'hui sont tous des bons Ă  rien. Ils sont habillĂ©s avec du chimique sur le dos, engraissĂ©s au sucre blanc, gonflĂ©s au blĂ© industriel. De mon temps ils allaient au vent avec des bures contre le froid. Ils faisaient pas les difficiles pour la soupe. Ils Ă©taient pas chĂ©tifs avec des casques pour aller Ă  pas la tĂ©lĂ©vision, mais plein d'Ă©toiles Ă  regarder, une cheminĂ©e pour rĂȘver dans les flammes, un chat qu'il faut caresser tous les me prend pour un attardĂ© Ă  la ville. Demain matin ils partiront tous dans leurs usines manger des sucres blancs dans des plastiques pour revenir le soir voir ce qu'il y a dans leur poste de tĂ©lĂ©vision. Demain matin j'aurai quatre-vingt-treize ans. Toujours vaillant. Jamais vu le docteur. J'irai faire mes fagots. 13 - 14 juilletLa troupe des patriotes est rĂ©unie, tout de tricolore parĂ©e. Il y a le vĂ©tĂ©ran, la poitrine couverte d'honneurs, ventru, rougeaud, dĂ©jĂ  transpirant de pastis. Avec son air d'Ă©ternel abruti, il est raide comme une stĂšle devant le drapeau qui flotte sur le Monument aux morts. Il y a la belle GisĂšle, la putain de Monsieur le curĂ©. PrĂȘte Ă  pousser l'hymne patriotique pour se faire remarquer des villageois... Belle est un grand mot la cinquantaine dĂ©catie, Ă©dentĂ©e, claudicante, apprĂȘtĂ©e comme une jument de trait, elle fit rĂȘver plus d'un bĂ©ret. Parce qu'elle est blonde, on dit qu'elle est belle dans le coin. CritĂšres locaux...Il y a Monsieur le curĂ©, Ă©videmment. Noire soutane et missel sous le bras, l'air de rien fadasse, lisse, insignifiant. Un fĂ©tu de paille, un poltron, voire un ancien collabo disent certains... Passons plutĂŽt Ă  son voisin, le pĂšre Hector, le maire du village. Une cuve Ă  biĂšre que mĂȘme une barrique n'effraie pas ! La rĂ©putation pas usurpĂ©e d'ĂȘtre un sacrĂ© foutu couillu de chaud lapin aussi... Élu dĂšs le premier tour avec 45 voix sur 60. La grande affaire de sa vie. L'homme respectĂ© du village. Autour de ces quatre piliers, les notables commis agricoles, bedeau, Ă©picier et son Ă©piciĂšre, la secrĂ©taire du maire, quelques moustachus du Monument aux morts l'hymne national retentit. Les tambours municipaux rĂ©sonnent, terribles. Quelques rosiĂšres endimanchĂ©es tressaillent, trop Ă©motives. D'autres, plus canailles, se pĂąment. De sa voix chevrotante la GisĂšle entonne le chant, rapidement dĂ©synchronisĂ©e avec l'orchestre. Une larme coule sur la joue du vĂ©tĂ©ran. Simple sueur d'ivrogne... L'hymne achevĂ©, un grand silence pĂšse sur la place, vite relayĂ© par un concert d'aboiements. Les chiens du village excitĂ©s par les tambours apportent une note vachĂšre Ă  la discours du maire est trĂšs applaudi, bien que truffĂ© de fautes grammaticales. "Drapeaux" fut hĂ©roĂŻquement accordĂ© avec "martial", non sans trĂ©molos patriotiques dans la voix du journĂ©e des cĂ©lĂ©brations du 14 juillet terminĂ©e, tard dans la nuit chacun s'en retourne chez soi ou ailleurs cuver son dĂ» rĂ©publicain. La putain du curĂ©, au presbytĂšre. Le vĂ©tĂ©ran, dans le fossĂ©, ivre-mort. Les autres, dans leurs Ă©tables, les bistrots alentours ou plus sobrement, nulle maire, dans son - La GisĂšleGisĂšle, dite "la belle GisĂšle", la quinquagĂ©naire dĂ©catie qui sert de "dame de salon" Ă  Monsieur le curĂ©, avec toute la rĂ©alitĂ© crapuleuse que sous-entendent ces termes Ă©dulcorĂ©s, GisĂšle disions-nous, se dirige vers l'Ă©glise, la tĂȘte droite, l'oeil canaille, l'Ă©paule de travers, la jambe lourde, l'air pas fin du c'est fĂȘte, le grand jour dimanche de PĂąques ! Une des meilleures recettes pour le clocher... GisĂšle le sait, c'est elle qui tient la quĂȘte. Dans le village personne n'est dupe de ses coups tordus avec le dĂ©tournement d'une partie de l'argent pie, elle s'achĂšte au grand jour Ă©charpes aux coloris vifs et souliers vernis. Il y a mĂȘme du fil dorĂ© sur les bagatelles qu'elle ! Elle fait bien le bonheur du camelot, allez ! Il faut la voir parader au marchĂ© du jeudi sur la place du village... FiĂšre, froide, hautaine avec son sac Ă  main achetĂ© Ă  PentecĂŽte, juste aprĂšs la quĂȘte. C'est qu'elle ne perd jamais de temps la GisĂšle... Elle en fait jaser plus d'une, c'est sĂ»r !Et avec ça elle fait tourner la tĂȘte Ă  plus d'un commis. C'est qu'elle commence Ă  avoir des airs de "belle de la ville" la GisĂšle, avec ses toilettes de luxe... Pensez donc, du fil dorĂ© sur ses Ă©charpes ! On n'a guĂšre l'habitude de voir dĂ©ambuler d'aussi jolies chouettes au village. Il paraĂźt que le bedeau, le brave Émile, depuis que la GisĂšle s'habille comme une princesse, il sonne les cloches de travers. L'amour l'a rendu encore plus benĂȘt qu'il n' faut dire que le camelot qui fournit la GisĂšle s'est fait une jolie rĂ©putation depuis qu'il a vendu un chapeau Ă  plume Ă  la femme de l'ancien maire. On aurait dit une authentique bourgeoise de sous-prĂ©fecture ! C'Ă©tait il y a quinze ans. L'Ă©vĂ©nement avait Ă©mu le village Ă  l'Ă©poque... Le curĂ© en avait mĂȘme parlĂ© dans son sermon du dimanche. On avait frisĂ© le la renommĂ©e du colporteur ayant dĂ©passĂ© les limites de la paroisse, sa clientĂšle est devenue choisie. Citadine, prĂ©tendent les mauvaises langues... Il est vrai que seuls les notables osent franchir le pas la femme du patron vacher du hameau voisin, les filles de l'Ă©picier, et mĂȘme le premier adjoint au maire en personne. Mais revenons Ă  GisĂšle sur le chemin de l'Ă©glise. Depuis qu'elle tient la quĂȘte, c'est une autre femme. Avec ses allures de mondaine, elle impressionne mĂȘme Fernand le PrĂ©sident de l'Amicale des Chasseurs de la Commune, qui n'est pas homme Ă  se laisser Ă©mouvoir Ă  force de rouerie combinĂ©e Ă  l'assiduitĂ© aux messes, la GisĂšle est devenue une personnalitĂ© incontournable dans le village. Toujours vĂȘtue d'effets de chez le camelot, elle en impose la GisĂšle ! Mal enrichie mais respectĂ©e. L'habit faisant finalement le moine, quoi qu'on dise...15 - Un coeur increvableLa vieille femme dont je vais relater l'histoire Ă©tait Ă  la fois si bonne et si mĂ©chante qu'elle prĂ©fĂ©rait donner son repas Ă  un chien galeux plutĂŽt qu'Ă  un enfant affamĂ©. Physiquement elle Ă©tait d'une extrĂȘme laideur. IntĂ©rieurement aussi. Et pourtant... Tant de beautĂ© potentielle sous ce visage hideux ! Une flamme brĂ»lait en son Ăąme, l'Ă©clairant et la noircissant en mĂȘme temps. Suie et lumiĂšre se rĂ©pandaient en elle, issues d'un mĂȘme yeux Ă©taient d'azur et de purin. Dans son coeur, roses et orties formaient bouquet. CollĂ© sous sa semelle, de l'excrĂ©ment parsemĂ© d'Ă©toiles. Entre ses mains, miracle infernal, l'eau claire se mĂȘlait de sang. Ses mots Ă©taient de cristal, ses intentions de velours, ses actes de marbre elle se sacrifiait sans compter pour sauver chiens errants et corneilles fatiguĂ©es devant des petits mendiants dĂ©concertĂ©s et envieux. Elle regardait avec apitoiement les petits humains misĂ©reux en lĂąchant de la viande grasse et du pain frais Ă  ses chiots. Ou alors, avec un geste ample, ostensible, théùtral sensĂ© traduire l'authentique gĂ©nĂ©rositĂ©, elle tendait une main vide Ă  ses semblables vĂȘtus de haillons en regardant avec pitiĂ© une portĂ©e de canidĂ©s... Les enfants repartaient les mains vides, les yeux pleins d'une merveilleuse illusion de pain, tandis que les chiots restaient chez la vieille, le ventre rempli de son pot-au-feu du midi, bouillon et carottes jour les gens du village enterrĂšrent avec soulagement et mĂ©disances une centenaire la dĂ©funte Ă©tait si laide, si mĂ©chante avec les enfants, si odieusement aimable envers les cochons, les chiens et les corneilles que tous ce jour-lĂ  furent heureux le jour de ses obsĂšques... Cependant ils n'Ă©taient pas parfaitement heureux de voir le visage honni Ă©tendu prĂšs de la tombe. La centenaire haĂŻe gisait bien lĂ , pĂąle, sans plus d'Ăąme, inoffensive, dĂ©finitivement partie dans l'autre monde. Pourquoi tant d'aigreur subsistait malgrĂ© tout chez les villageois ? La morte enfin avait bien les traits de notre hĂ©roĂŻne. Alors pourquoi ?C'Ă©tait sa Ă©tait toujours vivante et menait le cortĂšge, plus vaillante que - Les fruits de la discordeElle Ă©tait d'une parfaite probitĂ©. Au moins dans les apparences. Belle comme un poirier endimanchĂ©, pieuse comme une Ăąme damnĂ©e, sotte comme une employĂ©e de mairie qu'elle Ă©tait, aimable comme un pot de miel, on pouvait dire en la voyant que c'Ă©tait un vrai trĂ©sor de la province, une grosse pierre bien ancrĂ©e dans la France profonde. Ajoutons qu'elle ne ratait jamais une messe en bonne cĂ©libataire qui se la montagne de savon au lait avait un versant moins lisse. La nuit Madame la servante du Bon Dieu devenait grande prĂȘtresse de la dĂ©bauche. Elle pouvait dĂ©niaiser de force le fils du maire puis aller aussitĂŽt porter plainte au Commissariat de la ville voisine pour outrages aux bonnes moeurs de la part du Maire lui-mĂȘme. Affabulatrice, dĂ©pravĂ©e, calomnieuse et insatiable, cette vieille catin Ă©tait tout cela Ă  la fois. On l'aimait bien nĂ©anmoins dans le village. Connue pour ses vices cachĂ©s autant que pour son sourire dĂ©goulinant de confiture, on la traitait Ă  la fois comme la sainte protectrice des fraises en bocaux et comme une putain de seconde Monsieur le curĂ© lui rendait visite dans sa chaumiĂšre. Pour conclure de douteuses affaires affirmaient les mauvaises langues... Monsieur le curĂ© Ă©tait de toute façon un impuissant notoire. En fait il venait lui revendre Ă  vils prix des vieux mobiliers d'Ă©glise qu'elle se chargeait d'Ă©couler au prix fort dans des rĂ©seaux n'aimais pas cette femme presque belle et franchement corrompue. Elle me le rendit bien puisqu'un jour je reçus d'elle un Ă©norme colis par la poste. Rempli de pots de - La vieille crogneJe suis une crogne, une sale vieille crogne de putain de charogne de saloperie d'ordure. Plus crogne que moi, y a pas. J'ai quatre-vingt-huit ans, presque toutes mes dents et une canne plus dure que la tĂȘte du Diable. J'ai vĂ©cu deux maris, trois chiens, un glaĂŻeul. Tous des crucifix rougis au feu dans les trous de serrures des maisons des pauvres gens. Avec ma canne je cogne les riches, je cogne les chats, je cogne les agents de la marĂ©chaussĂ©e. Pis j'ouvre le courrier de mes voisins pour cracher dedans. Je suis une vieille crogne je vote communiss' et je brĂ»le l'argent des ouvriers. Seulement les billets, parce que les piĂšces rĂ©sistent au suis une vieille crogne et je vous envoie Ă  tous ma canne au travers de la gorge ! J'ai besoin de personne, vous pouvez tous allez crever lĂ  oĂč que vous ĂȘtes ! Je vous enterrerai bien avant que le DĂ©luge me tombe sur la tĂȘte... J'en ai enterrĂ© de plus solides que vous. J'ouvre Ă  personne dans ma maison, pas mĂȘme au Bon Dieu. Sous mon toit je suis chez moi et y a pas intĂ©rĂȘt Ă  ce qu'on vienne me chercher des noisettes ! Je suis pas crogne pour rien. Je vous materais tous autant que vous ĂȘtes, bande de petits ricouillards !Je peux vous dire que vous allez entendre parler de moi. Ma canne elle en a rĂąpĂ© des chemins. Ca fait des lunes que je la traĂźne. MĂȘme elle je peux pas la voir, la Lune. Alors c'est pour dire que si jamais je vous vois... Ben y a pas intĂ©rĂȘt Ă  ce que je vous vieille crogne, je suis une vieille crogne que je vous dis !18 - La belle BertheAvec son giron de fermiĂšre endurcie, immense, redoutable, avec sa cuisse comme un chĂȘne et son cou de boucher, Berthe ressemblait plus Ă  une masse bovine en action qu'Ă  une frĂȘle femme. Elle buvait comme un Prussien, crachait comme un tonnelier, chiquait plus que de raison, mangeait comme quatre, tenait la charrue mieux qu'un colosse, jurait comme un dĂ©mon. Et frappait mĂȘme les hommes comme un vrai couillu qu'elle deux besognes de force elle Ă©mettait parfois des plaisanteries de salles de garde. Elle avait des dĂ©licatesses de charretier, des finesses d'engraisseuse de cochons, des moeurs de boucanier. Bref cette reprĂ©sentante du beau sexe Ă©tait un authentique tue l' pas pour tout le monde. Alphonse Torchecul, commis agricole Ă  la musculature aussi Ă©paisse que les capacitĂ©s de rĂ©flexion Ă©taient rĂ©duites avait des vues sĂ©rieuses sur la belle Berthe. Il ne savait pas parler aux femmes. Qu'Ă  cela ne tĂźnt, il dĂ©cida de parler en homme Ă  Berthe avec ses humbles mots Ă  lui - Berthe, j'ai Ă  te parler. Tu vas faire la vache et je m'en va faire le taureau. T'Ă©carteras tes cuisses, comme ça y aura plein de jus Ă  te foutre dans ta matrice de coche pour qu'aprĂšs tu beugles comme un veau Ă  nous pondre dans les saintes douleurs un salopard de pĂ©quenaud qui sortira de ta culasse neuf mois pus tard !C'Ă©tait clair, Alphonse semblait sincĂšrement amoureux de la belle fut Ă©mue par la dĂ©claration d'amour du commis agricole. Elle lui rĂ©pondit en rosissant - L'Alphonse, ramĂšne donc ta tripe de boeuf que je la foute dans ma grosse boyauterie. Tu vas me la secouer dans les tripes, je veux parler des tripes vachĂšres, pas des tripes Ă  purin, et pis je te la ferai bien dĂ©gorger jusque dans le fond de mes putains de rognons de fumelle... Pis aprĂšs y'aura un paquet de viande qui m'poussera dans la panse. On l'appelera Nesto'. Qu'ĂȘ qu'ten dis l'Alphonse ? Nesto', c'est-y pas un beau nom ça pour un futur laboureur qui te ressemblera ?- Nestor, je dis pas. Pour un beau nom c'est un beau nom. Y'a rien Ă  dire la Berthe. Mais si c'est une fumelle ? Comment que tu l'appelleras ?- On n'aura qu'Ă  l'appeler Nestorine. Ca mange pas de pain de l'appeler Nestorine. Pis elle travaillera comme un gars avec un nom pareil ! On peut pas dire, le nom ça y fait. C'est pas moi qui appellerait le fruit de mes entrailles Charles-Edouard, acrĂ© nom de diou ! Ca non alors ! Pasque ça c'est un nom de vrai fainĂ©ant ça ! Allez ! Viens donc me rentrer dedans l'Alphonse, pasqu'y faut dĂ©jĂ  commencer par la fabriquer cette andouille Ă  naĂźtre dans neuf mois ! Les deux amoureux Ă©changeaient innocemment de la sorte et se disaient encore plein d'autres choses aussi charmantes. C'Ă©tait touchant de les voir parler ainsi de leur avenir. Ils conçurent entre le tas de fumier et l'Ă©table Ă  vaches. Les meuglements, caquĂštement et grognements des hĂŽtes de la ferme accompagnĂšrent leurs roucoulades comme le plus doux des mois plus tard la petite Nestorine vint au fut pour elle le dĂ©but d'un enfer sans tache. 19 - Une jeune fille Ă  la fermeA vingt ans, Nestorine connaissait mieux le langage des porcs que le Grevisse. Elle Ă©tait le parfait reflet de ses gĂ©niteurs, mais en plus jeune. Elle se mouchait dans ses doigts, se soulageait dans la rĂ©serve Ă  purin, se rinçait le gosier dans la gouttiĂšre. C'Ă©tait un monstre femelle de cent-vingt kilogrammes absolument inaccessible. Une sorte de mastodonte intouchable, un phĂ©nomĂšne en jupon. Bref, un beau brin de jeune fille selon les critĂšres de beautĂ© en vigueur dans la parents Ă©taient trĂšs fiers d'elle dĂšs ses seize ans elle portait dĂ©jĂ  sans effort apparent des sacs de cent kilos, mĂątait des boucs hargneux en quelques Ă©treintes nerveuses et puissantes, retournait d'une seule traite de larges carrĂ©s de terre Ă  la force du mollet, cognait les gaillards les plus vigoureux du pays, abattait des verrats d'un seul coup de maillet, s'enfournait Ă  la suite des chapelets de saucisses-maison, Ă©ructait plus fort qu'une ogresse, avalait sans rechigner son verre d'absinthe Nestorine n'Ă©tait pas du tout heureuse. A vingt ans elle avait mĂ»ri. SecrĂštement elle aspirait Ă  une existence plus virile, moins effĂ©minĂ©e. Sans jamais oser l'avouer Ă  ses parents de crainte de les contrarier, elle dĂ©sirait se confronter aux dangers de la vraie vie, loin du cocon rassurant de la ferme familiale. Elle avait l'ardent dĂ©sir de connaĂźtre les Ă©lĂ©ments, les hommes et les bĂȘtes de maniĂšre moins attĂ©nuĂ©e, plus authentique. Elle voulait un contact rĂ©el, vrai, direct avec le monde et ses habitants. Elle sentait bien que sous ce toit oĂč elle Ă©tait nĂ©e elle vivait protĂ©gĂ©e comme une poupĂ©e dans un jardin beaucoup trop rose pour avait besoin de recevoir de grands coups de poing de la vie, besoin de sentir les flammes vivifiantes de l'aventure, besoin de savourer l'amertume incomparable de la biĂšre de contrebande, besoin de voir un autre sang que celui de ses verrats qu'elle abattait avec un plaisir de plus en plus Ă©moussĂ©, besoin de fracasser d'autre crĂąnes, de terrasser d'autres adversaires plus consistants que ses boucs habituels, besoin de cogner d'autres tĂȘtes que celles qu'elle connaissait dĂ©jĂ ... Bref, elle voulait sortir de sa trop jolie cage dorĂ©e, prendre son envol de jeune aurait voulu donner libre cours Ă  toute son Ă©nergie, montrer au monde la mesure de sa vitalitĂ© plutĂŽt que de demeurer ainsi dans sa ferme. Elle s'y ennuyait comme un poupin devenu adulte Ă  qui l'on n'aurait pas remplacĂ© la dĂźnette de l'Ăąge elle dut rester toute sa vie Ă  la ferme Ă  Ă©gorger du bĂ©tail, engraisser des porcs, mener la charrue, abattre des chĂȘnes, terrasser des cornus, arracher des souches, frapper de peureux colosses, chiquer l'humble tabac paternel, boire de la bibine de mauviette Ă  quarante degrĂ©s, se faire saillir par des bons Ă  rien de laboureurs, de dockers ou de boxeurs qui ne tiennent mĂȘme pas debout aprĂšs un litre de tord-boyaux... Cette existence fadasse de midinette ne lui convenait vraiment pas et la rendit malheureuse toute sa vie durant, elle qui ne rĂȘvait que de mĂąles activitĂ©s, de dĂ©fis martiaux, d'ouvrages magistraux et de grosse - Emoi au villageLes rosiĂšres trĂ©pignent devant la salle des fĂȘtes. DĂ©jĂ  en Ă©tat d'Ă©briĂ©tĂ© avancĂ©, le garde-champĂȘtre supervise tant bien que mal l'organisation. De zĂ©lĂ©s administrĂ©s s'improvisent auxiliaires municipaux, le bĂ©ret bien vissĂ©, fiers comme le coq penchĂ© du clocher. Les anciens respectĂ©s parce qu'ils ont connu le CafĂ©-Tabac d'avant la guerre jouent de la casquette le mĂ©got humide collĂ© Ă  la lĂšvre infĂ©rieure, le rire gras comme les frites-saucisses qu'on sert sur les trĂ©teaux, l'haleine fraĂźche comme le rosĂ©, la bedaine hĂ©roĂŻque. Le bedeau, incorrigible vieux garçon qui ne connaĂźtra dĂ©cidĂ©ment ni les subtilitĂ©s de l'amour ni l'usage du savon lorgne l'assistance femelle, l'oeil Ă©grillard, un ballon de rouge d'une main, le drapeau tricolore de l'autre. Ils sont tous lĂ  le maire avec son Ă©charpe rĂ©publicaine qui impressionne tant la vieille Taupine, que certains prĂ©tendent de Hambourg mais qui en rĂ©alitĂ© est nĂ©e au village, qui plus est ennemie farouche des Boches... Il y a le curĂ© bien sĂ»r, la soutane imprĂ©gnĂ©e de naphtaline, le missel Ă  la ceinture, prĂȘt Ă  dĂ©gainer au moindre appel du Ciel. Bon vivant, bon buveur, bon prĂȘcheur, mauvais exemple, il aime ses ouailles impies, dĂ©teste les pĂ©cheurs vĂ©niels. Allez comprendre ! Le premier adjoint quant Ă  lui ne manquerait pour rien au monde les festivitĂ©s il rayonne, auguste, le regard dur, la chique molle, enivrĂ© depuis la veille Ă  l'idĂ©e de parader au milieu des administrĂ©s, pĂ©nĂ©trĂ© de son importance municipale. Il brigue le trĂŽne aux prochaines Ă©lections et a d'ailleurs promis d'arrĂȘter la chique le jour oĂč il sera commis Alphonse toujours lĂ  quand il y a distribution gratuite au buffet de la mairie, traĂźnant odeurs de foin et relents de gnĂŽle. AnalphabĂšte, Ă©pris de ses guĂȘtres, le souffle chaud, le chapeau crasseux, les manches rĂąpĂ©es, il n'est pas difficile l'Alphonse il ne demande qu'Ă  faire son trou au village. Et puis au cimetiĂšre aussi, il y tient chĂšrement. Un romantique l'Alphonse, le dernier des moitiĂ© des avinĂ©s ne sait pas ce qu'on fĂȘte Ă  la mairie. L'autre moitiĂ© a oubliĂ©, grisĂ©e par l'ambiance, emportĂ©e par le souffle puissant, divin de l'accordĂ©on. Peu importe le flacon la salle des fĂȘtes est pleine, le maire balbutie de joie - enfin d'ivresse -, le bedeau est aussi sonnĂ© que ses cloches, le pĂšre EugĂšne, bĂ©quilleux, danse sur ses trois pattes. L'Ă©motion est grande ce soir au - Berthe-la-patte-folleTu perds rien pour attendre la Berthe ! DĂ©jĂ  qu'avec ta patte folle tu ressembles Ă  une vieille capocharde en bois, quand je te tomberai dessus j'te cassera le dos en deux, moi ! T'entends dis ? Ha t'entends pas ? Pasqu'en plus t'es sourde... SacrĂ© foutue vieille, va ! Des chouettes comme toi j'en dĂ©plumerais bien tous les jours, face de ratiĂšre ! Je t'aurai bien un jour, espĂšce de vieille bĂ©casse Ă  la patte tordue ! Tu le sais que je t'aurai un jour la Berthe, tu le sais. Alors c'est pas la peine de faire des airs que c'est comme si ça arrivera pas... Pasque ça arrivera. Et ce jour lĂ  la Berthe, t'entends, ce jour-lĂ  t'en verras des pas mĂ»res. Pis des sacrĂ©es encore ! Vieille patte folle de sale oiseau que t'es, va donc crever ! Allez, cours-y Ă  la crevure avec ta patte de travers, tu perds rien pour attendre que je te dis !Ca te fait quel Ăąge maintenant, dis la Berthe ? BientĂŽt quatre-vingt-dix ans, c'est ça ? T'es pas folle non ? Ben si t'es folle, justement. Faire des histoires Ă  ton Ăąge... Hein, quand mĂȘme, tu te rends compte ? Tu l'auras quand mĂȘme voulu. Je va pas me gĂȘner pour t'avoir au dĂ©tours. C'est pas l'Ăąge qui fait, hein la Berthe ? T'es rien qu'une vieille patte folle qui perd pas pour attendre, pour autant que t'as quatre-vingt-dix balais... Et crois-moi, je va pas te rater !Non, ça je va pas te rater la Berthe, fais-moi confiance... C'est pas avec tes quatre-vingt-dix ans que tu vas m'empĂȘcher d'aller te remettre Ă  ta place que tu mĂ©rites. Pauv' sourde va ! T'es qu'une patte folle qu'entend pas, t'entends dis ? Une vieille peau de patte folle que je va bientĂŽt aller rĂ©gler son compte bien comme y faut. En attendant dors sur tes deux oreilles pasque de toute façon tu me verras pas venir le jour oĂč je viendrai, que tu soyes sourde ou pas. Tu m'entendras pas venir, mais je peux t'assurer que tu le sentiras passer... T'as toujours Ă©tĂ© une sale sourde Ă  la patte folle et je te dis que tu vas le regretter la vieille !Tu sais comme moi que la vengeance est un plat qui se mange froid, hein la vieille ? Bien froid !22 - La soupe est prĂȘte !D'un geste las, la maĂźtresse de maison pose la soupiĂšre fumante sur la table. Ca sent fort la soupe aux poireaux-pommes-de-terre. Son mari, une espĂšce de lĂ©gume insignifiant, regarde le rĂ©cipient sans broncher. Il attend le signal de sa femme pour y plonger la louche. Avec sa calvitie prononcĂ©e, son air d'Ă©picier de province et ses vieilles pantoufles usĂ©es, il est loin de faire pitiĂ©. Au contraire, il inspire mĂ©pris, dĂ©goĂ»t, railleries. Le filet de bave qui lui pend aux lĂšvres est la goutte de trop devant tant de dĂ©crĂ©pitude, qui rĂ©sisterait Ă  la furieuse envie de lui cracher au visage ? Cet ancien comptable a l'air de ce qu'il est un Ă©ternel sĂ©dentaire qui n'a jamais eu d'autres rĂȘves que de possĂ©der des canapĂ©s en cuir, de rutilantes boĂźtes Ă  outils vues dans les catalogues, un bon systĂšme d'adoucisseur d'eau, une vĂ©randa, une tondeuse Ă  gazon dernier cri facile Ă  entretenir, une assurance-vie... Aspirations de petit fonctionnaire Ă©triquĂ© que des milliers de soirs successifs Ă  patienter devant des soupiĂšres ont fini par abrutir parfaitement. - " Sers-toi donc Gaston, tant qu'la soupe elle est ben chaude !"Toujours la mĂȘme phrase, tous les soirs. Et lui de rĂ©pondre invariablement, des milliers de soirs de suite - " Ha ben ça fait-y pas du bien de manger de la bonne soupe, hein ?Parfois au milieu de la soupe le retraitĂ© se prend Ă  rĂȘver un peu plus que d'habitude - " Tu sais Germaine, un jour j'aimerais bien toi et moi acheter la cabane de jardin dont je t'ai parlĂ©e l'autre jour. Avec les p'tits nains tout autour, ça serait-y pas beau prĂšs de la vĂ©randa, hein ? J'en ai vu des beaux en passant devant chez Bricolage-Service... Y en a de vraiment chouettes alors ! "- Avec ses rĂȘves ineptes de minus et ses soupiĂšres pleines de promesses potagĂšres l'ex-comptable vĂ©cut heureux encore trĂšs longtemps auprĂšs de sa femme Ă  son image. Ils n'eurent aucun enfant. Mais des soupiĂšres Ă  vider, des milliers. 23 - Le destin de PatatinPatatin, fermier de son Ă©tat, aimait sa femme AdĂšle comme un gougnafier qu'il Ă©tait, laquelle le lui rendait bien mal elle, Ă©tait une grande romantique, une belle Ăąme, une parisienne Ă©lĂ©gante en quĂȘte de raffinements du coeur. Qu'Ă©tait-elle venu patauger dans la fange quotidienne de ce rustaud ? Tous au village se l'Ă©taient toujours demandĂ©... ÉlevĂ© chez les porcs, Patatin affectionnait leur compagnie, nĂ©gligeant sans complexe celle de ses semblables. Les porteuses de dentelles n'Ă©taient pour lui que des dĂ©pensiĂšres qu'il fallait corriger et, accessoirement, abreuver d'eau claire, nourrir d'avoine, atteler Ă  la ne frappait pas sa femme. Mais il ne l'habillait pas, ne la sortait pas, ni ne la cajolait. Il usait pour lui parler du mĂȘme langage qu'envers son bĂ©tail. Il la hĂ©lait comme une vache laitiĂšre lorsqu'il Ă©tait en rut, tapait du poing sur la table quand elle parlait poĂ©sie, la sifflait Ă  l'heure de manger. En outre, le dimanche matin au lieu de lui apporter au lit des croissants chauds et du cafĂ© autrichien, il lui faisait curer les Ă©tables, car le dimanche Ă©tait jour de fumier. L'affaire Ă©tait sĂ©rieuse pour Patatin. Pour rien au monde il n'aurait manquĂ© Ă  ce rituel dominical pendant que sa femme s'affairait Ă  remplir des brouettĂ©es de fumier de six heures Ă  midi, lui dĂ©gustait des pommes cuites arrosĂ©s de Calvados. Elle avait droit Ă  une pause qu'il calculait Ă  la seconde prĂšs, chronomĂštre en main, afin qu'entre deux Ă©tables elle pĂ»t satisfaire aux nĂ©cessitĂ©s naturelles. Lui, pendant ce temps saupoudrait les pommes dorant au four de cannelle corvĂ©e finie, extĂ©nuĂ©e, couverte de fumier, AdĂšle devait encore prĂ©parer le repas du midi pendant que Patatin allait inspecter les Ă©tables, racontant ses rĂȘves de la nuit Ă  ses vaches qui bousaient avec placiditĂ©. Ainsi en allait-il de la vie de Patatin. Mais, lassĂ© des maniĂšres mondaines de sa femme, il finit par demander le divorce. Il obtint gain de cause et reçu de son ex-Ă©pouse une pension alimentaire qui lui permit d'aller jouer toutes les semaines au casino et de gagner une grosse somme qu'il utilisa pour s'agrandir. Il acheta des terres, construisit d'autres Ă©tables, grossit son cheptel. Il devint important dans la rĂ©gion. Riche, respectĂ© de ses pairs, il Ă©pousa la fille de la chĂątelaine qu'il engrossa le jour-mĂȘme des noces. Le fruit de la saillie fut laid et contrefait. Et fort sot. N'importe ! Il devait hĂ©riter de la ferme, des Ă©tables, du bĂ©tail, des terres, de toutes les terres acquises par le fermier...Ce qui, dĂ©finitivement, gonflait d'orgueil fils n'hĂ©rita point il mourut Ă  l'Ăąge de douze ans, foudroyĂ© par une leucĂ©mie aiguĂ« qui laissa Patatin sans voix mais non sans ressources il se consola en engrossant une nouvelle fois sa seconde femme. Mais celle-ci mourut avant mĂȘme d'enfanter. D'une indigestion de en dĂ©but juillet. Patatin dut finir seul la rĂ©colte des cerises Ă  la hĂąte avant l'enterrement, ce qui l'irrita quelque peu, lui qui avait mis toute sa confiance dans sa femme. Pour finir, le jour des funĂ©railles de son Ă©pouse, ayant failli se rompre les os en glissant sur la dalle humide du caveau, il se jura de ne plus jamais prendre - Le pĂšre MesnierDans certains coins de la province profonde, on trouve depuis toujours des tribus d'Ăąmes arriĂ©rĂ©es. Le pĂšre Mesnier est un cas. Ce personnage singulier se distingue de ses concitoyens agrestes par ses frasques mondaines, ses moeurs parisiennes, ses dĂ©licatesses d'un autre monde. Mais aussi par ses outrances de philistin. Bien qu'il n'aie jamais quittĂ© son canton, on le prendrait pour un citadin. Ou pour un bourgeois en sabots. Ou pour un ours. Ou pour un papillon... Le pĂšre Mesnier est inclassable. Un drĂŽle de zĂšbre en phallocrate, congĂ©nitalement effĂ©minĂ©, fantasque et sage, raisonnable et pervers, le pĂšre Mesnier sait rallier quiconque Ă  sa cause, laquelle se rĂ©sume en deux mots l'ail et la Lune. Amoureux fou de l'astre noctambule et passionnĂ©ment versĂ© dans la culture des liliacĂ©es, il ne mange jamais d'ail, ne veille jamais sous les rayons de la planĂšte blonde. Le pĂšre Mesnier, personnalitĂ© pour le moins paradoxale...Les femmes sont un Ă©ternel sujet d'indiffĂ©rence pour notre hĂ©ros qui ne jure que par la PoĂ©sie ! Inculte, paresseux, gourmand, il n'a jamais ouvert aucun livre de sa vie. Ce qui ne l'empĂȘche pas de postuler rĂ©guliĂšrement pour une place Ă  l'AcadĂ©mie Française dĂ©s qu'un immortel meurt. Ni de jouer de la lyre dans les rues de son village tĂŽt le pĂšre Mesnier va Ă  la messe le mardi, mange des crĂȘpes banales le dimanche, imite assez bien le cri de la pie tous les jours de la semaine. Chez lui, il y a des tableaux de maĂźtres, des vaches, pas de cochons, des poules et des faĂŻences choisies. Il aime chrĂ©tiennement sa femme, chĂšrement les arbres, piteusement l'avoine, mais n'aime pas du tout le vin collectionne le vent, l'eau de pluie, les fleurs fanĂ©es et aussi les lettres de grands Ă©crivains avec qui il correspond assidĂ»ment depuis plus de trente vous le rencontrez un jour au dĂ©tour de son village quelque part au fin fond de la France, n'hĂ©sitez pas Ă  lui adresser la parole et mĂȘme Ă  lui parler fort, vu qu'il est un peu dur d'oreille, mais Ă©vitez surtout de converser avec ses voisins. Ce sont de vĂ©ritables anonymes, et de la pire espĂšce encore rien que de pauvres haricots - Un humble clocherJ'entrai dans la petite Ă©glise du village. L'assemblĂ©e de pieuses Ă©tait au complet. Il y avait la femme du maire et son chignon ridicule de fausse bourgeoise, la vieille fille mĂ©chante de la grand'rue, les quatre catins obĂšses parĂ©es de leurs dentelles du dimanche fleurant le formol, la femme du marchand de vins, fournisseur officiel de Monsieur le curĂ©, les demoiselles pubĂšres toutes Ă  peu prĂšs aussi sottes et laides les unes que les autres... Il y avait encore quelques paysannes en fichu, aussi avaricieuses que superstitieuses, les doigts crispĂ©s autour de leur chapelet usĂ©, Ă  moins qu'ils ne fussent hermĂ©tiquement clos jusqu'au passage de l'assistant du curĂ©, enserrant avec une ferveur toute Ă©conomique quelque inestimable piĂ©cette destinĂ©e Ă  la quĂȘte. Et au fond de l'Ă©glise, dĂ©jĂ  Ă  moitiĂ© ivre, le bedeau avec son air d'imbĂ©cile qui attendait benoĂźtement la fin de la messe pour sonner les cloches, sa plus chĂšre mission sur cette terre, semblait-t-il...Les fautes de goĂ»t se lisaient aisĂ©ment sur ces visages plus ou moins rougeauds, Ă  travers les toilettes dĂ©modĂ©es qui s'Ă©talaient non sans outrance, jusque dans les airs sottement compassĂ©s de ces ouailles "poullaillĂšres".La vieille fille chantait comme une chĂšvre, couvrant de sa voix sonore et sirupeuse les autres choristes. Avec des trĂ©molos exagĂ©rĂ©s dans la gorge, on eĂ»t dit qu'elle invoquait le dieu des caprins, comme si le salut de son Ăąme dĂ©pendait de la ferveur de ses bĂȘlements de femelle prĂ©tendument abstinente... Je savourais ce concert d'Ă©table, amusĂ© par ce chef-d'oeuvre de maladresses si chĂšrement encaustiquĂ©es, de crĂ©tinisme provincial si pur. Les moeurs arriĂ©rĂ©es et ridicules de ce village parfaitement sclĂ©rosĂ© semblaient avoir Ă©tĂ© miraculeusement prĂ©servĂ©es de toute corruption citadine. Le tableau Ă©tait pitoyable et pittoresque. Cette Ă©glise perdue Ă©tait un rĂ©gal, mais aussi un vĂ©ritable laboratoire pour les railleurs de mon espĂšce dont le sens critique commençait Ă  s'amoindrir soit par manque d'exercice, soit par lassitude, les provinciaux de notre Ă©poque ressemblant tous de plus en plus aux hĂŽtes prĂ©cieux de la capitale...Je ressortis de l'Ă©glise juste avant la fin de l'office, infiniment rassĂ©rĂ©nĂ© sur la prĂ©ciositĂ© de ma personne, le prix de mon extraction, la valeur de ma particule, ainsi que sur la sottise, l'insignifiance, l'ineptie de ceux que je raillais si mĂ©chamment. Et sur l'innocuitĂ© sĂ©culaire des cloches qui commençaient Ă  s'Ă©branler derriĂšre - Le tĂ©tin de la ViergeEmile Ă©tait le bedeau du village, et comme tous les bedeaux de village il Ă©tait passablement demeurĂ©, mal dĂ©grossi, voire un peu idiot, quoique fort aimable. Toujours prĂȘt Ă  rendre service, il se dĂ©vouait tant qu'il le pouvait pour aider, c'est-Ă -dire dans la mesure de ses moyens, lesquels Ă©taient assez limitĂ©s. Il Ă©tait surtout lĂ  pour sonner les cloches le dimanche Ă  l'Ă©glise. Et quand il oubliait de carillonner, ce qui pouvait arriver de temps Ă  autre, c'est lui qui se les faisait sonner, les cloches. C'Ă©tait d'ailleurs lĂ  toute l'affaire de Monsieur le curĂ© qui n'avait pas son pareil pour tonner contre son "fichu bedeau de bon Ă  rien" comme il disait...Bref, la vie au village s'Ă©coulait, banale et sans heurts pour le brave jour le curĂ© confia une tĂąche inhabituelle Ă  son bedeau il fallait Ă©pousseter les statues en plĂątre de l'Ă©glise. Emile se chargea donc de remplir la mission avec une imbĂ©cile ferveur, comme Ă  son habitude. ArmĂ© de son chiffon et Ă  l'aide d'un escabeau, il s'attaqua sans tarder aux statues naĂŻves qui ornaient les murs dĂ©crĂ©pis de l'Ă©glise. AprĂšs avoir astiquĂ© quelques saints, il posa bientĂŽt son escabeau devant la statue de la Sainte Vierge. Celle-ci avait le sein dĂ©nudĂ© et l'offrait Ă  l'Enfant JĂ©sus dans un geste tout sulpicien. Emile ne s'Ă©tait encore jamais approchĂ© d'aussi prĂšs de la Sainte Vierge en plĂątre de l'Ă©glise si haut perchĂ©e, pas plus que d'une femme de chair d'ailleurs. Et pour la premiĂšre fois de sa vie, un tĂ©ton de femme avait troublĂ© le bedeau, mĂȘme si celui-ci n'Ă©tait qu'un mĂ©diocre moulage. Il poursuivit cependant sa besogne en commençant par le haut de la une fois le visage de la Sainte Vierge dĂ»ment, longuement, religieusement nettoyĂ© comme pour retarder quelque honteuse Ă©chĂ©ance, le chiffon d'Emile arriva inĂ©vitablement Ă  hauteur du sein en question, ce tĂ©tin qu'il redoutait tant. Il hĂ©sitait devant le petit dĂŽme de plĂątre... Puis, gauchement il passa son chiffon sur le sein nu de la Vierge. A ce moment prĂ©cis un phĂ©nomĂšne inĂ©dit eut lieu dans la tĂȘte bornĂ©e et fruste du bedeau, un phĂ©nomĂšne qui Ă©tait pour lui un Ă©vĂ©nement d'une immense envergure il faisait cela comme on caresse pour la premiĂšre fois une femme, comme on Ă©treint avec Ă©motion cette source intarissable d'ivresses qu'est le flanc nourricier de l'aimĂ©e... Une tempĂȘte de passions se leva dans le coeur candide du rustaud. Il tremblait en caressant de son chiffon le sein de la Vierge en plĂątre. C'Ă©tait Ă  la fois touchant et pathĂ©tique, attendrissant et navrant, Ă©mouvant et pitoyable, insolite et criant de dĂ©tresse...Cette statue de plĂątre Ă©tait devenue l'exclusive source d'Ă©moi de son coeur puceau. De la femme, Emile ne connaissait pour ainsi dire que la Sainte Vierge de l'Ă©glise, sa seule rĂ©fĂ©rence. PiĂštre science amoureuse acquise Ă  bout de chiffon au cours d'une mission mĂ©nagĂšre...Dans les jours qui suivirent cette "expĂ©rience amoureuse", l'Ă©motion d'Emile pour la statue de plĂątre ne s'amoindrit pas, au contraire. Il allait voir chaque jour sa "fiancĂ©e" comme il disait, sa "vraie fiancĂ©e" qui l'aimait parce qu'elle ne le repoussait pas du haut de son perchoir et avec laquelle il entretenait un commerce aussi platonique que on le voit, le coeur humain est admirable, ou parfaitement indigent, qui a de temps Ă  autre ses hĂ©ros. Ou ses martyrs...Dix ans, vingt ans passĂšrent. Au village Emile le bedeau sonnait toujours les cloches de l'Ă©glise le dimanche. Un peu plus vieux, un peu moins vaillant Ă  la tĂąche mais toujours aussi Ă©pris de sa statue. Les gens du village qui ne savaient rien de cette singuliĂšre, affligeante, dĂ©solante histoire d'amour entre cet humain infirme et la statue, depuis vingt ans qu'ils entendaient Emile leur rĂ©pĂ©ter qu'il avait une fiancĂ©e, lui rĂ©pondaient parfois par quelques propos salaces avec des airs goguenards. Par exemple - Alors l'Emile, quand c'est-y que tu vas la foutre en cloque ta sacrĂ©e fumelle d'fiancĂ©e ?Et lui de rĂ©pondre invariablement, naĂŻvement, avec toute la puretĂ© de son Ăąme simple, de son esprit dĂ©bile, de son coeur ignorant la malice - C'est ma fiancĂ©e que je vous dis, je va pas la mettre enceinte, j'y suis point encore mariĂ© avec. C'est ma vraie fiancĂ©e que ça fait vingt ans que je l'aime. Elle aussi elle m'aime, mĂȘme si elle cause guĂšre. Moi je sais que c'est ma fiancĂ©e, ma vraie fiancĂ©e... Ma fiancĂ©e qu'est dans l'Ă©glise...27 - Hauteur de vueA Albert, petite ville de la Somme, est sise une basilique. Une Vierge dorĂ©e, entrĂ©e dans l'Histoire lors de la Grande Guerre, domine l'Ă©difice. Pour les albertains, braves gens du nord, la sĂ©culaire dorure est devenue j'y vois mille feux, une aurĂ©ole, une perle d'or au-dessus la citĂ©. J'aime Ă  lever les yeux au ciel, Ă  la rencontre de l'hĂŽte des regard embrasse ciel et cime, et face Ă  cet horizon vertigineux je chancelle avec dĂ©lices, isolĂ© du monde. La flĂšche mariale de la basilique me dĂ©signe des espaces intĂ©rieurs sans borne. EnivrĂ© d'or et d'azur, j'accĂšde Ă  des hauteurs de conscience la terre, et pars vers l'EmpyrĂ©e, saluant oiseaux, astres, dĂ©sincarnĂ©s. Des ailes m'emportent, des anges me parlent, des passants m'observent... Je redescends de mes sommets, le regard Ă  hauteur humaine pour adresser quelque parole Ă  mes frĂšres leur parle de la pluie, du beau temps. Ils sont contents. Je leur parle de l'Ă©tat du ciel, de l'Ă©tat de leurs finances, de l'Ă©tat de leur voiture. Mais surtout pas de la Vierge dorĂ©e. Ils me comprennent, acquiescent, me donnent je les laisse au pied de la basilique, songeurs, hilares ou bien placides. Dans leur tĂȘte, des rouages de mĂ©canique d'automobile, des inquiĂ©tudes mĂ©tĂ©orologiques, des espĂ©rances je poursuis mon vol, plein de pitiĂ© pour mes semblables albertains, l'Ăąme plus lĂ©gĂšre que jamais, le pas comme une aile, le coeur libĂ©rĂ© des derniĂšres pesanteurs - Vue d'esthĂštePar un dimanche triste, pluvieux, je suis entrĂ© dans l'Ă©glise d'un village perdu du fin fond de la campagne mayennaise afin d’assister Ă  la messe. L’église Ă©tait pleine de bonnes gens du pays casquettes rondes et tailleurs dĂ©modĂ©s de rigueur. Ca sentait la cire, la vieille province et le avec attention cette sociĂ©tĂ© de dĂ©vots endimanchĂ©s. Chose Ă©tonnante, parmi cette assistance grisonnante il y avait quelques jeunes filles Ă  la mise moderne, colorĂ©e. Elles n’avaient pas vingt ans. Certaines Ă©taient laides, d’autres charmantes. Je scrutais discrĂštement ces enfants de choeur en fleur. D’abord les rosiĂšres sans grĂące, puis les jolies oies blanches. Sur ces derniĂšres je m’attardais charitablement. Le contraste Ă©tait saisissant entre ces dos courbĂ©s, ces nuques ridĂ©es, ces faces rougeaudes d’hommes et de femmes de la terre mayennaise, et ces crĂ©atures juvĂ©niles aux mines dĂ©licates, aux galbes olympiens, aux gorges parisiennes. Je me perdais dans la contemplation de ces chairs esthĂ©tiques, de ces traits aĂ©riens, de ces toilettes recherchĂ©es...Les ouailles entonnĂšrent un chant, guidĂ©es par un orgue solennel. L’instrument en question, mi-orgue, mi-harmonium pour ĂȘtre honnĂȘte, semblait issu d’un XIXĂšme siĂšcle des plus rustiques. Les premiĂšres notes s’élevĂšrent... Le pire Ă©tait Ă  chant n’était point grossier. Surpris, je l’écoutai avec une sincĂšre attention. L’on aurait pu s’attendre Ă  quelque pesante, grasse, champĂȘtre interprĂ©tation... La chorale Ă©tait d’une Ă©tonnante qualitĂ©. Et le choix de l'oeuvre d'un goĂ»t sĂ»r. Tout Ă  l'Ă©coute du chant de messe, je ne quittais pas des yeux les gracieuses pucelles, leur prĂȘtant une attention grandissante au fur et Ă  mesure que s’élevait le choeur. En esthĂšte averti j’associais les Ă©mois, combinais les ravissements, mĂȘlais les ivresses j’étais enchantĂ© par la vue de ces demoiselles parĂ©es de la GrĂące, et dans le mĂȘme temps transportĂ© par l'hymne. Aux anges, corps et Ăąme. Mon regard obliquait parfois vers la voĂ»te aux peintures naĂŻves, puis revenait vers ces vestales mayennaise propres Ă  inspirer d’authentiques vocations parnassiennes. Cette fois le chant qui rĂ©sonnait sous la voĂ»te Ă  la fresque Ă©caillĂ©e Ă©tait de toute beautĂ©. C’était inattendu d’entendre ça dans cette Ă©glise du fin fond de la Mayenne, dĂ©concertant de s'apercevoir qu'un tel joyau pĂ»t naĂźtre de ces gorges agrestes, insolite de dĂ©couvrir tant d'art chez ces Ă©leveurs de bĂ©tail. Etonnant mais indĂ©niable le chant Ă©tait splendide. Moment de grĂące dans une semaine d’étables, de bistrots miteux et de cours de fermes aux odeurs de fumier. Pris sous le pieux sortilĂšge des choristes, j'accĂ©dais Ă  une autre dimension du monde, biblique. Tout Ă©tait magnifiĂ© Ă  travers le prisme de mon regard. Mon regard qui devenait insensiblement, progressivement comme le regard originel, le regard d’Adam et Eve d’avant le pĂ©chĂ©, ce regard vierge de prĂ©jugĂ©, innocent, libre, ignorant des mondanitĂ©s, du mal comme de la laideur...Sous l’effet de l’Art, l’esthĂšte que je suis voyait la beautĂ© partout oĂč son regard se posait. Et mon regard avait fini par se poser indistinctement sur les Ă©lues de la BeautĂ© comme sur les crĂ©atures franchement ingrates. Cependant, conquis par tant de causes diverses mais encore conditionnĂ© par d’acadĂ©miques prĂ©jugĂ©s culturels, je prĂ©fĂ©rais me concentrer sur les visages les plus flatteurs. Je contemplai ainsi quelque jeune et vierge soeur d’Aphrodite, irrĂ©sistiblement emportĂ© par l’aile d’Euterpe ou de je ne sais quel messager cĂ©leste missionnĂ© pour sauver mon Ăąme chant redoubla d’ Ă  ce moment prĂ©cis les faces bovines s'affinĂšrent, des traits linĂ©aux apparurent sur les visages et je voyais des poĂštes Ă  la place des paysans... Et je voyais des anges Ă  la place des jeunes filles, qu'elles fussent belles ou laides...J'ai craint que le charme ne se rompe aussitĂŽt le chant fini, aussi ai-je quittĂ© l'Ă©glise bien avant la fin de l' - Le silence est d'orAlphonse aimait la Berthe en secret. Depuis vingt ans qu'il avait Ă©tĂ© engagĂ© Ă  la ferme, il courtisait toujours aussi timidement la fille du patron. Il lui jetait des regards furtifs Ă  table, lui adressait de maniĂšre anodine des mots codĂ©s sensĂ©s ĂȘtre doux qu'elle recevait avec placiditĂ©. Vingt ans que ça durait ! La Berthe Ă©tait devenue Ă©norme, rougeaude, repoussante, mais Alphonse avait conservĂ© intact son Ă©moi originel. Il n'avait d'yeux que pour celle qui lui avait souri une fois, une seule fois, lors de son premier jour passĂ© Ă  la ferme. Pure courtoisie de la part de la fille de son employeur ou vĂ©ritable aveu d'amour, comment savoir ? Il y avait vingt ans dĂ©jĂ ... Quoi qu'il en fĂ»t, il avait pris ce sourire avec toute la tragique candeur de son coeur de rustre. Une timiditĂ© viscĂ©rale le tenait toutefois Ă  distance exagĂ©rĂ©e de l'ĂȘtre cher. Alphonse avait une Ăąme d'authentique vieux vingt ans la belle Ă©tait devenue un monstre. Mais le niais Ă©tait demeurĂ© niais. Heureux homme trompĂ© par le temps, façonnĂ© par des moeurs arcadiennes qui ne voyait ni le mal ni la laideur, berger au coeur pur qui ne faisait pas de diffĂ©rence entre la chevrette et la barrique Ă  fromages pourvu que les deux exhalassent le doux parfum de l'oubli... Alphonse s'Ă©tait sclĂ©rosĂ© dans ses habitudes amoureuses. A cinquante ans il espĂ©rait encore avoir des enfants de cette femelle encore vierge mais mĂ©nopausĂ©e qui apparemment n'avait vĂ©cu que pour faire tourner la ferme de ses vieux parents. Sa raison d'ĂȘtre Ă  elle semblait se rĂ©sumait Ă  cette continuait ses tendres allusions Ă  l'adresse de l'aimĂ©e qui en vingt ans n'y avait vu que du feu. Vingt ans Ă  lui faire une cour aussi discrĂšte qu'inexistante entre le sillon et l'Ă©table ! Vingt ans d'un espoir fou accrochĂ© Ă  la charrue, d'un fardeau d'amour traĂźnĂ© patiemment Ă  la force du poing... En effet, Alphonse Ă©tait restĂ© travailler dans cette ferme uniquement pour gagner la main de la Berthe qui lui avait souri le premier jour, alors qu'au dĂ©part il ne devait faire qu'une saison avant de rentrer chez ses parents embrasser une carriĂšre de marchand de annĂ©es encore s'Ă©taient Ă©coulĂ©es. Un jour de grande chaleur, dans un moment d'intimitĂ© impromptue Ă©vĂ©nement rarissime en trente ans de "vie commune" Ă  la ferme, alors qu'ils Ă©taient seuls aux champs, le coeur serrĂ©, n'y tenant plus, s'adressant au mastodonte Alphonse finit par lui avouer - "La Berthe, si je suis restĂ© Ă  la ferme depuis trente ans, c'est pour toi. Pour toi la Berthe ! T'entends dis ? C'est par amour pour toi. J'ai jamais osĂ© te le dire en trente ans mais aujourd'hui je crois que c'est le moment. Tu m'avais souri le premier jour, tu te rappelles ? Tu m'avais souris ce jour-lĂ  et depuis ça n'est jamais sorti de mon coeur. C'est pour ça que je suis restĂ©, pour hĂ©riter de ta main la Berthe. Tu te rappelles dis, quand tu m'avais souri ce jour-lĂ  ? Tu m'aimais donc la Berthe ? "- "Alphonse, lui rĂ©pondit Berthe, je t'ai aimĂ© dĂšs le premier jour c'est vrai. Mais comme tu n'as jamais semblĂ© faire attention Ă  moi j'ai pris pour de l'indiffĂ©rence ta froideur. Ca m'a tuĂ©e en dedans de moi. Je me suis dĂ©sespĂ©rĂ©e sans jamais rien laisser paraĂźtre de ma peine. Je me suis mise Ă  manger pour mieux oublier, et bien sĂ»r toi tu semblais faire encore moins attention Ă  moi. Je pensais que ça t'Ă©tait complĂštement indiffĂ©rent que je devienne une coche. Toujours aussi impassible, tu travaillais Ă  mes cĂŽtĂ©s. Et maintenant tu dis que tu m'aimais... Mais pourquoi ne m'as-tu pas dit ça les premiers jours Alphonse ? Ca nous aurait Ă©conomisĂ© une vie !"- " La Berthe, je vais te dire... Maintenant que tu m'as ouvert les yeux, je me rends compte d'une chose... C'est vrai, tu es trĂšs vite devenue grosse et grasse comme une coche tout de suite aprĂšs que je t'ai connue. Moi je ne voyais que ton sourire du premier jour, tu comprends ? Pendant trente ans je vivais avec ton sourire d'avant. Mais maintenant que tu m'as dit tout ça, la Berthe, je crois qu'Ă  partir d'aujourd'hui.. Je ne t'aime plus du tout."30 - RĂ©veillon de pingresLes BĂ»chebois ont bouleversĂ© leur quiĂ©tude, cette annĂ©e ils fĂȘteront NoĂ«l ! Comme chez les jeunes avec de la chandelle et du gras. A ceci prĂ©s que chez ce couple de vieillards la moindre dĂ©pense est sujette Ă  d'interminables discussions. Deux vieux avares incurables et butĂ©s aux moeurs anachroniques s'apprĂȘtent Ă  festoyer dans leur chaumiĂšre Ă  l'approche de NoĂ«l. Un couple de demi fous en guenilles ne vivant que par procuration, Ă  la vĂ©ritĂ©...Il fut d'abord dĂ©cidĂ© qu'ils passeraient le rĂ©veillon sans feu, car selon eux ça ne valait pas la peine de chauffer la piĂšce pour l'occasion alors que tous les jours de l'hiver ils rĂ©sistaient fort bien au froid. L'esprit d'Ă©conomie a ceci de vrai et d'avantageux, c'est qu'il endurcit les Pas besoin de feu ! C'est dĂ©jĂ  ça de gagnĂ©, hein la mĂšre ?- C'est ben vrai l'pĂ©', c'est toujours ça de gagnĂ© d'Ă©conĂŽĂŽĂŽmie... Ca fera une bonne annĂ©e de commencĂ©e. Faut pas dĂ©jĂ  pousser les dĂ©penses alors qu'on n'a mĂȘme pas commencĂ© l'an !Ensuite tous deux se mirent d'accord pour manger de maniĂšre raisonnable. Pas la peine de se rendre malade avec de bonnes choses chĂšres et de devoir aller quĂ©rir le docteur le lendemain. C'est qu'il ne travaille pas gratis le bougre !- A-t-y des patates douces la mĂšre ? - J'en avions l'pĂ©'. - Ben ça suffira bien assez tout comme pour les jours ordinaires ! Pis y'a quoi Ă  boire ?- Y a d'lieau Ă  boi' dans la cruche l'pĂ©' !- Va pour l'ieau d'la cruche ! L'vinasse du ciel elle fait l'affaire tout comme le vin, sauf qu'elle est pas Ă  trente sous la bouteille elle au moins ! Pis elle coule pareil dans la gorge tout comme le vin, pas vrai la mĂšre ?- Ca je vais pas te dire le contraire l'pĂ©'... L'ieau et le vin c'est du pareil au mĂȘme vu que les deux y abreuvent aussi bien. Y 'a juste qu'une diffĂ©rence, c'est une diffĂ©rence de prix. Allez, on va pas se tracasser la tĂȘte l'pĂ© ! Y'a de la bonne ieau qui fera l'affaire du pareil au nuit de NoĂ«l enfin arrivĂ©e, les deux avares firent un festin de pommes-de-terre Ă  l'eau. Sans beurre. Dernier compromis qu'ils s'autorisĂšrent au dernier moment, quand les patates furent chaudes... Le couple d'ascĂštes ne put en effet se rĂ©soudre Ă  ajouter le beurre. Les vieillards sentaient bien l'un comme l'autre que ça leur faisait mutuellement trop mal au coeur de gaspiller ainsi le beurre. " Le gras c'est pour les jeunes et non pour les vieux ! ", dĂ©crĂ©tĂšrent-ils de maniĂšre parfaitement arbitraire mais non moins dĂ©finitive... Ce soir-lĂ  ils ne changĂšrent finalement rien Ă  leurs vieilles habitudes. C'est qu'on ne bouscule pas aussi facilement soixante-dix-huit ans de rĂ©flexes instituĂ©s en vĂ©ritable religion ! ObstinĂ©ment attachĂ©s Ă  leurs valeurs, les BĂ»chebois ripaillĂšrent surtout en imagination ce soir-lĂ . La chandelle qu'ils allumĂšrent Ă  cette occasion ne brĂ»la qu'une demi minute symbolique. Juste pour marquer le coup. - C'est-y pas malheureux tout de mĂȘme de voir qu'y a des gens qui brĂ»lent jusqu'au bout de la bonne chandelle, hein l'pĂ© ! - Que veux-tu qu'on y fasse la mĂšre ? Allez, c'est assez brĂ»lĂ©, Ă©teint donc ta flamme ça va faire une minute...- T'en fais pas, ça aura pas fait une minute. J'ai comptĂ©, elle aura brĂ»lĂ© trente-trois seconde l'pĂ©. Trente-trois seconde, ça va. C'est Oui ça va trente-trois secondes... Ca fait pas mĂȘme pas une minute. On peut bien se permettre trente-trois secondes de chandelle, c'est pour la NoĂ«l. C'est pas tous les jours NoĂ«l quand mĂȘme !- Ha ! M'en parle pas l'pĂ© ! Tous les jours la NoĂ«l, putĂŽt crever oui ! Tu te rends comptes l'pĂ© ? Ca serait pas vivab' ! Tous les jours Ă  faire la fĂȘte Ă  la chandelle, ha non alors ! Pas pour moi ! Tiens je prĂ©fĂšre encore rester pauvre jusqu'Ă  ma mort Ă  l'idĂ©e de devoir dĂ©penser comme c'est pas permis tous les jours de l'annĂ©e !Il discutĂšrent ainsi une longue partie de la soirĂ©e Ă  propos de chandelle. Et d'autres choses insignifiantes. Ils se permirent tout de mĂȘme une petite fantaisie qui Ă©gaya leur soirĂ©e ils burent leur eau de pluie habituelle jusqu'Ă  satiĂ©tĂ©. Pour ne pas Ă  avoir Ă  regretter de n'avoir pas bu de burent, burent, burent, sordides et mesquins jusqu'Ă  la derniĂšre la fin de la soirĂ©e ils se jurĂšrent de ne jamais plus recommencer une expĂ©rience aussi Ă©prouvante. A force de n'ĂȘtre jamais mangĂ©, leur beurre devint rance quelque jours aprĂšs ce rĂ©veillon le mangĂšrent quand mĂȘme, le trouvant fort bon, regrettant seulement de ne pas pouvoir attendre encore plus longtemps avant de le faire disparaĂźtre dans leur maigre - Un abruti finiLe pĂšre EugĂšne est un ancien combattant des tranchĂ©es de la "14". Quand il raconte ses souvenirs de guerre, il Ă  la larme Ă  l'oeil. A force de rire. Il s'esclaffe en racontant ses anecdotes triviales de bidasses, inconscient des horreurs vĂ©cues dans la boue de Verdun. Il narre, joyeux, sa folle jeunesse sous les obus, le pinard des tranchĂ©es, le Boche qu'on tirait comme un lapin en faisant des paris avec les copains, intarissable sur ses coups pendables, se vante de ses succĂšs en permission, prĂ©tend qu'il paradait fiĂšrement au bras des filles, exagĂšre ses faits d'armes, se souvient avec tendresse des chants paillards prĂ©cĂ©dant les assauts, se remĂ©more, hilare, les champs de bataille quand il fonçait sur l'ennemi, toujours rond...Il avale sec sa gnĂŽle le pĂšre EugĂšne, trinquant Ă  ses souvenirs, l'air nostalgique - " Ha ! C'Ă©tait quelque chose les tranchĂ©es mon gars ! Ca y allait. Pis ça pĂ©tait de tous les cĂŽtĂ©s ! Y sortait du Boche de partout. Ca mitraillait dur. On avait la trouille, mais que ce qu'on rigolait mon gars ! Fallait nous voir courir comme des liĂšvres... Ha ! Dans ce temps lĂ  j'avais des pattes pour la course, c'est pas comme maintenant. Tu penses bien, Ă  cent-un an... C'est pus comme avant, hein ? Fallait le faire quand mĂȘme, quand on y pense... Ha ! Ca y allait dans les tranchĂ©es ! "Toute sa vie durant, et ce depuis bien avant qu'il soit envoyĂ© dans les tranchĂ©es, le pĂšre EugĂšne a tirĂ© sa substance vitale des mamelles de Bacchus. HabitĂ© par le dieu GnĂŽle du matin au soir, analphabĂšte, inculte, ignare, le pĂšre EugĂšne passe cependant pour un hĂ©ros sous prĂ©texte qu'il a connu les tranchĂ©es. Pion de base imbibĂ© en permanence de mauvais vin, EugĂšne aurait tout fait pendant sa jeunesse pourvu qu'on le lui ordonnĂąt, pourvu qu'on le ravitaillĂąt en pinard rĂ©publicain casser du Boche, envahir l'Espagne, coloniser les NĂšgres, conquĂ©rir le monde, pour lui aucune diffĂ©rence. Bien rigoler entre bidasses, voilĂ  l' est jovial le pĂšre EugĂšne. Tout le monde l'aime faut quand mĂȘme reconnaĂźtre qu'Ă  cent-un an, cet ivrogne d'EugĂšne est un parfait, dĂ©finitif, irrĂ©ductible - Les ordures du villageNul n'apprĂ©ciait l'Ă©tranger. Il avait une tĂȘte pas de chez nous, des regards de travers, des idĂ©es peu catholiques. Il habitait l'impasse, ne mangeait pas comme les autres, s'habillait comme un diable, priait un dieu lointain. Nous le toisions du regard. Fier, il ne baissait pas les yeux... Insupportable !Il n'Ă©tait pas chez lui et il osait. Chez nous, il osait... Il fallait n'ayant rien donnĂ©, certains -plus tĂ©mĂ©raires que d'autres- employĂšrent la force. Mais l'Ă©tranger avait de la pogne et en usa, laissant les assaillants meurtris dans leur honneur. Nous devions venger l'affront. Les humiliĂ©s attendirent une occasion. Une nuit ils essayĂšrent de le prendre par derriĂšre. A plusieurs, c'Ă©tait quand mĂȘme plus prudent pensĂšrent-ils... Mais l'ennemi avait le dos solide. Et puis il Ă©tait vif, un vrai serpent. Les nĂŽtres essuyĂšrent un second revers. Plus cuisant que le prĂ©cĂ©dent. Des enfants du pays, battus, rabaissĂ©s par ce mĂ©tĂšque, cet intrus, ce criminel ! C'Ă©tait le village entier qu'on humiliait. On Ă©tait chez nous, et lui lĂ , il osait... Nous dĂ©cidĂąmes d'en finir le feu prit chez lui par une nuit sans lune ni tĂ©moin. Mais le vent se leva, et les flammes Ă©pargnant subitement le foyer du coupable allĂšrent lĂ©cher puis embraser la maison voisine, lĂ  oĂč vivaient la veuve et ses trois enfants. Il les sauva du pĂ©ril. La veuve qui s'Ă©tait montrĂ©e la plus haineuse Ă  son Ă©gard n'osa plus le regarder en face. Lui gardait la tĂȘte haute. Insupportable ! Nous tentĂąmes alors de l'accuser d'avoir mis le feu chez la veuve en espĂ©rant pouvoir enfin se dĂ©barrasser de lui... Les gendarmes l'emportĂšrent soulagement de tous, le condamnĂ© finit sur l' n'aimions pas l' - La porteuse de ciergeElle Ă©tait si fiĂšre de porter le gros cierge ! Le seul honneur qui fĂ»t Ă  sa portĂ©e. Son rĂȘve de cĂ©libataire provinciale se rĂ©alisait tous les dimanches. En tĂȘte de procession, elle se sentait pousser des ailes. Ha ! Il fallait la voir parader dans la petite Ă©glise de son village, la tĂȘte haute, le talon bas, solennelle et ridicule...Dans sa cervelle Ă©triquĂ©e de vieille fille, elle ne rĂ©alisait pas encore que ce cierge qu'elle hissait si haut dans son estime, Ă©treignait si fort entre ses doigts, arborait avec femelle vanitĂ© devant les autres fidĂšles trahissait en fait ses dĂ©sirs les plus chers, qui Ă©taient aussi les moins avouables... Le curĂ© accoutumĂ© aux fiĂšvres suspectes de ses ouailles avait plus que les autres conscience que la processionnaire, Ă  travers l'objet pieux, rendait confusĂ©ment hommage Ă  quelque vaillante virilitĂ©... Ce cierge, elle le pressait comiquement contre sa poitrine, le baisait sans pudeur, l'exhibait tel un sceptre processionnait ainsi dans l'Ă©glise chaque dimanche au son de l'harmonium, s'imaginant affermir sa rĂ©putation d'abstinente. Mais qui Ă©tait encore dupe ?La flamme du flambeau montant vers le ciel dĂ©signait tacitement son hymen clos la prude montrait trop bien ce qu'elle voulait cacher, le masque de sa dĂ©votion ayant pris dĂ©finitivement les traits du vice. Elle Ă©tait bien la seule Ă  ignorer que l'Ă©clair de son cierge ne symbolisait rien d'autre que le feu de sa chair inassouvie... CĂ©citĂ© de bigote. Ainsi elle se donnait en spectacle Ă  la messe devant les notables amusĂ©s, la misĂšre de sa condition la rendant dĂ©cidĂ©ment sotte. L'image de piĂ©tĂ© qu'elle pensait transmettre le dimanche Ă  l'assemblĂ©e se transformait Ă  son insu en aveu Ă©hontĂ© ses priĂšres publiques Ă©taient tout Ă  la gloire de ses obsessions - Une vie sans histoireJe suis un modeste comptable sans histoire calvitie naissante, gentille bedaine, lunettes sages, costume sombre. Classique. On me dit terne. Triste, voire sinistre ajoutent les mauvaises langues... Il est vrai que je vis seul, ne sors jamais, ne me chauffe pas par souci d'Ă©conomie. Et alors ? Au moins je ne "fais pas la vie", moi ! Mon existence est rythmĂ©e simplement par les jours qui passent, tous semblables. J'ai des manies de petit retraitĂ© vĂ©rifier que ma porte est bien fermĂ©e le soir en rentrant du travail, regarder l'heure aprĂšs mon bol de tilleul, aligner mes pantoufles le long du lit avant d'aller me coucher. PlutĂŽt rassurant, non ?Nulle passion n'agite inutilement mon coeur. Le mĂ©decin a dit qu'il fallait me mĂ©nager j'ai un peu d'embonpoint, ne faisant pas de sport. Mais avec l'Ăąge que j'ai, hein... La cinquantaine tranquille. Dans la vie je ne fais pas de vagues. J'ai des habitudes assez ordinaires me lever le matin, remplir des formulaires le jour au bureau, rentrer chez moi le soir, me coucher, me lever le matin suivant...Mes idĂ©es politiques sont claires il faut vivre avec son temps et ne pas s'opposer Ă  la marche des choses, ça ne sert Ă  rien. Mais surtout moi je dis qu'il vaut mieux ĂȘtre bien avec tout le monde. A quoi ça sert de se brouiller avec les gens qui nous entourent ? J'ai les idĂ©es de mes voisins et je vote donc comme la majoritĂ©. Ne pas faire de vagues, c'est ma suis croyant dans le Bon Dieu. Enfin s'il existe, hein... Moi je ne sais pas, je ne l'ai jamais vu. Sinon je ne suis pas contre le fait qu'il existe. Ca serait mĂȘme bien pour moi, vu que je suis croyant. J'aime les femmes aussi, mĂȘme si je ne me suis jamais mariĂ©. La vie de ce cĂŽtĂ©-lĂ  n'a pas voulu de moi. Quand j'Ă©tais jeune on disait que j'Ă©tais empotĂ© avec les filles... Je sais pas, je ne les ai jamais abordĂ©es Ă  cette Ă©poque. J'avais trop peur de faire des une jeunesse de reposante solitude, j'ai invitĂ© ma premiĂšre et seule conquĂȘte fĂ©minine au bar-tabac de ma rue. J'avais dans les quarante ans. C'Ă©tait une employĂ©e de l'usine sise juste en face de chez moi. En partant Ă  mon travail je la voyais arriver au sien. On se croisait presque tous les matins pour ainsi dire. J'ai mis ma cravate du dimanche et lui ai offert un cafĂ©. En payant le cafetier, j'en ai profitĂ© pour me dĂ©barrasser de toutes mes petites piĂšces qui me restaient dans le fond de mes poches. Histoire de faire le malin devant la belle. Les femmes aiment les boute-en-train. Comme je n'avais pas assez, je lui ai demandĂ© de mettre au bout. J'ai rĂ©cupĂ©rĂ© les sucres qui n'avaient pas Ă©tĂ© consommĂ©s aussi j'ai voulu montrer Ă  ma future femme combien j'Ă©tais Ă©conome, avisĂ©, sĂ»r de mon droit. J'avais payĂ© le cafĂ© avec les morceaux de sucre servis en mĂȘme temps, plus la TVA. Il Ă©tait normal que j'emportasse les sucres restants... C'est le genre de dĂ©tail qui pouvait jouer favorablement dans mon entreprise de sĂ©duction, pensais-je. Les femmes aiment les hommes forts. Elle gagnait assez bien sa vie, vu qu'elle travaillait Ă  un poste de sous-chef dans la chaĂźne d'assemblages de l'usine qui fabriquait des appareils mĂ©nagers. J'avais des vues sur elle depuis un mois elle Ă©tait stable, ponctuelle au travail, propre sur elle, avait un air sĂ©rieux, une vie apparemment bien rĂ©glĂ©e. Une fille modeste avec des goĂ»ts simples, bonne couturiĂšre, honnĂȘte et pas dĂ©pensiĂšre. L'Ă©pouse idĂ©ale. Je me voyais dĂ©jĂ  filer le parfait bonheur conjugal avec elle promenades vespĂ©rales du samedi dans la grande rue et pot-au-feu du dimanche. L'usine oĂč elle travaillait Ă©tant juste en face de chez moi, je pensais que ce dernier argument aurait fini par la convaincre. Elle s'est finalement mariĂ©e avec un employĂ© de la chaĂźne de montages de la mĂȘme usine, sous-chef lui aussi. Depuis j'Ă©prouve une certaine rancoeur envers les sous-chefs des chaĂźnes de bon je n'ai pas Ă  me plaindre. J'ai une vie paisible, rangĂ©e, sans histoire. Tout comme j'ai toujours rĂȘvĂ©. Alors c'est pas Ă  cinquante ans passĂ©s que je vais commencer Ă  faire des histoires, hein ?35 - L'effet clochesJe passai prĂšs de l'Ă©glise au moment oĂč s'Ă©branlaient les cloches j'assistai au concert, charmĂ© par le chant de l' ne m'Ă©tais jamais rendu compte jusqu'Ă  ce jour qu'une volĂ©e de cloches pĂ»t ĂȘtre si exquise... Au son du bourdon, des souvenirs surgirent, des images puissance, majestĂ© Ă©manaient du mĂ©tal. Peu Ă  peu le carillonnement devint assourdissant. Une ivresse inconnue me gagna je me sentais emportĂ© par les clameurs argentines du clocher. A cet instant je compris que les cloches au contact de l'homme avaient hĂ©ritĂ© d'une Ăąme. Elles apparaissaient vivantes Ă  son coeur enclin Ă  leur attribuer chaleur, Ă©clat, souffle. Ainsi la matiĂšre la plus dure pouvait lui inspirer les plus doux Ă©mois pourvu qu'elle fĂ»t travaillĂ©e avec art, patience, amour. C'est alors que je vis sortir de l'Ă©glise une longue crĂ©ature ingrate, sorte de chĂšvre acariĂątre au pas pressĂ©, au regard hargneux. Chignon strict et silhouette Ă©triquĂ©e caractĂ©ristiques... Je devinais Ă  son aspect chagrin qu'elle Ă©tait chantre de messe. Une mĂ©chante fille que l'habitude des cloches avait rendu sourde aux plaisirs de la chair, aux tendresses de l' compris autre chose les vieilles filles au contact des cloches hĂ©ritaient quant Ă  elles d'une chastetĂ© de fer. L'hymne du clocher faisait briller les beaux esprits, emplissait de joie les Ăąmes gĂ©nĂ©reuses, faisait battre les coeurs de braise. Et rendait encore plus rigides les hymens - Les yeux clairsLorsque j'Ă©tais enfant il y avait dans mon village un vieil homme qui passait Ă  vĂ©lo. On l'appelait "Saint-Denis". J'ignore si c'Ă©tait lĂ  son vĂ©ritable nom ou un simple sobriquet. Il vivait dans une vague cabane dans le village d'Ă  cĂŽtĂ©. Dans une espĂšce de lieu informel, mi-terrain vague, mi-sous-bois, non loin du centre de son village. Une situation Ă  la limite de la lĂ©galitĂ©. Ce "Saint-Denis" doit ĂȘtre mort depuis longtemps, maintenant. Je portais sur cet homme mon regard puĂ©ril, et voyais en lui une sorte d'aimable vagabond aux allures d'Ă©toile filante, juchĂ© sur son antique vĂ©lo et qui passait dans la rue, laissant sur son sillage un parfum mystĂ©rieux et exotique. Mon imagination impubĂšre s'emportait et je me laissais vite sĂ©duire par ce vieux fou. Je le croyais prince de quelque royaume fantastique, sorcier magnifique ou compagnon de lutins. Je l'interrogeais, Ă©merveillĂ© par ses histoires de loups dans la nuit, de hĂ©rissons, de hiboux, par ses anecdotes pittoresques, ses aventures avec son vĂ©lo sur les petites routes de campagne... Cet homme fut un des rĂȘves ayant nourri mon imaginaire je grandis. Alors mon regard sur les choses de ce monde changea. Le merveilleux personnage que je m'Ă©tais figurĂ© Ă©tait devenu un pauvre type analphabĂšte, inculte, sans conversation, aux allures douteuses et ne s'intĂ©ressant qu'aux bistrots. Ce "Saint-Denis" n'Ă©tait pour moi plus qu'un vieux garçon minable et sans intĂ©rĂȘt qui vivait dans une cabane jour oĂč je pris conscience de cela, ce jour-lĂ  je devins adulte. Mais le jour oĂč je pris conscience, bien plus tard, que mon regard avait Ă  ce point changĂ©, ce jour-lĂ  je dĂ©cidai de redevenir enfant. Et je ne voulus plus jamais ĂȘtre - Une biĂšre blondeC'Ă©tait un dimanche monotone. Dans la basilique la messe venait de finir. Le ciel Ă©tait gris, les cloches sonnaient Ă  toute volĂ©e pendant que les fidĂšles s'Ă©parpillaient. ImbĂ©cilement, les hommes ne disaient rien. Pieusement, les femmes se taisaient. Les passants Ă©taient muets et les cloches redoublaient de fureur. Le rond-point plongĂ© dans la torpeur n'Ă©tait traversĂ© que par quelque silhouette insignifiante. Le monument aux morts s'ennuyait Ă  mourir sur la place dĂ©sertĂ©e. Dans la rue les yeux Ă©taient vides, dans les bars les verres Ă©taient pleins. Bref, les hommes passaient humblement le temps dans cette petite ville de province sans histoire. Avec ce regard mĂ©ditatif et mĂ©lancolique propre aux Ăąmes rĂȘveuses, je m'attardais sur les choses les plus banales et les ĂȘtres les plus modestes qui entraient en scĂšne sous mes yeux. Ce spectacle morne et dĂ©risoire m'inspirait une nostalgie sans objet. Mon spleen Ă©tait un dĂ©lice, je le savourais en esthĂšte. Je voyais tout cela Ă  travers la vitre du bar qui donnait sur la basilique. Plus prĂ©cisĂ©ment, je voyais tout cela Ă  travers les vapeurs de la biĂšre qui me montaient Ă  la tĂȘte et qui me rendaient encore plus contemplatif qu'Ă  l'accoutumĂ©e... Et le monde soudain dansait au-dessus de ma tĂȘte, et des fantĂŽmes joyeux tournaient autour de moi dans le fracas agrĂ©able des cloches... A mes pieds traĂźnaient quelques vieux mĂ©gots Ă©crasĂ©s. Tandis que dehors le concert d'airain berçait mon ivresse, Ă  travers la vitre du bar je levai les yeux vers le sommet de la basilique oĂč trĂŽnait la statue de la Vierge recouverte d'or. Les vapeurs de la biĂšre continuaient Ă  m'enivrer progressivement. L'Ă©ther montant en moi, je vis les premiers sourires apparaĂźtre sur les visages. Les assoiffĂ©s accoudĂ©s au bar, tous marquĂ©s Ă  divers degrĂ©s par des moeurs Ă©thyliques hĂ©rĂ©ditaires, Ă©taient devenus mes frĂšres de perdition. Je dĂ©tournai cependant assez vite le regard de cette assemblĂ©e de nez pourpres et de casquettes Ă©paisses. A prĂ©sent le son des cloches de la basilique s'espaçait tout en diminuant graduellement d'intensitĂ©. BientĂŽt un silence mortel rĂ©gna dans la rue ainsi que dans le bar. En effet, les buveurs n'ayant brusquement plus rien Ă  se dire, ils se turent stupidement. Mais leur silence me parut plein de discernement, de pĂ©nĂ©tration, de profondeur. Je levai une fois encore les yeux vers la statue mariale et en ressentis un dĂ©licieux vertige. Le dĂ©mon de la biĂšre m'emportait toujours plus haut sur ses ailes ambrĂ©es... Je n'Ă©tais plus seul. En moi un feu du diable brĂ»lait, j'Ă©tais aux anges. Tout autour de moi Ă©tait devenu statique. Il ne se passait rien dans le bar, rien dans la rue, rien dans les tĂȘtes ni dans les coeurs. C'Ă©tait la province un dimanche, ça respirait l'ennui, le petit blanc sec et la lĂ©thargie, et les gens n'avaient rien Ă  faire. Tout n'Ă©tait que mollesse et temps qui passe, monotonie et repli sur soi. Mais dans ma tĂȘte se concertaient avec finesse et Ă©clat Bacchus et la Vierge dorĂ©e un instant de grĂące dans un monde de parfaits ville Ă©tait morte et s'appelait - Debout les villageois !Il a plu des obus certains jours autour de Warloy-Baillon. Aujourd'hui on s'ennuie Ă  mourir dans cette petite citĂ©. Pourtant la soporifique couveuse » est riche de sites et d'Ă©vĂ©nements. En effet, Warloy est entourĂ© d'authentiques Blockhaus, de champs encore minĂ©s, plombĂ©s », de quelques jolis bois et surtout de riants chemins de craie. Mais rien n'y fait. PlongĂ© dans sa progressive torpeur, sa coutumiĂšre grisaille et ses provinciales habitudes, le village se sifflement des obus est bien loin aujourd'hui. Les trĂ©passĂ©s se reposent. Les survivants de la 14 » sont partis. Il n'y a plus rien Ă  dire Ă  prĂ©sent, puisque plus personne ne raconte, puisque les habitants de Warloy ne causent plus qu'avec leur tĂ©lĂ©vision le soir, puisque le village est mort d'ĂȘtre Ă©ternel Warloy-Baillon aucun train ne passe, nul oiseau venu d'ailleurs ne vient se poser, rien ne vient distraire la morositĂ© ambiante. Warloy-Baillon est une terre sans plus d'histoires. Dans cette modeste paroisse comme dans tant d'autres en cette fin de siĂšcle, les vivants semblent dormir sous les toits d'ardoise d'un mĂȘme sommeil que les morts du cimetiĂšre dans leur lit de marbre. Et Ă  prĂ©sent on ne voit plus que des fantĂŽmes dans les rues de Warloy-Baillon. Plus rien ne peut rĂ©veiller ses habitants. L'ennemi n'est plus le traditionnel Allemand de la 14 », mais le silence et la boue. On baille ferme Ă  s'enfonce, s'enlise, se fige il ne s'y passe pas grand-chose. Les cloches de l'antique Ă©glise semblent sonner les heures pour rien, pour personne tout demeure pĂ©trifiĂ© au son clair de l'airain. Hommes et bĂȘtes. MĂȘme les anges s'ennuient lĂ -bas, et le dimanche Ă  l'heure de la messe l'Ă©glise est commune est une tombe. Muette. Grise. Pesante. Ă  Terminus-City » !39 - Un retraitĂ© actifLe pĂšre EugĂšne est un membre assidu du club des AĂźnĂ©s Ruraux de son village. Quatre-vingt-trois ans et une sĂ©nilitĂ© parfaitement assumĂ©e ! Le dimanche en compagnie de ses pairs, il faut le voir jouer aux cartes, et puis l'entendre chanter, ça n'est pas rien ! Un vrai boute-en-train le pĂšre EugĂšne... Avec son mĂ©got Ă©teint perpĂ©tuellement pendu Ă  sa lĂšvre molle, son Ă©ternel bĂ©ret vissĂ© sur le front et sa dĂ©marche chancelante, il a bien l'air de ce qu'il est un vieil abruti ses passions dĂ©biles, ses occupations ineptes et ses amours insignifiantes, le pĂšre EugĂšne symbolise Ă  lui seul tous les bas-fonds des hospices de province. Une vie entiĂšre passĂ©e Ă  boire, fumer, parler voitures, tondre son gazon le dimanche pour finir comme un dĂ©tritus passant son temps Ă  faire des parties de cartes avec d'autres "seniors" de son rang !Rassurons-nous toutefois car le pĂšre EugĂšne a toujours Ă©tĂ© Ă  l'abri de sa propre inanitĂ© derriĂšre ses mĂ©gots. Ignorant la misĂšre de sa condition, il vous postillonne chaleureusement Ă  la face en racontant ses histoires sans intĂ©rĂȘt, hilare. Sur le sort de son chien, il est intarissable. Sur la mĂ©tĂ©orologie il est capable de dĂ©biter en une heure autant d'Ăąneries qu'un plombier sur la philosophie kantienne en une vie entiĂšre ! AprĂšs ses interminables parties de cartes, en gĂ©nĂ©ral il n'a plus rien Ă  dire du tout il s'imagine toujours capable d'honorer les caissiĂšres de supermarchĂ©s le pĂšre EugĂšne ! Mieux encore il aime dire "HĂŽtesses de caisses", ça lui plaĂźt Ă  l'EugĂšne. Ca lui donne l'impression de faire moderne. Notons qu'il est parfaitement conditionnĂ© par les Ă©missions de TF1. Un spectateur modĂšle, irrĂ©prochable ! Il sait parler comme les jeunes le pĂšre EugĂšne. Il dit "HĂŽtesses de caisse" pour ajouter une touche de noblesse Ă  ses mots d'amour...Pitoyable du haut de son bĂ©ret jusqu'au fond de ses charentaises... Longue vie dans le club des AĂźnĂ©s Ruraux EugĂšne !40 - JĂ©sus de VireElle partit de Vire comme une andouille pour se rendre Ă  Lourdes en quĂȘte de miracle. Ce dernier eut lieu elle dĂ©pensa une petite fortune en objets de dĂ©votion qu'elle se mit Ă  chĂ©rir imbĂ©cilement, elle qui d'ordinaire Ă©tait si retour Ă  Vire la sotte femme prit un amant de passage. Celui-ci l'engrossa en le faisant exprĂšs, puis la quitta par inadvertance. Elle enfanta d'un mĂąle qui fut baptisĂ© "JĂ©sus". JĂ©sus grandit Ă  Vire entre vierges en plastiques remplies d'eau de Lourdes et mĂšre peu dĂ©vouĂ©e. Il devint sonneur de cloches Ă  l'abri du besoin. Monsieur le curĂ© -homme fier, austĂšre, injuste, violemment antistatique- en fit un parfait paillard, alors qu'il prĂŽnait avec ardeur l'abstinence lors de ses pays des pommes JĂ©sus de Vire passait pour une poire. Maladroit, cruel, aliĂ©nĂ© par la folle piĂ©tĂ© de sa gĂ©nitrice -vraie bigote Ă  l'opposĂ© de la mĂšre castratrice-, homosexuel peu refoulĂ©, esprit tordu bien que faible, JĂ©sus de Vire visita Lourdes vers sa vingtiĂšme annĂ©e. LĂ , il reproduisit aussi fidĂšlement que possible le parcours de sa mĂšre. De son union passagĂšre avec une amante oublieuse, il hĂ©rita d'un fils, Joseph. Ce fut le nom presque involontaire que la mĂšre donna Ă  sa progĂ©niture avant de l'abandonner Ă  son Vire dĂ©sormais vivaient JĂ©sus et Joseph, derniers d'une lignĂ©e - L'incroyable GertrudeGertrude est une "femme Ă  couilles". Cent-vingt kilos, des biceps d'acier, une pogne d'enfer. Et avec ça elle crache plus loin que le Diable, Ă©met des ronflements d'ogre, crie aussi fort que son Ăąne, jure comme un "Ă  l'ancienne", le sillon est son Ă©lĂ©ment et elle dĂ©fend ses droits Ă  coups de poing. Gertrude, une femme de caractĂšre diront certains... Une femme, une vraie. La terre est son enfant -celui qu'elle n'a jamais eu, le seul qu'elle aura autant aimĂ©-, le facteur une poule mouillĂ©e qui roule en "autojĂŽne" et le bon Dieu une espĂšce de mauviette qui se cache derriĂšre les nuages. Bref, voici une femme de marbre au destin taillĂ© Ă  sa mesure. La terreur pĂ©nĂštre sur le territoire de la Gertrude s'expose aux fureurs d'une hĂŽtesse prompte Ă  la riposte. Fureur dans tous les sens du terme car Gertrude est aussi une femme qui Ă  sa maniĂšre "aime" les hommes. Redoutables sont ses transports utĂ©rins et malheur Ă  celui qui tombe dans ses filets ! Mais laissons-lĂ  les amusements. CĂŽtĂ© politique, recettes de cuisine et autres subtilitĂ©s de la langue ou de la pensĂ©e, ses arguments sont en gĂ©nĂ©ral assez convaincants quand Gertrude se met Ă  causer, elle commence d'abord par remonter ses manches. MĂȘme les gendarmes n'osent pas enfreindre la loi de fer qui rĂšgne dans la ferme du tyran. Les plaintes portĂ©es contre elle n'ont jamais eu de suite. Franchir la barriĂšre sĂ©parant le monde civilisĂ© de l'exploitation agricole, c'est faire acte d'hĂ©roĂŻsme. Ou d'inconscience Gertrude manie avec autant d'aisance la fourche que le fusil. Celui qui lui rend visite le fait toujours Ă  ses risques et de porcs, rompant leur cou Ă  mains nue, un couteau entre les dents, une flamme sauvage dans l'oeil, voilĂ  la Gertrude. Arracheuse de souches, bĂ»cheronne Ă  la hache, buveuse de gnĂŽle forte distillĂ©e par ses soins, telle est cette femme nĂ©e sous le passage de Dieu sait quel mĂ©tĂ©ore...Un jour la Terre trembla le malingre Jean Duval, comptable de moins de cinquante kilos et de plus de quarante-huit ans -une petite nature-, alla demander la main au monstre. Parfois la folie s'empare subitement de certains ĂȘtres... Tous s'attendirent Ă  ne pas voir le prĂ©tendant sortir indemne de la eut lieu. Les chaumiĂšres firent leurs veillĂ©es autour de cette histoire d'amour contre-nature entre le moucheron et la tarentule. Le maire trembla le jour de l'union officielle, non d'Ă©motion mais de crainte l'Ă©pousĂ©e le toisait, le dĂ©passant d'une tĂȘte. Le curĂ© encore sous le choc d'une expĂ©dition Ă  la ferme vingt ans auparavant pour une belle mais illusoire tentative de "conversion Ă  la douceur christique" de son hĂŽte, expĂ©dia la cĂ©rĂ©monie sans demander son reste. La marĂ©chaussĂ©e quant Ă  elle se tint Ă  carreau, prĂ©fĂ©rant feindre une pacifique indiffĂ©rence en ce jour noces ne se prolongĂšrent guĂšre Ă  la mairie, au grand soulagement de tous. Le couple vit heureux depuis dix ans dans les hauteurs du hameau. La Gertrude manie toujours aussi habilement la bĂȘche et le canon Ă  gros gibier. Quant Ă  l'heureux Ă©poux, c'est un permanent - EvĂ©nement dominicalLe village somnole sous le soleil de cet Ă©niĂšme dimanche d'Ă©tĂ©. Rien ne bouge. Avec cette impression que l'inertie dure depuis des siĂšcles... Les rues mortes semblent avoir Ă©tĂ© conçues pour des habitants morts. Leurs maisons sont des tombeaux d'oĂč Ă©manent parfois des senteurs de cuisine. Odeurs pesantes de pot-au-feu, de graille, de fritures douteuses...Sous les toits, on parle de tout et de rien de la mĂ©tĂ©o, des derniĂšres nouvelles potagĂšres, des minuscules Ă©vĂ©nements du village voisin... Parfois on ne parle pas du tout, les repas, les journĂ©es se passent dans un silence crĂ©tinisant. Les tĂȘtes, les paroles, les regards, tout est vide. Sauf les assiettes prĂ©occupation vitale qui donne une raison de vĂ©gĂ©ter Ă  ce peuple de lĂ©gumes. Les repas forment le point d'orgue de leurs journĂ©es sans saveur. MĂȘme quand ils ne mangent pas, la plupart des habitants passent leurs journĂ©es assis, Ă  attendre que le temps arpentant la rue principale de ce cimetiĂšre d'Ă©ternels attablĂ©s, l'Ă©tranger Ă©garĂ© sent les petits yeux ridĂ©s qui Ă©pient. DerriĂšre les carreaux, les fantĂŽmes du village s'en donnent Ă  coeur joie. Un Ă©tranger ! ÉvĂ©nement considĂ©rable. Pour ces Ă©ternels enterrĂ©s n'ayant rien Ă  faire du matin au soir, ne connaissant que les limites de leur espace maraĂźcher, limitant leur cercle social aux voisins les plus proches et aux cousins, un visiteur est un ennemi, une bĂȘte curieuse, un parisien, un messie. Ou bien alors le passe l'ombre du flĂąneur, nĂ©cessairement hĂ©rĂ©tique, sorcier ou alchimiste, mĂȘme le coq sur le clocher n'en revient pas ! La cloche de l'Ă©glise se tait, le bedeau oubliant l'heure de son service devant la portĂ©e de l'affaire. Un passant que nul ne connaĂźt, qui plus est dans la rue principale du village ! Le centre de l'Univers violĂ© par le passage d'un inconnu. Les chiens aboient, les fichus se collent aux fenĂȘtres, les casquettes se figent, tout est aux aguets dans la "rue-morte"...État de choc dans le voici que le marcheur s'Ă©loigne, prend la direction de la sortie du village. Dix paires d'yeux derriĂšre des jumelles escortent l'Ă©tranger jusqu'Ă  l'horizon. Un hĂ©ros anonyme le suit mĂȘme courageusement dans le viseur de son fusil. Sait-on jamais... La silhouette disparaĂźt au loin. Tout est fini. Le village peut reprendre son dimanche dont les habitants se souviendront longtemps !TEXTES DE RAPHAEL ZACHARIE DE IZARRA
acheterune vrai machine Ă  sous pousse piĂšces fĂȘte foraine. 10 avril 2020 par admin. Ce billet est consacrĂ© Ă  des conseils de base jeux ludiques d’argent sur la toile qui vous aideront Ă  vivre une expĂ©rience amusante, sĂ»re et, espĂ©rons-le, profitable. Rien n’est garanti dans jeux de hasard, cependant vous pouvez en or moins prendre
ModĂ©rateur JeanMarc JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă  Musique Retour au Sommaire â–ș Kiosques Ă  musique de A Ă  E â–ș Kiosques Ă  musique de F Ă  L â–ș Kiosques classĂ©s par DĂ©partements â–ș Kiosques Ă  Musique — Petits Plus JARNAC - Place du ChĂąteau CHARENTE Inutile de rechercher la moindre trace du premier chĂąteau jarnacais ni des neuf tours qui entouraient son enceinte, il n'en subsiste aucune vestige, pas mĂȘme un moellon. Seul le nom des rues nous suggĂšre son existence antĂ©rieure rue des fossĂ©s, rue basse, rue et place du ChĂąteau. Le second chĂąteau a suivi le mĂȘme sort que le premier quant Ă  sa disparition prĂ©maturĂ©e, mais nous nous y attacherons tout de mĂȘme quelques instants. DĂšs avant 1335, Raoul, comte d'Eu et de Guienne, est propriĂ©taire du chĂąteau de Jarnac et du quint, la cinquiĂšme partie des revenus de cette terre. En 1350, le roi Jean ordonne la confiscation de ses biens et sa dĂ©capitation pour intelligence avec les anglais. Un siĂšcle plus tard, alors que le chĂąteau et les clĂŽtures sont dĂ©clarĂ©s inhabitables, la seigneurie de Jarnac et le quint qui y est attachĂ© Ă©choient Ă  Renaud Chabot, par son acquisition du 6 dĂ©cembre 1441 pour 1500 Ă©cus neufs ayant cours, la piĂšce pour 26 livres 11 deniers, Ă  la charge d'un hommage lige ou devoir d'une maille d'or pesant deux axalins et demi pour le devoir dudit hommage. Ce paiement effectuĂ© auprĂšs du duc Charles d'OrlĂ©ans, est en fait destinĂ© Ă  payer la rançon du frĂšre de ce dernier, Jean, comte d'AngoulĂȘme, prisonnier en Angleterre, lequel abandonne ainsi son fief jarnacais. Cependant le 4 mai 1456, aprĂšs une procĂ©dure, Jean d'AngoulĂȘme rĂ©cupĂšre son bien et rembourse les Ă©cus Ă  Renaud Chabot. Par suite de plusieurs cessions, la terre de Jarnac devient la propriĂ©tĂ© du Cardinal de Joyeuse le 3 mars 1587, moyennant Ă©cus. La famille Chabot, reprĂ©sentĂ©e par LĂ©onard, reprend le domaine pour Ă©cus le 31 juillet 1593. Puis le conseiller du roy, Pierre Saulgier, paie livres son rachat du 24 juillet 1634. Louis Chabot, par son mariage avec dame Catherine de la Rochebeaucourt en 1648, devient le nouveau seigneur du fief et comte de Jarnac. Celle-ci, devenue veuve, rĂ©dige un testament le 23 janvier 1668 qui donne, en quarante pages, la description dĂ©taillĂ©e du chĂąteau jarnacais. Le 7 mai de la mĂȘme annĂ©e Catherine de la Rochebeaucourt dĂ©cĂšde. 1 Guy-Henri Chabot 1648-1690, succĂšde Ă  sa mĂšre en 1668, suivi par un autre Louis Chabot 1675-1691, puis par Henriette-Charlotte Chabot, mariĂ©e en juillet 1709 Ă  Paul Auguste Gaston de la Rochefoucault 1675-1714 qui devient comte de Jarnac de 1709 Ă  1714. Henriette-Charlotte Chabot 1690-1769, veuve depuis le 19 dĂ©cembre 1714, se remarie le 20 juin 1715 Ă  Charles Annibal de Rohan Chabot 1687-1762, le nouveau comte de Jarnac. Il acquiert le 10 juin 1717 pour livres, la totalitĂ© du quint, rĂ©unissant ainsi entre ses mains la propriĂ©tĂ© entiĂšre de ses terrains. Le fief devenu colossal s'Ă©tend sur 115 villages et domine 45 vassaux. Plan de Jarnac en 1829 ChĂąteau de Jarnac en 1770 en incrustation Le chĂąteau de Jarnac, reconstruit au courant du XVIIe siĂšcle, flanquĂ© Ă  cette Ă©poque de six tours, se situe le long de la Charente, Ă  l'exact emplacement de la Place actuelle, sachant qu'aucun pont n'enjambe encore la riviĂšre. Il est gardĂ© par un pont-levis et de larges fossĂ©s donnant sur une vaste cour, prolongĂ©e par le potager d'en haut et encadrĂ©e de deux allĂ©es, longeant les Ă©curies. Au delĂ  de cette cour, commence la grand route partant de Jarnac Ă  AngoulĂȘme, rue CondĂ© aujourd'hui. A gauche de la cour, une porte est amĂ©nagĂ©e permettant d'accĂ©der au village. Ladite cour donne, par la droite, sur les servitudes et basses-cours du domaine. Une grande orangerie de quarante deux toises et demie sur vingt-cinq de large 76 par 45 mĂštres est amĂ©nagĂ©e sur une terrasse, Ă  gauche du chĂąteau, le long de la Charente. Charles Annibal de Rohan Chabot, compte tenu de la vĂ©tustĂ© du chĂąteau, fait rĂ©aliser quelques travaux de rĂ©novation, puis en 1744, prĂ©fĂšre s'installer Ă  Paris, laissant son domaine Ă  l'abandon. Sans postĂ©ritĂ© masculine, la comtesse Henriette-Charlotte, dĂšs 1751, transmet sa succession Ă  Louis-Auguste de Rohan Chabot 1722-1758 qui revient, au dĂ©cĂšs de celui-ci, au dernier comte de Jarnac, Charles Rosalie de Rohan Chabot 1740-1813. En 1772, le nouveau comte de Jarnac fait la connaissance de l'architecte François-Nicolas Pineau 1746-1823 et lui confie la restauration et restructuration de son chĂąteau qui dureront jusqu'en 1789. Les toitures vont ĂȘtre rĂ©parĂ©es ou remplacĂ©es, de nombreux Ă©lĂ©ments de confort intĂ©rieur et de dĂ©coration sont amĂ©nagĂ©s, les fossĂ©s devant le chĂąteau, devenus inutiles, sont comblĂ©s et engazonnĂ©s, la Cour est transformĂ©e en jardin. Le comte de Jarnac Charles Rosalie de Rohan Chabot, trĂšs impliquĂ© dans les travaux de son chĂąteau, s'occupe lui-mĂȘme des plans et de l'approvisionnement des matĂ©riaux nĂ©cessaires, comme en tĂ©moignent les nombreux courriers qu'il adresse Ă  Pineau. AprĂšs son veuvage, Rohan Chabot Ă©pouse la jeune irlandaise Elizabeth Smyth ce qui contraint un peu plus celui-ci Ă  accĂ©lĂ©rer la transformation de son chĂąteau. 2 L'Ile-Madame, possession du seigneur de Jarnac, reliĂ©e Ă  la rive droite de la Charente par un petit pont en pierre Ă  deux arches, fait l'objet de tous les soins de Pineau qui transforme les lieux en un vaste parc avec cascades, parterres fleuris et cabinets de verdure... En novembre 1789, le ci-devant Rohan Chabot est contraint d'Ă©migrer abandonnant son fief et son chĂąteau, il rejoint Dublin puis Twickenham. Pendant son exil, il maintient des relations Ă©pistolaires avec son ancien architecte Pineau qui l'informe des Ă©vĂ©nements jarnacais ayant trait Ă  son domaine. Le 1er avril 1792, l'inventaire de ce qu'il reste du mobilier du chĂąteau est Ă©tabli ; le domaine de Jarnac et son chĂąteau sont confisquĂ©s comme bien national en 1793 ; sa forĂȘt et ses parcs sont vendus en aoĂ»t 1795, les arbres passĂ©s Ă  la coupe. Le dĂ©mantĂšlement du chĂąteau de Jarnac En 1806, Rohan Chabot Ă©crit de Twickenham Ă  Pineau, l'informant du projet dont il a eu vent concernant la destination de son chĂąteau saisi on aurait l'intention de continuer le grand chemin d'AngoulĂȘme futur rue CondĂ© en le faisant entrer dans l'avant-cour du chĂąteau, en traversant ensuite le chĂąteau coupĂ© en deux Ă  cet effet puis en le faisant franchir la Charente par un pont Ă  construire. En fait Pineau Ă©tait dĂ©jĂ  renseignĂ© puisque le 7 vendĂ©miaire an 9 29 septembre 1800, ledit Pineau Ă©crit au sous-prĂ©fet de Cognac que le chĂąteau de Jarnac n'est plus aujourd'hui qu'une masure au trois quarts pourrie et que son sol a Ă©tĂ© spĂ©cialement rĂ©servĂ© pour le passage du pont qui doit ĂȘtre construit sur la Charente. Le 6 mars 1806, la municipalitĂ© de Jarnac autorise l'Etat Ă  acquĂ©rir les dĂ©bris et l'emplacement de l'ancien chĂąteau, d'une superficie de 15 ares 55 centiares, de laquelle il y a lieu de dĂ©duire 2 ares 76 centiares pour le passage de la grande route. Un arrĂȘtĂ© du prĂ©fet de la Charente du 26 aoĂ»t 1806 donne l'autorisation de procĂ©der Ă  la vente des matĂ©riaux provenant de l'Ă©croulement d'une partie de la toiture du chĂąteau de Jarnac. Le sieur Jean Besson, dit LabiĂšre est autorisĂ© le 29 janvier 1809, par le conseil municipal, Ă  acquĂ©rir pour francs les matĂ©riaux dĂ©pendant de la dĂ©molition du chĂąteau. L'architecte Pineau, consultĂ© le 20 mai 1811 par le prĂ©fet charentais pour faire l'estimation des murs et tours en ruine, seuls vestiges encore prĂ©sent sur le site du chĂąteau, arrĂȘte celle-ci Ă  francs. Le 16 dĂ©cembre 1815, François-Nicolas Pineau adresse un courrier Ă  son fils Dominique, chirurgien Ă  Paris on va mettre en vente la masure du chĂąteau par lot, de maniĂšre qu'il y a lieu d'espĂ©rer quelle disparaĂźtra dans le courant de l'annĂ©e suivante. Les derniĂšres pierres seront enlevĂ©es en 1818... Une fois le chĂąteau Ă©radiquĂ©, la nouvelle place publique dite Place du ChĂąteau, est amĂ©nagĂ©e Ă  partir de 1820, des rangĂ©es d'arbres vont y ĂȘtre plantĂ©es. Comme prĂ©vu, un pont suspendu, dit pont en fil de fer, est mis en place dans le prolongement de la route d'AngoulĂȘme qui devient la Grande Route de Saintes Ă  AngoulĂȘme future rue de CondĂ©, passant par le mitan de la nouvelle place. La construction de ce pont Ă  pĂ©age est adjugĂ©e Ă  François-Antoine-Alphonse Hyrvoix le 4 janvier 1826. La premiĂšre pierre de l'ouvrage est posĂ©e le 5 juillet de la mĂȘme annĂ©e. Le 2 septembre 1827, on procĂšde aux Ă©preuves du pont aprĂšs un essai concluant avec 106 tonnes de sable chargĂ© sur le tablier, c'est au tour des spectateurs de passer le test ; mille deux cents jarnacois vont se masser sur le nouveau pont qui est ainsi inaugurĂ©. De 1875 Ă  1876, un pont en pierre est Ă©difiĂ© Ă  la place du pont en fil de fer, construit par la Compagnie du chemin de fer des Charentes et achevĂ© le 10 octobre. Jarnac - Ancien pont suspendu "en fil de fer" de 1827 — Nouveau pont de pierre de 1876 De mĂ©moire de jarnacais, les chais d'eau de vie ont toujours existĂ© Ă  Jarnac. En 1828, une nouvelle maison spĂ©cialisĂ©e dans les eaux de vie de cognac, fondĂ©e par LĂ©opold Caboche 1806-1851 et Louis-Jules Gallois 1800-1867, s'installe sur la place du ChĂąteau. FĂ©lix-Joseph Courvoisier 1799-1866, marchand de vin Ă  Bercy et Louis Gallois 1775-1849, maire de Bercy oĂč il est propriĂ©taire d'entrepĂŽts, s'associent Ă  Caboche et crĂ©ent, le 18 novembre 1843, la maison FĂ©lix Courvoisier-Caboche, Ă  la tĂȘte d'un immeuble et de deux magasins place du ChĂąteau et de trois chais. Courvoisier devenu seul propriĂ©taire Ă  la suite du dĂ©cĂšs de ses associĂ©s, s'associe en 1854 Ă  son neveu donc Jules Curlier 1824-1886. Jarnac - RĂ©clame Cognac Courvoisier 6 novembre 1909 — Place du chĂąteau avant construction du Kiosque et du "chĂąteau" Courvoisier La Place du ChĂąteau accueille quelques unes des douze foires annuelles jarnacaises. Et lors de la frairie de la pentecĂŽte, pendant deux jours de fĂȘte, les jeux, les concerts et concours divers envahissent la place, des baraques foraines sont installĂ©es, parfois on organise le lancement d'un ballon. L'harmonie de Jarnac, la SociĂ©tĂ© Philharmonique, fondĂ©e en 1860, est bien entendu de toutes les fĂȘtes, et, lors des festivitĂ©s, un kiosque Ă  musique temporaire et dĂ©montable en bois est installĂ© sur la place du ChĂąteau, comme ce mĂ©morable 7 juillet 1889 oĂč un bal est organisĂ© lors d'une course de vĂ©locipĂšdes. En 1901, un Kiosque Ă  musique dĂ©finitif est enfin installĂ© sur la place du ChĂąteau, sur l'esplanade faisant face aux Ă©tablissements Courvoisier-Curlier. De forme octogonale, sa toiture en zinc, ornĂ©e d'un lambrequin de bois dĂ©coupĂ©, repose sur des colonnes de fonte ; le soubassement est en pierre et le garde-corps en fer forgĂ©. Jarnac - Place du chĂąteau, théùtre ; Kiosque Ă  musique en construction — Kiosque Ă  musique La mĂȘme annĂ©e 1901, une demeure Ă  l'allure de manoir est construite Ă  la place du bĂątiment d'angle des chais Courvoisier le long du quai de la place du ChĂąteau. Il sera vite baptisĂ© ChĂąteau Courvoisier et bien souvent confondu avec le ChĂąteau de Jarnac, bel et bien disparu. Si la place du ChĂąteau est restĂ©e sensiblement identique depuis un siĂšcle, les Ă©diles ont cependant dĂ©cidĂ© de supprimer, vers 1980, le kiosque Ă  musique qui certes n'Ă©tait guĂšre utilisĂ© depuis longtemps mais qui faisait partie intĂ©grante du paysage patrimonial. Kiosque supprimĂ©. voir ici place du ChĂąteau Ă  Jarnac, sans son kiosque, aujourdhui.1/4 — 2/4 — 3/4 — 4/4 Ancien parc du chĂąteau des Rohan Chabot sur l'Ile Madame Ă  Jarnac 1/2 — 2/2 publiĂ© par JeanMarc Lun 14 Mai 2018 1405 Mai 1879 — La SociĂ©tĂ© philharmonique de Jarnac primĂ©e Ă  Cognac — Cognac. Au concours qui vient d'avoir lieu ici, les premiers prix ont Ă©tĂ© remportĂ©s par les SociĂ©tĂ©s suivantes Concours Ă  vue, division supĂ©rieure, 1e section. Prix unique, mĂ©daille d'or. La SociĂ©tĂ© philharmonique de Jarnac, direction M. Braconnier. 22 mai 1887 — Frairie annuelle de Jarnac des 29 et 30 mai 1887 — Jarnac cĂ©lĂ©brera dimanche et lundi prochains sa frairie annuelle. Dimanche divertissements nombreux, chevaux de bois, jeux divers, lancement d'un superbe ballon. lluminations. Lundi, Ă  deux heures et demie courses de vĂ©locipĂšdes, cinq Ă©preuves pour bicycles ou tricycles, 150 fr. de prix. Il ne sera perçu aucune entrĂ©e. Les engagements seront reçus Ă  la mairie jusqu'au 22 mai, Ă  trois heures du soir. 14 juillet 1888 — Rendez-vous des vĂ©locipĂšdes Ă  Jarnac, la SociĂ©tĂ© Musicale donne un concert lors de la fĂȘte organisĂ©e sur la place. — Une Excursion Ă  Jarnac. Profilant du beau temps, des belles routes et de la fĂȘte nationale, MM. Valeton, O. Maillotte et Man, tous trois en tricycle, partaient, samedi matin, de Bordeaux pour Jarnac, oĂč rendez-vous leur avait Ă©tĂ© donnĂ© par le sport vĂ©lo jarnacais DĂ©cidĂ©s Ă  faire une promenade, et non Ă  battre un record, les trois touristes ont suivi, au petit train de route, par Saint-AndrĂ©, Saint-Savin, oĂč ils ont fait une petite halte, rejoints par M. Laval qui, aux approches de Mirambeau, a repris son train rapide sur Rochefort. ... Vers sept heures, les membres du tous en tenue officielle, rencontraient, Ă  deux kilomĂštres de Jarnac, Man, qui s'Ă©tait portĂ© Ă  leur rencontre. La rentrĂ©e en ville a Ă©tĂ© superbe. Conduite par M. Tricoche, son sympathique et fort aimable vice-prĂ©sident, la petite troupe est arrivĂ©e dans un ordre parfait au siĂšge du club, oĂč flottait un immense drapeau aux insignes du La soirĂ©e s'est passĂ©e charmante, pleine de cordialitĂ©, au milieu des feux de bengale, des drapeaux et des illuminations, tandis que l'excellente SociĂ©tĂ© musicale de Jarnac nous rĂ©jouissait par de la bonne musique, et rendait ainsi la fĂȘte complĂšte. Vers onze heures, aprĂšs le feu d'artifice, un punch a Ă©tĂ© servi, auquel M. Tricoche, vice-prĂ©siaent, a portĂ© un toast au VĂ©loce-Club bordelais au nom du M. Man a rĂ©pondu en buvant Ă  la prospĂ©ritĂ© assurĂ©e dĂ©sormais du sport de Jarnac et en remerciant ces messieurs de leur excellent accueil et de leur dĂ©vouement Ă  la vĂ©locipĂ©die. Jarnac - Noce villageoise lors de la mi-carĂȘme — Le jour de la mi carĂȘme sur la place du ChĂąteau, kiosque au fond Ă  droite 11 juillet 1889 — Bal et concert sur le Kiosque Ă  musique temporaire installĂ© sur la place du ChĂąteau lors des courses de vĂ©locipĂ©des. La fanfare de trompettes Hugon de Bordeaux et la Philharmonie de Jarnac sont de sortie. — Courses de Jarnac. C'est la tĂȘte encore remplie du bruit des acclamations, des sonneries de trompes de chasse, des fanfares et des pĂ©tards que j'Ă©cris ces lignes. A Jarnac, on ne fait pas les choses comme ailleurs. Je dirai mĂȘme tout de suite qu'on les fait mieux que presque partout ailleurs, grĂące au concours aussi dĂ©vouĂ© que dĂ©sintĂ©ressĂ© de ceux que la vĂ©locipĂ©die jarnacquoise a l'honneur de possĂ©der Ă  sa tĂȘte. Tout Jarnac Ă©tait sur pied ou sur pĂ©dales, dimanche dernier 7 juillet, et jamais, pour ma part, il ne m'a Ă©tĂ© donnĂ© d'assister Ă  sĂ©rie aussi complĂšte de rĂ©jouissances organisĂ©es en honneur du cyclisme ni Ă  des courses revĂȘtues d'un caractĂšre plus officiel. A 2 heures, les courses ont commencĂ© sur le vĂ©lodrome des Grandes-Maisons piste de 300 mĂštres, admirablement bien amĂ©nagĂ© et fort artistiquement dĂ©corĂ© pour la circonstance. Une affluence aussi considĂ©rable que choisie, parmi laquelle les dames brillaient par leurs toilettes autant que par leurs applaudissements prĂ©cieux, n'a cessĂ© d'acclamer les coureurs. Le jury a fonctionnĂ© sous la prĂ©sidence effective de M. le gĂ©nĂ©ral de division Tricoche, grand officier de la LĂ©gion d'honneur, ancien directeur de l'artillerie au ministĂšre de la guerre et partisan convaincu de la vĂ©locipĂ©die militaire dont il a pu apprĂ©cier les services. ... A l'issue des courses, grand banquet officiel admirablement servi par l'hĂŽtel de France dans un immense chai dĂ©corĂ© pour la circonstance avec un goĂ»t exquis aux couleurs nationales. Soixante-douze convives Ă  table. ... C'est ici qu'a eu lieu Ă  notre avis le clou de la journĂ©e. Du banquet, le cortĂšge officiel s'est rendu sous le kiosque Ă©levĂ© spĂ©cialement sur la place principale de Jarnac en vue de la distribution des prix aux coureurs et lĂ , avant de procĂ©der Ă  cette distribution, M. le gĂ©nĂ©ral Tricoche, dominant de sa fiĂšre stature et de son organe gĂ©nĂ©reux la foule innombrable assemblĂ©e tout autour, Ă  fait une des plus belles apologies de la vĂ©locipĂ©die militaire que nous ayons jamais entendues. AprĂšs la distribution solennelle des prix, a eu lieu le punch d'honneur offert dans les salons du Club, et les hĂŽtes officiels du ont quittĂ© Jarnac vers 11 heures au moment oĂč les rĂ©jouissances populaires s'achevaient sur la place du chĂąteau en un bal public des plus suivis. Pendant celte journĂ©e si complĂštement remplie, l'excellente fanfare Hugon de Bordeaux trompes de chasse n'a cessĂ© de se faire entendre, aprĂšs avoir accueilli le gĂ©nĂ©ral Tricoche au son de la Marseillaise Ă  son entrĂ©e sur le vĂ©lodrome et s'est partagĂ© les honneurs avec la philharmonique de Jarnac, fondĂ©e en 1860 et dont le chef servit en 1870 sous les ordres du gĂ©nĂ©ral Tricoche. Jarnac - Kiosque de la musique sur la place du ChĂąteau — Vue panoramique de la place et et du kiosque 28 juin 1891 — Concert de la Philharmonie sur le Kiosque place du ChĂąteau Ă  l'occasion du concours annuel de la sociĂ©tĂ© de Tir — Jarnac. Dimanche 28 juin dernier avait lieu Ă  Jarnac les derniĂšres opĂ©rations du douziĂšme concours annuel de la SociĂ©tĂ© de tir. M le sous-prĂ©fet de Cognac et une dĂ©lĂ©gation des officiers du 107e de ligne avaient bien voulu honorer cette fĂȘte de leur prĂ©sence et ont suivi les derniers tirs avec beaucoup d'intĂ©rĂȘt. A six heures, Ă  l'hĂŽtel Hillairet, un banquet offert Ă  M. le sous-prĂ©fet rĂ©unissait les membres actifs de la SociĂ©tĂ© et les officiers du 107e. Au dessert M. Laroche, le sympathique prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© de tir, a pris la parole pour remercier M. le sous-prĂ©fet de Cognac et les officiers d'avoir acceptĂ© avec tant d'empressement l'invitation qui leur avait Ă©tĂ© faite.... L'heure de la distribution des prix Ă©tant arrivĂ©e, le cortĂšge prend place sur le kiosque, pendant que la SociĂ©tĂ© philharmonique de Jarnac exĂ©cute un des plus beaux morceaux de son rĂ©pertoire. M. le sous-prĂ©fet prend de nouveau la parole et fait, devant, un nombreux public, un nouvel Ă©loge de la ville de Jarnac, dont il vante l'attachement Ă  la RĂ©publique et le dĂ©vouement Ă  toutes causes patriotiques. M. Philippe Delamain, officier de tir, commence la lecture du palmarĂšs et la distribution des prix a lieu... Jarnac - Tramway et Kiosque Ă  musique, place du ChĂąteau — HĂŽtel Couturier-Hillairet, Kiosque Ă  musique, magasins et "chĂąteau" Courvoisier Juin 1891 — La Philharmonique de Jarnac recueille tous les Ă©loges lors du Concours musical du jardin des Plantes de Nantes — Le cortĂšge des 93 SociĂ©tĂ©s a dĂ©filĂ© avec une exactitude peut-ĂȘtre insuffisamment militaire devant les autoritĂ©s et s'est rendu jusqu'au Jardin des Plantes pour la rĂ©pĂ©tition du Festival de la FĂȘte de Nuit. Pour suivre pas Ă  pas l'ordre du programme, disons que la FĂȘte de Nuit a Ă©tĂ© des plus brillantes au point de vue des lumiĂšres, mais le froid devenu de plus en plus vif et des averses sĂ©rieuses ont quelque peu nui Ă  sa rĂ©ussite complĂšte. Quant Ă  la partie musicale de ces fĂȘtes, ainsi que nous avons eu constamment occasion de le faire remarquer, Ă  la grande stupĂ©faction des personnes qui n'ont pas l'habitude de ces exĂ©cutions monstres et monstrueuses au point de vue de l'art, nous avons encore assistĂ© cette fois Ă  ce phĂ©nomĂšne bizarre qu'une musique d'harmonie de cinquante musiciens qui se sentent bien les coudes, la musique de Jarnac, par exemple, fait dix fois plus d'effet au Jardin des Plantes que la rĂ©union sans cohĂ©sion de plusieurs centaines et mĂȘme plusieurs milliers d'exĂ©cutants orphĂ©onistes, harmonistes ou fanfaristes. Le fait est que dimanche soir, personne n'a rien compris au Choeur des Jeunes Bataillons, chantĂ© par tous les orphĂ©ons et l'exĂ©cution des morceaux par toutes les SociĂ©tĂ©s instrumentales a Ă©tĂ© quelque peu charivarique, sans produire mĂȘme Ă  aucun moment l'effet de sonoritĂ© sur lequel comptait bien Ă  tort une partie des auditeurs. La SociĂ©tĂ© philharmonique de Jarnac, qui concourait seule pour le prix d'excellence, mĂ©rite aussi des Ă©loges. Il est vraiment bien extraordinaire de voir une si petite ville arriver Ă  des rĂ©sultats trĂšs supĂ©rieurs Ă  ceux obtenus parfois dans des citĂ©s de habitants. L'exĂ©cution de cette musique d'harmonie au concours d'honneur a Ă©tĂ© certainement trĂšs brillante, mais nous l'avons surtout apprĂ©ciĂ©e dans la Marche aux Flambeaux Ă  la FĂȘte de Nuit. la Gazette artistique de Nantes du 1er juin 1891 9 aoĂ»t 1902 — Le Kiosque Ă  musique de la place du chĂąteau sollicitĂ© pour la distribution des rĂ©compenses de la sociĂ©tĂ© de Tir — Jarnac. Dimanche soir, Ă  huit heures et demie, a eu lieu au kiosque de la Musique, sur la place du ChĂąteau, la distribution des rĂ©compenses du 21e concours annuel de la SociĂ©tĂ© de Tir de Jarnac. En l'absence du PrĂ©sident de la SociĂ©tĂ©, M. Laporte-Bisquit, sĂ©nateur, M. Abel Foucaud, vice-prĂ©sident a prononcĂ©, en termes Ă©loquents, un discours dont les grandes lignes, empreintes du plus pur patriotisme, ont Ă©tĂ© fort applaudies... Concours de musique des 3 et 4 juillet 1910 Ă  Jarnac Annonce et prĂ©paratifs — Jarnac s'apprĂȘte a recevoir joyeusement les nombreux Ă©trangers qui vont lui rendre visite les 3 et 4 juillet Ă  l'occasion du concours de musique. M. le prĂ©fet de la Charente a bien voulu accepter la prĂ©sidence du banquet que le comitĂ© offre Ă  MM. les membres d'honneur et Ă  MM. les membres du jury le lundi 4 juillet, Ă  6 h. ÂŒ, Ă  l'hĂŽtel de France. M. le sous prĂ©fet de Cognac ; MM. Brisson et Limouzoin-Laplanche, sĂ©nateurs ; M. James Hennessy, dĂ©putĂ© ; M. Rimbaud de Larocque, conseiller gĂ©nĂ©ral ; MiM. Louis Comandon et Marcel Michaud, conseillers d'arrondissement, ont promis d'honorer ce banquet de leur prĂ©sence. Le comitĂ© nous prie de rappeler qu'il ne sera dĂ©livrĂ© aucune carte de sortie dans les lieux de concours et aux festivals ; les cartes de circulation, du prix de 3 francs pour les deux jours donneront seules aux porteurs le privilĂšge de pouvoir rentrer et sortir Ă  leur guise. Il reste trĂšs peu de ces cartes, le comitĂ© engage donc vivement les retardataires qui en dĂ©sirent Ă  se hĂąter. A l'occasion de ce grand concours musical, des trains spĂ©ciaux, comprenant des voitures de toutes classes, seront mis en circulation entre Bordeaux-Etat et Jarnac et retour et entre Jarnac et AngoulĂȘme, par la Compagnie des Chemins de fer de l'Etat. 26 juin 1910 — Programme du Concours de musique des 3 et 4 juillet 1910 Voici le programme des fĂȘtes organisĂ©es Ă  Jarnac Ă  l'occasion du grand concours d'harmonies, fanfares, orphĂ©ons, estudiantinas, trompettes, trompes de chasse, tambours et clairons — Samedi 2 juillet, Ă  8 h. œ, grande retraite aux flambeaux. — Dimanche 3 juillet harmonies, orphĂ©ons, estudiantinas, tambours et clairons. A 8 h. ÂŒ du matin. rĂ©ception Ă  l'hĂŽtel de ville du jury par la municipalitĂ© ; Ă  9 heures, concours de lecture Ă  vue Ă  huis clos ; Ă  l0 heures, concours d'exĂ©cution ; Ă  2 h., concours d'honneur ; Ă  4 heures, dĂ©filĂ© des sociĂ©tĂ©s, rĂ©ception des sociĂ©tĂ©s Ă  l'hĂŽtel de ville par la municipalitĂ©; Ă  8 h. œ, au Jardin public, illumination, fĂȘte de nuit, grand estival ; a 11 heures, distribution des rĂ©compenses. Un train spĂ©cial de Bordeaux Ă  Jarnac sera trĂšs probablement mis en marche le dimanche. — Lundi 3 fanfares, trompettes et trompes de chasse. A 9 heures, concours de lecture a vue Ă  huis clos ; Ă  10 heures, concours d'exĂ©cution ; Ă  2 heures. concours d'honneur ; Ă  4 heures, dĂ©filĂ© des sociĂ©tĂ©s, rĂ©ception Ă  l'hĂŽtel de ville par la municipalitĂ© ; Ă  6 heures ÂŒ, banquet Ă  l'hĂŽtel de France ; Ă  8 h. œ, au jardin public, illuminations, fĂȘtes de nuit, festival ; Ă  10 heures, distribution des rĂ©compenses ; Ă  l'issue de la distribution. grand feu d'artifice. Jarnac - Programme du Concours de musique des 3 et 4 juillet 1910 — Le DĂ©filĂ© 3 et 4 juillet 1910 — Compte rendu du Concours musical de Jarnac — MalgrĂ© quelques averses, le concours musical de Jarnac a obtenu, dimanche et lundi le succĂšs le plus complet. Les principales rues de la ville Ă©taient dĂ©corĂ©es de guirlandes et de drapeaux ; plusieurs arcs de triomphe avaient Ă©galement Ă©tĂ© dressĂ©s et des banderolles ïŹ‚euries, portant les inscriptions Soyez les bienvenus », Honneur aux SociĂ©tĂ©s » exprimaient les sentiments de la population pour ses invitĂ©s et ses visiteurs. La population avait rĂ©pondu Ă  l'appel de la municipalitĂ© et du comitĂ© d'organisation en dĂ©corant de guirlandes et de drapeaux les fenĂȘtres de ses maisons. rue Gambetta et rue de CondĂ© CPA James Cparama Les rues qui devaient ĂȘtre parcourues par le cortĂšge musical, depuis la place du ChĂąteau jusqu'Ă  l'hĂŽtel de ville, en passant par les rues Gambetta et du Portillon, disparaissaient sous une vĂ©ritable voĂ»te dont l'aspect Ă©tait fĂ©erique. Les rues Gambetta et du Portillon, principalement, avaient Ă©tĂ© dĂ©corĂ©es d'une façon merveilleuse. Le matin les membres du jury ont Ă©tĂ© reçus Ă  l'hĂŽtel de ville par M. le premier adjoint, qui leur a souhaitĂ© la bienvenue et leur a donnĂ© l'assurance que la population et la municipalitĂ© feraient tous les efforts pour qu'ils emportent le meilleur souvenir de leur visite Ă  Jarnac. rue du Portillon et rue Gambetta CPA James Cparama Un vin d'honneur, offert par la municipalitĂ©, a Ă©tĂ© ensuite servi dans la salle des mariages. La matinĂ©e a Ă©tĂ© consacrĂ©e aux concours de lecture Ă  vue et d'exĂ©cution. L'aprĂšs-midi, une trĂšs grande animation n'a cessĂ©, malgrĂ© quelques ondĂ©es, de rĂ©gner dans la ville le dĂ©filĂ© a pu avoir lieu Ă  quatre heures ; une foule considĂ©rable, massĂ©e sur tout le parcours a vivement applaudi les SociĂ©tĂ©s qui sont venues se masser avec leurs banniĂšres devant l'hĂŽtel de ville, sur le perron duquel se tenaient les autoritĂ©s. M. le premier adjoint leur a souhaitĂ© une cordiale bienvenue. Les clairons, tambours et musiques sonnĂšrent au drapeau, puis eu lieu la dislocation. Cette premiĂšre partie des fĂȘtes s'est terminĂ©e le soir par un festival. La fĂȘte s'est poursuivie lundi. A 4 h 30, toutes les sociĂ©tĂ©s se massĂšrent sur la place du Champ-de-Foire ; puis, au signal, les musiques, jouant toutes diffĂ©rents airs, se mirent en route pour suivre l'itinĂ©raire prĂ©vu. Le cortĂšge, en ordre parfait, et les SociĂ©tĂ©s, la Philharmonique de Jarnac en tĂȘte, dĂ©fila entre deux rangs de curieux jusqu'Ă  l'hĂŽtel de ville, pour y attendre le passage du dĂ©filĂ©. Un grand banquet sous la prĂ©sidence de M. Gelinet, PrĂ©fet, a rĂ©uni le soir, Ă  6 heures, tous les officiels, au grand hĂŽtel de France. Jarnac - Concours de Musique des 3 et 4 Juillet 1910, L' Estudiantina Rochefortaise voir les autres superbes CPA de James relatives au concours musical jarnacais ICI ... publiĂ© par James 17 Dim 6 Mai 2012 1949 La SociĂ©tĂ© philharmonique harmonie, fondĂ©e en 1860, prĂ©sidĂ©e par Laporte-Bisquit, dirigĂ©e par Leo Larrieu avec 63 exĂ©cutants est active en 1909. Jarnac - Place du chĂąteau et Kiosque vue aĂ©rienne 1 L'inventaire dĂ©taillĂ© du mobilier, des carrosses et bestailhs appartenant Ă  dame Catherine de la Rochebeaucourt nous est parvenu grĂące au testament qu'elle a rĂ©digĂ© durant 6 jours, du 23 au 28 janvier 1668, par devant MaĂźtre HĂ©lie Rangeard, notaire royal en Angoulemois. On y dĂ©couvre chambre par chambre, tous les meubles, la plupart en nouhier, les meschantes tapisseryes bien souvent usĂ©es jusqu'Ă  la trame, la lingerie tantĂŽt neufve, tantĂŽt uzĂ©e, les lits de pleume, les matellac, nombre de linceulx de toille de toutes provenances, les chaisnaix de cuivre, des gros fuzils et des petits pistollez, des casserolles, chaudrons, poilles et bassines, les assiettes, plaz, esguiĂšres, salliĂšre, escuelles et enfin les jumants, chevaux et mulles, les carrosses. Parmi la trentaine de chambres et antichambres, cabinets et chapelle, gallerye et vestibules on y observe — la grande gallerye quy regarde d'un bout sur la prĂ©rye et de l'autre bout sur la basse cour du chĂąteau ; — la chambre au grand alcauve ; — un cabinet oĂč sont stockĂ©s les pots de confiture ; — la chambre de la Tour, occupĂ©e par le seigneur chevalier de Jarnac le fils de la comtesse de Jarnac ; — la chambre du sieur Grizet armurier avec 5 fuzils et des petits et grands pistollez ; — la chambre de Luc Labeur, sieur des Rochers, maistre d'hostel de la comtesse de Jarnac ; — la chambre des femmes oĂč demeure AndrĂ©e Gendre ; — la chambre voultĂ©e de Monsieur l’abbĂ©, avec sa vieille meschante table et son meschant tapis fort vieux et rompu ; — la sommelerye et un grand nombre de vin et de piĂšces d'eau de vie ; — les greniers avec nombre de fromant, mesture et avoyne ; — les escuryes avec 4 chevaux, et 5 mulles ; — le bestailh d'aumaille avec 14 vaches et 3 veaux. voir ici, l'Inventaire complet dĂ©taillĂ©. 2 Lors de ses sĂ©jours Ă  Paris, le comte de Jarnac, accompagnĂ© de son Ă©pouse Elisabeth Smyth, frĂ©quente rĂ©guliĂšrement la Cour. Le 1er fĂ©vrier 1780, il Ă©crit Ă  son architecte Pineau Nous ne pensons icy qu'Ă  danser parce que notre Reine et nos jeunes Princes ne pensent qu'Ă  cela. On prĂ©pare des Bains dans le bois de Boulogne. Pendant le CarĂȘme *, j'ai soupĂ© deux fois chĂ©s le Roy, cette semaine ; je danse 2 fois par semaine avec la Reine ; mais ce n'est pas cela qui fait mes vrayes affaires... On ne va plus au bal qu'avec l'habit Henri 4 ; j'en ai un charmant... * la septuagĂ©sime tombe effectivement en 1780, le 23 janvier. JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă  Musique jeu. 17 mai 2018 1704 JARVILLE - Le Chalet Lorrain - Le Kiosque MEURTHE ET MOSELLE A Jarville, on ne demande pas mieux que de faire la fĂȘte mais, faute de musiciens, les festivitĂ©s sont limitĂ©es. Pour la retraite aux flambeaux, les concerts et le bal du 14 juillet 1891, le docteur Emile Picard, maire de 1885 Ă  1894, fait appel au chef de musique Paul GrĂ©goire qui, Ă  la volĂ©e, vient de crĂ©er une sociĂ©tĂ© musicale jarvilloise. Paul GrĂ©goire, fondateur, en juin 1890, de l'Union NancĂ©ienne, vient d'ĂȘtre rĂ©voquĂ© pour d'obscures raisons d'abus de pouvoir le 10 janvier 1891. Emile Picard, le 26 aoĂ»t 1891, Ă  huit heures du soir, rĂ©unit ses administrĂ©s, afin de constituer un comitĂ© pour l'organisation de la sociĂ©tĂ© de musique. Puis on n'entendra plus parler de sociĂ©tĂ© musicale Ă  Jarville, encore moins de GrĂ©goire, pendant des annĂ©es. Jarville - Plan 1945 En dĂ©pit de l'absence de musique jarvilloise, la municipalitĂ© met en adjudication tous les ans, pour les fĂȘtes bimensuelles estivales et pour la fĂȘte patronale qui dure deux Ă  trois jours chaque mois d'aoĂ»t, la location d'un emplacement et l'organisation de bals, feux d'artifice, jeux et concerts pour cette occasion, faisant appel Ă  des musiciens extĂ©rieurs Ă  la commune. En 1903, Hyacinthe Sellier † 1905, maire de 1900 Ă  1905, met enfin en place une fanfare, l'Union Musicale de Jarville, grĂące Ă  l'arrivĂ©e d'un trĂšs dynamique chef de musique, EugĂšne Bouvret. Les concerts vont se succĂ©der tant Ă  Jarville que dans les communes voisines, dont bien entendu Nancy, pendant trois dĂ©cennies. EugĂšne Bouvret Ă  la recherche d'un Kiosque pour accueillir ses musiciens, trouve, dĂ©but 1906, de gĂ©nĂ©reux donateurs qui acceptent de financer cet Ă©dicule. Le nouveau maire, Emile Schwab, fournit l'emplacement au bout de la rue des Ecoles, oĂč est installĂ©e la Mairie et les Ecoles de filles et de garçons, Ă  l'angle de la Grande Rue, une petite esplanade vient de se libĂ©rer. Cette petite place faisait l'objet de perpĂ©tuelles rĂ©clamation des riverains depuis de nombreuses annĂ©es ; ainsi le 23 juillet 1894, un de ceux-ci publie un entrefilet Ă  ce sujet dans l'Est RĂ©publicain Dans la grande rue de Jarville, Ă  l'angle de la rue des Ecoles, se trouve un appentis sur lequel nous appelons l'attention de l'administration des ponts et chaussĂ©es. Cette construction fait saillie sur l'alignement de la voie publique ; les murs, lĂ©zardĂ©s et trouĂ©s, constituent un danger pour la sĂ»retĂ© des passants. Il serait, croyons-nous, urgent de prendre telles mesures que comporte la situation. Jarville - Grande rue et Emplacement du kiosque avant sa construction Comme nous le voyons sur le clichĂ© ci-dessus, la municipalitĂ© ayant Ă©tĂ© enfin entendue, l'appentis a Ă©tĂ© rasĂ© — dans le mĂȘme temps qu'est installĂ© le tramway Ă©lectrique le long de la Grande Place en 1903 1 —, et l'autorisation d'y Ă©difier Ă  sa place le futur Kiosque Ă  musique est donnĂ©e. Pour cet Ă©vĂ©nement, une grande fĂȘte musicale est organisĂ©e par l'Union Musicale et son chef Bouvret qui convient le gratin de la musique meurthoise pour le jour de l'inauguration. Celle-ci se dĂ©roule le dimanche 27 mai 1906 un grand dĂ©filĂ© Ă  travers les villes, prĂ©cĂ©dĂ© par les sociĂ©tĂ©s musicales et entourĂ© par une foule considĂ©rable, s'achĂšve sur la place du Kiosque. Au bas de l'Ă©difice, une estrade est installĂ©e, rĂ©servĂ©e aux officiels et invitĂ©s. Les discours d'usage prĂ©cĂšde un grand concert. L'animation jarvilloise se termine par un bal donnĂ© en soirĂ©e sur la place. Le Kiosque Ă  musique, construit sur un soubassement de pierre, de forme octogonale, est entourĂ© d'un garde corps en fer forgĂ© ; ses colonnes en fonte soutiennent une toiture domale en zinc, ornĂ©e sur son pourtour d'un lambrequin de bois dĂ©coupĂ©. Il y a fort Ă  parier que ledit lambrequin a Ă©tĂ© fourni et financĂ© par Charles Varry, grand spĂ©cialiste des chalets, kiosques et Ă©lĂ©ments de dĂ©corations en bois, installĂ© prĂ©cisĂ©ment dans son chalet lorrain en face du kiosque sur la Grande Rue et qui dispose de vastes locaux oĂč il entrepose et fabrique son matĂ©riel depuis 1876. Charles Varry est le fournisseur de nombre de ces chalets sculptĂ©s Ă  Nancy et dans toute la rĂ©gion, construits lors des foires et expositions. RenĂ© Varry, son fils, poursuivra l'activitĂ© de son pĂšre jusqu'en 1950. Jarville - RĂ©clames Charles et RenĂ© Varry Chalets et Kiosques, recherches menuisiers 1892 Ă  1928 Au sortir du conflit de 1914-1918, EugĂšne Bouvret et son Union musicale sont toujours trĂšs actifs et donnent trĂšs rĂ©guliĂšrement leurs concerts sur le kiosque Ă  musique et lors de chaque festivitĂ© et ce, jusqu'en 1939. En 1921 la fanfare des Chasseurs Jarvillois, dirigĂ©e par M. Bouteiller, vient prĂȘter main forte Ă  l'Union musicale. RenĂ© Varry, toujours Ă  la recherche de bons menuisiers pour ses kiosques et chalets, fait face Ă  de nombreuses commandes. A partir de 1932, il amĂ©nage son Chalet Lorrain avec des fĂ©eries de glaces et de lumiĂšres diverses, un parquet cirĂ© et une immense piste de danse. La salle et ses salons sont louĂ©s tout d'abord aux membres du Racing-Club-Lorrain pour leur soirĂ©e dansante le 15 octobre 1932. Cette grande fĂȘte sera suivie de bien d'autres bals et soirĂ©es dansantes. RenĂ© Varry obtient mĂȘme que la fĂȘte patronale jarvilloise du mois aoĂ»t soit attribuĂ©e au Chalet Lorrain par la municipalitĂ©. Jusqu'en 1939, tous les ans le football-club jarvillois y organise Ă©galement son grand bal annuel. 2 En 1931, la Grande Rue est rebaptisĂ©e rue de la RĂ©publique, la rue des Ecoles prend le nom de rue du marĂ©chal Foch. Par dĂ©cret du 25 juin 1936, la commune de Jarville devient Jarville-la-Malgrange afin d'Ă©viter toute confusion avec d'autres communes portant le mĂȘme nom. Le Kiosque Ă  musique a Ă©tĂ© supprimĂ© aprĂšs 1945, remplacĂ© par une petite place plantĂ©e de deux arbres. Kiosque supprimĂ©. voir ici Emplacement de l'ancien Kiosque Ă  musique de la Grande Rue de Jarville, devenue rue de la RĂ©publique, aujourd'hui. Rue des Ecoles Ă  Jarville, devenue rue du marĂ©chal Foch, aujourd'hui. publiĂ© par JeanMarc Jeu 17 Mai 2018 1608 14 juillet 1893 — Echos de la fĂȘte Ă  Jarville — A Jarville, la fĂȘte s'est passĂ©e cette annĂ©e avec le mĂȘme Ă©clat que les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. Pendant toute l'aprĂšs-midi, les rĂ©jouissances ont eu un succĂšs considĂ©rable. MM. le docteur Picard, Hanry, adjoint et Varry, conseiller municipal, ont eu les honneurs de la fĂȘte. AprĂšs un joli feu d'artifice, qui a Ă©tĂ© un peu contrariĂ© par la pluie, on s'est rĂ©fugiĂ© au bal oĂč l'on a dansĂ© avec entrain jusqu'au matin. 1er juin1896 — SĂ©ance tumultueuse au conseil municipal ; Charles Varry, constructeur de chalets et kiosques, par ailleurs conseiller municipal, moralisateur ; les bals et la vente de biĂšre continuent Ă  Jarville... — Jarville. On nous Ă©crit le 1er juin Des incidents assez graves ont Ă©clatĂ© au conseil municipal, hier, dimanche. M. Majer de Lewalt, ingĂ©nieur-directeur des hauts-fourneaux de Jarville, avait adressĂ© une lettre Ă  M. le docteur Picard, maire, pour ĂȘtre soumise Ă  l'assemblĂ©e au sujet des permissions accordĂ©es Ă  l'adjudicataire des bals publics, trop frĂ©quentes — selon lui — dans l'intĂ©rĂȘt des ouvriers et de la morale publique. M. Victor Piccot s'avança alors vers M. Visine, comptable et directeur de la SociĂ©tĂ© coopĂ©rative, reprĂ©sentant les usines, et fit remarquer que c'Ă©tait dans l'Ă©tablissement de l'usine que les ouvriers s'enivraient pendant leur travail. Pendant un quart d'heure, ce fut un tohu bohu gĂ©nĂ©ral, et M. Piccot frappait toujours avec son poing sur la table pour attirer l'attention sur les paroles qu'il prononçait. M. Charles Varry, de son cĂŽtĂ©, a dĂ©noncĂ© au conseil le fonctionnement de l'Ă©conomat en disant qu'Ă  son point de vue il Ă©tait honteux d'autoriser une vente de boissons dont la consommation se fait sur la voie publique, et que, avant d'accuser les commerçants de Jarville, il fallait faire de la morale Ă  soi-mĂȘme. M. Schwach et d'autres conseillers se mĂȘlent aussi au dĂ©bat. La sĂ©ance a Ă©tĂ© levĂ©e au milieu d'une certaine agitation et M. Majer de Lewalt a dĂ» sans doute faire appeler M. Piccot ce matin pour s'expliquer au sujet de sa lettre. RĂ©sultat on dansera tous les quinze jours et fĂȘtes ce n'est pas de trop et la coopĂ©rative vendra toujours cent cinquante hectolitres de biĂšre par mois au minimum sans compter l'alcool. L'Union musicale de Jarville fait ses dĂ©buts 13 avril 1904 — Union musicale de Jarville. Cette sociĂ©tĂ© offrira Ă  ses membres honoraires, samedi prochain, Ă  huit heures du soir, salle Picot, un concert dont voici le programme l. La Prise de Sfax, allegro L. Pivet. — 2. La FiancĂ©e du conscrit, ouverture L. Pivet. — 3. Ce que l'on entend dans la forĂȘt, fantaisie H. Kling. — 4. Blondinette, polka pour pistou, soliste M. Spiess A. Govaert. — 5. Souvenir de GenĂšve, fantaisie X.... — 6. Jehanne, la bonne Lorraine, marche J. de Orelly. AprĂšs le concert, un grand bal rĂ©unira les musiciens et leurs invitĂ©s ; la sociĂ©tĂ© s'est assurĂ© le concours de deux charmantes vendeuses de bouquets pour la vente des fleurs. Cette fĂȘte intime sera, tout le fait prĂ©voir, un succĂšs de plus pour cette jeune fanfare dĂ©jĂ  si forte, grĂące au zĂšle de son dĂ©vouĂ© chef, M. Bouvret. Dimanche aprĂšs midi, si le temps le permet, promenade et concert Ă  Heillecourt. 20 aoĂ»t 1904 — L'Union musicale de Jarville donnera samedi soir, Ă  8 h. œ, rue d'Alsace, un concert dont voici le programme 1. Bayard, pas redoublĂ© avec clairons Spiess. — 2. Marie-Henriette, ouverture Montagne. — 3. Sifflet, Pierrettes, polka sifflĂ©e Ropy. — 4. La Fille du rĂ©giment, fantaisie Donizetti. — 5. Les Bords de la Meurthe, valse Spiess. — 6. Boquillon, pas redoublĂ© Mullot. 16 avril 1905 — Jarville. Programme de l'Union musicale du dimanche 16 avril 1905, Ă  2 heures aprĂšs-midi, sur la place publique 1. Le dĂ©filĂ© des gymnastes AndrĂ© — 2. ClĂ©ment Marot, ouverture Kelsen. — 3. Le sommeil de Diane, fantaisie BlĂ©ger. — 4. Bouquet de mĂ©lodies, valse BlĂ©ger. — 5. Le mal du pays, fantaisie BlĂ©ger. — 6. Arlequin, allegro. Morand. Le chef de musique, Bouvret. 19 mars 1906 — Le Kiosque Ă  musique est en cours de construction — La fanfare l'Union musicale de Jarville organise, pour le 31 mars, Ă  8 h. œ du soir, un grand concert suivi de bal, dans la salle Piccot. En voici le programme 1. Bon Sang, pas redoublĂ© avec clairons Spiess. — 2. MĂ©daille d'or, ouverture Migette. — 3. Le Bivouac du drap d'or, musique BlĂ©ger. — 4. Marie CĂ©cile, polka Spiess, par 2 cornets A. Spiess et G. GonĂ©. — 5. Aubade Nuptiale, fantaisie Mulot. Le chef de musique, E. Bouvret. La sociĂ©tĂ© se propose Ă©galement d'inaugurer, sous peu, le kiosque si coquet qu'elle fait construire sur la place, et dont on peut dĂ©jĂ  admirer l'Ă©lĂ©gance et le style une grande fĂȘte musicale avec dĂ©filĂ© sera organisĂ©e Ă  cette occasion, et l'Union musicale s'est dĂšs maintenant, assurĂ© le concours de plusieurs harmonies et fanfares de la rĂ©gion. Dans sa derniĂšre rĂ©union gĂ©nĂ©rale, la sociĂ©tĂ©, aprĂšs avoir votĂ© des remerciements aux gĂ©nĂ©reux bienfaiteurs, Ă  qui elle doit de pouvoir Ă©difier son kiosque, a constituĂ© comme suit, son comitĂ© pour 1906 PrĂ©sident, M. Schwach ; vice-prĂ©sidents MM. Blin et Auer ; trĂ©sorier, M. Boulin ; secrĂ©taire, M. Chalbot ; membres, MM. Auclair, Forterre, Marchal, Lentz, Sellier ; directeur, M. Bouvret. 26 mai 1906 — Programme de la FĂȘte musicale organisĂ©e Ă  l'occasion de l'inauguration du kiosque Ă  musique — Voici le programme de la grande fĂȘte musicale, organisĂ©e par l'Union musicale », fanfare de Jarville, Ă  l'occasion de l'inauguration du Kiosque de musique, avec le concours de l'Harmonie des usines les Fils d'Emmanuel Lang » de Bonsecours, la Lyre lorraine de Nancy, la Jeune Lorraine de Saint-Max, la Fanfare des trompes de Boudonville, la Fanfare de la Madeleine, le RĂ©veil de Pont-Saint-Vincent et l'Harmonie des Hauts-fourneaux, forges et aciĂ©ries de Pompey. Samedi 26 mai 1906. — Pavoisement des rues. — A 8 heures œ du soir, retraite aux flambeaux. Dimanche 27 mai 1906, Ă  1 heure trois quart de l'aprĂšs-midi, rĂ©ception des sociĂ©tĂ©s, place de Bonsecours. A 2 heures, grand dĂ©filĂ©. ItinĂ©raire rue d'Alsace, Grande-Rue, rue Carnot, rue Varry, hauts-fourneaux, retour jusqu'au kiosque. A l'issue du dĂ©filĂ©, cĂ©rĂ©monie d'inauguration 1. Le Tramm, pas redoublĂ© avec clairons, par toutes les sociĂ©tĂ©s, 300 exĂ©cutants sous la direction de l'auteur M. C. Mougeot ; 2. Discours d'inauguration par M. Emile Schwach, maire de Jarville, prĂ©sident de l'Union musicale ; 3. La Marseillaise, par toutes les sociĂ©tĂ©s, sous la direction de M. EugĂšne Bouvret, chef de l'Union musicale. Grand concert. — l. Marie-Henriette, ouverture, Montagne l'Union musicale ; 2. L'Arche de l'Alliance, ouverture, Bleger, la Jeune lorraine ; 3. La Villa des Roses, fantaisie, Planel Fanfare de la Madeleine ; 4. Martha, fantaisie, Flotow Lyre lorraine ; 5. L'Ambassadrice, Aubert harmonie Lang ; 6. Gillette de Narbonne, fantaisie, Audran Harmonie de Pompey ; 7. En avant, allegro, AugĂ© le RĂ©veil ; 8. Allegro, X fanfare de Boudonville. A 9 heures du soir. — Grand bal autour du kiosque, orchestre de l'Union musicale. 27 mai 1906 — Inauguration du Kiosque Ă  musique de Jarville — FĂȘte musicale de Jarville. Les rĂ©jouissances organisĂ©es dimanche par l'Union musicale de Jarville pour l'inauguration de son kiosque ont eu le plus grand succĂšs. Samedi soir, la retraite aux flambeaux a Ă©tĂ© suivie par une foule Ă©norme. Elle s'est arrĂȘtĂ©e un moment devant la villa Lucas, d'oĂč un beau feu d'artifice a Ă©tĂ© tirĂ© par son propriĂ©taire, M. Bourreiff, le jeune et sympathique conseiller municipal. Dimanche, Ă  2 heures, sur la place de Bonsecours, les sociĂ©tĂ©s l'Harmonie des usines Lang, la Fanfare de la Madeleine, l'harmonie la Jeune lorraine de Saint-Max, la Lyre lorraine et les Trompes nancĂ©iennes ont Ă©tĂ© reçues par l'Union musicale et, en un imposant dĂ©filĂ©, ont parcouru les principales rues de Jarville pour arriver, Ă  2 heures, sur la place pour la cĂ©rĂ©monie d'inauguration. Les sociĂ©tĂ©s massĂ©es autour du kiosque exĂ©cutent d'abord, sous la direction de M. Mougeot, directeur de l'Harmonie des usines Lang, un pas redoublĂ© de sa composition. M. Schwach, maire et prĂ©sident de l'Union musicale, prononce le discours d'usage, qui lui vaut une vĂ©ritable ovation et la Marseillaise est aussitĂŽt exĂ©cutĂ©e par tous les musiciens, sous la direction de M. Bouvret, chef de l' Le concert commence alors et vaut Ă  toutes les sociĂ©tĂ©s de mĂ©ritĂ©s applaudissements. Tous les morceaux ont Ă©tĂ© Ă©coutĂ©s religieusement par une foule qui remplissait non seulement la place, mais encore les rues y aboutissant. A toutes les fenĂȘtres, sur les balcons et mĂȘme sur les toits, il y avait de nombreux curieux. Une estrade rĂ©servĂ©e aux conseillers municipaux, aux comitĂ©s des sociĂ©tĂ©s et aux invitĂ©s, avait Ă©tĂ© dressĂ©e en face l'escalier donnant accĂšs au kiosque. AprĂšs le concert, la dislocation des sociĂ©tĂ©s a donnĂ© jusqu'Ă  sept heures du soir la plus grande animation dans Jarville, Ă  la grande satisfaction des cafetiers, qui ont fait de belles rĂ©coltes. Le bal public, Ă  partir de huit heures et demie, sur la place, a Ă©tĂ© trĂšs animĂ©. Cette belle fĂȘte, si rĂ©ussie malgrĂ© un temps douteux, fait le plus grand honneur aux commissaires qui ont bien voulu se charger de l'organisation et se sont rĂ©ellement dĂ©vouĂ©s Ă  cet effet, ce sont MM. Chalbot et Boutin, qui nous promettent de faire encore mieux, si possible, Ă  la prochaine occasion. Jarville - Rue des Ecoles et Kiosque Ă  musique Quelques uns des nombreux concerts donnĂ©s par EugĂšne Bouvret et l'Union musicale sur le Kiosque de Jarville 28 juillet 1906 — Programme de l'Union musicale du 28 juillet, Ă  8 h. œ du soir, au kiosque 1. Bon Sang, pas redoublĂ© avec clairons Spiess. — 2. La Croix du MĂ©rite, ouverture BlĂ©ger. — 3. L'Enclume, polka Parlow.— 4. Aubade nuptiale, fantaisie B. Mullot. — 5. La Vie militaire, allegro Stenebrugen. Le chef de musique, Bouvret. 23 septembre 1906 — Union musicale, fanfare de Jarville. Programme du dimanche 23 de 3 heures Ă  4 h. œ, au kiosque 1. La 82e brigade, dĂ©filĂ© avec clairons et tambours A. Tournier. — 2. Le Mal du pays, ouverture BlĂ©ger. — 3. La FĂȘte du rĂ©gent, fantaisie Rivet.— 4. Petite fleur, valse G. Marie.—5. Le Sommeil de Diane, fantaisie BlĂ©ger. — 6. Le Ruban rouge, pas redoublĂ© Pontet. Le chef de musique, Bouvret 20 juin 1907 — Union musicale de Jarville. Concert du 20 juin, Ă  8. h. ÂŒ du soir, au kiosque, comprenant les morceaux couronnĂ©s au concours de Nancy 16 et 17 juin 1. O Ski FĂ© cho, allegro Mougeot. — 2. Philine, ouverture Boyer. — 3. Marie-Henriette Montagne, prix d'honneur. — 4. Glorieux concours, fantaisie Mougeot. — 5. La fĂȘte du RĂ©gent Bivet, 1er prix d'exĂ©cution. — 6. Triomphe, marche, morceau d'ensemble Millot. Le chef de musique, E. Bouvret 12 avril 1908 — Union musicale de Jarville. Programme du 12 avril, Ă  deux heures et demie, au kiosque 1. LibertĂ© et Patrie, pas redoublĂ© Reyberg. — 2. Les Diablotins, ouverture Bleger. — 3. Valse PrintaniĂšre Mulot. — 4. Le MystĂšre, divertissement pour baryton M. Moratin. — 5. Allegro Bleger. Le chef de musique, E. Bouvret. 3 juillet 1909 — Union musicale de Jarville. — Programme du 3 juillet, Ă  8 heures un quart, au kiosque. — 1. Le Ruban rouge, pas redoublĂ© Pontet. — 2. Sous la tonnelle, ouverture M. Millot. — 3. La Schlucht, valse Toussard. — 4. La Croix du drapeau, fantaisie BlĂ©ger. — 5. Les deux ramiers, polka pour 2 pistons ; solistes Spiess et Boiteux Labole. — 6. Allegro Mougeot. Le chef de musique E. Bouvret. 24 juin 1911 — Union musicale de Jarville. — Programme du 25 juin 1911, Ă  3 heures, au kiosque. 1. Sonnez fort, dĂ©filĂ© Mougeot. — 2. Gloria Victis, ouverture Boisson. — 3. Ce que l'on entend dans la forĂȘt, fantaisie Kling.— 4. Mimosa, valse Amourdedieu. — 5. Les ChevriĂšres, fantaisie Mougeot. — 6. Marche du 94e X.... Le chef de musique E. Bouvret. 9 septembre 1911 — Jarville. Union musicale. — Programme du samedi 9 septembre, Ă  huit heures un quart du soir, au kiosque 1. Mes adieux au 63e, pas redoublĂ© Binot. — 2. Les Diablotins, ouverture BlĂ©ger. — 3. 1804, marche chantĂ©e L. Ganne. — 4. Valse printaniĂšre Boisson. — 5. Le RĂȘve passe, chant patriotique Helmer et Krier. — 6. DĂ©filĂ© du X.... Le chef de musique, Bouvret. 20 juin 1914 — Union musicale de Jarville. — Programme du samedi 20 juin, Ă  20 heures ÂŒ, au kiosque 1. Salut Ă  toi, allegro Bouchel. — 2. Le Sommeil de Diane, ouverture BlĂ©ger. — 3. Moscou, marche Allier. — 4. Valse printaniĂšre Boisson.— 5. Les Lauriers de Miltiade, fantaisie Marsal. — 6. Bavard, dĂ©filĂ© Millet. Le chef de musique, E. Bouvret. Jarville - Rue des Ecoles future rue marĂ©chal Foch, mairie et Ă©coles de garçons et filles — Rue du marĂ©chal Foch, mairie Ă©coles et kiosque Ă  musique Ă  l'extrĂ©mitĂ© de la rue, Ă  droite 18 mai 1917 — Le Kiosque Ă  musique sert de point de ralliement pour le casse-pipe suivant ! — Jarville. Classe 19. — Les jeunes gens de Jarville de la classe 19 sont priĂ©s de se rĂ©unir samedi prochain 19 mai, au cafĂ© Schmitt, place du Kiosque, Grande-Rue, Ă  huit heures prĂ©cises, en vue de l'Ă©lection d'un comitĂ©. AprĂšs le conflit, EugĂšne Bouvret reprend ses concerts sur le Kiosque 29 mai 1920 — Union musicale de Jarville. Programme du 30 mai, Ă  20 h. 1/2, au Kiosque 1. Marche Italienne Rousseau ; 2. Henriette, ouverture Kelsen ; 3. Les Bords de la Coise, valse Bleyer ; 4. Le sommeil de Diane, fantaisie Bleyer ; 5. Retraite espagnole Girod ; 6. Pariria, allegro Mougeot. Le chef de musique, E. Bouvret. 3 juillet 1920 — Union musicale. Programme du 3 juillet, Ă  20 heures et demie, au kiosque 1. La Fille du RĂ©giment, allegro avec clairons Donizetti. 2. Arlequine, marche Poncet. 3. Ce que l'on entend dans la forĂȘt, ouverture Kling. 4. Ciao, valse Bouchet. 5. Loin de ma patrie, fantaisie Bidaine. 6. Le Vaseux, dĂ©filĂ© X... Le chef de musique, E. Bouvret. 6 aoĂ»t 1921 — Programme du concert du 6 aoĂ»t, Ă  20 heures et demie, au kiosque, par l'Union musicale 1. Marche des Avions Billaut. 2. Simla, allegro BaĂ«r. 3. Langage des Fleurs, valse Putz. 4. Sifflez, Pierrettes, polka Popy. 5. Jour de Fiançailles, fantaisie Bidaine. 6. Alsace-Lorraine, dĂ©filĂ© Ben-Tayoux. Le chef de musique, Bouvret. L'Union musicale, toujours trĂšs flattĂ©e de voir ses concerts suivis par un public nombreux et sympathique, ose espĂ©rer que, pendant l'exĂ©cution des morceaux du programme les jeux tapageurs des enfants cesseront ; elle compte sur les parents de ceux-ci pour obtenir le rĂ©sultat recherchĂ©. 21 mai 1924 — Union Musicale de Jarville. Concert du 21 mai, Ă  8 h. 30, au kiosque. Programme 1. Le Drapeau de la Paix Millot ; 2. Les premiĂšres feuilles, ouverture Mougeot ; 3. Valse printaniĂšre Boisson ; 4. Etoile, fantaisie AugĂ© ; 5. Jarville-Marche Toussard ; 6. Altierre, pas redoublĂ© Andrieu. Le chef de musique E. Bouvret. 3 juillet 1925 — Programme de la FĂȘte nationale du 14 juillet Ă  Jarville — 13 juillet. Grande retraite aux flambeaux avec le concours des sociĂ©tĂ©s locales. 20 h. Ă  21 h. Concert au kiosque, suivi de bals populaires ; illuminations. — 14 juillet. RĂ©veil en fanfare par les trompettes et cors de chasse. Sonnerie de cloches. 10 heures dĂ©part des courses cyclistes organisĂ©es pour les deux sexes. Nombreux et divers prix, espĂšces et nature. 11 h. 30 ApĂ©ritifs-surprises, avec le concours de l'Union musicale. De 14 Ă  19 heures Courses Ă  pied, en sac, en Ă©chasses et nombreuses et diverses attractions pour les deux sexes, avec avalanche de prix. MĂąt de cocagne devant l'hĂŽtel de ville. 20 heures 30 Grand bal populaire, salle de la Poste. A l'issue de ce bal, distribution des prix. 14 juillet 1929 — FĂȘte nationale, concert sur le Kiosque de Jarville — Samedi 13 juillet A 18 heures sonnerie de cloches. A 20 h. 30 retraite aux flambeaux par la clique des Chasseurs Jarvillois. A 21 h. 30 concert au kiosque Ă  musique, par l'Union Musicale de Jarville. AprĂšs le concert, grand bal populaire place de la Gare. — Dimanche 14 juillet A 6 heures sonnerie de cloches ; rĂ©veil en fanfare par la clique des Chasseurs Jarvillois. A 8 heures remise de bons et de secours aux indigents de la commune. A 9 heures course cycliste de 25 km. environ, rĂ©servĂ©e Ă  tous les coureurs amateurs habitant Jarville. Les inscriptions seront reçues chez M. Berg, marchand de cycles, Grande-Rue, jusqu'au 13 juillet. Rassemblement des coureurs devant le n° 9 de la Grande-Rue, Ă  8 h. 45. Le dĂ©part de la course sera donnĂ© Ă  9 heures, route de FlĂ©ville, et l'arrivĂ©e sera jugĂ©e au lieudit Haut de la CĂŽte ». A 10 h. 45 Ă  la mairie, distribution des prix de la course cycliste. A 11 heures apĂ©ritif concert au kiosque Ă  musique par l'Union Musicale de Jarville. A midi sonnerie de cloches. A 14 heures 30, devant la mairie jeux divers rĂ©servĂ©s aux enfants. A 16 heures, course pĂ©destre, tour de Jarville, 4 km. environ. A 18 heures sonnerie de cloches. 15 et 16 aoĂ»t 1931 FĂȘte patronale organisĂ©e dans les dĂ©pendances de la menuiserie RenĂ© Varry 14 aoĂ»t 1931 — Annonce de la fĂȘte. — La fĂȘte patronale de Jarville aura lieu les samedi 15, dimanche 16 et lundi 17 courant, Ă  son emplacement habituel. Bon nombre de forains y ont pris place, avec des attractions variĂ©es balançoires, tirs, confiseries, etc., feront la joie des petits et des grands. Un superbe bal entiĂšrement couvert, avec un orchestre choisi, aura lieu dans les nouvelles dĂ©pendances de l'atelier de menuiserie de M. Varry RenĂ©, industriel et adjudicataire de la fĂȘte. Une buvette bien achalandĂ©e y sera installĂ©e. Les jeunes gens seront certains de pouvoir s'y divertir. Le meilleur accueil leur sera rĂ©servĂ©. 20 aoĂ»t 1931 — Compte rendu de la FĂȘte patronale — La fĂȘte patronale, qui a eu lieu les 15 et 16 courant, malgrĂ© le mauvais temps, a attirĂ© de nombreux promeneurs. Aussi les forains on et eu pleine satisfaction. Le bal, qui se tenait dans la nouvelle salle superbement dĂ©corĂ©e dans les nouveaux bĂątiments de M. Varry, se trouvait un peu petite, vu les nombreux couples de danseurs. Une organisation des plus parfaite a permis que ces deux jours de fĂȘte se dĂ©roulent dans la gaietĂ©, dans l'ordre et le calmĂ© les plus absolus, Ă . la satisfaction de toute la sociĂ©tĂ©. Aussi M. RenĂ© Varry, le sympathique et diligent organisateur et adjudicataire de la fĂȘte patronale n'a rien nĂ©gligĂ© pour sa rĂ©ussite. Les jeunes gens fervents de la danse, ainsi que les familles dĂ©sireux de se divertir pourront encore s'en donner Ă  coeur joie en se donnant rendez-vous samedi soir, Ă  20 h. 30, dimanche en matinĂ©e Ă  14 h. 30 et en soirĂ©e Ă  20 h. 30. 22/11/1937 — FĂȘte de la Sainte-CĂ©cile, concert de l'Union musicale — Union musicale de Jarville. FĂȘte de la Sainte-CĂ©cile. A l'occasion de la fĂȘte traditionnelle de la Sainte-CĂ©cile par l'Union musicale de Jarville, une messe solennelle en musique sera cĂ©lĂ©brĂ©e dimanche 28 novembre, Ă  11 heures, en l'Ă©glise du SacrĂ©-Coeur de Jarville. Sermon par M. l'abbĂ© Halin. La quĂȘte, au profit dĂ© la SociĂ©tĂ©, sera faite par Mme Reboursin cĂŽtĂ© de l'Ă©pitre et par Mme Hingray cĂŽtĂ© de l'Ă©vangile. Voici le programme qui sera exĂ©cutĂ© par l'Union musicale au cours de l'office Gloria, marche, G. Gibau ; Invocation Ă  la Vierge Blanchetot ; Offertoire Bleiger ; MystĂšre Motha ; Sainte CĂ©cile Bajus. Pendant la communion, un solo de violon sera exĂ©cutĂ© par M. Humbert. personnes qui seraient empĂȘchĂ©es d'assister Ă  la cĂ©rĂ©monie sont priĂ©es de bien vouloir adresser leur offrande Ă  l'une des dames quĂȘteuses ou Ă  M. Bouvret, prĂ©sident, 11 rue de la RĂ©publique. A l'issue de la cĂ©rĂ©monie, un grand banquet aura lieu Ă  la brasserie de la Belle-Croix. Les personnes qui dĂ©sireraient y participer peuvent se faire inscrire auprĂšs d'un membre du comitĂ© jusqu'au jeudi 25 courant, dernier dĂ©lai. Seule l'Union Musicale fanfare, fondĂ©e en 1903, prĂ©sidĂ©e par Schwach, dirigĂ©e par EugĂšne Bouvret est active Ă  Jarville en 1909. 1 Les essais de la nouvelle ligne de Tramway Ă©lectrique joignant MaxĂ©ville Ă  Jarville, prĂ©vus initialement le mardi 22 septembre 1903 sont reportĂ©s au jeudi en raison de l'encombrement de la voie. La voie est livrĂ©e Ă  l'exploitation le dimanche 27 septembre. Cette ligne est en fait le prolongement jusqu'Ă  Jarville, de celle qui existait depuis 1897 de MaxĂ©ville Ă  Bonsecours. Lors de ce prolongement les tarifs sont fixĂ©s comme suit MaxĂ©ville-Bonsecours 0 fr. 10 ; Bonsecours-Jarville 0 fr. 10 ; MaxĂ©ville-Jarville 0 fr. 15. Des indications sont donnĂ©es aux voyageurs pour les voitures ne parcourant pas toute la voie Les voitures faisant le service jusque Jarville, porteront en plus de la plaque de tĂȘte, une affiche posĂ©e Ă  une glace de chaque cĂŽtĂ© de la voiture, indiquant que la voiture va Ă  Jarville, et pour la nuit, les hublots au dessus de la marquise de la plate-forme, auront un feu rouge, tandis que pour les voitures n'allant qu'Ă  Bonsecours, ce feu continuera Ă  ĂȘtre blanc. Jarville - Grande rue et Tramway — Kiosque Ă  musique et tramway sur la Grande Rue 2 Les bals et soirĂ©es dansantes du Chalet Lorrain de RenĂ© Varry 15 octobre 1932 — Le bal du Racing-Club Lorrain. Nous rappelons que demain soir a lieu, Ă  21 heures, la premiĂšre soirĂ©e dansante organisĂ©e par notre sociĂ©tĂ© locale dans les salons du Chalet Lorrain, 101, Grande-Rue. Cette fĂȘte aura lieu sous la prĂ©sidence d'honneur de M. Moine, maire de Jarville, assistĂ© de ses adjoints, ainsi que de conseillers municipaux. Ils seront reçus Ă  21 h. 30 par le comitĂ© du M. Robert Pantz, retenu par un deuil trĂšs rĂ©cent, sera reprĂ©sentĂ© par son vice-prĂ©sident. Nul doute que ce bal, le premier de ce genre Ă  Jarville, n'attire tous les amateurs de danse et de gaietĂ©, Ă©tant donnĂ© le programme trĂšs intĂ©ressant et variĂ© que la commission des fĂȘtes du a mis sur pied avec un soin minutieux. 5 novembre 1932 — Farandoles et danses avec la sociĂ©tĂ© de Secours mutuels La PrĂ©voyante. Grande soirĂ©e dansante de la SociĂ©tĂ© de secours mutuels La PrĂ©voyante » des Agents des rĂ©seaux de l'Est, d'Alsace et Lorraine, et des lignes secondaires. Samedi prochain, 5 novembre Ă  20 h. 30, a lieu la premiĂšre soirĂ©e dansante organisĂ©e par La PrĂ©voyante » des agents des rĂ©seaux de l'Est dans les vastes salons du Chalet Lorrain Ă  Jarville, au profit exclusif de la caisse de secours. Cette soirĂ©e est placĂ©e sous la prĂ©sidence d'honneur effective de M. Martzlof, prĂ©sident gĂ©nĂ©ral de la PrĂ©voyante des agents des rĂ©seaux de l'Est, d'Alsace et des lignes secondaires. MM. les membres honoraires, actifs, et les amis sont invitĂ©s Ă  cette soirĂ©e ou plus d'une surprise agrĂ©able leur est rĂ©servĂ©e. Danses nouvelles, farandoles, bataille de serpentins, beaucoup de fleurs etc... Un jazz rĂ©putĂ©, avec le rĂ©pertoire le plus variĂ© rehaussera l'Ă©clat de cette fĂȘte de famille, avec l'animation qui rĂ©gnera la gaietĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ©e, il est certain que tous les assistants garderont de la soirĂ©e de la belle PrĂ©voyante » le meilleur souvenir, tout en accomplissant une bonne oeuvre. L'entrĂ©e est gratuite pour les mamans accompagnant les jeunes filles. Prix d'entrĂ©e - Cavaliers 5 fr. - Dames et militaires. - 3 francs. Une tenue correcte est de rigueur. Un service d'autos ou tramways fonctionnera jusqu'Ă  la fin du bal. Jarville - Chalet de Jarville RenĂ© Varry. RĂ©clames dancing 26 mai et 17 juin 1934 20 aoĂ»t 1933 — FĂȘte patronale de Jarville. Dimanche 20 courant aura lieu la fĂȘte patronale Ă  Jarville. Bon nombre de places sont dĂ©jĂ  rĂ©servĂ©es par les forains. Le bal aura lieu dans la coquette salle du Chalet, organisĂ© par M. Varry RenĂ©, adjudicataire de la fĂȘte, qui n'a rien nĂ©gligĂ© pour sa bonne rĂ©ussite. 24 mars 1934 — Bal de la mutuelle La Ruche OuvriĂšre de Lorraine. Le bal de cette mutuelle, Ă  Nancy, a toujours laissĂ© parmi les danseurs et danseuses un souvenir apprĂ©ciĂ©, qui fait bien augurer du succĂšs que remportera le grand bal de nuit, qui aura lieu samedi 24 mars, Ă  20 h. 30, dans la salle du Chalet Lorrain, rue de la RĂ©publique, Ă  Jarville. Il est certain que ce bal mutualiste, puisqu'il est donnĂ© au profit des oeuvres sociales de cette sociĂ©tĂ© maladie, maternitĂ©, dĂ©cĂšs, etc., rencontrera auprĂšs de la population jarvilloise et des environs le meilleur accueil. Le comitĂ© des fĂȘtes n'a rien nĂ©gligĂ©, et c'est enchantĂ© que tous se quitteront Ă  une heure avancĂ©e de la nuit, heureux d'avoir passĂ© une bonne fĂȘte familiale, pleine d'entrain et de gaietĂ©, qui fera plaisir Ă  tous. Le propriĂ©taire du Chalet Lorrain, qui ne nĂ©glige rien pour sa fidĂšle clientĂšle, a mis sur pied un orchestre de premier ordre. Pendant cette soirĂ©e, distribution de fleurs, cotillon, surprises, etc. Les prix sont Ă  la portĂ©e de tous cavaliers, 4 francs ; dames, 3 francs. Les mamans accompagnant leurs demoiselles auront l'entrĂ©e gratuite. 1er avril 1939 — Grand bal du footbal-Club Jarvillois. Le football-Club local organise une grande soirĂ©e dansante, samedi 1er avril, dans les salons du Chalet Lorrain. Cette grande manifestation de la danse est assurĂ©e d'obtenir son succĂšs habituel, le comitĂ© organisateur ayant rĂ©glĂ© avec la plus grande attention tous les petits dĂ©tails de façon Ă  contenter les plus difficiles. JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă  Musique mer. 23 mai 2018 1934 JEGUN - AllĂ©es Gambetta et Kiosque GERS Le Comte d'Armagnac, Bernard IV vers 1120-1193, fait fortifier aux alentours de 1180 la ville de Jegun, amĂ©nagĂ©e en bastide, de forme rectangulaire. Une tour domine ses murailles ; quatre portes monumentales sont disposĂ©es sur chacun des cĂŽtĂ©s de l'enceinte, au dĂ©bouchĂ© des deux rues mĂ©dianes. Ces fortifications sont dĂ©mantelĂ©es au XVIIe siĂšcle, laissant subsister quelques vestiges des portes. Au XIXe siĂšcle, l'avant de la bastide, hors les murs, est appelĂ© les Quinconces, constituant une promenade plantĂ©e d'arbres, bordĂ©e par un muret. La vaste esplanade situĂ©e en contrebas de ce muret est consacrĂ©e au foirail et aux marchĂ©s jegunois. Plan de Jegun en 1828 Ces foires et marchĂ©s, fixĂ©s Ă  Jegun depuis 1391 et confirmĂ©s en tant que coutumes en 1576, 1604 et 1609, sont, au XVIIIe siĂšcle, dĂ©finitivement rĂ©glementĂ©s par les quatre consuls jegunois qui administrent la citĂ© le marchĂ© est tenu tous les jeudis sous la halle et sur la place publique et quatre foires annuelles sont autorisĂ©es lors de la St Georges, St Abdon, St Michel de septembre et St AndrĂ©. Les consuls, qui ont, suprĂȘme honneur, le droit de porter chaperon et robe longue moitiĂ© rouge et moitiĂ© noire, jouissent et possĂšdent de tout tems les patus appelĂ©s Ă  l'Estrade, oĂč l'on tient les foires, confrontant avec les fossĂ©s qui entourent la ville et les patus joignant ladite ville. En 1830, si le marchĂ© hebdomadaire reste inchangĂ©, les foires annuelles sont, quant Ă  elles, maintenant au nombre de neuf les 5 janvier, 13 fĂ©vrier, 8 avril, 23 mai, 30 juillet, 31 aoĂ»t, 21 septembre, 3 novembre et 1er dĂ©cembre. Les Quinconces sont rĂ©amĂ©nagĂ©s en 1902-1905 les murets de pierre qui surplombent le foirail sont remplacĂ©s par une suite de balustres de pierre. Les quinconces sont, dans le mĂȘme temps, rebaptisĂ©s AllĂ©es Gambetta. Jegun - Les Quinconces, futures allĂ©es Gambetta — Balustres des AllĂ©es Gambetta, Kiosque Ă  musique La SociĂ©tĂ© Musicale de Jegun, Ă©galement appelĂ©e Fanfare municipale, est active dĂšs avant 1893, Ă  la tĂȘte de 23 musiciens dirigĂ©s par Luigini. Elle donne ses concerts sur la commune et participe Ă  des festivals rĂ©gionaux, notamment Ă  Mirande, lors d'un festival du 13 aoĂ»t 1899. En 1909, Luigini cĂšde sa place Ă  Campistron. Une seconde formation musicale est Ă©galement créée vers 1910 la Lyre Jegunoise. C'est probablement Ă  la suite de cet afflux de musiciens que la municipalitĂ© dĂ©cide d'Ă©riger un Kiosque sur les AllĂ©es Gambetta en 1910. Il est inaugurĂ© lors d'une fĂȘte durant trois jours, du 3 au 5 septembre 1910 Ce Kiosque, de forme octogonale, muni d'un escalier de cinq marches, est tout d'abord dĂ©pourvu de toiture. Celle-ci sera construite quelques temps aprĂšs. Son soubassement est en pierre, son garde corps est en fer forgĂ©. AprĂšs le conflit de 1914-1918, un monument aux morts est Ă©difiĂ© dans les annĂ©es 1920, sur la place du foirail, en face du Kiosque Ă  musique des AllĂ©es Gambetta. Il semble bien que la musique de Jegun ait Ă©tĂ© dĂ©cimĂ©e pendant la guerre une plaque en Hommage Ă  nos chers musiciens LĂ©opold SĂ©rĂšs, Roger Laffitan et AimĂ© PĂ©rĂšs morts pour la France, est spĂ©cialement agrafĂ©e sur le monument. Jegun - Place du Foirail et Monument au morts 1914-1918 A noter que notre documentation sur les prestations musicales rĂ©alisĂ©es Ă  Jegun ne nous sont pas parvenues, faute de l'indisponibilitĂ© des publications sur la presse locale jegunoise. En outre, les archives de Jegun ont Ă©tĂ© dĂ©truites lors de l'incendie de l'HĂŽtel de Ville dans la nuit du 3 au 4 janvier 1841. Nous avons eu par une chance inespĂ©rĂ©e — mais aprĂšs de longues recherches... —, dĂ©gotĂ© le dĂ©tail du programme de la fĂȘte de l'inauguration du kiosque que nous publions in extenso. Au conseil municipal du 10 mars 2016, la commission des travaux a dĂ©cidĂ© de confier Ă  un architecte, l'Ă©tude de la rĂ©fection du kiosque Ă  musique et et des balustres des AllĂ©es Gambetta... Kiosque toujours en place. Kiosque Ă  musique de Jegun, aujourd'hui 1/3 — 2/3 — 3/3 AllĂ©es Gambetta de Jegun, Kiosque Ă  musique et foirail, aujourd'hui 1/2 — 2/2 Monument aux morts de 1914-1918, place du foirail, aujourd'hui publiĂ© par JeanMarc Mer 23 Mai 2018 1902 27 au 30 septembre 1902 — Grandes fĂȘtes de Jegun ; jeux divers, concerts sur la promenade... — Grandes fĂȘtes de Jegun. Voici le programme des fĂȘtes qui auront lieu dans notre ville les 27, 28 et 29 septembre Samedi 27 septembre, Ă  9 heures du soir, salves d'artillerie, retraite aux flambeaux par la musique. Dimanche 28 septembre, Ă  8 heures du matin, distribution de secours aux indigents Ă  2 h. œ, sur l'hippodrome de Lescout, grandes courses de chevaux francs de prix ; Ă  8 heures du soir, illumination gĂ©nĂ©rale de la ville de 9 Ă  10 heures du soir, sur la promenade, concert festival par la musique, feu d'artifice bataille de confetti ; Ă  10 heures, grand bal public. Lundi 29 septembre, de 8 heures Ă  11 heures du matin, sur les boulevards et la promenade, courses aux Ăąnes, jeux divers ; Ă  3 heures du soir, reprise des jeux ; Ă  4 heures, courses de bicyclettes rĂ©gionales et locales. Les prix seront donnĂ©s ultĂ©rieurement par les journaux ; Ă  3 h. 30, sur la promenade, concert par la musique ; illumination, ascension de six ballons MontgolfiĂšres, bataille de confetti ; Ă  10 heures, grand bal champĂȘtre. Mardi 30 septembre, Ă  8 heures du soir, sur la promenade, concert par la musique, grand bal champĂȘtre. Avis. — Pour rĂ©pondre aux voeux de MM. les forains. la commission a dĂ©cidĂ© que toutes les fĂȘtes de nuit auraient lieu exclusivement sur la promenade afin de maintenir le public devant leurs Ă©tablissements. Les emplacements seront gratuits pendant toute la durĂ©e des fĂȘtes. 31 aoĂ»t 1910 — Programme de l'Inauguration du Kiosque Ă  musique des 3, 4 et 5 septembre 1910 JEGUN. — Grandes fĂȘtes. Voici le programme des fĂȘtes qui auront lieu les 3, 4 et 5 septembre PremiĂšre journĂ©e. — Samedi 3 septembre — Ă  4 heures du soir, salves d'artillerie annonçant les fĂȘtes. — Ă  9 heures, retraite aux flambeaux par la SociĂ©tĂ© musicale. DeuxiĂšme journĂ©e. — Dimanche 4 septembre — Ă  5 heures du matin, salves d'artillerie. — Ă  2 heures de l'aprĂšs-midi, brillant dĂ©filĂ© par la Lyre Jegunoise. — Ă  2 h. 30, sur l'hippodrome de Lescout, courses de chevaux, frs de prix ; 48 engagements. — Ă  8 heures du soir, embrasement de la ville et des allĂ©es Gambetta. — Ă  9 heures, grande fĂȘte de nuit ; feu d'artifice ; concert offert par la SociĂ©tĂ© musicale pour l'inauguration de son kiosque ; bataille de confettis, fĂȘte foraine. — Ă  10 heures, grand bal champĂȘtre, brillant orchestre. TroisiĂšme journĂ©e. — Lundi 5 septembre — de 9 Ă  11 heures, courses et jeux divers dans la Grand'Rue. — Ă  2 heures du soir, au théùtre de la Nature parc du Bastion ; grande fĂȘte de gala, avec le concours d'artistes des principaux concerts de Marseille et Paris. — Ă  8 heures du soir, illuminations, fĂȘte foraine, concert offert par la SociĂ©tĂ© musicale. — Ă  10 heures, grand bal champĂȘtre ; Ă  minuit, ascension d'un superbe ballon. — Ă  2 heures du matin, salves d'artillerie clĂŽturant les fĂȘtes. Si les musiciens de Jegun sont avares d'informations Ă  Jegun, il n'en est pas de mĂȘme des organisateurs des foires et marchĂ©s qui, rĂ©guliĂšrement, donnent la tempĂ©rature de la vie sur le foirail et sur la halle. 12 septembre 1904 — Jegun. Voici les cours pratiquĂ©s Ă  notre foire, qui avait attirĂ© beaucoup de monde Halle aux grains. — BlĂ© de 16 Ă  ; avoines de 7 ; maĂŻs de 13 Ă  14 ; sorgho 9 ; le tout l'hectolitre. MarchĂ© couvert. — Poulets de 2 Ă  ; poulardes de Ă  ; poules de 5 Ă  ; dindons de 7 Ă  10 ; canards de Ă  5 ; pigeons communs ; pigeons parisiens Ă  le tout la paire. LiĂšvres de 5 Ă  ; Lapins domestiques Ă  ; perdreaux de Ă  Ă  la piĂšce. ƒufs la douzaine. Porcs. — Nourrissons de 15 Ă  25 ; poulets d'Ă©levage de 40 Ă  60 francs piĂšce, suivant taille et qualitĂ©. Bestiaux. — Le foirail, bien approvisionnĂ©, a donnĂ© lieu Ă  d'importantes transactions, aux cours du dernier marchĂ©. Gros attelages de travail de 900 Ă  ; breaux de 650 Ă  800 fr ; vaches de 500 a 600 francs ; gĂ©nisses de 380 Ă  500 ; le tout la paire. 8 fĂ©vrier 1912 — Jegun. Foire du 8 fĂ©vrier. — Voici les cours pratiquĂ©s Ă  notre foire de jeudi, qui a Ă©tĂ© trĂšs belle. Volaille aux grains. — Pas de variations sur les derniers cours. MarchĂ© couvert. — Poulets, de 3 Ă  5 fr. ; poules de 5 Ă  7 fr.; dindons, de 15 Ă  20 fr. ; dindes, de 10 Ă  15 fr. ; chapons, de 8 Ă  11 fr. ; pintades, de 5 Ă  6 fr. ; pigeons, de Ă  2 fr. ; le tout la paire ; lapins domestiques, de Ă  ; lapins reproducteurs, de Ă  3 fr. la piĂšce; Ɠufs, la douzaine. Porcs. — Nourrissons, de 40 Ă  60 fr. piĂšce ; porcs gras, le kilos, poids mort. Veaux. — Veaux de houcherie, de 1 Ă  le kilo. Moutons. — Cours stationnaires. BĂ©tail. — Au foirail, bien approvisionnĂ©, les cours se sont maintenus trĂšs fermes, avec tendance Ă  la hausse, gros attelages, de Ă  fr., moyens, de Ă  fr. ; breaux, de 800 Ă  950 fr. ; vaches, de 600 Ă  800 fr.; gĂ©nisses, de 400 Ă  550 fr. la paire. 4 avril 1913 — Jegun. Foire du 29 mars. Voici les cours pratiquĂ©s BƓufs gras de travail, Ă  fr. ; vaches, 800 Ă  fr.; gĂ©nisses, 500 Ă  650 fr. ; bouvillons, 600 Ă  700 fr. le tout la paire. Une quinzaine de veaux se sont tous vendus Ă  raison de 1 Ă  le kilo, poids vif. Vente trĂšs ferme. Halle Ă  la volaille. — Vente active poules, 6 Ă  7 fr. ; pigeons, 1 a 2 fr. ; poulets, 6 Ă  7 fr. ; pintades, ; dindons, 13 Ă  14 fr. jusqu'Ă  16 fr., la paire. Lapins domestiques, Ă  et 2 fr. piĂšce. Les Ɠufs, la douzaine. BlĂ©, 23 fr., les 81 kilos ; avoine, 11l Ă  maĂŻs, 16 Ă  17 fr. Foirail aux brebis. — Vente mĂ©diocre, peu d'animaux amenĂ©s. Jegun - Balustres des allĂ©es Gambetta, vue sur la place du Foirail et l'Eglise — Place du foirail et Eglise Sainte-Candide Une seule formation musicale active Ă  Jegun en 1909 la Fanfare Municipale, dirigĂ©e par Campistron, avec 23 exĂ©cutants. La Lyre Jegunoise qui a participĂ© Ă  l'inauguration du kiosque Ă  musique en 1910, n'a pas laissĂ© d'autres traces... Carnaval du Mardi-Gras Ă  Jegun vers 1945-1950 Archives du Gers 1/2 — 2/2 JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă  Musique ven. 25 mai 2018 1925 JEUMONT - La Grand'Place NORD C'est au XIIIe siĂšcle qu'un chĂąteau est Ă©difiĂ© Ă  Jeumont sur la Sambre par le maĂźtre des lieux, Ă©galement seigneur de Barbençon — Barbanchon. Comme tant d'autres monuments, la pĂ©riode rĂ©volutionnaire sera fatale au manoir. RuinĂ© et dĂ©pecĂ©, ses pierres sont vendues en 1820, il ne reste qu'une tour en ruines et un puits. Au vu de son emplacement et de ses quelques vestiges, il appert que ce domaine castral possĂ©dait Ă©galement des dĂ©pendances contiguĂ«s, et la Place Communale situĂ©e en prolongement du chĂąteau devait vraisemblablement en faire partie. Cette place est nommĂ©e, avant 1845, place du Jeu de Balle. Plan de Jeumont en 1845 et agrandissement place du Jeu de Balle DĂšs la belle saison, les jeumontois, trĂšs friands du Jeu de Balle, organisent des tournois mĂ©morables sur la Place avec les Ă©quipes de la rĂ©gion, au milieu d'un public considĂ©rable. De nombreuses Ă©quipes participent Ă  ces luttes trĂšs apprĂ©ciĂ©es et commentĂ©es par les amateurs. Ainsi, Jeumont reçoit ou se rend, selon les calendriers, Ă  Anzin, Valenciennes, Bruxelles, Wasmes, Charleroi, Denain... Jeumont - Jeu de balle et quelques tournois Le Jeu de Balle, tout en Ă©clipsant sensiblement les autres activitĂ©s jeumontoises, n'empĂȘche cependant pas la tenue de la ducasse annuelle de novembre, de la fĂȘte patronale de la mi septembre, et la reprĂ©sentation de concerts. De longue date, des formations musicales voient le jour le 27 avril 1842, un corps de musique est dĂ©jĂ  attestĂ© Ă  Jeumont, chargĂ© d'accueillir par des morceaux d'harmonie, l'archevĂȘque de Cambrai Pierre Giraud. Le dimanche 3 aoĂ»t 1862, un festival musical regroupant une vingtaine de formations musicales est organisĂ© Ă  Jeumont. C'est cependant la crĂ©ation des fabriques de glaces de Jeumont et de Recquignies, annoncĂ©es le 10 mai 1857 et ouvertes dans les mois qui suivent, le long des quais de la Sambre, qui vont donner un coup de fouet aux musiciens jeumontois. L'Harmonie de la manufacture des Glaces de Jeumont, parrainĂ©e par les dirigeants de la Glacerie jeumontoise, est fondĂ©e avant 1865 lors du concours international de Cambrai des 20 et 21 aoĂ»t 1865, appelĂ©e SociĂ©tĂ© philharmonique de Jeumont, elle remporte dans la section des Harmonies, le premier prix en troisiĂšme division et le prix de Solo. Puis on la voit participer au Grand concours musical de Douai des 11 et 12 juillet 1869. PassĂ©e dans la section de premiĂšre division, l'Harmonie de la manufacture des Glaces de Jeumont se prĂ©sente au grand concours musical du Cateau le 26 aoĂ»t 1877 oĂč elle obtient le 1er prix ascendant d'exĂ©cution et le prix de soli, aprĂšs un concours des plus brillants avec des commentaires Ă©logieux nos sincĂšres fĂ©licitations Ă  cette excellente musique, que nous avons connue Ă  sa naissance, et qui est devenue une des meilleures de la rĂ©gion. Son exĂ©cution au Cateau a Ă©tĂ© trĂšs remarquĂ©e. Georges Despret 1862-1952 qui a pris les rĂȘnes de la Glacerie en 1884, suivant les prĂ©ceptes du paternalisme industriel, va mĂȘme jusqu'Ă  faire Ă©difier un Kiosque Ă  musique dans l'enceinte des usines jeumontoises mille huit ouvriers sont rĂ©partis sur les usines de Jeumont et de Recquignies. Le 1er juin 1895, M. Maisonneuve, reporter envoyĂ© par le journal La Science illustrĂ©e pour visiter les Glaceries de Jeumont, nous rapporte Jeumont, que nous avons visitĂ© sous la conduite de son aimable et hospitalier directeur, M. Despret, prĂ©sente une interminable sĂ©rie d'ateliers, de fonderies, de magasins ; il y a de tout... mĂȘme un kiosque oĂč une excellente musique, uniquement recrutĂ©e parmi le personnel de l'usine, donne concert... c'est un monde ! Nous n'avons malheureusement aucun clichĂ© de ce premier kiosque Ă  musique jeumontois... Jeumont - EntrĂ©e des Glaceries ; le premier kiosque Ă  musique de Jeumont y Ă©tait installĂ© — Ruines des glaceries en 1918 Entre temps, en 1880, la Fanfare communale est créée par Auguste Marchal 1842-1898, maire de Jeumont. En mai 1882, participant au concours international musical de Saint-Quentin, elle remporte, en 3e division, le 1er prix de lecture Ă  vue, le 2e prix d'exĂ©cution et le 3e prix de soli. Peu aprĂšs la fanfare, en octobre 1881, c'est au tour de l'Union Chorale, avec sa quarantaine de musiciens, de venir donner de la voix. En 1898, la Fanfare fusionne avec l'Harmonie de la manufacture des Glaces, donnant naissance Ă  la Philharmonie, rebaptisĂ©e en 1913 Harmonie municipale. La Place du Jeu de Balle, appelĂ©e maintenant la Grand'Place, est choisie par la municipalitĂ© pour Ă©difier un Kiosque Ă  Musique communal. Construit vers 1903 Ă  l'extrĂ©mitĂ© de la place, il est de forme octogonale, sa toiture en zinc, ornĂ©e d'un lambrequin de bois dĂ©coupĂ©, repose sur des colonnes de fonte ; le soubassement en pierre est surmontĂ© d'un garde corps en fer forgĂ©. Jeumont - Kiosque Ă  musique — Grand'Place et Kiosque Jeumont reçoit bien entendu la visite non souhaitĂ©e des allemands d'aoĂ»t 1914 Ă  octobre 1918, Ă  l'issue de laquelle, ceux-ci procĂšdent Ă  la destruction de la gare pendant deux jours, provoquant l'anĂ©antissement de la Glacerie, toute proche, et la disparition, par voie de consĂ©quence, du premier Kiosque Ă  musique des usines. Ladite Glacerie sera rĂ©habilitĂ©e en partie en 1920, mais fermera dĂ©finitivement ses portes en 1937. Le jeu de balle n'a pas survĂ©cu Ă  la guerre, le football est passĂ© par lĂ ... La sociĂ©tĂ© Philharmonique tout comme l'Union Chorale ont quant Ă  elles repris leurs activitĂ©s et ont fusionnĂ©, comptant ensemble 97 chanteurs et musiciens lors de leur cinquantenaire du 14 juin 1931. Elles sont toujours en activitĂ© Ă  ce jour. Le Kiosque Ă  musique a Ă©tĂ© supprimĂ© par la municipalitĂ© dans les annĂ©es 1960, sans publicitĂ© ni raison. La Grand'Place, dite du Jeu de Balle, est devenue la place de la RĂ©sistance. Kiosque supprimĂ©. voir ici place du Jeu de Balle devenue place de la RĂ©sistance, sans le Kiosque, aujourd'hui.1/2 — 2/2 publiĂ© par JeanMarc Ven 25 Mai 2018 1735 3 aoĂ»t 1862 — Du beau monde au Festival musical de Jeumont ! — C'est le dimanche 3 aoĂ»t 1862 qu'a lieu Ă  Jeumont un festival auquel prendront part les musiques de Haumont, FerriĂšres-le-Grand, Bousignies, Recquignies, Lobbes, Maubeuge, Cousolre, Floreffe, Sivry, Landrecies, Solre-le-ChĂąteau et Berlaimont. La Compagnie du chemin de fer du Nord a accordĂ© Ă  cette occasion, un train spĂ©cial qui partira de Landrecies vers Jeumont, Ă  dix heures du matin et qui repartira de Jeumont pour Landrecies Ă  minuit. 16 juin 1881 — Deux duellistes sur le Jeu de Balle de Jeumont, mais pas les mĂȘmes balles ! — Une rencontre au pistolet ayant Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©e entre M. Casimir de Corvin-Piotrowski et M. ThĂ©odore von Bernhardi, rendez-vous a Ă©tĂ© pris pour deux heures de relevĂ©e, le 16 juin 1881, Ă  Jeumont. Suivant les conditions arrĂȘtĂ©es, les combattants, sĂ©parĂ©s par une distance de quinze pas, devaient tirer de pied ferme au commandement, chacun deux balles neuf secondes. Chaque adversaire devait tirer deux balles. Au premier Ă©change de feu, M. T. von Bernhardi ayant Ă©tĂ© gravement blessĂ©, le combat a dĂ» ĂȘtre arrĂȘtĂ©. Le duel a eu lieu d'une maniĂšre parfaitement loyale. En foi de quoi, les tĂ©moins ont signĂ© et livrĂ© Ă  la publicitĂ© le prĂ©sent procĂšs-verbal. Jeumont, le 16 juin 1881. Pour M. C. de Corvin-Piotrowski, S. de Rozwadowski. 13 avril 1884 — La Fanfare communale et l'Union Chorale en concert — A l'occasion de l'inauguration de la nouvelle salle de la Mairie de Jeumont qui doit avoir lieu le 23 mars, les sociĂ©tĂ©s la Fanfare communale et l'Union chorale donneront ensemble un concert suivi d'un bal. 22 mai 1884 — Michel Vanremoortel *, chef de l'Harmonie de la manufacture des Glaces de Jeumont, compositeur Ă  ses heures, trĂšs apprĂ©ciĂ©. — Jeumont. Nous avons eu dĂ©jĂ  Ă  maintes reprises l'occasion de fĂ©liciter M. Michel Vanremoortel, qui dirige si brillamment la musique de Jeumont ; le plus bel Ă©loge que nous pouvons lui adresser aujourd'hui, est de citer les lignes suivantes, extraites d'un journal belge Un de nos compatriotes vient de remporter une victoire Ă©clatante et haut la main au concours de composition musicale Ă  Paris. M Vanremoortel, bien connu par son talent de directeur et de compositeur, a obtenu les trois premiers prix dont un spĂ©cial hors concours pour une composition reconnue Ɠuvre remarquable et essentiellement artistique. Les dĂ©cisions de ce concours ont Ă©tĂ© prises par un jury composĂ© d'illustrations artistiques, professeurs au Conservatoire de Paris, prĂ©sidĂ©e par M. Jules Massenet, membre de l'Institut. Le laurĂ©at qui vient de remporter ce brillant succĂšs et d'honorer si vaillamment son pays, a eu Ă  lutter contre 151 concurrents français, belges, italiens, suisses, alsaciens-lorrains, etc. » * Michel Vanremoortel Binche 1842-1904 Bruxelles, chef d'orchestre belge, a laissĂ© derriĂšre lui plusieurs compositions reprises par de multiples interprĂštes et a dirigĂ© un grand nombre de sociĂ©tĂ©s musicales l'Harmonie des Glaces de Jeumont, l'Harmonie d'Hautmont, la Fanfare d'Onnaing, la Fanfare municipale de Maubeuge, l'Harmonie de Quaregnon, la SociĂ©tĂ© Royale Harmonie de PĂąturages, la Fanfare de Houdeng-Goegnies, la Fanfare Royale Phalange artistique de Bruxelles ; la SociĂ©tĂ© royale des Chasseurs de Binche... 29 juillet 1883 — Vanremoortel et sa SociĂ©tĂ© Philharmonique de la manufacture de glaces de Jeumont en concert sur la place Verte de Valenciennes — Concert donnĂ© au profit de la Caisse de secours aux blessĂ©s militaires, par 1a SociĂ©tĂ© Philharmonique de la manufacture de glaces de Jeumont sous la direction de M. Vanremoortel, le dimanche 29 juillet 1883, Ă  7 heures ÂŒ du soir, sur la Place Verte. Programme PremiĂšre partie. 1. Marche militaire. — 2. Ouverture de Lara, Maillart, arrangĂ©e par Vanremoortel. — 3. ScĂšnes napolitaines, Massenet. — 4. BolĂ©ro, Vanrenmoortel. DeuxiĂšme partie. 1 Marche aux flambeaux, Meyerbeer. — 2. Marche funĂšbre d'une marionnette, Gounod. — 3. Grande fantaisie sur Hamlet, A. Thomas. — 4. Valse du Sommeil, Appitius. Prix d’entrĂ©e 50 centimes. La rĂ©ception de la SociĂ©tĂ© philharmonique aura lieu Ă  l'HĂŽtel-de-Ville, le dimanche 29 juillet, Ă  cinq heures du soir. L'entrĂ©e se fera par la porte Ferrand. 4 juillet 1889 — La sociĂ©tĂ© Chorale de Jeumont remporte deux prix au concours de Montmorency — Maubeuge. Les espĂ©rances qu'on avait fondĂ©es sur le succĂšs de la fanfare du Tilleul au concours de Montmorency n'ont pas Ă©tĂ© déçues cette sociĂ©tĂ© a remportĂ© tous les premiers prix en excellence. La SociĂ©tĂ© chorale de Jeumont, dirigĂ©e par M. Guillot, chef de l'OrphĂ©on de Maubeuge, a obtenu deux premiers prix au mĂȘme concours. 14 septembre 1903 — Concerts sur la Grand'Place, Ă  l'occasion de la fĂȘte communale — Jeumont Nord. A l'occasion de la fĂȘte communale de Jeumont, des concerts ont eu lieu sur la Grande-Place avec beaucoup de succĂšs. Avaient adhĂ©rĂ© Ă  cette fĂȘte les sociĂ©tĂ©s suivantes Harmonie de Jeumont, directeur M. Deneufbourg ; Symphonie de Jeumont, directeur M. A. Deneufbourg ; fanfare de Villers-Sire-Nicolle, directeur M. Colot ; Union chorale de Jeumont, directeur M. Riquier ; harmonie de Marpent, directeur M. A. Froment. Jeumont - Jeu de balle et kiosque Ă  musique — La Grand'Place et le Kiosque Le Jeu de Balle reste la principale attraction jeumontoise sur la Grand'Place 19 octobre 1884 — Jeumont. On annonce Ă  Jeumont, pour le dimanche 19 octobre, Ă  une heure et demie de relevĂ©e, une grande lutte au jeu de petite balle au tamis, offerte par la commune aux parties de Charleroi et de Silly. Le prix consiste en une somme de 150 francs en espĂšces. 9 mai 1891 — Raismes. RĂ©sultat du jeu de balle de jeudi dernier Etaient engagĂ©es, Valenciennes, FramerĂźes, Bruxelles et Jeumont. Frameries a remportĂ© le 1er prix et Bruxelles le second. 13 septembre 1894 — Valenciennes. Beaucoup de monde place Verte, lundi, pour le jeu de balle une lutte Ă©pique entre les Rouges de Jeumont et les parties de Valenciennes. Jeumont a d’abord vaincu Valenciennes, et Valenciennes a ïŹni par l'emporter tout de mĂȘme. 15 septembre 1894 — Valenciennes. Dimanche prochain Ă  1 h. œ, place Verte, lutte internationale entre Ath Corbeau et Valenciennes Cressin. Lundi Grande lutte internationale entre Fontaine-LĂ©vĂȘque Lechien ; Jeumont-Les Rouges Ruelle ; Valenciennes Cressin ; Wasmes Druarl. 13 juillet 1913 — Jeumont. Dimanche 13, Ă  3 heures. Grand dĂ©fi entre les fortes SociĂ©tĂ©s rivales Française de 1re catĂ©gorie Jeumont Les Rouges Lebrun-Poirette et Valenciennes Adonis-Thibault. 10 aoĂ»t 1913 — Anzin. Jeumont Lebrun et Valenciennes Adonis. — Les Jeumontois triomphent par 13 jeux Ă  11. Tous les jeux sont disputĂ©s avec acharnement, jusqu'au moment oĂč les deux Ă©quipes comptent chacune 11 jeux. A la suite d'une discussion, pour une balle condamnĂ©e en faveur de Jeumont, le jeu est arrĂȘtĂ© pendant un quart d'heure. A la reprise, Jeumont enlĂšve les deux derniers jeux et la victoire. Lebrun a trĂšs bien jouĂ©, mais a manquĂ© de tact envers le public qui a conservĂ©, de ce brillant athlĂšte, une impression plutĂŽt mauvaise. 17 aoĂ»t 1913 — HĂ©nin-LiĂ©tard. Valenciennes Adonis et Jeumont Lebrun. — Valenciennes bat Jeumont par 13 jeux Ă  6. Lutte assez terne, par suite de la belle forme des Valenciennois. Adonis et Thibaut ont chassĂ© supĂ©rieurement du petit et du grand milieu. Thibaut a livrĂ© 6 balles au-dessus de la tribune, du fond. Il est toujours le roi des livreurs. Dans Jeumont, rien de transcendant, Ă  part Lebrun qui joue toujours bien. Les autres auraient pu mieux faire. 12 septembre 1913. La saison du jeu de Balle 1914 annoncĂ©e pour Jeumont-Anzin-Valenciennes-Denain tournera court ! — Jeu de balle. Les parties de premiĂšre catĂ©gorie. On annonce la formation, dans notre rĂ©gion, de plusieurs parties de premiĂšre catĂ©gorie pour la saison 1914. On comptera, en effet, pour le jeu de balle au gant, l'annĂ©e prochaine, au moins quatre parties françaises. Jeumont jouera avec Emile et Adelson Poirette, Ricard, Lebrun et Michot, le gaucher de Villers-Saint-Ghislain. Anzin jouera avec Deham, Jules Corbeau, Bollet et Dogot. Valenciennes avec Adonis Hubert, Emile Corbeau, Appolinaire Hubert, Regnart et Thibaut. Denain avec Jef Claessens, Jaspart, Albert Carrez, Roch Marchand et Achille Castelain. Enfin, on parle Ă©galement de la formation prochaine d'une forte partie de premiĂšre Ă  HĂ©nin-LiĂ©tard avec les frĂšres Vaillant, Gaston Corbeau et deux forts joueurs belges. SociĂ©tĂ©s musicales actives Ă  Jeumont en 1909 Union chorale chorale, prĂ©sident Dr Delbreil, direction Riquier, 35 exĂ©cutants ; Harmonie communale philharmonique, fondĂ©e en 1880, direction Alphonse Deneufbourg, 50 exĂ©cutants. JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă  Musique mar. 29 mai 2018 1538 JOIGNY - Promenade du Midi YONNE La ville fortifiĂ©e de Joigny fait dĂ©manteler ses remparts au XVIIIe siĂšcle. L'enceinte sud, le long de l'Yonne, est dĂ©molie Ă  partir de 1750, libĂ©rant des terrains que la commune affecte Ă  l’édification d'une caserne de cavalerie, dont l'architecte Charles-Axel Guillaumot 1730-1807 est chargĂ© de la construction ; les travaux, adjugĂ©s le 3 mai 1757 aux entreprises Christophe et Collignon pour livres, sont achevĂ©s en 1762. Face Ă  cette caserne appelĂ©e quartier Dubois-Thainville, d'une longueur de deux cents cinq mĂštres, les quais sont nivelĂ©s et amĂ©nagĂ©s dans le mĂȘme temps la partie situĂ©e au bord du fleuve est, dĂšs la fin du XVIIIe siĂšcle rĂ©servĂ©e au Champ de Foire ; l'espace longeant la caserne et le quai de Saint-Florentin sont plantĂ©s de tilleuls, devenant la Promenade des Quinconces. Dans le prolongement de celle-ci, le long des rives de l'Yonne, une longue allĂ©e rectiligne de mille trois cents mĂštres est plantĂ©e d'une quadruple rangĂ©e d'arbres, appelĂ©e la Promenade du Mail. Laurent-Pierre BĂ©renger 1749-1822 dans son Voyage de Paris Ă  Marseille par la Bourgogne de 1787, comparant Sens Ă  Joigny, nous avoue sa prĂ©fĂ©rence pour la seconde j'aimerais mieux habiter la jolie petite ville de Joigny ; elle est propre, bien dĂ©ployĂ©e, bien entourĂ©e, embellie de casernes, et prĂ©cĂ©dĂ©e d'un pont et de quelques allĂ©es qui font un trĂšs aimable effet. Plan de Joigny en 1823 Les Quinconces sur le plan napolĂ©onien de 1823 sont donc tels que BĂ©renger les apprĂ©cie en 1787. GrĂące Ă  la sociĂ©tĂ© d'agriculture de Joigny créée en 1846, les foires et comices agricoles se dĂ©veloppent considĂ©rablement et, rĂ©guliĂšrement, concours et expositions assortis de concerts et de fĂȘtes sont organisĂ©s sur le Champ de Foire, Ă©galement appelĂ© Champ de Manoeuvre, et sur la Promenade du Midi, nouveau nom donnĂ© aux Quinconces dĂšs 1860. La Promenade dite du Chapeau, situĂ©e sur la rive gauche, en traversant l'Yonne, est Ă©galement sollicitĂ©e pour les expositions d'horticulture, de machines et instruments agricoles ou de bĂ©tail. Invariablement, les concours sont accompagnĂ©s d'un carrousel et des musiques militaires, se poursuivent par des discours, des remises de prix et de mĂ©dailles, puis par un grand banquet donnĂ© dans la halle au blĂ© ; des illuminations sont donnĂ©es sur la Promenade du Midi ; des baraques foraines et jeux sont installĂ©s sur ladite promenade ; la fĂȘte se termine par un concert et un bal public. FondĂ©e en 1849 par EugĂšne Delaporte, la Fanfare de la ville de Joigny participe aux foires joviniennes, Ă  la fĂȘte patronale de la Saint-Jean et aux diverses fĂȘtes yonnaises, notamment Ă  l'inauguration de la fontaine publique de Cerisiers le 9 septembre 1866 ou encore le 6 septembre 1868, au concours musical de Brienon. Lors de celui-ci la musique jovinienne, dirigĂ©e par M. Roville, change pour quelques temps sa dĂ©nomination, devenant la Fanfare Sainte-CĂ©cile de Joigny. Roville, accompagnĂ© de Viollet, musiciens Ă©mĂ©rites de Joigny, sont, pendant plusieurs dĂ©cennies, appelĂ©s pour organiser les festivitĂ©s musicales, dresser les estrades, installer les illuminations et dĂ©corations d'ambiance dans toute la rĂ©gion. On les voit ainsi aux concours agricoles et musicaux de Saint Julien-du-Sault le 25 aoĂ»t 1872, Ă  Aillant le 7 septembre 1873 oĂč ils dirigent l'orchestre et prĂ©sident aux illuminations avec le goĂ»t et le talent qui leurs sont connus, Ă  Joigny les 25 et 26 juin 1876 oĂč ils gĂšrent les bals et lancent un splendide embrasement du pont par les feux de Bengale, Ă  Charny le 1er juillet 1877, Ă  Cerisiers le 2 juin 1878, Ă  Brienon, les 29 et 30 aoĂ»t 1880... La Fanfare de la Ville de Joigny est dirigĂ©e en 1876 par Cochard ; en juillet 1881, appelĂ©e dĂ©sormais la Lyre Jovinienne depuis avril 1879, M. Davoine en prend la baguette. En 1882, la municipalitĂ© jovinienne, emmenĂ©e par Henri Bonnerot 1838-1886, maire de 1871 Ă  1886, dĂ©cide de faire Ă©difier un vaste marchĂ© couvert de 1800 mÂČ Ă  structure mĂ©tallique sur la Promenade du Midi. Le dĂ©pĂŽt des offres pour l'adjudication des travaux est fixĂ© au 1er janvier 1883. L'axe longitudinal de cette Halle devra correspondre Ă  celui de la grande allĂ©e du milieu de la promenade ; quelques dizaines de tilleuls du Mail seront sacrifiĂ©s Ă  cette occasion. Les travaux sont adjugĂ©s Ă  l'entreprise tenue par les frĂšres Moreau qui s'engagent Ă  livrer la construction le 1er juillet 1884. Le dĂ©compte dĂ©finitif des travaux n'est Ă©tabli, aprĂšs une longue procĂ©dure auprĂšs de la ville de Joigny, que le 18 juin 1887 et s'Ă©lĂšve Ă  fr. 52. En outre, la commune est condamnĂ©e, en mĂȘme date, Ă  payer aux frĂšres Moreau, francs au titre du prĂ©judice qu'ils ont subi en raison des retards apportĂ©s au chantier dus Ă  la modification des plans initiaux ; de plus la ville de Joigny est condamnĂ©e Ă  verser deux indemnitĂ©s aux entrepreneurs francs pour retard de la remise du mĂ©moire et francs pour la mise en rĂ©gie. En dĂ©pit de ces litiges, le marchĂ© couvert est toutefois inaugurĂ© en date du 15 novembre 1884. Joigny - MarchĂ© couvert, foirail et promenade du Midi Peu aprĂšs cette inauguration mouvementĂ©e, la municipalitĂ© fait installer, en vis Ă  vis de la caserne Dubois-Thainville, au centre de la Promenade du Midi, une fontaine monumentale. ConstituĂ©e d'un bassin circulaire en pierre, elle est surmontĂ©e d'une vasque Ă  effet d'eau dĂ©bordant, sur laquelle sont disposĂ©s des putti. Si le marchĂ© couvert est en principe destinĂ© aux ventes de comestibles et denrĂ©es, bien souvent il est dĂ©tournĂ© de son usage initial. On y organise trĂšs frĂ©quemment bien d'autres activitĂ©s comme ce 22 juin 1891 oĂč Ă  lieu une rencontre d'escrime, suivie du grand concours musical d'honneur au milieu d'une foule nombreuse et ce 23 juin au cours duquel un bal se dĂ©roule sous les auspices de l'Orchestre Roville. On verra Ă©galement s'y dĂ©rouler nombre de rĂ©unions, banquets, confĂ©rences et meetings, accueillant Ă  ces occasions jusqu'Ă  deux mille personnes. Joigny - Caserne Quartier Dubois-Thainville et Fontaine aux putti sur la promenade du Midi Vraisemblablement vers 1900, un Kiosque Ă  musique vient complĂ©ter le site du Mail. ErigĂ© face Ă  la fontaine aux putti, le Kiosque est Ă  moitiĂ© cachĂ© sous les frondaisons des tilleuls de la promenade du Midi de forme octogonale, accessible par un escalier en pierre de sept marches, sa balustrade est en bois, sa toiture en zinc ; son soubassement en briques et pierre est construit sur un sous-sol de rangement muni d'une porte basse. Joigny - Vue aĂ©rienne Si en 1858, seules cinq foires sont autorisĂ©es Ă  Joigny, cinquante ans plus tard on en compte une douzaine le 2 janvier, le lundi de PĂąques, le 10 aoĂ»t, le 14 septembre, le 1er octobre et le 2e samedi des mois de fĂ©vrier, mars, mai, juin, juillet, novembre et dĂ©cembre. Les marchĂ©s hebdomadaires sont, quant Ă  eux tenus le mercredi et le samedi. La Lyre jovinienne transformĂ©e en Harmonie municipale est dirigĂ©e par Charles DrugĂ© Ă  partir de 1912 jusqu'en 1939 ; elle est toujours active Ă  ce jour. Le marchĂ© couvert, tout comme la fontaine aux putti sont toujours en place aujourd'hui. Le Kiosque Ă  musique a cĂ©dĂ© sa place Ă  quelques voitures supplĂ©mentaires en stationnement, une quantitĂ© impressionnante de tilleuls de la promenade du Midi a fait de mĂȘme. Et l'HĂŽtel de ville est venu s'installer Ă  la place de la caserne Dubois-Thainville. Le Quai de Saint-Florentin est devenu le quai du 1er Dragon. Kiosque supprimĂ©. voir ici Promenade du Midi de Joigny sans kiosque, aujourd'hui. 1/3 — 2/3 — 3/3 publiĂ© par Jean Marc Mar 29 Mai 2018 1445 25 et 26 juin 1865 — Concours musical sur la Promenade du Midi lors du concours agricole de Joigny — Le concours agricole, organisĂ© sous les auspices de la SociĂ©tĂ© centrale d'agriculture de l'Yonne, a eu lieu cette annĂ©e Ă  Joigny les 25 et 26 juin, en mĂȘme temps que le concours du Comice de cet arrondissement. Ces deux concours, coĂŻncidant avec la fĂȘte patronale de Joigny, ont attirĂ© dans la ville une affluence considĂ©rable. Le dimanche, 25, a eu lieu simultanĂ©ment au théùtre et sur la promenade du Midi, le concours d'orphĂ©ons et de musique, auquel ont pris part dix orphĂ©ons et vingt-cinq sociĂ©tĂ©s. Le lendemain, pendant que les commissions examinaient les produits agricoles, un carrousel a Ă©tĂ© donnĂ© sur le champ de manƓuvre par les sous-officiers et brigadiers des chasseurs et des hussards en garnison Ă  Joigny. Cette fĂȘte militaire a Ă©tĂ© trĂšs brillante et fait le plus grand honneur aux chefs qui l'ont organisĂ©e, ainsi qu'aux cavaliers qui y ont pris part. ... discours et remises de prix La distribution des prix aux sociĂ©tĂ©s chorales et musicales avait eu lieu la veille, au champ de manƓuvre. Voici la liste des sociĂ©tĂ©s rĂ©compensĂ©es OrphĂ©ons OrphĂ©on de Michery, directeur M. Jarry ; OrphĂ©onnienne de Villeneuve-sur-Yonne, directeur M. Ducy ; SociĂ©tĂ© chorale des amateurs de Sens, directeur M. Lorin fils ; OrphĂ©on de Brienon, directeur M. GuĂ©rin ; SociĂ©tĂ© chorale d'Auxerre, directeur M. E. BouchĂ© ; Harmonie maçonnique de Paris, directeur M. FĂ©rat ; Fanfares Fanfare de Villeblevin, directeur M. Chaumet ; Fanfare de CĂ©zy, directeur M. Michaut ; Fanfare de Senan, directeur M. Pirouelle, Fanfare d'Egleny, directeur M. Vigreux ; Fanfare des SiĂšges, directeur M. Meunier ; Fanfare de Saint-Fargeau, directeur M. Bobineau, Fanfare de l'Ă©cole communale de Saint-Florentin, directeur M. Perdijon ; SociĂ©tĂ© philharmonique de Laignes, directeur M. Bougebert ; Fanfare de Michery, directeur M. Barat ; Fanfare d'Aillant-sur-Tholon, directeur M. Seguin ; Fanfare de Chassy, directeur M. Gallet ; Fanfare de MigĂ©, directeur M. Henry ; Fanfare d'Appoigny, directeur M. Desgranges ; Fanfare de Saint-ValĂ©rien, directeur M. Tourlier ; Musique des Sapeurs-pompiers d'Auxerre, directeur M. Chalmeau ; Musique des pompiers de Ligny-le-ChĂątel, directeur M. L. Martin ; Union musicale de Vermenton, directeur M. Boucheron. Un banquet a rĂ©uni dans la soirĂ©e, dans la salle de la halle de Joigny, les autoritĂ©s prĂ©sentes, les membres des sociĂ©tĂ©s d'agriculture et les principaux laurĂ©ats. Pendant ce temps, le feu d'artifice Ă©tait tirĂ©, et la foule se pressait sur la promenade illuminĂ©e avec beaucoup de goĂ»t. Pendant ces deux journĂ©es, un temps magnifique a favorisĂ© la fĂȘte, qui comptera parmi les plus brillantes solennitĂ©s agricoles du dĂ©partement. 6 septembre 1868 — La fanfare Sainte-CĂ©cile de Joigny rĂ©compensĂ©e et encensĂ©e Ă  Brienon — Concours de la SociĂ©tĂ© d'agriculture de Joigny tenu Ă  Brienon le 6 septembre 1868. Concours musical. Il ne nous paraĂźt pas hors de propos de dire ici quelques mots du concours musical qui avait lieu en mĂȘme temps que le concours agricole, et qui a vivement contribuĂ© Ă  l'Ă©clat de cette belle fĂȘte. Nous fĂ©liciterons tout d'abord la fanfare Sainte-CĂ©cile de Joigny, qui l'a emportĂ© sur une SociĂ©tĂ© renommĂ©e Ă  juste titre, celle de Vermenton, et a ainsi obtenu le prix d'honneur du concours, consistant en une mĂ©daille d'or offerte par le Chef de l'Etat lui-mĂȘme. Nous allons laisser ici la parole Ă  un apprĂ©ciateur des plus compĂ©tents Vingt deux SociĂ©tĂ©s musicales de notre dĂ©partement, dit le chroniqueur anonyme de la Constitution, avaient envoyĂ© leur adhĂ©sion. La rĂ©ception des SociĂ©tĂ©s a Ă©tĂ© cordiale et le dĂ©filĂ© charmant. Le concours avait lieu sous un Ă©pais ombrage, ce qui n'Ă©tait pas Ă  dĂ©daigner par la chaleur tropicale qu'il faisait. Le jury Ă©tait composĂ© de MM. LĂ©on Magniez, chef de musique du 1er rĂ©giment de grenadiers de la garde, Dubois et TriĂ©bert, artistes de l'AcadĂ©mie impĂ©riale de musique. Parmi les SociĂ©tĂ©s qui ont Ă©tĂ© les plus remarquĂ©es, je citerai la fanfare d'Etigny. Aussi, le premier prix qui lui a Ă©tĂ© dĂ©cernĂ© a Ă©tĂ© vaillamment gagnĂ©. La fanfare de Villeneuve-sur-Yonne a rĂ©vĂ©lĂ© un artiste hors ligne. Bravo, amateurs d'Auxerre ! vous avez brillamment soutenu la vieille rĂ©putation musicale de la citĂ© auxerroise ; la mĂ©daille d'or qui vous a Ă©tĂ© dĂ©cernĂ©e vous a prouvĂ© que vous avez un vaillant Chevalier Ă  votre tĂȘte. La fanfare d'Appoigny a brillĂ© par son ensemble et sa sonoritĂ© ; elle possĂšde un jeune piston qui promet beaucoup. Passy s'est vraiment distinguĂ©. Dans la division supĂ©rieure, se sont rencontrĂ©es les deux meilleures fanfares du dĂ©partement la SociĂ©tĂ© Sainte-CĂ©cile, de Joigny, dirigĂ©e par M. Roville, et l'Union musicale de Vermenton, chef M. Boucheron. Ici la lutte a Ă©tĂ© des plus sĂ©rieuses. L'exĂ©cution de ces deux SociĂ©tĂ©s, a Ă©tĂ© remarquable cependant le jury a reconnu dans la Sainte-CĂ©cile une meilleure qualitĂ© de sons et plus de distinction dans le style ; aussi, Ă  l'unanimitĂ©, le prix unique, consistant en une mĂ©daille d'or offerte par S. M. l'Empereur lui a Ă©tĂ© dĂ©cernĂ©e. A la demande du jury, un second prix a Ă©tĂ© accordĂ© Ă  l'Union musicale de Vermenton qui possĂšde de sĂ©rieuses qualitĂ©s. AprĂšs l'exĂ©cution de toutes les SociĂ©tĂ©s, sĂ©parĂ©ment, toutes les fanfares rĂ©unies ont jouĂ© un morceau d'ensemble sous la direction de M. Roville, puis a eu lieu la distribution des rĂ©compenses. » 26 et 27 Juin 1870 — Concours agricole, joutes nautiques, concours musical sur le Champ de Manoeuvre et sur le Mail Champ de Foire et Promenade du Midi 26 juin 1870 PremiĂšre journĂ©e Pendant que les membres des sociĂ©tĂ©s discutaient les grands intĂ©rĂȘts de l'agriculture, on procĂ©dait Ă  l'organisation de la joute sur l'eau et du concours des fanfares, auquel prenaient part vingt-quatre sociĂ©tĂ©s musicales venues de tous les points du dĂ©partement. Concours de musiques et de fanfares. Fanfares participantes Montereau. — Vermenton. — Gy-l'EvĂȘque. — Appoigny. — Courson. — Passy. — Villeneuve-sur-Yonne. — Seignelay. — CĂ©zy. — VĂ©ron. — MonĂ©teau. — Pont-sur-Yonne. — Brienon. — MĂąlay-le-Grand. — Saint-Aubin-ChĂąteau-Neuf. Laissons ici la parole Ă  notre collĂšgue de la SociĂ©tĂ© centrale, pour la description des fĂȘtes brillantes que la ville de Joigny offrait Ă  ses nombreux invitĂ©s Joigny est assez heureusement disposĂ© pour une fĂȘte publique. De la gare Ă  la ville s'Ă©tend une belle avenue rectiligne qui ouvre bien la scĂšne. Un arc de triomphe s'Ă©lĂšve vers son milieu et donne aux Ă©trangers le salut de bienvenue. Guirlandes de feuillage le jour, guirlandes d'illuminations le soir achĂšvent de faire de cette avenue un premier dĂ©cor vraiment saisissant. Au moment oĂč nous arrivons par cette belle voie, les mariniers-jouteurs prĂ©ludent Ă  la lutte par une promenade, tambours et trompettes en tĂȘte, la lance sur l'Ă©paule. Les pĂ©ripĂ©ties d'une joute sur l'eau sont les mĂȘmes partout les bleus font tomber les rouges, ceux-ci font tomber les bleus ; quelquefois rouges et bleus tombent ensemble et, aprĂšs la lutte, on fraternise plus que jamais. Le concours de musique avait lieu sur le champ de manƓuvre et sur le Mail. Les fanfares et sociĂ©tĂ©s d'harmonie s'escrimaient Ă  l'envi sous les yeux ou plutĂŽt sous les oreilles du jury. Pendant toute la journĂ©e du 26, l'air a Ă©tĂ© rempli des vibrations du cuivre. Le concours musical de Joigny a Ă©tĂ© fort remarquable, au tĂ©moignage de plusieurs personnes trĂšs compĂ©tentes. Nous considĂ©rons les sociĂ©tĂ©s d'harmonie comme d'excellentes institutions, Ă  tous les points de vue, et nous pensons qu'il est bon de les encourager. AprĂšs le concours et avant la distribution des rĂ©compenses, toutes les sociĂ©tĂ©s rĂ©unies ont exĂ©cutĂ©, sous la direction de M. Dubois, de Sens, la Marche des Mobiles, pas redoublĂ©, par Alphonse Emerique. Ce morceau, malgrĂ© le grand nombre des exĂ©cutants, a Ă©tĂ© enlevĂ© avec tant d'ensemble, tant de verve et d'entrain, qu'Ă  la demande gĂ©nĂ©rale on l'a recommencĂ©. Le soir venu, le vent qui soufflait dans la journĂ©e s'Ă©tant apaisĂ©, il a Ă©tĂ© possible d'illuminer, comme on le voulait, tout le faubourg du Pont et toute la promenade du Midi, et l'on peut dire que ceux qui Ă©taient chargĂ©s de ce travail sont de vrais artistes en ce genre, et qu'ils avaient rĂ©ussi au delĂ  de toute expression. » 27 juin 1870. DeuxiĂšme journĂ©e JournĂ©e consacrĂ©e au programme tant sur la promenade du Chapeau que sur celle du Midi, suivi, Ă  cinq heures, du cortĂšge, escortĂ© des fanfares et de la compagnie des pompiers, se rendant au champ de manoeuvre sur l'estrade disposĂ©e Ă  cet effet. Puis banquet et fĂȘte vĂ©nitienne au milieu de Ă  spectateurs. L'orphĂ©on de la ville, les infatigables fanfares de nos deux rĂ©giments et la musique d'Appoigny, une des meilleures qui sont venues au concours, donnaient Ă  cette partie illuminĂ©e la vie qu'elle n'aurait pas eue sans eux. 25 et 26 juin 1876 — Le concours dĂ©partemental tenu Ă  Joigny qui coĂŻncide avec la fĂȘte patronale, ne diffĂšre guĂšre des prĂ©cĂ©dents la ville est dĂ©corĂ©e Ă  qui mieux mieux par des drapeaux, oriflammes, feuillages et arc de triomphe. Sur la promenade du Midi, de nombreux marchands sont installĂ©s dans un ordre parfait, des jeux et des divertissements de toutes sortes avaient Ă©tĂ© habilement organisĂ©s. MM. Roville et Viollet s'occupent des bals. Dans la Grande-Rue, dans celles adjacentes, sur les places et sur les quais, on ne voit que torsades de feuillages, arcs de verdure, portes triomphales, banderoles aux couleurs nationales, cascades improvisĂ©es et prĂ©paratifs d'Ă©clairage. Un concert instrumental est donnĂ© par la fanfare de la ville sous l'habile direction de M. Cochard. A huit heures du soir, la fanfare du 4e rĂ©giment de dragons, gracieusement mise par M. le colonel de Planhol Ă  la disposition de la municipalitĂ©, exĂ©cute une retraite aux flambeaux. La grande joute nautique sur les rives de l'Yonne, avec ses nombreuses barques aux sujets allĂ©goriques et ses gondoles vĂ©nitiennes, est accompagnĂ©e par la SociĂ©tĂ© musicale faisant entendre ses plus doux accords. MM. Roville et Viollet procĂšdent ensuite Ă  l'embrasement du pont par les feux de Bengale. À dix heures et demie, la foule quitte les rives de l'Yonne, pour se diriger sur la promenade du Midi, oĂč l'attend une brillante illumination et le grand bal. 16 et 17 juillet 1881 — Programme du concours musical et agricole, partagĂ© entre la Promenades du Midi et la Promenade du Chapeau. La Lyre Jovinienne dirigĂ©e par M. Davoine fait son apparition PremiĂšre journĂ©e. — Samedi 16 juillet. A 8 heures du matin. Concours de faucheuses, moissonneuses, moissonneuses lieuses, de faucheurs Ă  la main et de moissonneurs Ă  la main. A 3 heures du soir. RĂ©union dans une des salles de l'HĂŽtel-de-Ville de Joigny pour la lecture des rapports des Commissions dont les opĂ©rations ont prĂ©cĂ©dĂ© le concours. DeuxiĂšme journĂ©e. — Dimanche 17 juillet. A 8 heures du matin. Concours de labourage des terres. Les laboureurs devront se trouver Ă  7 heures sur le terre-plein du quai de Paris qui fait suite au port aux vins. A 9 heures du matin. Concours de labourage des vignes Ă  la charrue et concours de marĂ©chalerie. Les concurrents devront se trouver Ă  8 heures sur le quai de Paris Ă  l'endroit sus-indiquĂ©. Les marĂ©chaux devront ĂȘtre munis des outils nĂ©cessaires au ferrage des chevaux. A 10 heures du matin. Exposition et concours 1° Des instruments et machines agricoles sur la promenade du Chapeau, prĂšs la sous-prĂ©fecture ; 2° Des bestiaux, volailles et autres produits de basse-cour sur le mĂȘme emplacement ; 3° Des produits agricoles, horticoles et autres, sur la promenade du Midi. A 1 heure du soir. RĂ©union des Commissions Ă  l'HĂŽtel-de-Ville pour faire leurs rapports. A 3 heures du soir. — Distribution solennelle des prix sur la promenade du Midi. A 6 heures du soir. — Banquet par souscription sous la halle au blĂ©. ... Ces discours terminĂ©s, toutes les SociĂ©tĂ©s musicales rĂ©unies dans l'enceinte du carrousel, et rangĂ©es, avec leurs banniĂšres dĂ©ployĂ©es, devant l'estrade de la distribution, firent entendre un magnifique morceau d'ensemble sous la direction de M. Davoine, l'habile chef de la fanfare de Joigny dite Lyre Jovinienne. 14 juillet 1897 — Un regrettable incident... — Un regrettable incident s'est produit Ă  Joigny mardi soir. Une retraite aux flambeaux avait Ă©tĂ© organisĂ©e par la municipalitĂ©, Ă  l'occasion de la FĂȘte nationale. La fanfare du 13e dragons y prĂȘtait son gracieux concours, ainsi que la musique municipale, la Lyre jovinienne. DĂ©sireux de remercier le colonel et les officiers du concours qu'ils avaient prĂȘtĂ© Ă  la cĂ©rĂ©monie, des organisateurs de la retraite firent donner en leur honneur une aubade sous les fenĂȘtre du Cercle militaire. Les officiers se mirent Ă  leurs fenĂȘtres, Ă©coutĂšrent le morceau jouĂ© par la fanfare militaire, applaudirent les exĂ©cutants et saluĂšrent la foule. Puis, comme Ă  ce moment, la musique municipale attaquait les premiĂšres mesures de la Marseillaise, tous, d'une maniĂšre ostensible, se retirĂšrent vivement et fermĂšrent leurs croisĂ©es, afin de ne pas entendre notre bel hymne rĂ©publicain. Le correspondant qui nous fait part de cet incident, ajoute que des murmures peu flatteurs pour ceux qui en Ă©taient l'objet, s'Ă©levĂšrent de la foule, lorsque les officiers s'Ă©loignĂšrent. Nous le croyons sans peine, et si les choses se sont passĂ©es de la sorte, nous ne pouvons que joindre nos protestations aux protestations de la foule. journal le XIXe siĂšcle 17 juillet 1897 23 juin 1901 — Grand concours musical national de Joigny 18 mars 1901 — Annonce du concours. Le dimanche 23 juin 1901 aura lieu, Ă  Joigny, le grand concours musical national d'orphĂ©ons, harmonies et fanfares, organisĂ© par la municipalitĂ© avec le concours de la Lyre Jovinienne et dont la prĂ©sidence d'honneur a Ă©tĂ© acceptĂ©e par M. Massenet, membre de l'Institut. Ajoutons qu'au nombre des attractions organisĂ©es Ă  cette occasion figure une fĂȘte vĂ©nitienne sur le bassin de l'Yonne qui sera, parait-il, merveilleuse. 23 juin 1901 — SociĂ©tĂ© musicales ayant concouru au festival de Joigny Chorale 9 Laroche, Barbizon, Verdun-sur-le-Doubs, Villeneuve-sur-Yonne, Vergigny, MontbĂ©liard, Tonnerre, Macon, Enfants de LutĂšce. Harmonies 6 Avallon, Montbard, Chauny, Sannois, Alsace-Lorraine de St-DiĂ©, Gray. Fanfares 21 Brienon, Sergines, Moutiers-Saint-Jean, Corbigny, Aiserey, Bernon, Moneteau, Eclaron, Etivey, Combs-la-Ville, Bourg-de-Sommevoire, Pagny-sur-Saulx, Neuilly-sur-Marne, Fleury-la-VallĂ©e, Marsannay-la-CĂŽte, Genlis, Chatou, Aubergenville, Irancy, Rigny-le-Ferron, Archey-lĂšs-Dijon Trompettes 3 Avallon, GaĂźtĂ© auxerroise, ChĂątillon-sur-Seine Trompes de chasse 2 Avallon, Audincourt Joigny - Le Mail promenade du Midi et le Kiosque Ă  musique 24 et 25 juin 1906 — Les fĂȘtes de l'Yonne grand concours musical, grand concours de pĂȘche, fĂȘte vĂ©nitienne... 18 dĂ©cembre 1905 — La ville de Joigny organise, pour le dimanche 24 juin, un grand concours d'orphĂ©ons, harmonies et fanfares, Ă  l'occasion du concours agricole qui a lieu en cette ville tous les cinq ans. Des primes en espĂšces seront attribuĂ©es Ă  toutes les divisions. 23 avril 1906 — Les SociĂ©tĂ©s qui dĂ©sirent prendre part au concours-festival qui aura lieu Ă  Joigny le 24 juin prochain, sont priĂ©es d'adresser les adhĂ©sions, qui seront reçues jusqu'au 15 mai, Ă  M. Barbier secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral. Le ComitĂ© d'organisation rĂ©serve un chaleureux accueil aux sociĂ©tĂ©s musicales qui prendront part Ă  cette fĂȘte. Le concours de Joigny attire des pĂȘcheurs Ă  la ligne de trĂšs loin il en viendra de Paris et des au-delĂ  de Paris, de Nevers et mĂȘme de Saint-Germain-des-FossĂ©s. Certaines sociĂ©tĂ©s ont inscrit plus de cinquante concurrents ; c'est-Ă -dire que la lutte sera chaude dans les quatre sĂ©ries dotĂ©es chacune d'un premier prix d'une valeur de 250 Ă  300 francs, de seconds prix d'une valeur de 100 francs, de montres, de bijoux, d'objets divers dont les moindres auront encore une valeur trĂšs apprĂ©ciable, comme dans chacun, de nos concours oĂč tout le monde s'en va absolument ravi. 2 juillet 1906 — RĂ©sultat concours musical. ... La distribution des rĂ©compenses du concours musical a Ă©tĂ© prĂ©cĂ©dĂ©e de l'exĂ©cution, par les SociĂ©tĂ©s instrumentales rĂ©unies, du pas redoublĂ© Vers la gloire, de M. Bertain, qui a obtenu un brillant succĂšs. 26 et 27 Juin 1932 — Concours agricole DĂ©partemental de Joigny. Concert au Kiosque de la Promenade du Midi — La principale attraction Ă©tait le Concours et l'Exposition agricole, industrielle, installĂ©e sur la promenade du Chapeau ; une avenue de sapins, couverts de roses, dans laquelle on accĂ©dait par une porte monumentale Ă©difiĂ©e devant l'ancienne sous-prĂ©fecture, y conduisait, tandis qu'un portail rustique, soigneusement dĂ©corĂ© d'admirables guirlandes, formait l'entrĂ©e des allĂ©es ombreuses du parc. DĂšs samedi soir, la Maillotine, renforcĂ©e de la clique des Sapeurs-Pompiers, avait parcouru les rues en une joyeuse retraite, Ă  laquelle avait aussitĂŽt succĂ©dĂ© un trĂšs beau concert offert au kiosque de la promenade du Midi, par l'Harmonie Municipale. A seize heures, en prĂ©sence d'une foule considĂ©rable, dans l'enceinte de l'Exposition, sur une estrade dressĂ©e Ă  cet effet, la Lyre Jovinienne, sous la direction de M. Charles DrugĂ©, nous offrit un concert trĂšs rĂ©ussi, dont chaque morceau fut saluĂ© d'applaudissements enthousiastes. Pendant un bref intermĂšde, la SociĂ©tĂ© Colombophile de Migennes nous donna le spectacle d'un lĂącher de pigeons voyageurs. Puis, le concert terminĂ©, eut lieu la distribution des rĂ©compenses. ... Peu Ă  peu, la foule quitta la promenade du Chapeau pour se rendre Ă  la fĂȘte foraine installĂ©e promenade du Midi. Puis, le soir, quand, dans le velours sombre de la voĂ»te cĂ©leste, se furent une Ă  une allumĂ©es les Ă©toiles, plusieurs milliers de spectateurs, massĂ©s sur les rives de l'Yonne, applaudirent Ă  la fĂ©erie d'un feu d'artifice merveilleusement rĂ©ussi. Un bal au MarchĂ© couvert, plein d'entrain, et qui dura jusqu'Ă  l'aube du lundi, termina joyeusement cette premiĂšre journĂ©e de fĂȘte. Lundi, dans l'aprĂšs-midi, la SociĂ©tĂ© Chorale de Joigny offrit, au Chapeau, sous la direction de M. G. Ablon, un concert qu'un auditoire nombreux applaudit. Puis, aprĂšs que chacun eut jetĂ© un dernier regard sur les stands de l'Exposition, tandis que la jeunesse s'Ă©gayait Ă  la matinĂ©e dansante ou Ă  la fĂȘte foraine, le soir, doucement, vint Ă©pandre sur notre vieille citĂ© les voiles de la nuit. Et, de nouveau, s'illuminĂšrent le pont et les promenades et un bal tout aussi animĂ© que celui de la veille, clĂŽtura le plus joyeusement du monde ces deux jours de concorde, de paix et d'allĂ©gresse 23 octobre 1932 — Un des fameux concerts de pĂȘche jovinien sur les quais de la Promenade du Midi. — PalmarĂšs concours Joigny. La sociĂ©tĂ© l'Amicale des PĂȘcheurs Ă  la ligne de Joigny », qui organisait le concours national a obtenu un succĂšs mĂ©ritĂ©. Plus de vingt sociĂ©tĂ©s furent reprĂ©sentĂ©es et 490 concurrents prirent part Ă  cette Ă©preuve. Au palmarĂšs 1. M. Pernet Anguilles Melunaises, Melun ; 2. M. Peyroncron Amicale de CĂ©zy ; 3. M. Jacquet Martins pĂȘcheurs de Paris ; 4. M. Guillou Amicale de Joigny ; 5. M. Toussillat Amicale d'Auxerre, etc., etc. Joigny - Concours de pĂȘche du 26 juin 1910 sur les quais de la Promenade du Midi, vue du MarchĂ© couvert 4 fĂ©vrier 1939 — Concert de l'Harmonie municipale de Joigny lors de la fĂȘte d'un de ses fondateurs, M. Vacquier — L'Harmonie municipale de Joigny a fĂȘtĂ© M. Vacquier, chevalier de la LĂ©gion d'honneur, qui la fonda en 1879, en fut membre exĂ©cutant, puis vice-prĂ©sident et prĂ©sident, fonctions qu'il exerce depuis vingt-neuf ans. Des discours ont Ă©tĂ© prononcĂ©s par MM. Feneux et Marthelot pour la Caisse d'Ă©pargne, dont M. Vacquier prĂ©side le conseil depuis 1913, par M. DrugĂ©, au nom de l'Harmonie municipale, et M. Verrier, maire de Joigny. De superbes souvenirs furent offerts au vĂ©nĂ©rĂ© prĂ©sident. Au cours du vin d'honneur qui termina cette fĂȘte familiale, l'harmonie a fait applaudir un brillant programme. Formation musicale active Ă  Joigny en 1909 La Lyre Jovinienne fanfare, fondĂ©e en 1865, prĂ©sident Besnard, direction Traut, 39 exĂ©cutants. dirigĂ©e en 1893 par Oudinot, de 1895 Ă  1909 par Traut, en 1912 par Charles DrugĂ© JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă  Musique jeu. 31 mai 2018 1742 JONCHERY-SUR-VESLE - Place SolfĂ©rino MARNE De la premiĂšre carte, en 1770, jusqu'au plan actuel de 2017 en passant par le cadastre napolĂ©onien de 1814, le quartier de l'Eglise Saint-Georges de Joncheri devenu Jonchery-sur-Vesle est restĂ© sensiblement identique. Certes, la Mairie est venue s'y installer vraisemblablement dans les annĂ©es 1880, et quelques maisons ont Ă©tĂ© supprimĂ©es ou remplacĂ©es, mais le plan d'ensemble n'a pas subi de modifications majeures. Plan de Jonchery en 1814 et incrustation plan de 1770 Longeant le chemin de Breuil Ă  Jonchery future rue du Bois du Salut prolongĂ©e de la rue du Moulin, La Place situĂ©e en face de la Mairie joncavidulienne devient la Place Saint-Georges dans les annĂ©es 1880-1900, puis place SolfĂ©rino au dĂ©but des annĂ©es 1900. Le marchĂ© hebdomadaire du jeudi, pour lequel la commune s'est battue comme une diablesse aux fins de l'obtenir, se tient sur la minuscule place du MarchĂ© de la Grande Rue. Il semble que la place SolfĂ©rino, nettement plus espacĂ©e, aurait Ă©tĂ© mieux appropriĂ©e pour accueillir les marchĂ©s ! Toujours est-il que le marchĂ© est autorisĂ© Ă  partir du 28 dĂ©cembre 1844, aprĂšs une lutte acharnĂ©e et les refus du conseil gĂ©nĂ©ral de la Marne du 24 aoĂ»t 1841 puis de 1842 et 1843 sur 55 communes consultĂ©es, 11 communes s'opposaient farouchement Ă  la crĂ©ation du marchĂ© de Jonchery-sur-Vesle qui comptait 562 habitants, sachant que parmi les onze rĂ©fractaires, Reims comptait quarante mille habitants... La raison finit par l'emporter avec l'argument du rapporteur les marchĂ©s ne sauraient constituer un privilĂšge exclusif pour les communes qui les possĂšdent. Trois siĂšcles auparavant, en 1552, François 1er avait accordĂ© Ă  Jonchery, par lettres patentes, un marchĂ© hebdomadaire, le vendredi, et deux foires, 24 fĂ©vrier et 9 octobre ; mais dĂšs avant la rĂ©volution, ce marchĂ© avait disparu. Deux formations musicales sont prĂ©sentes Ă  Jonchery-sur-Vesle dĂšs avant 1897 l'Union Chorale, dirigĂ©e par A. Etienne et la sociĂ©tĂ© de Trompettes l'EspĂ©rance, dirigĂ©e par PĂ©rot. Toutes deux, Ă  la tĂȘte d'une vingtaine de musiciens, vont convaincre Casimir LiĂ©nard 1843-1926, maire de 1884 Ă  1892, de 1904 Ă  1912 puis de 1919 Ă  1926, de faire Ă©difier un Kiosque Ă  musique au centre de la Place SolfĂ©rino, face Ă  la mairie. Construit vers 1905-1906, de forme octogonale, il est bĂąti sur un soubassement de pierre de plus d'un mĂštre de hauteur, entourĂ© d'une balustrade en bois dĂ©coupĂ© ; les piliers en bois supportent une toiture en zinc ornĂ©e sur son pourtour d'un lambrequin de bois. Vers 1910, la balustrade de bois est remplacĂ©e par un garde corps en fer forgĂ©. Jonchery-sur-Vesle - Place SolfĂ©rino, ancienne mairie et Kiosque Ă  musique - Place du Kiosque et ancienne mairie Lors du conflit 1914-1918, Jonchery-sur-Vesle Ă©chappe, en premier temps, aux bombardements dont Reims est victime en septembre 1914. La commune y accueille un HĂŽpital d'Orientation et d'Evacuation HOE, des baraquements sont construits et des ambulances y font l'allĂ©e et venue pour rapatrier les blessĂ©s. Plusieurs villas joncavidulienne sont transformĂ©es en Quartier GĂ©nĂ©ral des Ă©tats major des armĂ©es de septembre 1914 Ă  mai 1918. Des camions de ravitaillement d'alimentation, mais surtout d'obus et d'armement transitent en permanence Ă  Jonchery-sur-Vesle. Le 27 mai 1918, les allemands sont aux portes de la ville et pĂ©nĂštrent Ă  Prouilly, aprĂšs avoir franchi la Vesle Ă  Jonchery. Ils ont installĂ© la 50e division Ă  Breuil-sur-Vesle et la 52e division Ă  Montigny-sur-Vesle. Ces trois communes sont limitrophes de Jonchery-sur-Vesle. A partir de cette date jusqu'en septembre-octobre 1918, les allemands occupent la ville et, lors de leur repli, vont la bombarder Ă  de nombreuses reprises, provoquant des dommages considĂ©rables maisons, Ă©glise, mairie sont dĂ©truits. Le Kiosque Ă  musique est emportĂ© dans la tourmente. AprĂšs l'armistice, c'est la longue reconstruction prĂ©cĂ©dĂ©e des interminables chiffrages des indemnisations pour dommages de guerre. Sur le mĂȘme emplacement que la mairie dĂ©truite, un nouvel HĂŽtel de ville est Ă©difiĂ©. Face Ă  celui-ci un nouveau kiosque Ă  musique est Ă©galement reconstruit, vers 1925, sur l'emplacement de l'ancien il sera toutefois limitĂ© Ă  un soubassement surmontĂ© d'un plateau octogonal entourĂ© d'un garde corps de fer, sans toiture. Jonchery-sur-Vesle - Ancienne mairie dĂ©truite lors de la retraite allemande - Nouvelle mairie et nouveau Kiosque La place SolfĂ©rino devenue la place de la Mairie, un monument aux morts est construit Ă  la gauche de celle-ci, Ă  l'arriĂšre de l'Ă©glise Saint-Georges restaurĂ©e elle aussi. Le monument, du Ă  l'architecte Paul Bouchette est inaugurĂ© le 15 novembre 1925. AprĂšs une premiĂšre menace, en 2002, de suppression du vestige du kiosque Ă  musique, la municipalitĂ© dĂ©cide finalement en 2010 le rĂ©amĂ©nagement de la place de la mairie, rebaptisĂ©e place RenĂ© Sarrette, et l'abattage et l'arasement dudit kiosque au grand dam de quelques nostalgiques joncaviduliens. Kiosque supprimĂ©. voir ici place RenĂ© Sarrette, ex place SolfĂ©rino de Jonchery-sur-Vesle, sans kiosque Ă  musique, aujourd'hui. 1/2 — 2/2 Monument aux morts 1914-1918, aujourd'hui. 1/2 — 2/2 publiĂ© par Jean Marc Jeu 31 Mai 2018 1716 26 mai 1921 — Annonce fĂȘte patronale de Jonchery-sur-Vesle du 5 au 12 juin 1921 — FĂȘte patronale. La jeunesse de Jonchery sur Vesle organise sa fĂȘte patronale des 5, 6, 7 et 12 juin. Le programme est d'ores et dĂ©jĂ  Ă©laborĂ© par le comitĂ© de la fĂȘte et nous le publierons d'ici quelques jours. Nous croyons savoir que l'orchestre dirigĂ© par M. Lequeux de Ventelay prĂȘtera son gracieux concours. 30 juin 1935 — Le Kiosque Ă  musique de Jonchery-en-Vesle transformĂ© en ostensoir — Le CongrĂšs Eucharistique du Tardenois du dimanche 30 juin Ă  Jonchery-sur-Vesle est organisĂ© sous l'impulsion de M. l'abbĂ© Ballot, doyen de Ville-en-Tardenois, secondĂ© par M. l'abbĂ© Poncelet, le nouveau curĂ© de Jonchery. Temps splendide, rues en fĂȘte dont la dĂ©coration artistique traduit un travail Ă©norme de prĂ©paration et de rĂ©alisation ; une grande foule, des enfants, des femmes, des hommes, de nombreux prĂȘtres et un Ă©vĂȘque. A 15 heures avaient lieu trois rĂ©unions pour chaque catĂ©gorie de congressistes. ... AprĂšs le passage Ă  l'Ă©glise, une procession est organisĂ©e. ... Un premier reposoir, dĂ©diĂ© Ă  Sainte ThĂ©rĂšse, avait Ă©tĂ© dressĂ© dans la propriĂ©tĂ© de M. Venz, dont toute la population catholique de Jonchery a apprĂ©ciĂ© une fois de plus la dĂ©licatesse et le libĂ©ralisme. Conçu et rĂ©alisĂ© avec goĂ»t et piĂ©tĂ©, ce reposoir n'Ă©tait qu'un vaste bouquet de lys et de roses, sur lequel se dĂ©tachait la statue de la Vierge de Lisieux. Par un luxe de rĂ©alisation, la lumiĂšre Ă©lectrique Ă©tait de la partie et faisait un trĂšs bel effet. Le second reposoir avait Ă©tĂ© Ă©difiĂ© sur la place centrale, sur le kiosque municipal. SurmontĂ© de la statue du SacrĂ©-CƓur et tendu de rouge, lui aussi faisait montre d'un travail considĂ©rable, poussĂ© jusque dans les moindres dĂ©tails n'avons-nous pas remarquĂ©, en avant, sur la place, un magnifique ostensoir de cinq mĂštres, rĂ©alisĂ© avec du sable teintĂ© ? tapis artificiel sur lequel s'agenouillĂšrent, avec une aimable insouciance, la cohorte des petits enfants porteurs de corbeilles de fleurs. ... Bulletin du DiocĂšse de Reims 20 juillet 1935 Jonchery-sur-Vesle - Place SolfĂ©rino et Kiosque Ă  musique Formations musicales actives Ă  Jonchery-sur-Vesle en 1909 Union chorale de Jonchery-sur-Vesle, direction A. Etienne, 20 exĂ©cutants ; L'EspĂ©rance sociĂ©tĂ© de Trompettes, direction PĂ©rot, 22 exĂ©cutants ; Fanfare libre, direction PĂ©rot, 26 exĂ©cutants. JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă  Musique mar. 12 juin 2018 1544 LA BASSÉE - Le Kiosque NORD DĂšs le XIIe siĂšcle, des ouvrages de fortifications sont amĂ©nagĂ©s Ă  La BassĂ©e. TrĂšs rudimentaires, des palissades et un fossĂ©, ils n'englobent jusqu'au XIVe siĂšcle qu'un petit quadrilatĂšre ayant pour point central l'Eglise dĂ©diĂ©e Ă  Notre-Dame, La Place et les quelques ruelles Ă  proximitĂ© immĂ©diate. L'enceinte est agrandie en 1524 sous l'emprise de Charles Quint et rĂ©ellement fortifiĂ©e au XVIIe siĂšcle. En 1640, on y compte 8 bastions, 6 demi-lunes, trois portes d'accĂšs portes d'Estaires, de Lisle et de Lens, le tout entourĂ© de larges fossĂ©s. Plan de La BassĂ©e en 1833 Sur La Place, vis Ă  vis de l'Ă©glise, le Corps de Garde de la Ville, construit de trĂšs longue date, tient Ă©galement lieu de Maison de Ville pour les rĂ©unions de ses eschevins, de son mayeur et de son rewart. Ce dernier Ă©dicte les Coustumes de la Ville et l'Eschevinage de la BassĂ©e, mises en place depuis le XIIIe siĂšcle et publiĂ©es en 1663, dont la premiĂšre obligation contraint les bourgeois bassĂ©ens Ă  verser quatre deniers au rewart, chaque annĂ©e le jour des Roys, aprĂšs que la cloche du Vuigneron ait sonnĂ©, sous peine d'ĂȘtre privĂ©s de l'exemption de tonlieux taxe sur les marchandises. La BassĂ©e - extrait des Coutumes de la Ville et Eschevinage 1663 — Grand'Place, HĂŽtel-de-Ville et CafĂ© du Bon Fermier Ă  droite Mitoyenne du Corps de Garde-HĂŽtel de Ville, sur la Grand'Place, une Halle couverte, dont l'arriĂšre donne sur un petit canal, est alimentĂ©e en marchandises par des bateaux les y acheminant. Ce canal sera comblĂ© vers 1640. La BassĂ©e devenue française en 1667 sous Louis XIV, l'ordre de dĂ©molir les fortifications est donnĂ© en 1673. Vers 1740, les prisons bassĂ©ennes, initialement installĂ©es rue des Mizelles, sont transfĂ©rĂ©es dans le Cordegarde-HĂŽtel de ville ; en consĂ©quence de quoi, l'HĂŽtel de ville, dĂ©jĂ  trĂšs vĂ©tuste, tombe en ruine. Aussi, est-il dĂ©cidĂ© de le rebĂątir totalement en 1747, moyennant dix sept mille florins. Il en coĂ»te soixante dix huit mille florins pour Ă©difier, peu de temps auparavant, les Casernes sur le sentier du Rempart, prĂšs de la porte d'Estaires. En 1795, on Ă©rige, au centre de la Grand'Place, une Statue de la LibertĂ© tenant d'une main la table du droit de l'homme dĂ©claration des droits de l'homme et de l'autre une pique surmontĂ©e du bonet de la libertĂ© bonnet phrygien. Cette reprĂ©sentation n'eut pas le succĂšs escomptĂ©. Durant les mois de mars Ă  mai 1795, le monument est l'objet des pires outrages d'abord couvert de boues et d'immondices, on s'attaque ensuite Ă  son bras, brisĂ© menu, puis sa pique est dĂ©robĂ©e ; au final, le piĂ©destal est renversĂ©. L'agent national Jean-Baptiste Caudelier, procureur de la commune aidĂ© de ses acolytes auront beau faire, ils ne dĂ©masqueront jamais les coupables et la dĂ©esse et ses attributs partiront aux gravois. voir ici PETIT PLUS relatif aux dĂ©boires de la Statue de la LibertĂ© de la Grand'Place Hormis les halles couvertes, le marchĂ© "dĂ©couvert" est tenu trois jours par semaine, les mardi, jeudi et samedi Ă  l'extrĂ©mitĂ© de la Grand'Place dans le renfoncement situĂ© entre la rue des Mizelles et la rue de Lille. Le second jeudi de chaque mois, s'y dĂ©roule le marchĂ© franc des grains et des bestiaux. Les grandes foires de La BassĂ©e sont fixĂ©es le premier dimanche de juillet, pendant 5 jours et lors de la Saint-Luc du 19 au 21 octobre. Lors de ces foires, les corps de musique bassĂ©ens ne sont pas de reste, et lorsqu'ils ne sont pas appelĂ©s sur leur commune, ils s'empressent de participer aux nombreux festivals et concours de Douai, Lille, Valenciennes, comme attestĂ© dĂšs 1831. En 1873, le chef Henri Lefebre crĂ©e la Musique de la BassĂ©e qui devient, en 1889, la SociĂ©tĂ© Philharmonique de la BassĂ©e ; le 4 aoĂ»t 1891, Paul BrĂ©da fonde la Fanfare Les Amis RĂ©unis. Ces deux sociĂ©tĂ©s ont pour siĂšge social Le CafĂ© Français situĂ© Ă  deux maisons de l'HĂŽtel de Ville sur la Grand'Place. La Lyre ouvriĂšre créée le 27 aoĂ»t 1880 devient l'OrphĂ©on BassĂ©en en 1883. DirigĂ© par Edouard Triplet, il tient son siĂšge social dans un cabaret de la rue de Lens. En mai 1885, au Festival des Tuileries, l'OrphĂ©on de la BassĂ©e est prĂ©cĂ©dĂ© d'un drapeau bleu, barrĂ© en diagonale de rouge, avec une demi-fleur de lys en Ă©cusson. Le 6 aoĂ»t 1894, il remporte au Concours musical de Valenciennes, le 1er prix d'honneur en 2e division assorti d'une palme biramĂ©e de vermeil et d'une prime de 300 francs. Le 16 octobre 1898, la Fanfare La Fraternelle est constituĂ©e Ă  son tour, prĂ©sidĂ©e par Alexandre Crespel 1867-1955 maire de 1898 Ă  1945. Crespel, qui va ainsi rĂ©gner sur la municipalitĂ© pendant 47 ans, fait adopter une dĂ©libĂ©ration du conseil pour l'Ă©dification de son Kiosque Ă  musique. Celui-ci est construit en 1903 sur la Grand'Place, au dĂ©bouchĂ© de la rue des Mizelles, face Ă  l'emplacement du marchĂ©. De forme octogonale, son soubassement est en bois dĂ©corĂ©, ses colonnes de fonte, fixĂ©es Ă  mĂȘme le sol dans les pavĂ©s, soutiennent sa toiture en zinc ornĂ©e d'un lambrequin de bois dĂ©coupĂ© ; son garde corps est en fer forgĂ© ; son escalier d'accĂšs en bois est muni d'une rambarde en fer. La BassĂ©e - Grand'Place, kiosque Ă  musique et CafĂ© Français Ă  droite — Grand'Place, Kiosque et cortĂšge historique du 7 juin 1903 Le 11 octobre 1914, les allemands prennent possession de La BassĂ©e. La ville est bombardĂ©e par les obus anglais sans discontinuer pendant des mois. Les allemands pillent la ville. Le 7 novembre, l'Ă©glise est totalement dĂ©truite. En dĂ©cembre 1915, une rançon de francs est exigĂ©e par les allemands auprĂšs des BassĂ©ens encore prĂ©sents, sous la menace d'avoir leur ville entiĂšrement brĂ»lĂ©e. Le 7 janvier 1915, les officiers allemands font donner un concert sur le Kiosque de la Grand'Place, pendant que des ambulances amĂšnent les blessĂ©s du front. En mars 1915, devant le nombre de maisons devenues inhabitables, une grande partie de la population est Ă©vacuĂ©e Ă  Genech et Ă  Templeuve. La ville de La BassĂ©e va ainsi ĂȘtre dĂ©truite aux trois quarts. L'HĂŽtel de Ville tout comme le Kiosque Ă  musique sont bien entendu touchĂ©s par les obus. La BassĂ©e - Grand'Place sans le kiosque — Kiosque Ă  musique sur la Grand'Place En prenant la fuite en septembre-octobre 1918, les allemands incendient ce qui peut encore l'ĂȘtre. Les soldats britanniques "libĂšrent "La BassĂ©e le 4 octobre 1918. AprĂšs l'armistice, les BassĂ©ens vont ĂȘtre logĂ©s dans des baraquements de fortune pendant de nombreuses annĂ©es, malgrĂ© les rĂ©clamations formulĂ©es incessamment, par le maire Crespel, auprĂšs de la chambre des dĂ©putĂ©s. La BassĂ©e - Grand'Place, hĂŽtel de ville et kiosque en ruine Par suite de la destruction des bĂątiments situĂ©s au delĂ  du marchĂ©, entre la Grand'Place et les Casernes, la nouvelle Grande Place, se trouve prolongĂ©e vers lesdites anciennes casernes. Sur une partie de celles-ci, la nouvelle Mairie est Ă©difiĂ©e de 1925 Ă  1927, au moyen des dommages de guerre et grĂące Ă  la donation de francs faite par la ville de Tours, devenue marraine de La BassĂ©e depuis le 8 fĂ©vrier 1921. InaugurĂ©e le 7 aoĂ»t 1927, la mairie est l'oeuvre des architectes LĂ©on Debatte et Gaston Brodelle. Cette inauguration a lieu le mĂȘme jour que celle du monument dĂ©diĂ© aux 183 victimes de la guerre, Ă©rigĂ© face Ă  l'Eglise Notre-Dame reconstruite et rebaptisĂ©e Saint-Vaast 1. DĂ©cidĂ©e par une dĂ©libĂ©ration du conseil municipal du 24 juillet 1922, cette colonne de prĂšs de 9 mĂštres, surmontĂ©e d'une statue de Jeanne d'Arc due au sculpteur Maurice Pingot, est co-financĂ©e par une souscription publique, par un don de la ville de Preston et pour le solde par la municipalitĂ©. L'ancienne Grand'Place se trouve rĂ©duite Ă  sa plus simple expression elle est amputĂ©e de toute la partie qui allait de la rue de Lille devenue rue du gĂ©nĂ©ral Lerclerc Ă  la rue Saint-Acquart ; la rue Jean-Baptiste Lebas prend sa place. Vue aĂ©rienne de La BassĂ©e en 1960 Le Kiosque Ă  musique ne sera ni restaurĂ© ni reconstruit sur la Place. Un nouveau kiosque, que nous Ă©tudierons ultĂ©rieurement, sera Ă©difiĂ© par la suite aux Augustins. AprĂšs 1945, la Grand'Place est devenue place de Gaulle. Kiosque dĂ©truit. voir ici Grand'Place de Gaulle Ă  La BassĂ©e, emplacement de l'ancien kiosque disparu aujourd'hui. Nouvel HĂŽtel de Ville de La BassĂ©e, aujourd'hui. Monument aux morts 1914-1918 de La BassĂ©e. publiĂ© par Jean Marc Sam 12 Juin 2018 1415 7 mai 1606 — Joute opposant La BassĂ©e Ă  Riquebourg et Givenchy, devant spectateurs. La BassĂ©e victorieux, rĂ©compensĂ© par une rançon volontaire du prince d'Espinoy et du comte d'Hooghstraete. — La ville de La BassĂ©e. Le peuple dudict lieu est addonnĂ© au travail, ayant des hommes fort robustes et addonnez Ă  la lutte, ce qu'ils ont fait paroistre en la prĂ©sence du prince d'Espinoy et du comte d'Hooghstraete, oĂč assistoient plus de quatre mille personnes, tant de BĂ©thunes que d'autres lieux circonvoisins, lĂ  venus exprĂšs pour voir le combat et force des bras de ceux de La BassĂ©e assaillants, contre ceux de Givenchy et de Riquebourg, avec autres deffendans, dont ceux de La BassĂ©e, victorieux Ă  la confusion des dessus nommez, emportĂšrent les enseignes et tambours, pour lesquelles fut donnĂ©e une rançon volontaire par le prince d'Espinoy, le comte de Hoogstraete, la duchesse de Bournonville, et autres dames et damoiselles, ayans remerciĂ© le seigneur de la Fosse, chef de ceux de la BassĂ©e, et tous ses gens, du bon devoir par eux faict Ă  la dicte jouste, qui fut le 7 de may 1606. 22 juin 1939 — Les musiciens BassĂ©ens en viennent au mains aprĂšs le concours musical de SĂ©clin — Un grand concours de musique a eu lieu dimanche dernier Ă  Seclin. Les corps de musique d'Haubourdin, de Quesnoy-sur-DeĂ»le, la BassĂ©e, CourriĂšres et Annoeullin s'y trouvaient rĂ©unis. Un concours immense des populations environnantes se pressait sur la place de cette petite ville, livrĂ©e tout-Ă -coup aux enchantements de l'harmonie. Les prix ont Ă©tĂ© distribuĂ©s comme il suit 1er prix, Haubourdin ; 2e prix, Quesnoy-sur-DeĂ»le ; 3e prix, la BassĂ©e. Prix d'Ă©loignement, la BassĂ©e. Des rĂ©clamations qui se ressentaient un peu de l'incivilitĂ© campagnarde, ont Ă©tĂ© adressĂ©es au jury par les BassĂ©ens, et le soir, dans les cabarets, une lutte assez grave s'est engagĂ©e, de laquelle il est rĂ©sultĂ© des blessures. Un ecclĂ©siastique, voulant interposer son ministĂšre de paix parmi ces furieux, a Ă©tĂ© frappĂ© ; et la fĂȘte, commencĂ©e sous d'heureux auspices et au bruit des fanfares, s'est terminĂ©e dans le dĂ©sordre et le sang. 12 juin 1856 — Fondation de la SociĂ©tĂ© Chorale de la Dent d'Herse Ă  La BassĂ©e — Il vient de se former Ă  La BassĂ©e une SociĂ©tĂ© chorale qui a pris ce litre assez singulier SociĂ©tĂ© chorale de la Dent d'Herse. Voici l'origine de cette dĂ©nomination le chef de la SociĂ©tĂ© , lors d'une des premiĂšres rĂ©pĂ©tions, vint Ă  casser la baguette avec laquelle il battait la mesure, et tout aussitĂŽt un plaisant courut arracher une dent Ă  une herse qui se trouvait non loin du local oĂč la rĂ©pĂ©tition avait lieu, et se bĂąta de la prĂ©senter en souriant au chef dirigeant. Celui-ci, loin de se formaliser, accepta ce bĂąton rustique et s'en servit pour continuer les rĂ©pĂ©titions. 19 aoĂ»t 1906 — Une virĂ©e de la Fanfare Cycliste Ă  La BassĂ©e ; concert sur un Kiosque Ă  musique dĂ©montable. — La Fanfare Cycliste » Ă  La BassĂ©e. — La BassĂ©e oĂč le Nord-Touriste compte tant de dĂ©vouĂ©s sociĂ©taires avait manifestĂ© depuis longtemps le dĂ©sir de recevoir la visite de notre Fanfare Cycliste. Celle-ci s'y est rendue le 19 aoĂ»t Ă  l'occasion de la fĂȘte locale sur l'invitation pressante de plusieurs de nos camarades et tout particuliĂšrement de M. Guilbert. Ayant quittĂ© Roubaix par le train de 8 h. 19 nos musiciens arrivaient Ă  La BassĂ©e vers 10 heures. Ils furent reçus Ă  la gare par MM. Guilbert, Houssin, L. Cap et Philippe Martin qui les conduisirent Ă  la Mairie oĂč une rĂ©ception officielle leur avait Ă©tĂ© mĂ©nagĂ©e M. Delorraine, conseiller municipal, membre de la Commission des fĂȘtes, leur souhaita la bienvenue en termes aimables et M. Debril, PrĂ©sident de la Fanfare Cycliste, en le remerciant, exprima l'espoir que la visite de la Fanfare Ă  la BassĂ©e serait fĂ©conde pour notre chĂšre association. A midi sur un kiosque qui avait Ă©tĂ© spĂ©cialement dressĂ© Ă  l'angle de la rue d'Estaires eut lieu un concert trĂšs Ă©coutĂ©, et, cela va sans dire, trĂšs applaudi. Le jeune piston-solo Pierre Deruyck fut particuliĂšrement acclamĂ©. Un banquet des mieux servis, gracieusement offert par l'aimable M. Houssin, rĂ©unissait tout le monde Ă  1 heure et demie au CafĂ© de la LibertĂ©. Le repas fut trĂšs gai et trĂšs animĂ©. Au dessert, des toasts furent portĂ©s par MM. Cap, Gourdin et Debril. L'aprĂšs-midi la Fanfare participa Ă  la FĂȘte de la Porte d'Estaires et, aprĂšs une promenade Ă  bicyclette Ă  travers la ville et un concert sur le kiosque, les musiciens furent reçus chez M. Houssin. Le dĂ©part de La BassĂ©e eut lieu Ă  7 heures, Ă  bicyclette. La BassĂ©e - Grand'Place et kiosque en ruine 12 aoĂ»t 1924 — Pose de la premiĂšre pierre du nouvel hĂŽtel de ville de La BassĂ©e — La renaissance de La BassĂ©e. La petite ville de La BassĂ©e Nord, que la guerre avait complĂštement rasĂ©e, a cĂ©lĂ©brĂ© hier sa renaissance. Les fĂȘtes ont Ă©tĂ© donnĂ©es Ă  l'occasion de la pose de la premiĂšre pierre de l'hĂŽtel de ville, construction qui va pouvoir ĂȘtre rĂ©alisĂ©e grĂące au geste secourable de la ville de Tours, marraine de guerre de La BassĂ©e. A midi arrivĂšrent MM. Marchais, premier adjoint de Tours, ainsi que MM. Silduski, Lemay, Arnault, Cozette, conseillers municipaux. Parmi les personnalitĂ©s prĂ©sentes, citons MM. Auguste PotiĂ©, sĂ©nateur ; des Rotours, dĂ©putĂ© ; Couem, maire d'ArmentiĂšres ; SĂ©guin, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la reconstitution, reprĂ©sentant le prĂ©fet du Nord, etc. Dans un trĂšs beau discours, M. Crespel, dĂ©putĂ© du Nord, maire de La BassĂ©e, a cĂ©lĂ©brĂ© la renaissance de sa ville, dont il rappela les souvenirs de guerre, et il montra le courage de ces populations qui n'ont pas hĂ©sitĂ© Ă  revenir dans la citĂ©, se sont remises au travail et ont refait une ville nouvelle. M. Marchais, de son cĂŽtĂ©, au nom de la ville de Tours, aprĂšs avoir excusĂ© M. Chautemps, que ses occupations ont retenu Ă  Paris, dĂ©clara que la ville qu'il administre n'oubliera pas sa courageuse filleule. Enfin, M. Marchais a procĂ©dĂ© Ă  la pose de la premiĂšre pierre. 7 aoĂ»t 1927 — Inauguration du nouvel HĂŽtel de ville et du Monument aux morts. L'Union Chorale et l'Harmonie municipale prĂȘtent leur concours — La petite ville de la BassĂ©e, complĂštement dĂ©truite par la guerre, est aujourd'hui reconstruite. C'est une citĂ© nouvelle, claire et coquette, qui a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e sur les ruines, et c'est sa renaissance qui fut cĂ©lĂ©brĂ©e aujourd'hui par l'inauguration du nouvel hĂŽtel de ville. A cette fĂȘte on a eu la bonne et pieuse pensĂ©e d'associer les morts de la guerre, dont un monument rappellera le souvenir. La journĂ©e a dĂ©butĂ© Ă  9 heures par une messe solennelle pour les victimes de la guerre, au cours de laquelle l'Union chorale prĂȘta son concours. M. le chanoine RĂ©gent, aumĂŽnier du corps d'armĂ©e, dans une trĂšs belle allocution, magnifia le suprĂȘme sacrifice de ceux qui moururent pour la grande et la petite patrie et grĂące Ă  qui la victoire fut possible. A l'issue de l'office, le clergĂ© alla bĂ©nir le monument aux morts. Un peu plus tard, Ă  11 heures, la place de la Gare est envahie par la foule qui vient acclamer M. Louis Marin, venu prĂ©sider la fĂȘte de la renaissance. A sa descente du train, le ministre des Pensions est reçu par MM. Crespel, dĂ©putĂ© du Nord, maire de la BassĂ©e ; Hudelo, prĂ©fet ; le gĂ©nĂ©ral Bossut, Conem, maire d'ArmentiĂšres, etc. En cortĂšge, les autoritĂ©s se rendent Ă  la mairie provisoire ; puis, au nouvel hĂŽtel de ville, l'harmonie municipale exĂ©cute la Marseillaise, et la cĂ©rĂ©monie d'inauguration se dĂ©roule ensuite. Dans son discours, M. Louis Marin fĂ©licite les habitants de la BassĂ©e de l'oeuvre magnifique qu'ils ont entrepris et rĂ©alisĂ©e. Alors que plus une pierre n'Ă©tait debout, ils ont reconstruit une ville nouvelle. Sans doute, avant d'arriver Ă  ce magnifique rĂ©sultat, ils ont vĂ©cu des heures cruelles ; mais, aujourd'hui, leur effort a sa juste rĂ©compense. A 13 heures, le ministre prĂ©side en la salle des fĂȘtes de la mairie un banquet de deux cents couverts. A l'heure des toasts, M. Crespel, M. Hudelo et M. Louis Marin prennent la parole et sont chaleureusement applaudis. A l'issue du repas, les autoritĂ©s passent en revue les soixante sociĂ©tĂ©s prenant part au dĂ©filĂ© qui se rend au monument aux morts, dont la remise solennelle est faite par M. Louis Lecomte, prĂ©sident des anciens combattants. M. Crespel dĂ©putĂ©, maire, remercie au nom de la ville. M. Louis Marin prononce ensuite un discours dans lequel il Ă©tablit un Ă©mouvant parallĂšle entre les combattants de la Grande Guerre et les habitants des rĂ©gions dĂ©vastĂ©es qui, eux aussi, furent des soldats, puisqu'ils tomberont parfois sous les balles ou les obus. Enfin, un chƓur de quatre cents exĂ©cutants interprĂšte une cantate de MM. Alida et Catel pour le poĂšme et de M. Guillement, chef de l'harmonie municipale, pour la musique. A l'issue de la cĂ©rĂ©monie. le ministre a repris le train pour Paris, tandis que la fĂȘte se continuait par des concerts et des exercices gymniques. La BassĂ©e - Nouvel HĂŽtel de ville en construction et achevĂ© Formations musicales actives Ă  La BassĂ©e en 1909 La Fraternelle fanfare municipale, prĂ©sident P. Crespel, direction Guillement, 80 exĂ©cutants ; Les Amis rĂ©unis fanfare, prĂ©sident Paul BrĂ©da, direction Garnier, 53 exĂ©cutants. 1 L'Eglise de La BassĂ©e, Ă©difiĂ©e face Ă  l'HĂŽtel de Ville de la Grand'Place a traversĂ© le millĂ©naire face aux dĂ©molitions et reconstructions. BĂątie initialement au XIIe siĂšcle, un premier incendie la consume entiĂšrement en 1478. Un nouvel Ă©difice commencĂ© Ă  la fin du XVe siĂšcle est achevĂ© vers 1530. Le choeur n'est ajoutĂ© qu'en 1774. Le lundi 7 mai 1855, l'Ă©glise Notre-Dame de La BassĂ©e fait la une des journaux — Notre Ă©glise, avec sa magnifique flĂšche, n'existe plus elle a Ă©tĂ© brĂ»lĂ©e la nuit derniĂšre. La fĂȘte du 6 mai avait Ă©tĂ© brillante pour la localitĂ© ; les cloches avaient annoncĂ©, dĂšs le matin, cette grande solennitĂ©, et toutes les maisons avaient Ă©tĂ© dĂ©corĂ©es Ă  l'envi ; le soir, des illuminations donnaient Ă  la ville un aspect un peu plus brillant. On remarquait particuliĂšrement le frontispice de l'Ă©glise dĂ©corĂ© et illuminĂ©. Au soir, un feu d'artifice fut tirĂ© en l'honneur de la fĂȘte du jour ; une fusĂ©e parait avoir communiquĂ© le feu Ă  des draperies, puis Ă  l'Ă©glise. La population est dans la consternation. Un autre journal nous en dit plus — Pendant la nuit de dimanche Ă  lundi, un incendie a complĂštement dĂ©truit l'Ă©glise de La BassĂ©e. Pour fĂȘter brillamment la proclamation du dogme de l'ImmaculĂ©e-Conception, le doyen de La BassĂ©e avait illuminĂ© le clocher de son Ă©glise de lampions et de flammes du Bengale. Le feu s'est communiquĂ© tout Ă  coup, et sans que l'on sache encore comment, dans le clocher, et en quelques minutes les flammes sortaient par toutes les ouvertures. Il Ă©tait alors neuf heures du soir ; toute la population se porta vers l'Ă©glise, des chaĂźnes furent organisĂ©es et l'on sauva le mobilier le plus prĂ©cieux de la sacristie et des autels, les vases et ornements sacrĂ©s ; mais pendant ce temps, le feu avait fait de rapides progrĂšs et il fallut laisser aux flammes une partie des chaises et du mobilier de l'Ă©glise Ă  dĂ©vorer. BientĂŽt le hart du clocher s'Ă©croula, et une gerbe de feu immense lança dans l'air d'Ă©normes Ă©tincelles, qui portĂšrent l'incendie dans quatre ou cinq maisons voisines. Heureusement, les secours Ă©taient arrivĂ©s les pompes de BĂ©thune, de Fournes, de Marquillies et autres communes, attirĂ©es par la lueur qui se voyait de trĂšs loin, Ă©taient lĂ , et forcĂ©es de laisser presque en paix brĂ»ler l'Ă©glise, dans l'impossibilitĂ© de combattre un foyer placĂ© Ă  30 mĂštres du sol, sauvegardĂšrent les maisons du danger qui les menaçaient. A quatre heures du matin, toute crainte avait disparu, mais de l'Ă©glise de la commune, dans laquelle de nombreux travaux de rĂ©paration Ă©taient entrepris, il ne restait plus que les quatre murs lĂ©sardĂ©s et noircis. Une troisiĂšme feuille, trĂšs au fait des nouvelles, donne quelques prĂ©cisions — Le feu prit Ă  huit heures trois quarts du soir. On sonna le tocsin au beffroi de l'hĂŽtel de ville, et aussitĂŽt M. le docteur Ybert, maire de La BassĂ©e, M. Delagorse, juge de paix, M. le commissaire de police, et la compagnie des pompiers commandĂ©e par M. DĂ©rives, se rendirent sur le théùtre du sinistre. L'hĂŽtel de ville, fort rapprochĂ© de l'Ă©glise, prit feu plusieurs fois, et toujours les pompes, habilement dirigĂ©es, firent cesser le danger. L'Ă©glise Ă©tait assurĂ©e Ă  la SociĂ©tĂ© Royale et Ă  la sociĂ©tĂ© La France pour une somme de deux cent cinquante mille francs. AprĂšs le sinistre les assureurs refusent d'indemniser le sinistre qui Ă©tait garanti Ă  hauteur de trois cent mille francs, sous prĂ©texte que le maire de La BassĂ©e n'est pas seul maĂźtre absolu de l'Ă©glise ; les Compagnies la Nationale et la France demandent donc la dĂ©chĂ©ance de la commune, en raison des droits exercĂ©s par les autres autoritĂ©s, Ă  savoir l'Etat, le curĂ©, l'Ă©vĂȘque diocĂ©sain et la fabrique. Le 8 juillet 1855, le tribunal correctionnel de Lille va finalement trancher en faveur de la commune en raison des discussions oiseuses desdites compagnies qui sont donc condamnĂ©es Ă  indemniser les dommages et rĂ©gler les frais du procĂšs. Reconstruite de 1856 Ă  1860 par les architectes Camille Tierce et Charles Leroy, on a vu ci-dessus ce qu'il en est advenu le 7 novembre 1914 face au dĂ©chaĂźnement des obus anglais et allemands. De 1926 Ă  1929, une nouvelle Ă©glise est Ă©rigĂ©e. Mais considĂ©rĂ©e comme vĂ©tuste, elle est rasĂ©e, cette fois-ci volontairement, en 2003. RebaptisĂ©e Ă©glise Saint-Vaast, elle est Ă  nouveau debout en 2005... JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă  Musique jeu. 9 aoĂ»t 2018 1514 LA BASSÉE - Place des Augustins NORD Les bonnes intentions ne sont pas toujours rĂ©compensĂ©es ! FrĂ©dĂ©ric de la Fosse, bailli de la BassĂ©e entre 1570 et 1580 - † 4 janvier 1651, chevalier, seigneur du Pouvillon, de Bargues et de FerriĂšres, va suer sang et eau pour mettre en place un CollĂšge tenu par des religieux de l'ordre de Saint-Augustin. Les ermites de Saint-Augustin sont, depuis 1614, autorisĂ©s Ă  s'installer Ă  Lille oĂč rĂ©side le bailli de la BassĂ©e. Peu aprĂšs, ils y installent un couvent et y fondent leur collĂšge tenu par le rĂ©vĂ©rend pĂšre supĂ©rieur Flassart. TrĂšs proche de ce dernier, le bailli FrĂ©dĂ©ric de la Fosse, dĂ©cide avec lui, d'implanter un Ă©tablissement Ă  La BassĂ©e, sur le modĂšle lillois. Pour cela, il se fait parrainer en 1623 par des bailleurs de fonds l'abbaye de Vicogne prĂšs de Raismes s'engage Ă  verser florins et l'abbaye de Saint-Sauveur d'Anchin qui possĂšde un collĂšge rĂ©putĂ© depuis 1568 promet florins. De son cĂŽtĂ© l'abbaye Saint-Vaast d'Arras, outre sa participation Ă  la fondation pour florins, finance le terrain nĂ©cessaire Ă  la construction des bĂątiments, situĂ© Ă  La BassĂ©e, allant de la rue de Lille — future rue du gĂ©nĂ©ral Leclerc — Ă  la rue des HĂ©ronvals — future rue Maurice Bouchery. De plus, l'abbaye d'Arras constitue une rente de florins pour la subsistance de six religieux. Plan de La BassĂ©e en 1833 Le bailli FrĂ©dĂ©ric de la Fosse met donc en oeuvre la fondation du couvent de la BassĂ©e et l'installation des Augustins, mais c'est sans compter les RĂ©collets implantĂ©s Ă  Lens qui voient d'un mauvais oeil l'implantation d'un concurrent dans le pĂ©rimĂštre de leurs quĂȘtes et de leurs prĂȘches rĂ©munĂ©rateurs. Pendant quatre ans, les RĂ©collets n'auront de cesse de mettre des bĂątons dans les roues des Augustins afin de les contraindre Ă  abandonner leur projet, adressant des dolĂ©ances de tous les cĂŽtĂ©s et allant mĂȘme jusqu'Ă  adresser des lettres dĂ©nonciatrices et calomnieuses Ă  leur encontre. Dans le mĂȘme temps, un des parrains fait dĂ©faut pour la fondation du couvent de La BassĂ©e NoĂ«l CarrĂ©, 37Ăšme AbbĂ© de Vicogne de 1612 Ă  1624, celui qui obtint du pape Paul V le droit de porter la mĂźtre, pour lui et ses successeurs, dĂ©cĂšde le 22 juin 1624, remplacĂ© par Mathias Bar. La participation de florins de l'abbaye de Vigogne est compromise, tout comme la promesse qu'avait faite NoĂ«l CarrĂ© de meubler le futur couvent des Augustins, d'orner leur future Ă©glise et de leur fournir farine et bois de chauffage Ă  vie. Le 13 septembre 1624, une ordonnance royale de Philippe d'Espagne, autorise la crĂ©ation de la communautĂ© bassĂ©enne de Saint-Augustin. Ce qui n'empĂȘche d'aucune maniĂšre les dissensions de se poursuivre de la part des RĂ©collets qui, cette fois-ci, essayent d'Ă©vincer les Augustins au profit des Oratoriens, puis des JĂ©suites et des Dominicains... Ce n'est qu'aprĂšs le dĂ©cĂšs de l'Ă©vĂȘque d'Arras, Hermann Ottemberg, en 1626, et son remplacement par Paul Boudot 1575-1635 que les choses s'arrangent pour les Augustins, Ă  qui on impose des conditions draconiennes Ă©dictĂ©es par une dĂ©claration du 16 octobre 1627. Entre autres contraintes, les noms des professeurs ou religieux devront ĂȘtre envoyĂ©s Ă  l'Ă©vĂȘque avec un certificat de bonnes vie et mƓurs ; ceux-ci ne pourront ĂȘtre changĂ©s sans l'assentiment de l'Ă©vĂȘque ; le collĂšge devra ĂȘtre soumis Ă  l'inspection du vicariat... Ces accords sont entĂ©rinĂ©s Ă  Arras le 15 novembre 1627, et, le mĂȘme jour, l'abbĂ© de Saint-Vaast, Philippe Caverel †1636, confirme la donation du terrain offert pour la construction du couvent Ă  La BassĂ©e et la rente perpĂ©tuelle de florins accordĂ©e aux Augustins, Ă  charge par lesdits religieux de venir offrir et prĂ©senter, lors de chaque Saint-Jacques, Ă  l'offertoire de l'abbaye, un cierge de cire blanche pesant deux livres, avec dĂ©claration en langue latine ou françoise. En 1628, avant mĂȘme que les constructions ne soient achevĂ©es, les Augustins dispensent des cours dans un local sur le cimetiĂšre jouxtant l'Ă©glise Notre-Dame de La BassĂ©e. L'annĂ©e suivante, dĂ©jĂ  en charge d'une cinquantaine d'Ă©lĂšves, ils s'installent dans le couvent en cours de construction. La premiĂšre pierre de la chapelle du Couvent est posĂ©e en 1634 par le prieur Thomas Delarue. Les entreprises douaisiennes engagĂ©es pour ces travaux sont rĂ©munĂ©rĂ©es Ă  raison de sept florins pour chaque verge de maçonnerie, tandis que les charpentiers reçoivent deux sols par pied de gĂźte. DĂšs son achĂšvement en 1641, la chapelle est rĂ©quisitionnĂ©e par le gouverneur de La BassĂ©e pour en faire un magasin militaire. AprĂšs maintes protestations du sieur Lepipre, prieur du couvent de 1640 Ă  1646, puis de son successeur Jacques Dufour, celui-ci obtient la libre disposition de sa chapelle qui est inaugurĂ©e le 3 mars 1647. La chapelle Ă©tait disposĂ©e le long de la rue de Lille, entourĂ©e des bĂątiments conventuels, parloir, rĂ©fectoire, dortoir, collĂšge ; le cloĂźtre Ă©tait situĂ© en arriĂšre de la chapelle ; de vastes jardins faisant suite Ă  ces bĂątiments, longeaient la future rue des Augustins, jusqu'Ă  la rue des HĂ©ronvals. Le couvent aura coĂ»tĂ© florins, incluant une nouvelle dotation de florins accordĂ©e par M. de Gavrelle, abbĂ© de Saint-Vaast. Plan du couvent, du collĂšge et des jardins des Augustins de La BassĂ©e en 1705 En 1650, aprĂšs avoir hĂ©bergĂ© des aumĂŽniers militaires au couvent de La BassĂ©e, l'un d'eux meurt de la peste, aussitĂŽt contaminĂ© par le prieur Jacques Dufour et trois autres Augustins... Deux incendies successifs viennent assombrir la vie du couvent des Augustins le 7 mars 1777, l'ensemble des bĂątiments est carbonisĂ©, Ă  l'exception du collĂšge et de quelques salles sur la cour. L'un des Augustins, le pĂšre Jean Hanache, qui Ă©tait enfermĂ© dans une cellule en raison d'un dĂ©rangement mental, y laisse la vie, asphyxiĂ©. Le 11 juin 1777, les salles qui avaient Ă©tĂ© rescapĂ©es sont Ă  leur tour calcinĂ©es. AprĂšs quelques investigations, on va finir par confondre l'auteur de ces incendies il s'agissait d'un des Augustins, Prosper Vandermeul, entrĂ© dans les ordres depuis deux ans. CondamnĂ©, il va purger sa peine, sĂ©questrĂ© comme aliĂ©nĂ© au couvent. Les bĂątiments consumĂ©s sont reconstruits et, en 1779, ce n'est plus qu'un mauvais souvenir. Dans l'obligation de prĂȘter serment civique, le 27 mai 1791, lors de la rĂ©volution, les religieux Augustins s'y refusent. Le 10 juin 1791, les collĂ©giens sont expulsĂ©s, et, le mĂȘme jour, la municipalitĂ© bassĂ©enne fait fermer le couvent et apposer les scellĂ©s. Leur mobilier est vendu Ă  l'encan le 9 aoĂ»t 1791. Les bĂątiments conventuels et les jardins sont saisis comme bien nationaux. Deux ans aprĂšs, le 2 pluviĂŽse an 3 21 janvier 1795, on suit encore Ă  la trace les malheureux ci-devant Augustins comme des pestifĂ©rĂ©s. Le comitĂ© rĂ©volutionnaire de BĂ©thune avertit celui de Lille, qu'il lui a Ă©tĂ© rapportĂ© que plusieurs prĂȘtres insermentĂ©s Ă©taient revenus dans la commune de La BassĂ©e, parmi lesquels se trouve le nommĂ© Couturier, ex-augustin de La BassĂ©e. Cet homme a les cheveux roux. » De 1793 Ă  1914, c'est le silence radio sur le couvent des Augustins dĂ©saffectĂ©. Le cadastre de 1833 indique que deux autres bĂątiments ont Ă©tĂ© Ă©difiĂ©s, en arriĂšre de ceux existant en 1779, Ă  l'emplacement d'une partie des jardins. Vraisemblablement en 1914-1918, les lieux n'ont pas Ă©tĂ© Ă©pargnĂ©s comme la plupart des maisons bassĂ©ennes. La reconstruction de la ville et le relogement des habitants Ă©tant une prioritĂ©, l'ex jardin des augustins attend encore quelques annĂ©es avant de connaĂźtre son sort. AprĂšs avoir fait supprimer toutes les ruines des bĂątiments de l'ancien couvent ainsi que des quelques maisons contiguĂ«s construites ultĂ©rieurement, la municipalitĂ© dĂ©cide en 1924 d'affecter l'ensemble de ce terrain Ă  la crĂ©ation d'un square. Quelques parterres sont alors amĂ©nagĂ©s sur la nouvelle place des Augustins. Au milieu des plates bandes engazonnĂ©es et fleuries, une fontaine monumentale est construite en 1925 par dĂ©cision du conseil municipal. ErigĂ©e en l'honneur de l'ancien ambassadeur des Etats-Unis, Robert Bacon 1860-1919, cette fontaine, inaugurĂ©e le 6 dĂ©cembre 1925, est l'oeuvre de l'architecte Alexandre Marcel 1860-1928. Le Kiosque Ă  musique bassĂ©en ayant, comme nous l'avons relatĂ© prĂ©cĂ©demment, Ă©tĂ© endommagĂ© en 1918, la Grand'Place ruinĂ©e ayant d'autre part Ă©tĂ© dĂ©placĂ©e, la municipalitĂ© dĂ©cide de construire son nouveau kiosque sur la Place des Augustins, face Ă  la Fontaine. EdifiĂ© en 1926-1927, de forme octogonale, sa toiture domale repose sur des colonnes de fonte, le soubassement de pierre est entourĂ© d'un garde corps en fer forgĂ©. Dans le mĂȘme temps que prend place le kiosque, une double rangĂ©e d'arbres est plantĂ©e de part et d'autre du square, le long de la rue des Augustins. La BassĂ©e - Fontaine place des Augustins, avant Ă©dification du kiosque — Fontaine et Kiosque Ă  musique Sont-ce les nouveaux bombardements de 1944 qui ont provoquĂ© la disparition du Kiosque des Augustins ? ou tout simplement la municipalitĂ© ?... Nous l'ignorons. Toujours est-il que sur les clichĂ©s des annĂ©es 1950, on constate sa suppression, tandis que la fontaine Bacon reste, de son cĂŽtĂ©, en place. Kiosque supprimĂ©. voir ici Square des Augustins de la BassĂ©e sans son kiosque, aujourd'hui. publiĂ© par Jean Marc Jeu 9 AoĂ» 2018 1437 6 dĂ©cembre 1925 — Inauguration de la fontaine dĂ©diĂ©e Ă  Robert Bacon, place des Augustins Ă  la BassĂ©e — M. Myron T. Herrick a inaugurĂ© aujourd'hui, en compagnie de M. Jussserand, ancien ambassadeur de France Ă  New-York, une fontaine Ă©rigĂ©e Ă  la BassĂ©e en souvenir de M. Robert Bacon, qui fut ambassadeur des Etats-Unis en France de 1909 Ă  1913. Au cours de la cĂ©rĂ©monie, M. Myron T. Herrick a prononcĂ© un Ă©loquent discours oĂč, une fois de plus, il a cĂ©lĂ©brĂ© l'amitiĂ© franco-amĂ©ricaine. JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă  Musique lun. 13 aoĂ»t 2018 1630 LA BAULE-SUR-MER - Le Jardin de la Victoire LOIRE ATLANTIQUE Le cadastre napolĂ©onien de 1819 prĂ©cise clairement que le nom de la commune est orthographiĂ© La Baule-Escoublac ; cependant c'est la forme La BĂŽle qui est couramment usitĂ©e jusqu'au dĂ©but des annĂ©es 1880, date Ă  partir de laquelle elle s'appelle dorĂ©navant La Baule. Plan de la Baule parmi les dunes en 1819 Lors du conseil municipal du 6 juin 1875, Etienne BrĂ©ny, maire de 1871 Ă  1876, expose Ă  ses administrĂ©s que le sous-prĂ©fet de la Loire InfĂ©rieure, en date du 26 mai 1875, aprĂšs avoir pris un arrĂȘtĂ© le 18 mai, a choisi l'emplacement de la future station de chemin de fer d'Escoublac. Rien ne s'y opposant, la place de la future gare de La BĂŽle-Escoublac est donc dĂ©finitivement fixĂ©e sur un terrain constituĂ© de dunes et de pins maritimes, prĂšs d'une ancienne caserne de douaniers, le long du chemin du Bois d'Amour. La Baule - Ancienne Gare mise en service en 1879 publiĂ© par Jean-Pierre Rigouard Ven 31 Mai 2013 1551 FinancĂ©e par la sociĂ©tĂ© Hennecart & Cie de Jules-Joseph Hennecart, la nouvelle ligne de chemin de fer de Saint-Nazaire au Croisic par Escoublac-La-BĂŽle, d'une longueur de 29 km, possĂšde Ă©galement un embranchement reliant Escoublac Ă  GuĂ©rande, d'une longueur de 6 km. Ces lignes Ă  voie unique, ouvertes Ă  l'exploitation le 11 mai 1879, seront reprises par la compagnie Paris-OrlĂ©ans en 1883. PrĂ©cisons pour les spĂ©cialistes dont je ne suis pas que la voie de ces lignes est formĂ©e de rails Vignoles de 8 mĂštres, en acier, pesant 30 kilos le mĂštre courant, posĂ©s sur traverses de pin maritime, injectĂ©es au sulfate de cuivre ; le ballast est en sable de mer recouvert d'une couche de pierres cassĂ©es. AprĂšs quelques mois d'exploitation, un certain nombre de traverses en pin seront remplacĂ©es par des traverses en chĂȘne dans les courbes Ă  petit rayon, et le nombre des crampons seront doublĂ©s. En 1882-1883, la gare de La BĂŽle-Escoublac est agrandie, Ă  la suite des rĂ©clamations des usagers et par dĂ©cision ministĂ©rielle du 16 aoĂ»t 1882. La Baule - Quais de l'ancienne gare, avant leur remplacement par le futur Jardin de la Victoire La Baule, passĂ©e est entre les mains de quelques promoteurs, est transformĂ©e en une importante destination touristique et la petite gare campagnarde devient rapidement trop exiguĂ«. Aussi, lors d'une dĂ©libĂ©ration du conseil municipal du 20 octobre 1907, Édouard Trabaud-Khirkam 1862-1917, maire de 1900 Ă  1917, sollicite la Compagnie Paris OrlĂ©ans afin qu'elle trouve les moyens d'agrandir la gare. SĂ©ance du Conseil municipal de La Baule du 20 octobre 1907 Les voyageurs vont attendre encore dix huit ans avant qu'un avant-projet, approuvĂ© par dĂ©cision ministĂ©rielle du 25 avril 1925, dĂ©cide, non pas de modifier la gare, mais de la dĂ©placer de trois cents mĂštres au nord, hors de la zone touristique, et de dĂ©vier la ligne en consĂ©quence. La nouvelle voie du chemin de fer Paris-OrlĂ©ans traversera la dune boisĂ©e du domaine de La Baule-les-Pins. Deux nouvelles gares sont mises en construction celle de La Baule, rue des Ondines voir Ici Cpa JP Rigouard, et celle de La Baule-les-Pins, avenue des Dryades voir Ici Cpa. AprĂšs deux ans de travaux, les stations sont prĂȘtes, le dĂ©mĂ©nagement de l'ancienne gare a lieu le 20 juillet 1927. L'inauguration des deux nouvelles gares se dĂ©roule le 31 juillet 1927, lors d'une fĂȘte grandiose. Plan de La Baule en 1914 DĂšs novembre 1926, des tractations sont engagĂ©es entre la municipalitĂ© de La Baule et les grands lotisseurs devant l'Ă©ternel que sont Louis Lajarrige, propriĂ©taire de plusieurs centaines d'hectares de dunes Ă  la Baule et François AndrĂ©, casinotier baulois, gestionnaire de la SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale FonciĂšre. AndrĂ© s'engage, en contrepartie des larges concessions accordĂ©es Ă  celui-ci par la commune, Ă  faire don Ă  celle-ci de mĂštres carrĂ©s de terrain sur l'emplacement de l'ancienne gare dĂ©saffectĂ©e, rĂ©servĂ©s Ă  la crĂ©ation d'un futur square ou jardin. En octobre 1927, un referendum est organisĂ© afin de trouver un nom Ă  celui-ci. Les appellations choisies le plus frĂ©quemment, qui seront proposĂ©es au vote de la municipalitĂ©, sont square de la Victoire, jardin d'Amour, Champs-ElysĂ©es, square de l'Ancienne Gare. Un concours pour la crĂ©ation de ce jardin est organisĂ© pour le 16 dĂ©cembre 1927, 15 heures 30, par le Conseil municipal reprĂ©sentĂ© par Roger Maury de Lapeyrouse Vaucresson 1880-1953, maire de La Baule de 1925 Ă  1935. Ce concours est remportĂ© par l'architecte Paul-Henri Datessen 1884-1938 et l'horticulteur paysagiste Francis Huchet, l'heureux occupant de la belle boutique de l'avenue de la Gare. Par neuf voix contre six, ils obtiennent le premier prix ayant pour devise drapeau vert et jaune ». Le conseil municipal, le 31 janvier 1928, donne un avis favorable pour conclure un emprunt de francs destinĂ© aux dĂ©penses de crĂ©ation du jardin public. Ce dernier, sur proposition de Jean Gommy, prendra le nom de Jardin de la Victoire. Dans le mĂȘme temps, il est dĂ©cidĂ© de rebaptiser les rues contiguĂ«s le boulevard du Chemin-de-Fer devient boulevard du MarĂ©chal Foch, l'allĂ©e de la Station et le chemin de la CĂŽte sont remplacĂ©s par l'avenue du MarĂ©chal Joffre. Le 13 aoĂ»t 1928, Mme la comtesse de Lapeyrouse, Ă©pouse du maire, demande auprĂšs du Conseil municipal, l'autorisation de faire transformer l'ancienne gare et d'y faire bĂątir, Ă  ses frais, pour francs, un pavillon d'hygiĂšne sociale pour enfants, autrement dit un dispensaire, de style breton. La municipalitĂ© donne son accord et Paul-Henri Datessen est Ă  nouveau chargĂ© des plans et de la construction. Le projet du jardin de la Victoire de l'architecte Datessen prĂ©voit un petit parc Ă  la française agrĂ©mentĂ© d'une fontaine Ă  effet d'eau, soigneusement engazonnĂ© arborĂ© et fleuri par Francis Huchet dĂ©jĂ  sont en place 119 grands arbres, 250 rosiers, 350 fusains, 32 buis-boule, 24 rhododendrons et des bordures d'une longueur totale de 450 mĂštres en fusain puchellus, sans oublier les gĂ©raniums, les salvins, les Ɠillets d'Inde, les alicantes et les pyrĂšthres... Les jardins sont annoncĂ©s comme Ă  peu prĂšs achevĂ©s en avril 1929. AussitĂŽt, le congrĂšs des Anciens Combattants y organise l'inauguration pour le 28 avril et procĂšde Ă  la pose de la premiĂšre pierre du futur monument aux morts 1914-1918. Le Kiosque Ă  musique prĂ©vu par l'architecte Datessen est Ă©difiĂ© en mai 1929, Ă  gauche de l'ancienne gare. De forme carrĂ©e, il fait plutĂŽt penser Ă  une grange avec ses quatre piliers de pierre surmontĂ©s de sa toiture pentue. Il est ouvert sur trois cĂŽtĂ©s, entourĂ©s de balustrades de bois. Le 2 fĂ©vrier 1930, contigu au Kiosque Ă  musique, le Dispensaire pour enfants financĂ© par la comtesse de Lapeyrouse, est inaugurĂ©, la gare dĂ©saffectĂ©e ayant Ă©tĂ© transformĂ©e comme prĂ©vu par Datessen. La Baule - Kiosque Ă  musique — Dispensaire Lapeyrouse en juillet 1930 ancienne gare En fĂ©vrier 1934, le ministĂšre des PTT dispose d'un budget de francs pour l'Ă©dification d'un HĂŽtel des Postes Ă  La Baule. L'architecte Paul-Henri Datessen, associĂ© Ă  Juchet, dresse un premier projet 42 mĂštres de façade, de style breton, 700 mÂČ, 22 mĂštres de haut. C'est bien entendu l'architecte Datessen qui obtient le marchĂ©. Le 26 novembre 1934, une convention est signĂ©e entre Georges Mandel, ministre des postes et la municipalitĂ© bauloise de M. Lapeyrouse. Pour mener Ă  bien cette opĂ©ration, la commune cĂšde gratuitement Ă  l'administration des PTT, mÂČ de terrains nus et nivelĂ©s, situĂ©s au bout du Jardin de la Victoire, cĂŽtĂ© sud, valeur francs. Les PTT, de leur cĂŽtĂ©, vont financer la totalitĂ© de la construction, dont les travaux, commencĂ©s dĂ©but dĂ©cembre 1934, sont confiĂ©s Ă  l'entreprise Grandmaison. L'inauguration de l'HĂŽtel des Postes initialement prĂ©vue pour le 22 mars 1936 est reportĂ©e pour le lundi de la PentecĂŽte, en raison des Ă©vĂ©nements actuels, puis fixĂ©e dĂ©finitivement pour le 12 juillet 1936, Ă  l'occasion dune grande fĂȘte. Les travaux sont toutefois rĂ©ceptionnĂ©s auparavant le 21 mars. La Baule - Vue aĂ©rienne de la place victoire et du kiosque Ă  musique Le monument aux morts dont la premiĂšre pierre a Ă©tĂ© posĂ©e le 28 avril 1929 dans le Jardin de la Victoire a fini par amasser une somme rondelette depuis ses premiĂšres souscriptions. Au 19 avril 1936, le montant cumulĂ© de celles-ci s'Ă©lĂšve Ă  francs. Le 13 fĂ©vrier 1936, on en est encore Ă  la phase d'adjudication des plaques avec leurs inscriptions commĂ©moratives celles-ci sont adjugĂ©es Ă  un certain M. Philippe pour francs, portant le coĂ»t total de l'opĂ©ration Ă  francs. Le 10 novembre 1936 a lieu la pose de la stĂšle de granit bleutĂ©, oeuvre du sculpteur Maxime Real del Sarte 1888-1954, dans l'ensemble architectural conçu par l'inĂ©vitable Datessen. L'oeuvre, inaugurĂ©e le 11 novembre, est installĂ©e dans le Jardin de la Victoire au pied du tout nouvel HĂŽtel des Postes. Kiosque toujours en place. voir ici, Kiosque du Jardin de la Victoire de La Baule, aujourd'hui. Jardin de la Victoire et son Kiosque HĂ© non, pas de pĂ©trole sous le Jardin de la Victoire ! Concert de l'Orchestre d'Harmonie de La Baule publiĂ© par Jean Marc Lun 13 AoĂ» 2018 1527 9 juin 1927 — Programme de l'inauguration des deux nouvelles gares de La Baule ; toutes les musiques de la rĂ©gion sont prĂ©sentes. Un Kiosque Ă  musique dĂ©montable est installĂ© place des Palmiers. — Nous avons dit que l'inauguration des gares avait d'abord Ă©tĂ© fixĂ©e au 17 juillet. Or, ce jour-lĂ , a lieu un grand concours de gymnastique Ă  GuĂ©rande. Les fĂȘtes de La Baule, pour ne contrarier personne, sont reportĂ©es au 31 juillet. Voici le programme. Samedi 30 juillet, Ă  16 h. 30, dĂ©part de Paris du ministre des Travaux Publics, M. Tardieu, et des invitĂ©s par le train spĂ©cial, organisĂ© par la Cie des Chemins de Fer d'OrlĂ©ans. De 21 heures Ă  23 heures, concerts place de la nouvelle gare de La Baule par l'Union Musicale de La Baule avenue St-Georges, par l'Harmonie Marceau de St-Nazaire. Dimanche 31 juillet, Ă  9 heures, inauguration de la grande gare de La Baule. A 10 heures, inauguration de la gare de La Baule-les-Pins. Dans le Bois d'Amour, le Rallye Troyen fera entendre une fanfare de chasse. A 10 h. 15, pose de la premiĂšre pierre du remblai qui doit relier Pornichet Ă  La Baule. A 11 heures, au parc des Dryades, vin d'honneur offert par le ComitĂ© des fĂȘtes au ministre et aux personnages officiels. Pendant le vin d'honneur, la musique des Ă©quipages de la Flotte de Brest et la Schola Cantorum de Saint-Nazaire exĂ©cuteront le programme suivant 1. La Marseillaise, Rouget de L'Ile, musique des Equipages de la Flotte, chef M. Boher. — 2. Ballet des deux pigeons. Messager, musique des Equipages. — 3. a Brunette, chanson du XVIe siĂšcle ; b Chanson du XVIIIe ; chƓurs mixtes a capella par la Schola de St-Nazaire directeur, J. CadayĂ© de l'OpĂ©ra-Comique. — 4. Hymne au soleil, Beethoven, choeurs mixtes et orchestre, par la musique des Equipages et la Schola. A 12 h. 30, au Casino municipal de La Baule, dĂ©jeuner offert par la municipalitĂ©, sous la prĂ©sidence de M. Tardieu. Concert par la musique du 65e d'infanterie de Nantes, chef M. Auradou. De 15 heures Ă  18 heures, concert musical instrumental. Courses de yachts dans la baie. De 18 h. 30 Ă  19 h. 30, concert musical, place de la Vieille-gare-en-bois, par la musique du 65e d'infanterie. A 22 heures 30, grande fĂȘte de nuit. Au centre de la place des Palmiers, un kiosque sera Ă©difiĂ© pour la musique. Un concert y sera donnĂ© par la Musique des Equipages de la Flotte 1. Ouverture de Tannhauser, Wagner. — 2. Peer Gynt, Grieg ; a Le matin, b La mort d'Ate ; c Danse d'Anitra, d dans le hall du roi de la montagne. — 3. Danse macabre, St-SaĂ«ns. — 4. Impressions d'Italie, G. Charpentier. — 5. Rapsodie hongroise, Liszt. Illuminations gĂ©nĂ©rales. Embrasement du Bois d'Amour. Sonneries par les cors de chasse de la duchesse d'UzĂšs. Grand bal. 2 avril 1929 — Programme de l'inauguration du Jardin de la Victoire du 28 avril 1929 et pose de la premiĂšre pierre du futur monument aux morts — Voici le programme officiel du congrĂšs des Anciens Combattants qui se tiendra Ă  La Baule, le 28 avril A 8 h. 30, place de la Gare, rassemblement des sections et des dĂ©lĂ©gations de la FĂ©dĂ©ration interalliĂ©e des anciens combattants. RĂ©ception par la municipalitĂ©. LĂącher de pigeons-voyageurs. Salves d'artillerie. Formation du cortĂšge. En tĂȘte, nouba des tirailleurs de La Roche-sur-Yon, clique de la sociĂ©tĂ© de gymnastique des Jongleurs de Notre-Dame, Musique municipale de La Baule, les drapeaux des sections et de la dĂ©lĂ©gation des combattants interalliĂ©s sections des des groupes des dĂ©partements voisins, sections des A. C. du groupe de la Loire-InfĂ©rieure. ItinĂ©raire du dĂ©filĂ© avenue Georges-Clemenceau, avenue de la Gare, boulevard Hennecart, boulevard Darlu, avenue Drevet, avenue de Paris, Garage Minot, oĂč, Ă  9 heures, se tiendra l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale du groupe de la Loire-InfĂ©rieure de l'Union Nationale des Anciens Combattants. A 11 heures dĂ©filĂ©, avenue de Paris. A 11 h. 30 inauguration du Jardin de la Victoire et pose de la premiĂšre pierre du Monument aux Morts. Salves d'artillerie. A 12 heures banquet. A 14 heures rassemblement au Casino. Champagne d'honneur offert par la municipalitĂ©. Au cours de cette cĂ©rĂ©monie, la Musique municipale exĂ©cutera les hymnes des nations alliĂ©es. A 16 heures, excursion dans la Presqu'Ăźle guĂ©randaise. RĂ©ception Ă  GuĂ©rande des congressistes. Le soir, concert au Jardin de la Victoire par la nouba des tirailleurs et la musique municipale. SĂ©ance de gala au Casino. PrĂ©sentation, dans la salle de La Baule-Palace, du film Verdun. 28 avril 1929 — Pose de la premiĂšre pierre du monument aux morts dans le Jardin de la Victoire — Sur l'emplacement de l'ancienne gare, d'oĂč sont partis pour le front tant d'enfants de La Baule, Ă  un carrefour oĂč aboutissent les avenues Foch Joffre et Clemenceau, a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© un superbe jardin public qui a reçu le nom de Jardin de la Victoire. C'est dans ce square que va s'Ă©lever le monument aux morts de La Baule. La premiĂšre pierre du mausolĂ©e a Ă©tĂ© scellĂ©e par M. de Lapeyrouse, maire, dimanche, Ă  13 heures, en prĂ©sence des centaines de dĂ©lĂ©guĂ©s de 1' et des reprĂ©sentants des nations alliĂ©es. 16 juin 1929 — La Fanfare municipale St-Symphorien de Tours en concert au Kiosque du jardin de la Victoire — Il est dit pour l'agrĂ©ment de nos villĂ©giateurs, que le Kiosque Ă  musique du jardin de la Victoire ne chĂŽmera jamais. La fanfare de La Baule s'y est dĂ©jĂ  fait entendre Ă  plusieurs reprises elle nous donnera son rĂ©pertoire choisi toutes les semaines, croyons-nous, Ă  partir de juillet, sous la conduite de son dĂ©vouĂ© chef, M. Thermeau. En attendant nous aurons le plaisir aujourd'hui 16 juin d'y entendre de 16 Ă  17 heures la Fanfare municipale St-Symphorien de Tours 45 exĂ©cutants dirigĂ©e par M. R. Leclerc, son distinguĂ© chef qui est un grand ami de La Baule. Programme Vulcain par Avon ; le Radeau de Cythere Boyer ; CortĂšge de Ballet Avon ; Penichole ; Simple aubade. 31 aoĂ»t 1929 — Concert de l'Union Musicale de la Baule sur le Kiosque Ă  musique — Concert du samedi 31 aoĂ»t 1929 Ă  21 heures, au Kiosque. Programme 1. Marche Lorraine. L. Ganne. — 2. Ouverture Symphonique. V. Buot. — 3. Saragosse, bolĂ©ro. Blancheteau. — 4. Les Cloches de Corneville, fantaisie. R. Planquette. — 5. A la France, marche. W. Romsberg. Le Chef de musique, H. Termeau. La Baule - Le Jardin de la Victoire et le Kiosque Ă  musique — Jardin, HĂŽtel des postes, Dispensaire et Kiosque Ă  musique 1er fĂ©vrier 1930 — Annonce de l'inauguration du dispensaire pour enfants du 2 fĂ©vrier, au Jardin de la Victoire — Le nouveau jardin public, qui a si heureusement et esthĂ©tiquement remplacĂ© les baraquements provisoires si longtemps employĂ©s comme gare, est, dans son harmonieux tracĂ©, utilisant judicieusement l'espace, un vĂ©ritable bijou baulois, admirĂ© de tous nos visiteurs et qui va encore sembellir avec le temps, grĂące Ă  la sollicitude Ă©clairĂ©e du capable horticulteur-fleuriste qu'est M. Huchet. Des fleurs Ă©clatantes et parfumĂ©es, un coloris variĂ© et enchanteur, de l'eau limpide et cascadante, et bientĂŽt de frais ombrages, en font une oasis de beautĂ© et de santĂ©, un refuge aussi au cƓur de l'intense circulation balnĂ©aire, oĂč petits et grands, les petits surtout, aimeront Ă  se donner rendez-vous. Il y a dĂ©jĂ  un Kiosque Ă  musique abritant deux fois par semaine, l'harmonieuse phalange qui obĂ©it Ă  la baguette vĂ©ritablement magique de notre distinguĂ© chef, M. Termeau ; il y a aussi, sur la façade, Ă  la place d'honneur comme de juste, la premiĂšre pierre de granit breton du Monument aux Morts Baulois de la Grande Guerre. Ce lieu privilĂ©giĂ© va ĂȘtre, le dimanche 2 fĂ©vrier, Ă  11 heures, le théùtre d'une solennelle fĂȘte bauloise de bienfaisance, Ă  l'occasion de l'inauguration par M. Mathivet, notre distinguĂ© PrĂ©fet, dĂ©lĂ©guĂ© spĂ©cialement par le Ministre d'HygiĂšne pour la circonstance, de l'ornemental dispensaire substituĂ© par le talent crĂ©ateur de M. Datessen, au bĂątiment de l'ancienne gare, grĂące Ă  la gĂ©nĂ©rositĂ© de Mme la Comtesse de Lapeyrouse, dont la maternelle sollicitude, secondant puissamment notre dĂ©vouĂ© Maire dans l'Ɠuvre de la plus belle, plus grande et plus bienfaisante Baule, a Ă©tĂ© aux petits, Ă  ceux qui sont en germe, la France de demain et dont la santĂ© et le dĂ©veloppement physique sont un patrimoine national plus prĂ©cieux que jamais et dont tout Français digne de ce nom sent la capitale valeur pour l'avenir de notre pays. Le Dr MalĂ©cot, dont le dĂ©vouement Ă©gale les hautes capacitĂ©s, sera chargĂ© du service mĂ©dical. Cette belle cĂ©rĂ©monie attirera Ă  La Baule une grande affluence. Mme la Comtesse de Lapeyrouse et le Maire Conseiller GĂ©nĂ©ral inviteront les officiels Ă  un banquet Ă  l'HĂŽtel de Bretagne. 5 octobre 1930 — Une visite du Jardin de la Victoire — Le Jardin de la Victoire, dans une situation centrale privilĂ©giĂ©e au sortir de la Gare, est unanimement admirĂ© il est dans un superbe Ă©tat d'entretien et est un exemple municipal Ă  tous les Baulois. Plantez, ïŹ‚eurissez ! Faites de La Baule la Reine des Fleurs. Notre station, en dĂ©pit de ses avantages naturels, ne peut ĂȘtre Reine des Plages qu'Ă  cette condition. Le Jardin de la Victoire a Ă©tĂ© plantĂ© d'ormes Ă  larges feuilles dont les ombrages seront prĂ©cieux dans quelques annĂ©es. Les murs de clĂŽtures commencent Ă  disparaĂźtre derriĂšre les fusains et, de place en place, nous voyons Ă©merger des prunus pissardri Ă  feuillage rouge trĂšs tranchant sur le vert des fusains, et de grand effet. Au fond du jardin, prĂšs de la fontaine, nous remarquons deux massifs de rhododendrons qui feront sensation lors de leur ïŹ‚oraison au printemps prochain. Devant le Pavillon d'HygiĂšne Sociale, il a Ă©tĂ© plantĂ© des cratƓgus lalandri buisson ardent et des arbousiers. Ces deux sortes d'arbustes se couvrent Ă  l'automne, les premiers de petites graines rouges et les seconds d'une quantitĂ© d'arbouses que le soleil de La Baule se charge de colorer et de faire mĂ»rir. Ce choix a Ă©tĂ© voulu et nous sommes certains que ce coin sera trĂšs plaisant Ă  voir. Pour rompre la monotonie de la pierre. on a plantĂ© des vignes vierges Witchi le long du pavillon de Lapeyrouse et quelques hortensias aux ombelles larges et nombreuses. DĂ©sirant donner un aspect moins sĂ©vĂšre aux abords du Kiosque, on a Ă©galement plantĂ© des fusains Ă  pointes dorĂ©es et Ă  la parure printaniĂšre, plantes qui ont un aspect trĂšs gai et plaisant. Ne voulant rien nĂ©gliger dans l'ornementation d'ensemble, notre MunicipalitĂ© a tenu Ă  faire border tous les massifs et toutes les plates-bandes, avec des fusains pulchellus. Nous sommes heureux de constater que le choix des variĂ©tĂ©s de rosiers a Ă©tĂ© des meilleurs, car Ă  l'heure oĂč nous Ă©crivons, il y a encore beaucoup de roses fleuries et nous en avons vu toute la saison, ceci malgrĂ© le sans-gĂȘne de certains qui se sont permis de couper des roses appartenant Ă  la collectivitĂ©. Quant a la dĂ©coration ïŹ‚orale, il y a lĂ  un ensemble merveilleux la richesse des coloris des gĂ©raniums se trouve augmentĂ©e dans certaines parties par un mĂ©lange de ïŹcoĂŻdes roses, de gnaphaliums blancs, de fuschias aux Ă©lĂ©gantes clochettes, d'hĂ©liotropes, de pĂ©tunias Ă  grosses gorges, d'agĂ©ratums bleus, de gazanias jaunes, etc. Les mosaĂŻques sont remarquables pour leurs dessins et leurs coloris tranchants. Les achyrantes rouges-noires et panachĂ©es, les altercantheras jaunes et rouges, les gnaphaliums blancs, les pyrĂšthres jaunes sont plantĂ©s de telle façon que les dessins agrĂ©ables Ă  l'Ɠil, se trouvent parfaitement dĂ©limitĂ©s. Le vert des gazons, le tracĂ© du jardin, l'ombre que donneront les ormes, le choix des garnitures ïŹ‚orales, en un mot toute la rĂ©alisation du Jardin de la Victoire fait grand honneur Ă . M. Datessen, auteur du tracĂ© d'ensemble, comme Ă  M. Huchet qui a su l'amĂ©nager de façon si heureuse et le tenir en Ă©tat d'entretien aussi remarquable. Quelques concerts sur le Kiosque Ă  musique du Jardin de la Victoire l'Union musicale de la Baule mais aussi l'Harmonie Tourangelle des Chemins de Fer du Paris-OrlĂ©ans ou encore la Musique de La FlĂšche... 6 septembre 1930 — Union musicale de la Baule. Concert du Samedi 6 Septembre, au Kiosque du Jardin de la Victoire Ă  21 h. 30. Programme 1. Marche AlgĂ©rienne, Bosc. — 2. Ouverture Symphonique, Buot. — 3. Les Echos du Vallon, fantaisie, Mullot. — 4. Hans, le joueur de FlĂ»te, fantaisie de L. Gounod. — 5. Marceline, Scottish de concert, Champel. Le Chef de Musique, H. Termeau. Concert tous les samedis soir, mĂȘme lieu, mĂȘme heure. 4 juillet 1931 — Union musicale de la Baule. Concert du Samedi 4 Juillet 1931 Ă  21 h. 15 au Kiosque du Jardin de la Victoire. Programme 1. Marche de Nuit. — 2 Marche solennelle de Luigini par ParĂšs ce morceau a obtenu un premier prix d'honneur au Concours de FougĂšres. — 3. PrĂ©ambule et CortĂšge, fantaisie. Barat. — 4. PhƓbĂ©, fantaisie. P. Andrieu. — 5. Marceline, Schottische de concert. Champel. Le Chef de Musique Henri Termeau. 1er aoĂ»t 1931 — Union musicale de la Baule. Concert du Samedi 1er AoĂ»t 1931 au Kiosque du Jardin de la Victoire Ă  21 h. 15. Programme 1. Marche Tartare. BlĂ©mant. — 2. Martha, ouverture. Flotow. — 3. CortĂšge Nuptial. Avon. — 4. Il faut aimer, valse chantĂ©e. M. Chapuis. — 5. A la France, Allegro one step. Romsberg. Le Chef de Musique, H. Termeau. Concert tous les samedis soir. 30 aoĂ»t 1931 — L'Harmonie des Chemins de Fer du Paris-OrlĂ©ans de Tours viendra Dimanche prochain 30 AoĂ»t visiter La Baule et Ă  cette occasion elle donnera un concert dans le kiosque du Jardin de la Victoire, Ă 16 heures 1. Marche BrĂ©silienne. J. Daube. — 2. ScĂšnes ChampĂȘtres, fantaisie. L. J. de Schepper. — 3. Magdala, ouverture. J. Morand. — 4. Carillon de FĂȘte, piĂšce caractĂ©ristique. L. Long. — 5. Gracieux Babil, fantaisie pour hautbois. Petit. — 6. La Fille de Mme Angot, fantaisie. Ch. Lecoq. Le Directeur G. Boursin. 13 septembre 1931 — La Musique de La FlĂšche Ă  La Baule. L'Harmonie FlĂ©choise, PrĂ©sident M. Louis Gaudineau, Chef de Musique M. A. Grolleau, comprenant 57 exĂ©cutants, se fera entendre le Dimanche 13 Septembre a La Baule. Partant du Casino Ă  4 h. 30, elle dĂ©filera sur le boulevard de l'OcĂ©an et l'avenue de la Gare pour se rendre au Kiosque du Jardin de la Victoire oĂč un concert aura lieu, de 5 heures Ă  6 heures. En voici le programme En Orient, marche. Gaudon. — Le Lac des FĂ©es, ouverture sur l'opĂ©ra. Auber. — Le Retour Ă  la Vie, Grande Valse. Chabas. — Fatinitza, fantaisie sur l'opĂ©ra comique. SuppĂ©. — Marche Indienne. Sellenick. Le soir Ă  21 heures, retraite rassemblement Place de la Gare. Le Directeur A. Grolleau. 19 septembre 1931 — Union musicale de la Baule. Concert du Samedi 19 Septembre 1931 au kiosque du Jardin de la Victoire. Programme 1. Paris-Bruxelles. Tenine. — 2. Hans le joueur de FlĂ»te, Fantaisie de Louis Ganne. — 3. Une FĂȘte Ă  Nanterre, Fantaisie humoristique. F. Andrieu. — 4. Les Echos du vallon. Mullot. — 5. Salut Ă  la Paix, Allegro. G. Lebert. Le Chef de Musique, Henri Termeau. L'Union musicale Bauloise sur le Kiosque du Jardin de la Victoire le 22 juin 1930 clichĂ© Labiere De gauche Ă  droite. Premier rang assis A. Le Dantec. — Pichon. — Jean Le Dantec. — HervĂ©. — Termeau. chef — Guervel. prĂ©sident — Mignaux. — Michel Piard. — Pelletier. — Henri Yviquel. — Labiere. DeuxiĂšme rang debout BĂ©guin. — Jean Yviquel. — Ruault. — Camaret. — Guy Le Dantec. — Koenig. — Marguet. — Legeay. — Cazeaux. — Bluteau. — Pajot. — Berthe. — Gaudant. — MĂ©nand. — Petit. — Maurice AndrĂ©. — Lapetite. — X. 16 mai 1933 — Le Monument aux morts dont la premiĂšre pierre est posĂ©e depuis le 28 avril 1929 est toujours Ă  la recherche de son financement — Le ComitĂ© d'Ă©rection du Monument aux morts qui doit ĂȘtre Ă©difiĂ© dans le Jardin de la Victoire, a dĂ©cidĂ© qu'il est nĂ©cessaire de le rĂ©aliser dĂšs que possible. Le projet prĂ©sentĂ© par M. Datessen a Ă©tĂ© acceptĂ©, mais, pour le moment on ne fera que la partie principale du monument. Pour trouver les fonds nĂ©cessaires, on sollicitera la municipalitĂ© et les diffĂ©rents groupements ; on ouvrira Ă©galement une souscription et au cours de la saison on provoquera des soirĂ©es de gala, au Casino, au bĂ©nĂ©fice du Monument. Il faut compter sur une dĂ©pense de francs Ă  laquelle il y a lieu d'ajouter francs pour la sculpture du coq et la gravure des noms de 149 Baulois morts pour la France. Toutefois. M. Guillouzo a fait savoir que l'Amicale Bauloise a recueilli francs qui seront versĂ©s au comitĂ© aprĂšs autorisation de ce groupement. 8 au 10 juillet 1933 — Concours international de musique Ă  La Baule — Voici le programme de la journĂ©e d'aujourd'hui RĂ©veil en fanfare. A 9 heures Concours de lecture Ă  vue au jardin des Aulnes pour le groupe Hector Berlioz. A 10 heures Grand'messe en musique avec le concours de MM. Planel, de l'OpĂ©ra-Comique ; Albert, de l'OpĂ©ra Marthe Herva, des Concerts Lamoureux et de l'Harmonie de La Baule. A 11 heures Concert instrumental et vocal au jardin de la Victoire par l'Harmonie des Chemins de Fer de l'Etat de Rennes, direction Bonardet. Audition musicale Pergola, place des Palmiers, La Baule-les-Pins, avec le concours de Ludovic Vivier. A 14 h. 30 rassemblement des sociĂ©tĂ©s de gymnastique sur l'esplanade du Casino. A 15 heures Concours d'exĂ©cution et d'honneur, festival de musique et de gymnastique. A 17 h. 15 grand dĂ©filĂ© en musique. Les sociĂ©tĂ©s se rassembleront place Pasteur et suivront l'Avenue de Paris, l'avenue Georges-ClĂ©menceau, la place de la Gare. Retour par l'avenue de la Gare, le boulevard Darlu et l'Esplanade. A 18 heures, esplanade du Casino, mouvements d'ensemble des gymnastes sous la direction du capitaine AndrĂ© David avec accompagnement musical. ExĂ©cution du morceau d'ensemble par toutes les sociĂ©tĂ©s musicales rĂ©unies sous la direction de M. Vivier, chef de l'Harmonie de La Baule. Distribution des rĂ©compenses sous la prĂ©sidence de MM. Mathivet, prĂ©fet de Nantes, de Montait, dĂ©putĂ©, de Lapeyrouse, mairie de La Baule, conseiller gĂ©nĂ©ral. A 20 heures, banquet officiel Ă  l'hĂŽtel Royal. 8 avril 1934 — Concert de l'Union musicale au Kiosque — Voici le programme du concert qui sera donnĂ©, aujourd'hui, dimanche 8 avril Ă  6 heures au kiosque du Jardin de la Victoire, par l'Union Musicale de La Baule, sous la direction de M. Vivier 1. Marche solennelle Luigini. — 2. Le Grand Mogol Audran. — 3. Une soirĂ©e prĂšs du lac, soliste M. Bazot Leroux. — 4. Parfum d'Ă©ventail, grande valse Nioo-Ghiko. — 5. SirĂšne for ever, marche Andrieu. Ainsi que nous l'avions annoncĂ©, notre excellente SociĂ©tĂ© l'Union Musicale Bauloise a donnĂ© dimanche aprĂšs-midi, au kiosque du Jardin de la Victoire, un beau concert. Un nombreux public Ă©tait venu assister Ă  cette audition et nos musiciens ont Ă©tĂ© trĂšs applaudis. Nous devons souligner les progrĂšs constants de notre harmonie que dirige avec tant de maĂźtrise M. Ludovic Vivier, tout en espĂ©rant l'entendre souvent, au cours des mois Ă  venir. 8 juin 1935 — Concert de l'Harmonie municipale Union musicale au Kiosque du jardin de la Victoire — Nous avions entendu dire que l'Harmonie Municipale donnerait un concert public avant la grande saison, mais pour avoir une certitude, il nous fallait pouvoir joindre son chef, ce qui n'est pas toujours chose facile, car Ludovic Vivier, homme jeune et trĂšs actif, dirige Ă  La Baule la succursale d'une importante maison parisienne. Comme nous l'abordions, il nous dit qu'en effet l'Harmonie donnerait un concert, au kiosque du jardin de la Victoire, le samedi 8 juin, Ă  20 h. 30. En cas de mauvais temps, le concert serait donnĂ© Ă  la mĂȘme heure, ce mĂȘme jour, Ă  la Salle des FĂȘtes de la Mairie de La Baule. Au programme Marche militaire, de Saint-SaĂ«ns ; Ouverture du Calife de Bagdad, de Boieldieu ; Au temps des fiacres, reminiscence de tous les succĂšs de l'Ă©poque 1900 ; Les amourettes, valse de la collection Strauss. VoilĂ  pour l'Harmonie. Nous entendrons Ă©galement le quatuor de saxophones dans son rĂ©pertoire, sous la direction de son chef de file, le maitre HervĂ©, ex-soliste de la Garde RĂ©publicaine ; enfin un divertissement pour bugles, soliste M. Mayraud. Une bonne soirĂ©e en perspective. 15 juin 1935 — Nouvelle sortie de l'Union musicale sur le Kiosque, avec quelques morceaux en primeur — Nous rappelons Ă  nos lecteurs que notre sympathique sociĂ©tĂ© l'Union Musicale de La Baule les invite Ă  assister au concert symphonique qu'elle donnera ce soir, Ă  21 heures, au kiosque du Jardin de la Victoire. En voici le programme dĂ©taillĂ© 1. Le Calife de Bagdad, ouverture Boildieu. — 2. Les Amourettes, grande valse arrangement Salabert. — 3. Divertissement, pour bugle soliste M. MĂ©rand Andrieu. — 4. Au Temps des Fiacres, airs variĂ©s Ă©poque 1900 solistes Mme Guillaume, MM. HervĂ© et MĂ©rand arrangement Salabert. — 5. a Les Bateliers de la Volga, chant russe arrangement HervĂ© ; b Plaisir d'Amour, de Martini arrangement HervĂ© le quatuor de saxophones. — 6. Marche Militaire Française Saint-SaĂ«ns. Au piano d'accompagnement, Mme Bazot. En cas de mauvais temps, le concert sera donnĂ© Ă  la salle municipale des fĂȘtes, Mairie de La Baule. La Baule - HĂŽtel des Postes et inauguration du 12 au 14 juillet 1936 11 novembre 1936 — Inauguration du monument aux morts 1914-1918 au Jardin de la Victoire. Festin et concert au programme — FĂȘte nationale du 11 novembre. A 10 heures, en l'Ă©glise Notre-Dame, service solennel et absoute. A 10 h. 45, rassemblement et dĂ©filĂ© jusqu'au monument du jardin de la Victoire. A 11 heures, absoute donnĂ©e par le clergĂ© de Notre-Dame, dĂ©pĂŽts de couronnes, appel des morts, sonnerie aux morts, minute de recueillement. A 12 h. 30, banquet par souscription au Select-HĂŽtel, avenue de Paris. Prix 20 francs. Menu HuĂźtres. — Salade russe. — PĂątĂ© en croute, veau et jambon Ă  la gelĂ©e. — Filet de Colin dieppoise. — Civet de liĂšvre Ă  la française. — Poulet de grain rĂŽti. — Salade. — Petits pois Ă  l'Ă©tuvĂ©e. — Fromage. — Corbeilles de fruits. — GĂ©noise au ananas. — CafĂ©. — Fine. — Vins Muscadet, Vin rouge, Bordeaux. A 17 heures, concert par la Symphonie municipale, Ă  la salle des fĂȘtes de l'HĂŽtel de Ville, sous la direction de M. Vivier. Programme 1. Sambre et Meuse, cĂ©lĂšbre pas redoublĂ©. — 2. Ouverture d'ObĂ©ron. Weber. — 3. Fantaisie sur la fille du Tambour major. Offenbach. — 4. La Housarde, valse militaire. L. Ganne. — 5. La FĂ©ria, suite espagnole. Lacome. — 6. a Heureux ceux qui sont morts, poĂšme de Charles PĂ©guy. b La Marseillaise, choeur Ă  4 voix mixtes. A 21 heures, grand bal Ă  la salle des fĂȘtes organisĂ© par la municipalitĂ© avec le concours de la Musique municipale, sous la direction de M. Gaston HervĂ©. A 20 h. 45 au cinĂ©ma La Baule-Palace et en matinĂ©e Ă  15 heures, sĂ©ances au bĂ©nĂ©fice de la Caisse de secours de l' avec Armand Bernard, Albert PrĂ©jean et Lisette Lanvin, dans le Secret d'une Nuit. La Baule - HĂŽtel des Postes et monument aux morts 20 juin 1937 — L'Harmonie municipale et les Cadets de La Baule-Escoublac en concert au Kiosque — Le dimanche 20 juin, Ă  16 h. 30, au kiosque du Jardin de la Victoire, l'Harmonie municipale et les Cadets de La Baule-Escoublac donneront un concert gratuit, sous la direction de M. Gaston HervĂ©, compositeur de musique, ex-soliste de la Garde rĂ©publicaine. Les Echos du Revermont, pas redoublĂ© de Champel. — Le Calife de Bagdad, ouverture de BoĂŻeldieu. — La Voix des cloches rĂȘverie de Luigini a Sur les flots bleus, valse, de Claude Auge ; b Le gai laboureur, de Schumann, par les Cadets. — Cavatine du Barbier de SĂ©ville, de Rossini soliste M. MĂ©rand. — La Traviata, sĂ©lection de Verdi. — La 82e Brigade, de Tournier, dĂ©filĂ© avec tambours et clairons. 2 aoĂ»t 1938 — L'Harmoni-Car, musique des Transports Drouin, au Kiosque du jardin de la Victoire — L'excellente phalange de l'Harmoni-Car, constituĂ©e par les chauffeurs et employĂ©s des Transports Drouin, a donnĂ©, dimanche matin, au kiosque du square de la Victoire, un concert fort goĂ»tĂ©. A l'issue de l'audition, un porto d'honneur, auquel assistait M. Lajarrige, maire, fut offert Ă  la gare routiĂšre par M. Charles Drouin, qu'entouraient ses deux frĂšres et ses collaborateurs baulois. La Baule - Union musicale et Harmonie en 1913 et 1936 clichĂ©s Jean-Chistophe Haman 23 juillet 1939 — Grand festival musical auvergnat sur le Kiosque — La sociĂ©tĂ© artistique Emmanuel Chabrier de Clermont-Ferrand, donnait, samedi 22, Ă  15 heures, au Jardin de la Victoire, sous les auspices du ComitĂ© des FĂȘtes, un grand festival de chants et danses d'Auvergne, sous la direction de Mme Henry Audrand. Le programme Ă©tait encore agrĂ©mentĂ© d'un concert dont l'excellente musique de La Guerche-de-Bretagne, Ă  l'effectif de 50 exĂ©cutants, faisait harmonieusement les frais. Le Jardin de la Victoire, aux approches du Kiosque Ă  musique et dans ses parties accessibles au public Ă©tait archi-comble. Des ganivelles avaient Ă©tĂ© installĂ©es pour laisser aux groupes folkloriques l’espace nĂ©cessaire Ă  leurs Ă©volutions devant le kiosque. Un haut-parleur fonctionnait pour les chanteurs et chanteuses, ce qui permit aux auditeurs les plus Ă©loignĂ©s et sĂ©parĂ©s par les pelouses de cette scĂšne improvisĂ©e de ne rien perdre du charme de ces vieilles mĂ©lodies provinciales. La Chorale interprĂ©ta des vieilles chansons d'Auvergne, harmonisĂ©es par le maĂźtre Francisque Darcieux. La danse ne le cĂ©da en rien Ă  la partie lyrique. Des couples infiniment gracieux, oĂč de jolies jeunes filles en travesti remplaçaient ça et la le danseur absent, charmĂšrent les yeux des spectateurs. Rien nĂ©tait plus frais et plus agrĂ©able aux yeux, sous les ombrages du Jardin de la Victoire, que cette Ă©vocation d'une de nos provinces les plus sympathiques. Polkas piquĂ©es et bourrĂ©es se succĂ©dĂšrent, prĂ©sentĂ©es d'une façon extrĂȘmement artistique. Entre temps, la musique de La Guerche-de-Bretagne, sous la direction de son excellent chef, M. Laurent, ïŹt vibrer les Ă©chos du jardin. Les spectateurs furent ravis Ă  l'extrĂȘme de ce festival parfaitement rĂ©ussi qui fait honneur au ComitĂ© des FĂȘtes. Vers 17 heures, on vit les musiciens et les groupes folkloriques dĂ©filer en ville, pour se rendre au casino, oĂč l'on sabla le champagne en leur honneur et oĂč nos hĂŽtes assisteront au spectacle de music-hall. Une seule formation musicale active Ă  La Baule-Escoublac en 1909 La Musique d'Escoublac, dirigĂ©e par Gaillard. Henri Termeau 1871-1932, horticulteur fleuriste pendant 20 ans, d'abord Ă  Pornichet puis Ă  la Baule, avenue de la Gare oĂč il avait un magasin de fleurs vraisemblablement la boutique reprise par Francis Huchet, le crĂ©ateur du jardin de la Victoire se consacre Ă  partir de 1922 Ă  la direction de l'Union musicale bauloise. Au dĂ©cĂšs de Termeau en 1932, Ludovic Vivier reprend le flambeau de l'Union Musicale. JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă  Musique jeu. 16 aoĂ»t 2018 1630 LA BOURBOULE - Le Nouveau Kiosque de musique PUY-DE-DÔME Devant les trois Ă©tablissements thermaux, les trois casinos, les six Kiosques Ă  musique et les nombreux kiosques-buvettes dissĂ©minĂ©s aux quatre coins de La Bourboule, il Ă©tait nĂ©cessaire d'une part d'en dresser l'inventaire et d'autre part d'en faire une prĂ©sentation lisible. GrĂące Ă  l'excellent photographe anonyme qui nous a gratifiĂ© en 1888 d'un exceptionnel clichĂ© de La Bourboule, nous pouvons reconstituer ce puzzle. La Bourboule - Vue gĂ©nĂ©rale clichĂ© anonyme 1888 La Bourboule, petit hameau situĂ© sur la Dordogne, dĂ©pendant de la commune de Murat-Le-Quaire, ne compte que quinze maisons rĂ©pertoriĂ©es sur le cadastre napolĂ©onien de 1823, dont l'hĂŽtel du Grand-PrĂ© et l'Ă©tablissement thermal tenu par Jacques-Guillaume Lacoste qui le revend en 1828 Ă  Guillaume-Gabriel Choussy. Ce dernier et sa famille dĂ©veloppent les bains bourbouliens, de nouveaux hĂŽtels sont créés, les infrastructures prennent forme, le tourisme se dĂ©veloppe en un demi-siĂšcle, La Bourboule, devenue commune en 1875, est transformĂ©e en ville d'eaux. Un second acteur thermal vient se mĂȘler Ă  la bagarre le 13 octobre 1863, la municipalitĂ© de Murat-le-Quaire donne en fermage pour 50 ans, Ă  effet du 1er janvier 1865, la jouissance et l'exploitation de la source thermale du Grand Bagnassou, situĂ©e au sud de l'enclos du sieur Lacoste, au vicomte de Sedaige, moyennant un loyer annuel de 600 francs. Le 18 avril 1867, le vicomte de Sedaige s'associe avec M. Mabru, par ailleurs hĂŽtelier, et M. PerriĂšre. L'Ă©tablissement Mabru est ainsi créé en 1869, Ă  quelques mĂštres des thermes Choussy. Pour couronner le tout, un groupe de capitalistes, emmenĂ©s par le banquier parisien François Brocard 1830-1897, le maire de Clermont AndrĂ© Moinier et quelques autres notables, crĂ©e, en octobre 1875, la Compagnie des Eaux MinĂ©rales de La Bourboule grĂące Ă  des appels de fonds successifs, cette sociĂ©tĂ© anonyme vient d'engranger dans son patrimoine en 1874, une vaste prairie situĂ©e sur la rive gauche de la Dordogne et contenant deux autres sources. L'heureux vendeur n'est autre que le docteur Philippe-Alexis Peironnel, inspecteur des eaux thermales bourbouliennes. ImmĂ©diatement, la nouvelle compagnie engage des nĂ©gociations afin d'acquĂ©rir les Thermes Mabru le 19 dĂ©cembre 1875, l'affaire est conclue pour francs. Le docteur Louis Choussy et ses Thermes mettra plus longtemps pour cĂ©der devant la Compagnie des Eaux minĂ©rales, mais en juin 1879, il finira par lĂącher prise. Plan de La Bourboule en 1909 et incrustation plan de 1823 Sur la rive droite, le long de la route de Saint-Sauve au Mont-Dore — future avenue ClĂ©menceau —, la Compagnie s'engage dans la construction de l'Ă©tablissement des Grands Thermes, sur les plans de l'architecte Agis-LĂ©on Ledru 1816-1885. L'Ă©difice de 120 mĂštres de long est construit de 1876 Ă  1880, sa mise en service ayant lieu dĂšs le 12 juillet 1877. La prairie dite du prĂ© du Merle, acquise en 1874 par la Compagnie, est, dans le mĂȘme temps, transformĂ©e en un parc Ă  l'anglaise appelĂ© le Parc Fenestre, avec un Ă©tang, de nombreuses allĂ©es et un Casino avec salle de jeux et un théùtre, inaugurĂ© le 29 juin 1877. Entre l'achat de ce terrain de sept hectares et son agencement en parc paysager, il en aura coĂ»tĂ© francs. La Bourboule - Parc Fenestre, Casino et Kiosque Ă  musique du Parc ; emplacement futur Casino des Thermes clichĂ© anonyme 1888 dĂ©tail Au plus tard en 1880, un Kiosque Ă  musique est Ă©rigĂ© face au Casino du Parc Fenestre. Celui-ci est attestĂ© sur un plan dressĂ© Ă  cette date par l'architecte Antoine Gardin pour un premier projet de la future Ă©glise bourboulienne, mais Ă©galement par plusieurs publications des annĂ©es 1880 relatant les concerts s'y dĂ©roulant. De forme octogonale, ce kiosque est juchĂ© sur un soubassement de pierre entourĂ© d'une balustrade en bois et accessible par un escalier de huit marches ; ses colonnes en bois et fonte supportent une toiture de zinc. La Bourboule - Parc Fenestre et Kiosque Ă  musique — Lac du parc Fenestre La lutte pour les Ă©tablissements thermaux, gagnĂ©e haut la main par la Compagnie des Eaux minĂ©rales, est Ă  peine terminĂ©e que va s'engager une guerre sans merci pour les casinos. Avant que la Compagnie n'inaugure son Casino dans le Parc Fenestre, un premier Casino est créé, vers 1872-1874, par FĂ©lix Chardon 1852-1927. Construit en bois, entourĂ© d'un grand parc amĂ©nagĂ©, il est situĂ© le long du quai Fayolle, face Ă  la Dordogne rive gauche ; dotĂ© d'un théùtre, d'un cafĂ© et d'un cercle de jeux, des concerts y sont organisĂ©s tous les jours lors de la saison. Un Kiosque Ă  musique y est Ă©rigĂ©, vraisemblablement au dĂ©but des annĂ©es 1880, sur la terrasse face Ă  la riviĂšre. De forme hexagonale, il est, comme le casino, construit en bois. La Bourboule - Premier Casino Chardon en bois et Kiosque Ă  musique clichĂ© anonyme 1888 dĂ©tail La Compagnie des Eaux minĂ©rales qui a construit Ă  la hĂąte son premier casino dans le parc Fenestre, dĂ©cide en 1891 d'en bĂątir un nouveau, somptueux, sur le quai rive gauche, en vis Ă  vis de son Etablissement des Grands Thermes, rive droite. L'architecte LĂ©on Picard dit Harvey-Picard est chargĂ©, dĂ©but 1891, d'Ă©tablir les plans de l'Ă©difice. InaugurĂ© en juin 1892, le Casino des Thermes possĂšde une grande salle de théùtre, un restaurant et une vaste terrasse oĂč la musique joue deux fois par jour. En outre, la Compagnie des Eaux MinĂ©rales fait Ă©tablir une passerelle en fer sur la Dordogne, reliant l'Etablissement Thermal au Casino des Thermes qui, lui-mĂȘme, jouxte le parc Fenestre ainsi le curiste peut aller et venir de l'un Ă  l'autre, sans ĂȘtre tentĂ© de poursuivre l'aventure jusqu'au Casino Chardon. A la vue de l'Ă©dification du Casino des Thermes, sĂ©rieux concurrent casinotier, FĂ©lix Chardon avec son Ă©tablissement en bois n'a pas d'autre choix que d'en construire un nouveau, en 1892, en lieu et place de l'ancien. Pour cela, il fait appel Ă  l'Architecte Emile Camut 1849-1905. A l'intĂ©rieur, salles de bal, salons de fĂȘtes, de lecture, petits chevaux. Ici aussi, le théùtre est mis en avant et de nombreux concerts y ont lieu, tout comme dans le parc ou sur la terrasse au moment de la reconstruction une seule chose est omise le Kiosque Ă  musique. Celui-ci, probablement pour des raisons de concordance de style, disparaĂźt du paysage. Les deux nouveaux casinos inaugurĂ©s Ă  la suite l'un de l'autre en 1892, FĂ©lix Chardon confie Ă  qui veut bien l'entendre, essentiellement les journalistes qui s'empressent de relayer, qu'il n'y a pas de place pour deux Ă©tablissements Ă  La Bourboule... DĂšs l'ouverture de juin 1892, la Compagnie des eaux minĂ©rales a donnĂ© Ă  bail, son Casino des Thermes, Ă  un certain Delorme. Et depuis, FĂ©lix Chardon exerce une pression constante auprĂšs de la Compagnie qui finit par cĂ©der le tenace Chardon obtient la rĂ©siliation du bail de Delorme et la signature d'un nouveau contrat Ă  son profit en date des 28 et 29 septembre 1893. Le 19 mai 1896, Chardon fait signer un avenant Ă  la Compagnie lui permettant, tout en restant fermier du Casino des Thermes, de n'exploiter le casino et ses dĂ©pendances que dans la mesure qu'il le jugerait utile et mĂȘme de ne pas l'exploiter. Et effectivement, alors que Chardon est toujours propriĂ©taire de son propre Casino du quai Fayolle, il cesse toute exploitation en 1899 dans le Casino des Thermes. Celui-ci est finalement vendu par la Compagnie des Eaux MinĂ©rales Ă  FĂ©lix Chardon pour francs, par devant maĂźtres Corre et Rogier les 25 et 29 mai 1901. La Bourboule - Casino des Thermes, kiosque buvette — Terrasse du Casino Chardon La rive droite, depuis la construction des Grands Thermes prĂ©sente une grande activitĂ©. Face Ă  ceux-ci, Ă  l'entrĂ©e du Pont de la Compagnie, une grande place arborĂ©e est amĂ©nagĂ©e, appelĂ©e Place du Jet d'eau, dĂšs avant 1896, en raison du bassin situĂ© en son centre. Des concerts publics y sont donnĂ©s frĂ©quemment, et en 1906, la municipalitĂ© dĂ©cide d'y faire Ă©difier un Kiosque Ă  musique et, lui faisant suite, un corps de magasin pour abriter le Grand Bazar des Nouvelles Galeries. L'architecte Amable Bargeon, auteur d'innombrables constructions sur La Bourboule, est chargĂ© des plans de ces projets. Si le magasin des nouvelles galeries est effectivement Ă©difiĂ© le long de la Dordogne, l'Ă©dicule construit Ă  ses cĂŽtĂ©s a l'apparence d'un kiosque Ă  musique, mais nous ne possĂ©dons aucun clichĂ© suffisamment fiable et prĂ©cis pour en certifier l'usage. La Bourboule - Plan projet du kiosque en 1906 — Kiosque sur la place du Jet d'Eau Toujours est-il que prĂšs du Grand Bazar de la place du Jet d'Eau, une foule nombreuse est toujours prĂ©sente et un autre Kiosque Ă  musique, en bois, de forme rectangulaire, est dressĂ© temporairement pour les concerts et les fĂȘtes. La Bourboule - Place du Jet d'eau et Grand Bazar des nouvelles galeries. Kiosque Ă  musique temporaire en bois Abordons rapidement le cinquiĂšme Kiosque Ă  musique de La Bourboule. De style rustique, en bois et Ă  la toiture en chaume, il est installĂ© sur la terrasse de l'HĂŽtel-restaurant, lui mĂȘme situĂ© sur le plateau de Charlannes, accessible par le funiculaire. L'Ă©tablissement hĂŽtelier tout comme le funiculaire sont construits en 1902. Ce kiosque ne sera montĂ© que quelques annĂ©es aprĂšs l'hĂŽtel, mais n'aura qu'une durĂ©e de vie Ă©phĂ©mĂšre. La Bourboule - HĂŽtel-restaurant sur la Terrasse de Charlannes et Kiosque Ă  musique rustique Le terrain situĂ© en prolongement de l'Ă©tablissement des Grands Thermes, sur la route de Saint-Sauve au Mont Dore — devenue le boulevard de l'HĂŽtel de ville — appartient Ă  la Compagnie des Eaux minĂ©rales. Une grande bĂątisse Ă  usage de buanderie, utilisĂ©e par les trois Ă©tablissements thermaux, y est installĂ©e, le long de la Dordogne, et divers bĂątiments Ă  l'usage des thermes sont venus s'y greffer. Jouxtant ce terrain, la municipalitĂ© fait construire un grand marchĂ© couvert, dont les travaux, adjugĂ©s le 29 mars 1889, pour un montant de francs Ă  l'entreprise Caillat, sont achevĂ©s en janvier 1890. L'architecte Jean-Baptiste SĂšve est l'auteur des plans de cet Ă©difice. Le long de cette halle, la premiĂšre Ă©glise de La Bourboule, dĂ©diĂ©e Ă  Saint-Joseph, voit le jour, consacrĂ©e en 1888. Les plans relatifs Ă  l'Ă©dification de cette Ă©glise sont conjointement rĂ©alisĂ©s, de 1880 Ă  1885, par les architectes Jean-Baptiste SĂšve de Clermont-Ferrand et Antoine Gardin, par ailleurs maire de La Bourboule de 1884 Ă  1896. L'adjudication des travaux a lieu le 13 aoĂ»t 1885 pour un montant de frs 92. Un clocher sera ajoutĂ© par l'adjudication du 23 avril 1900, pour francs, selon les plans de l’architecte Amable Bargeon. La Bourboule avant crĂ©ation du square Joffre Grands Thermes, buanderie, halle du marchĂ© couvert et Eglise — Eglise Saint Joseph et marchĂ© couvert En 1920, la municipalitĂ©, qui a pris possession du pĂ©rimĂštre englobant la buanderie et les bĂątiments annexes de la Compagnie des Eaux minĂ©rales, fait raser l'ensemble, y compris le marchĂ© couvert jusqu'au parvis de l'Eglise Saint-Joseph, et y fait amĂ©nager un jardin public, baptisĂ© Square du marĂ©chal Joffre. La mĂȘme annĂ©e, le Kiosque Ă  musique qui Ă©tait toujours existant dans le Parc Fenestre depuis quarante ans, est transfĂ©rĂ© au centre du nouveau square public. Ce transfert est dirigĂ© par l'architecte Louis Jarrier 1862-1932. En dĂ©cembre 1923, l'architecte Paul Neyrial dresse les plans de la Rotonde qui sera construite en 1924, prĂšs du kiosque Ă  musique, dans le square Joffre, Ă  l'emplacement des anciens WC. La Bourboule - Kiosque sur le square Joffre, Grands Thermes — Kiosque Ă  musique et Rotonde square Joffre Le casino des Thermes tout comme le casino Chardon ont Ă©tĂ© revendus Ă  la municipalitĂ© en 1910. Le premier est transformĂ© en 1913 Ă  l'usage de l'HĂŽtel de Ville, le second, toujours en activitĂ© et transformĂ©, est donnĂ© en location. Aujourd'hui, seul l'Ă©tablissement thermal Choussy appartient encore Ă  la Compagnie des Eaux MinĂ©rales de La Bourboule ; les Grands Thermes sont actuellement exploitĂ©s en rĂ©gie par la commune, tandis que les thermes Mabru sont fermĂ©s dĂ©finitivement peu aprĂšs 1951. Le funiculaire est supprimĂ© depuis 1958, mais l'hĂŽtel de Charlannes, restructurĂ© est restĂ© actif. Le parc Fenestre, passĂ© Ă©galement dans la grande escarcelle de la municipalitĂ© en 1972, a Ă©tĂ© rĂ©amĂ©nagĂ©. Kiosque du square Joffre, toujours en place. voir ici, square Joffre de La Bourboule et son Kiosque, aujourd'hui. 1/2— 2/2 voir ici, Parc Fenestre, aujourd'hui. 1/3— 2/3— 3/3 LA BOURBOULE - Le Nouveau Kiosque de musique publiĂ© par Jean Marc Jeu 16 AoĂ» 2018 1536 4 aoĂ»t 1876 — Alexandre Dumas et du beau monde Ă  La bourboule ; rixe entre les Ă©tablissements thermaux — La Bourboule. Grande affluence ici. On ne sait oĂč se loger. Il n'y a que des hĂŽtels oĂč l'on est Ă©corchĂ©, et pas de maisons particuliĂšres habitables. Alexandre Dumas et sa famille y ont sĂ©journĂ©, il y a quelques jours. Nous avons aujourd'hui le duc de Bisaccia et la duchesse ; le marquis de Flers ; le vicomte d'Harcourt, chef de cabinet du MarĂ©chal ; le vicomte et la vicomtesse d'Haussonville ; le comte Jules de CarnĂ© ; Mme de Chasseloup-Laubat, veuve de l'ancien ministre ; la marquise de Castellane ; la comtesse de Salignac-Fenelon ; le comte de Villeneuve et la comtesse, nĂ©e de Rohan- Chabot. Il y a quelques jours, une lutte a eu lieu entra les deux Ă©tablissements rivaux de La Bourboule. Les eaux de l'un ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©es par l'autre. Le prĂ©fet du Puy-de-DĂŽme et le procureur de la RĂ©publique de Clermont sont accourus mettre la paix. Il Ă©tait temps. Les buveurs de la source Mabru, exaspĂ©rĂ©s, ne parlaient de rien moins que de s'emparer des pompes Choussy et de faire Ă  celui-ci, un mauvais parti. 20 juin 1877 — Annonce de l'inauguration du casino des Thermes pour le 29 juin — Les buveurs d'eau de La Bourboule vont avoir cette annĂ©e des distractions auxquelles ils ne sont pas habituĂ©s. On va leur faire de la bonne musique. M. Marius Boullard, l'excellent chef d'orchestre des VariĂ©tĂ©s, inaugurera le 29 juin le Casino de la Bourboule. Il emmĂšne avec lui un orchestre de vingt musiciens, en tĂȘte desquels il faut citer M. Janssen, violon-solo que tout Paris a entendu au concert des Champs-ElysĂ©es M. Thibault, membre de la SociĂ©tĂ© des concerts du Conservatoire ; M. Portehaut, violon-solo des Italiens M. Corlieu, flĂ»te-solo du Théùtre-Lyrique ; M. Pierret, violoncelle de l'OpĂ©ra-Comique, et un hautbois qui vient de l'orchestre de Covent-Garden. MM. Charles Comte et EugĂšne Bertrand, qui vont tous les ans passer vingt et un jours dans cette station balnĂ©aire, ne se croiront plus Ă  cinq cents lieues de leurs chers théùtres lyriques. Quelques reprĂ©sentations théùtrales au Casino Chardon 13 juillet 1885 — Théùtre du Casino. — ReprĂ©sentation donnĂ©e par Mme Favart, de la ComĂ©die-Française. 14 juillet 1885 — Théùtre du Casino. — 1° Le Violoneux, opĂ©rette ; 2° Une Tasse de thĂ©, comĂ©die. 15 juillet 1885 — Théùtre du Casino. — La Fille du RĂ©giment, opĂ©ra comique 16 juillet 1887 — Bals d'enfants au Casino Chardon — Le baryton Morlet, des Bouffes, le crĂ©ateur de Pippo » de la Mascotte, est arrivĂ© Ă  La Bourboule. M. Morlet se fera entendre, dit-on, au Casino Chardon dans une des piĂšces de son rĂ©pertoire. M. Albert Delpit, le cĂ©lĂšbre romancier, est Ă©galement en ce moment Ă  La Bourboule. M. Chardon vient d'avoir une idĂ©e des plus heureuses. Il a organisĂ© deux bals d'enfants et des courses. Inutile de dire que le succĂšs a dĂ©passĂ© toutes les espĂ©rances ! Rien de charmant comme de voir sauter, polker, tous ces babys roses ; rien de plus amusant Ă  voir qu'une course d'Ăąnes. 17 aoĂ»t 1887 — Le Théùtre du Casino Chardon fait le plein — On nous Ă©crit de La Bourboule le Casino, si habilement dirigĂ© par M. Chardon, attire chaque soir la foule des baigneurs. Il faut vraiment convenir que depuis deux ans cette station balnĂ©aire est devenue une des premiĂšres de France. Mais que serait une ville d'eau sans un Casino, bien entendu, oĂč l'utile se joint habilement Ă  l'agrĂ©able ? La troupe dramatique, fort bien composĂ©e, a pour protagonistes M. et Mme Duchesnois. Ces excellents comĂ©diens donnent tous les soirs une reprĂ©sentation trĂšs courue. Paris n'a plus de théùtres La Bourboule a le sien qui fait salle comble. Mlle de La SeigliĂšre, le Gendre de M. Poirier, le Demi-Monde, le MaĂźtre de Forges, le Monde oĂč l'on s'ennuie, le Fils de Coralie ont tour Ă  tour soulevĂ© des applaudissements. Si bien que le directeur du Casino a donnĂ© l'autre soir une comĂ©die inĂ©dite de notre confrĂšre M. Lapierre. Le succĂšs a Ă©tĂ© trĂšs vif, et sous ce titre "La Bourboule, 20 minutes d'arrĂȘt", M. Lapierre a conquis les suffrages des hommes d'esprit et des jolies femmes qui vont demander aux montagnes d'Auvergne une provision de santĂ© pour l'hiver. Il faut bien que la province donne du nouveau, puisque Paris semble y renoncer. 23 aoĂ»t 1888 — Bals, soirĂ©es dansantes et reprĂ©sentations théùtrales se succĂšdent chez FĂ©lix Chardon La Bourboule. — Les reprĂ©sentations du Théùtre du Casino, dirigĂ© par M. de Lestrac, sont de plus en plus suivies. Il faut convenir que nos artistes de comĂ©die sont rĂ©ellement Ă  la hauteur de leur tĂąche. Ils reçoivent tous les soirs de chaleureux bravos et leur succĂšs est aussi franc que mĂ©ritĂ©. FĂ©licitons particuliĂšrement Mmes Duchesnois, Magnan, Boulangeot ; MM. Duchesnois, Mercier, LafĂšre, Luzan et Henry, qui, dans les derniĂšres reprises — le Panache, de Gondinet, un MĂ©nage en ville, de ThĂ©odore BarriĂšre, les Femmes Terribles, de Dumanoir, etc., — se sont montrĂ©s interprĂštes intelligents et consciencieux. Nous avons eu, de plus, une reprĂ©sentation extraordinaire, donnĂ©e par des artistes de Paris, donnĂ©e par des artistes de Paris. Le spectacle se composait de DĂ©corĂ©, l'Ɠuvre de Meilhac, dont la presse parisienne a Ă©tĂ© unanime Ă  faire l'Ă©loge. Malheureusement, l'interprĂ©tation n'a guĂšre rĂ©pondu Ă  l'attente du public. M. Barlet a paru particuliĂšrement mĂ©diocre. Faisons pourtant une exception en faveur de Mmes Gallayx, MĂ©riany et M. Barral, qui se sont assez bien acquittĂ©s de leurs rĂŽles. M. Chardon, directeur du Casino, a inaugurĂ© ses soirĂ©es dansantes samedi dernier. Beaucoup de monde et beaucoup d'entrain de la part des jeunes danseuses et de leurs vaillants cavaliers. FĂ©licitations Ă  l'aimable et intelligent organisateur, ainsi qu'Ă  l'orchestre de M. de Lestrac, toujours sur la brĂšche. D'autres bals auront lieu chaque semaine. Nous en reparlerons. Nous apprenons avec plaisir qu'Ă  l'instar de beaucoup de villes d'eaux, un ComitĂ© de fĂȘtes vient de se former Ă  La Bourboule. Nous ne saurions trop encourager cette initiative privĂ©e qui doit nous procurer toute une sĂ©rie d'intĂ©ressantes rĂ©jouissances. 3 juillet 1889 — DĂ©cidĂ©ment le Guignol Lyonnais fait le succĂšs des casinos bourbouliens ! — Il y a deux casinos Ă  la Bourboule l'un est situĂ© dans le magnifique parc de la Compagnie, lieu de rendez-vous pour les promeneurs et les enfants qui y trouvent plusieurs jeux et notamment le Guignol lyonnais. L'autre casino est dirigĂ© par M. Chardon, qui y a annexĂ© un théùtre oĂč l'on joue l'opĂ©ra-comique, l'opĂ©rette, la comĂ©die et le vaudeville, et un cercle oĂč les Ă©trangers ne sont admis que sur prĂ©sentation. LĂ  encore, un Guignol lyonnais qui, comme son voisin, dĂ©pouille sa vieille gaillardise et descend pour la circonstance, Ă  des plaisanteries incapables de froisser une bonne d'enfants. 30 juin 1891 — Le futur casino des Thermes est en construction — La Bourboule a inaugurĂ© brillamment sa saison, et, d'aprĂšs les nouvelles reçues de tous cĂŽtĂ©s, il est dĂ©jĂ  permis de prĂ©voir que l'annĂ©e 1891 dĂ©passera encore 1890, qui, comme on sait, avait Ă©tĂ© de beaucoup supĂ©rieure a ses devanciĂšres. Il est vrai que la municipalitĂ©, aussi bien que la Compagnie des Eaux minĂ©rales, ne nĂ©glige rien pour assurer un succĂšs, dĂ» sans doute pour une grande part Ă  l'efficacitĂ© si connue des eaux, mais aussi aux sacrifices que savent s'imposer sans cesse ceux qui bĂ©nĂ©ficient de leur exploitation. En 1890, La Bourboule a reçu plus de 8600 visiteurs, chiffre qui dĂ©passe de 1600 celui de 1889. En juillet et en aoĂ»t, les hĂŽtels regorgeaient, et l'on couchait dans les salles Ă  manger. La Compagnie avait Ă  peine assez de cabinets de bains pour satisfaire ses hĂŽtes. Aussi l'on a vu, dĂšs l'automne dernier, tout le monde se mettre il l'Ɠuvre, et les constructions s'Ă©lever comme par enchantement. Plusieurs nouveaux hĂŽtels et villas sont dĂ©jĂ  terminĂ©s. La Compagnie a ajoutĂ© une aile nouvelle Ă  son grand Ă©tablissement. Bien plus, la Compagnie, joignant l'agrĂ©able Ă  l'utile, construit un grand casino Ă  l'entrĂ©e du beau parc de Fenestre, et en face de l'Ă©tablissement des Thermes, avec lequel il sera mis en communication par une passerelle jetĂ©e sur la Dordogne. Plus que jamais les distractions vont donc abonder Ă  La Bourboule, et le temps oĂč l'on s'y ennuyait va passer Ă  l'Ă©tat de lĂ©gende. La Bourboule - Affiche rĂ©clame avec Grands Thermes et incrustation Casino du Parc Fenestre - Etablissement thermal 30 juin 1892 — Concours de bourrĂ©e aux casino et parc Chardon — Les baigneurs commencent Ă  affluer Ă  la Bourboule et la saison s’anime de jour en jour. Dimanche a eu lieu une premiĂšre fĂȘte organisĂ©e par le comitĂ© des fĂȘtes. Elle a Ă©tĂ© splendide. Il faut dire d’ailleurs que le temps avait bien voulu la favoriser et que les commissaires chargĂ©s de composer et de faire exĂ©cuter le programme avaient fait preuve de tact et de zĂšle. M. Chardon avait en outre gracieusement prĂȘtĂ© au comitĂ© le parc et le Casino de la Bourboule. Beaucoup d'amateurs ont pris part au concours de tir, commencĂ© le samedi et clos le lendemain Ă  midi. Le concours de bourrĂ©e, donnĂ© dans le parc Ă  deux heures, a Ă©tĂ© fort goĂ»tĂ© des Ă©trangers. Un bal d’enfants a suivi. Il a Ă©tĂ© plein d’entrain. A quatre heures ont Ă©tĂ© distribuĂ©s les prix aux laurĂ©ats des concours de tir et de bourrĂ©e. On a Ă©galement procĂ©dĂ© au tirage d’une grande tombola. La ville Ă©tait pavoisĂ©e. Des trophĂ©es de drapeaux flottaient Ă  l’extrĂ©mitĂ© des mĂąts plantĂ©s sur les places et le long des rues. En de nombreux endroits les habitants avaient improvisĂ© des bals champĂȘtres. Le soir, la plupart des hĂŽtels ont illuminĂ© les Iles Britanniques, l’hĂŽtel Continental, le Grand-HĂŽtel, les Ambassadeurs, l’Univers, l’hĂŽtel de Paris, la villa MĂ©dicis, le cafĂ© Français, etc. Un feu d’artifice, que tout le monde a applaudi, a Ă©tĂ© tirĂ© sur la terrasse du Casino de La Bourboule. En somme, la saison a Ă©tĂ© officiellement et brillamment inaugurĂ©e. 30 juin 1892 — Inauguration du Casino des Thermes — La Compagnie des Eaux vient de terminer le casino commencĂ© au mois de juin 1891. Il s'Ă©lĂšve Ă  l'entrĂ©e du beau parc de Fenestre, et, dominant toute la partie de la vallĂ©e dans laquelle s'Ă©parpillent les cent hĂŽtels et villas de la Bourboule, il offre aux regards un ensemble aussi original qu'harmonieux. Si la Compagnie a fait presque un tour de force en construisant un Ă©difice si considĂ©rable dans l'espace de douze mois, son concessionnaire, M. Delorme, n'a pas moins rĂ©ussi dans le choix du directeur de la partie artistique de son exploitation. C'est en effet M. VianĂ©si, ancien chef d'orchestre de l'OpĂ©ra, qui a acceptĂ© ces dĂ©licates fonctions et ce nom suffit comme garantie de l'excellence de l'orchestre, et du choix habile des chanteurs et cantatrices, aussi bien que des comĂ©diens qui vont se faire applaudir dans la belle salle de spectacle du nouveau casino. On s'amuse donc ferme cette annĂ©e Ă  la Bourboule, oĂč dĂ©jĂ  de nombreux enfants remplissent de leurs gais Ă©bats les pelouses et les allĂ©es du grand parc. A peine inaugurĂ©, le nouveau casino des Thermes joue le grand jeu ! Deux concerts par semaine, reprĂ©sentations théùtrales... 8 juillet 1892 — Casino des Thermes de La Bourboule — Concert Ă  midi et demi. — l. La Capricieuse, solo de piston par M. Bello Soyen. — 2. Ouverture du Barbier de SĂ©ville Rossini. — 3. Marche des fiançailles, Lohengrin Wagner. — 4. Fantaisie Espana Waldteufel — 5. Valse de la poupĂ©e Copelia Delibes. — 6. Marche des P'tits Mat'lots Ganne. Concert Ă  7 heures. — 1. Marche russe Ganne. — 2. Le poĂšte et le paysan, ouverture SuppĂ©. — 3. Noce Arabe Tavan. — 4. RĂȘve aprĂšs le Bal. Brousset. — 5. FĂȘte BohĂȘme Massenet. — 6. Express-Galop MĂ©lĂ©. 11 juillet 1892 — 1. Gamerra, marche Strobl. — 2. Martha, ouverture Flotow. — 3. Toujours ou jamais, valse Waldteufel. — 4. Les Bergers Watteau, air de danse Gregh. — 5. Faust, fantaisie. Ch. Gounod. — 6. Moulin Ă  vent, galop Anschutz. Concert Ă  7 h. œ du soir. — 1. Les Dragons de Villars, ouverture Maillart. — 2. Frascati, valse, de concert Litolff. — 3. Aubade printaniĂšre Lacome. — 4. La Tourterelle, redemandĂ©e, solo de petite flĂ»te par M. Barrucand. DamarĂ©. — 5. L’ArlĂ©sienne, fantaisie, soli par MM. Hemme et Bello Bizet. — 6. Cri de guerre, marche L. Langeli. 5 aoĂ»t 1892 — Concert Ă  midi et demi au Kiosque Ă  musique du parc Fenestre. — 1. La Jolie Mexicaine Deransart. — 2. Ouverture de Si j ’étais Roi Adam. — 3. a ElĂ©gie, pour violon E. Boussagol ; b Sur le Lac B. Godard ; solos de M. RenĂ© Carcanade. — 4. a Barcarolle ; b SĂ©rĂ©nade LacĂŽme. — 5. Un moment d'entretien, solo de flĂ»te par M. Barrucand Benistant. — 6. Bataille de fleurs, valse Broustet. 6 aoĂ»t 1892 — Concert Ă  midi et demi au Kiosque Ă  musique du parc Fenestre. — 1. Domino Noir, ouverture Auber. — 2. Les Bergers Watteau Gregh. — 3. Ballet Ă©gyptien, redemandĂ© a Danse des nĂšgres ; b LĂ©gĂšretĂ© ; c Les Echarpes ; d Andante et final. Luigini. — 4. Anette et Lubin Durand. — 5. AĂŻda, fantaisie Verdi. 7 aoĂ»t 1892 — Concert Ă  midi et demi au Kiosque Ă  musique du parc Fenestre. — 1 Ouverture de Fra Diatolo Auber. — 2. Saltarelle Gregh. — 3. Fantaisie sur GalathĂ©e MassĂ©. — 4. Valse J. Rousseau. — 5. Champagne Olivier. MĂ©tra. 7 aoĂ»t 1892 — Concerts sur la Terrasse du Casino des Thermes — Concert Ă  midi et demi, sur la terrasse du Casino. — 1. Ouverture d’HĂšloĂŻse et Abelard Litolff. — 2. 2e fantaisie sur Faust Gounod. — 3. Ballabille de Giselle Adam. — 4. La Batignollaise Soyer. Concert Ă  7 h. du soir, sur la terrasse du Casino. — 1. Les Trompettes, ouverture Duprata. — 2. Marche hongroise Berlioz. — 3. 1e Mazurka Greg. — 4. Baiser d’avril Grillet. — 5. Polka du Lutin Mayeur. — 6. Raillerie musicale Mozart. — 7. Sous le masque Vaillard. — 8. Criquette Braustel. — 9. Valse J. Rousseau 11 aoĂ»t 1892 Concerts et soirĂ©es dansantes redoublent au Casino Chardon depuis l'ouverture de son concurrent le Casino des Thermes. On s’amuse toujours beaucoup Ă  La Bourboule les fĂȘtes succĂšdent aux fĂȘtes et les Ă©trangers, qui passent tous leurs loisirs au Casino de La Bourboule, vont de surprise en surprise. M. Chardon et le ComitĂ© des fĂȘtes font preuve en effet d’une ingĂ©niositĂ© et d’un zĂšle vraiment admirables. Vendredi dernier, il y avait grand concert vocal et instrumental, avec le concours de M. de Trabadelo, premier tĂ©nor du Théùtre Royal de Madrid. M. de Trabadelo, qui possĂšde une voix splendide maniĂ©e avec un talent prodigieux, a obtenu un immense succĂšs. Il est juste aussi d’enregistrer le chaleureux accueil fait par le public Ă  Mme IsmaĂȘl Dubois. Le lendemain, samedi, toute la foule mondaine assistait Ă  la soirĂ©e dansante hebdomadaire. On a dansĂ© avec un bel entrain jusqu’à une heure du malin. Au moment du cotillon, la grande salle des fĂȘtes, dĂ©corĂ©e de fleurs et Ă©clairĂ©e avec des lustres Ă©lectriques, offrait un spectacle ravissant. Et ce n’est point tout ! Dimanche a Ă©tĂ© donnĂ©e une fĂȘte superbe, avec concours de mĂ©nĂ©triers, concours de bourrĂ©e, bal d’enfants, kermesse de charitĂ© dans le parc, concert vocal en plein air Ă  huit heures du soir. Plus de deux mille Ă©trangers ont pris part Ă  ces amusements variĂ©s ! Et ce n’est point tout encore ! Annonçons, pour dimanche et lundi prochains, une autre fĂȘte qui durera deux jours. Il y aura tir aux pigeons, et chasse au renard avec piqueurs et meute de cinquante chiens. Cette chasse se terminera par un dĂ©jeuner sur le lieu du rendez-vous de la chasse. La Bourboule - Musique sur la Terrasse du casino Chardon — Partie champĂȘtre au Parc Fenestre 18 aoĂ»t 1892 — Concert Ă  midi et demi au Kiosque Ă  musique du parc Fenestre. — Concert Ă  midi et demi, au kiosque du par Fenestre. — 1. Avant le combat, polonaise Auvray . — 2. Ouverture pastorale dans Philemon et Baucis Ch. Gounod — 3. DĂ©pĂȘche tĂ©lĂ©graphique, grande valse Strobl. — 4. SĂ©rĂ©nade hongroise JonciĂšres. — 5 Les Mandolines, pizzicato pour instruments Ă  cordes DĂ©sormes. — 6. Stabat Mater, solo de piston par M. Bollo Rossini. — 7. Martha, fantaisie Flotow. — 8. Marche persane Strauss. 19 aoĂ»t 1892 — Concert Ă  midi et demi au Kiosque Ă  musique du parc Fenestre. — Concert Ă  midi et demi, au kiosque du parc Fenestre. — 1. Brise de mer, polka Missler. — 2. Les Trovatelles, ouverture Duprato. — 3. Invitation Ă  la gavotte Waldteufel. — 4. Joyeux matin, valse Ben Tayoux. — 5. Fantaisie sur La Muette Auber. — 6. CortĂšge de Bacchus Sylvia Delibes. 20 aoĂ»t 1892 — Concert Ă  midi et demi au Kiosque Ă  musique du parc Fenestre. — 1. Les Soldats de plomb Auvray. — 2. HaydĂše, ouverture Auber. — 3. Dis-moi tu, dis-moi toi, grande valse Strauss. — 4. Le dernier Amour, czardas Gung’l. — 5. Hommage aux dames, mazurka Strauss. — 6. Adagio sonate pathĂ©tique, solo de hautbois par M. Klain Beethoven. — 7. Hernani, grande fantaisie, soli par MM. Hemme et Bello Verdi. — 8. Tic-Tac Waldteufel. 25 juin 1893 —Concours de danses auvergnates au Casino Chardon, courses aux Ăąnes Ă  La TrĂ©mouliĂšre — La Bourboule. Voici le programme de la fĂȘte champĂȘtre organisĂ©e par le ComitĂ© des FĂȘtes et qui aura lieu demain dimanche 25 juin. A 10 heures œ. — Salves d ’artillerie. A 2 heures, au parc du Casino de La Bourboule. — Danses auvergnates. — Concours de costumes 5 prix en argent. — Jeux auvergnats. A 3 heures. — Distribution des prix du concours. A 3 heures œ. — Tombola au profit des incendiĂ©s de Vendeix 200 francs de lots. Prix du billet 25 centimes. A 4 heures œ. — Courses aux Ăąnes sur la piste de la TrĂ©mouliĂšre 1e course au trot 3 prix en argent ; 2e course pour fillette 3 prix en argent ; 3e course au galop, garçons et filles 3 prix en argent et un objet d’art. FĂȘte du soir. — Illuminations gĂ©nĂ©rales. — Feu d’artifice. Prix d’entrĂ©e pour les fĂȘles 1 fr. pour les grandes personnes, 50 c pour les enfants. 29 aoĂ»t 1893 — Quelques piques de Chardon, directeur du casino Ă©ponyme, Ă  l'encontre du Casino des Thermes, son tout rĂ©cent concurrent — Si les Ă©lections ont causĂ© quelque tort, comme on le dit, Ă  certaines villes d'eaux, la Bourboule, du moins, n'a pas eu Ă  en souffrir. Jusqu'ici, en effet, l'arrivĂ©e des baigneurs ne s'est pas ralentie. Il en part bien toujours, mais il en vient un nombre Ă  peu prĂšs Ă©gal, de telle sorte que le Casino do M. Chardon, le seul Ă©tablissement local qui jouisse d'une vĂ©ritable vogue, ne dĂ©semplit pas. On y voyait, tous ces jours passĂ©s, le prince d'Annam, le duc et le marquis de Clermont-Tonnerre, M. Sigismond Lacroix, Me LentĂ© et une foule d'autres notabilitĂ©s Ă©trangĂšres ou parisiennes. Il est vrai que M. Chardon ne recule devant aucun sacrifice pour maintenir son Casino sur le pied qu'il occupe depuis de longues annĂ©es dĂ©jĂ . Il lui a fallu notamment lutter contre une concurrence fĂ©roce, suscitĂ©e dans on ne sait quel but, mais dont le plus clair rĂ©sultat aujourd'hui consiste dans une situation navrante aussi bien pour ses propres instigateurs que pour les naĂŻfs qui ont cru et espĂ©rĂ© en ceux-ci. On comprend aisĂ©ment, du reste, que, dans une localitĂ© comme la Bourboule, il ne puisse y avoir place pour deux Ă©tablissements du mĂȘme genre. Le Casino de M. Chardon, par l'ordre et le soin qui y rĂšgnent, par la direction artistique qui lui est donnĂ©e, ne pouvait pas dĂ©choir. Les baigneurs l'ont prouvĂ© en y venant en foule, et ils le dĂ©montrent encore aujourd'hui en y Ă©tablissant leur quartier gĂ©nĂ©ral. C'est la plus flatteuse et la plus lĂ©gitime des rĂ©compenses pour les efforts et les sacrifices faits par l'intelligent et sympathique propriĂ©taire du Casino de la Bourboule. 14 juillet 1896 — Concert place du Jet d'Eau, théùtre au casino Casino de la Bourboule. — Demain mardi, 14 juillet. — A 2 heures, dans le Parc Bal d’enfants. A 4 heures, place du Jet-d’Eau Concert. Le soir, Miss HĂ©lyett. Mercredi, 15 juillet La Boule 13 aoĂ»t 1897 — ReprĂ©sentations théùtrales au Casino Chardon La Bourboule. Au Casino. Aujourd’hui 13 aoĂ»t, Ă  1 h. œ. TournĂ©e E. Simon, avec le concours de M. Le sociĂ©taire de la ComĂ©die-Française comĂ©die en 3 actes, de Bargy, La loi de l'homme, M. Paul Hervieu. L'Etincelle, comĂ©die en 1 acte, de Pailleron. Samedi 14 Les Surprises du Divorce, comĂ©die-bouffe en 3 actes, de M. A. Bisson. A 9 heures, dans la Salle des FĂȘtes, 5e soirĂ©e dansante. Dimanche 13 Les Mousquetaires au Couvent, opĂ©ra comique en 3 actes, de MM. Paul Ferrier et Jules PrĂ©vel. 29 aoĂ»t 1898 — Vielle et biniou au casino Chardon — Mme FĂ©lix Faure et Mlle Lucie Faure, qui se trouvent actuellement Ă  La Bourboule, viennent d'assister a une fĂȘte auvergnate, donnĂ©e en leur honneur, et au profit des Enfants de France. AprĂšes un bal costume d'enfants, une noce auvergnate, prĂ©cĂ©dĂ©e de joueurs de vielle et de biniou, a fait son entrĂ©e Ă  la villa MĂ©dicis et a dĂ©filĂ© devant Mme Faure. La mariĂ©e a fait don Ă  Mme FĂ©lix Faure d'un coffret qu'elle a accompagnĂ© d'un petit compliment auquel Mme Faure a repondu en remerciant les organisateurs de cette petite fĂȘte, pendant qu'une multitude d'enfants poussaient des cris de joie. Les assistants ont ensuite chantĂ© des refrains populaires et exĂ©cutĂ© des danses. Parmi les invitĂ©s le commandant Lamotte ; M. Pipet, maire de La Bourboule ; le docteur Maurel, mĂ©decin de Mmes FĂ©lix et Lucie Faure Ă  La Bourboule ; M. Chardon, directeur du Casino, oĂč avait lieu la fĂȘte ; M. Lequimo, prĂ©sident du ComitĂ© des fĂȘtes, etc. Le soir, la ville Ă©tait brillamment illuminĂ©e. 4 septembre 1904 — Les phalanges limougeaudes encensĂ©es au Concours musical de La Bourboule — Le Concours de La Bourboule a Ă©tĂ© le 4 septembre un nouveau triomphe pour quelques-unes de nos sociĂ©tĂ©s musicales limousines. La Fanfare de Limoges, sous l'experte direction du sympathique M. Roby, concourait en premiĂšre division, premiĂšre section. Une exĂ©cution impeccable, un ensemble vraiment parfait ont valu Ă  cette sociĂ©tĂ©, la doyenne des SociĂ©tĂ©s instrumentales de Limoges, aprĂšs un premier prix de lecture Ă  vue et premier prix d'exĂ©cution, un premier prix d'honneur dĂ©cernĂ© Ă  l'unanimitĂ© des membres du jury avec fĂ©licitations et prix spĂ©cial de direction Ă  M. Roby. Ce brillant succĂšs est complĂ©tĂ© d'un prix ascendant qui classe aujourd'hui notre Fanfare en division supĂ©rieure. C'est avec un vif sentiment de plaisir que nous fĂ©licitons M. Roby et ses collaborateurs en mĂȘme temps que M. Biais, l'aimable et dĂ©vouĂ© prĂ©sident pour le succĂšs de la Fanfare auquel tout le monde a applaudi Ă  Limoges. AppelĂ©e Ă  prĂȘter son concours au concert festival donnĂ© au casino de La Bourboule le soir du concours, la Fanfare de Limoges y fut applaudie comme il convenait tout particuliĂšrement par le public artiste que groupait une audition vraiment remarquable. L'Harmonie " La Lyre de Limoges ", que son habile et dĂ©vouĂ© directeur M. Delage menait au combat avec l'ardeur que chacun lui connaĂźt parmi nous, avait Ă  lutter contre une concurrente redoutable, l'Harmonie Municipale de Nogent-sur-Marne qui a fait ses preuves en maints tournois. Les qualitĂ©s de l'adversaire rendaient la lutte difficile et laissaient pour beaucoup planer un doute sur l'issue de cette joute artistique ; M. Delage et ses musiciens s'en sont tirĂ©s tout Ă  l'honneur de la Lyre, Ă  leur honneur voulons-nous dire comme Ă  l'honneur de Limoges, dont le renom artistique s'est une fois de plus affirmĂ©. La Lyre de Limoges a enlevĂ© de haute lutte le premier prix de lecture Ă  vue Ă  l'unanimitĂ© et avec fĂ©licitations des membres du Jury, le deuxiĂšme prix d'exĂ©cution et le premier prix d'honneur exoequo avec l'Harmonie de Nogent, prix dĂ©cernĂ© aussi Ă  l'unanimitĂ© et avec fĂ©licitations du jury. Il convient d'autant plus de complimenter pour ce succĂšs la Lyre de Limoges, son directeur M. Delage et son sympathique et si dĂ©vouĂ© prĂ©sident M. Breilloux, que notre vaillante Harmonie créée en 1901 et ne comptant par consĂ©quent que trois ans Ă  peine, n'hĂ©site pas Ă  entrer en lice contre des sociĂ©tĂ©s puissament organisĂ©es et ayant sur elle l'avantage de l'Ăąge et le prestige des prĂ©cĂ©dentes victoires. 30 aoĂ»t 1908 — Le Casinotier bourboulien rĂ©calcitrant — Jeux supprimĂ©s. A la demande du maire de La Bourboule, le ministre de l'intĂ©rieur a suspendu l'autorisation des jeux accordĂ©e au casino de cette station thermale, le directeur de l'Ă©tablissement ayant refusĂ© de verser Ă  la caisse municipale la redevance sur le produit des jeux imposĂ©e par le cahier des charges au profit de la commune. LA BOURBOULE - Kiosque de Concerts - Square MarĂ©chal Joffre publiĂ© par Jean Marc Jeu 16 AoĂ» 2018 1530 14 juillet 1921 — FĂȘte Nationale au Casino et sur la Place du Jet d'Eau — Au Casino. — A 13 h. 30. Concert symphonique. — A 16 h. Bal d'enfants. — A 16 h. 30. Dancing-TĂ©a. — A 17 h. Place du Jet-d’Eau, Concert par l’orchestre du Casino, sous la direction de M. Henri Faut. Partie vocale et chant de la Marseillaise, par M. D’angely, 1er tĂ©nor de la GaitĂ© Lyrique. — A 21 h. 30. Dans le Hall du Casino, Grand Bal de Gala. — A 14 h. 30 et Ă  20 h. 30. Au Théùtre CinĂ©ma. 15 juillet 1921 — Concert au square du MarĂ©chal Joffre — A 10 h. 30. Square MarĂ©chal-Joffre, Concert. — A 13 h. 30. A l’Hippodrome du Mont Sans-Souci, 2e JournĂ©e du Concours hippique. — A 16 h. 30, au Casino, Dancing-TĂ©a. — A 21 h. 30. Dancing. — A 20 h. 30. Sur la Terrasse, Grand Concert symphonique. — A 20 h. 30. Au Théùtre, TournĂ©es Parisiennes. 11 aoĂ»t 1922 — Concerts au Casino... — Au Casino. A 1 h. 30 et Ă  8 h. 30 Concerts symphoniques. — A 5 heures. Dancing orchestre Faraldi. — A 8 h. 30. CinĂ©ma Le Capitaine Fracasse ; Fatty fait le coq, comique. — A 9 h. 30. Bal de grand gala. Deux orchestres ; cotillon ; distribution d’accessoires. 13 juillet 1924 — Inauguration du nouveau parc du casino rĂ©novĂ© — Aujourd'hui dimanche, 13 juillet A 1 h. 15, concert symphonique. — A 3 heures, dans le parc du Casino, grande fĂȘte enfantine. — A 5 heures, orchestre Faraldi. — A 2 h. 30, inauguration du nouveau parc. Concert de grand gala. Feu d'artifice. Illuminations 14 juillet 1924 — Concert place du Jet d'Eau A 5 heures, place du Jet d'Eau, concert avec le concours de Mlle Sirbain de l'OpĂ©ra Comique. A 3 heures et 9 heures 30, dancing sous la direction de M. et Mme Wells, orchestre Faraldi. A 8 heures 30 sur la Terrasse, Concert de grand gala. Orchestre sous la direction de M. Prieur. 14 juillet 1926 — Concert square de la place du Jet d'Eau. Guignol lyonnais et concert au casino A 11 h. 15, sur la Terrasse, apĂ©ritif dancing. — A 11 h. 30, concert symphonique. — A 3 h. guignol lyonnais. — A 4 h. 30 square place du Jet d'Eau, concert. — A 5 h. thĂ© dansant. — A 8 h. 30, concert Ă  grand orchestre sous la direction de M. Prieur. 12 juillet 1928 Tous les jours, Concert Square Joffre, concerts au casino... La Bourboule, tous les jours 10 h. Ă  11 h., au Square Joffre Concert par le Grand Orchestre. — 11 h. Ă  12 h. Concert et Informations par les hauts parleurs. — 13 h. Ă  14 h., au Casino Concert de musique classique et moderne par le septuor Prieur. — 15 h., au Casino des Enfants Guignol ; les clowns Walter. — 16 h., au Golf de Charlannes ; ThĂ© attractions. — 16 h. 30 À 18 h. 30, au Casino ThĂ© Dancing. — 18 h. 30 Concerts et Informations et par les hauts-parleurs. — 20 h. Ă  22 h., au Casino Concert par le septuor Prieur. — 20 h. 45, Théùtre. — 22 h. Dancing. Une seule formation musicale rĂ©pertoriĂ©e Ă  La Bourboule en 1909 L'IndĂ©pendante fanfare, dirigĂ©e par Peigne, Ă  la tĂȘte de 25 exĂ©cutants. L'orchestre du casino Chardon, dirigĂ© depuis 1892 par De Lestrac, Ă  la tĂȘte de 25 musiciens, donne deux concerts par jour pendant la saison. A partir de 1893, l'orchestre compte 40 musiciens et se rĂ©partit entre les deux casinos dirigĂ©s par De Lestrac. A partir de 1903, les casinos diffusent 5 concerts par jour. JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă  Musique lun. 20 aoĂ»t 2018 1647 LA CHÂTRE - La Place de l'Abbaye INDRE Ne cherchez pas d'abbaye, il semble acquis qu'aucune abbatiale n'ait existĂ© Ă  La ChĂątre, et surtout pas dĂ©diĂ©e Ă  Saint-Vincent comme certains l'ont a tort imaginĂ©. C'est donc le Chapitre de Saint Germain castrais, fondĂ© au XIe siĂšcle, avec son prieur et sa douzaine de chanoines qui, par analogie, a Ă©tĂ© qualifiĂ© d'abbaye dans certaines chartes, sans que pour autant il n'y ait jamais eu d'AbbĂ© y exerçant. La ChĂątre a Ă©difiĂ© des fortifications au XVe siĂšcle ; Louis François Dey de SĂ©raucourt, intendant de la province de Berry Ă  Bourges, les fait dĂ©manteler Ă  partir de 1693. FossĂ©s et remparts sont comblĂ©s et aplanis ; Ă  l'emplacement de l'un d'eux, subsiste une place, laissĂ©e dĂ©pourvue de toute construction, appelĂ©e l'Abbaye, dont une partie est arborĂ©e dans la premiĂšre moitiĂ© du XVIIIe siĂšcle. Plan de La ChĂątre en 1841 Une foire est censĂ©e ĂȘtre tenue tous les mois Ă  La ChĂątre, mais, en 1726, on n'y connoĂźt que celle des Roys, des Rameaux, de la PentecĂŽte, de la Saint-Jean et de la Saint-BarthĂ©lĂ©my. Les marchĂ©s ordinaires ont lieu tous les mercredis et samedis. Une dĂ©libĂ©ration municipale du 24 fĂ©vrier 1751 Ă©tablit les foires annuelles sur la place-promenade de l'abbaye. En mars 1768, les bĂȘtes Ă  cornes sont transfĂ©rĂ©es au faubourg Saint-Jacques, en raison des plantations faites rĂ©cemment sur la place de l'Abbaye et afin de les prĂ©server. Effectivement, en 1755, 30 arbres ont Ă©tĂ© payĂ©s, pour 12 sols par arbres, plantation incluse, pour remplacer quelques sujets supprimĂ©s. En 1765, la promenade est rĂ©amĂ©nagĂ©e, des tilleuls y sont plantĂ©s, des bancs installĂ©s. Les foires sont fixĂ©es en 1775 au 5 janvier, 23 juin si c'est le dimanche ou la FĂȘte-Dieu, la foire se dĂ©roule le 22 juin, 23 aoĂ»t, le samedi de la veille des Rameaux, et le samedi de la veille de la PentecĂŽte. En 1844, du 20 mars au 20 novembre, on y ajoute une foire tous les samedis, mais toutes celles-ci se dĂ©roulent pour la plupart sur la place du marchĂ© ou sur le foirail. George Sand qui sĂ©journe de temps Ă  autre Ă  La ChĂątre, a tĂ©moignĂ© de son passage en 1830-1831 dans Histoire de ma vie Quand on sort de la ville par la promenade de l'abbaye, pour suivre le petit chemin sablonneux de la RenardiĂšre, on arrive aux Couperies, un des sites les plus dĂ©licieux du pays, au delĂ  duquel on peut se perdre dans un terrain minĂ© par les eaux, dĂ©chirĂ© de ravines charmantes et semĂ© d'accidents pittoresques. Il faut toutefois prĂ©ciser qu'Aurore Dupin, baronne Dudevant, n'avait qu'une hĂąte, c'est de sortir de la ville en raison des effluves mĂ©phitiques qui empuantissaient La ChĂątre Ô mes chers compatriotes! pourquoi ĂȘtes-vous si malpropres ? Je vous le reproche trĂšs sĂ©rieusement et avec quelque espoir de vous en corriger. Vous vivez dans le climat le plus sain, et au milieu de la population rustique de la vallĂ©e Noire, qui est d’une propretĂ© exquise, et pourtant vous semblez vous plaire Ă  faire de votre ville un cloaque infect, oĂč l’on ne sait oĂč poser le pied, et oĂč vous respirez Ă  toute heure des miasmes fĂ©tides, tandis que derriĂšre l’enceinte de vos maisons fleurit la campagne embaumĂ©e, et qu’au-dessus de vos toits abaissĂ©s passe une masse d’air libre et pur, dont il semble que vous ayez horreur. En avril 1861, une Croix des Missions, calvaire en fer forgĂ© ouvragĂ© d'une hauteur de cinq mĂštres, est Ă©rigĂ©e sur la place de l'Abbaye jouxtant la promenade Ă©ponyme. La ChĂątre - Promenade de l'Abbaye, Croix des Missions — Promenade de l'Abbaye Si plusieurs musiques castraises se sont essayĂ©es depuis les annĂ©es 1850, telles une Union musicale puis une Fanfare en 1866 devenue Philharmonique et Lyre Berrichonne en 1875, c'est en 1884-1885 que l'harmonie de la Musique Municipale prend enfin de l'importance, avec une quarantaine de musiciens. DirigĂ©e par Patijaud dans les annĂ©es 1890, Denis va lui succĂ©der en 1901-1902 et rester plus de vingt ans Ă  sa tĂȘte, remplacĂ©, lors de son dĂ©cĂšs en 1925, par Marcel Bernay. Les GĂąs du Berry de ChĂąteauroux, actifs depuis 1888, quant Ă  eux, sont de toutes les fĂȘtes et manifestations dans la rĂ©gion, dĂšs que l'occasion se prĂ©sente. Si les bĂȘtes Ă  cornes n'ont pas le droit de citĂ© dans la place de l'Abbaye, en raison de leurs dĂ©gradations potentielles 1, les animaux Ă  sabots y sont les bienvenus. Depuis 1890, tous les ans au mois d'aoĂ»t, un grand concours de juments pouliniĂšres, avec distributions de primes y est organisĂ©, regroupant toutes les communes de La ChĂątre et d'Issoudun-sud. Ce jour-lĂ , bien entendu, les joueurs de boules castrais qui envahissent frĂ©quemment la promenade, ne s'avisent pas de jouer trop prĂšs des Ă©quidĂ©s ! une ruade serait vite donnĂ©e lors d'un tir malencontreux... En juin 1897, c'est le grand Ă©vĂ©nement sur la promenade de l'abbaye vingt becs Ă  acĂ©tylĂšne d'un dĂ©bit de quarante litres Ă  l'heure y sont amĂ©nagĂ©s ; concerts et kermesses pourront ainsi se poursuivre de nuit... Et ce sont prĂ©cisĂ©ment les mĂȘmes colonnes de becs de gaz acĂ©tylĂšne qui, en 1925, vont servir, avec le concours des cantonniers, Ă  Ă©difier le Kiosque Ă  musique de la promenade de l'Abbaye. Albert Lambert, maire de 1919 Ă  1928, ne gaspille rien. InaugurĂ© le 15 aoĂ»t 1925, lors d'un grand festival musical organisĂ© par Marcel Bernay, nouveau chef de l'Harmonie municipale, ce Kiosque octogonal est constituĂ© d'un soubassement en pierre et muni d'un petit escalier de cinq marches ; les anciennes colonnes de fonte prĂ©citĂ©es sont donc disposĂ©es Ă  chaque angle du plateau qui est entourĂ© d'un garde-corps en fer forgĂ©. Aucune toiture ne sera installĂ©e. Si le jeu de boules se pratique Ă  La ChĂątre depuis des dĂ©cennies, aussi bien sur l'Abbaye que sur d'autres terrains plus ou moins amĂ©nagĂ©s tels le jardin de la Croix-Blanche ou encore dans la cour du Lion d'Argent chez Chabenat, ce n'est qu'aprĂšs 1938 qu'un boulodrome est installĂ© dans la promenade de l'Abbaye et qu'il perdure toujours aujourd'hui prĂšs du Kiosque Ă  musique. Kiosque toujours en place. voir ici, Place de l'Abbaye de La ChĂątre et son Kiosque Ă  musique, aujourd'hui. 1/4 — 2/4 — 3/4 — 4/4 Jeu de boules sur la Promenade de l'Abbaye de La ChĂątre. publiĂ© par Jean Marc Lun 20 AoĂ» 2018 1607 Tous les ans, aux mois d'aoĂ»t ou septembre, grand concours de juments pouliniĂšres sur la Place de l'Abbaye 25 aoĂ»t 1893 — Encouragement Ă  l'Ă©lĂšve des chevaux. Distribution de primes Ă  la ChĂątre. La ChĂątre le 25 aoĂ»t, Ă  une heure œ, place de l'Abbaye. Il sera distribuĂ© aux propriĂ©taires domiciliĂ©s dans le dĂ©partement de l'Indre, des primes qui seront divisĂ©es ainsi qu'il suit Primes de l'Etat. — Aux pouliniĂšres de 4 ans suitĂ©es et saillies. — 1 prime de avec 300 fr.; 1 prime de 250 fr.; 1 prime de 200 fr. ; 1 prime cle 150 fr. ; 1 prime de 125 fr. ; 3 primes de 100 fr. Primes du DĂ©partement. — Aux pouliniĂšres de 4 ans et au-dessus suitĂ©es et saillies. — 1 prime de 150 fr. ; 1 prime 100 fr. Le dĂ©partement de l'Indre est divisĂ© trois circonscriptions hippiques qui composent, savoir Pour le concours de la ChĂątre 1° des communes composant l'arrondissement de la ChĂątre, moins le canton d'Eguzon ; 2° celles composant le canton d'Issoudun sud. 21 septembre 1894 — A La ChĂątre, le 21 septembre 1894, sur la place de l'Abbaye, Ă  midi. Primes de l'Etal. — Huit primes, dont une de 300 fr., une de 250 fr., une de 200 fr ; une de 150 fr., une de 125 et trois de 100 fr., aux pouliniĂšres de 4 ans et au-dessus, suitĂ©es et saillies. Juin 1897 — Inauguration de l'Ă©clairage Ă  l'acĂ©tylĂšne sur la promenade de l'Abbaye — DĂ©but 1897, le comitĂ© des fĂȘtes de la ville de La ChĂątre avait dĂ©cidĂ© d'apporter des changements dans l'illumination coutumiĂšre de sa magnifique promenade de l'Abbaye ; jamais l'Ă©clairage au moyen des rampes de lampions et des guirlandes de verres de couleur n'avait rĂ©ussi Ă  donner Ă  ce verdoyant lieu de rĂ©union une lumiĂšre convenable ; l'Ă©paisse ramure des tilleuls qui le bordent, leur feuillage touffu et sombre absorbant la majeure partie des rayons lumineux. Vingt becs Ă  acĂ©tylĂšne d'un dĂ©bit de quarante litres Ă  l'heure rĂ©partis sur une longueur de trois cents mĂštres ont facilement eu raison de ces tĂ©nĂšbres ; le ton vert des feuilles se dĂ©tachait nettement et donnait l'illusion d'une radieuse aprĂšs-midi d'Ă©tĂ© lorsque le soleil essaie de pĂ©nĂ©trer sous le dĂŽme feuillu. Un des cĂŽtĂ©s les plus intĂ©ressants de cet Ă©clairage consistait, dans l'installation voulue des deux gĂ©nĂ©rateurs au milieu de la foule qui se pressait sur la promenade ; les appareils Ă©taient enfermĂ©s dans deux coquets pavillons et la notoriĂ©tĂ© scientifique du vulgarisateur qui les faisait fonctionner avait, Ă©cartĂ© toute idĂ©e de crainte chez les promeneurs. Il n'y eut aucune discordance dans les Ă©loges trĂšs mĂ©ritĂ©s qui lui furent adressĂ©s sur place en attendant les fĂ©licitations que lui prodiguĂšrent trois journaux du dĂ©partement de l'Indre. Les habitants de La ChĂątre se rappelleront longtemps de l'Ă©clairage inaugurĂ© sur leur belle promenade de l'Abbaye. Les prĂ©cieux compte-rendus parus dans diffĂ©rentes feuilles de province nous vengent par surcroĂźt des calomnieux dĂ©veloppements donnĂ©s Ă  des rĂ©cits d'accidents dans lesquels une venimeuse confusion faisait supporter Ă  l'acĂ©tylĂšne gazeux employĂ© sans grande pression la rĂ©probation jetĂ©e sur son dangereux congĂ©nĂšre liquide. Le Journal de l'acĂ©tylĂšne et des industries 2 juillet 1897 21 au 23 mai 1899 — Grande Kermesse de Bienfaisance Ă  La ChĂątre sur la place de l'Abbaye — La SociĂ©tĂ© vĂ©locipĂ©dique Les Routiers Berrichons » de La ChĂątre organise dans cette ville les 21, 22 et 23 Mai fĂȘtes de la PentecĂŽte sur la place de l'abbaye, une grande kermesse de bienfaisance. Les attractions les plus inĂ©dites sont en prĂ©paration et l'on espĂšre pour cette fĂȘte une pleine rĂ©ussite. Les forains qui dĂ©sireraient s'installer dans l'enceinte rĂ©servĂ©e, devront simplement Ă©crire Ă  M. Foucher, prĂ©sident des Routiers-Berrichons Ă  La ChĂątre Indre, pour lui en demander l'autorisation et en lui indiquant le genre de spectacle qu'ils exploitent. Aucune rĂ©tribution ne sera exigĂ©e, soit comme droit d'entrĂ©e, soit comme droit de place. 15 aoĂ»t 1925 — Inauguration du Kiosque Ă  musique de la Promenade de l'Abbaye, Ă  l'occasion du festival fĂ©dĂ©ral des sociĂ©tĂ©s musicales de l'Indre 1er aoĂ»t 1925 — Annonce du festival fĂ©dĂ©ral musical — Le festival fĂ©dĂ©ral des sociĂ©tĂ©s musicales de l'Indre aura lieu, cette annĂ©e, Ă  La ChĂątre, le 25 aoĂ»t, sous les auspices de la municipalitĂ© qui prend Ă  sa charge tous les frais de cette grande manifestation artistique qui a lieu tous les ans dans une ville du dĂ©partement et dont le succĂšs fut si grand Ă  Issoudun, l'annĂ©e derniĂšre. La ChĂątre est privilĂ©giĂ©e au point de vue musical, elle possĂšdera bientĂŽt une harmonie de premier ordre grĂące au Conseil municipal qui, depuis plusieurs annĂ©es, fait de gros sacrifices pour son dĂ©veloppement. La subvention accordĂ©e Ă  la musique s'Ă©lĂšve Ă  la somme de fr. rĂ©partie de la façon suivante fr. au chef, fr. au sous-chef, fr. partagĂ©s entre deux chefs de pupitre chargĂ©s de faire des cours aux Ă©lĂšves, et fr. pour l'entretien du matĂ©riel et l'achat de morceaux. Presque tous les emplois de la ville sont rĂ©servĂ©s Ă  des musiciens. Il serait Ăš souhaiter que cet exemple soit suivi au moins dans toutes les sous-prĂ©fectures si l'on veut maintenir les sociĂ©tĂ©s musicales dont la situation devient de plus en plus critique depuis la suppression de beaucoup de musiques militaires. 8 aoĂ»t 1925 — Liste des sociĂ©tĂ©s musicales participantes — FĂ©dĂ©ration musicale de l'Indre. FĂȘte fĂ©dĂ©rale des sociĂ©tĂ©s musicales de l'Indre. Voici la liste dĂ©finitive des sociĂ©tĂ©s qui prendront part Ă  la grande manifestation artistique de La ChĂątre le 15 aoĂ»t Harmonie municipale de ChĂąteauroux, Harmonie L'issoldunoise d'Issoudun, Harmonie du Blanc, Harmonie d'Argenton-sur-Creuse, Harmonie de ChĂąteaumeillant, Harmonie municipale de La ChĂątre ; fanfares de Poulaines, de Cluis, de Chabris, de Genouillat, de Boussac, d'EcueillĂ©, de LigniĂšres, de Levroux. Au total, 44 musiques reprĂ©sentant 700 exĂ©cutants. Toutes ces sociĂ©tĂ©s donneront un concert l'aprĂšs-midi, puis exĂ©cuteront 2 morceaux d'ensemble. Le soir, concert de gala par les harmonies de ChĂąteauroux, d'Issoudun, du Blanc, d'Argenton, et par la fanfare de Levroux. 15 aoĂ»t 1925 — Compte rendu de l'inauguration du Kiosque Ă  musique et du festival musical — FĂ©dĂ©ration musicale de l'Indre Festival Musical de La ChĂątre. AprĂšs celui d'Issoudun l'annĂ©e derniĂšre, le festival musical du 15 aoĂ»t dernier, Ă  La ChĂątre, vient de dĂ©montrer une fois qu'il n'y a que la musique qui soit capable de soulever pareil enthousiasme, d'attirer pareille foule et de donner tant d'entrain. Le succĂšs de cette fĂȘte fut grandiose. DĂšs le matin, La ChĂątre fut rĂ©veillĂ©e par l'arrivĂ©e des sociĂ©tĂ©s participantes. AprĂšs-midi, un important dĂ©filĂ© de 15 harmonies et fanfares, banniĂšres dĂ©ployĂ©es, toutes prĂ©cĂ©dĂ©es de tambours et clairons, traversĂšrent au son de pas redoublĂ©s entraĂźnants les principales rues de la ville pour se rendre Ă  la charmante promenade de l'Abbaye oĂč eurent lieu les concerts trĂšs goĂ»tĂ©s des fanfares de Chabris, Boussac, Poulaines, Cluis, Genouillat, LignĂšres, EcueillĂ© et de l'Harmonie de ChĂąteaumeillant. On ne peut rĂȘver meilleur endroit pour des auditions musicales, aucun bruit de circulation ne vient troubler les exĂ©cutions ; aussi la municipalitĂ© de La ChĂątre, utilisant les anciennes colonnes de l'Ă©clairage au gaz et avec le concours de ses cantonniers, y a fait Ă©difier un superbe kiosque Ă  peu de frais. A 16 heures, M. GuĂ©rin, sous-prĂ©fet, remit les mĂ©dailles commĂ©moratives du festival, les diplĂŽmes et mĂ©dailles aux vieux musiciens de la fĂ©dĂ©ration, en rappelant la liste de ceux dĂ©jĂ  dĂ©corĂ©s Ă  la premiĂšre promotion de janvier ; l'Harmonie du Blanc y figurait pour une bonne part avec les noms de MM. Gillier, Machinal, Petit, Moulin, Pellerin, Germain, Destouches. AprĂšs la prĂ©sentation des chefs de musique, le maire et le sous-prĂ©fet, dans deux allocutions fort apprĂ©ciĂ©es des assistants, dĂ©montrĂšrent la beautĂ© de la musique et firent un vibrant appel en sa faveur. On procĂ©da ensuite Ă  l'exĂ©cution des morceaux d'ensemble, que 700 exĂ©cutants enlevĂšrent avec brio et ensemble parfait. Puis les musiques se rĂ©pondirent dans les divers quartiers de La ChĂątre pour y donner des aubades. L'Harmonie du Blanc, accompagnĂ©e de son prĂ©sident, M. Rousseau, et de M. Mazin, membre de la Commission, obtint, sur la place de la Mairie, un gros succĂšs dans la Marche des Marins, avec tambours et clairons, et dans la difficultueuse ouverture classique TancrĂ©de de Rossini. Le concert de gala du soir attendu avec impatience Ă©tait rĂ©servĂ© aux meilleures musiques. L'excellente fanfare de Levroux ouvrit le feu, puis ce fut le tour de l'Harmonie du Blanc qui fit merveille dans les Cloches de Corneville ; les diffĂ©rentes parties du morceau furent soulignĂ©es par des applaudissements chaleureux ; la foule enthousiaste fit une longue ovation Ă  nos braves musiciens et Ă  leur chef, M. Demarquez, Ă  leur descente du kiosque. AprĂšs, les harmonies d'Argenton et d'Issoudun se distinguĂšrent dans les ouvertures qu'ils doivent exĂ©cuter prochainement au concours de Vichy. Puis ChĂąteauroux clĂŽtura en nous faisant entendre les oeuvres qui lui valurent le challenge tant convoitĂ© du Matin au grand concours de Caen. Enfin ce fut une rĂ©ussite complĂšte. Et de ceci nous ne saurions en parler sans y associer le facteur qui y joua l'un des plus grands rĂŽles ; l'esprit de corps qui rĂ©unit surtout depuis plusieurs annĂ©es les sociĂ©tĂ©s musicales groupĂ©es dans la FĂ©dĂ©ration de l'Indre sous la prĂ©sidence de M. Jahan. Cet esprit que l'on ne retrouve pas malheureusement dans toutes les sociĂ©tĂ©s est la base certaine d'un succĂšs quand on fera appel Ă  lui. On ne saurait trop louer ni trop remercier de son esprit d'initiative et d'organisation le ComitĂ© de La ChĂątre et en particulier M. Cruchon, prĂ©sident, et M. Bernay, chef de musique, Ă  qui incombaient l'organisation de la partie musicale. Toutes les sociĂ©tĂ©s garderont un excellent souvenir de l'accueil amical qui leur fut rĂ©servĂ© et de la façon royale dont ils furent traitĂ©s dans tous les hĂŽtels et restaurants. La ChĂątre - Le Square de l'Abbaye et le Kiosque Ă  musique — La croix des missions et le Kiosque sur la Promenade de l'Abbaye 28 juin 1936 — L'Harmonie municipale castraise et les Gars du Berry au stade de La ChĂątre — Les FĂȘtes de la Jeunesse ont eu, le 14 juin Ă  ChĂąteau roux, un succĂšs tel qu'il contribuera certainement Ă  accroĂźtre l'affluence Ă  La ChĂątre le 28. De toutes parts, dans la rĂ©gion, on rĂ©clame des places assises ; aussi les organisateurs doivent faire face Ă  des besoins dont ils n'avaient pas prĂ©vu l'ampleur. Des Tribunes seront installĂ©es qui permettront de suivre toutes les Ă©volutions avec la plus grande aisance il y aura des chaises et aussi deux rangĂ©es de bancs placĂ©s tout autour du stade. Beaucoup des productions de ChĂąteauroux mouvements d'ensemble scolaires et adultes, ballet de l'Arc-en Ciel, ballet blanc et rouge seront encore au programme, mais il y aura du nouveau des choeurs, une fĂ©erie pastorale Au temps des Vieux Moulins avec 90 exĂ©cutants de 8 Ă  10 ans, un autre ballet de grandes jeunes filles Les Ballons qui certainement satisferont les plus difficiles. L'Harmonie Municipale, sous la direction de M. Bernay, accompagnera les diffĂ©rentes productions et les Gars du Berry ainci que les fifres et pipeaux se feront entendre au cours de cette importante manifestation sportive et artistique. Les organisateurs invitent les spectateurs Ă  prendre place au Parc des Sports avant l'arrivĂ©e du dĂ©filĂ© qui, sur le terrain, offrira le plus charmant spectacle. Les places Ă  la tribune 8 fr. aux chaises 6 fr. et aux bancs 5 fr. pourront ĂȘtre retenus Ă  partir du jeudi 25 Ă  9 heures, chez Mme Saulnier, concierge de la Mairie. 8 aoĂ»t 1936 — Concours de pĂȘche et concert des Gars du Berry sur l'Abbaye — La FĂȘte Concours des PĂȘcheurs Ă  la Ligne de la Truite. MM. les sociĂ©taires dĂ©sirant ĂȘtre dĂ©signĂ©s comme contrĂŽleurs pendant la durĂ©e du concours sont priĂ©s de se faire inscrire dĂšs maintenant chez M. Couvret, 163, rue Nationale Ă  La ChĂątre. A titre de rĂ©compense, un dĂ©jeuner leur sera offert gracieusement. Voici le programme 6 heures Rendez-vous des concurrents, place du Palais de Justice et tirage au sort des places. — 6 heures Ÿ DĂ©part en cortĂšge, musique en tĂȘte. — 7 heures Mise en place des concurrents. — 7 heures œ Ă  10 heures Concours de pĂȘche. — 10 heures Ă  11 heures OpĂ©ration du Jury. Pesage des prises. 12 heures Grand banquet champĂȘtre servi par MM. Mousseau Albert et Pierre Campana, qui rĂ©servent une surprise Ă  tous les convives. 14 heures Concert par un groupe des Gars du Berry ». — 15 heures Bal champĂȘtre. — 16 heures Distribution des prix. — 19 heures DĂ©part en cortĂšge, musique en tĂȘte. Dislocation Place des MarchĂ©s. 6 aoĂ»t 1936 — L'Harmonie municipale castraise au kiosque de l'Abbaye, avant de se rendre au festival d'Ai-les-Bains L'Harmonie Municipale se rendant le 15 aoĂ»t prochain au festival d'Aix-les-Bains, les membres honoraires qui dĂ©sireraient accompagner la sociĂ©tĂ© et profiter des avantages qui lui sont consentis sont priĂ©s de se faire inscrire chez M. Deligny, trĂ©sorier de la SociĂ©tĂ©, rue Ajasson-de-Grandsagne, qui leur fournira tous renseignements utiles. DĂ©part de La ChĂątre, le vendredi 14 aoĂ»t Ă  14 h. 27, arrivĂ©e Ă  Aix-les-Bains le 15 Ă  1 h. 27. Au retour le lundi 17, Ă  4 h. 59 arrivĂ©e Ă  La ChĂątre Ă  15 h. 16. Le jeudi 6 aoĂ»t, Ă  21 heures, si le temps le permet, l'Harmonie Municipale donnera son concert sur la place de l'Abbaye. 15 aoĂ»t 1936 — Les Concerts continuent sur le Kiosque sous la direction de Marcel Bernay — Jeudi dernier, la Musique municipale a repris la sĂ©rie de concert qu'elle a l'habitude de donner chaque annĂ©e durant la belle saison sur la place de l'Abbaye. Un public nombreux se pressait autour du kiosque pour savourer Ă  une heure particuliĂšrement Ă©vocatrice, l'heureuse harmonie de la musique et de la nuit. Sous l'habile direction de M. Bernay nos musiciens enlevĂšrent avec brio plusieurs morceaux de choix aux applaudissements rĂ©pĂ©tĂ©s des auditeurs. Le concert se termina par un air de biniou avec accompagnement de vielle et c'est sur cette note du terroir que la foule se dispersa. 19 juin 1937 — Concert de l'Harmonie municipale sur le Kiosque Ă  musique de la Promenade de l'Abbaye — Harmonie municipale de La ChĂątre. Concert du samedi 19 juin 1937 Ă  21 heures au kiosque de la Promenade de l'Abbaye. Programme 1. Marche du 66e Borrel, dĂ©filĂ© avec tambours et clairons. — 2. Mascarade n° 1-2-3 Lacome, airs de ballets. — 3. Ballet Egyptien n° 1-2-3 Luigini arrangement de Groguet. — 4. DĂ©filĂ© du 27e Farigoul, avec tambours et clairons. Le chef de musique, Marcel Bernay. 15 aoĂ»t 1937 — Concours fĂ©dĂ©ral de pĂȘche Ă  la ligne et Kermesse place de l'Abbaye — Programme. La SociĂ©tĂ© La Truite » organise le dimanche 15 aoĂ»t de 9 Ă  10 h. 30, avec le concours du Conseil Municipal de La ChĂątre, du ComitĂ© des FĂȘtes, de l'Union des Commerçants et Industriels de La ChĂątre un Concours RĂ©gional et FĂ©dĂ©ral de PĂȘche Ă  une seule ligne munie d'un seul hameçon dans l'Indre, aux environs de la Ville. Voici le programme 7 heures rassemblement et rĂ©ception des SociĂ©tĂ©s de PĂšche, sur la Place du Champ de Foire ; remise des numĂ©ros de places aux PrĂ©sidents ou DĂ©lĂ©guĂ©s de SociĂ©tĂ©s. — 8 h. 15 dĂ©part pour le Concours, dĂ©filĂ© en ville obligatoire, sous peine de disqualification Ă  l'exception des mutilĂ©s des jambes. — 9 heures ouverture du Concours. — 10 h. 30 fin du Concours ; les opĂ©rations du Jury commenceront immĂ©diatement aux endroits prĂ©vus et indiquĂ©s aux Commissaires. 12 h. 30 banquet officiel HĂŽtel du Boeuf - prix 22 francs. Banquet des SociĂ©tĂ©s dans les HĂŽtels et Restaurants de la Ville oĂč toutes les prĂ©cautions sont prises toutes les prĂ©cautions seront prises traitĂ©s et emportent un bon souvenir. Les SociĂ©tĂ©s seront accompagnĂ©es, clans chaque HĂŽtel, par un Commissaire. Le prix du menu des SociĂ©tĂ©s est fixĂ© Ă  16 francs. 14 heures ouverture de la Kermesse Place de l'Abbaye. Concert par l'Harmonie Municipale. Attractions diverses ; bal gratuit. Prix d’entrĂ©e DurĂ©e totale de la Kermesse 5 fr. soirĂ©e ou nuit 3 francs ; militaires et enfants seuls, entrĂ©e 2 francs ; enfants ĂągĂ©s de 10 ans maximum, accompagnĂ©s des parents entrĂ©e gratuite. 15 heures distribution des prix, Place de la RĂ©publique. 21 heures continuation de la Kermesse. Nombreuses attractions inĂ©dites. — Compte rendu. C'est Ă  la ChĂątre que s'est disputĂ© cette annĂ©e le concours rĂ©gional et fĂ©dĂ©ral de pĂȘche Ă  la ligne sous les auspices de la SociĂ©tĂ© la Truite. Le matin du 15 aoĂ»t les concurrents commencĂšrent Ă  affluer au champ de foire, lieu du rassemblement. Chacun prend la place qui lui est destinĂ©e et Ă  8 heures le cortĂšge prĂ©cĂ©dĂ© de la fanfare des Gars du Berry » s'achemine vers la place de l'Abbaye oĂč, en raison du nombre, des concurrents, les pĂȘcheurs seront divisĂ©s en deux groupes dont l'un opĂ©rera au lieudit la Planche de Roche, et l'autre au Moulin de la Prairie mis Ă  la disposition des pĂ©cheurs grĂące Ă  l'amabilitĂ© de M. Demay. Chacun ayant pris la place dĂ©signĂ©e par le sort, une sonnerie de clairon indique le dĂ©but de l'Ă©preuve et les lignes tombent Ă  l'eau. Le banquet. Le maĂźtre-coq Campana avait pour la circonstance prĂ©parĂ© un excellent menu qu'une soixantaine de convives dĂ©gustĂšrent Ă  l'HĂŽtel du Boeuf. Au dessert M. Couvret, prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© La Truite prononça un discours de remerciement Ă  l'adresse de tous ceux qui, d'une maniĂšre ou d'une autre, avaient contribuĂ© Ă  la rĂ©ussite de ce concours. Mais la fĂȘte n'est pas encore terminĂ©e. Sous les frais ombrages de l'Abbaye un parquet Ă  Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© et l'on danse et l'on gagne des lapins ou des cochons d'Inde Ă  la loterie que dirige M. Ballereau... de charmantes jeunes filles nous vendent des confettis... on massacre des boites de conserves, et ceci recommence le soir aprĂšs dĂźner. On goĂ»te les poses plastiques des Ă©lĂšves de M. PigeĂąt, notamment Samson et les Philistins, puis les valses Ă  nouveau succĂšdent aux valses et aux tangos. Mais il n'y a pas de fĂȘte sans lendemain et lundi Ă  9 heures on liquide les stocks non encore Ă©puisĂ©s et le pick-up de M. Chopinet diffuse Ă  1 heure du matin une farandole endiablĂ©e qui marquera la fin des rĂ©jouissances. Personne n'oubliera celte charmante soirĂ©e que les confettis obsĂ©dants s'acharneront Ă  rappeler Ă  chacun. La ChĂątre - Place de l'Abbaye — Concert des Gars du Berry sur la place du marchĂ© Seule est active en 1909, la Musique municipale harmonie, fondĂ©e en 1885, prĂ©sidĂ©e par Rouet et dirigĂ©e par Denis, Ă  la tĂȘte de 50 musiciens. En 1895 et 1899, elle est dirigĂ©e par Patijaud avec 40 exĂ©cutants. 1 Sur La ChĂątre, les affaires se font essentiellement sur le foirail oĂč rĂšgne, lors de chaque foire, une mĂȘlĂ©e indescriptible d'animaux, jusqu'en 1939. Ainsi lors de la foire du 13 novembre 1938, pour n'en citer qu'une parmi tant d'autres, il se nĂ©gocie ce jour-lĂ  42 chevaux, 25 Ăąnes, 6 boeufs, 80 taureaux d'Ă©levage, 30 vaches suitĂ©es, 8 vaches de boucherie, 190 gĂ©nisses et bouvillons, 2 veaux, 90 moutons et brebis, porcs gras et porcs de lait... JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă  Musique jeu. 23 aoĂ»t 2018 1753 LA CIOTAT - Le Jardin de la Ville BOUCHES-DU-RHÔNE Les fortifications de La Ciotat Ă©difiĂ©es du XIVe au XVIe siĂšcle, imposantes murailles de quatre toises de haut et de cinq pieds d'Ă©paisseur ne seront dĂ©mantelĂ©es qu'Ă  partir de 1835. Cinq portes en dĂ©fendaient l'accĂšs la porte RĂ©ale, devenue porte de Marseille, encadrĂ©e de deux tours, situĂ©e au nord de la citĂ©, au bout de la rue Ganteaume, future rue des Poilus ; la porte Saint-Martin, Ă©galement au nord, toute proche de la porte RĂ©ale, au bord de l'ocĂ©an ; la place de Cassis Ă  l'ouest ; enfin la porte des FainĂ©ants et la porte Saint-Antoine au sud. A l'emplacement des remparts dĂ©molis, la voie ainsi dĂ©gagĂ©e est appelĂ©e boulevard de la RĂ©publique dĂšs les annĂ©es 1870. Plan de La Ciotat en 1810 La porte de Marseille n'est arasĂ©e qu'en 1874, les pierres la constituant sont utilisĂ©es pour la construction de l'Ă©cole communale de garçons, Ă  l'entrĂ©e nord de la ville, le long du tout nouveau boulevard de la RĂ©publique. La municipalitĂ©, pour l'Ă©dification de cette Ă©cole, a acquis, dĂšs 1866, un vaste terrain au faux bourg de l'Afferrage sur lequel Ă©taient installĂ©s des jardins maraĂźchers. Le 10 septembre 1889, Evariste Gras, maire de 1888 Ă  1892, et son conseil municipal dĂ©cident d'affecter le reste dudit terrain, le plus gros lot, Ă  l'amĂ©nagement d'un Jardin public dont M. Mathon est chargĂ© des plantations florales et arbustives. Un premier kiosque Ă  musique sans soubassement, en bois, de forme octogonale, y est Ă©rigĂ©, construit par M. Maunier. Une balustrade en bois en dĂ©limite l'accĂšs. Une toiture amovible y est installĂ©e de temps Ă  autre. Le jardin public, inaugurĂ© le 5 octobre 1890, prend le nom de Jardin de la Ville. Toute la partie nord du boulevard de la RĂ©publique, partant de l'ancienne porte Saint-Martin, passant par l'ancienne porte de Marseille et longeant le nouveau Jardin Public, est rebaptisĂ©e, en 1890, boulevard Jean-JaurĂšs. La Ciotat - Jardin de la ville, porte d'entrĂ©e et grille — Le premier Kiosque Ă  musique en bois Les Ciotadens et Ciotadennes n'ayant pas les deux pieds dans le mĂȘme sabot, de frĂ©quentes fĂȘtes et danses, bals et concours se dĂ©roulent sur le Jardin de la Ville. La fĂȘte patronale du 15 aoĂ»t qui dure plus d'une semaine, attire des milliers de visiteurs ; des courses, joutes et jeux divers viennent envahir la citĂ©. DĂ©jĂ  en 1782, plus d'un siĂšcle avant la crĂ©ation du jardin public, lors de la fĂȘte de la Ciotat, les Ă©trangers affluent ; on y exĂ©cute plusieurs jeux, on distribue des prix pour la joute sur l'eau la Targue, pour la Bigue il faut parcourir, sans tomber dans l'eau, une perche enduite de suif, pour la course Ă  pied et pour la nage. Le soir on donne un bal en plein air et aux flambeaux qui dure une partie de la nuit... Au tout dĂ©but des annĂ©es 1900, un nouveau kiosque Ă  musique est montĂ© il est dotĂ© cette fois-ci d'un soubassement et d'une balustrade de bois dĂ©coupĂ© ; un escalier de cinq marches y donne accĂšs. Les nombreuses musiques ciotadennes ne peuvent cependant pas se contenter d'un simple kiosque rustique. Aussi, Fernand Gassion 1851-1919, maire de 1896 Ă  1910, dĂ©cide-t-il de remplacer cet Ă©dicule par un Kiosque Ă  musique, toujours octogonal, au soubassement de pierre supportant des colonnes en fonte et une toiture en zinc ; le garde-corps est, quant Ă  lui, en fer forgĂ©. La sociĂ©tĂ© Guillot-Pelletier fils est l'auteur de la construction de ce kiosque, tandis que l'entreprise A. ThĂ©noux s'occupe de la maçonnerie. Le nouvel Ă©difice est inaugurĂ© en 1905. En 1924, les sociĂ©tĂ©s musicales sont toujours autant nombreuses, comme en tĂ©moignent les subventions rĂ©clamĂ©es et obtenues le 28 mai auprĂšs du conseil gĂ©nĂ©ral des Bouches du RhĂŽne La Musique municipale, fr. ; La Fusion Chorale, 500 fr. ; L'Avenir musical ciotaden, 300 fr. ; La Symphonie ciotadenne, 500 fr. AprĂšs des dĂ©cennies d'usage intensif, le kiosque Ă  musique n'ayant plus l'heur de plaire Ă  la municipalitĂ©, celle-ci dĂ©cide de le raser dans les annĂ©es 1960, ne laissant subsister que le socle. Mais en 2008, prise de remords, une nouvelle municipalitĂ© dĂ©cide d'en reconstruire un nouveau, sur le mĂȘme emplacement, et de faire agrandir et rĂ©amĂ©nager l'ensemble du Jardin de la Ville. Cette rĂ©alisation est effectuĂ©e en 2008-2009 pour un coĂ»t global de hors taxes. Ce nouveau kiosque, du Ă  la Fonderie Vincent, est inaugurĂ© le 25 juin 2010. Une seconde tranche de travaux accroĂźtra la superficie du Jardin de la Ville, le portant d'un hectare Ă  un hectare et demi ; l'Ă©cole communale pour garçon, devenue le collĂšge Jean-JaurĂšs, est aujourd'hui dĂ©saffectĂ©e et transformĂ©e en logements locatifs. Kiosque reconstruit toujours en place. voir ici, le Jardin de la Ville de La Ciotat et son nouveau kiosque Ă  musique, aujourd'hui. Les Pastourelles de Brive sur le Kiosque Ă  musique de La Ciotat en 2013.1/4 — 2/4 — 3/4 — 4/4 publiĂ© par Jean Marc Jeu 23 aoĂ»t 2018 1712 14 juillet 1890 — FĂȘte nationale les musiques se produisent sur les quais en attendant l'ouverture du nouveau Jardin public — La Ciotat. — La fĂȘte nationale a Ă©tĂ©, cette annĂ©e, solennellement cĂ©lĂ©brĂ©e dans notre ville par la municipalitĂ© et notre vaillante population rĂ©publicaine. La retraite aux flambeaux a Ă©tĂ©, le dimanche au soir, partout acclamĂ©e et saluĂ©e par de multicolores flammes de bengale. Y assistaient le Conseil municipal, les musiques, les fonctionnaires et le bataillon scolaire, qui a chantĂ© un trĂšs joli choeur. Le lendemain matin, course Ă  la nage ; Ă  midi, grand banquet de la municipalitĂ© l'hĂŽtel du Commerce. Au dessert, au milieu des toasts portĂ©s par MM. Gras, Aubin, Givaudan, Manet et Afforsy, M. Votrain, adjoint au maire a appris par une dĂ©pĂȘche qu'il Ă©tait nommĂ© officier d'acadĂ©mie. A 5 heures, le festival du quai, oĂč se sont fait vivement applaudir les musiques l'Harmonie et la Philharmonique, ainsi que les choeurs des Enfants d'Apollon et de la Fusion Chorale, a obtenu un trĂšs grand succĂšs. AprĂšs le feu d'artifice, qui a produit un grand effet, brillantes ont Ă©tĂ© les illuminations. L'hĂŽtel de ville et de nombreux Ă©tablissements Ă©taient resplendissants, les bals ont durĂ© jusqu'Ă  minuit. 13 et 14 juillet 1892 — Programme de la fĂȘte nationale Grand Festival musical sur dans le Jardin Public — Le 13 juillet, Ă  8 heures œ du soir aura lieu une grande retraite aux flambeaux avec le concours des musiques de la ville et du bataillon scolaire. Le 14 juillet, Ă  8 heures œ du matin, concours de boules ferrĂ©es Ă  petits clous prix, 30 fr. Grandes rĂ©gates sous la direction de la sociĂ©tĂ© nautique. A 3 heures œ du soir, course de chevaux de taille. Course de chevaux sardes et toutes races au dessous de 1m35. A 4 heures du soir, grand festival au Jardin public, au profit des indigents. Programme des morceaux qui seront exĂ©cutĂ©s — Musique philharmonique La Fille de Mme Angot, fantaisie Lesbik ; Fin d'annĂ©e, polka Sicard. — Cercle des Enfants d'Apollon Les Sorciers, choeur Saintis ; Les Gaulois, choeur Boutin. — Estudiantina ciotadenne Petit Duc, fantaisie Lecocq ; Polka des clowns Hafemeister ; La Belle Provençale, polka. — Musique L'Harmonie La MĂ©daille d'or, ouverture F. Migette ; Le Colibri, polka pour flĂ»te BlĂ©ger. A 8 heures œ feu d'artifice tirĂ© sur le fort Berouard. ImmĂ©diatement aprĂšs, grand bal gratuit Ă  l'Esplanade de La Tasse. 14 juillet 1893 — Festival au Jardin de la Ville — La Ciotat. DĂšs la premiĂšre heure, la population s'Ă©tait portĂ©e sur le quai pour assister aux jeux divers tels que bigue sur l'eau, nage des cuviers, nage aux canards, etc. A 9 heures et demie, la population s'est rĂ©unie en foule au fort Berouard pour assister aux courses de bateaux dirigĂ©e par la SociĂ©tĂ© nautique de La Ciotat. Les courses ont Ă©tĂ© favorisĂ©es par une bonne brise de Nord-Ouest. A 2 heures aprĂšs-midi, le boulevard de la Tasse et l'esplanade des Capucins prĂ©sentaient un coup d'Ɠil fĂ©erique Ă  cause du nombreux public se bousculant pour assister Ă  la course des vĂ©locipĂšdes. Cette course consistait Ă  faire deux fois le tour de Saint-Jean, autrement dit 8 kilomĂštres. Le festival de l'aprĂšs-midi, au jardin de la ville, dĂ©corĂ© et pavoisĂ©, a eu lieu devant un nombreux public ; les sociĂ©tĂ©s qui y ont pris part out Ă©tĂ© chaleureusement applaudies. Comme toujours, le feu d'artifice a Ă©tĂ© le clou de la fĂȘte qui, cette annĂ©e, a Ă©tĂ© une dĂ©ception qu'il faut attribuer Ă  la violence du mistral. On peut dire que toute la population s'Ă©tait massĂ©e sur les quais, aux terrasses des cafĂ©s, dans les embarcations et Ă  bord des paquebots. Les croisĂ©es donnant sur le port Ă©taient Ă©galement bondĂ©es d'illuminations. Nous citerons l'hĂŽtel de ville, les Messageries Maritimes, les rĂ©unions des fonctionnaires, le cercle Philharmonique, la SociĂ©tĂ© Nautique, les Enfants d'Apollon, l'Estudiantina Ciotadenne, la Fusion Chorale, etc. ; quant aux fenĂȘtres du Parti Ouvrier elles ont brillĂ© par leur obscuritĂ©. Au bal public, on a dansĂ© malgrĂ© les tourbillons de poussiĂšre avec un entrain endiablĂ©. En somme, la FĂȘte nationale n’a pas Ă©tĂ© beaucoup animĂ©e ; par contre, les cabonons regorgeaient de banqueteurs. Le quartier de la CitĂ© ouvriĂšre a aussi cĂ©lĂ©brĂ© l'anniversaire de la prise de la Bastille. La veille, il y a eu bal et hier un concert d'amateurs a eu lieu l'aprĂšs-midi. Le soir, continuation du bal public gratuit et illuminations Ă  giorno. 10 mai 1896 — Concert de la Philharmonique La Philharmonique, La Ciotat. Programme du dimanche 10 mai, Ă  8 heures du soir Marche du ProphĂšte. —Ouverture Pastorale. — Le Rossignol, valse pour ïŹ‚Ă»te. — Ballet de Tai-Tsoung. — Polka de concert. 13 et 14 juillet 1897 — Courses, fĂȘtes, festival se poursuivent lors des fĂȘtes nationales — Le 13, Ă  8h. œ du soir, salves de boites feu de joie. La Musique Municipale et L'Estudiantina Ciotadenne partiront de la mairie et se rendront au jardin de la ville en exĂ©cutant de magnifiques allegro militaires et donneront un concert. Le 14 juillet, Ă  9 heures du malin, rĂ©gates sous la direction de la sociĂ©tĂ© Nautique et d'aprĂšs ses rĂšglements ; courses Ă  la voile. A la mĂȘme heure, concours de boules ferrĂ©es Ă  petits clous ; Ă  9 h. œ, nage des jeunes gens dans le cuvier ; Ă  11 heures, bigue sur l'eau, prix divers. A 3 heures œ de l'aprĂšs-midi, courses de vĂ©locipĂšdes locale et rĂ©gionale ; Ă  5 heures œ, concert sur le quai du port par la musique municipale. A 6 heures, course Ă  l'aviron des bateaux de 4 mĂštres 25 de longueur ; Ă  9 heures du soir, sur la place du fort Berouard, grand feu d'artifice. ImmĂ©diatement aprĂšs, bal gratuit Ă  l'Esplanade de la Tasse. Une distribution de bons de pain et de viande sera faite aux indigents par le cercle du Parti Ouvrier. 6 juillet 1898 — Concert de La Philharmonique au Jardin de la Ville — SociĂ©tĂ© musicale La Philharmonique. Programme du concert qui aura lieu ce soir, jeudi, de 8 h. œ Ă  l0 heures, au Jardin de la Ville, sous la direction de M. Marcou Gourko, marche hĂ©roĂŻque. Jaubert. — Le Calife de Bagdad, ouverture. BoiĂ«ldieu. — Emma Livry, polka pour clarinette. Pirouelle. — Les Solistes, fantaisic, Marcou. — Sommernachstraume, valse, Gung'l. La Ciotat - Kiosque du Jardin de la Ville — Concert au Kiosque FĂȘte organisĂ©e Ă  La Ciotat au bĂ©nĂ©fice des sinistrĂ©s de la Martinique, reportĂ©e au 25 juin 1902 12 juin 1902 — La Ciotat. Notre fĂȘte de charitĂ©. La fĂȘte organisĂ©e au bĂ©nĂ©fice des sinistrĂ©s de la Martinique, commencera ce soir par un grand concert-festival au Jardin de la Ville avec le concours des sociĂ©tĂ©s musicales et de gymnastique. Le prix d'entrĂ©e est fixĂ© Ă  et pour les dames. 13 juin 1902 — Le festival a dĂ» ĂȘtre renvoyĂ©, Ă  causa du mauvais temps, Ă  mercredi prochain. La soirĂ©e de gala reste fixĂ©e au jeudi 19. 25 juin 1902 — Pour la Martinique. — Le ComitĂ© des fĂȘtes avait organisĂ© une tombola dont les lots Ă©taient offerts par de gĂ©nĂ©reux donateurs. M. le prĂ©fet ayant cru devoir refuser l'autorisation, notre dĂ©putĂ© Antide Boyer en fut avisĂ© et l'autorisation vient d'ĂȘtre accordĂ©e par M. le ministre de l'intĂ©rieur. Les billets de cette tombola vont donc ĂȘtre mis en vente au prix de 0 fr 15 et les lots sont reçus Ă  la Mairie. Le ComitĂ© les exposera ensuite dans divers magasins de la ville. Le festival renvoyĂ© a cause du mauvais temps aura lieu demain 25, au Jardin de la Ville Ă  8 heures du soir ; les sociĂ©tĂ©s de la ville prĂȘteront leur concours dans l'ordre suivant Musique municipale, l'IndĂ©pendante, Musique de l'IndĂ©pendante, Pionniers Ciotadens, Musique Philharmonique. Les musiques exĂ©cuteront 3 morceaux de leur rĂ©pertoire. Le prix d'entrĂ©e est de 0 et 0 pour les dames ; chaises. 0 Toute la population se rendra demain au Jardin de la Ville pour applaudir ces excellentes sociĂ©tĂ©s et porter son obole aux sinistres de la Martinique. 27 juin 1902 — Cette fĂȘte avait attirĂ© une grande partie de la population au Jardin de la Ville. Toutes les sociĂ©tĂ©s musicales et de gymnastique qui y prĂȘtaient leurs concours ont Ă©tĂ© longuement applaudies. 15 et 21 aoĂ»t 1904 —FĂȘte patronale de La Ciotat. Grand festival au Jardin de la Ville — Nos fĂȘtes locales ont obtenu un grand succĂšs ; les divers concours avaient attirĂ© une grande foule. Les rĂ©gates avaient rĂ©uni un grand nombre de coursiers. Le soir, le bal a Ă©tĂ© trĂšs animĂ©. Les fĂȘtes continueront dimanche 21, par un concours d'escrime, le matin, Ă  9 h. œ ; l'aprĂšs-midi, Ă  2 heures, la bague en boguey ; Ă  4 heures, grand festival au Jardin de la Ville et le soir, Ă  8 heures, grand bal Ă  grand orchestre. 27 aoĂ»t 1908 — Grand Festival muval Ă  La Ciotat — La Ciotat. Le grand festival organisĂ© par la Musique Municipale, sous les auspices de la MunicipalitĂ©, au bĂ©nĂ©fice des ouvriers chĂŽmeurs des Messageries Maritimes, a obtenu un grand succĂšs. Dans la matinĂ©e eut lieu la rĂ©ception des sociĂ©tĂ©s, venues de tous les coins de la rĂ©gion. Le concert commença vers les trois heures. Tour Ă  tour La Muse de Provence, l'Harmonie des Routes, l'Harmonie Marseillaise, l'OrphĂ©on Mourillonais, LeĂŻs RenairĂšs, La Renaissance, La Bella Italia, l'OrphĂ©on enfantin, les Zouzous et la Musique municipale se firent applaudir dans des morceaux choisis. RemarquĂ© surtout La Bella Italia, dans une fantaisie pour piston et un concerto de Meyerbeer. Des bravos ne furent pas mĂ©nagĂ©s Ă  toutes ces vaillantes sociĂ©tĂ©s, venues prĂȘter leur gracieux concours dans un but humanitaire. Un morceau d'ensemble, sous la direction du maestro HonorĂ© Fabre, fut exĂ©cutĂ© par tous les membres participants. Le soir, un feu d'artifice fut tirĂ©, suivi d'un grand bal. Ainsi se termina cette fĂȘte de charitĂ© oĂč plus de personnes sont venues porter leur obole. 15, 16 et 22 aoĂ»t 1909 — FĂȘtes de l'Assomption Ă  La Ciotat. Festival musical au Jardin de la Ville Les fĂȘtes du 15 aoĂ»t. — La fĂȘte de l'Assomption, fĂȘte patronale de la ville, qui, toutes les annĂ©es, Ă©tait l'occasion de grandes rĂ©jouissances, sera pour cette annĂ©e, Ă  cause de la crise ouvriĂšre que nous traversons, quelque peu simplifiĂ©e. Toutefois, la municipalitĂ©, en l'occurrence reprĂ©sentĂ©e par la musique municipale, a tenu Ă  cĂ©lĂ©brer de son mieux des vieilles habitudes. La SociĂ©tĂ© nautique ciotadenne a Ă©galement Ă©laborĂ© un programme de courses Ă  la voile qui satisferont les nombreux amateurs de ce sport. Voici le programme de ces fĂȘtes qui seront cĂ©lĂ©brĂ©es les 15, 16 et 22 aoĂ»t — Le 15, Ă  10 h. 30 du matin, au jeu de boules BĂ©raud, concours de boules. 1er prix 15 fr. offerts par le propriĂ©taire de l'Ă©tablissement et la moitiĂ© des mises. 2e prix l'autre moitiĂ© des mises. Chaque joueur versera 0 fr. 50. A 1 heure de l'aprĂšs-midi, grandes rĂ©gates Ă  la voile courses d'ensemble. A 6 heures du soir, dans le port, courses des embarcations dites barquettes et courses de 4 mĂštres 75 et au-dessous 1er prix 25 fr., 2e prix 10 fr. Il y aura un prix pour chaque genre de bateau qui sera arrivĂ© le premier de la sĂ©rie. Le soir, grand bal Ă  l'esplanade de la Tasse. — Le 16, Ă  10 heures du matin, deuxiĂšme journĂ©e des rĂ©gates Ă  la voile courses de sĂ©ries. A 3 heures de l'aprĂšs-midi, grandes joutes nautiques organisĂ©es par les Jouteurs marseillais, les Francs Jouteurs toulonnais et les Jouteurs ciotadens. Le soir, grand bal. — Le 22, Ă  2 heures de l'aprĂšs-midi, au Jardin de la Ville, grand festival prĂ©cĂ©dĂ© d'un dĂ©filĂ© des SociĂ©tĂ© chorales et instrumentales y participant. A l'issue du festival, sur le quai du port, exĂ©cution d'un morceau d'ensemble Le Joyeux Ciotaden, de notre concitoyen Leblond. A 8 h. 30, feu d'artifice sortant des ateliers PaĂźtre, de Marseille. ImmĂ©diatement aprĂšs, grand bal. Le bĂ©nĂ©fice sera versĂ© intĂ©gralement au Bureau de Bienfaisance pour les ouvriers chĂŽmeurs. 13 au 16, 20 et 21 aoĂ»t 1910 — Programme fĂȘtes patronales de l'Assomption Ă  La Ciotat — Le ComitĂ© des fĂȘtes locales vient d'arrĂȘter dĂ©finitivement le programme des rĂ©jouissances offertes aux Ă©trangers par la jeunesse et la population ciotadennes, rĂ©jouissances qui seront cĂ©lĂ©brĂ©es les 13, 14, 15, 16, 20 et 21 courant, sous la prĂ©sidence d'honneur de M. Crozet, maire de La Ciotat. — Samedi 13 courant, Ă  8 heures 30 du soir, retraite aux flambeaux. A 9 heures, grande fĂȘte vĂ©nitienne. Illumination et dĂ©coration des balcons. — Dimanche 14, Ă  10 heures du matin, concours de boxe. A 1 heure de l'aprĂšs-midi, grandes rĂ©gates Ă  la voile. A 2 heures, courses de bicyclettes, demi-fond. A 4 heures, grandes joutes nautiques. Lundi 15, Ă  10 heures du matin, grandes rĂ©gates Ă  la voile. A 10 heures 30, lutte romaine. A la mĂȘme heure, au boulodrome BĂ©raud, concours de boules ferrĂ©es. A 2 heures de l'aprĂšs-midi, concours de danses de caractĂšre. A 3 heures, grande bataille de fleurs et confetti unicolores et grand corso de voitures fleuries. A 6 heures du soir, dans le port, concours de natation. A 8 heures 30, reprise du bal. — Mardi l6, Ă  10 heures du matin, concours d'escrime. A 2 heures de l'aprĂšs-midi, au Jardin public, grand concert vocal donnĂ© avec le concours des artistes des music halls de Marseille. A 4 heures, grandes courses de chevaux. A 6 heures, courses de barquettes aviron. A 8 h. 30, reprise du bal. Samedi 20, Ă  8 h. 30 du soir au quartier de l'Escalet, concours de mandolines, romances et chansonnettes. — Dimanche 21, Ă  9 heures du matin, courses pĂ©destres pour hommes et enfants. A la mĂȘme heure, concours de boules tĂȘte Ă  tĂȘte. Durant la matinĂ©e, rĂ©ception des sociĂ©tĂ©s musicales. A 3 heures de l'aprĂšs-midi, grand festival instrumental avec le concours de l'Harmonie de la 1290e section de la dotation de la jeunesse de France Marseille, l'harmonie des Amis de l'enseignement laĂŻque de Meupenti Marseille, la Philharmonique de Bandol, la Fanfare Garibaldienne de La Seyne, la Musique municipale de La Ciotat et les groupes estudiantinas ciotadens, Les Fauvettes et La Renaissance. A l'issue du festival, lancement d'une montgolfiĂšre Ville-de-la Ciotat des ateliers Bozio. A 6 heures du soir, courses de bateaux dits gourses, de 6 ImmĂ©diatement aprĂšs courses Ă  Ă©peron. A 8 h. 30, grand feu d'artifice composĂ© de magnifiques piĂšces sortant des ateliers de M. PaĂźtre, successeur de Roure, fils de Sarrazin Marseille,. de la maison PaĂźtre. Reprise du bal. A 11 heures du soir, grand concours de valse. La Ciotat - Le Kiosque du Jardin de la Ville 28 aoĂ»t 1910 — ChorĂ©graphie Seynoise au Jardin de la Ville de La Ciotat — Dimanche dernier, par le train de 9 heures et demie arrivait dans notre ville la sociĂ©tĂ© chorĂ©graphique seynoise. L'aprĂšs-midi, au jardin de la ville, diverses danses Ă©taient exĂ©cutĂ©es devant un public nombreux et empressĂ© qui n'a pas mĂ©nagĂ© ses applaudissements Ă  tous les danseurs et danseuses. La ChorĂ©graphique Seynoise a quittĂ© La Ciotat enchantĂ©e du chaleureux accueil qui lui a Ă©tĂ© fait. 15 septembre 1910 — Concert de la Musique municipale sur le Kiosque du Jardin de la Ville — Programme du concert donnĂ© ce soir jeudi, Ă  8 heures 30, au Jardin de la Ville, par la Musique municipale 1. Le PhĂ©nix, pas redoublĂ©. Labole. — 2. Emira, ouverture. H. EsaidiĂ©. — 3. Les Pantins de Violette, fantaisie. Adam. — 4. AĂ©roplan-Valse. H. Fabre. — 5. Robert le Diable, fantaisie. J. Mayerbeer. — 6. Oyeme Querida, bolĂ©ro. A. Argaing. Compte rendu du concert — Le concert donnĂ© jeudi soir au Jardin de la Ville, par la Musique Municipale avait, comme toujours attirĂ© un grand nombre d'auditeurs qui se pressaient dans les allĂ©es et autour du kiosque. Le programme a Ă©tĂ© exĂ©cutĂ© dans de bonnes conditions et le public a su apprĂ©cier l’AĂ©roplan-valse de M. Fabre, le dĂ©vouĂ© directeur, et l'a tĂ©moignĂ© en ne point mĂ©nageant ses applaudissements. 10 aoĂ»t 1911 — Concert sur le Kiosque du Jardin de la Ville Musique municipale. — Programme des morceaux qui seront exĂ©cutĂ©s ce soir jeudi, Ă  8 heures au Jardin de la Ville 1. Joyeux fantassin, allegro militaire. Ch. Tilly. — 2. CortĂšge nuptial. E. Avon. — 3. Le Songe de Sylphide, valse. P. Delle CĂšse. — 4. Faust, grande fantaisie. Gounod. — 5. Madeleine, mazurka pour flĂ»te. H. Fabre. 22 aoĂ»t 1911 — Le Jardin de la Ville toujours autant sollicitĂ© lors de la fĂȘte patronale — Grande fĂȘte annuelle. — L'animation n'a cessĂ© de rĂ©gner dimanche Ă  La Ciotat. DĂšs 9 heures du matin, une foule considĂ©rable Ă©tait massĂ©e aux abords de la gare, attendant les sociĂ©tĂ©s musicales qui devaient prendre part au festival l'aprĂšs-midi au Jardin. Ces sociĂ©tĂ©s ont Ă©tĂ© reçues Ă  leur arrivĂ©e par le prĂ©sident, le ComitĂ© des FĂȘtes et Ă  la mairie ensuite, par M. Crozet, maire. Les Zouzous marseillais ont Ă©tĂ© reçus par le cercle du Parti ouvrier ; les Amis de l'instruction laĂŻque par le cercle des Enfants d'Apollon et la musique de la Section socialiste d'Aubagne par le cercle du Parti ouvrier socialiste Plus tard, le concours d'escrime attirait au Théùtre municipal un grand nombre d'amateurs d'escrime. A la mĂȘme heure, les rĂ©gates Ă  la voile se dĂ©roulaient dans le golfe. L'aprĂšs-midi, Ă  8 heures a eu lieu le dĂ©filĂ© des sociĂ©tĂ©s musicales se rendant au Jardin de la Ville oĂč devait avoir lieu le festival. Au Jardin, l'affluence Ă©tait Ă©norme. Durant tout le concert, de frĂ©nĂ©tiques applaudissements ont saluĂ© la fin de chaque morceau. Le soir, Ă  5 heures et Ă  8 heures, les feux d'artifice avaient attirĂ©a sur les quais la plus grande partie de la population ; de magnifiques piĂšces d'artifice ont Ă©tĂ© tirĂ©es et faisaient l'admiration de tous. ImmĂ©diatement aprĂšs, un grand bal a clĂŽturĂ© cette fĂȘte qui a Ă©tĂ© des plus brillantes. Formations musicales actives Ă  La Ciotat en 1907 Les Enfants d'Apollon chorale ; La Fusion Chorale ; La Musique des Pionniers ; SociĂ©tĂ© philharmonique harmonie municipale, direction Marcou ; Harmonie scolaire, direction Millet, 35 exĂ©cutants. JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă  Musique mar. 28 aoĂ»t 2018 1650 LA COUARDE-SUR-MER - Église CHARENTE MARITIME SituĂ©e Ă  toises de la terre ferme, l'Ile de RĂ©, reliĂ©e au continent par le pont de 1988, est composĂ©e de huit paroisses dont le bourg de La Couarde comptant, en 1764, 180 feux. Plusieurs chapelles s'y sont succĂ©dĂ©es depuis le XVIe siĂšcle l'une est dĂ©truite en 1574, la seconde tombe en ruine en 1740. Une nouvelle Ă©glise, longue de 32 mĂštres, dĂ©diĂ©e Ă  Saint-Roch, est aussitĂŽt construite en remplacement, mais dĂšs le 7 juin 1850, sa toiture s'effondre et sa fermeture est inĂ©luctable en 1856. AprĂšs huit annĂ©es de tergiversations diverses, la municipalitĂ© couardaise dĂ©cide la construction d'un nouvel Ă©difice. La premiĂšre pierre est posĂ©e, le 11 avril 1865, Ă  l'emplacement de l'ancienne, sur la place formĂ©e par le croisement de la Grande Rue et de la rue de La MoizandiĂšre, future rue Pasteur. L'architecte Antoine-Ernest Massiou 1826-1903 est chargĂ© des plans, l'entreprise de Jean Beauchamp en assure l'Ă©dification, tandis qu'un certain Fournier, de Loix, en a Ă©tĂ© le conducteur et l'appareilleur chargĂ© de choisir les pierres. D'un coĂ»t de francs dont la commune assure le paiement sur 15 ans, l'Eglise Notre-Dame de l’Annonciation est inaugurĂ©e en 1868. L'abbĂ© Boulineau, maĂźtre des lieux, disposait d'une chorale, de deux chantres, d'un Suisse, d'un sacristain et de douze enfants de chƓur dont six titulaires. Plan de La Couarde en 1828 La Couarde qui possĂšde ainsi une chorale, dispose Ă©galement d'une fanfare-harmonie, forte d'une trentaine de musiciens, dirigĂ©e par ThĂ©ophile Louis Fernand Penisson depuis 1889 qui se produit essentiellement lors des deux fĂȘtes patronales l'une, la fĂȘte de l'Annonciation, est cĂ©lĂ©brĂ©e le premier dimanche suivant la Quasimodo, la seconde est fĂȘtĂ©e le dimanche qui suit l'Assomption du 15 aoĂ»t. François Mourat, maire de 1888 Ă  1892, fait tout son possible pour appĂąter le touriste sur son Ăźle, oĂč, hormis le vin et le sel produit en abondance, ni bled ni foin n'y croĂźt, alors que les arbres y sont rares... Aussi, Mourat rĂ©dige-t-il quelques articles-rĂ©clames qu'il fait publier dans les journaux parisiens, notamment dans le Petit Journal du 12 juillet 1891. 1 ThĂ©ophile Penisson incite la municipalitĂ© Ă  faire Ă©difier un Kiosque Ă  musique et finit par obtenir gain de cause. Le projet est entĂ©rinĂ© par Pierre-HonorĂ© Babiaud-Gibaud, maire de 1892 Ă  1900, qui fait voter un premier crĂ©dit de 300 francs par la municipalitĂ© le 16 juin 1893. Le 31 mai 1894, le devis estimatif de l'Ă©dicule est arrĂȘtĂ© Ă  francs, et, le 19 novembre, les Ă©diles font le choix de son emplacement il sera montĂ© sur l'Ă©troite Place longeant l'Ă©glise Notre-Dame — place bientĂŽt rebaptisĂ©e place Carnot —, laissant un espace restreint pour les futurs spectateurs ; l'architecte voyer Louis Bonnin, en dessine les plans. Afin d'obtenir les fonds nĂ©cessaires, Penisson organise une collecte et rĂ©unit 467,82 frs. A l'issue des travaux, la construction coĂ»tera, au final, francs. InaugurĂ© le 14 juillet 1895, ce Kiosque Ă  musique octogonal est bĂąti sur un soubassement en briques et pierres. Les poteaux tout comme la structure sont en bois ; le garde corps est constituĂ© d'une balustrade de bois dĂ©coupĂ© ; la toiture, recouverte ultĂ©rieurement de plaques zinguĂ©es, est ornĂ©e d'un lambrequin ; l'escalier d'accĂšs est en fait un marchepied amovible de six marches, disposĂ© Ă  l'occasion des concerts. Ce n'est qu'en 1904 qu'un ferblantier de Saint-Martin est chargĂ©, pour le prix de 494,85 francs, de poser les feuilles de zinc pour l'Ă©tanchĂ©itĂ© de la couverture du kiosque. Le dĂ©cret n° 45839 du 21 janvier 1905, attribue Ă  la commune de La Couarde, la dĂ©nomination de La Couarde-sur-Mer. ThĂ©ophile Penisson, au tournant du siĂšcle, passe la main de L'Harmonie de La Couarde Ă  M. Rolland. Celui-ci, en plus des animations sur le Kiosque, emmĂšne frĂ©quemment ses 34 musiciens sur le Continent Ă  l'occasion de concours et festivals, notamment en aoĂ»t 1900 au Concours de Puteaux, en aoĂ»t 1903 Ă  La Rochelle obtenant le 1er prix de lecture et le 1er prix de solo en troisiĂšme division, en juillet 1903 au Festival de Royan ou encore au concours musical de Saint Nazaire en juin 1908. La Couarde-sur-mer - Grande Rue, la Place Carnot et le Kiosque — Kiosque et rue de l'HĂŽtel de Ville L'ouverture du Pont reliant l'Ile au Continent, inaugurĂ© le 19 mai 1988, a vraisemblablement sauvĂ© le Kiosque Ă  musique de la destruction. Sans l'arrivĂ©e massive d'estivants, jamais le kiosque, qui Ă©tait dans un Ă©tat de dĂ©labrement dĂ©plorable depuis plusieurs dĂ©cennies, n'aurait Ă©tĂ© restaurĂ©. Cette annĂ©e-lĂ , une souscription est lancĂ©e pour sa rĂ©habilitation 55 953,55 francs sont trouvĂ©s en un temps record. Le conseil gĂ©nĂ©ral de la Charente qui, d'InfĂ©rieure est devenue Maritime, y va de son obole pour 72 843,82 francs. La restauration coĂ»tera en dĂ©finitive 242 812,73 francs. Le 15 aoĂ»t 1989 le Kiosque Ă  musique couardais, flambant neuf, est inaugurĂ©, seul kiosque rescapĂ© de l'Ăźle ceux d'Ars-en-RĂ© et de Saint-Martin-en RĂ© n'ont pas eu cette chance !... Kiosque toujours en place. voir ici, Kiosque Ă  musique de La Couarde-sur-Mer, aujourd'hui.1/2 — 2/2. Concert sur le Kiosque de La Couarde-sur-Mer.1/2 — 2/2. publiĂ© Jean Marc » Mar 28 AoĂ» 2018 1425 A lire l'article satirique publiĂ© dans le journal La Croix de Saintonge et d'Aunis du 3 fĂ©vrier 1895, on peut se demander si son rĂ©dacteur souhaitait vraiment qu'un kiosque Ă  musique soit Ă©difiĂ© Ă  La Couarde. — Le fera-t-il, oui ou non ? La fanfare de La Couarde dĂ©sire un kiosque. Le dĂ©sir est lĂ©gitime. Mais un kiosque ne se fait pas sans argent. Un secours fut demandĂ© au Conseil municiÂŹpal qui vota 500 francs. A la SociĂ©tĂ©, la charge de payer le reste des frais. VoilĂ  qui va bien. Mais... il y aura toujours des mais ! Mais un kiosque ne se fait pas sans adjudication et alors, impossible de choisir l'entrepreneur... D'ailleurs, il faudrait alors faire un devis prĂ©cis, bien Ă©tablir des charges, si l'on ne veut pas ĂȘtre volĂ© de nouveau... Un premier devis a Ă©tĂ© fait, il est vrai. Il est Ă  la mairie avec un joli croquis, on n'y a oubliĂ© que les fondements excusez du peu. Mon correspondant me dit qu'il en faut, parce que la base du kiosque est en pierre et que d'autre part, le terrain oĂč il sera placĂ© a Ă©tĂ© autrefois dĂ©foncĂ©, parce qu'il y avait lĂ  un cimetiĂšre. Vous jugerez d'aprĂšs cela si ces lignes doivent rester ou ĂȘtre modifiĂ©es ou ĂȘtre supprimĂ©es. Vous croyez peut-ĂȘtre que la question a Ă©tĂ© soumise Ă  une enquĂȘte de commodo et incommodo ? DĂ©trompez-vous. Le kiosque pourra se faire sans cela, ce qui ne veut pas dire qu'il doive rĂ©guliĂšrement s'en passer. Et savez-vous oĂč le kiosque sera placĂ© ? Tout prĂšs de l'Ă©glise Ă©videmment, sur la place publique dĂ©jĂ  beaucoup trop petite. L'idĂ©e est gĂ©niale et l'on comprend qu'elle puisse se passer de l'approbation de la population. La Croix de Saintonge et d'Aunis. 3 fĂ©vrier 1895 1 Un article publicitaire de François Mourat, maire de La Couarde dans le Petit Journal du 12 juillet 1891 avant que les touristes n'affluent en masse grĂące ou Ă  cause de la construction du pont de l'Ile de RĂ©, on Ă©tait dĂ©sespĂ©rĂ©ment Ă  la recherche d'estivants. Mairie de La Couarde Charente InfĂ©rieure, le 9 juillet 1891. Monsieur, En vous remerciant de votre intĂ©ressant article d'avant-hier, j'ai l'honneur de vous faire connaĂźtre que notre bourg de la Couarde, bien bĂąti, propre et coquet, compte habitants, Ă  300 mĂštres d'une des plus belles plages de l'OcĂ©an. Bureau de poste et tĂ©lĂ©graphe. Six voitures par jour. Correspondance avec les bateaux Ă  vapeur de la Rochelle et du port de la Palice. A marĂ©e basse, on prend les crevettes, beaucoup de poissons et des coquillages de toutes sortes. Nos dunes de sable sont abritĂ©es par le bois de pins d'Henri IV. Les habitants seraient trĂšs heureux de recevoir des baigneurs chez eux. Une famille peut vivre trĂšs bien Ă  3 fr. par jour et par tĂȘte. Bon petit vin de pays pris au tonneau du vigneron. A l'hĂŽtel, on aurait tout le confortable Ă  raison de 5 Ă  6 fr. par jour. Quelques familles parisiennes sont venues dĂ©jĂ  respirer l'air pur de notre Ăźle, marchant pieds nus comme les insulaires sur le sable fin de notre plage, n'ayant jamais l'ennui de la toilette obligĂ©e dans les villes d'eau. Le dimanche, musique, gymnastique et amusements divers. AgrĂ©ez, monsieur le rĂ©dacteur, l'assurance de mes meilleurs sentiments. Le maire, Mourat. La Couarde-sur-Mer - Rue de l'Ă©glise et la Place — Vue aĂ©rienne Eglise et Kiosque Ă  musique L'Harmonie de La Couarde, dirigĂ©e par Rolland, avec 34 exĂ©cutants est active en 1909. JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă  Musique jeu. 30 aoĂ»t 2018 1710 LA COURNEUVE - Place Dezobry - Le Kiosque SEINE SAINT DENIS Il nous semble plus logique d'aborder le kiosque Ă  musique construit le plus rĂ©cemment, donc le second en date, au mĂ©pris de la chronologie, en raison de son appartenance au quartier d'origine de La Courneuve, le premier kiosque Ă  musique ayant Ă©tĂ© quant Ă  lui Ă©rigĂ© sur un site exempt de toute construction Ă  cette Ă©poque, exclusivement consacrĂ© au maraĂźchage. C'est autour du Hameau Saint-Lucien que s'est constituĂ© le noyau communal nord de La Cour Neuve, regroupant, prĂšs de l'Eglise du XIIIe siĂšcle, rue de Bondy — future rue de la Convention —, la mairie, les Ă©coles et le cimetiĂšre. CrĂšvecoeur, le second hameau de La Courneuve, situĂ© Ă  l'extrĂ©mitĂ© sud de la commune, au bout du Chemin de CrĂšvecoeur Ă  Saint-Lucien — devenu rue des Francs Tireurs prolongĂ©e de la rue Parmentier —, regroupe, en 1840 les trois quarts des six cents courneuviens. En parallĂšle audit Chemin de CrĂšvecoeur, de 1860 Ă  1875, la municipalitĂ© fait percer un Chemin de grande communication, la route dĂ©partementale n°13 d'abord appelĂ©e boulevard de Stains, qui devient le boulevard Pasteur par dĂ©cret du 14 octobre 1900, entĂ©rinant la dĂ©libĂ©ration municipale du 10 juillet 1900. Plan de La Courneuve en 1840 Par suite du dĂ©cret du 25 juillet 1903, entĂ©rinant la dĂ©libĂ©ration du conseil municipal du 19 juin 1903, le Chemin de CrĂšvecoeur Ă  Saint-Lucien devient la rue Parmentier jusqu'Ă  son croisement avec le boulevard Pasteur, et avenue Michelet au-delĂ  de celui-ci jusqu'Ă  la rue de la Convention. Le triangle formĂ© par l'avenue Michelet, le boulevard Pasteur et la rue de l'Union est, peu de temps aprĂšs, appelĂ© place Dezobry, du nom de Gabriel Dezobry, meunier de son Ă©tat et ancien maire de Saint-Denis en 1806-1811 et 1815, qui Ă©tait par ailleurs propriĂ©taire d'un grand nombre de parcelles de terrains sur La Courneuve. La Courneuve - Boulevard Pasteur Ă  gauche, place Dezobry au centre, avenue Michelet Ă  droite et ancienne mairie au fond de l'avenue Michelet Le 16 aoĂ»t 1899, une convention est signĂ©e, entre la Compagnie des tramways de Paris et le ministre des travaux publics, ayant pour objet l'installation d'une ligne de tramways Ă©lectriques entre Paris OpĂ©ra, rue Scribe, Saint-Denis et Aubervilliers avec un embranchement sur La Courneuve. Cette ligne, dont le dĂ©cret d'utilitĂ© publique est publiĂ© le 26 aoĂ»t 1899, va emprunter le boulevard Pasteur en longeant la place Dezobry et ĂȘtre inaugurĂ©e en fĂ©vrier 1905. Quatre points d'arrĂȘt du tramway sur La Courneuve sont fixĂ©s sur la route dĂ©partementale n°13 boulevard Pasteur rue des Noyers, rue de Montfort-octroi, rue Jollois et Chemin de fer du nord-terminus. La Courneuve - Place Dezobry et Tramway — Place Dezobry entourĂ©e du Boulevard de Stains Pasteur Ă  gauche et de l'Avenue Michelet Ă  droite La fĂȘte patronale de La Courneuve, fixĂ©e aux deux premiers dimanches de septembre, est cĂ©lĂ©brĂ©e dĂšs avant 1869. Spectacles et fĂȘtes foraines, bals et concerts, jeux et attractions diverses, ballons captifs et montgolfiĂšres, concours de tir et de gymnastique, toute la panoplie des festivitĂ©s est dĂ©ployĂ©e gĂ©nĂ©ralement pendant quatre jours. Si la place de la mairie est l'ancien point de ralliement de ces joyeusetĂ©s, la nouvelle place Dezobry est bientĂŽt adoptĂ©e, malgrĂ© son Ă©troitesse les baraques des forains s'y installent tandis que l'Union Musicale, fondĂ©e le 27 janvier 1911, ou la Fanfare de Trompettes de la Courneuve Ă©grĂšnent les notes de leurs instruments. Des concerts sont frĂ©quemment organisĂ©s par les sociĂ©tĂ©s musicales courneuviennes sur la place Dezobry mais Ă©galement, de temps Ă  autre, Ă  quelques mĂštres, sur la place du ChĂąteau d'Eau, rue Parmentier. La place Dezobry, qui aurait du bĂ©nĂ©ficier de la construction d'un Kiosque Ă  musique, n'aura pas cette chance. Nous verrons, sur notre prochaine chronique, que le square du nouvel hĂŽtel de ville communal, va, en 1922, devancer la place Dezobry. Cette derniĂšre, en compensation, va avoir l'honneur d'accueillir le monument aux morts 1914-1918. Le 22 dĂ©cembre, le conseil municipal dĂ©cide de faire Ă©riger deux monuments commĂ©moratifs de la grande guerre, le premier sur la place Dezobry et le second au cimetiĂšre, pour une dĂ©pense estimative de francs. Le monument, dont le coĂ»t dĂ©finitif est arrĂȘtĂ© Ă  francs, est l'oeuvre du sculpteur Gabriel Pech 1854-1930 et de l'architecte Louis Champion. L'inauguration a lieu le 6 mai 1923 en prĂ©sence de Paul Strauss, ministre de l'HygiĂšne, de l'Assistance et de la PrĂ©voyance sociale, du dĂ©putĂ© Adolphe ChĂ©ron et du maire de la Courneuve, Jules Dupoisot. La Courneuve - Monument aux morts 1914-1918 place Dezobry A partir de la pose de cet imposant monument aux morts, monopolisant une partie non nĂ©gligeable de la place Dezobry, les concerts sont quasiment arrĂȘtĂ©s sur cet emplacement et auront lieu sur le kiosque Ă  musique de l'HĂŽtel de Ville. Dix ans plus tard, le 14 mars 1933, le conseil municipal dĂ©cide de transfĂ©rer le monument aux morts de la place Dezobry dans le cimetiĂšre Saint-Lucien de La Courneuve. Et Ă  la place, on fait Ă©difier un nouveau kiosque Ă  musique, celui que la place Dezobry attendait depuis si longtemps. Ce nouveau Kiosque Ă  musique, construit entiĂšrement en bĂ©ton, de forme octogonale, d'aspect assez rustre, est accessible au moyen d'un escalier de six marches. Compte tenu de sa construction trĂšs tardive, il n'aura pas le succĂšs escomptĂ© et sera supprimĂ© dans les annĂ©es 1960. Kiosque supprimĂ©. Place Dezobry de La Courneuve sans son kiosque, aujourd'hui. publiĂ© par Jean Marc Jeu 30 AoĂ» 2018 1525 La FĂȘte patronale du mois de septembre, immuable Ă  La Courneuve, secondĂ©e du concours de la fanfare de l'Avenir 5 septembre 1869 — La Courneuve. Gare du Nord. FĂȘte patronale. Concert vocal et instrumental ; bal, divertissements. Lundi, Ă  une heure, distribution des prix aux Ă©lĂšves des Ă©coles, bal, etc. 3 septembre 1876 — La Courneuve Nord par Saint-Denis. Voitures d'Aubervilliers. Jeux, marchands et spectacles forains. Musique par la fanfare l'Avenir. Bal ; illuminations. Jeudi, grand concert par la fanfare. 9 septembre 1877 — La Courneuve Nord. Tramways Tramways de Saint-Denis et d'Aubervilliers. — FĂȘte communale. Tir Ă  la carabine Flobert, offert par le cercle des Carabiniers de la Courneuve ; grand bal, illuminations. — Lundi, prix aux Ă©coles. — Samedi, concert par la fanfare l'Avenir. Tombola. 8 septembre 1878 — La Courneuve — Jeux et marchands lorrains ; tir Ă  la carabine ; grand bal, illuminations. — Lundi, prix aux Ă©coles. Jeudi, grand concert par la fanfare l'Avenir, de la Courneuve, et les Enfants de l'OrphĂ©on, d'Aubervilliers. Grande tombola gratuite. 15 septembre 1878 — La Courneuve — Course en sacs, course chinoise, jeux pour les demoiselles. — Lundi, Ă  huit heures du soir, grand bal, retraite aux flambeaux ; brillant, feu d'artifice. 5 septembre 1880 — La Courneuve — Musique par la fanfare, jeux et marchands forains, grand concours de tir Ă  la carabine, bal. — Lundi, prix aux Ecoles. — Samedi, grand concert et tombola. 30 aoĂ»t 1885 — La Courneuve Nord et grande ceinture. — Concert par la fanfare, concours de tir Ă  la carabine. — Lundi, prix aux Ă©coles, avec le concours de la fanfare. 4 septembre 1887 — La Courneuve — Jeux de toutes sortes, bal, concert, illuminations. — Lundi, continuation de la fĂȘte, distribution des prix aux Ă©lĂšves des Ă©coles communales et aux Ă©lĂšves des cours d'adultes du soir. 1 septembre 1894 — La Courneuve. FĂȘte communale les dimanches 2, lundi 3, dimanche 9 et lundi 10 septembre, en face de la mairie. Tous les soirs illumination gĂ©nĂ©rale des rues, bal, concert. — Lundi 3 septembre, distribution des prix aux Ă©lĂšves des Ă©coles communales ainsi qu'aux Ă©lĂšves du cours d'adultes du soir ; Ă  huit heures du soir, reprĂ©sentation théùtrale. Dimanche 9 septembre, Ă  deux heures du soir, bal d'enfants ; distribution de jouets. — Lundi 10 septembre, Ă  trois heures du soir, jeux divers pour les garçons et pour les jeunes filles. Le mĂȘme jour, Ă  huit heures et demie du soir, feu d'artifice ; concert. Pendant la durĂ©e de la fĂȘte, concours de tir Ă  la carabine. 20 fĂ©vrier 1905 — Un des premiers tramways de l'embranchement sur La Courneuve pulvĂ©risĂ©. — Tramway tamponneur. Un tramway Aubervilliers-La Courneuve », conduit par le watman Couron, a tamponnĂ© hier matin, boulevard de Stains, une tapissiĂšre », dans laquelle se trouvait M. François Sau, vingt-huit ans, et un enfant de onze ans, RenĂ© Mathieu. La voiture a Ă©tĂ© mise en piĂšces et le conducteur, blessĂ© Ă  la tĂȘte et aux jambes, a dĂ» ĂȘtre transportĂ© Ă  l'hĂŽpital LariboisiĂšre. Le petit Mathieu, moins griĂšvement atteint, a Ă©tĂ© reconduit au domicile de ses parents, boulevard Pasteur, Ă  La Courneuve. M. Ragaine, commissaire de police, a ouvert une enquĂȘte. La Courneuve - Place Dezobry et Tramway — Monument aux morts avenue Michelet place Dezobry 6 septembre 1910 — ScĂšne de western Ă  balles rĂ©elles lors de la fĂȘte de la Place Dezobry — La fĂȘte Ă  La Courneuve. A coups de revolver, des apaches blessent deux enfants. La fĂȘte communale de la Courneuve, joyeuse et animĂ©e, battait son plein, sur la place Dezobry. De jeunes drĂŽles, ĂągĂ©s de dix-huit Ă  vingt ans, ne la trouvant pas assez mouvementĂ©e Ă  leur grĂ©, rĂ©solurent de la corser un peu, par des plaisanteries de leur façon. AprĂšs avoir bien regardĂ© l'Ă©ventaire d'une baraque de pain d'Ă©pices, tenue par Mme AngĂ©lina Garin, et avoir longuement savourĂ© des yeux les inscriptions cocasses tracĂ©es au sucre sur les cochons et les poupards friands, la bande parut se dĂ©cider Ă  d'importants achats. L'un d'eux, le chef de file, s'avança gravement, choisit les meilleures piĂšces de l'Ă©talage puis, quand il fut muni d'une copieuse provision des prĂ©cieux pains d'Ă©pices, il s'en alla, suivi de ses compagnons, qui riaient Ă  gorge dĂ©ployĂ©e le singulier client n'avait oubliĂ© qu'un point, c'Ă©tait de payer. Mme Garin s'Ă©tant permis de le lui rappeler, il riposta Ton paiement, le voici » ; et, sortant de sa poche un revolver, il fit feu par deux fois. La foraine, qui avait vu le geste, s'Ă©tait baissĂ© instinctivement, aussi ne fut-elle pas atteinte. Mais, par-dessus sa tĂȘte, les deux balles qui lui Ă©taient destinĂ©es allĂšrent frapper deux enfants qui se promenaient sur le cĂŽtĂ© opposĂ© du champ de la fĂȘte, et qui roulĂšrent sur le sol. Un des blessĂ©. Maurice Rozier, quinze ans, avait eu le bras gauche traversĂ© par un projectile. AprĂšs avoir reçu des soins dans une pharmacie, il put ĂȘtre ramenĂ© chez ses parents, rue de la Convention. L'autre victime Ă©tait une fillette de treize ans, Gabrielle Lamare, dont la famille habite rue de la Courneuve. Il a fallu la transporter Ă  l'hĂŽpital Saint-Louis. On n'a pu encore extraire la balle qui s'est logĂ©e dans la cuisse droite de la pauvre petite. Pendant que les promeneurs, affolĂ©s par cet extraordinaire attentat, s'empressaient de tous cotĂ©s pour porter secours aux deux enfants, le tireur inconnu et ses acolytes, malgrĂ© les agents prĂ©posĂ©s Ă  la surveillance de la fĂȘte, rĂ©ussissaient Ă  prendre la fuite. Ils courent encore. 7 septembre 1910 — Suite de la fusillade de la Place Dezobry de La Courneuve — La fusillade de La Courneuve. On arrĂȘte l'individu qui blessa les deux enfants. L'inspecteur Leloup, du commissariat d'Aubervilliers, est parvenu, aprĂšs d'actives recherches, Ă  mettre la main sur l'individu qui, ainsi que nous l'avons racontĂ©, troubla si tragiquement la fĂȘte de la Courneuve, en blessant Ă  coups de revolver deux malheureux enfants. A sent heures, hier matin, au moment oĂč le meurtrier quittait son domicile, rue de la Fromagerie, Ă  Saint-Denis, pour se rendre Ă  son travail, il se vit apprĂ©hender et emmener au commissariat. C'est un nommĂ© Claude Morloy, ĂągĂ© de dix-neuf ans, mouleur de son Ă©tat. II n'essaya point de nier l'acte qu'on lui reprochait, mais il tenta de l'expliquer pour en attĂ©nuer la gravitĂ©. Quand je me suis entendu traiter de voleur par la marchande de pain d'Ă©pices, dĂ©clara-t-il, cela me vexa. Pourtant je n'ai pas pensĂ© Ă  me venger en tirant sur cette femme mais au mĂȘme instant des individus se sont ruĂ©s sur moi, m'ont culbutĂ©, frappĂ© Ă  coups de poing et de talon. Voyez, j'ai encore un Ɠil pochĂ©. Alors, du sol mĂȘme oĂč je gisais, immobilisĂ©, j'ai tirĂ©, au jugĂ©, devant moi, dans le tas. » Concerts sur la Place Dezobry 22 juin 1912 — Concert de 9 h. œ Ă  10 h. œ. La Courneuve place Dezobry. Union musicale, chef M. F. Bianco. — BaĂŻonnette au canon ! pas redoublĂ© avec tambours et clairons Houziaux. — CondĂ©, allegro Wettge. — LakmĂ©, fantaisie. Delibes. — Berceuse de Jocelyn Godard. — L'ArtĂ©sienne, 1re suite Bizet. — T'en souviens-tu ? valse Turine. — Les Allobroges, pas redoublĂ© avec tambours et clairons Porot. 27 juillet 1912 — Concert de 9 h. Ă  10 heures. La Courneuve Place Dezobry. Union Musicale de la Courneuve, chef M. Bianco. — Marche de Paris Popy. — L'ArlĂ©sienne, deuxiĂšme suite, redemandĂ© Bizet. — Le Retour Ă  la Vie, grande valse Chabas. — La Berceuse de Jocelyn Godard soliste M. Jean. — Mignon, fantaisie A. Thomas solistes MM. OrĂ©glia, basse ; Juglon, trombone Jean, cornet Goudant, bugle. — Les Conscrits, allegro chantĂ© Popy. La Courneuve - Place Dezobry, kiosque Ă  musique 8 septembre 1912 — Concours national de fanfares de trompettes, tambours et clairons Ă  la Courneuve organisĂ© par le RĂ©veil Courneuvien » 29 juillet 1912 — La Courneuve. — Sous les auspices de la municipalitĂ©, la fanfare de Trompettes, le RĂ©veil Courneuvien », organise, pour le dimanche 8 septembre prochain, un concours national spĂ©cial de fanfares de trompettes et de tambours et clairons. De nombreux prix et primes en espĂšces seront attribuĂ©s Ă  chaque Ă©preuve. D'ici peu, les sociĂ©tĂ©s intĂ©ressĂ©es recevront le rĂšglement et la liste des primes en espĂšces. Pour renseignements et adhĂ©sions, s'adresser Ă  M. Jaffelin, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral, 1 boulevard Pasteur, Ă  La Courneuve. 5 aoĂ»t 1912 — Voici les principales dispositions du rĂšglement du concours national de fanfares de trompettes, tambours et clairons, qui aura lieu Ă  la Courneuve le dimanche 8 septembre 1912 1° Concours de sonneries d'ordonnance obligatoire, suivi d'une Ă©preuve de lecture Ă  vue facultative. 2° exĂ©cution audition d'un morceau au choix. 3° concours d'honneur audition d'un morceau au choix, autre que celui entendu Ă  l'Ă©preuve d'exĂ©cution. Les rĂ©compenses consisteront en mĂ©dailles, palmes, couronnes et primes en espĂšces. 27 avril 1913 — Les concerts de la Courneuve ont Ă©galement lieu place du ChĂąteau d'Eau, Ă  quelques mĂštres de la place Dezobry — Concert de 4 h. œ Ă  5 h. œ. La Courneuve place du ChĂąteau-d'Eau. Union musicale directeur M. F. Bianco. La Marche de Paris, Popy. — Mireille, Gounod. — Sphinx, Popy. — Grande sĂ©lection sur Faust, Gounod. — CondĂ©, Wettge. 16 juin 1922 — Concert place Dezobry Concert de 21 h. Ă  22 h. La Courneuve place Dezobry. — Harmonie Union musicale de La Courneuve ». — Saint-Georges Allier. — La Fille de Mme Angot Lecocq. — Suite de ballet Popy. — Albertinette Miquel. 9 septembre 1922 — Grand festival place Dezobry et place du ChĂąteau d'Eau La Courneuve. — Dimanche, grand festival de musique organisĂ© par l'EspĂ©rance. ; Ă  14 h., place Dezobry et aux Quatre-Routes, rĂ©union des sociĂ©tĂ©s ; Ă  17 h., place du ChĂąteau-d'Eau, morceau d'ensemble ; Ă  18 h., distribution des rĂ©compenses. Lundi. 21 h., place du ChĂąteau-d'Eau, grand concert. 11 juin 1935 — Concert sur le Kiosque Ă  musique de la place Dezobry Concert Ă  21 heures. La Courneuve, kiosque place Dezobry. Harmonie Union musicale M. J. LemariĂ© — Salut Ă  la Belgique Maquet. — La Fille de Mme Angot, fantaisie Lecocq, solistes MM. Bourget et Bourdin. — Miralda, grande valse A. Bosc. — LutinĂ©a, allegro Coiteux. — Sur un marchĂ© persan Ketelbey. Une premiĂšre fanfare organisant des concerts publics existe dĂšs avant 1869 Ă  La Courneuve. A partir de 1876, la fanfare l'Avenir de La Courneuve est attestĂ©e, et reste active pendant plus de 20 ans. En 1895, elle est est dirigĂ©e par Duroux et compte 25 musiciens. L'Union musicale de La Courneuve fondĂ©e le 27 janvier 1911, ayant son siĂšge social rue Emile Zola, est dirigĂ©e Ă  l'origine par M. F. Bianco. En 1921 M. Miquel reprend la baguette du chef, suivi par Charbonneau de 1921 Ă  1925 ; en 1925, l'Union Musicale devient l'Harmonie de La Courneuve. La formation est ensuite dirigĂ©e par Moutte en 1926, Simon Ă  partir de 1928 et J. LemariĂ© en 1933. En 1912, une fanfare de Trompettes, le RĂ©veil Courneuvien », est créée. L'EspĂ©rance de la Courneuve, dirigĂ©e par M. MigniĂšre, est active en 1923. JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă  Musique lun. 3 sept. 2018 1705 LA COURNEUVE - La Mairie et le Kiosque SEINE SAINT DENIS La premiĂšre mairie de La Courneuve est installĂ©e depuis 1789, dans un bĂątiment situĂ© devant le cimetiĂšre communal prĂšs de l'Ă©glise du hameau de Saint-Lucien. Le local, dont la façade et l'entrĂ©e longent le Chemin de Saint-Denis Ă  la Courneuve, future rue de Bondy, est en location jusqu'en octobre 1837, date Ă  laquelle la municipalitĂ© l'acquiert pour francs auprĂšs d'un certain Toffier. Plan de La Courneuve en 1840 La mairie Ă©tant devenue par trop vĂ©tuste, Philippe Roux 1845-1934, maire de La Courneuve de 1884 Ă  1908, et son conseil municipal envisagent, dĂšs 1899, de faire bĂątir un nouvel hĂŽtel de ville avec son square sur des terrains maraĂźchers sis au lieu-dit Les Rotraits, limitrophe des Six-arpents. En date du 8 fĂ©vrier 1900, un dĂ©cret du ministre de l'intĂ©rieur et des Cultes dĂ©clare d'utilitĂ© publique la crĂ©ation d'une place publique et de ses voies d'accĂšs, rue de la RĂ©publique et rue Billaut Ă  La Courneuve. La nouvelle rue Billaut, parallĂšle Ă  la rue de Bondy, a son point d'origine sur l'avenue Michelet et la place Dezobry. Par le mĂȘme dĂ©cret du 8 fĂ©vrier 1900, Philippe Roux est autorisĂ© Ă  acquĂ©rir, soit Ă  l'amiable soit par expropriation, tous les terrains et immeubles nĂ©cessaires Ă  cette opĂ©ration, dont le coĂ»t estimĂ© Ă  fr. 25. est dĂ©jĂ  couvert par un emprunt autorisĂ© depuis le 9 aoĂ»t 1899. Une fois l'opĂ©ration d'expropriation terminĂ©e en 1903, l'architecte communal de La Courneuve, M. Mathieu, est chargĂ© d'Ă©tablir les plans de la future mairie, des jardins et de l'amĂ©nagement des voies son devis du 24 dĂ©cembre 1906 est arrĂȘtĂ© Ă  la somme de francs. La construction est menĂ©e par le fils du maire, l'entrepreneur Etienne Roux, et par une dizaine de sociĂ©tĂ©s des autres corps d'Ă©tat. Les travaux commencĂ©s en 1907 sont terminĂ©s pour le gros oeuvre en 1914 ; interrompus par le conflit 1914-1918, puis par la catastrophe survenue Ă  La Courneuve le 15 mars 1918 1, ils ne seront achevĂ©s qu'en 1921 avec l'aide de l'architecte Étienne Bocsanyi 1876 - † aprĂšs 1937. L'inauguration officielle de la nouvelle mairie a lieu le dimanche 18 dĂ©cembre 1921, en prĂ©sence du prĂ©fet de la Seine Auguste Autrand, de Jules Dupoisot, maire courneuvien de 1912 Ă  1936 et de quelques personnalitĂ©s, sĂ©nateurs et dĂ©putĂ©s venus prĂȘter main forte Ă  la dĂ©lĂ©gation. La Courneuve - Nouvelle mairie en construction L'HĂŽtel de ville enfin installĂ©, c'est au tour des horticulteurs de tout mettre en oeuvre pour amĂ©nager le nouveau square. Le pĂ©piniĂ©riste LĂ©on Carnet du Mesnil-Amelot est chargĂ© de la fourniture des arbres et plantes la municipalitĂ© dĂ©bourse francs pour ces fournitures. Le jardin semble achevĂ© en juin 1923 puisque des premiers concerts publics ont lieu sur la place de la Nouvelle-Mairie, organisĂ©s par l'Union Musicale de M. Charbonneau et par L'EspĂ©rance de la Courneuve dirigĂ©e par M. MigniĂšre. Le 23 dĂ©cembre 1923, le prĂ©sident Raymond PoincarĂ©, Ă  l'occasion de la remise de la croix de guerre Ă  la Ville de La Courneuve, vient prononcer un long discours sur le perron de l'HĂŽtel de ville devant une foule massĂ©e sous de vastes tentes placĂ©es face Ă  la mairie. Discours suivis par les habituelles rĂ©pliques d'usage puis par la prĂ©sentation des armes, des tambours et clairons de la garde accompagnĂ©s par la musique jouant la Marche Lorraine. Le Kiosque Ă  musique est construit dans le square, sur le parvis de l'entrĂ©e de la nouvelle mairie, en 1923. De forme octogonale, reposant sur un soubassement en pierre, il est entourĂ© d'un garde-corps en fer forgĂ©. Sa toiture de zinc, surmontĂ©e d'une lyre, est supportĂ©e par des colonnes de fonte ornĂ©e de volutes ouvragĂ©es. La Courneuve - Mairie et kiosque Qu'est-il advenu du Kiosque Ă  musique du jardin de la mairie vers 1933 ?... Nous avons vu que le monument aux morts de la place Dezobry a Ă©tĂ© dĂ©mĂ©nagĂ© au cimetiĂšre en 1933, tandis qu'un nouveau kiosque Ă  musique de bĂ©ton venait prendre la place dudit monument. Mais dans le mĂȘme temps, le Kiosque Ă  musique de l'HĂŽtel de Ville, pourtant de meilleure facture que le grossier Ă©dicule en bĂ©ton, se volatilise sans coup fĂ©rir. Le kiosque Ă©vaporĂ© est supplantĂ© par un groupe sculptĂ© monumental d'un goĂ»t douteux et par un bassin dans lequel les enfants viennent se baigner l'Ă©tĂ©. La Courneuve - PiĂšce d'eau du square de la mairie, statue monumentale — Bains dans le bassin du square de l'hĂŽtel de ville AprĂšs la seconde guerre mondiale, la rue Billaut longeant la mairie est rebaptisĂ©e rue Gabriel PĂ©ri, le square de l'HĂŽtel de Ville est nommĂ© parc Jean-Moulin. Kiosque supprimĂ©. HĂŽtel de Ville de La Courneuve sans son kiosque, aujourd'hui. 1/2 — 2/2 publiĂ© par Jean Marc Lun 3 Sep 2018 1602 13 mai 1901 — Le PrĂ©fet visite l'emplacement de la future place publique — A La Courneuve, oĂč le prĂ©fet est reçu par le maire, M. Roux, et le conseil municipal, on visite d'abord les bĂątiments servant Ă  l'adduction des eaux pour les besoins de la ville. Dans un bĂątiment Ă©levĂ© de trente mĂštres est creusĂ© un puits captant Ă  une profondeur de soixante-quinze mĂštres, une source d'eau trĂšs pure venant de Soissons, puis un moteur d'une grande puissance Ă©lĂšve l'eau au-dessus du bĂątiment dans deux rĂ©servoirs d'une contenance de litres chacun. Le cortĂšge passe ensuite devant l'emplacement de la future place publique entre la rue Victor-Hugo et la rue de la Convention, Elle occupera une superficie de mĂštres. De lĂ , on va visiter les annexes nouvellement créées des Ă©coles de filles et de garçons. Le cortĂšge se rend Ă  la mairie oĂč deux discours sont prononcĂ©s par le prĂ©fet et le maire. 26 mai 1919 — Baraquements servant de cantine sur la place de la nouvelle mairie — Remise de dĂ©corations et de diplĂŽmes Ă  La Courneuve. Une double cĂ©rĂ©monie a eu lieu hier, aprĂšs-midi, Ă  La Courneuve dans un baraquement servant de cantine, situĂ© place de la Nouvelle-Mairie, et qui avait Ă©tĂ© trĂšs joliment dĂ©corĂ© pour la circonstance. Mme PoincarĂ©, MM. Strauss, sĂ©nateur ; Laval, dĂ©putĂ© ; Delpech, ancien sous-secrĂ©taire d'Etat ; Poisson, maire d'Aubervilliers et conseiller gĂ©nĂ©ral ; Dupoisot, maire de La Courneuve ; Bascon, commissaire de police, y assistaient. Ce fut d'abord une remise de dĂ©corations Ă  cinq pompiers de la commune, pour le dĂ©vouement dont ils firent preuve lors de l'explosion du dĂ©pĂŽt de grenades de La Courneuve. Parmi eux, le lieutenant Danger reçut la mĂ©daille d'or. Puis, sous la prĂ©sidence de Mme PoincarĂ©, des diplĂŽmes et prix en nature furent distribuĂ©s Ă  des mĂšres de familles nombreuses ; certaines d'entre celles-ci avaient quatorze et seize enfants. 18 dĂ©cembre 1921 — Inauguration du nouvel hĂŽtel de ville — Cet aprĂšs-midi a eu lieu, Ă  deux heures demie, l'inauguration officielle de la nouvelle mairie de La Courneuve, en prĂ©sence des sĂ©nateurs, dĂ©putĂ©s et conseillers gĂ©nĂ©raux de la Seine. M. Autrand, prĂ©fet de la Seine, prĂ©sidait la cĂ©rĂ©monie dans la grande salle des fĂȘtes du nouvel Ă©difice. M. Jules Dupoisot, maire de la Courneuve, a pris le premier la parole, ainsi que MM. Aublay, conseiller d'arrondissement ; Poisson, conseiller gĂ©nĂ©ral ; Calary de LamaziĂšre, dĂ©putĂ© ; Paul Strauss, sĂ©nateur. M. Autrand a clĂŽturĂ© la sĂ©rie des discours en rappelant dans quelles conditions il fit, au lendemain de la catastrophe de mars 1918, sa premiĂšre visite Ă  la Courneuve, alors qu'il venait d'ĂȘtre nommĂ© prĂ©fet de la Seine, et il a en termes applaudis, montrĂ© comment cette commune s'Ă©tait courageusement et vaillamment relevĂ©e de ses ruines. La Courneuve - Nouvelle mairie achevĂ©e — Nouvelle mairie et baraquements Quelques concerts sur la place de la Nouvelle Mairie 25 juin 1921 — La Courneuve place de la Nouvelle-Mairie. Concert du 25 juin Ă  9 heures. Harmonie municipale M. Miquel. — Sous le Ciel bleu, Petit. — Firenza, Allier. — Entr'acte de l'ArlĂ©sienne, Bizet. — Le Chalet, Adam. — Retour Ă  la Vie, Chabas. 22 juin 1923 — Concert Ă  20 h. 30. La Courneuve. — Union musicale de La Courneuve M. Charbonneau. — Marche de Richard Wallace, marche Sellenick. — Egmon, ouverture Beethoven. — Carmen, fantaisie Bizet. — Les Saltimbanques, fantaisie Ganne. — Polonia, grande polonaise de concert Sali. 11 aoĂ»t 1923 — Concert civil de 21 heures Ă  22 heures, La Courneuve place de la Nouvelle-Mairie, L'EspĂ©rance de la Courneuve Directeur M. MigniĂšre Honneur et Patrie, pas redoublĂ©. — Marie, valse. — Les Echos de la VallĂ©e de Bray, fantaisie. — A Cheval, marche. — SĂ©rĂ©nade au hameau, allegro. — Le Petit Gascon, pas redoublĂ©. 18 aoĂ»t 1923 — La Courneuve. L'Union musicale donnera ce soir, Ă  vingt et une heures, au kiosque de la place de la Nouvelle-Mairie, un concert dont voici le programme — 1. TĂ©sĂ©e Watelle. — 2. Firenza, ouverture Allier. — 3. Les Huguenots, fantaisie Meyerbeer. — 4. LakmĂ© LĂ©o Delibes. — 5. Fier soldat Andrieu. Remise de la Croix de Guerre Ă  la commune de La Courneuve par le PrĂ©sident du Conseil Raymond PoincarĂ© 29 novembre 1923 — M. PoincarĂ© prĂ©sidera, le 23 dĂ©cembre, la remise de la Croix de guerre Ă  la commune de La Courneuve M. Bokanowski, dĂ©putĂ© de la Seine, a prĂ©sentĂ© hier matin au prĂ©sident du Conseil, une dĂ©lĂ©gation de la municipalitĂ© de la Courneuve, qui est venue demander Ă  M. PoincarĂ© de prĂ©sider le 23 dĂ©cembre prochain la cĂ©rĂ©monie au cours de laquelle la croix de guerre sera remise Ă  cette localitĂ©, victime de la terrible explosion dont les Parisiens ont gardĂ© l'Ă©mouvant souvenir. Le prĂ©sident du Conseil a acceptĂ© cette invitation. 23 dĂ©cembre 1923 — M. PoincarĂ© remet la croix de guerre Ă  la Ville de La Courneuve. Le prĂ©sident du Conseil, accompagnĂ© de MM. Maunoury, ministre de l'IntĂ©rieur, et Strauss, ministre de l'HygiĂšne et de la PrĂ©voyance sociale, a remis solennellement hier, la croix de guerre Ă  la vaillante petite citĂ© de La Courneuve, qu'une terrible catastrophe ensanglanta le 15 mars 1918. La mairie de la commune avait, pour la circonstance, reçu une abondante dĂ©coration de drapeaux et d'oriflammes qui claquaient sous le vent soufflant en rafales. En haut du perron formant tribune, un vaste dais avait Ă©tĂ© dressĂ© pour abriter les personnalitĂ©s officielles. A 11 heures, M. PoincarĂ©, accompagnĂ© de Mme PoincarĂ©, est reçu par M. Dupoisot, maire de La Courneuve, qui conduit le prĂ©sident du Conseil dans la salle des fĂȘtes oĂč l'attendent les personnages officiels. Il y a lĂ  MM. Deloncle, Bokanowski, Naudin, Julliard, Aubanel, Mascuraud, Autrand et un grand nombre d'Ă©lus de la commune et du dĂ©partement. M. PoincarĂ© jette un coup d'Ɠil sur les photographies exposĂ©es et qui constituent une saisissante vue panoramique du dĂ©sastre survenu Ă  la Courneuve. Le prĂ©sident du Conseil se rend ensuite sur le perron oĂč vont ĂȘtre prononcĂ©s les discours. La foule est massĂ©e sous de vastes tentes placĂ©es face Ă  la mairie et, autour du perron, les drapeaux des sociĂ©tĂ©s patriotiques forment une garde d'honneur. M. Dupoisot, maire de La Courneuve, parle le premier. ... M. PoincarĂ© prononça alors son discours. ... Quand M. PoincarĂ© s'assied, les applaudissements et les acclamations retentissent Ă  nouveau. Ces clameurs ne s'arrĂȘtent que lorsque le gĂ©nĂ©ral Segonne, reprĂ©sentant M. Maginot, lit la belle citation dĂ©cernĂ©e Ă  la ville de La Courneuve. Pendant cette lecture, Ă©coutĂ©e tĂȘte nue par toute l'assistance, M. PoincarĂ© Ă©pingle la croix de guerre sur un coussin de velours portant, brodĂ©es en or, les armes de la vaillante petite ville. Les gardes municipaux prĂ©sentent les armes et les tambours et clairons de la garde ferment le ban. Pendant que M. PoincarĂ© se retire, la musique joue la Marche Lorraine, en dĂ©licat hommage au grand Français que la foule acclame une derniĂšre fois. Concerts sur la place de l'HĂŽtel de Ville 5 juin 1924 — Concert de 21 Ă  22 heures. La Courneuve place de l'HĂŽtel-de-Ville. Union musicale de la Courneuve M. Charbonneau. — Salut Ă  la Belgique, pas redoublĂ© Maquet, morceau d'ensemble concours de Deuil. — Egmont, ouverture Beethoven, morceau d'honneur concours de Deuil. — Chant de fĂȘte, marche triomphale Ausseil, morceau imposĂ© concours de Deuil. — Impressions napolitaines Andrieu a Farniente, b Tarentelle. — Marche des philosophes Maquet. 29 mai 1925 — Concert de 21 Ă  22 heures. La Courneuve square de la mairie. Harmonie de la Courneuve M. Charbonneau — Salut lointain Doring. — PoĂšte et paysan SuppĂ©. — Ballet latin, en quatre parties AndrĂ©. — Si J'Ă©tais roi Adam. — Saint-JĂ©rĂŽme Allier. 20 aoĂ»t 1925 — Concert Ă  21 heures. La Courneuve place de la Mairie. Harmonie l'Union musicale de la Courneuve M. Charbonneau. — Chantecler, pas redoublĂ© Allier. — La Housarde Nelsen. — BolĂ©ro pour clarinettes BlĂ©ment Air variĂ© sur Rigoletto pour saxophone Mayeur. — Galant chevalier, pas redoublĂ© Sali. La Courneuve - Mairie et Kiosque Ă  musique — HĂŽtel de ville, square, statue monumentale, kiosque disparu Concerts sur le Kiosque Ă  musique de l'HĂŽtel de ville 14 aoĂ»t 1926 — La Courneuve. Ce soir Ă  21 heures, au kiosque de l'hĂŽtel de ville, concert par l'Union musicale direction Moutte. Au programme — 1. Galant chevalier, pas redoublĂ© F. Sali. — 2. L'Ambassadrice, ouverture Auber. — 3. Badinage, polka pour clarinette Avon. — 4. Le PrĂ© aux clercs, fantaisie HĂ©rold. — 5. Japonaiserie, marche Intermezzo G. Vittemann. 23 mai 1928 — Kiosque de l'HĂŽtel de ville. — Harmonie de la Courneuve M. Simon, directeur — Plume au Vent, allegro Turine. — Ballet de Faust Gounod. — La Fille de Mme Angot, fantaisie Lecocq. — Conte d'autrefois, ballet Popy. — T'en souviens-tu, valse Turine. 27 juin 1928 — La Courneuve kiosque de l'HĂŽtel-de-Ville. — Harmonie de la Courneuve M. Simon — Le Grognard, marche ParĂ©s. — Firenza, ouverture Allier. — Fantaisie sur Werther Massenet. — FĂȘte militaire, mazurka pour piston, soliste G. LĂ©onard Petit. — Renens, allegro Chaillet. 3 septembre 1928 — La Courneuve. L'harmonie de la Courneuve donnera demain, Ă  21 heures, au kiosque de l'hĂŽtel de ville, un concert, sous la direction de M. Simon. Au programme Richard Wallace Sellenick. — PoĂšte et paysan SuppĂ©. — L'ArlĂ©sienne Bizet. — Les Saltimbanques L. Ganne. — Le Grognard G. ParĂšs. 24 mai 1933 — Concert au quartier de la Gare de La Courneuve — Concert Ă  21 heures. Union musicale M. J. LemariĂ©. — Charleville, marche L Midoux. — Ouverture de PoĂšte et Paysan V. SuppĂ©, soliste, M. Jean Cazes. — Ballet du Roi s'amuse, en sept parties LĂ©o Delibes. — TrĂšs jolie, grande valse Waldteufel. — Impressions napolitaines F. Andrieu, hautbois solo, M. Dupuis, premier prix du Conservatoire de musique de Paris. — Mes adieux au 63e Binot, dĂ©filĂ© avec tambours et clairons. 1 Le 15 mars 1918, en plein conflit, 20 millions de grenades, stockĂ©es dans un entrepĂŽt de La Courneuve, explosent, provoquant la mort de trente personnes et des centaines de blessĂ©s. voir ici JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă  Musique ven. 7 sept. 2018 1658 LA FÈRE - Les Promenades - Le Kiosque AISNE C'est Ă  partir du XVe siĂšcle que La FĂšre se dote de remparts, de bastions, de demi lunes et autres ouvrages dĂ©fensifs, munis de fossĂ©s inondables Ă  l'aide d'Ă©cluses y amĂ©nagĂ©es. L'emprise espagnole cĂšde la place Ă  la France en 1596 ; les fortifications sont alors dĂ©mantelĂ©es et en partie dĂ©molies en 1689, mais la premiĂšre muraille reste cependant intacte. Les fossĂ©s sont de leur cĂŽtĂ© comblĂ©s et aplanis entre 1700 et 1710. Deux portes donnent accĂšs Ă  l'enceinte, l'une ouvrant sur le faubourg Saint Firmin Ă  l'ouest, la seconde sur la porte Notre-Dame et son faubourg Ă©ponyme, au sud-est de la ville. De vastes casernes, le futur quartier Drouot, destinĂ©es Ă  accueillir l'Ă©cole d'artillerie, sont Ă©difiĂ©es intra-muros en 1720, prĂšs de la porte Notre-Dame. En l'an VII, le citoyen Barbaut-Royer ex haut-jurĂ© de Saint Domingue dans son Voyage dans les dĂ©partements du Nord publiĂ© en l'an VIII 1799 nous donne un rĂ©cit explicite de son arrivĂ©e Ă  La FĂšre se prĂ©sentant Ă  gauche dans un fond ; vers la droite l'on voit Ă  perte de vue les belles eaux de l'Oise, qui circulent en mille sinuositĂ©s Ă  travers des forĂȘts de peupliers. La Serre verse le tribut de ses ondes dans l'Oise, presqu'aux portes de la ville ; une autre branche de l'Oise s'Ă©tend plus Ă  l'Ouest et vient s'unir Ă  l'autre canal, produit de cette mĂȘme riviĂšre, au sud de La FĂšre, et enveloppe entiĂšrement la ville qui, par lĂ , se trouve placĂ©e dans une Ăźle. IndĂ©pendamment de cette situation, La FĂšre est cernĂ©e de murailles. En entrant dans cette ville qui est toute militaire, vous trouvez sur la droite, les superbes casernes destinĂ©es aux Ă©lĂšves de l'artillerie. Plans de La FĂšre en 1824 et 1895 Le 27 fĂ©vrier 1814 trois mille Prussiens dĂ©ferlent sur la route de Laon devant la porte Notre-Dame devenue porte de Laon vers 1766. La FĂšre finit par cĂ©der et, jusqu'Ă  leur dĂ©part le 22 mai, les teutons vont rĂ©quisitionner et piller en rĂšgle la ville fĂ©roise. Le 25 juin 1815, les Prussiens tentent une nouvelle fois de soumettre et s'approprier la ville, mais abandonnent le 5 novembre devant la rĂ©sistance des fĂ©rois. Le plan napolĂ©onien nous confirme que, dĂšs 1824, immĂ©diatement Ă  la sortie de la ville prĂšs de la porte de Laon, les terrains longeant l'Oise viennent d'ĂȘtre amĂ©nagĂ©s en Promenades arborĂ©es. L'ingĂ©nieur TarbĂ© de Vauxclairs qui est chargĂ© de l'Ă©tude, pour un coĂ»t de francs, du futur chemin de fer reliant Reims Ă  Tergnier, passant par La FĂšre et Laon, dĂ©pose son rapport le 4 janvier 1851. La dĂ©pense de cette ligne de 42 kms est Ă©valuĂ©e Ă  18 millions francs. La nouvelle ligne est concĂ©dĂ©e Ă  la Compagnie des chemins de fer du Nord par une convention signĂ©e le 19 fĂ©vrier 1852. Le 23 juillet 1856, l'ingĂ©nieur en chef des Ponts et ChaussĂ©es, E. NoĂ«l, Ă©crit au PrĂ©fet de l'Aisne Des approvisionnements considĂ©rables se font, soit pour l'achĂšvement des ouvrages d'art, soit pour la voie. Au 30 juin 1856, 445 ouvriers, 57 chevaux et 2 locomotives Ă©taient en activitĂ©, occupĂ©s Ă  ces divers travaux, mais particuliĂšrement aux terrassements. Il prĂ©cise en outre que l'ouverture de la ligne prĂ©vue le 13 aoĂ»t 1857 lui semble compromise. Toutefois, l'inauguration aura cependant lieu au dĂ©but du quatriĂšme trimestre 1857, avec seulement quelques jours de retard. Pour l'Ă©dification de la Station de La FĂšre et l'amĂ©nagement de l'emprise de la ligne de chemin de fer, on a nĂ©cessairement empiĂ©tĂ© sur les Promenades fĂ©roises. En outre, afin d'accĂ©der Ă  la ville intra-muros, une nouvelle voie est ouverte Ă  travers les Promenades, l'avenue de la Gare, partant de l'entrĂ©e de la Station pour rejoindre le chemin de Laon et la porte Notre Dame. La FĂšre - Avenue de la Gare, au fond la Station, les Promenades Ă  gauche, la Buvette Ă  droite — Sortie du concert des Promenades, Buvette Ă  droite Si la superficie des Promenades est considĂ©rablement rĂ©duite par l'installation du chemin de fer, elle va ĂȘtre partiellement compensĂ©e par un Ă©change fait en sa faveur par l'administration militaire. Cette derniĂšre est propriĂ©taire d'une parcelle de terrain de 7 ares 80 centiares, enclavĂ©e dans les Promenades, et d'une seconde parcelle d'un are ; ces lots sont situĂ©s sur le canal La Rivierette, alimentĂ© par l'Oise, Ă  140 mĂštres en avant de la porte Notre-Dame. De son cĂŽtĂ©, la municipalitĂ© fĂ©roise possĂšde un terrain de 11 ares 38 centiares proche de la gare et que l'Artillerie envisage de relier par une voie ferrĂ©e privĂ©e Ă  l'Arsenal, afin d'y effectuer plus aisĂ©ment les transports qu'elle fait exĂ©cuter par le chemin de fer. Le prĂ©fet de l'Aisne autorise cet Ă©change par dĂ©cret du 13 mai 1861, et l'opĂ©ration est rĂ©alisĂ©e le 29 mars 1862 les 8 ares 80 centiares, estimĂ©s 630 francs, sont cĂ©dĂ©s Ă  la Ville, venant complĂ©ter les Promenades ; de son cĂŽtĂ©, le ministĂšre de la guerre rĂ©cupĂšre 11 ares 38 centiares, estimĂ©s fr. 80, et verse une soulte de 602 fr. 80 Ă  la commune. La FĂšre est Ă  nouveau investie par les Prussiens en 1870. Les 25 et 26 novembre, la ville est bombardĂ©e et incendiĂ©e ; le 27, elle rend les armes ; l'occupant y reste jusqu'au 28 octobre 1871. En 1872, le 17e rĂ©giment d'artillerie Ă  cheval puis de campagne s'installe au quartier Drouot, sa caserne d'attache jusqu'en 1914. Etant Ă  proximitĂ© immĂ©diate des casernes, les Promenades sont inĂ©vitablement accaparĂ©es par les militaires pour leurs diffĂ©rents exercices et manoeuvres, mais Ă©galement pour les rĂ©pĂ©titions des concerts des artilleurs, dont il est dit que la musique Ă©tait assez nombreuse et assez bonne. La FĂšre - Musique du 17e RĂ©giment d'artillerie — RĂ©pĂ©titions au Quartier Drouot. L'avenue de la Gare, qui traverse les Promenades de part en part, est le passage obligĂ© de tout fĂ©rois en dĂ©placement ; de ce fait, le quartier prĂ©sente une belle attractivitĂ©, accrue par la prĂ©sence frĂ©quente des artilleurs. Aussi, la municipalitĂ© fĂ©roise dĂ©cide-t-elle de faire Ă©difier, peu avant 1875, un Kiosque Ă  musique dans les Promenades, Ă  mi chemin de l'avenue de la gare. Le 28 mars 1877, la municipalitĂ© de Laon, qui vient de dĂ©cider de faire construire un Kiosque sur ses promenades de la Couloire, est amenĂ©e Ă  consulter le Chef de musique de la brigade d'artillerie du 2e Corps de La FĂšre, afin de lui demander si la musique fĂ©roise qui compte 50 exĂ©cutants trouve place dans le kiosque de 8 mĂštres 25 de diamĂštre qu'elle possĂšde, ceci afin de dĂ©terminer la dimension nĂ©cessaire pour le futur kiosque laonnois. Le chef de musique de la FĂšre confirme que son kiosque est amplement suffisant et note en outre que lors du Festival de La FĂšre qui a eu lieu en 1875, deux musiques, dont l'effectif Ă©tait d'environ quatre vingt quinze, ont trouvĂ© Ă  se caser convenablement sur le kiosque et que l'exĂ©cution a Ă©tĂ© des plus satisfaisantes. Le Kiosque de la FĂšre, qui est donc Ă©difiĂ© avant 1875, de forme octogonale, est construit sur un soubassement de pierre, entourĂ© de parois en bois surmontĂ©es d'une balustrade de bois dĂ©coupĂ©. Ses colonnes sont en fonte, sa toiture de zinc est ornĂ©e d'un lambrequin de bois. La FĂšre - Concerts du 17e rĂ©giment d'artillerie sur le Kiosque Ă  musique des Promenades Sur l'avenue de la Gare, un kiosque-Buvette est installĂ©, face Ă  l'entrĂ©e des Promenades menant au Kiosque Ă  musique ; une terrasse s'y installe aux beaux jours. Vis-Ă -vis de cette buvette, cĂŽtĂ© Promenades, un Pavillon d'Octroi est construit, chargĂ© de la difficile tĂąche de collecteur des taxes et surtaxes dont La FĂšre n'est pas exempte et qui indispose et fĂąche plus d'un fĂ©rois. 1 La FĂšre - Le pavillon de l'Octroi sur les Promenades, avenue de la Gare, Ă  droite la Buvette — Avenue de la Gare, Ă  gauche Kiosque Ă  musique, la Gare au fond Ă  droite Le 17e rĂ©giment d'Artillerie et ses musiciens qui ont fait vibrer La FĂšre pendant plus de quarante ans, sont mutĂ©s Ă  Amiens, remplacĂ©s par le 19e RĂ©giment de Chasseurs, juste pour quelques jours, le temps de prendre leur paquetage et de laisser la place aux uhlans qui, dĂšs le 1er septembre 1914, occupent La FĂšre. Les FĂ©rois seront Ă©vacuĂ©s et la ville sera saccagĂ©e et pillĂ©e pendant quatre longues annĂ©es par les Prussiens qui ne seront chassĂ©s que le 13 octobre 1918. A l'issue du conflit dĂ©vastateur, c'est la reconstruction. Des baraquements sont Ă©difiĂ©s un peu partout pour accueillir "provisoirement" les fĂ©rois dĂ©logĂ©s, et notamment pour installer le Foyer du Soldat Ă  la place de la Buvette, face Ă  l'entrĂ©e des Promenades. Le kiosque Ă  musique est restĂ© Ă  peu prĂšs intact malgrĂ© le sĂ©jour prolongĂ© des allemands qui ont nĂ©cessairement usĂ© et abusĂ© de celui-ci, friands qu'ils Ă©taient de musique militaire. Le lambrequin a toutefois Ă©tĂ© supprimĂ© et la balustrade de bois sera remplacĂ©e par un garde-corps en fer forgĂ©. Les baraquements face aux Promenades sont bientĂŽt remplacĂ©s par un Monument aux morts. Celui-ci, inaugurĂ© le 6 juillet 1924, est l'oeuvre du statuaire RenĂ© Bertrand-BoutĂ©e 1877-1950 et du marbrier Nestor Staquet. francs ont Ă©tĂ© nĂ©cessaires Ă  sa construction. La FĂšre - Baraquements du Foyer du soldat installĂ©s Ă  la place de la Buvette Ă  l'issue du conflit 1914-1918 — Monument aux morts construit Ă  l'emplacement des anciens baraquements, face Ă  l'entrĂ©e des Promenades carte Babs, Cparama L'avenue de la Gare, devenue l'avenue de Verdun, est maintenant bordĂ©e de deux larges immeubles d'habitation, pour lesquels on a arrachĂ© les arbres des Promenades. Le Kiosque, s'il est encore vivant, n'en est pas moins largement cachĂ© par ces bĂątisses peu avenantes. Le Parc des Promenades a Ă©tĂ© rebaptisĂ© square du MarĂ©chal Foch. Kiosque toujours en place. voir ici, Kiosque Ă  musique des Promenades de La FĂšre place Foch, aujourd'hui. 1/4 — 2/4 — 3/4 — 4/4 LA FÈRE - Les Promenades - Le Kiosque publiĂ© par Jean Marc Jeu 6 Sep 2018 1535 18 avril 1875 — Concert de la Musique de l’Ecole d’Artillerie sur les Promenades — La musique de l’Ecole d’Artillerie a donnĂ© le premier concert de l’annĂ©e, dimancher dernier, dans les Promenades. Ce dĂ©but fait voir que les artistes qui la composent ont encore fait de grands progrĂšs. Tous les morceaux ont Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©s d’une maniĂšre irrĂ©prochable. 25 septembre au 10 octobre 1886 — FĂȘtes de la FĂȘre Ă  l’occasion de la Foire de Saint-Firmin — Samedi 25 septembre 1886. Exercices Ă©questres. Spectacles forains et reprĂ©sentations théùtrales sur l’Esplanade. Foire et marchĂ© aux chevaux. A 8 heures, retraite aux flambeaux par la musique de l’Ecole d’Artillerie. A 9 heures, dans la cour de l’HĂŽtel de ville, grand bal public et gratuit. Brillant orchestre. Illuminations splendides. Dimanche 26 septembre. Continuation des spectacles forains sur l’Esplanade. A 3 heures œ, dans les Promenades, Concert militaire par la musique de l’Ecole d’Artillerie chef, M. Delgrange. A 9 heures, dans la cour de l’HĂŽtel de ville, bal public, brillantes illuminations. Dimanche 3 octobre, continuation des reprĂ©sentations théùtrales sur l’Esplanade. A 3 heures œ, dans les Promenades, Concert militaire par la musique de l’Ecole d’Artillerie. A 9 heures, dans les Promenades, Danses publiques et gratuites. Brillantes illuminations par M. Vanderbeck. Dimanche 10 octobre, clĂŽture de la fĂȘte. Bal public au faubourg Saint-Firmin. 24 au 27 septembre 1903 — Exposition d’horticulture dans les Promenades — A l’occasion de la foire de Saint-Firmin, la sociĂ©tĂ© d’horticulture du canton de La FĂšre, organise une exposition gĂ©nĂ©rale d’horticulture, d’arboriculture, d’apiculture et de toutes les industries qui s’y rattachent. Cette exposition, sous le patronage de la municipalitĂ©, aura lieu dans les Promenades de la ville, Ă  proximitĂ© de la gare, les 24, 25, 26 et 27 septembre 1903. Oprations du Jury, jeudi 24 septembre Ă  11 heures du matin. Jeudi 24, Ă  2 heures, ouverture officielle de l’exposition. A 3 heures, entrĂ©e du public. EntrĂ©e de l’exposition, 0 fr 25 ; gratuite pour tous les sociĂ©taires. 22 au 29 septembre 1907 — La Foire de Saint-Firmin de La FĂšre — Dimanche 22, ouverture des fĂȘtes. A 4 heures, dans les Promenades, concert par la musique de l’Ecole d’Artillerie chef, M. Brunaux. Mercredi 25, foire et marchĂ© aux chevvaux. Sur l’Esplanade théùtres forains, musĂ©es, cirque, panoramas, manĂšges, tirs, etc. — A 8 heures et demie retraite aux flambeaux dĂ©part place des MarchĂ©s dans la ville et le faubourg Saint-Firmin par la musique de l’Ecole d’Artillerie. — A 9 heures, Cours de l’HĂŽtel de ville, Bal public et gratuit ; brillantes illuminations Ă  l’acĂ©tylĂšne par M. Thuillier Ă  Saint-Denis. Jeudi 26, Ă  8 heures du soir, place des MarchĂ©s, Concert par la musique de l’Ecole d’Artillerie. Dimanche 29, Ă  4 heures, dans les Promenades, Concert par la musique de l’Ecole d’Artillerie. A 8 heures, retraite aux flambeaux dans la ville et le faubourg Notre-Dame, par la Musique de La FĂšre chef, M. Dervaux, les clairons des sapeurs-pompiers et de la Gymnastique. — A 9 heures, cour de l’HĂŽtel de Ville, Bal public et gratuit. — Brillantes illuminations. La FĂšre - Le Kiosque Ă  musique en rĂ©paration sur les Promenades — Le Kiosque Ă  musique et les Promenades 13 et 14 juillet 1908 — La FĂȘte Nationale Ă  La FĂšre — Lundi 13 juillet, Ă  9 heures du soir, dĂ©part place des MarchĂ©s, retraite aux flambeaux dans la ville et le faubourg Saint-Firmin, par la musique de La FĂšre chef, M. Dervaux, les tambours et les clairons des sapeurs-pompiers et de la SociĂ©tĂ© de gymnastique. Mardi 14 juillet, Ă  8 heures du matin et Ă  8 heures du soir, salves d’artillerie. A 9 heures du matin, revue des troupes de la garnison. A 3 heures, rĂ©union des SociĂ©tĂ©s dans la cour de la mairie. A 3 heures œ, dans les Promenades, exercices par la SociĂ©tĂ© de gymnastique. A 4 heures œ, concert par la Musique de La FĂšre. Pendant le concert, jeux divers mĂąt de cocagne
 des prix seront dĂ©cernĂ©s. A 5 heures œ, sur l’Esplanade, manƓuvres de pompes par la Compagnie des Sapeurs-Pompiers. A 8 heures, concert sur la Place des MarchĂ©s. A 9 heures, grand feu d’artifice tirĂ© par la maison Pinet de Paris. A 10 heures, dans les Promenades, bal public et gratuit. Brillantes illuminations par M. Cambronne de Saint-Quentin. Quatre jours aprĂšs la libĂ©ration de La FĂšre du 13 octobre 1918, quelques tĂ©moignages 17 octobre 1918 — La FĂšre ville morte. Quelques Ă©lus du dĂ©partement de l'Aisne parmi lesquels M. Accambray, dĂ©putĂ©, M. Maguin, conseiller gĂ©nĂ©ral de la FĂšre, et M. Bugnicourt, rĂ©dacteur en chef du journal l'Aisne viennent d'effectuer une randonnĂ©e en automobile jusqu'Ă  la FĂšre. La FĂšre est une ville morte, la population Ă©tant Ă©vacuĂ©e depuis longtemps. Les maisons sont, la plupart, debout, mais il ne reste rien dedans, l'ennemi a tout pillĂ© meubles, linge, et mĂȘme les portes et fenĂȘtres et les gouttiĂšres. Presque toutes ont Ă©tĂ© atteintes par des obus ou par le feu. Une odeur de cave humide empeste l'air Ă  cause des inondations tendues par l'ennemi. Les monuments publics paraissent rĂ©parables, sauf toutefois les deux hĂŽpitaux. Les abords de la FĂšre sont trĂšs difficiles, les portes, les ponts ont sautĂ© et les routes ont Ă©tĂ© dĂ©truites par les mines. Il faudra beaucoup de temps pour que les rĂ©parations, mĂȘme sommaires, soient faites et pour que les habitants puissent ĂȘtre autorisĂ©s Ă  revenir. journal Le Matin 17 octobre 1918 17 octobre 1918 — Dans la FĂšre reconquise, M. Accambray, dĂ©putĂ© de l'Aisne, nous fait le rĂ©cit de sa visite Les industries locales n'existent plus. La FĂšre, ville surtout militaire et commerçante, n'avait que deux industries locales l'huilerie Rigaux, situĂ©e presque Ă  l'entrĂ©e du faubourg de Laon, et la minoterie Marotte, installĂ©e au centre de la citĂ© sur un des bras de l'Oise. La premiĂšre est rasĂ©e la seconde est debout, vide, bien sĂ»r, mais c'est beaucoup pour mes compatriotes que pouvoir dire J'ai encore ma maison, mon atelier, mes murs ». Le 4 juillet 2007, le kiosque de La FĂšre revit L’Harmonie lafĂ©roise avait donnĂ© rendez-vous Ă  son public, samedi soir, au kiosque Ă  musique de La FĂšre. Malheureusement, aprĂšs un excellent dĂ©but, la pluie est venue gĂącher la soirĂ©e. Cela faisait de nombreuses annĂ©es que Marie-Claude Gosset, directrice de l’orchestre, avait imaginĂ© un concert en plein air sous le kiosque Ă  musique, et ce n’est que cette annĂ©e, que cela a pu se faire. En dĂ©but de soirĂ©e, plus de cent cinquante personnes vibraient au mĂȘme rythme que les cuivres et applaudissaient plus fort qu’une batterie fanfare. Huit morceaux ont Ă©tĂ© jouĂ©s avant qu’une pluie diluvienne ne vienne arrĂȘter le concert. Ces morceaux Ă©taient des adaptations pour l’orchestre de morceaux populaires, mais aussi des grandes marches militaires ou le cĂ©lĂšbre Sauver ou pĂ©rir » des sapeurs pompiers. La mairie avait beaucoup investi dans ce concert, puisqu’elle avait fait mettre l’électricitĂ© pour l’occasion au kiosque. C’est en partie pour cette raison que le concert a Ă©tĂ© stoppĂ© net avant son final, la pluie aurait pu provoquer une situation dangereuse avec le groupe Ă©lectrogĂšne Ă  proximitĂ©. Quoi qu’il en soit, mĂȘme si les musiciens de l’Harmonie Ă©taient un peu amers de ne pas avoir pu terminer leur concert, il leur restait la joie au cƓur des premiers morceaux et l’espoir d’une prochaine fois sous un ciel plus clĂ©ment. L'Union ardennais 4 juillet 2007 LA FÈRE - Les Promenades - Le Kiosque du Concert publiĂ© par mimigege Mer 27 Nov 2013 1022 1 L'Octroi Ă  La FĂšre, toute une affaire !... — C'est le 3 fĂ©vrier 1760 qu'est instituĂ©e Ă  La FĂšre, sous le nom d'Octroi des Casernes, la perception d'une taxe appelĂ©e le VingtiĂšme ou Sou pour livre payĂ©e Ă  l'entrĂ©e et au passage de la ville, sur les marchandises, boissons, liqueurs et denrĂ©es de toute espĂšce. Et, l'appĂ©tit venant en mangeant, le 21 novembre 1763 un second VingtiĂšme ou Sou pour livre est imposĂ© par un arrĂȘtĂ© du Roi, le sieur Jean-Baptiste Fouache se chargeant de sa perception. Ne s'arrĂȘtant pas en si bon chemin, le 22 dĂ©cembre 1771, six nouveaux Sous pour livre sont rĂ©clamĂ©s aux fĂ©rois, en sus des deux premiers, cette fois ci, payables sur l'entrĂ©e et sur la consommation des vins, eaux-de-vie, liqueurs. Cette nouvelle taxe provoque l'ire des nombreux cabaretiers fĂ©rois. Certains mĂȘme refusent de payer cette surtaxe, notamment Victor-BenoĂźt Belin, Jean-Baptiste Chapelain, François LhĂŽpital, Pierre Journel, Nicolas Demange et Nicolas Tenet le 28 avril 1772, des commandements leur sont signifiĂ©s. Le 5 mai 1772, les Cabaretiers rĂ©calcitrants font opposition Ă  ces contraintes. Le 17 juin 1772, on fait bombance Ă  La FĂšre les aubergistes gagnent la premiĂšre manche de leur procĂšs et obtiennent l'exonĂ©ration de leurs surtaxes d'Octroi des Casernes. Cependant, la victoire est, on s'en doute, de courte durĂ©e le 30 octobre 1772, le Conseil d'Etat remet les pendules Ă  l'heure et confirme la surtaxe de six Sous pour livre sur les vins et alcools en transit ou dĂ©bitĂ©s dans toutes gargotes, tavernes et estaminets. ............................ — Le 28 dĂ©cembre 1875, la commune de La FĂšre obtient l'autorisation de rĂ©viser le tarif de son octroi, notamment de porter Ă  2 francs taxĂ© un franc prĂ©cĂ©demment par hectolitre le droit sur les vins et Ă  1 franc taxĂ© 0 franc 53 c prĂ©alablement sur les cidres, poirĂ©s et hydromels. Ces surtaxes engendreront un accroissement de recettes communales de francs, dont francs sur les vins et cidres. Bien entendu, ces surtaxes temporaires seront prorogĂ©es ad vitam aeternam, les 29 dĂ©cembre 1885, 9 dĂ©cembre 1890, 20 janvier 1896... — Le 4 aoĂ»t 1926, la municipalitĂ©, en remplacement des droits d'octroi supprimĂ©s vote toute une sĂ©rie de nouvelles taxes, Ă  effet du 1er janvier 1926 1° Une taxe sur le revenu net des propriĂ©tĂ©s bĂąties ; 2° Une taxe sur la valeur locative des locaux d'habitation ; 3° Une taxe sur les chevaux, juments, mules et mulets ; 4° Une taxe de balayage ; 5° Une taxe de nettoyage des ruisseaux des maisons inoccupĂ©es. SociĂ©tĂ©s musicales actives Ă  La FĂšre en 1909 Fanfare municipale de La FĂšre, prĂ©sident Christ et Bocquet, 40 exĂ©cutants ; Fanfare des sapeurs-pompiers. En 1909, Brunaux est le chef de la musique de l'Ecole d'Artillerie du 2e corps Ă  La FĂšre. JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă  Musique lun. 17 sept. 2018 1434 LA FERTÉ-MACÉ - Parc BarrĂ©-Saint - Concert par la Musique de l'École SupĂ©rieure de Garçons ORNE AprĂšs de minutieuses et longues recherches, nous avons enfin trouvĂ©, parmi les centaines d'homonymes fertois du nom de BarrĂ©, quel Ă©tait le gĂ©nĂ©reux mĂ©decin donateur ayant lĂ©guĂ© son parc Ă  la commune de La FertĂ©-MacĂ©. C'Ă©tait le moindre des hommages qu'on puisse rendre que de ressusciter enfin son identitĂ©, qui, depuis plus d'un siĂšcle, est restĂ©e dans un anonymat quasiment total. Jacques BarrĂ©, dĂ©clarĂ© Ă  l'Ă©tat civil le 26 messidor, se dit nĂ© le 25 messidor de l'an VIII 14 juillet 1800, dans la commune de La SauvagĂšre, situĂ©e Ă  moins de trois kilomĂštres de La FertĂ©-MacĂ©. Marin BarrĂ©, son pĂšre, dĂ©cĂšde le 21 juillet 1806, sa mĂšre Catherine Coulombier est toujours en vie en 1833. Jacques BarrĂ© fait des Ă©tudes de mĂ©decine Ă  Paris et dĂ©croche son doctorat le 1er fĂ©vrier 1828. Bachelier es lettres et es sciences, il a soutenu sa thĂšse en 1828 sous le titre de Dissertation sur l'apoplexie considĂ©rĂ©e comme hĂ©morragie cĂ©rĂ©brale, publiĂ©e chez l'Imprimerie Didot le Jeune Ă  Paris. InstallĂ© Ă  La FertĂ©-MacĂ© oĂč il exerce sa profession, le docteur Jacques BarrĂ© Ă©pouse, le 21 octobre 1833, CĂ©leste Anne Duval, nĂ©e le 25 fĂ©vrier 1814, Ă  Rasnes RĂąnes, Ă©galement dans la banlieue fertoise. Jacques BarrĂ© acquiert un terrain vierge de toutes constructions sur le Chemin de Domfront et Couterne — devenu rue de Maure prolongĂ©e de route de Couterne, future rue du docteur Ernest Poulain — oĂč il fait amĂ©nager un vaste parc paysager et Ă©difier une maison de ville. Plan de La FertĂ©-MacĂ© en 1812 Du mariage de Jacques BarrĂ© et de CĂ©leste Duval, naĂźt Louise CĂ©leste BarrĂ©, le 16 aoĂ»t 1839, Ă  La FertĂ©-MacĂ©. CĂ©leste BarrĂ©-Duval dĂ©cĂšde le 20 juillet 1851. Jacques BarrĂ©, impliquĂ© dans les affaires communales, notamment en tant que prĂ©sident d'une commission relative Ă  la voirie en 1878, est inscrit chaque annĂ©e sur l'Annuaire des cinq dĂ©partements de la Normandie, et ce, depuis 1875 il cesse d'y figurer en 1888 et dĂ©cĂšde rue de Maure Ă  La FertĂ©-MacĂ©, Ă  93 ans, le 16 novembre 1893. A cette date, selon les volontĂ©s de son pĂšre Jacques BarrĂ©, Louise CĂ©leste BarrĂ©, mariĂ©e Ă  François-Xavier Saint, fait donation du parc Ă  la commune. Ce jardin public, dĂ©sormais appelĂ© le Parc BarrĂ©-Saint, ouvre au public le 4 aoĂ»t 1901, Ă  l'issue d'une grande fĂȘte suivie d'une cavalcade, au cours de laquelle sont inaugurĂ©s toute une sĂ©rie de monuments fertois le nouvel HĂŽtel de ville d'un coĂ»t de francs, le musĂ©e, la bibliothĂšque, la Caisse d'Epargne, l'Asile et le Parc BarrĂ©-Saint. francs sont consacrĂ©s Ă  ces inaugurations en sĂ©rie par dĂ©cision du conseil municipal du 3 mai 1901. La FertĂ©-MacĂ© - Inauguration Parc BarrĂ©-Saint du 4 aoĂ»t 1901 — FĂȘte nationale du 14 juillet 1904 Jusqu'en 1880, aucune formation musicale ne s'est distinguĂ©e durablement Ă  La FertĂ©. L'OrphĂ©on fertois, la Musique Municipale, puis la fameuse Musique de l'Ecole Primaire supĂ©rieure de Garçons voient le jour dans les annĂ©es suivantes. Les concerts se dĂ©roulent place du MarchĂ©, sur le Champ de foire, place du Midi ou encore dans la futaie Saint-Denis. Lors des grandes fĂȘtes, un Kiosque Ă  musique en bois, prĂ©caire et dĂ©montable, est installĂ© ainsi du 26 au 31 juillet 1899, Ă  l'occasion des fĂȘtes normandes de La FertĂ©, un Ă©dicule est montĂ© sur la Place du MarchĂ©, pour les concerts donnĂ©s par la Musique municipale de M. Bove, par le 102e et par l'OrphĂ©on fertois dirigĂ© par M. Meynaerts. L'ouverture au public du Parc BarrĂ©-Saint en 1901 est donc la bienvenue pour les amateurs de musique et les reprĂ©sentations musicales vont s'y succĂ©der Ă  un rythme soutenu. Des concours de gymnastique y sont mĂȘme organisĂ©s de temps Ă  autre. En 1910, la municipalitĂ© dĂ©cide de faire Ă©difier un Kiosque Ă  musique dans le Parc BarrĂ©-Saint. InaugurĂ© le 8 mai 1910, il est constituĂ© d'un simple soubassement en pierre, de forme hexagonale, accessible au moyen d'un escalier, Ă©galement en pierre, de sept marches. Le 1er juin 1910, le conseil municipal dĂ©cide de faire installer une balustrade sur le soubassement du kiosque Ă  musique. Un devis de 735 francs est Ă©tabli pour ce garde corps qui est aussitĂŽt construit en ciment armĂ© imitant les branchages. La FertĂ©-MacĂ© - Le Parc BarrĂ©-Saint et le Kiosque Ă  musique Quinze ans aprĂšs, le Kiosque Ă  musique du parc BarrĂ©-Saint qui reste trĂšs actif, donne cependant un goĂ»t d'inachevĂ© en raison de l'absence d'une toiture. Aussi, en sĂ©ance du conseil municipal du 6 novembre 1925, le docteur Ernest Poulain, maire fertois de 1904 Ă  1944, demande Ă  la Commission des travaux publics d'Ă©tudier les possibilitĂ©s d'une couverture du kiosque de musique du parc BarrĂ©-Saint, afin d'arriver Ă  une solution rapide. AprĂšs cinq ans "d'Ă©tudes sur cette faisabilitĂ©", la municipalitĂ© prend enfin la dĂ©cision nĂ©cessaire et charge le 30 octobre 1929, M. Deversogne, d'Ă©tablir un devis. En 1930, le frais Ă©moulu architecte ingĂ©nieur Marcel Dematteo — qui vient de dĂ©crocher son diplĂŽme en 1929 Ă  l'Ecole des Travaux publics — dresse les plans de la construction de la toiture. Six piliers en bĂ©ton imitant des rondins supportant cette couverture sont Ă©rigĂ©s. L'inauguration du kiosque achevĂ©, a lieu le 8 juin 1930, Ă  l'occasion de la PentecĂŽte deux grands concerts de gala, l'un Ă  16 heures, le second Ă  21 heures sont organisĂ©s par l'Union Musicale fertoise et les 70 exĂ©cutants de la musique du chemin de fer de Paris-OrlĂ©ans La Renaissance, auxquels assistent spectateurs, piĂ©tinant les plate-bandes au grand dam de la marĂ©chaussĂ©e. La FertĂ©-MacĂ© - Kiosque du jardin public En novembre 1932, au cours d'une sĂ©ance du conseil municipal, il est question du parc BarrĂ©-Saint, vantĂ© pour son parfait entretien, dont le mĂ©rite revient Ă  son excellent horticulteur Pierre Guillais, mais Ă©galement Ă  M. Renard, gardien du jardin, qui le protĂšge contre tout sabotage... Aujourd'hui, le Kiosque Ă  musique a perdu une de ses marches d'accĂšs, en raison d'un rehaussement du terrain d'assise ; la balustrade de ciment armĂ© a Ă©tĂ© remplacĂ©e par un garde-corps en fer, tandis que, bizarrement, la rampe d'accĂšs a conservĂ© ses imitations de branchages en bĂ©ton. Kiosque toujours en place. voir ici, Parc BarrĂ©-Saint de La FertĂ©-MacĂ© et son Kiosque, aujourd'hui.1/4 — 2/4 — 3/4 — 4/4 publiĂ© par Jean Marc Lun 17 Sep 2018 1345 Avant l'ouverture du parc BarrĂ©-Saint, les concerts Ă©taient donnĂ©s tantĂŽt sur la Futaie Saint-Denis, tantĂŽt place du MarchĂ©, sur le Champ de Foire ou encore place du Midi 14 juillet 1885 — Concert de la Musique municipale, sous la direction de M. AndĂ©rer, Ă  2 heures du soir dans la Futaie Saint-Denis. EntrĂ©e libre. Programme 1. Valeur et discipline, allegro. Morand. — 2. PsychĂ©, ouverture. Reynaud. — 3. Le lac d'azur, fantaisie. Mullot. — 4. Bleuets et coquelicots, valse. AndĂ©rer. — 5. Françoise de Dinan, fantaisie. Damian. — 6. La Tour d'argent, polka. BlĂ©ger. 14 avril 1901 — Musique municipale. Dimanche 14 Avril 1901, concert de 3 heures œ Ă  4 heures œ, place du MarchĂ©. Programme Le Vaillant, allegro — Lei VĂȘpres Siciliennes, fantaisie. Verdi. — Dans les Bleuets, polka. C. Mougeot. — Doux Regard, mazurka. N. Labole. — MacĂ©doine Normande. L. AndrĂ©. Le Chef de Musique, Bove. 26 au 31 juillet 1899 — Kiosque Ă  musique temporaire Ă©difiĂ© place du MarchĂ© Ă  l'occasion de grandes fĂȘtes rĂ©gionales Programme de la fĂȘte Samedi 29 Juillet Le soir Ă  8 h. œ, Place du MarchĂ©, Grand-Concert par la Musique du 102e RĂ©giment d'Infanterie. Programme 1. Salut Ă  Bordeaux, allegro. Gaillard. — 2. Thamara. Bourgault- Ducoudray. — 3. Faust, fantaisie. Gomma. — 4. Brise du soir, valse. Gillet. — 5. Lohengrin, sĂ©lection. Wagner. — 6. La VoliĂšre, polka pour petite flĂ»te. Douard. A 9 heures œ, Retraite aux Flambeaux, par la mĂȘme musique Dimanche 30 Juillet — De 8 heures Ă  midi, place du Midi, Ascensions captives d'un Ballon dirigĂ©es par M. Fougeroux, aĂ©ronaute de la Ville de Paris. A 3 heures œ, concert par la musique militaire. Programme 1. Marche algĂ©rienne. Bosc. — 2. La VivandiĂšre. B. Godard. — 3. Amour et Printemps, valse. Waldteufel. — 4. Gavotte. CĂ©zanne. — 5. Samson et Dalila, fantaisie. St-SaĂ«ns. — 6. A travers Champs, idylle rustique. L. Chic. A 5 heures, derniĂšre ascension captive et dĂ©part du ballon montĂ© par M. Fougeroux, accompagnĂ© de deux amateurs. A 8 heures œ, Place du MarchĂ©, Concert par la Musique Militaire. Programme 1. Par le flanc droit, allegro. Bresles. — 2. Lohengrin, sĂ©lection. Wagner. — 3. Une SoirĂ©e prĂšs du Lac, pour hautbois. Leroux. — 4. Carmen, entr'actes. Bizet. — 5. Mignon, fantaisie. A. Thomas. — 6. Les Petits Oiseaux, valse pour petite flĂ»te. Douard. A 10 heures, Grand feu d'artifice par Ruggieri, artificier de la Ville de Paris. A 10 heures œ, Grande retraite aux flambeaux par la Musique du 102e RĂ©giment d'Infanterie, la compagnie de Sapeurs-Pompiers et la Musique Municipale Compte rendu de la fĂȘte — Nos fĂȘtes nouvelles rĂ©gionales. A l'heure oĂč paraissent ces lignes, la ville est entiĂšrement et coquettement pavoisĂ©e. On eut pu croire un instant qu'il n'y aurait pas grande dĂ©coration, mais nos braves concitoyens et surtout nos gracieuses Fertoises se sont mis Ă  l'Ɠuvre pour dresser de jolis arcs de triomphe et tresser de coquettes guirlandes. La ville est transformĂ©e en un jardin immense que vient encore Ă©gayer la vue des drapeaux arborĂ©s partout et en grande quantitĂ©. Jusqu'ici le programme a Ă©tĂ© exactement suivi. Mercredi, Ă  la gare avait lieu la rĂ©ception des membres de l'Association normande qui — aprĂšs le Champagne d'honneur savourĂ© — firent de suite une fort intĂ©ressante confĂ©rence. Le soir, sur le kiosque, place du MarchĂ©, si intelligemment construit sous la direction de M. Bouteiller, nos dĂ©vouĂ©s musiciens — toujours en progrĂšs — se faisaient applaudir justement par une foule nombreuse. Cette foule Ă©tait encore plus grande au concert de jeudi ; la place Ă©tait noire de monde ; lĂ  aussi des bravos nourris ont sympathiquement rĂ©compensĂ© nos musiciens. L'attrait de cette soirĂ©e Ă©tait encore doublĂ© par les dĂ©buts de l'OrphĂ©on fertois, créé et dirigĂ© par M. Maynaerts. Nous craignions un moment que le bruit des conversations n'empĂȘchĂąt de bien entendre les exĂ©cutants. Cette crainte fut vite dissipĂ©e, car un solennel silence se fit dĂšs les premiers accents de l'OrphĂ©on, silence qui ne fut troublĂ© Ă  la fin du chƓur que par de frĂ©nĂ©tiques applaudissements. Le second chƓur, Dieu protĂšge la France, fut chantĂ© aussi avec perfection et tous applaudissaient et adressaient force fĂ©licitations au chef de l'OrphĂ©on et aux habiles exĂ©cutants. Concerts dans le parc BarrĂ©-Saint avant l'Ă©dification du kiosque Ă  musique 17 aoĂ»t 1902 — Musique municipale de La FertĂ©-MacĂ©. Dimanche 17 AoĂ»t 1902, concert de 3 heures œ Ă  4 heures œ. Programme Euterpe, ouverture. F. Boisson. — La Gazza Ladra, cavatine pour saxophone soprano. Rossini. — Capella, fantaisie. L-J. de Schepper. — Le Muletier de Camille, fantaisie-bolĂ©ro de J. Reynaud arrangement Bove. — Le Fil d'Ariane, fantaisie. F. Mourgue. — Dans les Bluets, polka.. C Mougeot. Le Chef de Musique, Bove 28 mai 1905 — La Musique Municipale, sous la direction de M. Lamberty, donnera un Concert le Dimanche 28 Mai, dans le parc BarrĂ©-Saint, de 4 Ă  5 heures. Des chaises seront Ă  la disposition du public ; il y en aura de rĂ©servĂ©es pour les Membres honoraires. Programme Bruxelles-Attractions, allegro militaire. V. Turine. — La FiancĂ©e, ouverture. L. Pivet. — Grain de BeautĂ©, valse. F. Stoupan. — Le BaptĂȘme d'une PoupĂ©e, fantaisie. J. Bouchel. — Perle de Venise, polka pour deux pistons. F. Boisson. 23 juillet 1905 — Au Parc BarrĂ©-Saint, de 5 heures œ Ă  6 heures œ, concert par la Fanfare de l'Ecole SupĂ©rieure. Programme Allegro. — Marie-Henriette ouverture. L. MontagnĂ©. — Vertige valse. Charles II. — Le BaptĂȘme fantaisie. Morand. — Le Choc des Verres polk chantĂ©e. Morand. Le Chef de Fanfare, H. Dudouit. 26 mai 1907 — Le Dimanche 26 mai, de 3 heures et demie Ă  4 heures et demie, la Musique municipale de la FertĂ©-MacĂ© donnera un Concert dans le Parc BarrĂ©-Saint. Programme Le Fourmisien, pas redoublĂ©. Signard. — Le Conscrit, ouverture. L. Pivet. — CĂąline, valse. Penauille-Chomel. — Echos du Midi, mosaĂŻque. Kelsen. — Mimi Pinson, mazurka. G. Allier. Des chaises seront mises Ă  la disposition du public au prix de 10 centimes. 14 juillet 1905 — FĂȘte nationale de la FertĂ©-MacĂ©. Musique sur le Parc Barre-Saint — La veille, retraite aux flambeaux par la Musique de l'Ecole Primaire SupĂ©rieure et la Compagnie des Sapeurs-Pompiers. — Le 14 Juillet, Ă  6 heures du matin, salves d'Artillerie. — De 8 Ă  9 heures, Distribution de viande aux pauvres de la Commune. A 2 heures œ, sur la Place du MarchĂ©, enlĂšvement des Ballons La FertĂ©-MacĂ©, le VercingĂ©torix, le GĂ©ant, le Jupiter. — A 3 heures, Place du Midi, Course en sac et Course Ă  pied. — A 3 heures œ, Place Saint-Denis, Les Mangeurs de Filasse et les Mangeurs de Carottes. — A 4 heures, Place de la Gare et rue de la Petite-Vitesse, Jeu de la Seringue. — A 4 heures œ, Place du ChĂąteau, Revue de la Compagnie des Sapeurs-Pompiers A 5 heures, Concert par la Musique Municipale dans le Parc Barre-Saint A 7 heures, Banquet de la SociĂ©tĂ© du 14 Juillet. — A 9 heures, feu d'artifice et Retraite aux Flambeaux par la Musique Municipale et la Compagnie des Sapeurs-Pompiers. — Illumination des Ă©difices publics. 12 mai 1907 — La Fanfare de l'Ecole SupĂ©rieure de Garçons trĂšs active Ă  La FertĂ©-MacĂ© La fanfare de l'Ecole SupĂ©rieure de Garçons devant prendre part, le 19 courant, au Concours de musique de Flers, donnera Dimanche 12 Mai, de 5 Ă  6 heures, dans le parc BarrĂ©-Saint, un Concert comprenant les morceaux qu'elle prĂ©pare pour ce Concours. Programme Gais Compagnons, pas redoublĂ©. — Roches Noires, fantaisie. — ChƓur, par la Chorale. — Zama, fantaisie. — Marinette, valse. Le chef de la Fanfare, LĂ©on Chenu. Lors de ce concours de Flers, la musique de l'Ecole SupĂ©rieure obtient de nombreux prix Choral Lecture Ă  vue, 2e prix, mĂ©daille de vermeil ; ExĂ©cution 1er prix, une Palme vermeil. Honneur 1er prix, une Palme vermeil. Fanfare Lecture Ă  vue 3e prix, une mĂ©daille d'argent ; ExĂ©cution 2e prix, une Palme vermeil. Tambours et Clairons Une mĂ©daille de bronze. 8 mai 1910 — Inauguration du kiosque sans toiture — Programme musical donnĂ© lors de l'inauguration du kiosque Le Dimanche 8 Mai, Ă  3 heures et demie, la Musique municipale donnera un Concert dans le parc BarrĂ© Saint. Programme Le Tapageur. PompĂ©e. — Fantaisie sur TancrĂšde OpĂ©ra. Solistes, MM. Barbrel et LĂ©on Chenu. Rossini. — SĂ©ville BolĂ©ro. V. Buot. — Stradella Fantaisie d'OpĂ©ra. Solistes, MM. Barbrel et Chenu. Flotow. — Au plaisir de vous revoir. Loudet. Le Chef de Musique AndrĂ©. — Compte rendu du 29 mai 1910 du concert d'inauguration du 8 mai GrĂące Ă  la bonne administration et au bon goĂ»t de M. Gandais, notre dĂ©vouĂ© conseiller municipal, le parc BarrĂ©-Saint devient un dĂ©licieux but de promenade, promenade d'autant plus agrĂ©able que messire Printemps vient de la parer d'une verdure toute nouvelle et que, de temps Ă  autre, notre excellente Musique municipale nous y fera entendre les meilleurs morceaux de son rĂ©pertoire. Dimanche dernier, nos musiciens Ă©trennaient, en effet, le kiosque qu'on y a rĂ©cemment Ă©difiĂ© pour eux et nous donnaient ainsi leur premier concert de la saison. Avec une maestria dont nous ne pouvons que les fĂ©liciter, les membres de notre Musique exĂ©cutĂšrent un programme sĂ©lect, il est vrai, quoique un peu chargĂ©. On les applaudit et ce fut justice. Deux superbes fantaisies, TancrĂšde, extraite de l'opĂ©ra de Rossini, et Stradella, de Flotow, furent trĂšs goĂ»tĂ©es du public. Il est juste de dire que, parfaitement accompagnĂ©s, MM. Barbrel et LĂ©on Chenu, impeccables solistes, contribuĂšrent largement Ă  la bonne exĂ©cution de ces deux morceaux. EspĂ©rons que, souventes fois encore, les Ă©chos du parc BarrĂ©-Saint rediront vos harmonieux accords, Messieurs de la Musique. Merci et des compliments pour ce premier concert par lequel vous avez saluĂ© le Printemps ; merci aussi et de vives fĂ©licitations Ă  M. AndrĂ©, votre chef sympathique et si dĂ©vouĂ©. Un amateur fertois. Quelques concerts sur le Kiosque Ă  musique du parc BarrĂ©-Saint 5 juin 1910 — Dimanche 5 juin, de 5 Ă  6 heures, la musique de l'Ecole supĂ©rieure donnera un concert dans le parc BarrĂ©-Saint. Voici le programme Sous le ciel bleu Marche. Petit. — The popular's pas de Quatre A. Soter. — La Capricieuse Fantaisie. V. Sambin. — Onduleuse Valse. F. Stoupan. — Sous les Tilleuls Polka. P. Paponaud. 25 juin 1911 — La fanfare de l'Ecole SupĂ©rieure donnera concert, dans le parc BarrĂ©-Saint, dimanche prochain 25 Juin, de 5 heures Ă  6 heures du soir. Voici le programme Marche AlgĂ©rienne. A. Bosc — Louise de LavalliĂšre fantaisie. Mourgue. — Ciao valse. Bouchel. — L'Italienne Ă  Alger fantaisie. HemmerlĂ©. — Marche des Chauffeurs. A. Bosc. Le Chef, Chenu LĂ©on 19 mai 1912 — Dimanche 19 mai, de 5 heures et demie Ă  6 heures et demie, au Parc BarrĂ©-Saint, la Musique de l'Ecole SupĂ©rieure donnera son premier concert habituel. En voici le programme Richard Wallace, marche. Sellenick. — BĂ©atrix di Tenda, ouverture. Bellini. — La jolie Patineuse, valse. A. Bagarre. — Loin de ma Patrie, fantaisie solo de bugle. H. Bidaine. — Les Pioupious de France. J. Ithier. Le Chef Chenu LĂ©on. 9 juin 1912 — Le Dimanche 9 Juin, de 5 h. œ Ă  6 h. œ, au parc BarrĂ© Saint, la fanfare de l'Ecole supĂ©rieure de Garçons donnera son deuxiĂšme concert de l'annĂ©e. Voici le programme Brennus pas redoublĂ©. Caboulle. — Les Diamants de la Couronne fantaisie. Auber. — Premier aveu valse. Signard. — Menuet Chantilly. Paul Helsen. — Polka des PĂšlerins. F. Sauvan. Le Chef, Chenu LĂ©on La FertĂ©-MacĂ© - Musique du 1er gĂ©nie 9 octobre 1910 — Cavalcade 9 et 10 aoĂ»t 1913, Char de la Reine des Reines des Tissages 9 et 10 aoĂ»t 1913 — Cavalcade et FĂȘte des Fleurs Ă  La FertĂ©-MacĂ© Programme des FĂȘtes FĂȘtes des samedi 9 et dimanche 10 aoĂ»t, organisĂ©es par l'Union des Commerçants et Industriels et fĂȘte du centenaire de la Caisse d'Epargne. Samedi, Ă  3 heures, distribution de pain et viande aux pauvres. — 5 h. 45, rĂ©ception de la musique du 117e rĂ©giment d'infanterie Ă  la gare. — 8 h., concert place du MarchĂ© par la musique militaire ; 9 h., grande retraite aux flambeaux. Dimanche, 11 h. 30, banquet. — 2 h., grande cavalcade et dĂ©filĂ© fleuri. Composition du cortĂšge, bicyclettes fleuries, groupes de fillettes, groupes grotesques, groupes de chevaliers, chars de l'agriculture, de l'alimentation, de la mode, de la reine des ruines, du tissage, des petits enfants, du tennis et football, de la source des fĂ©es, de la chasse avec meute et piqueurs. DĂ©filĂ© d'automobiles et charrettes fleuries. — 4 h., rĂ©ception et de la Reine des reines accompagnĂ©e de ses demoiselles d'honneur ; aubade par la musique militaire. — 6 h., place du ChĂąteau, rassemblement de tout le cortĂšge, distribution de banniĂšres et oriflammes, concert par les deux musiques locales L'Union OuvriĂšre et la Musique Municipale. — 8 h. et demie, place du MarchĂ©, concert par la musique du 117e. — 10 h., place BarrĂ©-Saint, grand feu d'artifice et embrasement gĂ©nĂ©ral du Parc. Compte rendu des fĂȘtes La premiĂšre fĂȘte organisĂ©e par l'Union des commerçants et industriels fertois a eu lieu samedi 9 et dimanche 10 aoĂ»t avec un succĂšs dont la ville de la FertĂ©-MacĂ© se souviendra longtemps. Les concerts donnĂ©s par la musique du 117e d'infanterie du Mans, la retraite aux flambeaux, la cĂ©rĂ©monie du Cinquantenaire de la Caisse d'Epargne, le banquet offert aux administrateurs et le feu d'artifice tirĂ© au Parc BarrĂ©-Saint, tout en un mot a Ă©tĂ© une suite de succĂšs et des plus encouragents pour le comitĂ© des fĂȘtes. Le sujet principal de la fĂȘte Ă©tait une grande cavalcade et dĂ©filĂ© fleuri avec le couronnement de la Reine des Reines du tissage. MalgrĂ© le temps incertain de la matinĂ©e, le dĂ©filĂ© a eu lieu par un beau temps l'aprĂšs-midi, dans le plus grand ordre, au milieu d'une affluence nombreuse Ă  travers les rues de la ville merveilleusement dĂ©corĂ©es par la population. Mlle LĂ©a Heurtaux, la Reine des Reines, trĂšs gracieuse, accompagnĂ©e de ses demoiselles d'honneur, a Ă©tĂ© reçue par le comitĂ© des fĂȘtes Ă  la mairie oĂč n eu lieu le couronnement devant une foule des plus sympathiques. Un grande bal a clĂŽturĂ© la fĂȘte. La FertĂ©-MacĂ© - Cavalcade du 9 et 10 aoĂ»t 1913 FĂȘte des Fleurs et Musique du 117e 14 juillet 1914 —FĂȘte nationale. Concert au kiosque du parc BarrĂ©-Saint Le 14 juillet, de 8 heures Ă  midi, sĂ©ance du contours de Tir de la SociĂ©tĂ© l'Union Fertoise. — A midi, salves d'Artillerie, au Parc BarrĂ©-Saint. A 3 heures ÂŒ, visite au Monument de la Gare rĂ©union des SociĂ©tĂ©s Ă  l'HĂŽtel de Ville. — A 4 heures, Place de la RĂ©publique, avec le concours de la Fanfare de l'Ecole primaire SupĂ©rieure de Garçons, sĂ©ance de gymnastique par la SociĂ©tĂ© la Jeunesse Fertoise et distribution de MĂ©dailles d'honneur aux anciens ouvriers. Place du MarchĂ©, revue de la Compagnie des Sapeurs-Pompiers et sĂ©ance de Gymnastique. A 7 heures, banquet de la SociĂ©tĂ© du 14 Juillet. A 9 heures, au Parc BarrĂ©-Saint, concert par l'Orchestre de la SociĂ©tĂ© Amicale de l'Ecole SupĂ©rieure de Garçons et illuminations. Programme du Concert 1e partie. Orchestre La Marseillaise Version officielle. — Marche Indienne. Sellenick. — Ouverture du Jeune Henry. MĂ©hul. OrchestrĂ©e par Nardon. Fanfare Les Roches Noires fantaisie. Borrel. 2e partie. Orchestre On Part marche H. Tellan. — Les Mousquetaires au Couvent. Varnet. Fantaisie orchestrĂ©e par Tavan. — Estudiantina Valse. Waldteufel. Fanfare Gavotte des Marionnettes. Boisson. A l'issue du Concert, brillant feu d'artifice. 26 aout 1923 — FĂȘte en l'honneur du vice-amiral Dumesnil Ă  La FertĂ©-MacĂ©. Concerts au parc BarrĂ©-Saint — Voici le programme dĂ©finitif des grandes fĂȘtes organisĂ©es par l'Union des Commerçants et Industriels, sous les auspices de la municipalitĂ©, en l'honneur du vice-amiral Dumesnil, commandant en chef de l'escadre de la MĂ©diterranĂ©e. Samedi 25 aoĂ»t. A 15 heures, Ă  la gare, rĂ©ception de la musique militaire du 104e rĂ©giment d'infanterie aux lieu et place de la Musique des Equipages de la flotte, retenue Ă  Brest. — Ă  16 heures, Ă  l'HĂŽtel-de-Ville, vin d'honneur offert aux musiciens. — Ă  20 h., place du MarchĂ©, concert par la Musique militaire. — Ă  21 h. 30, retraite aux flambeaux. Dimanche 26, Ă  6 heures, rĂ©veil en fanfare. — Ă  10 heures, Ă  l'HĂŽtel-de-Ville, rĂ©ception de l'amiral Dumesnil, remise d'une Ă©pĂ©e d'honneur offerte par la ville de La FertĂ©-MacĂ©. — Ă  10 h. 30, au parc Barre-Saint, entrĂ©e 1 franc, concert par la Musique du 104e. — Ă  11 h. 30, salle de la rue Pierre-Neveu, banquet officiel par souscription 20 francs. — Ă  14 heures, grande cavalcade et dĂ©filĂ© de chars allĂ©goriques, costumes et coiffes de diffĂ©rentes provinces de France Normandie, Bretagne, Provence, BĂ©arn, Alsace-Lorraine, etc. ; cuirassĂ©, barques, automobiles et voitures fleuries. — Ă  17 heures, place du ChĂąteau, rassemblement, distribution des rĂ©compenses, dislocation du cortĂšge. — Ă  17 h. 30, place du MarchĂ©, concert par la Musique militaire. — Ă  20 h. 30, parc BarrĂ©-Saint, fĂȘte de nuit, illumination fĂ©erique du parc, théùtre de verdure avec le concours d'artistes de Paris, sous la direction de M. Vitali, imprĂ©sario des fĂȘtes de l'Exposition du Mans. Prix des places rĂ©servĂ©es, 10 fr. ; premiĂšres, 6 fr. ; secondes, 3 fr. ; pourtour, 2 fr. ; embrasement gĂ©nĂ©ral du parc, illuminations des Ă©difices publics, places et rues de la ville. A minuit, salle de la rue Pierre-Neveu, bal, prix d'entrĂ©e messieurs, 2 fr. ; dames, 1 fr.; gratuit pour les figurants costumĂ©s. La FertĂ©-MacĂ© - FĂȘtes du 26 aout 1923 Concert du 104e RI au centre Statue de Diane, transfĂ©rĂ©e aujourd'hui dans le parc BarrĂ©-Saint Concerts sur le Kiosque BarrĂ©-Saint 30 juin 1921 — L'Union Musicale donnera aujourd'hui jeudi Ă  20 h. 30 au Parc BarrĂ© Saint, son premier concert de la saison d'Ă©tĂ© avec le programme suivant Stradivarius pas redoublĂ© Pirouelle. — Pour l'Avenir fantaisie historiette, BlĂ©mant. Premier aveu valse, Aignard. — Gabrielle de Verggy » fantaisie, Mourgue. — Le Pas des BouquetiĂšres marche, Wachs. 29 juin 1922 — L'Union Musicale se fera entendre aujourd'hui jeudi, Ă  20 h. 30, au Parc BarrĂ© Saint, avec le programme suivant 1. Bon accueil allegro, Furgeot. — 2. Le Camp des braves fantaisie, Paul AndrĂ©. — 3. LĂšvres roses valse lente, F. Andrieu. — 4. FĂȘte Nationale fantaisie descriptive, A. Planel. — 5. Petit Secret pavane, E. Roux. — 6. Le CĂ©libataire pas redoublĂ©, Putz. 10 mai 1925 — Voici le programme que donnera l'Union Musicale Ă  l'occasion de la FĂȘte Jeanne d'Arc de 15 Ă  16 h. 30, au parc BarrĂ©-Saint Allume, allume ! Pas redoublĂ©. — Joyeuse aventure, fantaisie. — Les Ondines, marche. — MosaĂŻque sur Stravella. — L'Oubli, valse capricieuse. — Joyeux retour, allegro. 14 juillet 1925 — La FertĂ©-MacĂ©. Voici le programme du concert que donnera l'Union Musicale le 14 juillet au Parc BarrĂ©-Saint, Ă  16 h. BohĂšme, joyeuse, marche montmartroise. L. Ithiers. — L'Orangerie, fantaisie, morceaux imposĂ©s au concours de Caen, F. Salle. — Lina, polka pour bugle, soliste M. Baron, F. Leroux. — Une Ă©quipĂ©e du RĂ©gent, morceau de choix au concours, Mourgue. — L'oubli, valse capricieuse, Vivenot. — La Marseillaise. 28 aoĂ»t 1927 — Voici le programme du concert que donnera l'Union Musicale au parc BarrĂ©-Saint, aujourd'hui de 20 h. 30 Ă  21 h. 30. CondĂ©, pas redoublĂ©. Wetge. — SĂ©lection sur les Saltimbanques. — Lovs, valse lente Ronsberg. — Les Ă©chos du Midi, mosaĂŻque Kelsen. — Au plaisir de vous revoir, retraite-marche Loudet. 26 aoĂ»t 1928 — FĂȘte d'athlĂ©tisme dans le Parc BarrĂ©-Saint — La FertĂ©-MacĂ©. Une fĂȘte d'athlĂ©tisme. La sociĂ©tĂ© La Jeunesse Fertoise organise Ă  La FertĂ©, pour dimanche prochain 26 aoĂ»t, Ă  15 heures, une grande fĂȘte d'athlĂ©tisme avec le concours de l'Union musicale. Cette fĂȘte se dĂ©roulera dans le parc BarrĂ©-Saint. La FertĂ©-MacĂ© - Parc BarrĂ©-Saint et le Kiosque — Cavalcade du 9 et 10 aoĂ»t 1913. Musique l'Union OuvriĂšre 8 juin 1930 — Comptes rendus et commentaires de l'inauguration de la toiture du Kiosque Ă  musique du Parc BarrĂ©-Saint Compte rendu de la journĂ©e du 8 juin — C'est sous un soleil radieux que se sont dĂ©roulĂ©es les fĂȘtes de la PentecĂŽte qui comprenaient celle du 205e et celle de l'inauguration du kiosque Ă  musique avec le concours de la musique du Paris OrlĂ©ans. L'aprĂšs-midi Ă©tait rĂ©servĂ© Ă  la fĂȘte musicale. La musique du Paris OrlĂ©ans La Renaissance », dont la renommĂ©e n'est plus Ă  faire, prĂȘtait son concours. DĂšs le matin les musiciens Ă©taient arrivĂ©s et visitĂšrent notre ville pour leur grand plaisir. A 16 heures avait lieu l'inauguration du kiosque de musique, au parc BarrĂ©-Saint. C'est notre sociĂ©tĂ© locale L'Union Musicale » qui ouvrit le concert par deux morceaux de premier choix et trĂšs bien rĂ©ussis. Puis la musique du Paris OrlĂ©ans nous fit assister Ă  un vrai rĂ©gal musical. En passant, notons l'emplacement du kiosque dans un cadre dĂ©licieux. Pendant le concert, deux chanteurs se firent entendre, Mme Moraldi de l'OpĂ©ra-Comique et M. Cousinou du Grand Théùtre d'Alger. Le soir un autre concert de grand gala fut donnĂ© auquel une foule trĂšs dense assista. Le lendemain matin La Renaissance » se rendit Ă  Bagnoles de l'Orne oĂč elle donna l'aprĂšs-midi au casino un concert avec chants. Concert de gala Ă  21 heures, parc BarrĂ©-Saint. — Bien que l'entrĂ©e au Parc soit payante, 21 heures sont Ă  peine sonnĂ©es que les rares chaises dont les organisateurs ont pu se procurer sont prises d'assaut. Le flot continue Ă  arriver et bientĂŽt la marĂ©chaussĂ©e aura beaucoup de peine Ă  empĂȘcher la foule de piĂ©tiner » les pelouses. C'est jour de fĂȘte, le Parc est plein. 2000 personnes sont rangĂ©es autour du kiosque complĂ©tĂ©. Le Concert mieux encore que l'aprĂšs-midi, si l'on peut dire ! Nous retrouvons le mĂȘme chef, les mĂȘmes musiciens, les mĂȘmes chanteurs, avec semble-t-il, un talent dĂ©cuplĂ©. La brise tiĂšde d'une nuit de juin nous enveloppe et c'est dans l'enchantement le plus grand que nous ne cessons d'applaudir l'exĂ©cution impeccable du programme. Meyerber et Beethoven furent les premiers Ă  l'honneur avec PremiĂšre Marche aux Flambeaux et l'Ouverture d'Egmont. A nouveau M. Cousinou ouvre la partie vocale. Son timbre, plus prenant encore que l'aprĂšs-midi, et son indĂ©niable talent auront raison des difficultĂ©s rencontrĂ©es dans Arioso di Benvenuto de Diaz. OĂč voulez-vous-aller ? de Gounod, d'une fraĂźcheur admirable, dut ĂȘtre rechantĂ© par le mĂȘme artiste, que le public ne veut plus lĂącher. Le programme instrumental Ă©tait composĂ© de telle maniĂšre que nous avons pu apprĂ©cier la valeur personnelle de la plupart des exĂ©cutants. Le Ballet Egyptien, de Luccmi, nous fait applaudir l'hauboĂŻste, M. Sylvestre, et les flĂ»tistes, MM. CourboulĂšs, Petitjean et SĂ©guin. A son tour, Mme Moraldi reprend contact avec les planches. Un passage bien connu et toujours goĂ»tĂ© d'HĂ©rodiade ProphĂšte bien-aimĂ©, lui valut un franc succĂšs. O Sole Mio, qui fut tant chantĂ©, il y a quelques annĂ©es, n'a encore rien perdu de sa valeur. La voix de contralto de Mme Moraldi sut lui donner toutes les finesses et l'ampleur dĂ©sirables. RappelĂ©e par le public, l'artiste nous transporte un moment au-delĂ  des Alpes, et c'est dans la langue de Mussolini qu'elle re-exĂ©cute la chanson de E. dit Capuela. Qui ne connaĂźt pas le Duo de Colinette ? mais combien de fois l'avons-nous entendu aussi parfaitement exĂ©cutĂ© ? LĂ  encore, Mme Moraldi et M. Cousinou se sont surpassĂ©s. La galanterie vivant encore chez nous, une magnifique gerbe de fleurs fut offerte Ă  Mme Moraldi par le prĂ©sident de l'Union Musicale. La gracieuse artiste voulut Ă  son tour remercier M. Renut, ainsi que tout le public et pour ce, elle invita son sympathique partenaire Ă  donner une réédition du Temps des Cerises, si goĂ»tĂ© au concert de l'aprĂšs-midi. L'Ouverture de PoĂšte et Paysan de SuppĂ©, fut un vĂ©ritable rĂ©gal artistique qui donna l'occasion aux saxophones alto MM. Prieur, AufrĂšre, TilliĂ©, Deschanel, Flouzac, Besson, Etienne, Legrignoux et Leroy, de faire remarquer leur enviable latent. Une traditionnelle Marseillaise, chantĂ©e par Mme Moraldi et M. Cousinou, et accompagnĂ©e par l'orchestre, mettait le point final Ă  cette manifestation musicale, vraiment artistique et — nous pouvons l'assurer — dont les Fertois conserveront longtemps le souvenir. Nous remercions sincĂšrement ici les organisateurs et particuliĂšrement notre compatriote Ă  qui nous faisions allusion plus haut, de nous avoir procurĂ© cette rĂ©elle et saine distraction dont nous sommes trop privĂ©s. La FertĂ©-MacĂ© - Inauguration couverture du Kiosque Ă  musique du 8 juin 1930 14 juillet 1935 — La FĂȘte Nationale fait toujours recette au parc BarrĂ©-Saint Programme des 13 et 14 juillet — Samedi 13 juillet Distribution de viande aux indigents Ă  20 h. 30, carillon des cloches. — Ă  21 h. 30, grande retraite aux flambeaux. Dimanche 14 juillet, Ă  6 heures, rĂ©veil en fanfare par les trompettes de l'Amicale Fertoise. — Ă  10 h. 45, place de la RĂ©publique, rassemblement des sociĂ©tĂ©s, revue de la Cie des sapeurs-pompiers, visite aux monuments patriotiques de 1870 et de la Victoire. — Ă  12 heures, la Marseillaise par le carillon des cloches. — Ă  14 heures rue St-Denis, course aux oeufs. — Ă  15 h. 30, lĂącher de pigeons voyageurs. — Ă  16 heures, parc BarrĂ©-Saint, concert par l'Union musicale. — Ă  17 heures, place du chĂąteau, course Ă  pied. — Ă  19 heures, HĂŽtel du Petit-Turc, banquet de la SociĂ©tĂ© du 14 juillet. — Ă  21 heures, parc BarrĂ©-Saint, concert par les trompettes de l'Amicale Fertoise, exercices de gymnastique par l'Amicale Fertoise. — Ă  22 heures, feu d'artifice, concert par le Rallye-Cor de l'Amicale Fertoise. Compte rendu de la fĂȘte du 14 juillet — AprĂšs une JournĂ©e bien remplie, les Fertois se sont donnĂ© rendez-vous, Ă  9 heures au Parc BarrĂ©-Saint. AmĂ©lioration notoire deux projecteurs bien placĂ©s illuminent la vaste scĂšne oĂč se dĂ©roule un programme qui fut un vrai rĂ©gal. L'Amicale Fertoise continue sa marche ascendante, ses succĂšs en font foi. Elle le doit Ă  l'activitĂ© de son chef, M. l'abbĂ© GuibĂ©, Ă  la compĂ©tence de son nouveau moniteur et aussi la fidĂ©litĂ© de ses vieux, qui deviennent pour parler le langage moderne, des as » de la barre fixe. Une innovation le cercle de fer ; pour des novices c'Ă©tait fort bien et cela promet. Qui a dit Que le son du cor est triste au fond des bois ? C'est possible, mais pas au Parc BarrĂ©-Saint. C'est que les succĂšs de la Fanfare et du Rallye-Cor Fertois ne se comptent plus. Dignement le feu d'artifice vient clĂŽturer la fĂȘte. 1er septembre 1935 — Une braderie est organisĂ©e Ă  La FertĂ©-MacĂ© pour laquelle le parc BarrĂ©-Saint est sollicitĂ© afin d'y accueillir un grand spectacle acrobatique — A 21 heures, au Parc BarrĂ©-Saint, grand spectacle acrobatique, sur une estrade et sous le feu de beaux projecteurs, sous la direction de l'impresario Talva-Nohel, des spectacles artistiques de Paris, avec le concours des plus sensationnelles attractions des grands cirques et music-hall ; Erbas, Ă©quilibriste comique sur fil de fer ; Les Ennags, les fameux acrobates comiques excentriques dans un sketch de fou rire ; Les Willys, les hilarants comiques cyclistes sur leurs invraisemblables machines ; Didama and Partner balancing act, dans leur Impressionnant travail d'Ă©quilibre instable sur meubles cassĂ©s. Prix des places RĂ©servĂ©es, 10 fr. ; premiĂšres, 6 fr. ; secondes, 4 fr. ; pourtour. 2 fr. Quelques concerts sur le Kiosque Ă  musique enfin chapeautĂ© 23 juin 1930 — L'Union Musicale donnera jeudi prochain, 26 juin au Parc BarrĂ©-Saint, un concert Ă  21 heures dont voici le programme Marche des musiciens, Allier. — Fantaisie sur TancrĂšde, G Rossini. — RĂȘve d'or, valse lente. Allier. — Fantaisie sur Zampa, HĂ©rold. — Paris- Bruxelles. Turine. 18 mai 1931 — L'Union musicale qui se prĂ©sentera au Concours de FougĂšres, le dimanche 24 mai, donnera un concert le jeudi 21 mai, Ă  20 h. 30, au Parc BarrĂ©-Saint, oĂč seront exĂ©cutĂ©s les morceaux de ce concours. Voici le programme de ce concert Flingot allegro militaire, MontagnĂ©. — Ange Pitou fantaisie, morceau imposĂ©, F. Sali. — Printemps charmeur valse chantĂ©e, Champel. — Le BaptĂȘme d'une PoupĂ©e fantaisie romantique, morceau de choix, Beuchel. — La Parade des Bleuets allegro, Balay. Comme Ă  l'habitude, des chaises seront mises en location au bĂ©nĂ©fice des pauvres. 22 juin 1933 — Union musicale. Concert du jeudi 22 juin, au Parc BarrĂ© Saint, Ă  21 heures LunĂ©ville allegro militaire. — Les Saltimbanques fantaisie de L. Ganne. — Babillage de Gilet. — PensĂ©es Lointaines fantaisie. —L'Amour chante en nos coeurs valse chantĂ©e de Delbecq. 26 juin 1935 — La fanfare de l'Ă©cole primaire supĂ©rieure donnera son deuxiĂšme concert au parc BarrĂ©-Saint ce soir mercredi Ă  21 heures. Au programme Les Chasseurs Alpins » pas redoublĂ©. — Myrthis » gavotte. — Jardin Fleuri » fantaisie. — Souvenirs d'Antan » valse. — SillĂ© le Philippe » pas redoublĂ©. 6 aoĂ»t 1936 — L'Union Musicale donnera un concert au parc BarrĂ©-Saint, le jeudi 6 aoĂ»t, Ă  21 heures. Programme GenĂšve marche. — La MĂ©sange fantaisie. — Tendres souvenirs valse. — Les Echos du Midi mosaĂŻque. — En FĂȘte allegro de concert. 23 juin 1937 — Le mercredi 23 juin Ă  21 heures, au parc BarrĂ©-Saint, la Fanfare de l'Ă©cole supĂ©rieure donnera un concert. Programme 1. Spearmint, pas redoublĂ© Touine. — 2. RĂ©veil des Dieux, fantaisie Jean Louys. — 3. Souvenirs d'antan, valse E. Flamant. — 4. La VallĂ©e du Grand-Morin, fantaisie Renoux. — 5. Le TĂ©mĂ©raire, pas redoublĂ© Mougeot. 24 juin 1937 — Le jeudi 24 juin, Ă  21 heures, au parc BarrĂ©-Saint, concert par l'Union Musicale. Programme 1. Sur la grand’route, allegro Gaudefroy. — 2. La tonnelle fleurie, ouverture X.. — 3. Ciao, valse italienne Bouchel. — 4. Chant de printemps, fantaisie Delbecq. — 5. MarchĂ© des poilus A. Doyen. 11 aoĂ»t 1938 — La fanfare des Sapeurs-Pompiers donnera un concert au Parc BarrĂ©-Saint demain jeudi 11 aoĂ»t, Ă  20 h. 45. Programme 1° Marche de l'Union des Sapeurs-Pompiers de Basse Normandie. — 2° La lance, polka pour clairon, soliste M. Robert Davot. — 3° JournĂ©e Normande, fantaisie imitative. — 4° Les Sapeurs-Pompiers, marche imitative. — 5° FlammĂšche, valse. — 6° Le Joyeux Sapeur, dĂ©filĂ©. La FertĂ©-MacĂ© - Le Jardin public et le Kiosque Ă  musique 11 mai 1938 — FĂȘte de Jeanne d'Arc Ă  La FertĂ©-MacĂ©. Le Kiosque du Parc BarrĂ©-Saint envahi par la foule — La FĂȘte nationale de Jeanne dArc. Comme les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, La FertĂ©-MacĂ© a honorĂ© dignement la Sainte de la Patrie. A 11 h. 15, autour de la statue Jeanne d'Arc dĂ©corĂ©e de guirlandes et de drapeaux, les trompettes de l'Entente Fertoise exĂ©cutĂšrent plusieurs sonneries. A 11 h. 30, une Messe fut cĂ©lĂ©brĂ©e Ă  l'Ă©glise Notre-Dame. Les autoritĂ©s, les sociĂ©tĂ©s locales, les enfants des Ă©coles y assistaient. L'Union Musicale et les trompettes de l'Amicale exĂ©cutĂšrent plusieurs morceaux choisis. L'aprĂšs-midi, une foule nombreuse avait envahi le parc BarrĂ©-Saint, oĂč l'Union Musicale sous la direction de son chef M. LiĂ©vois, exĂ©cuta les plus beaux morceaux de son rĂ©pertoire. Le soir, aprĂšs le panĂ©gyrique de Ste Jeanne d'Arc Ă  l'Ă©glise Notre-Dame eut lieu l'embrasement de la statue. La maĂźtrise paroissiale se fit entendre dans la cantate Ă  Jeanne d'Arc, puis les trompettes de l'Amicale Fertoise et le Rallye-Cor Fertois se firent entendre. Formations musicales actives Ă  La FertĂ©-MacĂ© en 1909 Musique municipale, direction AndrĂ©, 42 exĂ©cutants le 1er octobre 1912, AndrĂ© est nommĂ© chef de la musique municipale et directeur de la Lyre VitrĂ©enne aux appointements annuels de francs. Jouffroy, qui Ă©tait professeur de musique Ă  Avranches, vient remplacer AndrĂ© Ă  la tĂȘte de la Musique municipale de La FertĂ©-MacĂ© Musique de l'Ecole Primaire SupĂ©rieure des Garçons, direction Souvray, 30 exĂ©cutants ; La Lyre Fertoise, fondĂ©e en 1899, direction Maynaerts, 30 exĂ©cutants. JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă  Musique ven. 21 sept. 2018 1616 LA FERTÉ-SOUS-JOUARRE - Le Kiosque de musique SEINE ET MARNE La FertĂ©-au-Col, qui devient dĂ©finitivement La FertĂ©-sous-Jouarre en 1789, est installĂ©e Ă  cheval sur les deux rives de la Marne. Les deux parties de la ville sont reliĂ©es par un pont traversant de part en part une Ăźle formĂ©e par un bras de la riviĂšre. Cette Ăźle sera rattachĂ©e Ă  la rive droite de la Marne lors de gros travaux rĂ©alisĂ©s de 1865 Ă  1870, le bras comblĂ© devenant le boulevard de Turenne. La FertĂ©-au-Col appartient Ă  la famille de CondĂ© depuis le XVIe siĂšcle. A la demande de prĂšs de quatre cent manans et habitans fertois, pendant six jours, du 9 au 12 septembre et les 29 et 30 septembre 1558, ceux-ci comparaissent devant un certain Pierre Leclerc, tabellion chargĂ© d'Ă©tablir un projet de bail avec Louis Ier de Bourbon, prince de CondĂ© 1530-1569. Au terme du contrat signĂ© le 28 novembre 1558, le prince de CondĂ©, reprĂ©sentĂ© par son bailli Claude Bonnard, son procureur Etienne Drouin et son secrĂ©taire Jean Parenteau, donne Ă  bail auxdits fertois, deux terrains destinĂ©s notamment Ă  l'usage de leurs pĂąturages. Ceux-ci sont situĂ©s sur la rive gauche de la FertĂ© l'un, le PĂątis de Reuil, tenant au pont Chobert jusqu'au pressoir du Prince, le second, le PĂątis de CondĂ© ou Condetz, contenant Ă  ladite mesure six arpents ou environ soit 428 mĂštres, tenant d’une part au chemin et port Ă  meules, d’un cotĂ© Ă  mondit Seigneur, Ă  Claude Solvet, Ă  Messire Bernard Gochard et au seigneur de Laigni, et par deux endroits au chemin conduisant Ă  Reuil ; et d’autre au jardin de l'HĂŽtel-Dieu, Ă  François Chobert, Ă  Robert Broultin et autres... En contrepartie de cette mise Ă  disposition, chacun de nos quatre cent manans s'engagent Ă  payer au prince de CondĂ©, un denier tournois une fois l'an, Ă  la Saint-RĂ©my d'octobre. En outre lesdits manans seront tenus dorĂ©navant et Ă  toujours de moudre leurs grains au moulin du seigneur et de faire pressurer leurs vendanges des vignobles mouvans de nous Ă  nos pressouers... Plan de La FertĂ©-sous-Jouarre en 1827 Le faubourg de La FertĂ©-sous-Jouarre oĂč se situe le PĂątis de CondĂ© devient, dĂšs cette Ă©poque, le quartier incontournable de la fabrication et de la conception des meules de moulin en France et mĂȘme Ă  l'Ă©tranger. MalgrĂ© les sĂ©vĂšres inondations dĂ»es aux frĂ©quentes crues de la Marne, l'industrie meuliĂšre fertoise emploie plus de deux mille ouvriers au XIXe siĂšcle, alors Ă  l'apogĂ©e de ce succĂšs ; on expĂ©die chaque annĂ©e plus de mille meules de plusieurs tonnes chacune, aussi voit-on quelques fortunes se crĂ©er grĂące Ă  cette euphorie. Le PĂątis de CondĂ©, devenu bien national depuis la rĂ©volution, est transformĂ© en Promenades, plantĂ©es de six rangĂ©es d'arbres, entourant une allĂ©e centrale. A son extrĂ©mitĂ© est Ă©rigĂ©e, le 21 avril 1822, une Croix de Mission, dressĂ©e Ă  l'issue d'un grand cortĂšge Ă  travers la ville pavoisĂ©e, emmenĂ© par l'Ă©vĂȘque de Meaux suivi par la garde nationale. Cette Croix ne fera pas long feu dĂšs le mois de juillet 1830, Ă  l'occasion des Trois Glorieuses, elle est arrachĂ©e et dĂ©truite, suivie quelques jours aprĂšs par celles de Jouarre, de Provins, de Saint-Cyr... Entre 1830 et 1880, de gros travaux transforment le quartier du PĂątis de CondĂ©, et notamment la construction de quais, d'entrepĂŽts et d'ateliers pour la meulerie le long du chemin de halage, la surĂ©lĂ©vation des zones bĂąties sur pilotis et continuellement inondĂ©es, la dĂ©molition de l'HĂŽtel-Dieu particuliĂšrement insalubre... Le PĂątis de CondĂ©, de par son emplacement et sa superficie, est un des lieux les plus frĂ©quentĂ©s. Comices agricoles et foires y sont organisĂ©s ponctuellement, fĂȘtes et festivals musicaux, jeux et fĂȘtes foraines y sont frĂ©quents, attestĂ©s dĂšs 1843. L'OrphĂ©on de la FertĂ©-sous-Jouarre, actif dĂšs 1854, dirigĂ© par M. Cuvillier, est suivi par la crĂ©ation, en 1863, de l'Harmonie municipale Les Enfants des Bardes, comptant une quarantaine de musiciens, qui accompagnera la vie fertoise pendant de nombreuses dĂ©cennies. En 1892, la municipalitĂ© fait Ă©difier un théùtre municipal, en pierres meuliĂšres cela va de soit, en lieu et place de la Croix de Mission abattue en 1830, au bout du PĂątis de CondĂ©. La FertĂ©-sous-Jouarre - Théùtre municipal sur le PĂątis de CondĂ© — Rue du Port-aux-Meules, PĂątis de CondĂ© Ă  gauche Dix ans plus tard, en 1902, Paul Lallier, maire de la FertĂ©-sous-Jouarre, est amenĂ© Ă  donner son acceptation pour une donation que personne n'attendait, celle du mystĂ©rieux Auguste-Alfred Cocu, grĂące Ă  qui, un Kiosque Ă  musique sera Ă©difiĂ© l'annĂ©e suivante, sur le PĂątis de CondĂ©, en vis-Ă -vis du théùtre. Par quel miracle Auguste-Alfred Cocu, garçon boucher Ă  25 ans, mariĂ© Ă  une femme de chambre, devient-il rentier Ă  43 ans ? N'ayant pas la rĂ©ponse, contentons-nous de relater les faits. Auguste-Alfred Cocu, nĂ© Ă  La FertĂ©-sous-Jouarre le 8 fĂ©vrier 1850, est le fils de Jean-Charles Cocu, tonnelier, nĂ© en 1818 et de Sophie Victoire Sylvie Raton, nĂ©e en 1816. Tous deux sont domiciliĂ©s Ă  La FertĂ©-sous-Jouarre. Auguste-Alfred Cocu se marie le 14 octobre 1875 Ă  Paris IXe avec Anne Zowille, femme de chambre demeurant 13 rue de Londres Ă  Paris IXe, nĂ©e Ă  Mersch Luxembourg le 20 juin 1847, fille de Jean Zowille, tailleur de pierres, prĂ©dĂ©cĂ©dĂ© dont l'Ă©pouse demeure Ă  Paris, 74 avenue de Clichy. Lors de son mariage, Cocu, dĂ©clare ĂȘtre garçon boucher et rĂ©side 6 passage de Tivoli Ă  Paris IXe rebaptisĂ© en 1910 rue de Budapest, devenue plus tard un quartier "chaud". Le 9 avril 1893 Auguste-Alfred Cocu rĂ©dige un testament, lĂ©guant francs Ă  la ville de la FertĂ©-sous-Jouarre destinĂ© Ă  construire un kiosque Ă  musique sur le PĂątis de CondĂ©. Anne Zowille-Cocu dĂ©cĂšde le 5 janvier 1900, Ă  son domicile conjugal 109 rue de Belleville Ă  Paris XIXe. Et 8 jours plus tard, le 13 janvier 1900, Auguste-Alfred Cocu, dĂ©clarĂ© rentier, dĂ©cĂšde Ă  Saint-Martin, commune de la FertĂ©-sous-Jouarre, oĂč il rĂ©sidait... Le Kiosque Ă  musique, dont le coĂ»t final s'Ă©lĂšve Ă  francs, est Ă©difiĂ© en 1903 par H. Bergerot, constructeur Ă  Paris de forme octogonale, les colonnes de fonte sont rĂ©alisĂ©es par l'entreprise d'Antoine Durenne de Sommevoire ; des volutes et ciselures en fer forgĂ© ornent le pourtour du plafond de la toiture en zinc ; une rambarde de fer forgĂ© est fixĂ©e sur le soubassement de pierre renfermant une cave ; une grille de protection et quelques plantes entourent les huit marches de l'escalier d'accĂšs. L'inauguration a lieu le 10 mai 1903 au milieu d'une foule considĂ©rable, plusieurs formations musicales de la rĂ©gion, conviĂ©es, participent Ă  cette fĂȘte, au cours de laquelle de nombreux concerts sont donnĂ©s. La FertĂ©-sous-Jouarre - Le Kiosque Ă  musique sur le PĂątis de CondĂ© Le 25 janvier 1910, la Marne en crue n'Ă©pargne pas le PĂątis de CondĂ©. Cependant cela n'a rien de surprenant pour les Fertois qui ont vu ou entendu parler, par le passĂ©, de nombreuses inondations, les plus importantes datant de 1740 ou encore du 25 fĂ©vrier 1784 lors de cette derniĂšre, le pont en bois sur la riviĂšre est emportĂ© et un bac sera mis en service le temps d'en Ă©difier un nouveau ; en consĂ©quence de ces crues, de nombreuses maisons ont dĂ©finitivement Ă©tĂ© obligĂ©es d'adopter leur premier Ă©tage comme lieu d'habitation, relĂ©guant le rez-de-chaussĂ©e en cave. La FertĂ©-sous-Jouarre - Crue du 25 janvier 1910 sur le PĂątis de CondĂ©, le Kiosque Ă  musique les pieds dans l'eau Le 4 septembre 1914, devant l'arrivĂ©e massive des Prussiens, le GĂ©nie fait sauter le pont de pierre de la FertĂ©-sous-Jouarre, ce qui n'empĂȘche en rien lesdits prussiens d'envahir la ville en traversant la Marne sur un pont de fortune rĂ©parĂ© Ă  la hĂąte. Les deux jours suivants, La FertĂ©-sous-Jouarre est rançonnĂ©e et pillĂ©e. Le 8 septembre, les Allemands font sauter le pont de fer, de nombreuses maisons sont incendiĂ©es ou bombardĂ©es et le 9 septembre ils battent en retraite devant les assauts des fusiliers anglais. La FertĂ© est libĂ©rĂ©e... Le Théùtre municipal du PĂątis de CondĂ©, rĂ©quisitionnĂ©, devient l'hĂŽpital auxiliaire n° 203, tenu par l'Association des Dames Françaises, sous la responsabilitĂ© du docteur Bar. La FertĂ©-sous-Jouarre - Convoi d'ambulances anglaises sur le PĂątis de CondĂ©, Kiosque Ă  musique au fond Le Kiosque Ă  musique a Ă©tĂ© restaurĂ© en 2009-2010, et le théùtre municipal lui fait toujours face aujourd'hui. Kiosque toujours en place. voir ici, Le Kiosque Ă  musique sur le PĂątis de CondĂ© de La FertĂ©-sous-Jouarre, aujourd'hui.1/4 — 2/4 — 3/4 — 4/4 publiĂ© par Jean Marc Ven 21 Sep 2018 1425 28 mai 1854 — Les comices agricoles se dĂ©roulent sur les PĂątis de CondĂ© et de Reuil, invariablement suivis d'un grand banquet puis d'une grande fĂȘte, de concerts et de feux d'artifices, sur le PĂątis de CondĂ© — Le Comice de 1854 fera Ă©poque Ă  La FertĂ©-sous-Jouarre, et le souvenir en restera comme de l'un des plus beaux, sans doute, auxquels la SociĂ©tĂ© d'agriculture de Meaux puisse prendre part Ă  l'avenir. A onze heures, tandis que vingt-huit charrues achevaient de tracer leurs sillons de concours, tandis que les divers juris terminaient l'examen des bestiaux et des instruments exposĂ©s, un cortĂšge qui Ă©tait allĂ© prendre M. le prĂ©fet Ă  la gare, traversait, musique en tĂȘte, toute la ville, et se rendait sur le PĂątis de CondĂ©, oĂč un autel avait Ă©tĂ© Ă©levĂ©. Une messe, pendant laquelle l'orphĂ©on de La FertĂ© et la musique de Trilport, se sont fait entendre, a Ă©tĂ© dite par M. l'abbĂ© Lamiche, doyen de La FerlĂ©, qui appartient a l'une des plus anciennes et des plus honorables familles de la culture de la contrĂ©e aussi a-t-il voulu que la parole Ă©vangĂ©lique s'associĂąt Ă  cette fĂȘte de l'agriculture, et dans une allocution bien sentie et parfaitement appropriĂ©e Ă  la circonstance, M. le curĂ© a profondĂ©ment Ă©mu l'auditoire. AprĂšs une visite au champ de labourage et aux diverses expositions, qu'il a examinĂ©es en homme pratique, M. de Bourgoing, prĂ©fet de Seine-et-Marne, a pris place sous la belle et vaste tente Ă©lĂ©gamment dĂ©corĂ©e par M. Jallot-Thaboureux, oĂč se sont rĂ©unis aussi, avec les membres de la SociĂ©tĂ©, ; MM. Theurey, maire, Charpentier et Bazin, adjoints de La FertĂ© ; M. Damoreau, maire de Meaux ... Les laurĂ©ats sont venus recevoir les rĂ©compenses qui leur Ă©taient dĂ©cernĂ©es, aux applaudissements d'une assemblĂ©e qui se composait d'au moins personnes commodĂ©ment placĂ©es. Comme nous l'avons dit c'Ă©tait le corps de musique de Trilport, fondĂ© par M. le vicomte d'AmĂ©court et dirigĂ© par M. Denogeant qui exĂ©cutait des morceaux d'harmonie ; et ce n'Ă©tait point un des moindres sujets de remarque dans cette fĂȘte, que cette rĂ©union de jeunes gens d'un village, presque tous employĂ©s aux travaux de la terre, exĂ©cutant les mĂȘmes morceaux qu'une musique de rĂ©giment, et avec la mĂȘme prĂ©cision, la mĂȘme justesse, la mĂȘme entente des nuances qu'on eĂ»t pu l'attendre d'un corps de musique militaire. L'orphĂ©on de La FertĂ© dirigĂ© avec un zĂšle et un amour de l'art infinis, par M. Cuvillier, n'a pas eu moins de succĂšs ; on lui a redemandĂ© un morceau, et on l'a priĂ© de vouloir bien se faire entendre de nouveau au banquet. Au banquet a succĂ©dĂ© l'illumination fort brillante de la belle promenade de Reuil et d'une partie de la ville. Du pont, le coup d'oeil Ă©tait ravissant ; on remarquait surtout l'illumination des vastes bĂątiments du moulin qui se raccordait avec celle de la pelouse et se reflĂ©tait dans les eaux. Un feu d'artifice, parfaitement rĂ©ussi, et de la composition de M. Ruggieri, artificier du gouvernement, a Ă©tĂ© tirĂ© Ă  9 heures en prĂ©sence de plus de 15 mille spectateurs. On a remarquĂ© surtout une trĂšs belle piĂšce reprĂ©sentant une charrue entre deux gerbes de blĂ©, et le bouquet en Ă©toiles de couleurs variĂ©es, de l'effet le plus agrĂ©able. Ainsi a Ă©tĂ© terminĂ©e pour une partie des spectateurs cette fĂȘte qui, pour beaucoup d'autres, s'est encore prolongĂ©e au bal sous la lente jusqu'Ă  quatre heures du matin, sans trouble et sans dĂ©sordre, rĂ©sultat dĂ» non moins au bon esprit de la population qu'aux excellentes dispositions qui avaient Ă©tĂ© prises. De grandes fĂȘtes fertoises se dĂ©roulent tous les ans Ă  l'occasion de la Saint-Jean 25 juin 1876 — La FertĂ©-sous-Jouarre gare de l'Est ligne de de ChĂąteau-Thierry. Grande fĂȘte locale et foire de la Saint-Jean. Visiter les cĂ©lĂšbres carriĂšres de meuliĂšres qui fournissent Ă  la meunerie du monde entier. 23 et 24 juin 1878 — La FertĂ©-sous-Jouarre Est. 23 juin. Foire et fĂȘte de la Saint-Jean. Lundi 24 — Tir Ă  la carabine et au pistolet, prix, jeux divers, spectacles, danses publiques, illuminations, jeux, prix, concert. A neuf heures, feu d'artifice, bal. 24 et 25 juin 1880 — La FertĂ©-sous-Jouarre. Jeudi 24, tir Ă  la carabine et au pistolet. — Vendredi 25, Jeux, prix. Grand bal. Concert. 30 juin 1901 — La FertĂ©-sous-Jouarre gare de l'Est. — Jeu du tonneau, bals, concerts, panoramas, courses de vĂ©locipĂšdes, feu d'artifice. 22 juin 1902 — La FertĂ©-sous-Jouarre gare de l'Est. — Jeu du baquet, bals Ă  grands orchestres, montagnes russes, tir Ă  la carabine, illuminations. 25 mai 1879 — Concours orphĂ©onique de La FertĂ©-sous-Jouarre — Le concours orphĂ©onique de La FertĂ©-sous-Jouarre, organisĂ© par M. Torchet, directeur des SociĂ©tĂ©s musicales de Seine-et-Marne, a eu lieu dimanche dernier, 25 mai, sous la prĂ©sidence de M. Patinot, prĂ©fet du dĂ©partement. Plus de 80 SociĂ©tĂ©s y ont pris part, parmi lesquelles d'excellents orphĂ©ons de Paris. Un choeur superbe de M. Benjamin Godard, imposĂ© Ă  la division d'honneur, a Ă©tĂ© vivement applaudi, non seulement par le public, mais encore par MM. les membres du jury qui ont tenu Ă  fĂ©liciter l'auteur de l'oeuvre remarquable qu'ils venaient d'entendre. Les vers du choeur, A la Franche-ComtĂ©, sont d'un vrai poĂšte, M. Grandmougin, et le compositeur les a traduits avec une rare intelligence. Les premiĂšres strophes, d'un calme majestueux, forment le plus heureux contraste avec le final entraĂźnant, dans lequel une habile rĂ©miniscence de l'hymne de Rouget de Lisle produit le plus grand effet. Le Choral parisien l'a exĂ©cutĂ© avec beaucoup de vigueur et un parfait sentiment des nuances et a su mĂ©riter la couronne de vermeil que le Jury lui a dĂ©cernĂ© Ă  l'unanimitĂ©. 27 juin 1886 — Grande fĂȘte sur le PĂątis de CondĂ© Ă  la suite du concours dĂ©partemental agricole — Compte-rendu du Concours dĂ©partemental agricole tenu le dimanche 27 juin 1886 Ă  La FertĂ©-sous-Jouarre. ... AprĂšs la distribution des rĂ©compenses on se rend Ă  la salle du banquet sous une vaste tente installĂ©e sur la place de l'hĂŽtel-de-ville. Une table un peu plus Ă©levĂ©e que les autres et qui tenait toute la longueur de la tente, figurait la table d'honneur Ă  laquelle se sont placĂ©es les autoritĂ©s dĂ©partementales et cantonales et les membres du bureau de la sociĂ©tĂ© d'agriculture. M. BĂ©nard, le vice-prĂ©sident, Ă©tait Ă  la droite de M. le prĂ©fet, M. le sĂ©nateur Dufraigne Ă  gauche. Pendant le dĂźner les musiciens de la ville qui avaient jouĂ© diffĂ©rents morceaux Ă  la distribution des prix ont Ă©galement donnĂ© un concert, soulignant le discours du prĂ©fet par l'exĂ©cution de la Marseillaise. Le moment psychologique venu, c'est-Ă -dire lorsque le Champagne a commencĂ© Ă  pĂ©tiller dans les verres, M. Lagarde s'est levĂ© et a portĂ© le toast traditionnel Ă  M. Jules GrĂ©vy, prĂ©sident de la RĂ©publique française, dont le nom est un symbole de patriotisme, de loyautĂ© et d'honneur. A ce moment la fĂȘte sur le pĂątis de CondĂ© battait son plein ; les bals commençaient, les chevaux de bois tournaient avec fureur, les baraques de saltimbanques et les boutiques des camelots Ă©taient remplis de curieux et d'acheteurs. Le feu d'artifice n'a rien eu de remarquable que la derniĂšre piĂšce sur laquelle on lisait une inscription en l'honneur de l'agriculture. Nous devons une mention toute particuliĂšre aux illuminations du champ de fĂȘte ; elles ont Ă©tĂ© rĂ©ussies. Les bals trĂšs animĂ©s se sont prolongĂ©s jusqu'au jour, embellis moins par les brillantes toilettes que par la beautĂ© et les grĂąces du sexe qui les portait et les diffĂ©rents trains de la nuit avaient de la peine Ă  contenir la multitude des voyageurs qui regagnaient leurs demeures aprĂšs avoir assistĂ© aux Ă©pisodes multiples de la journĂ©e. 26 avril 1896 — Grande fĂȘte foraine sur le PĂątis de CondĂ©, Ă  l'issue de l'inauguration de la Salle des FĂȘtes et du Service des Eaux — Dimanche 26 avril, la ville de la FertĂ©-sous-Jouarre sera en fĂȘte. Grand concours national de musiques et inauguration du service des eaux et de la salle des fĂȘtes, sous la prĂ©sidence du prĂ©fet de Seine-et-Marne, de M. PrĂ©vet, sĂ©nateur, du sous-prĂ©fet de Meaux et de M. Paul Lallier, maire de la ville de La FertĂ©-sous-Jouarre, et sous les auspices de la municipalitĂ©. 70 sociĂ©tĂ©s de musique, reprĂ©sentant un effectif de exĂ©cutants, prendront part au concours. Le soir, grand banquet dans la salle des fĂȘtes ; Ă  neuf heures, grand feu d'artifice. Splendide fĂȘte foraine sur la promenade du PĂątis-de-CondĂ©. Bals de nuit ; brillantes illuminations. Trains supplĂ©mentaires de Paris. 28 juillet 1901 — Les rĂ©compenses du Concours de pĂȘche distribuĂ©es sur le PĂątis de CondĂ© — La FertĂ©-sous-Jouarre. Concours de pĂȘche. La fameuse SociĂ©tĂ© des pĂȘcheurs bondynois visitera la ville dimanche prochain. PrĂ©cĂ©dĂ©e de sa fanfare, elle dĂ©filera dans les rues, puis il y aura un banquet, Ă  l'issue duquel un concours de pĂȘche rĂ©unira tous les Bondynois sur les bords de la Marne. Les rĂ©compenses seront distribuĂ©es solennellement sur le pĂątis de CondĂ©, et un feu d'artifice sera tirĂ© le soir. 10 mai 1903 — Inauguration du Kiosque Ă  musique sur le PĂątis de CondĂ© — La FertĂ©-sous-Jouarre. Une FĂȘte musicale, qui avait attirĂ© ici une foule considĂ©rable, a eu lieu aujourd'hui Ă  l'occasion de l'inauguration d'un kiosque dĂ» Ă  la gĂ©nĂ©rositĂ© de M. Cocu, dĂ©cĂ©dĂ© il y a quelque temps. Le programme se composait d'un dĂ©filĂ© et de concerts donnĂ©s sur divers emplacements par les sociĂ©tĂ©s suivantes qui avaient adhĂ©rĂ© Ă  cette fĂȘte la Lyre meldoise, l'Union musicale de ChĂąteau-Thierry, l'harmonie des Amis-RĂ©unis de ChĂąteau-Thierry, la fanfare de Saint-Cyr-sur-Morin, la fanfare de Jouarre et la fanfare de SaĂący. A quatre heures et demie, un morceau d'ensemble, composĂ© par le directeur de l'harmonie de la FertĂ©, M. LeliĂšvre, ex-musicien de la garde rĂ©publicaine, a Ă©tĂ© jouĂ© par plus de trois cents exĂ©cutants, qui ont fait entendre ensuite la Marseillaise. M. Lallier, maire, a prononcĂ© une allocution pour remercier le donateur et les sociĂ©tĂ©s qui ont pris part Ă  cette solennitĂ© et auxquelles des mĂ©dailles commĂ©moratives ont Ă©tĂ© distribuĂ©es. Le soir, Ă  huit heures, concert par l'Harmonie municipale les Enfants des Bardes, sous la direction de M. V. LeliĂšvre. Un bal, donnĂ© Ă  la salle des FĂȘtes a terminĂ© la soirĂ©e. La FertĂ©-sous-Jouarre - Kiosque et théùtre sur le PĂątis de CondĂ© — Kiosque Ă  musique aprĂšs la crue 14 aoĂ»t 1904 — Camille Pelletan, ministre de la marine, accueilli comme un prince Ă  La FertĂ©-sous-Jouarre Programme — La jolie commune de la FertĂ©-sous-Jouarre s'apprĂȘta Ă  recevoir dignement, demain, M. Pelletan, ministre de la marine. Voici le programme complet des grandes fĂȘtes populaires offertes Ă  la population Ă  l'occasion de la visite ministĂ©rielle Dimanche. — A six heures du matin, salves d'artillerie; Ă  dix heures et demie, place de l'HĂŽtel-de-Ville, rĂ©union des sociĂ©tĂ©s ; Ă  onze heures, dĂ©part pour la gare ; Ă  onze heures dix, arrivĂ©e de M. Pelletan, rĂ©ceptions, salves d'artillerie, grand dĂ©filĂ© ; Ă  onze heures et demie, sur le PĂątis-de-CondĂ©, grand banquet dĂ©mocratique Ă  l'issue de ce banquet, M. Pelletan prononcera un grand discours politique ; Ă  trois heures et demie, concerts, place de l'HĂŽtel-de-Ville, rond-point de l'Ile, PĂątis-de-Reuil, PĂątis-de-CondĂ© ; le soir, Ă  neuf heures, sur le PĂątis-de-CondĂ©, grand bal populaire et gratuit, illuminations gĂ©nĂ©rales. Lundi. — A six heures du matin, rĂ©veil en fanfare, salves d'artillerie ; Ă  dix heures, concours cycliste, courses cyclistes, dĂ©filĂ© avec le concours de l'Harmonie municipale ; Ă  deux heures et demie, concours de pĂȘche rassemblement des sociĂ©tĂ©s place de l'HĂŽtel-de-Ville, dĂ©filĂ© ; Ă  quatre heures, concours de barques fleuries ; Ă  cinq heures, place de l'HĂŽtel-de-Ville, concert instrument ; Ă  huit. heures, fĂȘte nautique ; Ă  neuf heures, bals de quartier, illuminations gĂ©nĂ©rales. Compte rendu — M. Camille Pelletan, ministre de la marine, Ă  prĂ©sidĂ© aujourd'hui Ă  l'inauguration du pont nouvellement construit pour relier les communes d'ArmentiĂšres et de Congis, dans le canton de Lizy-sur-Ourcq. Ce pont mĂ©tallique avec platelage en bĂ©ton armĂ© a Ă©tĂ© lancĂ© sur la Marne, Ă  cent mĂštres du barrage d'Isle, sur une portĂ©e de 60 mĂštres ; il est particuliĂšrement remarquable par son Ă©lĂ©gance et sa lĂ©gĂšretĂ©. Il a Ă©tĂ© construit par M. Tricon et la SociĂ©tĂ© de Montreuil, sous la direction de MM. Heude, ingĂ©nieur en chef ; Sigault, ingĂ©nieur ordinaire, et Langlois, agent voyer principal. M. Pelletan est arrivĂ© Ă  la FertĂ©-sous-Jouarre Ă  onze heures, accompagnĂ© de son chef de cabinet, de MM. Chauvin et Menier, dĂ©putĂ©s ; Regismanset, sĂ©nateur ; Penancier, conseiller gĂ©nĂ©ral ; Weil, sous-prĂ©fet ; Barbier, maire de Meaux, et de tous les fonctionnaires du dĂ©partement. Le maire de la FertĂ©, M. Philibert Roger, lui a souhaitĂ© la bienvenue, et le cortĂšge s'est rendu immĂ©diatement au pĂątis de CondĂ©, oĂč a eu lieu un banquet de sept cents convives, offert par la Ville au ministre. Des toasts y ont Ă©tĂ© portĂ©s par MM. Le Bourdon, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la prĂ©fecture, Philibert Roger, Chalamon, Chauvin, Menier, et le ministre y a prononcĂ© un grand discours, dans lequel il a fait l'Ă©loge du ministĂšre actuel. A l'issue du banquet, la rosette d'officier de l'Instruction publique a Ă©tĂ© remise Ă  M. Roger, maire de la FertĂ© ; les palmes d'officier d'acadĂ©mie Ă  MM. Pommery, industriel Ă  Meaux ... AprĂšs l'inauguration du pont, un vin d'honneur a Ă©tĂ© offert au ministre, sous la tente mĂȘme oĂč est donnĂ© un nouveau banquet de deux cents couverts, prĂ©sidĂ© par M. Chauvin, et oĂč un second discours a Ă©tĂ© prononcĂ© par M. Pelletan, qui a remerciĂ© les populations de l'accueil qui lui a Ă©tĂ© fait. A 4 h. 40, le ministre de la marine et son cortĂšge ont pris, Ă  Isles-ArmentiĂšres, le train qui les a ramenĂ©s Ă  Paris. 23 juin 1906 — Concert des Enfants de Bardes sur le PĂątis de CondĂ© — La FertĂ©-sous-Jouarre Est. Foire et fĂȘte de la Saint-Jean. Salves d'artillerie. RĂ©ception des Briards de Paris ». Grande fĂȘte sur le pĂątis de CondĂ©. Concert des Enfants des Bardes ». Bal de nuit. 16 septembre 1907 — Exposition horticole sur le PĂątis de CondĂ© — De son cĂŽtĂ©, la sociĂ©tĂ© horticole et maraĂźchĂšre du canton de la FertĂ©-sous-Jouarre, avait organisĂ© une autre exposition, qui s'est tenue sur le PĂątis de CondĂ©. Plantes, fleurs, fruits et lĂ©gumes ont Ă©tĂ© trĂšs admirĂ©s par la foule, qui a circulĂ© jusqu'au soir dans l'enceinte de l'exposition. Le jury, aprĂšs une longue dĂ©libĂ©ration, a dĂ©cernĂ© les rĂ©compenses suivantes Grand prix d'honneur, mĂ©daille d'or offerte par le gouvernement M. Wangler, horticulteur Ă  Meaux. ... Un banquet, auquel assistaient M. Philibert Roger, maire ; les membres du jury et le bureau de la sociĂ©tĂ© horticole, a Ă©tĂ© servi Ă  l'hĂŽtel de l'EpĂ©e. 11 juin 1908 — RodĂ©o incontrĂŽlĂ© en motocyclette sur le PĂątis de CondĂ© — Une motocyclette emballĂ©e au milieu d'une foule Ă  La FertĂ©-sous-Jouarre. Les opĂ©rations pour le classement des chevaux et le recensement des voitures avaient lieu ce matin sur le pĂątis de CondĂ©, Ă  la FertĂ©-sous-Jouarre. Elles ont Ă©tĂ© troublĂ©es par un accident assez curieux. M. Cartier, pharmacien, avait confiĂ© sa motocyclette au fils d'un de ses amis, le jeune Guermont, ouvrier tonnelier, motocycliste fort inexpĂ©rimentĂ©. La maladresse du sportsman se manifesta dĂšs qu'il eut pris la direction de la machine. Celle-ci l'emporta aussitĂŽt Ă  une allure vraiment fantastique. Les Fertois stupĂ©fiĂ©s virent le jeune tonnelier traverser, tel une trombe, diffĂ©rentes rues. Puis, comme Guermont n'Ă©tait nullement maĂźtre de sa direction ni de sa vitesse, il piqua droit vers la foule assemblĂ©e sur le gazon du pĂątis. Ce fut une vĂ©ritable panique. Le capitaine Fizeau, du service Ă©ventuel des remontes, le vĂ©tĂ©rinaire et les hussards qui lui sont adjoints pour la durĂ©e des opĂ©rations de la commission, abandonnĂšrent prĂ©cipitamment la table autour de laquelle ils travaillaient, et que Guermont culbuta avec les registres et les papiers qui l'encombraient. Le chauffeur emballĂ© renversa encore et blessa un domestique qui venait de faire galoper son cheval. Enfin, il tomba Ă  son tour, mettant ainsi fin Ă  un record peu banal, pour lequel les agents lui dressĂšrent un procĂšs-verbal contre lequel il eut le bon esprit de ne point protester, estimant, avec tous les tĂ©moins qu'il l'avait bien mĂ©ritĂ©. 26 mai 1910 — Concert sur le Kiosque du PĂątis — Concert donnĂ© par l'Harmonie municipale le jeudi 26 mai 1910 Ă  8 heures 45 du soir, au Kiosque PĂątis du CondĂ©. Programme 1. Joyeuse entrĂ©e, pas redoublĂ©. Van GaĂ«l. — 2. Marche de la fĂ©dĂ©ration. BlĂ©mant. — 3. Parfum d'Ă©ventail, valse. Nighochigha. — 4. La Dives, fantaisie. Sauvagnac. — 5. Gracieuse, polka pour piston. Kock. 24 et 25 juin 1911 — Programme de la Foire et de la fĂȘte de la Saint-Jean — Ce soir samedi 24 juin Ă  neuf heures, salves d’artillerie attractions diverses sur le Patis de CondĂ© ». Demain dimanche 25 juin, fĂȘte de la ville ; grand concours de gymnastique ; Ă  10 h. 30, Ă  la gare, rĂ©ception des autoritĂ©s, Ă  11 heures, inauguration de l'Ă©cole maternelle, vin d’honneur ; Ă  2 heures, grand dĂ©filĂ© dans les principales rues de la ville ; de 4 h. 30 Ă  5 heures, mouvements d’ensemble en musique ; de 5 heures Ă  6 heures, distribution des principaux prix de section ; Ă  7 heures, place de l’HĂŽtel-de-Ville, distribution des rĂ©compenses ; Ă  8 heures, banquet ; Ă  9 h. 30, feu d'artifice. 4 mai 1913 — Concert sur le Kiosque du PĂątis Ă  l'occasion du cinquantenaire de l'harmonie municipale les Enfants des Bardes » — Pour cĂ©lĂ©brer le cinquantenaire de l'harmonie municipale les Enfants des Bardes », la municipalitĂ© de la FertĂ©-sous-Jouarre avait organisĂ© un festival de musique qui a obtenu un trĂšs vif succĂšs. Parmi les sociĂ©tĂ©s les plus remarquĂ©es, citons l'Harmonie municipale de Fismes. la Municipale de Neuilly-Saint-Front, la Fanfare de SaĂący-sur-Marne, 1a Joyeuse persĂ©vĂ©rante de Montreuil-aux-Lions, la Concorde de Berry-au-Bac, la Fanfare de ChĂ©zy-sur-Marne, la Municipale de Boult-sur-Suippe, la Fanfare de CrĂ©gy. L'Harmonie des usines de Noisiel a donnĂ©, au kiosque du PĂątis-de-CondĂ©, un trĂšs beau concert. Le soir, aprĂšs un grand banquet, eut lieu un feu d'artifice tirĂ© sur la Marne. 28 septembre 1913 — FĂȘte d'Automne sur le PĂątis de CondĂ©, concerts et concours de bicyclettes fleuries — A l'occasion de la rĂ©ception de la Lyre Vincennoise, le comitĂ© d'initiative de La FertĂ©-sous-Jouarre avait organisĂ©, hier, sur le pĂątis de CondĂ©, une fĂȘte d'Automne trĂšs rĂ©ussie qui comportait, en dehors des beaux concerts de la Lyre Vincennoise et de l'Harmonie municipale Les Enfants des Bardes, un concours de bicyclettes fleuries et de voiturettes d'enfants qui a obtenu un joli succĂšs. La FertĂ©-sous-Jouarre - FĂȘte fleurie du 28 septembre 1913 sur le PĂątis de CondĂ©, Kiosque visible au fond 4 janvier 1920 — A nouveau des inondations sur le PĂątis de CondĂ© — Meaux et ses environs submergĂ©s. A La FertĂ©-sous-Jouarre, les rues de l'Isle et du Port-aux-Meules sont entiĂšrement submergĂ©es ; l'Ăźle Notre-Dame disparaĂźt sous les eaux. Les hangars Ă  pĂ©trole sont Ă©galement inondĂ©s sur le pĂątis de CondĂ©. Le théùtre est en partie entourĂ© d'eau. Le service des eaux et celui de l'Ă©clairage ont cessĂ© de fonctionner ; on s'attend mĂȘme Ă  la suppression de l'Ă©lectricitĂ©. La circulation est interdite sur le Pont-Neuf, reconstruit depuis la guerre. Pour les hameaux de Fay-le-Bac et de Courtaron, le ravitaillement des habitants devient de plus en plus difficile. 18 juin 1922 — La Commune libre de Montmartre en ballade Ă  La FertĂ©-sous-Jouarre — Sous les auspices de la section fertoise du Poilu de France, le 18 juin prochain, aura lieu par la grĂące et la bienveillance du collĂšge municipal de la commune libre de Montmartre, avec le concours de la musique du XVIIIe arrondissement, l'Ă©mancipation des communes libres du Limon et du Petit Paris ». AprĂšs les hommages de la commune libre Ă  M. Albert Gliquin, le sympathique maire de la FertĂ©-sous-Jouarre, dĂ©jeuner champĂȘtre offert sur les petits prĂ©s par le Poilu de France. A 2 heures, grande kermesse dans les jardins de l'Ile avec succursales des Cabarets du Chat Noir et de la Vache enragĂ©e. Grand concert et manƓuvres des sapeurs-pompiers, etc. 12 mai 1924 — Concert au Kiosque du PĂątis, lors de la fĂȘte nationale de Jeanne d'Arc — À La FertĂ©-sous-Jouarre, Ă  l'occasion de la fĂȘte nationale de Jeanne d'Arc, une ample distribution de vivres aux indigents fut faite dans la matinĂ©e, par les soins de la municipalitĂ© ; l'aprĂšs-midi, un trĂšs beau concert fut donnĂ© au kiosque du pĂątis de CondĂ© par la sociĂ©tĂ© musicale Les Enfants des Bardes ». 14 aoĂ»t 1938 — Annonce du festival de clairons et trompettes de la FertĂ©-sous-Jouarre — A La FertĂ©-sous-Jouarre, le 14 aoĂ»t, festival de clairons et trompettes avec concours individuel, organisĂ© par la municipalitĂ© et les Sans-Soucis fertois. Nombre de sociĂ©tĂ©s limitĂ© Ă  quinze. Prix en espĂšces prime kilomĂ©trique aller de 0 fr. 10 par musicien. Au cours du festival, audition de la batterie-sonnerie de la garde rĂ©publicaine. Ecrire Ă  M. ClĂ©ment FĂ©lix, 11 bis, rue de Reuil, La FertĂ©-sousJouarre. Formation musicale active Ă  La FertĂ©-sous-Jouarre en 1909 Harmonie municipale Les Enfants des Bardes, fondĂ©e en 1863, direction RiviĂšre, 40 exĂ©cutants. Au concours musical de Meaux de juin 1870 Les Enfants des Bardes de La FertĂ©-sous-Jouarre remportent le 3e prix des fanfares en 4e division, ex aequo avec la Fanfare de Tournan JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă  Musique lun. 24 sept. 2018 1702 LA FLÈCHE - Le Kiosque de la Musique et les Promenades SARTHE Pas moins de douze communautĂ©s religieuses cohabitent Ă  La FlĂšche au XVIe siĂšcle. Le 3 septembre 1603, les JĂ©suites sont autorisĂ©s par Henri IV Ă  s'y installer afin d'y fonder un CollĂšge Royal, dans le propre chĂąteau hĂ©ritĂ© du roi, construit depuis 1541, hors les murs, au nord de la citĂ©. DĂšs la premiĂšre annĂ©e, le collĂšge compte prĂšs de mille Ă©lĂšves et pensionnaires. Le 18 juillet 1604, par lettre patente, Henri IV permet aux RĂ©collets de s'Ă©tablir dans son royaume et de recevoir les couvents qui leur ont Ă©tĂ© accordĂ©s auparavant la venue du GĂ©nĂ©ral, et notamment une maison en la ville de Paris, et un Couvent en celle de La FlĂšche. Les RĂ©collets prennent la place des Cordeliers qui viennent d'ĂȘtre chassĂ©s de leur couvent oĂč ils Ă©taient installĂ©s depuis 1498. Ce monastĂšre et l'Ă©glise surmontĂ©e d'une flĂšche remarquable qu'ils vont bĂątir sont situĂ©s Ă  l'emplacement de la Place Neuve, et sur une partie du PrĂ©-Luneau et du Port-Luneau, au bord du Loir. A l'occasion de la canonisation des Saints Ignace et François-Xavier ayant eu lieu le 12 mars 1622, le CollĂšge organise avec ses pensionnaires, auxquels sont conviĂ©s une multitude de sociĂ©tĂ©s tant religieuses que musicales et civiles, de grandes fĂȘtes du 24 au 31 juillet 1622. Le mardi 26 juillet, la foule des participants, spectateurs et collĂ©giens, vient admirer sur le PrĂ©-Luneau, un monumental feu d'artifice tirĂ© d'une Ă©trange machine triangulaire et pyramidale au sommet de laquelle est arrimĂ©e une statue mobile tenant une couronne Ce jour le collĂšge des pensionnaires donna l'aumĂŽne d'un pain blanc Ă  tous les pauvres qui se prĂ©sentoient. La soirĂ©e se passa aprĂšs souper Ă  veoir le feu de joye de Messieurs de la ville, qui fut faict au PrĂ©-Luneau, avec un bel artifice, sur une machine construitte en triangle en forme de pyramide au haut de laquelle estoit une statue mobile en rond, tenant une couronne en main, le tout garny de diverses piĂšces d'artifice, la machine avoit quantitĂ© de lances de feu, et des girandolles qui faisoient veoir l'agrĂ©able combat du feu et de l'eau, grand nombre de pots Ă  feu, et partements de fusĂ©es, dont les unes s'espandoient en estoilles, les autres en serpenteaux, les autres s'esvanouissoient en l'air, aprĂšs s'estre eslevĂ©es Ă  perte de veuĂ«. Cet appareil fut allumĂ© de la main de Monsieur le Maire, par un foudre qui s'en alla fondre dessus, de trois cents pas. En 1730, le prĂ©cieux guide Nouveau Voyage de France, publiĂ© et mis Ă  jour rĂ©guliĂšrement depuis 1723 nous prĂ©cise que la promenade ordinaire de la ville, qui est d'une grandeur moyenne, Ă  l'ombre des quatre rangĂ©es d'arbres, est au PrĂ©-Luneau, pratiquĂ© dans la Ville, au bord de la riviĂšre du Loir, oĂč sont plusieurs petites Isles avec des moulins, qui forment un beau paysage Ă  cause d'une quantitĂ© d'arbres qu'on y a plantĂ©s. Le PrĂ©-Luneau est donc amĂ©nagĂ© sur les bords du Loir, dĂšs cette Ă©poque, mais ses bords ne seront jamais domptĂ©s jusqu'Ă  ce jour les innombrables inondations rythment la vie flĂ©choise inlassablement... La FlĂšche, vue prise du nord de la ville Gravure 1695 Louis Boudan A la suite de l'expulsion des JĂ©suites en 1761, le CollĂšge Royal est transformĂ© en Ă©cole militaire jusqu'en 1776, puis Ă  nouveau vouĂ© Ă  l'enseignement. La rĂ©volution y voit passer un hĂŽpital militaire, des services municipaux et des ateliers ; il faut attendre 1808 pour y voir enfin fixer sa destination le 15 juin, le PrytanĂ©e militaire de Saint-Cyr est transfĂ©rĂ© dans l'ancien collĂšge royal flĂ©chois. Les RĂ©collets, tout comme les Franciscaines qui Ă©taient venues s'installer auprĂšs d'eux sur la Place Neuve, ne tardent pas Ă  suivre les JĂ©suites. Les propriĂ©tĂ©s de ceux-ci sont saisies comme biens nationaux ; couvents et l'Ă©glise sont dĂ©truits et les terrains sont vendus le 5 juin 1792 aux citoyens Filhot, chapelier, Marie Siolang, Jean-Baptiste Beaufils, juge, Louis Saguier, tailleur, AndrĂ© Boisseau, cordier, et Freslon. La Place Neuve devient la place d'Armes, de nouvelles maisons sont construites le long du PrĂ©-Luneau, plantĂ© d'ormeaux. De 1829 Ă  1830, le PrĂ©-Luneau, devenu la Promenade du PrĂ©, est prolongĂ© jusqu'Ă  la rue du Quai, le Port-Luneau Ă©tant, lors de ces travaux, en grande partie comblĂ©, le quai sur le Loir rĂ©amĂ©nagĂ©. Plan de La FlĂšche en 1823 Plan partiel de La FlĂšche en 1823 Les sociĂ©tĂ©s de musique sont prĂ©sentes de longue date Ă  La FlĂšche dĂšs les annĂ©es 1870, la Musique Municipale tout comme l'OrphĂ©on y sont attestĂ©s. La Promenade du PrĂ© devient le lieu de prĂ©dilection des concerts musicaux, d'autant que les foires et manifestations, comices et fĂȘtes foraines s'y dĂ©roulent Ă©galement la plupart du temps. Sans compter la musique du PrytanĂ©e militaire qui vient rĂ©guliĂšrement y faire la parade et donner des reprĂ©sentations musicales, apparemment fort apprĂ©ciĂ©es. Aussi, la municipalitĂ© dĂ©cide-t-elle de faire Ă©difier, au dĂ©but des annĂ©es 1890 — attestĂ© sur un plan de 1897 —, un Kiosque Ă  musique sur la Promenade du PrĂ©, au bord du Loir oĂč sont amarrĂ©s les bateaux-lavoirs. Il sera situĂ© prĂ©cisĂ©ment face Ă  la rue de la PrĂ©fecture, le passage amĂ©nagĂ© dans la place de la Sous-PrĂ©fecture, l'ancienne place Neuve, oĂč se tiennent les marchĂ©s. Ce Kiosque Ă  musique, qui sera bien souvent les pieds dans l'eau en raison des frĂ©quentes inondations, est fort heureusement construit sur un soubassement en pierre, un escalier de sept marches donne accĂšs aux musiciens ; muni d'une rambarde en fer forgĂ©, sa toiture de zinc, surmontĂ©e d'une lyre et ornĂ©e d'un lambrequin de bois, repose sur des colonnes de fonte. La FlĂšche - La Promenade du PrĂ© et le Kiosque Ă  musique En novembre 1891, Ă  la suite de la disparition de LĂ©o Delibes 1836-1891, natif de Saint-Germain-du-Val, quartier flĂ©chois, un comitĂ© est créé s'occupant d'organiser une souscription dans le but d'Ă©riger une statue en hommage au compositeur, sur la Promenade du PrĂ©, tout prĂšs du kiosque Ă  musique. L'architecte Victor-Auguste Blavette 1850-1933 dresse les plans du square entourĂ© d'une grille en ferronnerie qui accueillera le monument ; celui-ci, rĂ©alisĂ© par le sculpteur Laurent Marqueste 1848-1920, est composĂ© d'un buste en marbre de LĂ©o Delibes installĂ© sur un piĂ©destal, au pied duquel figure une statue en bronze de LakmĂ©, hĂ©roĂŻne du musicien. Le monument est inaugurĂ© le dimanche 18 juin 1899, lors d'une grandiose cĂ©rĂ©monie menĂ©e par le directeur des Beaux-Arts Henri Roujon et Charles-FĂ©lix Mauvais, maire de La FlĂšche de 1894 Ă  1905, au milieu d'une foule de plusieurs milliers d'admirateurs et spectateurs. La FlĂšche - Square et monument LĂ©o Delibes, kiosque au fond — Monument LĂ©o Delibes et LakmĂ© Le 27 mai 1923, le MarĂ©chal Foch, vient en personne inaugurer le monument aux morts de 1914-1918 de La FlĂšche. ConstituĂ© d'une stĂšle pyramidale entourĂ©e d'une grille de protection, conçu par l'architecte communal RĂ©mi Freslon, il est Ă©rigĂ© sur la Promenade du PrĂ©, dans l'alignement du Kiosque Ă  musique et du monument LĂ©o Delibes. Festivals musicaux, fĂȘtes des fleurs, concerts militaires et civils, cavalcades, fĂȘtes nautiques, concours de pĂȘche, fĂȘtes foraines, foires et comices, les activitĂ©s fleurissent alentour du kiosque Ă  musique pendant les dĂ©cennies suivantes. La Promenade du PrĂ© devient la Promenade du marĂ©chal Foch ; la place de la Sous-PrĂ©fecture, ancienne place Neuve, est rebaptisĂ©e place de la LibĂ©ration. La statue de LakmĂ©, partie Ă  la fonte en 1942, sera remplacĂ©e par une copie en 2000. Le Kiosque Ă  musique a bel et bien disparu, sans laisser de traces dans les annĂ©es 1970. L'HĂŽtel du Loir, qui lui faisait face Ă  l'angle de la Promenade du PrĂ© et de la rue de la Sous-prĂ©fecture, devenue rue du docteur Lhoste, est toujours en place sous la dĂ©nomination de Relais du Loir. La Promenade Foch n'a rien conservĂ© d'une allure de promenade, envahie qu'elle est par une dense circulation et un afflux de vĂ©hicules et camping-cars garĂ©s de tous cĂŽtĂ©s. Kiosque supprimĂ©. voir ici, Promenade du marĂ©chal Foch, anciennement Promenade du PrĂ©, sans kiosque, aujourd'hui.1/4 — 2/4 — 3/4 — 4/4 Monument aux morts et Monument LĂ©o Delibes de la Promenade Foch, aujourd'hui. publiĂ© par Jean Marc Lun 24 Sep 2018 1605 18 avril 1891 — Ernest Van de Velde dirige la Musique municipale flĂ©choise — La FlĂšche. Le samedi 18 avril, grand concert donnĂ© par la musique municipale Ă  ses membres honoraires. Sous l'habile et intelligente direction de son chef, M. Ernest Van de Velde, et encouragĂ©e par son dĂ©vouĂ© PrĂ©sident, M. Abel Renou, cette musique tient Ă  prendre place parmi les meilleures de la contrĂ©e ; nous applaudissons Ă  ses efforts, et nous la fĂ©licitons de ses succĂšs. L'orphĂ©on, qui cependant compte peu de chanteurs, a rendu, dans la perfection des choeurs qui ont Ă©tĂ© unanimement applaudis. Applaudie aussi par tous les assistants, Mademoiselle Isabelle Louis, du Parc St Maur, cantatrice et violoniste de premier ordre ; nous voudrions lui donner toutes les louanges que mĂ©rite son talent ; qu'on nous pardonne si nous ne le faisons pas ; du reste elle nous le pardonnera elle mĂȘme car nous connaissons sa modestie. 18 juin 1899 — Inauguration du monument en hommage Ă  LĂ©o Delibes sur la Promenade du PrĂ©, prĂšs du Kiosque Ă  musique — C'est sur la promenade du PrĂ©, aux abords du Loir, que le monument flĂ©chois Ă  LĂ©o Delibes, Ɠuvre de Marqueste et de l'architecte Blavette, a Ă©tĂ© placĂ©. A deux heures prĂ©cises, le voile qui le recouvre tombe pendant que douze musiciens jouent la Marseillaise et que dix mille personnes battent des mains. Le buste de LĂ©o Delibes, en marbre, domine le monument. M. Marqueste a admirablement rendu la physionomie si personnelle du maĂźtre. C'est palpitant de vie. Au bas du monument, on voit la poĂ©tique et douce LakmĂ©. L'Ɠuvre a grand air. C'est d'ailleurs ce que M. Roujon constate dans un discours Ă©mu, tout vibrant de souvenirs du compositeur regrettĂ© qui fut le chantre aimĂ© des muses, le musicien plein de grĂące et de bonne humeur. L'Ă©loge de Delibes par l'Ă©minent directeur des Beaux-arts serait Ă  citer tout entier, mais l'espace nous manque. Parlent successivement M. Fontaine, prĂ©sident du ComitĂ© de Paris ; MM. Mauvais, maire de La FlĂšche ... Mlle Moreno, de la ComĂ©die-Française, devait dire un poĂšme de M. Auguste Dorchain, musique de LĂ©o Delibes, mais elle n'est pas arrivĂ©e. C'est Mme Dorchain qui veut bien se charger de dĂ©clamer l'Ɠuvre de son mari. Elle obtient un vif succĂšs. On applaudit et l'interprĂšte et le poĂšte. Une cantate, paroles de M. Fontaine et musique de M. Bayle, chef de musique Ă  La FlĂšche, a terminĂ© la cĂ©rĂ©monie d'inauguration. La Chorale du Mans et les musiciens de La FlĂšche et du Mans, qui l'interprĂštent, sont vigoureusement applaudis. La journĂ©e s'est terminĂ©e par une reprĂ©sentation de gala dans le manĂšge du PrytanĂ©e. Des artistes de l'OpĂ©ra-Comique ont interprĂ©tĂ© trois actes de Le Roi l'a dit et un acte de LakmĂ©. En outre, le corps de ballet de l'OpĂ©ra a dansĂ© le ballet du second acte de CoppĂ©lia. La reprĂ©sentation a eu un succĂšs considĂ©rable. 15 octobre 1899 — Un iconoclaste tague le buste de LĂ©o Delibes — Dans les premiers temps qui suivirent l'inauguration du buste de LĂ©o Delibes, Ă  La FlĂšche, la municipalitĂ©, en raison de certaines haines locales non encore Ă©teintes, faisait surveiller le monument nuit et jour. Depuis, la surveillance avait cessĂ©. Cette nuit, tout un cĂŽtĂ© du buste en marbre blanc a Ă©tĂ© recouvert d'une Ă©paisse couche de coaltar. Le sculpteur Marqueste, prĂ©venu tĂ©lĂ©graphiquement, et un peintre, ont essayĂ© pendant toute la matinĂ©e d'enlever la couche goudronneuse, mais vainement. Une grande indignation rĂšgne dans la ville. 2 mars 1906 —Une des frĂ©quentes inondations de la FlĂšche La FlĂšche, 2 Mars. Le Loir a dĂ©bordĂ© Ă  la FlĂšche et a envahi les promenades et les rues. Des baraques foraines ont subi des dĂ©gĂąts importants. La FlĂšche - Inondation 1er mars 1906, kiosque Ă  musique et fĂȘte foraine sur le Loir 30 juin et 1er juillet 1912 — Programmes des FĂȘtes de la FlĂšche — Ainsi que nous l'avons dit, les fĂȘtes de La FlĂšche auront lieu le dimanche 30 Juin et le 1er juillet. En voici le programme Dimanche 30 Juin 9 heures du matin arrivĂ©e des SociĂ©tĂ©s. — 10 heures Ă  la gare, rĂ©ception par la municipalitĂ© des autoritĂ©s ; formation du cortĂšge avec le concours de la musique municipale et des sociĂ©tĂ©s patriotiques de la ville. — 10 heure 30, rĂ©ception Ă  l'HĂŽtel de Ville ; ouverture du 4e congrĂšs fĂ©dĂ©ral Ă  la salle des fĂȘtes de l'ancien hĂŽtel de ville. Concours de solistes individuels au théùtre, Ă  l'Ă©cole supĂ©rieure, Ă  l'Ă©cole des filles et Ă  l'Ă©cole maternelle. — Midi grand banquet par souscription Ă  l'hĂŽtel de ville. 2 heures, concerts publics sur toutes les places et carrefours de la ville. — 3 heures et demie, grand dĂ©filĂ© des sociĂ©tĂ©s dĂ©part du boulevard Latouche. — 4 heures et demie, festival musiciens Promenade du PrĂ©, morceau d'ensemble. Le Temps futur, symphonie ; Cantate, paroles de B. Bonnans, musique de F. Bayle, chantĂ©e et exĂ©cutĂ©e par la chorale mixte du Mans, Orchestre du Mans, les Musiques municipales de la FlĂšche et du Mans, Marseillaise ; remise du drapeau de la FĂ©dĂ©ration ; distribution des prix du concours de solistes ; remises des mĂ©dailles et diplĂŽmes aux anciens musiciens de la FĂ©dĂ©ration ; distribution des palmes de souvenir aux sociĂ©tĂ©s fĂ©dĂ©rĂ©es. — 6 heures et demie banquet populaire par souscription sous les halles. 8 heures et demie, grand concert au kiosque, promenade du PrĂ©. — 10 heures, feu d'artifice. Lundi 1e juillet FĂȘte organisĂ©e par les commerçants de la ville de La FlĂšche. CortĂšge fleuri. DĂ©part Ă  une heure du boulevard Latouche ; dĂ©filĂ© dans les rues de la ville. 5 heures distribution des mĂ©dailles, promenade du PrĂ©. — 5 heures et demie jeux divers dans les diffĂ©rents quartiers de la ville. — 8 heures et demie concert au kiosque ; fĂȘte vĂ©nitienne ; embrasement des rives du Loir. 11 heures bal public sous les Halles. 1er juillet 1912 — Compte rendu des fĂȘtes de la FlĂšche — musiciens Ă©taient hier invitĂ©s et ce fut une vĂ©ritable dĂ©bauche de noires et de triples croches. L'Ouest-Edair a donnĂ© le programme de cette fĂȘte, Ă  laquelle prirent part les sociĂ©tĂ©s musicales suivantes SociĂ©tĂ© Musicale de Conlie, Fanfare d'YvrĂ©-le-PĂŽlin, Harmonie municipale de la FertĂ©-Bernard, Musique de LuchĂ©-PringĂ©, Union Musicale de CrosmiĂšres, Fanfare de Noyen, Fanfare de MĂ©zeray, Musique Municipale de Mamers, La Chorale du Mans, Sainte-CĂ©cile de SablĂ©, Fanfare de Foulletourte, Musique municipale de SavignĂ©-sous-le-Lude, SociĂ©tĂ© musicale des Fondeurs d'AntoignĂ©, SociĂ©tĂ© Musicale de Saint-Jean de La Motte, Fanfare Municipale de Pontvallain, SociĂ©tĂ© musicale de LouĂ©, Musique de Ruaudin, Union musicale du BĂ©linois, Harmonie Sainte-CĂ©cile de la FertĂ©- Bernard, Harmonie Municipale de ChĂąteau-du-Loir, Harmonie municipale du Lude, Musique municipale des Sapeurs-Pompiers du Mans, Harmonie Amicale d'AubignĂ©, Musique de MansignĂ©, Musique de SillĂ©-le-Guillaume, Association Amicale des Anciens Ă©lĂšves de l'Ecole du Cogner Le Mans, Fanfare Sarthoise Le Mans, SociĂ©tĂ© des Trompettes Le Mans, RĂ©veil CastĂ©lorien ChĂąteau-du-Loir, Musique d'Ecommoy, DĂ©lĂ©gation de Saint-Calais, DĂ©lĂ©gation de la Lyre Commerciale Le Mans, DĂ©lĂ©gation de Nogent-le-Bernard, DĂ©lĂ©gation de Beaumout-sur-Sarthe. Ce programme fut suivi de point en point. A 10 heures, Ă  la gare, la municipalitĂ© reçut les autoritĂ©s et, au milieu d'une foule compacte, le cortĂšge, prĂ©cĂ©dĂ© de la musique muaicipale de La FlĂšche et des SociĂ©tĂ©s patriotiques de la ville, se rendit Ă  l'hĂŽtel de ville. A la mĂȘme heure, dans la salle des fĂȘtes de l'ancien hĂŽtel de ville, se tenait le 4e congrĂšs fĂ©dĂ©ral. Les concours de solistes individuels eurent lieu au théùtre, Ă  l'Ă©cole supĂ©rieure, Ă  l'Ă©cole de filles et Ă l l'Ă©cole maternelle. Ils occupĂšrent la matinĂ©e. La plupart des notabilitĂ©s politiques de la Sarthe assistĂšrent au grand banquet par souscription servi Ă  midi Ă  l'hĂŽtel de ville. Les discours y furent naturellement nombreux. A 14 heures, toutes les places de la ville Ă©taient occupĂ©es par les sociĂ©tĂ©s musicales qui y donnaient des concerts. Puis, le dĂ©filĂ© des musiciens s'organisa pour partir de la route de BaugĂ© et se terminer promenade du PrĂ©. LĂ , prĂšs du monument Ă©levĂ© Ă  LĂ©o Delibes et Ă  la douce LakmĂ©, dont la plainte si belle a charmĂ© le monde entier, le festival monstre souleva l'enthousiasme des milliers de curieux accourus de tous les points de la rĂ©gion. De grandioses ovations saluĂšrent le morceau d'ensemble, une symphonie intitulĂ©e Les Temps Futurs, et une cantate inĂ©dite de G. Bonnans, musique du maestro F. Bayle, chantĂ©e et exĂ©cutĂ©e par la chorale mixte du Mans, l'orchestre du Mans, les musiques municipales de la FlĂšche et du Mans. Les mĂȘmes acclamations saluĂšrent, aprĂšs la Marseillaise, la remise du drapeau de la FĂ©dĂ©ration, la distribution des prix du concours de solistes et des palmes du souvenir aux sociĂ©tĂ©s fĂ©dĂ©rĂ©es. Au milieu de la joie gĂ©nĂ©rale, des mĂ©dailles et des diplĂŽmes furent encore donnĂ©s aux anciens musiciens. A 18 heures et demie, sous les halles, un grand banquet populaire fut servi. Une fĂȘte de nuit termina cette belle journĂ©e musicale. Aujourd'hui lundi les rĂ©jouissances continuent Ă  la FlĂšche. Un corso fleuri a Ă©tĂ© organisa par les habitants et par les commerçants. Rappelons l'itinĂ©raire du dĂ©filĂ©, qui commencera Ă  13 heures et demie DĂ©part du kiosque, promenade du PrĂ©, boulevard Latouche, carrefour de l'usine Ă  gaz, rues Saint-Jacques, Carnot, place Henri IV, Grande-Rue, boulevard Saint-Germain, place Thiers, rue Saint-Germain, de Ceinture, Descartes, boulevard d'Alger, rues de l'Ancien HĂŽtel-de-Ville, du CollĂšge, Henri IV, place Henri IV, rues du Quai, Beufferie, Boierie, rond-point de la Boierie, avenue de la Garde, boulevard de la Gare, chemin du Perrin, rue Saint-Louis, Beufforie, pont des Carmes, rue Grollier, Grande-Rue, place Henri IV, rues Carnot, de la Sous-PrĂ©fecture place de la Sous-PrĂ©fecture, dislocation. Bataille de fleurs. Une fĂȘte nautique et pyrique avec embrasement des rives du Loin se donnera dans la soirĂ©e. Un bal public sous les halles terminera cette deuxiĂšme journĂ©e de fĂȘtes. La FlĂšche - FĂȘte des fleurs du 1er juillet 1912 sur la Promenade du PrĂ©, kiosque Ă  musique Ă  droite 25 aoĂ»t 1912 — Exposition des animaux des espĂšces chevaline, bovine, ovine et porcine, de basse-cour et des instruments agricoles sur la promenade du PrĂ© — La FlĂšche. Comice agricole. Le concours aura lieu le 25 aoĂ»t courant. Tous les habitants du canton de La FlĂšche seront admis a concourir ; de mĂȘme, et sans distinction de rĂ©sidence, tous les Ă©leveurs de volaille de la race de La FlĂšche, les constructeurs-mĂ©caniciens ou inventeurs d'instruments agricoles. L'exposition des animaux des espĂšces chevaline, bovine, ovine et porcine, de basse-cour et des instruments agricoles, aura lieu sur la promenade du PrĂ© et celle de l'horticulture, de l'agriculture, de plantes fourragĂšres, maraĂźchĂšres et des beurres, sur le boulevard d'Alger. A midi et demie, grand banquet par souscription ; Ă  4 heures, sur la place de l'Ancienne Mairie, distribution des rĂ©compenses. 5 juillet 1914 — FĂȘte Ă  La FlĂšche, suivie d'un concert sur le Kiosque et d'une fĂȘte vĂ©nitienne sur le Loir — La FlĂšche. Dimanche 5 juillet 1914 FĂȘte organisĂ©e par le comitĂ© des fĂȘtes avec le concours de la MunicipalitĂ©, l'Harmonie FlĂ©choise et la Musique du Lude. De 8 h. œ Ă  10 heures, grand concours de pĂȘche, francs de prix en espĂšces et objets divers Ă  13 h. 30. RĂ©ception des musiciens Ă  la gare Ă  11 heures, grand gala théùtral en plein air, boulevard d'Alger, avec le concours des principaux artistes des Musics Hall de Paris. Le soir, Ă  21 heures, concert sur kiosque 100 musiciens. Grande fĂȘte vĂ©nitienne sur le Loir. Feu d'artifice. Embrasement des rives du Loir. La FlĂšche - Bateaux lavoirs, moulins et kiosque Ă  musique sur le Loir — Moulins et Kiosque lors de l'inondation du 1er mars 1906 7 mai 1921 — FĂȘte nationale de Jeanne d'Arc, concert sur le Kiosque Ă  musique — 10 heures, messe solennelle en musique, panĂ©gyrique de Jeanne d'Arc par M. l'abbĂ© Breteau, professeur Ă  l'Institution Notre-Dame ; 15 heures, concert par l'harmonie FlĂ©choise sur le kiosque, promenade du PrĂ© ; fĂȘte de gymnastique en face, sur la place de la sous-PrĂ©fecture ; 21 heures, retraite aux flambeaux ; 22 heures, au kiosque, chant du Salut Ă  l'Etendard avec accompagnement de l'Harmonie FlĂ©choise ; sonnerie de trompes sur la promenade du PrĂ©, par le Bien-Aller FlĂ©chois ; illumination de la Promenade ; grand concours de façades illuminĂ©es. M. le Maire invite trĂšs vivement ses concitoyens Ă  pavoiser et illuminer en l'honneur de la premiĂšre fĂȘte de notre hĂ©roĂŻne nationale. 14 juillet 1922 — Concert sur le Kiosque Ă  l'occasion de la fĂȘte nationale — A 9 h., M. le colonel Birot, commandant le prytanĂ©e militaire passait en revue les Ă©lĂšves de l'Ă©cole, ainsi que la compagnie des sapeurs-pompiers, puis le dĂ©filĂ© eut lieu d'une façon superbe au son d'une marche entraĂźnante de l'harmonie flĂ©choise qui prĂȘtait son concours. L'aprĂšs-midi les fĂȘtes de quartier avaient Ă©tĂ© organisĂ©es et faisaient la joie des enfants. A 21 h. 30, l'harmonie flĂ©choise sous la direction de son chef, M. Oudin, donnait un concert des plus goĂ»tĂ©s le kiosque ainsi que la promenade du prĂ© Ă©taient fort bien illuminĂ©s. Un feu d'artifice trĂšs rĂ©ussi finissait cette journĂ©e. Il est Ă  regretter que le temps ne se soif pas mis de la partie. L'Harmonie flĂ©choise en concert sur le Kiosque 27 juillet 1922 — L'harmonie flĂ©choise se fera entendre jeudi prochain 27 juillet, de 9 Ă  10 heures du soir, au kiosque de la promenade du prĂ©. Voici le programme de ce concert 1. Salut lointain, pas redoublĂ©. Doring. — 2. Echo des rues, fantaisie. Gadenne. — 3. Ouverture du Voyage en Chine. L. Chic. — 4. Palmes et Couronnes. Bajus. —5. The Fancyful Girl, valse amĂ©ricaine, Gadenne. 22 avril 1923 — L'Harmonie FlĂ©choise donnera son premier concert de la saison le dimanche 22 avril, de 15 Ă  16 heures au kiosque, Promenade du PrĂ©. Programme Nevers, Farigoul. — PoĂšte et Paysan, Dias. — Les Bords du Rhin, NoĂ«l. — Ouverture fantastique, Gavaert. — Grenoble marche Payaud. 27 mai 1923 — Inauguration du monument aux morts 1914-1918sur la Promenade du PrĂ© en prĂ©sence du MarĂ©chal Foch 24 mai 1923 — Programme de l'inauguration. ItinĂ©raire officiel. Le marĂ©chal Foch arrivera samedi soir au Mans ou il couchera Ă  la PrĂ©fecture. Il se rendra Ă  La FlĂšche en automobile dimanche matin et arrivera par la rue de la Tour d'Auvergne pour se rendre directement Ă  la place Henri IV oĂč se fera la rĂ©ception officielle. A la sortie de l'Ă©glise le cortĂšge se formera pour se rendre au monument par la rue Carnot et la place de la sos-prĂ©fecture. AprĂšs l'inauguration le cortĂšge se reformera pour se rendre au dĂ©jeuner populaire. 27 mai 1923 — Compte rendu. — Le MarĂ©chal Foch prĂ©side les fĂȘtes de La FlĂšche. Aujourd'hui, le marĂ©chal Foch, assistĂ© de M. d'Aubigny, sous-secrĂ©taire d'Etat des Finances, dĂ©putĂ© de la Sarthe, s'est rendu Ă  La FlĂšche. Une cĂ©rĂ©monie religieuse a Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©e Ă  l'Ă©glise Saint-Thomas et Mgr Grente, Ă©vĂȘque du Mans, a saluĂ© le soldat illustre qui a conduit ses armĂ©es Ă  la victoire. Ensuite a eu lieu l'inauguration du monument Ă©levĂ© par La FlĂšche Ă  la mĂ©moire de ses enfants morts pour la France. Le marĂ©chal Foch a rappelĂ© les exploits du Corps d'armĂ©e et magnifiĂ© l'hĂ©roĂŻsme du poilu. AprĂšs un banquet populaire, Ă  l'issue duquel M. d'Aubigny a prononcĂ© un Ă©loquent discours, Ă  15 heures, le marĂ©chal Foch Ă©tĂ© reçu au PrytanĂ©e Militaire, qu'il a visitĂ©. Il a quittĂ© La FlĂšche Ă  17 h. 30. La FlĂšche - Square LĂ©o Delibes — Monument aux morts 1914-1918, buste LĂ©o Delibes au fond 14 juillet 1923 — FĂȘte Nationale, fĂȘte nautique, jeux, concert — FĂȘte nationale. A 8 heures, promenade du PrĂ©, revue des ElĂšves du PrytanĂ©e Militaire par le Colonel commandant le PrytanĂ©e. A l'issue de la revue, manifestation et dĂ©filĂ© devant le monument aux morts. A 15 h. 30, fĂȘte nautique sur le Loir, Ă  l'extrĂ©mitĂ© de la prairie du Billard, prĂšs du nouveau pont. Course de natation vitesse 100 m. fond 300 m.. Course de pĂ©rissoires, course de bateaux de plaisance, mĂąt de cocagne horizontal, course aux canards, course au cochon. A 21 h., concert par l'Harmonie FlĂ©choise. Illuminations. Feu d'Artifice. Programme du concert Grano, Allier. — Ouverture de Concert, Giraud. — Le Petit Colibri polka pour flĂ»te, BlĂ©ger. — SalambĂŽ, Meister. — Saint-Georges, Allier. — La Marseillaise. Concerts sur le Kiosque Ă  musique 22 mai 1924 — L'Harmonie flĂ©choise se fera entendre sur la Promenade du PrĂ©, au kiosque, le jeudi 22 mai 1924, de 9 Ă  10 heures. En voici le programme Ouverture du Voyage en Chine. — L Chic ; Hylda. pour piston solo, soliste, M Bruneau J. Ravnaud. — Le Calife de Bagdad, de Boieldieu. — A. Gilbert ; Christmas, valse, A. GomĂšs. — Les Cadets de Brabant, pas redoublĂ©. Turine. 19 juin 1924 — Le concert de l'Harmonie flĂ©choise sera donnĂ© le jeudi 19 juin de 9 h. Ă  heures, Promenade du PrĂ©, au kiosque. En voici le programme 1. Louise de LavalliĂšre, F. Mourguet. — 2. Romania, F. Andrieu. a Danse roumaine, b Air national. — 3. Le Petit Duc, fantaisie. F Boisson. — 4. HymĂ©nĂ©e, valse. F. Wesly. — 5. Le Magyard, pas redoublĂ©. G. Allier. 3 juillet 1924 — Le prochain concert de l'Harmonie FlĂ©choise sera donnĂ© au kiosque de la Promenade du PrĂ©, de 9 Ă  10 heures, le jeudi 3 juillet 1924. En cas de mauvais temps il serait remis Ă  8 jours. En voici le programme Le Magyar, pas redoublĂ©. Allier. — PoĂšte et paysan, ouverture. SuppĂ©. — Quatuor pour 4 clarinettes. J. Waterson a Menuet b Andante c Allegro, exĂ©cutĂ© par MM. Bidault, Soyer, Urbain et GuervillĂ©. — La Fille de Mme Angot, fantaisie. Ch. Lecoq. — HymĂ©nĂ©e, valse. Allier. 24 aoĂ»t 1924 — A l'occasion du Comice Agricole, l'harmonie se fera entendre sur la promenade du PrĂ©, au kiosque, de 9 h Ă  10 h., le 24 aoĂ»t 1921. Au programme Cyrano, pas redoublĂ©, G. Allier. — PrĂ©lude du DĂ©luge, Saint-SaĂ«ns. — Carmen, fantaisie, Bizet. — Le petit Colibry pour petite flĂ»te, BlĂ©ger. — Le prĂ© aux Clerc, HĂ©rold. — Marche romaine, J. ClĂ©rice. La FlĂšche - Promenade du PrĂ© et Kiosque — Le Kiosque face Ă  l'HĂŽtel du Loir, Ă  l'angle de la rue de la sous-prĂ©fecture 28 fĂ©vrier 1925 — FĂȘte foraine sur la Promenade du PrĂ© lors de la Foire du mercredi des cendres — La foire du Mercredi des Cendres a eu son succĂšs habituel. DĂšs le matin, les trains dĂ©versaient un flot continu de voyageurs, qui favorisĂ©s par le beau temps, se dirigeaient vers les attractions installĂ©es sur le Champ de Foire, place de la Sous-PrĂ©fecture et Promenade du PrĂ©. De nombreuses attractions retinrent l'attention du public. Les commerçants n'eurent Ă©galement pas se plaindre, et l'animation fut intense dans notre ville jusqu'Ă  une heure avancĂ©e de la nuit. 22 et 23 mai 1926 — Grand festival de musiques Ă  La FlĂšche. — La fĂȘte de la FĂ©dĂ©ration musicale de la Sarthe, organisĂ©e par le comitĂ© des fĂȘtes de la FlĂšche, l'Harmonie flĂ©choise, la sociĂ©tĂ© Philharmonique, sous le haut patronage de la FĂ©dĂ©ration Musicale de France, aura lieu les 22 et 23 mai 1926. En voici le programme Samedi 23 mai. A 9 heures, grande retraite aux flambeaux, avec le concours de plusieurs sociĂ©tĂ©s musicales. Dimanche 24 mai. A 6 heures, salves d'artillerie. — De 9 Ă  10 heures ArrivĂ©e des sociĂ©tĂ©s. — A 10 heures œ, vin d'honneur. — A midi, Banquet officiel. A 2 heures Concentration pour le dĂ©filĂ©. — De 2 Ă  4 heures, Promenade du PrĂ© groupement des sociĂ©tĂ©s ; remise de la banniĂšre fĂ©dĂ©rale ; exĂ©cution du morceau d'ensemble exĂ©cutants ; distribution des rĂ©compenses aux vĂ©tĂ©rans de la fĂ©dĂ©ration ; remise de palmes aux sociĂ©tĂ©s. — A 9 heures, Grande fĂȘte de nuit. Illuminations, concerts, fĂȘte nautique, ballets, attractions diverses, grand feu d'artifice. Emplacements gratuits pour MM. les forains. L'Harmonie flĂ©choise donne une dizaine de concerts sur le Kiosque tous les ans, moyennant une subvention municipale gĂ©nĂ©ralement fixĂ©e Ă  francs 28 mai 1925 — Le jeudi 28 mai Ă  21 heures, l'Harmonie FlĂ©choise, sous la direction de M. Van Erps, donnera un concert au kiosque de la Promenade du PrĂ©. Voici le programme Le Rocher FantĂŽme, ouvertude de H. Staz. — Salambo, fantaisie de Reyer. — Une nuit Ă  Venise, Andrieu a Patrouille ; b SĂ©rĂ©nade. — HymĂ©nĂ©e, valse de Wesly. — Marche parade de L. ManiĂšre. 4 juillet 1925 — Le concert donnĂ© par l'Harmonie flĂ©choise aura lieu Promenade du PrĂ©, le samedi 4 juillet, de 9 heures Ă  10 heures, au kiosque 1. CortĂšge de Vestales J. Wattelle. — 2. Gillette de Narbonne Audran. — 3. Caravane Hindoue F. Popy. — 4. Caprice, Fantaisie de valse lente A. Maby. — 5. Les Jeux Olympiques, pas redoublĂ© F. Popy. 17 aoĂ»t 1926 — Le concert donnĂ© par l'Harmonie FlĂ©choise aura lieu au kiosque de la promenade du PrĂ©, le mardi 17 aoĂ»t, de 21 h. Ă  22 h. En voici le programme 1. Danae, marche triomphale, de H. Borrel. — 2. Romania, danse roumaine, de F. Andrieu. — 3. Ballet Ă©gyptien n° 1, 2 et 3, de Grognet. — 4. Sous Bois, allegro de concert de G. Balay. 26 juin 1928 — Harmonie FlĂ©choise. Le concert donnĂ© par la sociĂ©tĂ© aura lieu au kiosque, promenade du PrĂ©, le mardi 26 juin, Ă  9 heures. Programme TrocadĂ©ro, pas redoublĂ© avec tambours et clairons G. ParĂ©s. — CybĂšle, ouverture de Mullot. — Mirtys, gavotet de F. Andrieu. — Le PrĂ© aux Clercs, de HĂ©rold. — Fantaisie, Boissou. — Alsace, pas redoublĂ© aux tambours et clairons, Cristol. 8 mai 1932 — L'Harmonie FlĂ©choise donnera un concert au kiosque promenade du PrĂ©, le dimanche 8 mai prochain, Ă  15 heures. Voici le programme Luxembourg, marche de A. Groleau. — Ouverture Fantastique, de Govaert. — Le Grand Mogol, suite de valses sur l'opĂ©ra, de Audran-Doussaint. — RĂȘve de Valse, fantaisie sur l'opĂ©rette, de Strauss Farigoul. — La Fille du rĂ©giment, sur l'opĂ©ra-comique de Donizetti-Roux. Le Chef de Musique, A. Grolleau. 14 dĂ©cembre 1932 — Le Kiosque Ă  musique envahi par les poulains — La FlĂšche. La foire aux poulains favorisĂ©e par une tempĂ©rature douce avait attirĂ© comme de coutume Ă  La FlĂšche une affluence nombreuse. Un grand nombre de poulains et chevaux se trouvaient sur la Promenade du PrĂ© oĂč les tractations furent assez actives, sensiblement Ă  l'Ă©gal des annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. Les beaux poulains Ă©taient vendus de 800 Ă  fr. Il y avait beaucoup de vieux chevaux, la vente en Ă©tait trĂšs ralentie. Les chevaux pour la boucherie Ă©taient vendus 500 francs. Les autres allĂšrent jusqu'Ă  fr. Le marche aux bestiaux par suite de la foire, Ă©tait plus fourni qu'Ă  l'habitude, avec tendance Ă  la baisse. 9 septembre 1935 — Le Loir, au pied du kiosque Ă  musique, trĂšs prisĂ© par les amateurs de pĂȘche Ă  la ligne — La PĂȘche Ă  la ligne. PalmarĂšs Concours La FlĂšche. Le concours organisĂ© Ă  titre de propagande Ă  La FlĂšche dimanche dernier pour les hameçons Ă  La BouĂ©e » a obtenu le traditionnel succĂšs. AprĂšs un tirage au sort Ă  La Tour-d'Auvergne et 2 heures de pĂȘche sur les bords du Loir, voici le palmarĂšs 1. M. LĂ©on Royer La FlĂšche ; 2. M. Alphonse Perrot La FlĂšche ; 3. M. Louis Chassard La FlĂšche ... Tous les pĂȘcheurs ayant pris au moins un poisson furent rĂ©compensĂ©s. Bonne journĂ©e de propagande pour la fabrique française des hameçons Ă  La BouĂ©e ». Belles captures La FlĂšche Sarthe. — M. ChĂȘne, employĂ© des P. T. T., pĂȘchant au lancer sur les bords du Loir, a capturĂ© un superbe brochet, long de 1 mĂštre et pesant 14 livres. FĂ©licitations au pĂȘcheur. La FlĂšche - Les Bords du Loir, bateau-lavoir et Kiosque Ă  musique — Un bon coin pour la pĂȘche sur le Port du PrĂ©, buste LĂ©o Delibes au fond 9 mai 1937 — FĂȘte nationale de Jeanne-d'Arc Ă  La FlĂšche — A l'occasion de la fĂȘte nationale de Jeanne-d'Arc, M. le colonel Lacape, commandant le PrytanĂ©e militaire, passera Ă  10 h. 15 le dimanche 9 mai, dans le parc une revue des Ă©lĂšves de l'Ă©cole. Au cours de la cĂ©rĂ©monie, la MĂ©daille militaire sera remise Ă  M. RiviĂšre Jean, industriel et au sergent-chef Samson. L'accĂšs du parc sera libre au public Ă  partir de 9 h. 30 et jusqu'Ă  la fin de la cĂ©rĂ©monie. A 11 heures, Ă  l'Ă©glise Saint-Thomas, messe solennelle en l'honneur de Jeanne d'Arc. A 15 heures au kiosque promenade du PrĂ©, concert par l'Harmonie FlĂ©choise. Programme Pas redoublĂ©, L'Aube Heymans ; Deux danses a Persane ; b Egyptienne Ganne ; Grand Mogol, valse Audran, pas redoublĂ©. - 29 et 30 mai 1937 — A l'occasion d'une fĂȘte concours de gymnastique, grand concert sur le kiosque de la Promenade du PrĂ© — DixiĂšme fĂȘte-concours de la FĂ©dĂ©ration FĂ©minine Française de gymnastique et d'Ă©ducation physique. Le soir, Ă  21 heures, un dĂ©filĂ© des dĂ©lĂ©gations prescrites aura lieu avec le concours de l'Harmonie FlĂ©choise. A l'issue du dĂ©filĂ©, la musique donnera sous la direction de son chef, M. Dubourg, un grand concert au kiosque, Promenade du PrĂ©. Le dimanche 30, de 7 heures Ă  11 heures, tous les groupes sportifs prendront part aux concours en sections et aux Ă©liminatoires des concours individuels. A 14 heures, un grand dĂ©filĂ© groupera les sociĂ©tĂ©s et les dĂ©lĂ©gations scolaires de l'arrondissement, avec le concours de l'Harmonie FlĂ©choise et de la Fanfare du PrytanĂ©e militaire. Concerts de la Fanfare du PrytanĂ©e sur le Kiosque Ă  musique 7 juin 1936 — La FlĂšche. De 18 heures Ă  19 heures, concert au kiosque de la Promenade du PrĂ© par la fanfare du PrytanĂ©e Militaire. 20 juin 1937 — A 17 h. 30, au kiosque de la Promenade du PrĂ©, concert par la Fanfare du PrytanĂ©e Militaire, sous la direction du chef de fanfare Georges Messiaen. La FlĂšche - L'Harmonie municipale flĂ©choise — La Fanfare du PrytanĂ©e militaire 27 fĂ©vrier 1938 — Dix concerts de l'Harmonie flĂ©choise sont programmĂ©s sur le Kiosque Ă  musique pour l'annĂ©e — SĂ©ance conseil municipal. Le ComitĂ© des fĂȘtes de la place Thiers, obtient la subvention habituelle de 200 francs pour sa fĂȘte annuelle qui aura lieu le 22 mai et le concert qui sera donnĂ© par l'Harmonie FlĂ©choise comptera sur les dix que doit donner cette sociĂ©tĂ© au kiosque. Seule l'Harmonie FlĂ©choise Musique municipale, dirigĂ©e par FĂ©lix Bayle, avec 50 exĂ©cutants est rĂ©pertoriĂ©e Ă  La FlĂšche en 1909. JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă  Musique jeu. 27 sept. 2018 1910 BAR-SUR-AUBE - Le Kiosque Ă  Musique AUBE La citĂ© de Bar sur l'Aube, Ă©rigĂ©e en comtĂ© au Xe siĂšcle, devient en 1078, la possession du comte de Champagne, Thibaut 1er, qui dĂ©tient Ă©galement les fiefs de Vitry et de La FertĂ©. Les comtĂ©s de Bar et de Champagne sont rattachĂ©s Ă  la France le 16 aoĂ»t 1284, par suite du mariage de Jeanne de Navarre 1273-1305, seiziĂšme comtesse de Champagne, avec Philippe IV le Bel. Auparavant, c'est le comte Thibaut IV 1201-1253, fils posthume de Blanche de Navarre qui, de 1230 Ă  1235, fait construire les fortifications barsurauboises adoptons ce gentilĂ© nettement plus musical et harmonieux — hautbois — que le terme barbare de baralbin !. Une activitĂ© fĂ©brile rĂšgne Ă  Bar, prĂ©cisĂ©ment pendant cette pĂ©riode, puisque Thibaut y nomme un maire major, Ă  partir de 1231 Emauricus en 1231-1232 ; Galterius en 1233-1234 ; Gaufridus en 1236-1237. Ces murailles sont achevĂ©es dĂšs janvier 1237, comme l'atteste la donation faite par le curĂ© Pierre de Champignolle au chapitre de Saint-Maclou d'une maison et terrain derriĂšre, situĂ© vico beate marie magdalene rue Sainte-Marie Madeleine, future rue Notre-Dame, ayant appartenu Ă  un certain Guyard Freschet, s'Ă©tendant protenduntur a via usque ad muros ville s'Ă©tendant de la voie aux murs de la ville. Vingt quatre tours flanquent cette enceinte, entourĂ©e de fossĂ©s remplis d'eau, percĂ©e de quatre portes la porte de Brienne porta Brena future porte Notre-Dame, la porte de Pierre future porte Saint-Michel, la porte des Allemands et la porte du ChĂątelet. Plan de Bar-sur-Aube en 1837 Les fortifications sont dĂ©molies en 1682, les fossĂ©s sont comblĂ©s, remplacĂ©s, dans la premiĂšre moitiĂ© du XVIIIe siĂšcle, par la promenade plantĂ©e de la Contrescarpe. Les portes qui subsistaient encore, sont Ă  leur tour dĂ©truites, lors de la rĂ©volution la porte Notre-Dame rebaptisĂ©e rĂ©volutionnairement porte de la LibertĂ© est, quant Ă  elle, dĂ©placĂ©e hors la ville, figurĂ©e par deux piliers de pierre, au bout du faubourg Notre-Dame ancienne rue de Brienne, appelĂ©e faubourg du Champ de Mars le temps que les esprits se calment, prĂšs de la promenade du Jard. La porte du Jard-Notre Dame sera elle-mĂȘme rasĂ©e en 1840. Plan de Bar-sur-Aube en 1837, dĂ©tail quartier Faubourg Notre-Dame En sortie de ville, devant l'ancienne porte Notre-Dame, Ă  la jonction de la promenade de la Contrescarpe, des rues des Roises d'Arsonval et de la Grande Courterie, un rond-point est amĂ©nagĂ©, dĂšs avant 1837, appelĂ© tout d'abord place Notre-Dame. Ce rond-point, traversĂ© en son mĂ©dian par le faubourg Notre-Dame, est affectĂ© aux foires aux bestiaux, comices agricoles et expositions du bourg. Des baraques foraines et jeux divers viennent s'y installer lors des fĂȘtes nationales. Alors que les premiĂšres foires barsurauboises attestĂ©es datent de 1231, c'est un Ă©dit de Louis XIV de 1676 qui en fixe les rĂšgles, accordant deux foires annuelles sans franchise se dĂ©roulant l'une le 29 aoĂ»t et la seconde dite du Saint-Esprit la veille du dimanche des Rameaux ; un marchĂ© hebdomadaire se dĂ©roule en outre tous les samedis. La foire aux bestiaux qui devient mensuelle Ă  partir des annĂ©es 1870, se dĂ©roule le troisiĂšme samedi de chaque mois sur le rond-point Notre-Dame qui accueille Ă©galement la fameuse foire des Rameaux. Bar-sur-Aube - Faubourg de Paris et gendarmerie Ă  droite — Rond-Point Victor Hugo Vue du faubourg Notre-Dame devenu faubourg de Paris Ă  droite, locaux de la Gendarmerie et Ă  gauche propriĂ©tĂ© de l'officier de cavalerie Guillaume-Prosper PagĂšs et de son Ă©pouse Estelle Chamerois, saisie le 4 fĂ©vrier 1881 et mise en adjudication pour dix mille francs En 1889, le nom de Victor Hugo est attribuĂ© Ă  la partie senestre du rond-Point Notre-Dame, et Ă  la rue de la Grande Courterie qui devient le boulevard Victor Hugo ; le nom de Gambetta est de son cĂŽtĂ© donnĂ© Ă  la partie dextre du rond-point et Ă  la Promenade de la Contrescarpe dĂ©nommĂ©e Ă  prĂ©sent boulevard Gambetta. A partir de 1901, la dĂ©nomination faubourg et rond-point de Paris vient se substituer progressivement aux appellations antĂ©rieures de Victor Hugo et Gambetta. Des phalanges musicales sont connues Ă  Bar-sur-Aube de longue date les plus actives sont la sociĂ©tĂ© Chorale, fondĂ©e en 1850, dirigĂ©e quelques temps par M. Herzog, puis par M. Fuchs ; la Fanfare municipale fondĂ©e en 1855, dirigĂ©e de 1879 Ă  1892 par Gabriel Fuchs, remplacĂ© en 1893 par Florent MaĂźtre, laquelle fanfare devient l'Harmonie municipale sous la houlette de A. Lebois de 1903 Ă  1909 ; la SociĂ©tĂ© de trompettes La Concorde, dirigĂ©e par Quellard de 1893 Ă  1900 ; l'Union Philharmonique fondĂ©e vers 1897, dirigĂ©e par Georges Camus. Les concerts et festivals de ces sociĂ©tĂ©s se dĂ©roulent de prĂ©fĂ©rence promenade du Jard, promenade de Mathaux, place de l'HĂŽtel de Ville future place Carnot, sur le rond-point Saint-Michel ou encore sous la Halle couverte, mais quasiment jamais sur le rond-Point de Paris Victor Hugo Gambetta. Au dĂ©cĂšs de Gustave-Adolphe Verrat 1854-1907, ancien nĂ©gociant, conseiller municipal et prĂ©sident du VĂ©loce-Club barsuraubois, celui-ci lĂšgue, le 8 mars 1907, une somme de deux mille cinq cents francs Ă  la ville de Bar-sur-Aube, pour la construction d'un Kiosque pour la sociĂ©tĂ© de musique. Le 15 avril 1907, le conseil municipal prĂ©sidĂ© par le docteur E. MarchandĂ©, maire de 1904 Ă  1908, s'empresse d'accepter ce legs. Le 11 fĂ©vrier 1908, la construction d'un kiosque objet du legs Ă©tant au point mort, MaĂźtre Joutel, avouĂ© chargĂ© de l'exĂ©cution testamentaire, relance la municipalitĂ© Ă  ce sujet. S'ensuivent, lors de la sĂ©ance, des propositions du maire qui fait dresser un devis par Louis-François-EugĂšne Gabriel, architecte communal de Bar-sur-Aube. 1 Mais la surprise est grande de voir qu'Ă  la demande de plusieurs conseillers municipaux, l'Ă©dicule projetĂ© s'avĂšre n'ĂȘtre qu'un kiosque dĂ©montable. Deux conseillers dĂ©fendent tout de mĂȘme la cause d'un kiosque fixe Gaston Cheq qui propose de ne construire qu'un kiosque non couvert si les moyens font dĂ©faut pour Ă©riger une toiture ; Emile Verpy, trĂšs assidu conseiller, de son cĂŽtĂ©, prĂ©conise, lui aussi, la construction d'un soubassement peu onĂ©reux, ajoutant qu'il finit par regretter d'avoir acceptĂ© ce legs. La sĂ©ance du conseil municipal conclut finalement Ă  la construction d'un kiosque fixe Ă  installer au milieu de la promenade de Mathaux situĂ©e le long de l'Aube, au sud de la ville. Lors de la sĂ©ance du 29 mai 1908, un des conseillers municipaux, Georges Margaine, propose un nouveau projet de kiosque, pour lequel M. Comte se propose de fournir gratuitement les piliers et la toiture, dont l'emplacement, cette fois-ci, serait fixĂ© sur le rond-point Victor Hugo, prĂšs de la gendarmerie. Un an aprĂšs, le 17 juin 1909, on en est toujours aux Ăąpres discussions et M. Boilet, un des conseillers, souligne, Ă  juste titre, que les hĂ©ritiers Verrat se verraient fondĂ©s Ă  revendiquer la somme lĂ©guĂ©e, comme n'ayant pas servi Ă  la construction d'un kiosque, mais seulement d'une estrade. Il est finalement dĂ©cidĂ© d'installer le kiosque fixe sur le rond-point de Paris. L'Ă©dification du Kiosque Ă  musique est Ă  peine achevĂ©e que l'Harmonie municipale, prĂ©cĂ©dant l'inauguration officielle prĂ©vue pour le 14 juillet, s'empresse d'y donner un premier concert le samedi 21 mai 1910, au mĂȘme moment que la foire aux bestiaux mensuelle. On ne saura pas si les musiciens ont pu accorder aisĂ©ment leurs instruments parmi les beuglements et bĂȘlements inĂ©vitables du foirail ! De forme hexagonale, accessible par un escalier de sept marches, le soubassement du kiosque, recouvert de panneaux en bois, est muni d'un garde corps en fer forgĂ© ; ses colonnes en fonte supportent une toiture en zinc surmontĂ©e d'une lyre. Un panneau apposĂ© Ă  son entrĂ©e en dĂ©fend l'accĂšs aux enfants. Le conseil municipal rĂ©uni le 28 juin 1910 est saisi d'une demande tendant Ă  doter le Kiosque Verrat d'un Ă©clairage au gaz pour les concerts nocturnes. M. Rage-Roblot 1857-1940, minotier de son Ă©tat, maire de 1908 Ă  1911, propose de son cĂŽtĂ© de fournir gracieusement l'Ă©clairage Ă©lectrique de l'Ă©difice au moyen d'un cĂąble branchĂ© sur son propre rĂ©seau particulier. Ce projet est mis de cĂŽtĂ© au vu des Ă©vĂ©nements qui surviennent l'annĂ©e suivante... Bar-sur-Aube - Le Kiosque Ă  musique rond-point Victor Hugo — Faubourg de Paris, gendarmerie et rond-point Victor Hugo Mes amis, en avant ! Tous au Kiosque ! Tels sont les mots vocifĂ©rĂ©s par Gaston Cheq 1866-1937 le mardi 28 mai 1911, sur la place Carnot, devant l'HĂŽtel de ville de Bar-sur-Aube. Cette sortie fait suite aux manifestations qui se dĂ©roulent depuis deux mois dans l'Aube et qui ont amenĂ©, la veille, lundi 27, l'arrivĂ©e d'une compagnie du 1er bataillon de chasseurs venant s'ajouter Ă  la cinquantaine de gendarmes dĂ©jĂ  en place. Plus de cinq mille viticulteurs dĂ©filent et envahissent le rond-point de Paris au milieu duquel, Gaston Cheq, passĂ© de potier Ă  orateur, monte sur le Kiosque Ă  musique flambant neuf et harangue la foule ; le prĂ©fet de l'Aube, Charles Marais, lui succĂšde sur l'Ă©difice... Bar-sur-Aube - Manifestations 1911 DĂ©filĂ© rue Nationale — Gaston Cheq contient la foule, place de l'HĂŽtel de ville A Bar-sur-Aube, tout a commencĂ© l'aprĂšs-midi du dimanche 19 mars 1911 prĂšs de huit mille viticulteurs venus de toute la rĂ©gion barsurauboise, dĂ©filent sur la ville, prĂ©cĂ©dĂ©s de la musique jouant l'Internationale des Vignerons. Ils sont venus dans l'intention de faire plier le gouvernement sur le dĂ©cret du 11 fĂ©vrier 1911 interdisant l'utilisation des vins de l'Aube dans les procĂ©dĂ©s de fabrication du champagne. Le cortĂšge est accompagnĂ© des Ă©diles et notabilitĂ©s venus soutenir leurs ouailles et leurs Ă©lecteurs !, notamment les sĂ©nateurs, dĂ©putĂ©s, conseillers gĂ©nĂ©raux, conseillers municipaux, les maires 275 des maires aubois vont dĂ©missionner Ă  cette occasion, Ă  commencer par M. Rage-Roblot. La premiĂšre halte de la foule a lieu sur la place de l'HĂŽtel de ville oĂč, au milieu de la foule en dĂ©lire, un groupe de vignerons chargĂ© de hottes, va renverser le contenu de celles-ci, des avis d'impositions, et en faire un autodafĂ©, y jetant au centre, un mannequin Ă  l'effigie d'Ernest Monis, prĂ©sident du Conseil. L'immense cortĂšge poursuit ensuite son pĂ©riple en direction du rond-point de Paris oĂč, sur le Kiosque Ă  musique, prennent place les nombreux officiels ; Gaston Cheq qui, dĂšs le 29 janvier a fondĂ© la Ligue de DĂ©fense des Vignerons de l’Aube, prend le premier la parole pour annoncer que les parlementaires vont s'exprimer. A la suite de ces discours, la foule se dispersera ce jour-lĂ  dans le calme. Bar-sur-Aube - Manifestations 1911 AutodafĂ© des avis d'impositions sur la place de l'HĂŽtel de ville — L'heure des discours au Kiosque Ă  musique Les manifestations plus ou moins houleuses vont ainsi se reproduire sporadiquement, l'hĂŽtel de ville et le kiosque Ă  musique Ă©tant les lieux de rassemblement et de contestations jusqu'Ă  l'arrivĂ©e des troupes intervenue une premiĂšre fois le 14 avril avec le 29e dragons, commandĂ© par le colonel Heck et le 109e de ligne du commandant Doursout. Le dĂ©cret du 7 juin 1911 autorise les viticulteurs aubois Ă  utiliser l'appellation de champagne pour leur production destinĂ©e Ă  la rĂ©gion. En juillet, lors de la fĂȘte nationale du 14, les troupes d'occupation sont encore au nombre de huit Ă  neuf cents ; elles ne quittent Bar-sur-Aube qu'en aoĂ»t aprĂšs s'ĂȘtre assurĂ©es du retour au calme complet. Bar-sur-Aube - Manifestations 1911 Rond-point de Paris pendant l'occupation, Kiosque Ă  musique — Les troupes du 109e de ligne et du 29e de dragons occupent l'HĂŽtel de ville Cette premiĂšre annĂ©e d'inauguration du kiosque Ă  musique en fanfare n'aura cependant pas un effet bĂ©nĂ©fique d'affluence pour celui-ci. Il faut reconnaĂźtre que l'emplacement de son Ă©dification n'est pas vraiment idĂ©al les barsuraubois ayant adoptĂ©, depuis des dĂ©cennies, la place de Paris comme un lieu de foires mensuelles, les concerts continuent Ă  se dĂ©rouler principalement sur la promenade du Jard, de celle de Mathaux et sur la place de l'HĂŽtel de Ville. A partir de mai 1922, la foire aux bestiaux de la place ou rond-point Garibaldi, nouvelle dĂ©nomination attribuĂ©e Ă  la place de Paris depuis le 15 juin 1915, se tient dorĂ©navant au rond-point de Belfort. Ce dĂ©part des bestiaux est dĂ» Ă  l'Ă©dification du monument aux morts de 1914-1918 qui vient d'ĂȘtre inaugurĂ© sur ladite place Garibaldi, le 28 mai 1922. Ce monument en bronze est sculptĂ© par Charles-Henri Pourquet 1877-1943, devant un obĂ©lisque disposĂ© sur un un socle du marbrier de Saint Florention, Albert Planson. Bar-sur-Aube - Monument aux morts 1914-1918 sur la place Garibaldi rond-point de Paris, devenue place Jean JaurĂšs — Monument du Souvenir Français des mobiles 1870-1871, construit Ă  l'origine place St Maclou et transfĂ©rĂ© place Jean JaurĂšs Une ultime fois, la place du Kiosque change de nom, aprĂšs Sainte Marie-Madeleine, Notre-Dame, Victor Hugo/Gambetta, Paris, Garibaldi, c'est au tour de Jean JaurĂšs de porter sa plaque indicatrice qui, cette fois, est dĂ©finitive. Vers 1950, le monument du Souvenir Français des mobiles de 1870-1871, vient prendre place prĂšs du monument aux morts 1914-1918 sur la place Jean JaurĂšs cette sculpture rĂ©alisĂ©e d'aprĂšs une oeuvre originale d'OnĂ©syme-Aristide Croisy 1840-1899, reproduite en sĂ©rie par la fonderie Antoine Durenne, Ă©tait situĂ©e Ă  l'origine sur la place Saint-Maclou et avait Ă©tĂ© inaugurĂ©e le 22 aoĂ»t 1909, aprĂšs une dĂ©cision du conseil municipal du 16 fĂ©vrier 1906. Dans les annĂ©es soixante, la municipalitĂ© fait disparaĂźtre le Kiosque Ă  musique. Kiosque supprimĂ©. voir ici, Place Jean JaurĂšs de Bar-sur-Aube sans son kiosque, aujourd'hui.1/2 — 2/2 publiĂ© par Jean Marc Jeu 27 Sep 2018 1702 25 mai 1884 — FĂȘte musicale et ballon aĂ©rostatique, promenade du Jard, rond-point Saint-Michel et place de l'HĂŽtel de ville — Le Festival musical. Le lundi, les SociĂ©lĂ©s musicales de Champignol, ColombĂ©-la-Fosse, ColombĂ©-le-Sec, Colombey-les-deux-Eglises, Lignol, Soulaines et Voigny, se rĂ©unissaient Ă  la Fanfare de Bar-sur-Aube dans la promenade du Jard, et de lĂ , dĂ©filĂšrent dans les principales rues de la ville, pour se rendre ensuite au rond-point Saint-Michel et prendre part au festival. Disons, en passant, que ce festival, dĂ» Ă  l'initiative de M. Fuchs, a fort bien rĂ©ussi et a donnĂ© beaucoup d'animation au quartier Saint-Michel, trop souvent privĂ© de toutes fĂȘtes et distractions. Une estrade ornĂ©e de feuillages, Ă©tablie gracieusement par quelques personnes dĂ©vouĂ©es, attendait les SociĂ©tĂ©s, oĂč chacune a pris place Ă  tour de rĂŽle pour exĂ©cuter un morceau Ă  son choix. Le morceau d'ensemble, jouĂ© par toutes les sociĂ©tĂ©s rĂ©unies, a produit un grand effet et a brillamment terminĂ© cette fĂȘte musicale. Nos compliments Ă  tous les musiciens pour ce tour de force de prĂ©cision. Le Ballon. Vers deux heures, sur la place de l'HĂŽtel-de-Ville, le ballon fut adaptĂ© Ă  une conduite de gaz, et peu Ă  peu la foule curieuse vint se masser autour de l'enceinte qui lui Ă©tait consacrĂ©e, de mĂȘme qu'aux fenĂȘtres des maisons voisines. Nous avons remarquĂ© que le hasard il fut heureux en cette circonstance avait rassemblĂ© dans un coin privilĂ©giĂ©, les plus frais, les plus gracieux minois. Quelques instants avant l'ascension, qui se fit un peu attendre, toutes les SociĂ©tĂ©s musicales, sous la direction de M. Fuchs, exĂ©cutĂšrent, avec un remarquable ensemble, un pas redoublĂ© franchement attaquĂ© et allĂšgrement enlevĂ©. Au fameux lĂąchez tout » nouveau morceau d'ensemble pour saluer le dĂ©part de l'aĂ©ronaute, M. Brissonnet, qui raconte lui-mĂȘme son voyage dans la lettre que nous publions plus loin. Le feu d'artifice a Ă©tĂ© bien modeste, Ă  part quelques piĂšces Ă  effet. Est-ce la faute de l'artificier ou de l'averse tombĂ©e Ă  6 heures ? Programmes des fĂȘtes nationales des 14 juillet 1885, 1887 et 1889 Ă  Bar-sur-Aube 17 mars 1894 — Foire au bestiaux aux rond-points Gambetta et Victor Hugo. — Foires franches aux bestiaux avec primes. Par dĂ©cision du conseil d'administration de la SociĂ©tĂ© d'encouragement Ă  l'agriculture et par dĂ©libĂ©ration du conseil municipal de Bar-sur-Aube, une allocation de 100 francs a Ă©tĂ© votĂ©e par chacune de ces assemblĂ©es comme primes Ă  distribuer aux deux foires annuelles des Rameaux et d'aoĂ»t. La premiĂšre foire franche aux bestiaux avec primes aura lieu le Samedi 17 mars courant. Elle se tiendra aux rond-points Gambetta et Victor Hugo. Le maire de Bar-sur-Aube, Petit ; le prĂ©sident de la commission des foires, E. Breton. 6 juin 1895 — Concerts donnĂ© place de l'HĂŽtel de ville — Un concert sera donnĂ© par la Fanfare municipale de Bar-sur-Aube, demain jeudi 6 juin, Ă  8 heures et demie du soir, sur la place de l'HĂŽtel-de-Ville CondĂ©, allegro militaire Wettge. — Ouverture des aveugles de TolĂšde MĂ©hul. — L'Olympienne, polka pour trombone Mullot. — La traviata fantaisie sur Verdi. — La VallĂ©e d'Osseau, valse Chobr. — La Pie GriĂšche, polka pour piston BlĂ©ger. En cas de mauvais temps, le concert aura lieu sous la halle. 21 septembre 1896 — Concert au Stand du Jard — Dimanche prochain 21 courant, la Fanfare de Bar-sur-Aube donnera un concert au stand, de 4 heures œ Ă  6 heures du soir. L’entrĂ©e dans le jardin du stand sera gratuite et publique. Programme Allegro militaire. — Fantaisie sur le Chalet Adam. — Polka pour piston Maillet. — Fantaisie sur la Traviata Verdi. — Polka pour trombone Dormant. — Le Retour Ă  la Vie, valse Chabas. 21 aoĂ»t 1898 — La foire aux bestiaux est tenue le troisiĂšme samedi de chaque mois sur le rond-point de Paris — La foire mensuelle aux bestiaux, avec primes, qui se tient habituellement le 3e samedi de chaque mois, est reculĂ©e au Samedi 27 aoĂ»t courant, jour de la foire annuelle. Elle se tiendra au rond-point de Paris, prĂšs la gendarmerie. 25 et 26 mars 1899 — Foire des Rameaux sur les rond-points Gambetta et Victor Hugo et place de l'Hotel-de-Ville — Foire des Rameaux, foire aux vins, foire aux Bestiaux. Notre grande foire dite des Rameaux, se tiendra les samedi 25 et dimanche 26 mars, place de l'Hotel-de-Ville et rond-points Gambetta et Victor Hugo. La foire franche aux bestiaux avec primes, toujours trĂšs frĂ©quentĂ©e Ă  cette Ă©poque de l'annĂ©e, se tiendra Ă  partir du samedi 25 mars au rond-point de Belfort. La foire aux vins blancs et rouges aura lieu Ă©galement le samedi 25 mars, dans la grande salle du 1e Ă©tage de l'HĂŽtel de Ville, amĂ©nagĂ©e Ă  cet effet. Parmi les attractions annoncĂ©es dĂšs aujourd'hui, nous citerons sur les rond-points Gambetta et Victor Hugo — La grande MĂ©nagerie veuve Seguin Pezon ; le Cirque Dedessus le Moustier ; le Théùtre des NouveautĂ©s, LĂ©on Ulmann ; les Vagues de l'OcĂ©an, Henri Lamberty ; les Chevaux de bois, Charton ; Lutte et Gymnastique, Michot ; le Chemin de fer aĂ©rien, Brocard ; les Balançoires, Lamberty pĂšre et RĂ©veillĂ© ; les pommes de terre frites Lepori ; le Stand aux pigeons, Lafond ; les Animaux phĂ©nomĂšnes, Laurent Jules, etc. 14 juin 1903 — Fixation des emplacements des foires et marchĂ©s Ă  Bar-sur-Aube Emplacement des foires aux bestiaux et autres. ArrĂȘtĂ© de la ville de Bar-sur-Aube Le Maire de la ville de Bar-sur-Aube, arrĂȘte Article 1er. — L'emplacement des foires est ainsi ïŹxĂ© Ă  partir de ce jour 1° Foires des Rameaux et du mois d'aoĂ»t place de l'HĂŽtel-de-Ville et le surplus des théùtres ou boutiques, rond-points Gambetta et Victor Hugo, les annĂ©es impaires ; faubourg de Belfort, les annĂ©es paires ; 2° Foires mensuelles aux bestiaux rond-points Gambetta et Victor Hugo, les annĂ©es paires ; rond-point du Faubourg de Belfort, les annĂ©es impaires. Art. 2. — Tous les ans, la foire des Rameaux sera la date indicatrice du changement de rond-points, pour les foires mensuelles aux bestiaux. Le 4 juin 1903, le Maire, Louis Berrard. Quelques concerts Ă  Bar-sur-Aube, promenade de Mathaux, sous la Halle, au Jard et place Carnot 21 juin 1903 — Un concert public sera donnĂ© demain dimanche 21 juin, Ă  4 heures du soir, promenade de Mathaux, par l'Harmonie municipale de Bar-sur-Aube. Voici le programme des morceaux qui seront exĂ©cutĂ©s KĂ©-Son, pas redoublĂ© Bidegain. — Verona, fantaisie italienne H. SĂ©nĂ©e. — ConïŹdences, gavotte Wesly. — La PoupĂ©e de Nuremberg, ouverture Adam. — Marinette, polka pour piston Buch. — Allegro militaire Turine. 25 juin 1903 — L'Union Philharmonique donnera un concert demain jeudi 25 courant, Ă  9 heures du soir, sous la Halle. Voici le programme des morceaux qui seront exĂ©cutĂ©s Valeur française, marche militaire E. Fontenelle. — Fra-Diavolo, fantaisie Auber. — Pendant la Cueillette, morceau de genre Paul Wachs. — Lucie de Lammermoor, fantaisie Donizetti. — Santiago, valse Corbin. Le public est priĂ© de garder le silence pendant l'exĂ©cution des morceaux. 14 juillet 1904 — A 4 h. œ, promenade du Jard et ensuite sur la place Carnot, Concert par l’Harmonie municipale La Marseillaise, chant national. — LutĂšce ! ouverture Wesly. Morceau imposĂ© au Concours international de musique de Bruxelles. — La ChaĂźne d'Or, grande valse X.... — Fantaisie sur Robert-le-Diable Meyerheer. Morceau de chois concours de Bruxelles. — Pinson et Fauvette, polka pour deux pistons Labole. — Allegro militaire Turine. 29 mai 1904 — Demain dimanche 29 courant, Ă  4 heures, promenade de Mathaux, l’Harmonie municipale de Bar-sur-Aube donnera un concert public, dont voici le programme Allegro militaire Turine. — Idylle champĂȘtre, mazurka Labole. — Un Concert sous bois, fantaisie F. Maye. — La Villageoise, pour hautbois Bouchel. — LĂ©gende d'Amour, valse X.... — Joyeux Ă©bats, polka Wesly. 10 septembre 1905 — Nous apprenons avec plaisir que, sur la demande de la MunicipalitĂ©, l'excellente musique de la 8Ăšme brigade d'artillerie de Bourges donnera un concert supplĂ©mentaire aujourd'hui dimanche, place de l'HĂŽtel-de-Ville, Ă  4 heures du soir. En voici le programme 1. Lauriers prochains, pas redoublĂ© D. Trave. — 2. La vallĂ©e des Lys, ouverture F. Stoupan. — 3. Estudiantina, valse espagnole Lacome. — 4. Une SoirĂ©e prĂšs du lac, fantaisie pour hautbois Leroux. — 5. Marche et cortĂšge de FĂȘte G. Wettge. — 6. Le RĂ©giment, chƓur militaire F. Stoupan. Bar-sur-Aube - Concert sur la place de l'HĂŽtel de Ville par la musique de la 8e brigade d'Artillerie de Bourges 10 septembre 1905 — Election de la Reine des reines le 28 mars 1921, fanfare sur la place de l'HĂŽtel de Ville 23 mars 1907 — Legs de Gustave-Adolphe Verrat d'une somme de francs pour la construction du kiosque Ă  musique de Bar-sur-Aube NĂ©crologie. — Nous avons le regret d'annoncer la mort de M. Gustave-Adolphe Verrat, ancien nĂ©gociant, Conseiller municipal, PrĂ©sident du VĂ©loce-Club Barsuraubois, dĂ©cĂ©dĂ© le 21 courant Ă  l'Ăąge de 58 ans, aprĂšs une long et douloureuse maladie. Au terme de son testament reçu par MaĂźtre Bidaut, notaire Ă  Bar-sur-Aube, le 8 mars prĂ©sent mois, enregistrĂ© hier 22 courant, M. Verrat a lĂ©guĂ©, savoir 1° A la Ville de Bar-sur-Aube, une somme de francs pour la construction d'un Kiosque pour la sociĂ©tĂ© de musique 2° A l'hospice de ladite ville, pareille somme de francs ; 3° Au bureau de bienfaisance de la mĂȘme ville, une somme de 300 francs ; 4° A la sociĂ©tĂ© du VĂ©loce-Club Barsuraubois, une somme de 100 francs ; 5° A la SociĂ©tĂ© de secours mutuel de Bar-sur-Aube, une somme de 200 francs ; 6° A l'Harmonie Municipale de la mĂȘme ville, une somme de 100 francs ; 7° A la sociĂ©tĂ© de Gymnastique de ladite ville, pareille somme de 100 francs ; 8° Et Ă  la Compagnie des sapeurs-pompiers de ladite ville, une somme de 50 francs. Tous les legs sont faits nets de tous droits de mutation et autres frais. Nous adressons Ă  la famille de ce gĂ©nĂ©reux donateurs tous nos sincĂšres remerciements, en mĂȘme temps que l'expression de nos sympathiques condolĂ©ances. 22 aoĂ»t 1909 — Inauguration, sur la place Saint-Maclou, du monument du Souvenir français, ultĂ©rieurement transfĂ©rĂ© face au Kiosque Ă  musique, place Jean JaurĂšs. Un banquet juste interrompu !... — Inauguration d'un monument commĂ©moratif. Avant-hier dimanche 22 aoĂ»t, a eu lieu Ă  Bar-sur-Auhe, l'inauguration d'un monument Ă©levĂ© Ă  la mĂ©moire des soldats morts pour la Patrie. Ce fut le prĂ©texte d'une grande manifestation patriotique Ă  laquelle dĂ©cemment, on associa le clergĂ©. Il n'en pouvait d'ailleurs ĂȘtre autrement M. Thierry Delanoue prĂ©sidait. De nombreuses sociĂ©tĂ©s locales et extra-locales avaient rĂ©pondu Ă  l'invitation du ComitĂ©. Le banquet lui-mĂȘme, Ă  l'HĂŽtel Saint-AndrĂ©. ne rĂ©unit que peu de convives en comparaison de la foule qui Ă©tait venue Ă  Bar. Est-ce parce que les frais en Ă©taient faits par M. Thierry Delanoue ? Bref, la messe ayant Ă©tĂ© longue, on se mit tard Ă  table et une heure et demie sonnait que le repas n'Ă©tait pas terminĂ©. Comme c'Ă©tait l'heure prĂ©vue pour l'inauguration, on dut, pour ne pas faire attendre ni les sociĂ©tĂ©s convoquĂ©es, ni la foule, quitter prĂ©cipitamment l'hĂŽtel, former hĂątivement le cortĂšge et se rendre tambour battant place Saint-Maclou oĂč est Ă©rigĂ© le monument. LĂ , sur une estrade, des discours sont prononcĂ©s par M. Thierry Delanoue ; M. Niessen, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Souvenir Français » ; par M. Breton qui fait la remise du monument Ă  la ville et par M. Rage, maire, qui remercie. On revient ensuite Ă  la salle du banquet oĂč le dĂ©jeuner, un moment interrompu, s'achĂšve. Au champagne, M. Niessen et M. Delanoue se sont mutuellement congratulĂ©s. N. Niessen a fait l'Ă©loge de M. Delanoue et... de ses trĂ©sors inĂ©puisables et M. Thierry-Delanoue a, en d'excellents termes, dit un de nos confrĂšres, portĂ© la santĂ© de M. Niessen. 21 mai 1910 — PrĂ©-inauguration du Kiosque Ă  musique, avant son achĂšvement complet — Concert. L'Harmonie municipale, tenant Ă  satisfaire au dĂ©sir lĂ©gitime de ses membres honoraires et de la population, n'a pas cru devoir attendre, pour donner un premier concert public, que le Kiosque soit complĂštement agencĂ©. Au cours de la rĂ©pĂ©tition gĂ©nĂ©rale de samedi dernier, les membres de cette SociĂ©tĂ© ont dĂ©cidĂ© Ă  l'unanimitĂ© de donner, le lendemain dimanche Ă  quatre heures et demie du soir, une audition Ă  Mathaux. L'heure tardive de cette dĂ©cision n'a pu permettre l'envoi aux journaux, d'un communiquĂ© avisant les intĂ©ressĂ©s et leur faisant connaĂźtre le programme des morceaux Ă  exĂ©cuter. Nous espĂ©rons que l'Harmonie municipale se fera entendre deux fois par mois pendant la bonne saison, dont une le soir. Son second concert coĂŻncidera probablement avec l'inauguration du Kiosque. Se trouvera-t-il parmi les amateurs de musique, des personnes assez gĂ©nĂ©reuses pour doter le Kiosque des appareils d'Ă©clairage indispensables aux musiciens pour leurs concerts du soir ? Bar-sur-Aube - Le Kiosque Ă  musique rond-point Victor Hugo 21 mai 1910 — Les bĂȘtes Ă  cornes sont rangĂ©es autour du Kiosque Ă  musique du rond-point de Paris, lors de chaque foire aux bestiaux mensuelles — L'approche de la fenaison avait incitĂ© beaucoup de cultivateurs Ă  venir samedi Ă  la ville. L'abondance des denrĂ©es apportĂ©es du dehors au marchĂ©, a occasionnĂ© une baisse sensible de celles-ci, du beurre entre autre. A la foire mensuelle aux bestiaux, de nombreux sujets appartenant aux espĂšces chevalines, bovines et porcines ont Ă©tĂ© amenĂ©s. L'herbe drue et pleine de promesses qui couvre d'un Ă©pais et vert tapis les prairies naturelles et artificielles, a dĂ©terminĂ© la hausse du gros bĂ©tail, apportant une entrave momentanĂ©e aux transactions, vu la pĂ©nurie des rĂ©serves de fourrage. Les marchands Ă  la recherche, en cette chaude journĂ©e de mai, du frais ombrage des tilleuls, s'Ă©taient installĂ©s avec leur bĂ©tail, sur la partie du rond-point de Paris oĂč se trouve le Kiosque Ă  musique nouvellement montĂ©. Le curieux spectacle des bĂȘtes Ă  cornes rangĂ©es autour de cet Ă©difice, Ă©levĂ© en l'honneur de l'art, a Ă©tĂ© fort remarquĂ© et commentĂ©. 14 juillet 1910 — Inauguration officielle du Kiosque Ă  musique — La FĂȘte Nationale a Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©e avec beaucoup d'entrain. A la retraite aux flambeaux donnĂ© mercredi soir par La Concorde et les sapeurs-pompiers, il y avait foule. De mĂȘme au concert inaugural au Kiosque, dans l'exĂ©cution duquel l'Harmonie Municipale, trĂšs applaudie, s'est surpassĂ©e. Des cordons de verres multicolores, des lampions et des lampes Ă  incandescence, disposĂ©s avec le meilleur goĂ»t illuminaient cet Ă©dicule. Des ballons orange disposĂ©s dans le feuillage des tilleuls de la promenade donnaient Ă  ce coin un dĂ©cor lumineux parfait. Tel fut l'avis unanime de la nombreuse assistance qui s'y pressait. ... MĂȘme afïŹ‚uence de monde au concert de l'Harmonie qui fut, comme la veille, donnĂ© au Kiosque. En ce chaud aprĂšs-midi, la foule circulait Ă  l'ombre des tilleuls. 8 septembre 1911 — Concert au kiosque Verrat — Samedi prochain, Ă  neuf heures moins un quart du soir, un concert public sera donnĂ© au Kiosque Verrat. L'Harmonie municipale et la fanfare de trompettes du Patronage laĂŻque exĂ©cuteront des morceaux d'ensemble, puis joueront alternativement. 1er et 2 juin 1912 — FĂȘtes du comice agricole. Concert sur le Kiosque — FĂȘtes agricoles. Des fĂȘtes sont organisĂ©es Ă  l'occasion du Comice agricole de l'Aube, qui se tiendra Ă  Bar demain samedi 1er et dimanche 2 juin. Samedi 1er juin. — A 8 heures trois quarts, grande retraite illuminĂ©e, Ă  laquelle prendront part les trompettes du patronage laĂŻque, la SociĂ©tĂ© de gymnastique La Concorde » et la Compagnie de sapeurs-pompiers avec clairons et tambours. A l'issue de la retraite, au kiosque Ă  musique, concert par l'Harmonie municipale, la SociĂ©tĂ© de trompettes du et les trompes de chasse du Rallye-Bar. Illumination du kiosque et du rond-point Victor-Hugo. Dimanche 2 juin. — A une heure trois quarts, grand dĂ©filĂ© par l’Harmonie municipale, les SociĂ©tĂ©s de trompettes et de trompes de chasse, et la SociĂ©tĂ© de gymnastique. RĂ©union au rond-point de Belfort. A 2 heures, au Jard enceinte du concours, exercices de gymnastique par la Concorde ; Concert par l'Harmonie municipale, les trompettes du et le Rallye-Bar. A 9 heures, sous la Halle, bal public Ă  grand orchestre. — Illuminations. 8 juin 1912 — On demande Ă  ce que le rond-point de Paris soit enfin transformĂ© en jardin public — Le gracieux kiosque dĂ» Ă  la gĂ©nĂ©rositĂ© de M. Verrat, qui s'Ă©lĂšve sur le rond-point devant la Caisse d'Epargne, va enfin ĂȘtre dĂ©gagĂ© de l'herbe qui croĂźt plantureusement dans ses alentours. Des ouvriers amĂ©nagent des allĂ©es qui y donnent accĂšs. C'est bien. Mais quand transformera-t-on le rond-point en jardin public ? Ce serait alors trĂšs bien. 5 juin 1913 — Concert du Rallye-Bar sur le Kiosque Verrat — Voici le programme du concert donnĂ© au Kiosque Verrat, ce soir jeudi, de huit heures trois quart Ă  neuf heures trois quarts, par le Rallye-Bar », fanfare de trompes de chasse La Saint-Hubert. — La Buzenval. — La Madame. — Les Ă©chos des Vosges fantaisie. — Marche de Venise. — La Lur-Saluces. — Les Hallalis sur pied. — Les Hallalis par terre. — Souvenir de Rouen fantaisie. — Le Rallye-Bonnelle. — La Dupuytren. — Les Filles du Village. — La rentrĂ©e au ChĂąteau. — Le Rallye-Lorraine pas redoublĂ©. Bar-sur-Aube - Musique au kiosque 13 et 14 juillet 1921 — La fĂȘte nationale de Bar-sur-Aube. Concerts sur le kiosque du rond-point Garibaldi, nouveau nom attribuĂ© au rond-point de Paris — Mercredi 13 juillet. A 20 heures 30, retraite par les Sapeurs-pompiers, la Jeune Garde, les Trompettes du A l'issue de la retraite, au Kiosque, concert par I'Harmonie municipale et les Trompettes du AprĂšs le concert, au Jard, sĂ©ance de cinĂ©matographe. Jeudi 14 juillet, Ă  8 heures, distribution de secours aux vieillards, infirmes et indigents. A 14 heures, au Jard, FĂȘte de gymnastique et sportive par la Concorde, la Jeune Garde et l' avec sonneries et morceaux exĂ©cutĂ©s par la et les Trompettes du A 16 heures, course cycliste organisĂ©e par l' DĂ©part Ă  la scierie Comte. Parcours Levigny, Eclance, Arsonval. ArrivĂ©e au rond-point Garibaldi vers 17 heures. A 17 heures, au Kiosque, concert par l'Harmonie municipale. A 18 heures, sur la place de l'HĂŽtel-de-Ville, exĂ©cution d'un morceau d'ensemble par l'Harmonie et les Trompettes du suivi de la Marseillaise. A 22 heures, au Jard, sĂ©ance de cinĂ©matographe. A 22 heures, sous la Halle. grand bal public. Pavoisement, illuminations. 28 mai 1922 — Inauguration du monument morts 1914-1918 place Garibaldi, future place Jean JaurĂšs — Dimanche a eu lieu l'inauguration du monument Ă©levĂ© Ă  la mĂ©moire des morts de la grande guerre. Le rassemblement des autoritĂ©s et des sociĂ©tĂ©s se fit Ă  14 heures, Ă  la promenade de Mathaux. Sous l'ombre tulĂ©laire des arbres de la promenade, le gĂ©nĂ©ral CrĂ©py remet le drapeau Ă  la section barsurauboise de l' puis il attache la croix de la lĂ©gion d'honneur sur la poitrine de M. David, ancien lieutenant de chasseurs Ă  pied et remet la mĂ©daille militaire Ă  MM. Garachon et Le Joseph. Les tambours battent, les clairons et les trompettes sonnent et le cortĂšge se forme pour se rendre place Garibaldi oĂč s'Ă©lĂšve le monument aux morts. Le rond-point est gentiment dĂ©corĂ© de sapins et pavoisĂ©. Les personnages officiels se rendent Ă  une estrade Ă©levĂ©e Ă  droite du monument. AprĂšs l'exĂ©cution d'un morceau par l'Harmonie municipale, les drapeaux des sociĂ©tĂ©s prĂ©sentes se massent dans le fond du dĂ©cor et on dĂ©pose des couronnes, des bouquets, des palmes. AprĂšs une sonnerie Aux Champs, le capitaine Minoggio, des sapeurs-pompiers, dĂ©couvre la statue et le bronze de Pourquet apparaĂźt c'est un soldat qui, l'arme au bras, symbolise la RĂ©sistance. Il a un peu du soldat connu de Maurice Neumont, On ne passe pas ». M. de Besancenet, maire, se lĂšve ensuite et prononce du voix forte un discours. L'appel des 174 morts dont les noms sont gravĂ©s sur la pierre est fait par M. David. Un choeur Ă  trois voix Aux morts pour la Patrie », de Maurice Bouchor est chantĂ© par les enfants du collĂšge et des Ă©coles. L'Harmonie exĂ©cute la Marseillaise. M. le Maire remercie Ă  nouveau et l'assistance s'Ă©coule lentement. 6 aoĂ»t 1932 — Concert des Trompettes du patronage laĂŻque sur le Kiosque de la place Jean JaurĂšs — Nous sommes informĂ©s que la fanfare de Trompettes du Patronage laĂŻque de Bar-sur-Aube donnera, en l'honneur des membres honoraires du et de tous les amis de l'Ɠuvre, un concert au kiosque, samedi prochain 6 aoĂ»t courant, Ă  21 h. 30. En cas de mauvais temps, ce concert aura lieu sous les halles. 29 juillet 1939 — Concert de l'Harmonie municipale, dirigĂ©e par le chef Courtalon, sur le Kiosque — Ce soir, samedi, Ă  21 heures, l'Harmonie Municipale donnera le concert suivant En liesse, pas redoublĂ©. Turine. — Confidences, gavotte. Wesly. — Les Saltimbanques. fantaisie. Ganne. — Madeleine, polka pour piston. Petit. — L'Or et l'argent, valse. Lehar. — BohĂȘme Joyeuse, allegro. Ithier. Bar-sur-Aube - Vue gĂ©nĂ©rale de la Place Jean JaurĂšs, kiosque Ă  musique et monument aux morts Formations musicales actives Ă  Bar-sur-Aube en 1909 Harmonie municipale de Bar-sur-Aube, dection A. Lebois, 45 exĂ©cutants. Union Philharmonique symphonie, prĂ©sident Parizot, direction Georges Camus, 22 exĂ©cutants 1 Louis-François-EugĂšne Gabriel, nĂ© en 1851, architecte communal de Bar-sur-Aube, est le pĂšre d'Albert-Louis Gabriel 1883-1972, Ă©galement architecte, diplĂŽmĂ© en juin 1906 avec le n°1 de sa promotion, devenu archĂ©ologue.
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Page longue. Cliquez pour lire. → Avant la MalĂ©diction Emma est conçue durant la lune de miel au palais d'Ă©tĂ© aprĂšs le mariage de Blanche-Neige et du Prince David dans leur chĂąteau. "Il Était une Fois" ; "Le Nouveau Pays Imaginaire" À leur retour, la sorciĂšre MalĂ©fique annonce que le bĂ©bĂ© pourra devenir un grand hĂ©ros, ou bien un ĂȘtre corrompu "Secret MalĂ©fique", prĂ©sage confirmĂ© des mois plus tard par la vision qu'ils obtiennent au contact de la corne d'une licorne. "La Licorne" Pour assurer la puretĂ© de leur enfant, le couple a alors recours Ă  l'aide de l'Apprenti Sorcier, qui transmet son potentiel de noirceur auprĂšs du nouveau-nĂ© de MalĂ©fique avant d'envoyer celui-ci dans un autre monde, liant le destin des deux bĂ©bĂ©s. "La Licorne" ; "Lily" Leur amie Cendrillon offrant un mobile de licornes en verre pour le berceau, Blanche-Neige est assaillie par les remords, mais le Prince la rĂ©conforte et tous deux jurent de se racheter en faisant de leur mieux pour leur enfant. "La Licorne" À l'approche du terme, le couple consulte le TĂ©nĂ©breux Rumplestiltskin enfermĂ© dans un cachot souterrain, qui leur annonce le plan de leur ennemie la MĂ©chante Reine une terrible MalĂ©diction que seule l'enfant, la Sauveuse, pourra rompre Ă  vingt-huit ans, prĂ©cisant que la Bataille Finale pourra alors dĂ©buter. En Ă©change, Blanche-Neige rĂ©vĂšle le nom de sa fille, dont le sexe lui Ă©tait prĂ©dit grĂące Ă  un mĂ©daillon hĂ©ritĂ© de sa belle-mĂšre. "Il Était une Fois" ; "Lancelot" RentrĂ©e, elle formule un vƓu en espĂ©rant ainsi garantir Ă  Emma sa fin heureuse, souhait que la FĂ©e Bleue exauce en rassemblant les chants de sa famille dans le cƓur du fƓtus. "MĂ©lodie d'Amour" Blanche-Neige vient d'accoucher de la petite Emma. "Il Était une Fois" Pour Ă©chapper Ă  la MalĂ©diction, il est dĂ©cidĂ© que la future mĂšre emprunterait une armoire magique taillĂ©e par Geppetto et son fils Pinocchio. "Il Était une Fois" Alors que la lancĂ©e du Sort est imminente, la FĂ©e Bleue confirme aux parents les mots de Rumplestiltskin en ajoutant que malgrĂ© l'amnĂ©sie dont ils seront tous atteints, elle a l'espoir que la Sauveuse accomplira son destin. Suivant l'exemple de David qui garde foi en une fin heureuse, Blanche-Neige espĂšre aussi qu'ils seront un jour tous rĂ©unis. "Garder Espoir" Or, le jour fatidique de la MalĂ©diction, elle panique de nouveau quant Ă  la sĂ©paration, et le travail commence soudain. Emma devant dĂ©sormais rejoindre l'armoire seule, le Prince amĂšne alors lui-mĂȘme le nourrisson emmitouflĂ© dans une couverture brodĂ©e jusqu'Ă  la nurserie, combattant les gardes noirs de la MĂ©chante Reine en chemin, et constate que sa fille a conformĂ©ment disparu dans un autre monde, avant de succomber Ă  une grave blessure. "Il Était une Fois" Emma rĂ©apparaĂźt ensuite dans une forĂȘt du Maine oĂč Pinocchio la retrouve. ConfiĂ© Ă  un orphelinat avec sa protĂ©gĂ©e, le jeune garçon l'abandonne nĂ©anmoins, pour une autre vie avec des jeunes de son Ăąge. "La Promesse de Pinocchio" Sous la 1re MalĂ©diction Jeunesse Emma grandit seule Ă  l'orphelinat de Boston. Elle est d'abord placĂ©e dans une famille d'accueil, puis renvoyĂ©e lorsque ceux-ci conçoivent leur propre enfant alors qu'elle n'a que trois ans. "Il Était une Fois" Emma est inquiĂ©tĂ©e par la mise en garde d'un homme Ă©trange. "La TĂ©nĂ©breuse" Un jour de 1989, Ă  Minneapolis, Ă  six ans, Emma fait une sortie au cinĂ©ma avec l'orphelinat pour une projection de Merlin l'Enchanteur. Prenant place, elle vole la barre de chocolat dĂ©passant du sac d'une spectatrice. C'est alors qu'un ouvreur l'interpelle par son prĂ©nom, lui interdisant de s'emparer de l'Ă©pĂ©e Excalibur quand l'occasion se prĂ©sentera. Emma reste alors interloquĂ©e devant l'homme qui disparaĂźt aussi vite qu'il Ă©tait apparu. "La TĂ©nĂ©breuse" Emma choisit le nom Swan. "L'Autre Robin" En 1990, la jeune Emma fuit ensuite de son foyer d'accueil Ă  Minneapolis et vit quelques jours dans la rue jusqu'au moment oĂč un jeune garçon l'empĂȘche de brĂ»ler un livre Le Vilain Petit Canard. Le garçon lui raconte l'histoire du canard qui a rĂ©ussi Ă  devenir un cygne et lui explique que chacun est capable de changer son destin, une phrase qui marque profondĂ©ment Emma. Elle se rend alors au poste de police oĂč elle est prise en charge, raconte son histoire et dĂ©cide de prendre pour nom de famille Swan, en rĂ©fĂ©rence au cygne. "L'Autre Robin" Emma commence Ă  chanter. "MĂ©lodie d'Amour" Un an plus tard, dans un orphelinat du Minnesota, Emma, assise sur son lit, observe une affiche d'un concours de talent organisĂ© par son Ă©cole. Souhaitant y participer, elle enregistre sa voix en murmurant un air. NĂ©anmoins, une jeune fille l'interrompt, rĂ©duisant son espoir de briller Ă  nĂ©ant. Emma jette alors l'affiche, renonçant Ă  participer au concours. "MĂ©lodie d'Amour" Emma grandit sans famille. "L'Effet Papillon" ÂgĂ©e de 10 ans, alors qu'Emma lit un livre en Ă©coutant de la musique, ses parents biologiques l'observent grĂące Ă  une porte magique. Ceux-ci prennent la dĂ©cision de ne pas aller chercher leur fille et referment le portail. "L'Effet d'une Fleur" Grandissant dans l'orphelinat, Emma garde espoir qu'une famille l'adopte un jour. Cependant les annĂ©es passent et Emma ne quitte toujours pas l'Ă©tablissement, regardant avec tristesse jour aprĂšs jour de jeunes enfants partir avec leurs nouvelles familles. "L'Effet Papillon" Emma fait connaissance avec Lily. "Le Reflet du Miroir" Trois ans plus tard, lassĂ©e, Emma dĂ©cide de fuguer Ă  quinze ans. Elle se faufile ainsi dans la nuit et empreinte un bus qui la mĂšne Ă  Hopkins, dans le Minnesota. LivrĂ©e Ă  elle-mĂȘme, Emma tente alors de voler de la nourriture dans une supĂ©rette oĂč elle est surprise par un agent de sĂ©curitĂ©. Elle est cependant sortie de cette situation dĂ©licate par une jeune fille qui prĂ©texte lui avoir confiĂ© l'objet du dĂ©lit. Celle-ci rĂ©vĂšle plus tard Ă  Emma possĂ©der une carte bancaire dont elles profitent en allant faire du shopping. NĂ©anmoins, Ă  l'issue de cette sortie entre filles, une voiture les poursuit qu'elles parviennent Ă  semer. Les deux jeunes filles se prĂ©sentent ensuite l'une Ă  l'autre. "Le Reflet du Miroir" Trahie, Emma rompt son amitiĂ© avec Lily. "Le Reflet du Miroir" AprĂšs quoi, Emma et Lily se livrent sur leurs vies d'orphelines rĂ©ciproques autour d'un pique-nique. Observant des maisons vides, elles dĂ©cident ensuite de s'y rendre, y pĂ©nĂ©trant par effraction. Afin de renforcer leur union, Lily, qui possĂšde une tache en forme d'Ă©toile sur le poignet, dessine ce symbole sur celui d'Emma, signe que l'une comme l'autre est spĂ©ciale ». Elles jurent ensuite de rester amies quoi qu'il arrive. À la nuit tombĂ©e, les deux filles sont rĂ©veillĂ©es par l'arrivĂ©e d'un homme qui se rĂ©vĂšle ĂȘtre le pĂšre de Lily. Emma comprend alors que la jeune fille lui a menti et qu'elle possĂšde bel et bien une famille. Lily propose cependant Ă  Emma de s'enfuir ensemble quand tout cela sera terminĂ© mais, se sentant trahie, Emma s'en va et efface l'Ă©toile dessinĂ©e sur son poignet. Emma est ainsi ramenĂ©e Ă  l'orphelinat de Boston. "Le Reflet du Miroir" Emma accepte de rester chez Ingrid. "Ultime Sacrifice" Un an plus tard, Emma trouve enfin une famille d'accueil Ă  Richfield dans le Minnesota, chez une dĂ©nommĂ©e Ingrid, mais elle est embĂȘtĂ©e Ă  son arrivĂ©e par un garçon, Kevin. La nuit mĂȘme, elle dĂ©cide de fuguer Ă  nouveau mais est surprise par Ingrid, qui lui confie affectueusement s'ĂȘtre prĂ©parĂ©e Ă  ce dĂ©part et avoir dĂ©jĂ  elle-mĂȘme vĂ©cu une situation similaire par le passĂ©. Emma se laisse finalement convaincre de rester aprĂšs qu'Ingrid a distillĂ© dans sa tirade un moyen de se dĂ©barrasser de l'emprise de Kevin, arachnophobe. "Ultime Sacrifice" Emma est ravie d'apprendre qu'Ingrid va l'adopter. "Ultime Sacrifice" Plus tard, Emma et Ingrid se rendent Ă  une fĂȘte foraine et tentent d'attraper une peluche dans le jeu de la pince. Aux commandes, Emma dĂ©clenche des Ă©tincelles Ă©tranges, suscitant la joie d'Ingrid. Celle-ci lui confie ensuite qu'elle est spĂ©ciale » et qu'elle peut tout rĂ©ussir, mais Emma le prend Ă  la dĂ©rision. Elle dĂ©couvre ensuite dans le sac d'Ingrid un document officiel et croit qu'elle va ĂȘtre transfĂ©rĂ©e ailleurs. Ingrid rĂ©vĂšle alors entamer en rĂ©alitĂ© une procĂ©dure d'adoption, causant l'euphorie d'Emma qui voit enfin son rĂȘve de famille se prĂ©senter Ă  elle. "Ultime Sacrifice" Emma s'enfuit. "Ultime Sacrifice" La semaine d'aprĂšs, Emma dĂ©ambule un soir dans les rues aux cĂŽtĂ©s d'Ingrid, et Ă©prouve le souhait d'avoir des pouvoirs magiques tel Harry Potter. Ingrid tente alors de la convaincre de cette possibilitĂ© en lui rappelant le clignotement des lumiĂšres lorsqu'elle jouait Ă  la fĂȘte foraine. Devant son incomprĂ©hension, Ingrid tente ensuite de faire ressortir ces pouvoirs en la confrontant Ă  une voiture arrivant face Ă  elles, mais Emma prend peur et s'enfuit, croyant complĂštement folle la femme qui lui raconte avoir dĂ©couvert ses pouvoirs aprĂšs une expĂ©rience traumatisante. MalgrĂ© ses appels, Ingrid perd la jeune fille de vue. "Ultime Sacrifice" Emma dĂ©jeune avec sa nouvelle famille et son ancienne amie. "Lily" Emma obtient par la suite une nouvelle famille oĂč elle semble y ĂȘtre Ă  son aise et s'apprĂȘte Ă  partir en vacances avec eux. NĂ©anmoins, alors qu'elle se rend dans le garage, elle dĂ©couvre que Lily l'a retrouvĂ©e. La jeune fille ment alors dĂ©libĂ©rĂ©ment Ă  la famille d'Emma sur leur rencontre, ce qui dĂ©plaĂźt Ă  la blonde, qui ne tarde pas Ă  dĂ©couvrir Ă  la tĂ©lĂ©vision que Lily est revenue vers elle aprĂšs avoir Ă©tĂ© complice d'un braquage commis par son petit ami. Furieuse, Emma lui demande expressĂ©ment de partir mais Lily parvient Ă  la convaincre d'aller rĂ©cupĂ©rer un vestige de sa mĂšre dĂ©tenu par le dit petit ami avant de partir. "Lily" Emma rompt son amitiĂ© avec Lily. "Lily" Emma se rend alors dans le repaire de Lily et parvient Ă  rĂ©cupĂ©rer son collier. Seulement, en rentrant, Emma est blĂąmĂ©e par son pĂšre adoptif qui a appris la vĂ©ritĂ© sur leur invitĂ©e, partie avec l'argent des vacances. Fuguant Ă  nouveau, Emma est rejointe peu aprĂšs par Lily Ă  un arrĂȘt de bus, et une fois l'objet remis, elle lui ordonne de sortir de sa vie et repart Ă  pied. SĂ©parĂ©es, c'est finalement Lily qui monte dans le bus tout juste arrivĂ©. "Lily" Neal et Emma Ă©chappent Ă  un contrĂŽle policier. "Tallahassee" À 18 ans, alors qu'elle vole une voiture jaune dans une ruelle de Portland, elle fait la rencontre de Neal Cassidy, qui est aussi un voleur. SauvĂ©e opportunĂ©ment d'un contrĂŽle policier par son nouveau complice, elle accepte de faire plus ample connaissance avec lui et de prendre un verre. "Tallahassee" Neal raconte son histoire ». "On n'est Jamais Aussi Bien que Chez Soi" Le soir, Neal retrouve donc Emma devant le portail d'une fĂȘte foraine, un gobelet de cafĂ© dans chaque main. AprĂšs avoir dĂ©verrouillĂ© le cadenas de la grille en se fiant aux cliquetis du mĂ©canismes, Neal actionne un gĂ©nĂ©rateur d'Ă©lectricitĂ©, activant les Ă©clairages du lieu, dont ceux d'un carrousel Ă  chaises volantes oĂč ils prennent place. À la demande d'Emma, Neal lui raconte son histoire » le jeune homme a lui aussi fui son foyer oĂč son pĂšre avait commencĂ© Ă  changer ». Il lui explique ensuite qu'on ne se sent chez soi que lorsque la maison que l'on a quittĂ©e nous manque. "On n'est Jamais Aussi Bien que Chez Soi" Emma apprend sa grossesse en prison. "Tallahassee" Formant par la suite un couple, il vivent plusieurs mois de petits dĂ©lits. DĂ©troussant ainsi une petite Ă©picerie, Neal lui offre un porte-clĂ©s reprĂ©sentant un cygne. Juste aprĂšs, squattant la chambre d'un motel dĂ©corĂ©e d'un attrape-rĂȘves, ils projettent d'aller s'installer ensemble Ă  Tallahassee, en Floride. Mais un jour, Neal lui apprend qu'il est encore recherchĂ© pour un vol de montres et qu'il doit quitter les États-Unis pour le Canada, annulant leur rĂȘve de se rendre Ă  Tallahassee. Emma souhaite le suivre, mais face Ă  son refus de la mettre en danger, elle part rĂ©cupĂ©rer pour lui le sac contenant les montres restĂ©es dans le casier d'une gare, afin qu'il puisse les revendre et financer leur projet. Malheureusement, alors qu'elle l'attend ailleurs, August Booth intervient auprĂšs de Neal, et le convainc de la laisser suivre son destin. Neal est alors contraint de dĂ©noncer Emma pour le vol, et la jeune femme se fait ainsi arrĂȘter. Quelques temps plus tard, Emma Ă©cope de onze mois de prison Ă  Phoenix en Arizona, oĂč Neal parvient Ă  lui faire transmettre les clĂ©s de leur voiture jaune, et apprend ĂȘtre enceinte. "Tallahassee" Emma, sur le point d'accoucher de Henry. "Il Suffit d'y Croire" Au moment d'accoucher, Emma est conduite auprĂšs de mĂ©decins accompagnĂ©e par la garde pĂ©nitentiaire. À 8 h 15, les lumiĂšres faiblissent un court instant, puis le maĂŻeuticien annonce joyeusement qu'elle a donnĂ© naissance Ă  un garçon. Mais quand il s'apprĂȘte Ă  le lui donner, la nouvelle mĂšre dĂ©tourne le regard. L'une des sages-femmes explique Ă  l'oreille qu'elle ne souhaite pas garder le bĂ©bĂ©. Les mĂ©decins quittent alors ensuite la piĂšce, laissant Emma en pleurs. "Il Suffit d'y Croire" À sa sortie de prison, elle se rend dans la ville de Tallahassee, espĂ©rant y retrouver Neal mais sans succĂšs. Elle y rĂ©side pendant deux ans avant de partir pour Boston. "Le Prix Ă  Payer" Emma est piĂ©gĂ©e. "L'Oiseau de Feu" En 2009, Emma recherche ses parents ainsi que des informations sur son passĂ©. Elle se rend alors dans un restaurant au bord de l'autoroute oĂč elle a Ă©tĂ© retrouvĂ©e bĂ©bĂ© mais n'obtient rien d'intĂ©ressant. Elle est ensuite abordĂ©e par Cleo Fox, qui se montre d'abord compatissante avant de rĂ©vĂ©ler ĂȘtre garante de cautions et venue pour ramener Emma Ă  Phoenix. Celle-ci se met alors Ă  courir jusqu'Ă  sa voiture jaune mais le vĂ©hicule a Ă©tĂ© immobilisĂ© et Cleo la rattrape. "L'Oiseau de Feu" Emma veut aller au tribunal. "L'Oiseau de Feu" AprĂšs avoir Ă©tĂ© amenĂ©e Ă  l'hĂŽtel et menottĂ©e Ă  un lit, la blonde crochĂšte la serrure pendant que la garante de cautions prend sa douche. Elle se sert dans son porte-monnaie, regarde une photo de sa fille Tasha et s'apprĂȘte Ă  partir mais son attention est attirĂ©e par l'ordinateur. En utilisant le logiciel de Cleo, Emma dĂ©couvre qu'un tribunal possĂšde tout un dossier sur elle. Elle raconte ensuite savoir crocheter les serrures et sera capable de s'Ă©vader Ă  nouveau. Elle passe alors un marchĂ© avec la garante de cautions, lui demandant de l'emmener au tribunal en Ă©change de quoi elle la suivrait Ă  Phoenix. "L'Oiseau de Feu" Emma ne trouve rien d'intĂ©ressant dans son dossier. "L'Oiseau de Feu" Chose promise, chose due, Cleo emmĂšne Emma au tribunal et conseille Ă  la jeune fille Ă©motive de se trouver une armure, comme elle l'a fait avec sa veste en cuir. Lorsqu'Emma obtient son dossier, elle ne trouve que le mĂȘme article de journal et la liste de ses affaires. Elle demande Ă  l'employĂ© du tribunal de revĂ©rifier s'il n'a pas oubliĂ© quelque chose et, celui-ci s'y refusant, Emma s'Ă©nerve et s'apprĂȘte Ă  le faire elle-mĂȘme. Cleo l'en empĂȘche et lui ordonne d'arrĂȘter ses recherches et de la suivre Ă  Phoenix pour recommencer une nouvelle vie. "L'Oiseau de Feu" Emma assiste Ă  la mort de Cleo Fox. "L'Oiseau de Feu" La nuit, Emma quitte la chambre d'hĂŽtel et se rend au tribunal pour lire son dossier. Cleo apparaĂźt alors et frappe la jeune blonde lorsque celle-ci admet ĂȘtre certaine que la garante ne vient la chercher que pour sa prime. Elle assure que ses parents avaient de bonnes raisons de l'abandonner avant de dĂ©cider de s'en aller. C'est alors que des patrouilles de police dĂ©barquent et les deux femmes s'enfuient en passant par la fenĂȘtre. Alors qu'elles courent dans la rue, Cleo s'effondre par terre, en sang. Emma dĂ©couvre qu'elle s'est blessĂ©e avec le verre de la fenĂȘtre et lui promet d'appeler sa famille. Elle apprend alors que la garante de cautions a elle aussi abandonnĂ© sa fille. Alors qu'elle se meurt, Cleo conseille Ă  Emma de trouver son armure. La police se rapproche et la blonde n'a d'autre choix que de prendre la fuite. "L'Oiseau de Feu" Emma enfile son armure. "L'Oiseau de Feu" Devenue elle-mĂȘme garante de cautions un an plus tard, Emma travaille sur sa premiĂšre enquĂȘte et se rend dans une boutique Ă  Boston oĂč travaille Tasha Morris. Elle lui montre la photo qu'avait prise sa mĂšre Cleo Fox et explique Ă  la jeune femme l'avoir connue. Elle s'excuse en lui annonçant sa mort et lui donne tout un dossier sur sa mĂšre biologique, qu'elle a pu obtenir grĂące Ă  son nouveau travail. AprĂšs avoir Ă©tĂ© remerciĂ©e, Emma s'apprĂȘte Ă  partir mais elle est attirĂ©e par un objet de la boutique qu'elle demande Ă  Tasha d'encaisser. Emma enfile sa veste en cuir rouge et se prĂ©pare pour retourner travailler. "L'Oiseau de Feu" ArrivĂ©e Ă  Storybrooke Emma fĂȘte son 28e anniversaire. "Il Était une Fois" À l'approche de son vingt-huitiĂšme anniversaire, elle traque un escroc du nom de Ryan Marlow ayant abandonnĂ© femme et enfants Ă  New York jusqu'Ă  Boston, oĂč elle s'est installĂ©e dans un appartement. Renaissance Le soir de son vingt-huitiĂšme anniversaire, elle piĂšge l'individu lors d'un rendez-vous galant organisĂ© depuis un site de rencontres sur internet, et s'offense lorsqu'il demande ce qu'elle connaĂźt Ă  propos de la famille. AprĂšs l'avoir dĂ©noncĂ© aux autoritĂ©s, elle rentre seule chez elle et souffle une bougie sur un cupcake. En fermant les yeux, elle formule silencieusement un vƓu, lorsque quelqu'un toque Ă  sa porte un jeune garçon qui prĂ©tend ĂȘtre son fils, prĂ©nommĂ© Henry. "Il Était une Fois" Emma doit ramener son fils Henry chez lui. "Il Était une Fois" Emma est stressĂ©e par son arrivĂ©e et s'enferme dans la salle de bains, puis dĂ©cide finalement d'appeler la police. Mais le garçon rĂ©plique qu'il pourrait prĂ©tendre avoir Ă©tĂ© enlevĂ©. Emma rĂ©alise qu'il s'agit d'un bon argument et lui rĂ©vĂšle qu'elle a le pouvoir de dĂ©celer lorsque les gens mentent. Henry la convainc ensuite de le raccompagner chez lui, dans une petite ville du Maine Storybrooke. "Il Était une Fois" Emma et Henry croisent le Dr Hopper. "Il Était une Fois" Sur la route, Henry raconte Ă  Emma que les histoires de son livre de contes sont rĂ©elles, que les personnages ont Ă©tĂ© piĂ©gĂ©s dans ce monde Ă  cause d'une MalĂ©diction de la MĂ©chante Reine et qu'Emma se trouve dans ce livre. La jeune femme se montre amusĂ©e. Au bout de quelques heures, ils entrent Ă  Storybrooke, dont l'horloge municipale s'est arrĂȘtĂ©e sur 8 h 15, et croisent le pĂ©dopsychiatre Archibald Hopper, qui indique que Henry est le fils du maire. Le garçon affirme qu'Archie est Jiminy Cricket mais prĂ©tend que personne en ville ne se souvient de sa vĂ©ritable identitĂ©. Emma le ramĂšne ensuite chez sa mĂšre adoptive, Regina Mills, qui se montre courtoise et lui offre du cidre. Emma assure qu'elle n'a rien Ă  craindre d'elle puis se retire aprĂšs avoir rapportĂ© le discours de Henry au sujet du livre de contes. "Il Était une Fois" Emma se rĂ©veille dans la cellule du ShĂ©rif. "Il Était une Fois" En voulant quitter la ville, Emma rĂ©alise que le garçon a oubliĂ© son livre sur le siĂšge passager mais elle est surprise par un loup sur la route et dĂ©vie, provoquant un accident. À son rĂ©veil, elle est enfermĂ©e dans une cellule, Ă  cĂŽtĂ© de Leroy. Elle rencontre le ShĂ©rif Graham, aperçu la veille chez le maire, et tente de lui indiquer son accident, qu'il met finalement sur le compte du cidre. Regina arrive ensuite pour annoncer que Henry s'est de nouveau enfui et Emma se propose pour le retrouver en inspectant son ordinateur. Elle dĂ©couvre alors qu'il a utilisĂ© la carte bancaire de son enseignante pour la localiser par internet puis approche Mary Margaret Blanchard, la dĂ©nommĂ©e institutrice. Mary Margaret conseille alors Ă  Emma de chercher du cĂŽtĂ© du terrain de jeu de Henry. "Il Était une Fois" Regina Mills pousse Emma Ă  quitter la ville. "Il Était une Fois" Emma le retrouve effectivement dans son chĂąteau de bois et lui rend son livre. Elle refuse toujours de croire Ă  son histoire mais assure que Regina l'aime et lui raconte qu'elle a vĂ©cu une enfance difficile. Elle le ramĂšne ensuite chez sa mĂšre, qui se montre furieuse et la prie de quitter la ville au plus vite, menaçant de la dĂ©truire. Cependant, ce discours la convainc au contraire de rester en ville. Elle se rend Ă  l'Auberge Granny pour rĂ©server une chambre Ă  son nom et croise M. Gold, qui lui souhaite un bon sĂ©jour. AprĂšs son dĂ©part, la gĂ©rante et sa petite fille Ruby expliquent qu'il s'agit du propriĂ©taire de la ville. Emma rĂ©serve ensuite pour une semaine et l'horloge de la ville se remet Ă  fonctionner. "Il Était une Fois" Emma accepte la pomme de Regina. "Le Sort Noir" Le lendemain, Regina frappe Ă  sa porte pour lui donner une pomme rouge comme cadeau de dĂ©part en indiquant qu'elle provient d'un arbre dont elle s'occupe depuis sa jeunesse. Elle l'incite Ă  retourner Ă  Boston mais Emma rĂ©plique qu'elle compte d'abord s'assurer que son fils est heureux. Regina l'informe alors que Henry suit une thĂ©rapie et lui conseille de ne pas la sous-estimer. Au CafĂ© Granny, Ruby donne Ă  Emma un chocolat chaud Ă  la cannelle payĂ© par un admirateur », et la jeune femme se retourne pour apercevoir Graham. Il s'avĂšre cependant que c'est Henry qui lui a payĂ© la boisson pour l'inviter Ă  l'accompagner jusqu'Ă  l'Ă©cole. "Le Sort Noir" Emma rĂ©cupĂšre les dossiers sur Henry. "Le Sort Noir" En chemin, Emma s'apprĂȘte Ă  manger la pomme de Regina, mais Henry la jette en rappelant que Blanche-Neige a Ă©tĂ© empoisonnĂ©e de cette maniĂšre. Il lui reparle ensuite de la MalĂ©diction et dĂ©cide d'utiliser OpĂ©ration Cobra » comme nom de code pour dĂ©signer leur mouvement de rĂ©sistance. Devant l'Ă©cole, Mary Margaret les accueille et mentionne la thĂ©orie fantastique de Henry. Emma apprend qu'il l'identifie comme Ă©tant Blanche-Neige – sa supposĂ©e mĂšre biologique – puis rejoint Archie dans son cabinet. Tous deux discutent de l'influence de Regina et Archie lui donne le dossier de Henry avant qu'elle parte. Plus tard, elle lit les documents dans sa chambre mais le shĂ©rif entre et l'arrĂȘte pour vol. "Le Sort Noir" Emma et Henry se rĂ©concilient. "Le Sort Noir" Emma rĂ©alise que Regina l'a piĂ©gĂ©e et le Graham l'emmĂšne dans son bureau pour prendre des clichĂ©s. Mary Margaret et Henry les rejoignent pour payer la caution puis Emma scie en reprĂ©sailles une branche du pommier de Regina pour l'intimider. Elle retourne ensuite Ă  l'hĂŽtel oĂč la gĂ©rante est contrainte de la mettre dehors suite Ă  un nouvel arrĂȘtĂ© interdisant l'hĂ©bergement de dĂ©linquants. Furieuse, Emma se rend au bureau de Regina, qui souhaiterait s'excuser. Emma lui parle de Henry et le traite indirectement de fou, mais le garçon l'entend et fuit. De nouveau trompĂ©e, Emma quitte le maire et retrouve Henry chez Archie. Elle s'excuse alors auprĂšs de lui et laisse sous-entendre qu'elle pourrait un jour croire Ă  son histoire. Heureux, Henry l'Ă©treint en relançant l'OpĂ©ration Cobra. "Le Sort Noir" Mary Margaret trouve Emma dans sa voiture. "Le Pont des Trolls" Cette nuit-lĂ , Mary Margaret passe devant la voiture d'Emma et rĂ©alise que celle-ci doit Ă  prĂ©sent dormir Ă  l'intĂ©rieur. Elle l'invite alors Ă  s'installer chez elle. Le lendemain, Henry lui indique qu'un patient de l'hĂŽpital dans le coma, surnommĂ© John Doe, est en fait le Prince Charmant. Il ajoute que le seul moyen de le ramener Ă  la vie est que Mary Margaret lui lise le livre de contes Ă  son chevet. Emma semble peu convaincue par toute cette histoire mais elle finit par en parler Ă  Mary Margaret. Les deux femmes dĂ©cident de ne pas contrarier Henry et Mary Margaret accepte de veiller sur le patient. "Le Pont des Trolls" Emma participe aux recherches de John Doe. "Le Pont des Trolls" Le lendemain, Emma apprend de l'institutrice que le comateux a en effet eu une rĂ©action, mais elles et Henry dĂ©couvrent en arrivant Ă  l'hĂŽpital oĂč Regina est prĂ©sente qu'il a disparu de sa chambre. Emma dĂ©cide d'aider Mary Margaret et le shĂ©rif Ă  le retrouver. Le groupe tente de le traquer dans la forĂȘt et finit par le dĂ©couvrir inanimĂ© prĂšs du pont Ă  pĂ©age. Mary Margaret parvient Ă  lui faire reprendre conscience grĂące au bouche Ă  bouche puis le ramĂšne Ă  l'hĂŽpital. Cependant, Regina arrive accompagnĂ©e d'une femme blonde, Kathryn Nolan. Celle-ci prĂ©tend ĂȘtre la femme du patient, qui se nomme en fait David. Doutant des intentions de Regina, Emma reste sceptique mais n'intervient pas. "Le Pont des Trolls" Graham propose Ă  Emma de devenir son adjointe. "Le Prix Ă  Payer" Le lendemain, Emma emmĂšne Henry jusqu'au bus scolaire et lui demande de l'appeler par son prĂ©nom lorsqu'il propose de lui trouver un surnom. Le shĂ©rif Graham gare son vĂ©hicule de patrouille prĂšs d'elle en lançant la sirĂšne pour attirer son attention et se dit impressionnĂ© par ses capacitĂ©s lors des recherches de John Doe. Il lui propose alors le rĂŽle d'adjoint au shĂ©rif mais elle promet seulement d'y rĂ©flĂ©chir. Au cafĂ©, elle est rejointe par Regina qui annonce avoir lancĂ© quelques recherches sur elle. Elle assure qu'elle ne l'inquiĂšte plus Ă©tant donnĂ© qu'elle ne reste jamais trĂšs longtemps au mĂȘme endroit puis repart. Cependant, Emma renverse son chocolat chaud sur son tee-shirt en voulant se lever. Ruby lui indique alors une buanderie Ă  l'arriĂšre de la boutique. "Le Prix Ă  Payer" Emma vient en aide Ă  Ashley Boyd. "Le Prix Ă  Payer" En changeant ses vĂȘtements, Emma rencontre Ashley Boyd, une jeune femme enceinte de 19 ans occupĂ©e Ă  faire la lessive. Ashley lui confie ses craintes vis-Ă -vis du bĂ©bĂ© et du regard des gens mais Emma la pousse Ă  assumer ses propres choix. Le lendemain matin, Emma dĂ©balle ses affaires chez Mary Margaret lorsque M. Gold toque Ă  sa porte pour lui demander de l'aider Ă  retrouver Ashley, prĂ©tendant avoir Ă©tĂ© volĂ©. Par la suite, Emma et Henry parcourent la ville Ă  sa recherche, interrogeant son ex-petit ami Sean qui l'a abandonnĂ©e suite Ă  sa grossesse. Le pĂšre du jeune homme apprend d'ailleurs Ă  Emma qu'ils ont confiĂ© l'adoption Ă  M. Gold. "Le Prix Ă  Payer" Emma tient tĂȘte Ă  M. Gold. "Le Prix Ă  Payer" Plus tard, Henry fait comprendre Ă  Emma qu'Ashley est en fait Cendrillon puis Ruby lui explique qu'elle lui a prĂȘtĂ© sa voiture pour aller Ă  Boston. Emma dĂ©cide alors de la retrouver mais Henry rappelle qu'il est impossible de quitter la ville. Ils finissent par dĂ©couvrir sa voiture accidentĂ©e prĂšs de la route et constatent qu'Ashley souffre de contractions. Emma dĂ©cide alors de l'accompagner Ă  l'hĂŽpital oĂč elle accouche d'une petite fille. M. Gold rĂ©clame l'enfant mais Emma, sachant qu'Ashley ne veut plus le donner, accepte de lui devoir une faveur en Ă©change de l'annulation du contrat. "Le Prix Ă  Payer" Ingrid s'efface dans les souvenirs d'Emma. "Ultime Sacrifice" Tandis qu'elle est espionnĂ©e par Sidney, Emma se rend dans un magasin de glaces pour en offrir une Ă  son fils mais dĂ©couvre que la gĂ©rante du magasin n'est autre qu'Ingrid, qui a Ă©tĂ© sa famille d'accueil durant une pĂ©riode dont elle garde un mauvais souvenir, et prend peur, pensant que la femme la suit. Toujours apeurĂ©e, Emma remarque que la femme n'a pas vieilli mais elle explique cela par la magie crĂ©ant l'agacement d'Emma, qui pense que tout le monde est fou dans cette ville. Ingrid dĂ©cide alors de lui ĂŽter ses souvenirs et la rattrape, prĂ©textant un malaise. Ingrid lui propose alors des glaces avant qu'Emma fasse son choix et quitte le magasin. "Ultime Sacrifice" Emma dĂ©clare ĂȘtre devenue adjointe. "La Petite Voix de la Conscience" Le lendemain, Emma accepte le poste d'adjointe au shĂ©rif et rĂ©cupĂšre son insigne. Au moment oĂč elle l'accroche Ă  son jean, un violent tremblement de terre secoue Storybrooke. Elle accompagne ensuite Graham jusqu'aux mines et dĂ©couvre que le site s'est effondrĂ©. Un soir, Emma discute avec Mary Margaret lorsque Henry entre dans l'appartement en larmes. Il raconte qu'Archibald Hopper l'a traitĂ© de fou et Emma dĂ©cide d'aller lui parler. En pleine dispute, elle apprend que Henry a disparu et qu'il a l'intention de se rendre dans les mines car il pense qu'elles ont un lien avec la MalĂ©diction. "La Petite Voix de la Conscience" Emma sauve Henry. "La Petite Voix de la Conscience" Tous deux se rendent alors sur le site et Archie entre dans la mine, tandis qu'un effondrement empĂȘche Emma d'aller plus loin. PaniquĂ©e, elle assiste impuissante Ă  l'arrivĂ©e des secours et affronte la colĂšre de Regina, qui s'inquiĂšte pour son fils. Par la suite, une trappe donnant accĂšs sur un ascenseur est dĂ©couverte. Emma se porte volontaire pour descendre Ă  la corde et ainsi secourir Henry. Elle parviendra Ă  remonter Ă  la fois le jeune garçon et son thĂ©rapeute, visiblement soulagĂ©s. Cependant, Regina ne se montre pas reconnaissante pour autant, lui demandant sĂšchement d'accomplir son devoir d'adjointe et l'Ă©loignant de Henry. Elle discute plus tard avec lui et il lui fait remarquer que les choses commencent Ă  changer, ils entendent des criquets. "La Petite Voix de la Conscience" Lorsque David Nolan sort de l'hĂŽpital, Emma assiste Ă  la fĂȘte organisĂ©e chez lui pour son retour. Elle tente de convaincre Henry qu'il s'est perdu prĂšs du pont Ă  pĂ©age Ă  cause de son amnĂ©sie mais le jeune garçon rĂ©pĂšte qu'il s'agit du Prince Charmant. Plus tard, le shĂ©rif lui demande de patrouiller en pleine nuit, prĂ©tendant ĂȘtre volontaire au refuge des animaux. Le soir, Emma patrouille dans la ville et observe un homme sauter par la fenĂȘtre de la maison de Regina. Croyant Ă  un cambriolage, elle va Ă  l'encontre du voleur mais elle rĂ©alise qu'il s'agit en fait de Graham. Elle rĂ©alise alors qu'il entretient une relation avec le maire et exprime son dĂ©goĂ»t. "Le Berger" Graham embrasse Emma. "Le CƓur du Chasseur" La nuit suivante, Graham la rejoint au cafĂ© pour se faire pardonner puis la rattrape dans la rue et l'embrasse, provoquant des flashes de sa vie antĂ©rieure. ChoquĂ©e, Emma le gifle et rĂ©plique qu'elle ne l'aime pas. Cependant, le shĂ©rif continue d'agir Ă©trangement. Il annonce Ă  Emma qu'ils doivent chercher son cƓur, mĂȘme si elle tente de le convaincre que ses visions proviennent uniquement de rĂȘves. Elle touche son torse pour prouver qu'elle sent ses battements de cƓur mais un loup apparaĂźt. "Le CƓur du Chasseur" Graham dĂ©cĂšde dans les bras d'Emma. "Le CƓur du Chasseur" Graham et Emma le suivent jusqu'au cimetiĂšre oĂč ils s'arrĂȘtent devant le caveau de la famille Mills. Graham dĂ©cide d'y entrer par effraction, assurant que son cƓur se trouve Ă  l'intĂ©rieur. NĂ©anmoins, Regina les surprend et accuse Emma. Graham lui annonce que leur relation est terminĂ©e tandis qu'Emma lui reproche de tyranniser ses proches mais Regina la frappe au visage. Emma rĂ©plique mais finit par repartir, suivie par le shĂ©rif. De retour au bureau, Graham soigne sa blessure puis l'embrasse tendrement, ce qui lui rappelle son passĂ©. Il la remercie alors de lui avoir rendu la mĂ©moire mais Regina presse son cƓur dans le caveau au mĂȘme moment. BouleversĂ©e, Emma assiste Ă  sa mort, impuissante. "Le CƓur du Chasseur" Deux semaines aprĂšs ce dĂ©cĂšs, attribuĂ© Ă  une crise cardiaque, M. Gold convainc Emma de devenir shĂ©rif. Cependant, Regina assure qu'elle a dĂ©jĂ  trouvĂ© un remplaçant Sidney Glass, journaliste au Daily Mirror. Un article est d'ailleurs publiĂ© au sujet du passĂ© trouble d'Emma. Furieuse, elle se confronte Ă  Regina dans son bureau mais un incendie les surprend. Emma surmonte sa rancƓur pour sauver le maire, devenant le hĂ©ros de la ville, mais elle rĂ©alise vite que M. Gold est responsable. Lors du dĂ©bat l'opposant Ă  Sidney, elle finit par le dĂ©noncer en avouant s'ĂȘtre alliĂ©e Ă  la mauvaise personne. Plus tard, au cafĂ©, Henry la fĂ©licite pour avoir osĂ© tenir tĂȘte Ă  M. Gold tandis que Regina lui dĂ©livre son insigne Ă  contre-cƓur, indiquant que Storybrooke a dĂ©cidĂ© de lui attribuer le poste. "Le TĂ©nĂ©breux" Emma a rapidement l'occasion d'exercer son rĂŽle de shĂ©rif lorsqu'elle est appelĂ©e au magasin de Tom Clark pour un vol Ă  l'Ă©talage de la part de deux enfants, Ava et Nicholas Zimmer. Elle se propose alors de les raccompagner chez eux mais finit par dĂ©couvrir qu'ils sont orphelins et dĂ©cide de les hĂ©berger temporairement chez Mary Margaret. Regina l'informe qu'elle prĂ©voit de les confier au service d'accueil de Boston mais Emma s'engage Ă  retrouver la trace de leur pĂšre, apparemment toujours en vie. Elle rĂ©ussit finalement Ă  le localiser et rĂ©alise qu'il s'agit de Michael Tillman, mĂ©canicien Ă  Storybrooke. NĂ©anmoins, il refuse de les recueillir, prĂ©tendant ne pas pouvoir s'occuper d'eux. "Hansel et Gretel" En parallĂšle, Henry interroge Emma au sujet de son pĂšre. Elle prĂ©tend qu'il s'agissait d'un pompier mort en service mais finira par avouer Ă  Mary Margaret qu'elle a menti pour le protĂ©ger. Emma est ensuite contrainte d'emmener les enfants Ă  Boston mais son vĂ©hicule tombe en panne avant de quitter la ville. Elle appelle alors un mĂ©canicien et Michael Tillman vient Ă  son secours. Il aperçoit ainsi Ava et Nicholas, ce qui le convainc de les recueillir. De retour au centre-ville, Emma retrouve Henry mais un Ă©tranger arrive en moto, demandant oĂč il pourrait trouver refuge. Emma lui indique le CafĂ© Granny puis se retourne vers Henry, se rappelant qu'il prĂ©tendait que personne ne pouvait entrer Ă  Storybrooke. Le jeune garçon confirme, visiblement surpris. "Hansel et Gretel" Le lendemain, Emma surprend Mary Margaret au cafĂ© alors qu'elle devait se rendre Ă  l'Ă©cole et rĂ©alise qu'elle cherche Ă  rencontrer David. Peu aprĂšs, Regina lui demande d'enquĂȘter sur le nouveau venu en l'informant qu'il s'est approchĂ© de Henry. Elle le retrouve donc au cafĂ© et l'interroge sur la boite en bois qu'il transporte Ă  l'arriĂšre de sa moto. L'homme se montre mystĂ©rieux et promet de lui rĂ©vĂ©ler ce qui se trouve Ă  l'intĂ©rieur s'il peut lui offrir un verre un jour. Emma finit par accepter et l'homme lui montre qu'il s'agit d'une machine Ă  Ă©crire, prĂ©cisant qu'il est un Ă©crivain en quĂȘte d'inspiration. Alors qu'il s'apprĂȘte Ă  partir, elle lui rappelle qu'il devait lui payer un verre mais l'homme rĂ©plique un jour ». "Le Vol de la Colombe" Par la suite, Regina engage une dispute avec Emma au cafĂ©. AprĂšs son dĂ©part, Sidney rejoint Emma en prĂ©tendant avoir Ă©tĂ© renvoyĂ© du journal par le maire suite Ă  son Ă©chec lors de l'Ă©lection du nouveau shĂ©rif. Il propose de dĂ©crĂ©dibiliser Regina mais Emma reste mĂ©fiante et lui laisse son numĂ©ro avant de repartir. Plus tard, Regina dĂ©truit le chĂąteau de Henry sous prĂ©texte de vouloir assurer sa sĂ©curitĂ©, ce qui convainc Emma de s'allier Ă  Sidney. Ils organisent alors un braquage dans le bureau du maire en faisant croire Ă  une attaque d'enfants. Ils trouvent ainsi un trousseau de clĂ©s de chaque appartement et dĂ©couvrent que Regina a volĂ© cinquante mille dollars Ă  la ville. "Le GĂ©nie" Un soir, ils dĂ©cident de la suivre Ă  un rendez-vous mais les freins du vĂ©hicules d'Emma se rompent, faisant Ă©chouer leur plan de filature. NĂ©anmoins, M. Gold leur rĂ©vĂšle qu'il a vendu des terres au maire. Emma et Sidney tentent donc de la dĂ©crĂ©dibiliser au cours du conseil municipal en rĂ©vĂ©lant ses projets mais Regina rĂ©vĂšle que sa prĂ©tendue maison est en fait un terrain de jeu moderne pour les enfants. HumiliĂ©e, Emma quitte la sĂ©ance puis Regina la rejoint pour lui demander de rester loin de Henry sous peine d'un ordre de restriction. Tous deux dĂ©pitĂ©s, Emma et Sidney retournent au cafĂ© oĂč ils boivent un verre en promettant de s'allier contre le maire. "Le GĂ©nie" Le jour de la Saint-Valentin, Mary Margaret, Ruby et Ashley Boyd invitent Emma Ă  les rejoindre pour une soirĂ©e entre filles mais elle dĂ©cline, prĂ©tendant avoir du travail. Elle dĂ©couvre que la maison Gold a Ă©tĂ© cambriolĂ©e par Moe French mais lui demande de ne pas se faire justice lui-mĂȘme. Elle retrouve ainsi tous les objets dĂ©robĂ©s mais M. Gold indique avec fureur qu'il en manque un. Par la suite, il kidnappe le voleur et l'emmĂšne dans une cabane retirĂ©e oĂč Emma le retrouve en train de le battre violemment. Elle arrĂȘte M. Gold et le ramĂšne dans son bureau pour l'enfermer dans la cellule mais Regina vient avec Henry, proposant de les laisser quelques minutes en Ă©change d'un tĂȘte-Ă -tĂȘte avec le prisonnier. Emma dĂ©cide alors de payer une glace Ă  son fils. "La Belle et la BĂȘte" Emma dĂ©couvre le puits Ă  souhaits. "Le Chevalier d'Or" Lorsque Mary Margaret dĂ©bute une liaison avec David, Emma lui conseille de ne pas frĂ©quenter un homme mariĂ©. Ce jour-lĂ , l'Ă©tranger l'aborde pour lui payer le verre qu'il lui doit et prĂ©tend s'appeler August Booth. Il l'emmĂšne ensuite prĂšs d'un puits dont l'eau aurait des propriĂ©tĂ©s magiques. Le soir, Mary Margaret retrouve Emma dans son appartement aprĂšs avoir Ă©tĂ© giflĂ©e par Kathryn Nolan. Ayant rompu avec David pour mettre fin Ă  leur relation destructrice, elle passe la nuit auprĂšs d'Emma pour ĂȘtre rassurĂ©e. "Le Chevalier d'Or" Emma reçoit de Sidney la liste d'appels de Kathryn. "Nova et RĂȘveur" Lorsque Mary Margaret s'engage pour organiser la fĂȘte annuelle des mines, Emma lui demande de la prĂ©venir si elle a besoin d'aide puis apprend que Kathryn Nolan est portĂ©e disparue. Elle se rend ensuite Ă  l'endroit oĂč a Ă©tĂ© laissĂ©e sa voiture accidentĂ©e et retrouve Sidney, venu dans l'espoir de retrouver son poste de journaliste. Il propose alors de rĂ©cupĂ©rer le journal d'appel tĂ©lĂ©phonique de Kathryn pour Emma. Celui-ci rĂ©vĂšlera qu'elle a engagĂ© une longue conversation avec David. Le soir, Regina se rend au bureau du shĂ©rif pour avoir des nouvelles de Kathryn mais Emma refuse de lui dire quoi que ce soit. Le maire menace alors de la remplacer si elle tente de couvrir quelqu'un. Par la suite, Emma rejoint la fĂȘte des mineurs et demande Ă  David de la suivre au bureau, Ă  la surprise de tous. "Nova et RĂȘveur" Emma et Ruby retrouvent David. "Le Grand MĂ©chant Loup" Au bureau, Emma interroge David jusqu'Ă  tard dans la nuit mais elle finit par le laisser partir alors qu'il prĂ©tend ne pas avoir tenu cette conversation tĂ©lĂ©phonique. En rentrant, elle croise Mary Margaret puis toutes deux rencontrent Ruby et le Dr Whale devant un arrĂȘt de bus. Le mĂ©decin insiste pour aider la jeune femme mais Emma le force Ă  partir tandis que Mary Margaret lui propose de s'installer avec elles. Le lendemain matin, Ruby cherche un nouvel emploi avec Henry et rĂ©pond Ă  quelques appels au bureau du shĂ©rif. Emma lui propose alors de devenir son assistante et Mary Margaret entre en annonçant que David agit Ă©trangement. Emma et sa nouvelle assistante le retrouvent inconscient dans la forĂȘt grĂące au mystĂ©rieux instinct de Ruby. "Le Grand MĂ©chant Loup" Emma a des preuves contre Mary Margaret. "Le Grand MĂ©chant Loup" Emma l'accompagne ensuite Ă  l'hĂŽpital oĂč le Dr Whale leur annonce qu'il a vĂ©cu un blackout similaire Ă  celui qui l'a touchĂ© juste aprĂšs ĂȘtre sorti du coma. Par la suite, Regina demande Ă  Emma de l'arrĂȘter pour la disparition de Kathryn mais Emma refuse et appelle Ruby. Elle lui demande de se rendre au pont Ă  pĂ©age afin de trouver des indices pouvant innocenter David mais la jeune femme trouve une boite Ă  bijoux contenant un cƓur humain. ChoquĂ©e, Ruby dĂ©missionne tandis qu'Emma lance un test ADN sur le cƓur. Elle apprend ainsi qu'il porte des empreintes et se rend au refuge des animaux oĂč Mary Margaret rassure David. En apercevant Emma, David pense qu'elle vient l'arrĂȘter mais elle annonce que c'est Mary Margaret qui est incriminĂ©e. "Le Grand MĂ©chant Loup" Emma interroge Mary Margaret. "Le Chemin des TĂ©nĂšbres" Emma est alors contrainte d'arrĂȘter Mary Margaret pour l'emmener au bureau du shĂ©rif, oĂč elle prend quelques clichĂ©s. Alors que Mary Margaret prĂ©tend ĂȘtre victime d'un coup montĂ©, Emma lui assure qu'elle la croit innocente puis la conduit dans une salle d'interrogatoire, oĂč elles sont rejointes par Regina. Cependant, le maire agit comme si elle Ă©tait dĂ©jĂ  coupable et tente de lui faire avouer son crime en prĂ©tendant la comprendre. Emma la prend Ă  part et lui reproche d'intervenir puis ramĂšne Mary Margaret dans sa cellule en lui conseillant de prendre un avocat. M. Gold arrive alors et propose ses services, mĂȘme si Emma lui dĂ©conseille de l'embaucher. NĂ©anmoins, Mary Margaret ne l'Ă©coute pas et lui demande de les laisser. "Le Chemin des TĂ©nĂšbres" Emma dĂ©couvre l'utilitĂ© des passe-partout. "Le Chemin des TĂ©nĂšbres" Par la suite, Emma retrouve Henry devant la porte de l'appartement de Mary Margaret. Il lui montre un trousseau de clĂ© rĂ©cupĂ©rĂ© dans le bureau de Regina en prĂ©tendant qu'elles ouvrent toutes les portes. Emma refuse de le croire mais finit par se rendre Ă  l'Ă©vidence lorsque l'une d'elles ouvre la porte d'entrĂ©e. Elle inspecte ensuite l'appartement tandis que Henry lui rĂ©pĂšte que Regina tente de prendre sa revanche sur Blanche-Neige. ChoquĂ©e, Emma dĂ©couvre alors un couteau dans le conduit d'aĂ©ration. Plus tard, elle rejoint Mary Margaret pour l'informer que quelqu'un tente de la faire accuser et lui assure qu'elle prouvera son innocence. Elle confie ensuite Ă  M. Gold qu'elle compte discrĂ©diter Regina, celui-ci affirmant qu'elle dĂ©tient l'avantage sur le maire. "Le Chemin des TĂ©nĂšbres" Emma recherche Mary Margaret. "Le Chapelier Fou" Le soir, Emma retourne au bureau avec M. Gold mais Henry lui annonce que Mary Margaret a disparu. L'antiquaire lui conseille de la retrouver avant le lendemain matin, Regina devant l'accompagner au procĂšs. Emma monte alors dans sa coccinelle et entreprend de retrouver Mary Margaret en pleine nuit. Mais en conduisant, elle renverse accidentellement un homme nommĂ© Jefferson. Constatant qu'il boite, elle propose de le ramener chez lui et arrive dans son manoir, oĂč il lui propose de prendre le thĂ©. Elle prĂ©tend devoir retrouver son chien et Jefferson annonce qu'il a cartographiĂ© la rĂ©gion, lui montrant ses travaux alors qu'elle boit. Cependant, la jeune femme se sent mal et s'effondre, tandis que Jefferson avoue l'avoir trompĂ©e en ajoutant des somnifĂšres Ă  son thĂ©. "Le Chapelier Fou" Emma doit fabriquer des chapeaux. "Le Chapelier Fou" À son rĂ©veil, Emma se trouve attachĂ©e mais parvient Ă  rompre les liens en cassant sa tasse. Elle passe ensuite devant Jefferson, occupĂ© Ă  affĂ»ter des ciseaux, puis retrouve Mary Margaret ligotĂ©e dans une piĂšce. NĂ©anmoins, peu aprĂšs l'avoir libĂ©rĂ©e, Jefferson les surprend et lui ordonne de la ramener Ă  sa place en la menaçant d'une arme. Il l'emmĂšne ensuite dans une salle remplie de chapeaux et lui ordonne d'en fabriquer un pour retourner au Royaume enchantĂ©. Emma pense qu'il adhĂšre Ă  la thĂ©orie de Henry et comprend qu'il s'identifie comme Ă©tant le Chapelier Fou. Jefferson tente alors de lui expliquer que les contes sont rĂ©els et prĂ©vient qu'elle ne quittera pas le manoir sans avoir fabriquĂ© un chapeau. "Le Chapelier Fou" Par la suite, Jefferson s'empare d'un tĂ©lescope et lui montre la maison oĂč vit sa fille. Il assure que la MalĂ©diction les a sĂ©parĂ©s mais Emma fait semblant de le croire pour le distraire. Elle parvient ainsi Ă  l'assommer et dĂ©tache Mary Margaret mais il finit par les rattraper puis engage un combat. Mary Margaret le pousse par la fenĂȘtre, le faisant tomber du premier Ă©tage. Mais les deux femmes constatent qu'il a disparu et retrouvent son chapeau dans le jardin. Emma confie alors sa peur de rester seule si Mary Margaret dĂ©cide de fuir mais celle-ci accepte d'affronter Regina en retournant en prison. Le lendemain, Ă  l'heure du dĂ©jeuner, Emma retrouve Henry Ă  l'Ă©cole et aperçoit Paige, la fille de Jefferson. TroublĂ©e, elle demande Ă  son fils de lui prĂȘter le livre de contes. "Le Chapelier Fou" Par la suite, Emma propose Ă  M. Gold d'appeler le procureur pour tenter d'innocenter Mary Margaret. Sidney Glass apporte au mĂȘme moment un vase de fleurs au bureau en prĂ©tendant ne pas avoir trouvĂ© d'Ă©lĂ©ments qui inculperaient Regina. Plus tard, le procureur du nom d'Albert Spencer convoque Mary Margaret tandis qu'Emma et Regina Ă©coutent l'interrogatoire. La sĂ©ance tourne mal lorsque l'accusĂ©e finit par avouer, lassĂ©e d'ĂȘtre accusĂ©e Ă  tort. Emma sort pour se dĂ©tendre et lit le livre de Henry mais August la rejoint pour lui suggĂ©rer de relancer l'enquĂȘte lĂ  oĂč elle l'avait commencĂ©e. Ils se rendent alors au pont Ă  pĂ©age et dĂ©couvrent un morceau de pelle Ă  l'endroit oĂč le cƓur de Kathryn a Ă©tĂ© retrouvĂ©. "Daniel" Emma dĂ©couvre un micro dans le vase de Sidney. "Daniel" Le soir, tous deux se rendent dans le garage de Regina avec la complicitĂ© de Henry et retrouvent une pelle cassĂ©e, pouvant ainsi accuser le maire. Le lendemain, Emma se prĂ©sente chez Regina avec l'ordre de fouiller son garage mais rĂ©alise que l'outil a disparu. Furieuse, elle accuse August de l'avoir trahie mais celui-ci prĂ©tend ne jamais mentir. Incapable de prouver l'innocence de son amie, elle assiste impuissante Ă  son arrestation signifiant son dĂ©part de la ville. Emma brise le vase offert par Sidney et dĂ©couvre un mouchard, rĂ©alisant qu'il l'espionnait pour le maire. Elle retrouve ensuite August devant le cafĂ© et lui prĂ©sente ses excuses mais un cri les interrompt. PaniquĂ©e, Ruby leur annonce qu'elle a trouvĂ© quelqu'un au sol et Emma dĂ©couvre Kathryn, visiblement dĂ©sorientĂ©e. "Daniel" Suite Ă  cela, Kathryn est emmenĂ©e Ă  l'hĂŽpital pour neutraliser les effets de la drogue qu'elle a consommĂ©. Emma s'y rend pour l'interroger et est accueillie par le Dr Whale. Elle souhaite recueillir le tĂ©moignage de la victime, mais ses rĂ©ponses sont floues. Elle l'informe alors que son ADN a Ă©tĂ© retrouvĂ© sur un cƓur, il est donc clair que quelqu'un a falsifiĂ© les rĂ©sultats, pour faire accuser Mary Margaret. "Le Bon Fils" Emma fĂȘte ensuite l'innocence de Mary Margaret avec les habitants de Storybrooke, chez elle. Elle constate que l'institutrice Ă  de nouveau beaucoup d'amis, et incite Henry Ă  rentrer chez lui avant que sa mĂšre ne remarque sa fugue. En ouvrant la porte, la Sauveuse tombe sur David Nolan, mais son amie Mary Margaret refuse de le faire entrer. Emma prĂ©tend donc que cette derniĂšre est fatiguĂ©e, et propose Ă  son fils de se faire raccompagner par l'homme, avant de s'excuser. Elle affirme que laisser son fils est difficile Ă  M. Gold, lui aussi prĂ©sent Ă  la soirĂ©e, mais change de sujet elle fait savoir que tous ses soupçons sur l'affaire Kathryn Nolan se portent sur lui, qui aurait agi, selon elle, sous les ordres de Regina. Elle donne quelques informations sur August, apprenant qu'il serait venu fouiner » dans la boutique du vieil homme. La shĂ©rif dĂ©fend son ami, sa confiance Ă©tant plus forte envers ce dernier. "Le Bon Fils" Le lendemain, Emma retrouve Sidney Glass chez Granny, qui semble surpris de voir la femme sortir des micros de sa poche. Sidney a parfaitement compris qu'Emma a trouvĂ© la vĂ©ritĂ©, et dit que Regina Mills est un excellent maire et une femme formidable. Emma comprend qu'il en est amoureux, mais l'oblige Ă  faire le bon choix l'aider ou rester avec son amie, sous peine de couler en sa compagnie. "Le Bon Fils" Plus tard, Regina et Emma se retrouvent dans le bureau du shĂ©rif. Le maire la fĂ©licite pour le pas en avant que son affaire va faire, elle propose des explications. Sidney entre Ă  son tour, et avoue sa culpabilitĂ©. Il aurait enlevĂ© Kathryn Nolan et l'aurait emmenĂ©e dans le sous-sol d'une maison abandonnĂ©e au bord du lac. Pour le cƓur, il aurait payĂ© un technicien du laboratoire pour en obtenir un et aurait Ă©galement falsifier les analyses. Il aurait placĂ© un couteau chez Mary Margaret au moyen des clĂ©s passe-partout. Tout cela rien que pour la gloire. Emma peu enthousiasmĂ©e par ce que l'ancien journaliste vient de dire pense que le maire est le vĂ©ritable auteur des faits et emmĂšne plus loin cette derniĂšre. Sur les lieux, elle annonce une fois de plus les mensonges dont elle croit ĂȘtre victime et annonce qu'elle va jouer Ă  un nouveau jeu et ignorer les problĂšmes de sa rivale, ne pensant plus qu'Ă  son fils. Elle accuse ensuite son ennemie d'ĂȘtre une sociopathe, et compte reprendre Henry. "Le Bon Fils" Emma part avec August en moto. "La Promesse de Pinocchio" Le lendemain, August installe une nouvelle serrure plus rĂ©sistante dans l'appartement de Mary Margaret. Cette derniĂšre s'inquiĂšte pour Emma mais la jeune femme lui rĂ©vĂšle avoir embauchĂ© M. Gold pour l'aider dans cette affaire et d'assumer son rĂŽle de mĂšre. Emma reçoit cependant un Code Rouge de Henry sur son talkie-walkie. Sur le chemin, elle refuse de suivre August aprĂšs qu'il lui a proposĂ© de le suivre. Lorsque Emma retrouve son fils au cafĂ©, celui-ci lui rĂ©vĂšle que quelqu'un a rajoutĂ© une histoire dans son livre de contes celle de Pinocchio. Plus tard, Emma rend visite Ă  M. Gold qui refuse de l'aider et prĂ©tend ne pas vouloir se lancer dans des poursuites judiciaires. Elle se rend alors dans la chambre d'hĂŽtel d'August qui lui demande de venir avec lui pour dĂ©couvrir leur histoire. AprĂšs plusieurs heures de route Ă  moto, elle apprend que l'enfant de sept ans qui l'a retrouvĂ©e alors qu'elle n'Ă©tait qu'un nourrisson Ă©tait August et que cela s'est passĂ© dans le bois dans lequel ils se tiennent. Il essaie de la convaincre par tous les moyens de la vĂ©racitĂ© de son histoire mĂȘme avec la couverture de son enfance, seul vestige de ses parents biologiques. Elle comprend alors que c'est lui qui a rajoutĂ© l'histoire de Pinocchio dans le livre de contes. Pour lui faire ouvrir les yeux, il lui montre sa jambe en bois mais elle ne voit qu'une jambe valide car elle refuse fermement de le croire. FrustrĂ©e, elle repart Ă  Storybrooke afin de ramener Henry Ă  Boston ce qu'elle fait dans la soirĂ©e malgrĂ© le peu d'enthousiasme de Henry. "La Promesse de Pinocchio" Emma veut emmener Henry hors de Storybrooke. "La Pomme EmpoisonnĂ©e" Dans la voiture, Henry essaie de convaincre sa mĂšre de rester Ă  Storybrooke pour briser la MalĂ©diction mais celle-ci ne veut pas ce qui le force Ă  prendre le volant et Ă  causer un accident. Dans un rĂȘve de Regina, elle se venge de sa rivale aidĂ©e de ses amis tandis que le rĂȘve s'arrĂȘte au moment oĂč elle s'apprĂȘte Ă  la tuer. AprĂšs l'accident, elle revient chez Mary Margaret qui est Ă©nervĂ©e Ă  l'idĂ©e qu'elle soit partie sans prĂ©venir. Emma lui confesse ensuite qu'elle a voulu s'enfuir avec Henry, ce qui fĂąche son amie. Plus tard, au cafĂ©, Emma discute avec Archie pour qu'il l'aide Ă  rĂ©cupĂ©rer la garde de son enfant, mais celui-ci refuse et convainc la jeune femme d'arrĂȘter son affaire pour le bien de son fils. "La Pomme EmpoisonnĂ©e" Emma ne veut plus que Henry croit au Sort. "La Pomme EmpoisonnĂ©e" C'est pourquoi elle se rend ensuite chez Regina lui dire qu'elle quitte Storybrooke pour de bon Ă  la seule condition de pouvoir rendre visite Ă  Henry. MalgrĂ© l'accord de façade de Regina, celle-ci a eu son idĂ©e derriĂšre la tĂȘte et lui a prĂ©parĂ© un chausson aux pommes empoisonnĂ©es. La Sauveuse vient donc faire ses adieux Ă  Henry et lui explique que c'est la seule chose Ă  faire. Henry apprend, en enlaçant sa mĂšre, que Regina lui a concoctĂ© un chausson aux pommes et pense donc qu'il est empoisonnĂ©. La Sauveuse ne le croyant pas, il dĂ©cide de le lui prouver en croquant dedans puis s'Ă©vanouit. "La Pomme EmpoisonnĂ©e" Emma croit en la magie. "Le VĂ©ritable Amour" En panique, Emma se rend Ă  l'hĂŽpital et refuse de quitter son fils. Tout en vidant son sac, elle saisit le livre de contes et se souvient alors de sa naissance dans la forĂȘt enchantĂ©e. Elle attaque donc Regina, se rendant compte que tout est de la faute du maire. Celle-ci avoue tout, et elles partent ensemble voir M. Gold qui donne Ă  la Sauveuse l'Ă©pĂ©e de son pĂšre, et leur indique oĂč trouver une potion de VĂ©ritable Amour pouvant briser la MalĂ©diction. Avant de retrouver Regina Ă  la bibliothĂšque situĂ©e sous l'horloge de la ville, Emma rend visite Ă  August – bientĂŽt Ă  nouveau totalement fait de bois, qui lui rĂ©pĂšte qu'elle peut tous les sauver. "Le VĂ©ritable Amour" Emma affronte MalĂ©fique. "Le VĂ©ritable Amour" Descendue dans les sous-sols, Emma dĂ©couvre l'existence d'un dragon, MalĂ©fique, vivant dans la caverne. Abandonnant trop vite l'Ă©pĂ©e qu'elle juge inutile, elle utilise Ă  la place son pistolet, en vain. Finalement, elle parvient Ă  anĂ©antir MalĂ©fique en lui lançant l'Ă©pĂ©e dans le cou, et rĂ©cupĂšre l'Ɠuf contenant la potion magique qui Ă©tait logĂ© Ă  l'intĂ©rieur de la bĂȘte. "Le VĂ©ritable Amour" Emma embrasse son fils, et brise la MalĂ©diction. "Le VĂ©ritable Amour" Reprenant l'ascenseur, Emma est brusquĂ©e lorsque celui-ci s'arrĂȘte et que M. Gold rĂ©pond Ă  ses appels Ă  l'aide, affirmant que Regina a fuit les lieux. Elle lui jette alors l'Ɠuf avant que l'antiquaire ne quitte la bibliothĂšque. Grimpant jusqu'en haut, elle dĂ©couvre Regina ligotĂ©e Ă  une chaise. Les deux femmes se prĂ©parent Ă  retrouver M. Gold, mais reçoivent un appel d'urgence de l'hĂŽpital et apprennent Ă  leur arrivĂ©e le dĂ©cĂšs de Henry. Emma embrasse une derniĂšre fois le front de son fils, ce qui dĂ©clenche, Ă  sa plus grande surprise, la fin de la MalĂ©diction. Henry revient alors Ă  la vie avant qu'une fumĂ©e violette ne fasse voile sur la ville. "Le VĂ©ritable Amour" 1re MalĂ©diction brisĂ©e Voyage au Royaume enchantĂ© Emma retrouve ses parents. "Le Retour de la Magie" AprĂšs que la fumĂ©e se soit dissipĂ©e, Emma retrouve ses parents » Mary Margaret et David, qui l'embrassent tendrement. Avec leurs amis, ils partent retrouver M. Gold afin d'obtenir des explications sur le dernier phĂ©nomĂšne. En chemin vers la boutique d'antiquitĂ©s, alors qu'Emma est encore perturbĂ©e par la nature de sa famille », Archie les informe que le Dr Whale est Ă  la tĂȘte d'une foule en colĂšre chez Regina. Emma et le groupe se rend Ă  la maison du maire, et finalement, la Sauveuse accepte l'idĂ©e d'enfermer Regina pour sa protection et affronte ensuite M. Gold sur ses mĂ©faits. L'homme affirme qu'il mĂ©rite des remerciements pour avoir aidĂ© Emma Ă  retrouver ses parents, briser la MalĂ©diction et sauver la vie de Henry, mais la Sauveuse n'est pas convaincue. Par la suite, elle apprend alors que l'antiquaire a ramenĂ© un Spectre dans la ville Ă  la poursuite de Regina. Pour se dĂ©barrasser de la crĂ©ature, Emma aide Regina Ă  activer le chapeau de Jefferson pour y transfĂ©rer le monstre. En voulant Ă©pargner Regina du Spectre, Emma est entraĂźnĂ©e par celui-ci dans sa chute. Elle est rejointe par sa mĂšre, refusant d'abandonner sa fille une seconde fois. Les deux femmes atterrissent inconscientes au Royaume enchantĂ©, oĂč elles sont dĂ©couvertes par Aurore et Mulan. "Le Retour de la Magie" Emma et Mary Margaret sont bientĂŽt accusĂ©es d'avoir tuĂ© le Prince Philippe en amenant le Spectre avec elles et sont prises en otages les deux femmes, qui les traĂźnent alors jusqu'Ă  une presqu'Ăźle le refuge des survivants de la MalĂ©diction. AprĂšs une tentative ratĂ©e de Mary Margaret de fuir, les prisonniĂšres sont jetĂ©es dans une cellule souterraine, et Emma rencontre ainsi Cora. "Prisonniers" Emma dĂ©couvre vite que Cora est en fait la mĂšre de Regina, mais est dĂ©couragĂ©e par Mary Margaret de lui parler davantage de Henry et de Storybrooke. Finalement, les deux jeunes femmes sont libĂ©rĂ©es par le leader des survivants, Lancelot, un vieil ami de Blanche-Neige. Il propose de les aider Ă  rentrer chez eux mais insiste sur le fait que plus aucun portail n'existe. Mary Margaret pense nĂ©anmoins en connaĂźtre un dans son ancien chĂąteau royal, et se rend sur place en compagnie d'Emma et de Mulan. La nuit arrivant, les femmes dĂ©cident de camper, et alors que Mary Margaret et Mulan partent chercher du ravitaillement, Emma reste sur le campement. Elle se prĂ©cipite cependant trĂšs vite pour stopper la bagarre entre sa mĂšre et Aurore qui les avait suivies, tentant de venger la mort de son fiancĂ© dont Mary Margaret serait responsable. Les deux femmes sont sĂ©parĂ©es par Mulan mais Emma, pour mettre fin aux hostilitĂ©s, fait feu avec son pistolet, attirant un Ogre. Mary Margaret dĂ©fend alors sa fille en grand danger et tire une flĂšche dans l'Ɠil du monstre, le tuant sur le coup. Poursuivant leur chemin, les femmes aperçoivent l'ancien palais de Blanche-Neige et du Prince Charmant. "Lancelot" Peu aprĂšs, Aurore et Mulan attendent Ă  l'extĂ©rieur tandis qu'Emma et Mary Margaret pĂ©nĂštrent dans le chĂąteau. Emma voit alors pour la premiĂšre fois ce qui devait ĂȘtre sa chambre de bĂ©bĂ©, qui n'a jamais quittĂ© la ForĂȘt enchantĂ©e, ainsi que l'armoire magique qui l'a emmenĂ©e vers le monde sans magie. MĂšre et fille sont surprises par l'arrivĂ©e de Lancelot, qui se rĂ©vĂšle en rĂ©alitĂ© ĂȘtre Cora. Cette derniĂšre tente de s'emparer de l'armoire mais Emma l'en empĂȘche en la brĂ»lant, entrainant la fuite de la sorciĂšre. Avant leur dĂ©part, Emma exprime sa colĂšre d'avoir Ă©tĂ© abandonnĂ©e par ses parents, mais se rend compte que c'Ă©tait pour sa protection. Les larmes aux yeux, elle avoue qu'elle n'a pas l'habitude d'ĂȘtre la premiĂšre prĂ©occupation de quelqu'un quand sa mĂšre lui rĂ©pond qu'elle devra dĂ©sormais s'y habituer. AprĂšs une Ă©treinte, les deux femmes quittent la piĂšce. "Lancelot" Emma menace Crochet de le laisser aux ogres. "Le Docteur" Retournant au refuge des survivants, les quatre femmes dĂ©couvrent que le camp a Ă©tĂ© dĂ©cimĂ© et que personne ne semble avoir Ă©tĂ© Ă©pargnĂ©e du massacre. Aurore dĂ©couvre cependant le Capitaine Crochet sous un tas de cadavres. Le pirate tente de tromper le quatuor en dĂ©clarant qu'il a survĂ©cu Ă  l'attaque de Cora en se cachant sous des cadavres. Emma ne le croit pas et menace l'homme en disant savoir quand quelqu'un ment. La Sauveuse ligote Crochet Ă  un arbre de sorte que les ogres puissent venir le dĂ©vorer. Finalement, Crochet rĂ©vĂšle sa vĂ©ritable identitĂ© de capitaine tandis que Mary Margaret tire un crochet de sa sacoche. Ce dernier admet travailler avec Cora, mais propose d'unir ses forces avec celles d'Emma et de son Ă©quipe, disant connaĂźtre un moyen de retourner Ă  Storybrooke. Il admet Ă©galement vouloir aller Ă  Storybrooke pour se venger de Rumplestiltskin, responsable de la perte de sa main. Emma dĂ©cide de libĂ©rer son nouvel alliĂ© qui les conduit Ă  une tige de haricot gĂ©ante, allant jusqu'au ciel, et explique qu'une boussole enchantĂ©e se trouve au sommet, lĂ  oĂč vit un GĂ©ant. "Le Docteur" AprĂšs plusieurs dĂ©saccords, le groupe dĂ©cide que ce sera Emma qui grimpera la tige, en compagnie de Crochet. NĂ©anmoins, avant de le faire, Emma demande discrĂštement Ă  Mulan de couper la tige de haricot si elle n'est pas de retour au bout de dix heures, en s'assurant que Mary Margaret retourne Ă  Storybrooke. Mulan acquiesce et donne Ă  la Sauveuse de la poudre de pavot pour neutraliser le GĂ©ant. Pendant l'ascension, Crochet devine qu'Emma se considĂšre comme une orpheline et qu'elle ne veut pas que Henry vive la mĂȘme chose qu'elle. Au sommet de la tige, Emma et Crochet se trouvent devant l'entrĂ©e du palais des GĂ©ants. Elle suggĂšre alors d'utiliser la poudre de pavot afin d'endormir le dernier GĂ©ant vivant dans le chĂąteau. Ce faisant, elle remarque par ailleurs un tatouage avec le nom d'une femme sur le bras de son partenaire quand celui-ci lui passe la poudre. La femme devine facilement que ce nom fait rĂ©fĂ©rence Ă  une femme que le pirate a aimĂ©. "Tallahassee" Emma nĂ©gocie avec le GĂ©ant. "Tallahassee" Crochet attire ensuite le GĂ©ant vers Emma, situĂ©e au sommet d'une statue, ​​qui parvient Ă  l'endormir en lui jetant la poudre au visage. Le duo entre alors dans le palais et Emma s'empresse de rechercher la boussole magique pendant que Crochet admire les nombreux trĂ©sors dont la bĂątisse regorge. Emma remarque Ă  temps un piĂšge et arrĂȘte le pirate dans son Ă©lan en saisissant son bras. Ce dernier plaisante en disant que la Sauveuse l'aime bien mais celle-ci le nie. Peu aprĂšs, Emma et Crochet aperçoivent la boussole au sommet d'une cage d'oiseau en or mais avant qu'ils ne l'atteignent, le GĂ©ant refait surface. De grandes pierres semblent Ă©craser Crochet tandis qu'Emma est attrapĂ©e par de Anton qui tente de l'Ă©touffer. Elle explique son urgence de retourner chez elle, mais l'homme demeure en colĂšre depuis que des humains ont tuĂ© toute sa famille. Suffocant, Emma parvient Ă  mordre le doigt du GĂ©ant, qui la lĂąche en hurlant de douleur. Ce dernier la alors mais se fait piĂ©ger Ă  son propre piĂšge et finit encagĂ©, craignant qu'Emma ne le tue. Cette derniĂšre assure ne pas vouloir le faire, et aprĂšs une conversation, Anton rĂ©alise qu'elle est pas une mauvaise personne et lui donne la boussole tout en se libĂ©rant de la cage. Le GĂ©ant crĂ©e une sortie pour la Sauveuse qui souhaite que son nouvel ami retienne Crochet quelques heures afin de prendre une longueur d'avance. Cette faveur Ă©tant accordĂ©e, Emma s'assure que Crochet va bien et l'attache Ă  des chaĂźnes, puis redescend en bas de la tige Ă  temps, une altercation entre Mary Margaret et Mulan ayant dĂ©butĂ©. "Tallahassee" Depuis la fin du sort dont Aurore a Ă©tĂ© victime, la princesse fait souvent les mĂȘmes cauchemars et se rĂ©veille en panique. Emma apprend alors Ă  sa plus grande surprise que son alliĂ©e a rencontrĂ© Henry, son fils, dans son dernier rĂȘve. "L'Enfant de la Lune" Alors qu'Emma reste confuse quant aux possibles rencontres oniriques entre Henry et Aurore, Mary Margaret informe le groupe qu'elle a elle-mĂȘme Ă©tĂ© prisonniĂšre du monde des limbes, un endroit dans lequel Aurore se retrouve dans ses rĂȘves. Le groupe dĂ©cide ainsi de laisser la princesse se rendormir et monte la garde autour d'elle. Soudain, le camp est attaquĂ© par l'armĂ©e de morts-vivants de Cora, et Emma et Mary Margaret se dĂ©fendent pendant qu'Aurore et Mulan s'enfuient Ă  travers les bois. AprĂšs la bataille, Aurore disparaĂźt, kidnappĂ©e par Cora. Les trois femmes dĂ©cident de partir sauver la princesse tout en recueillant sur leur chemin plus de poudre de pavot afin que Mary Margaret puisse atteindre le monde des limbes. Soudain, un corbeau envoyĂ© par Cora adresse un message au groupe, expliquant que la sorciĂšre veut la boussole au coucher du soleil, en Ă©change de la sĂ©curitĂ© d'Aurore. Mulan tente de saisir la boussole avant d'accepter finalement d'attendre et de voir si elles peuvent communiquer avec Henry en premier lieu. AprĂšs la tentative de Mary Margaret de retrouver Henry parmi les flammes du monde des limbes, la femme se rĂ©veille pour informer Emma que son pĂšre s'est lui-mĂȘme infligĂ© le charme de sommeil afin de dire Ă  ses proches d'utiliser de l'encre de seiche pour vaincre Cora. Rapidement, les deux femmes rĂ©alisent que Mulan est partie avec la boussole et partent la rattraper. Aurore rĂ©apparaĂźt alors pour interrompre un combat entre Mary Margaret et Mulan, expliquant qu'elle s'est Ă©chappĂ©e avec l'aide de Crochet. Les quatre femmes partent ainsi en direction de l'ancienne cellule de Rumplestiltskin pour trouver l'encre de seiche. "Le Charme du Sommeil" Une fois arrivĂ©es Ă  l'endroit dĂ©signĂ©, Aurore trouve une note griffonnĂ©e avec le nom d'Emma, avant d'emprisonner contre toute attente ses alliĂ©s Ă  l'intĂ©rieur de la cellule. En rĂ©alitĂ©, Cora possĂšde le cƓur d'Aurore depuis son enlĂšvement et s'en est servi pour la contrĂŽler. Emma tente de convaincre Crochet de ne pas se ranger du cĂŽtĂ© de Cora, mais le pirate lui explique qu'il l'aurait aidĂ© si la Sauveuse ne l'avait pas trahi. Le pirate et la sorciĂšre quittent alors les lieux pour entreprendre leur voyage Ă  Storybrooke. Bien que prise au piĂšge dans la cellule, Mary Margaret comprend qu'il suffit de souffler sur l'encre de seiche pour faire disparaĂźtre les barreaux de la cellule. LibĂ©rĂ©es, Aurore incite les femmes Ă  partir retrouver leurs ennemis sans elle, n'Ă©tant plus digne de confiance suite au contrĂŽle dont elle est victime. Le groupe se rend ensuite au plus vite au lac Nostos oĂč Mary Margaret tire une flĂšche vers la boussole, dĂ©sormais hors de la portĂ©e de Cora. Mulan quitte rapidement la bataille pour rendre le cƓur d'Aurore aprĂšs que Crochet lui a rendu. Emma affronte ensuite Crochet et finit par l'assommer aprĂšs lui avoir prit la boussole. Seulement, Cora s'interpose et tente d'arracher le cƓur de Mary Margaret. Emma se prĂ©cipite, pousse sa mĂšre et prend sa place laissant Cora perplexe quand elle se rend compte qu'elle ne peut pas extirper l'organe de la Sauveuse. Un Ă©clat de lumiĂšre jaillit alors de la poitrine d'Emma ce qui envoie Cora au loin, tout en la mettant hors-jeu momentanĂ©ment. Joignant leurs mains, Emma et Mary Margaret sautent dans le portail et rentrent enfin Ă  Storybrooke en sortant du puits Ă  souhaits. Henry retrouve avec Ă©motion sa mĂšre et sa grand-mĂšre et aprĂšs avoir remerciĂ© Regina, Emma et sa famille se rendent Ă  la boutique d'antiquitĂ©s oĂč Mary Margaret rĂ©veille David du charme du sommeil avec un baiser du VĂ©ritable Amour. Emma demande ensuite des explications Ă  M. Gold quant Ă  la note dans sa ancienne cellule sur laquelle Ă©tait inscrit son nom maintes fois et l'accuse de tirer les ficelles de sa vie depuis le dĂ©but. L'antiquaire nie ces accusations et avoue avoir seulement fait usage de ce qu'elle est le produit du VĂ©ritable Amour. Emma mentionne Ă©galement le fait que Cora n'a pas pu arracher son cƓur, que M. Gold justifie par la magie puissante qui est en elle. Finalement, pour rattraper le temps perdu avec sa famille et ses amis, Emma va dĂźner avec tous ses proches au CafĂ© Granny. "La Reine de CƓur" Retour Ă  Storybrooke Emma et Mary Margaret trinquent Ă  leur retour. "Le Chant du Criquet" Le lendemain, Emma et Henry rentrent dans l'appartement familial, des sacs de tacos Ă  la main, quand ils surprennent David et Mary Margaret au lit. Le couple convaint Henry qu'ils Ă©taient juste couchĂ©s tandis qu'Emma s'excuse maladroitement. Le soir venu, les habitants font une fĂȘte au CafĂ© Granny en l'honneur d'Emma et de Mary Margaret. Durant la soirĂ©e, Emma apprend grĂące Ă  Archie que des amĂ©liorations constantes chez Regina ont derniĂšrement pu ĂȘtre constatĂ©es. Certaine que Regina est en train de changer, Emma l'invite Ă  la fĂȘte afin que Henry puisse passer du temps avec sa mĂšre. Lorsque Emma voit Regina quittant la cĂ©lĂ©bration plus tĂŽt que prĂ©vu, elle l'invite Ă  rester pour le dessert et Regina demande Ă  ĂȘtre autorisĂ©e Ă  passer plus de temps avec Henry. Cependant, Emma ne pense pas que ce soit une bonne idĂ©e. La rĂ©ponse d'Emma vexe Regina, qui s'excuse rapidement de sa rĂ©action. Emma raconte alors Ă  Regina comment lui est venue l'idĂ©e de l'inviter Ă  la fĂȘte et Ă©galement les dires d'Archie sur ses progrĂšs. Le lendemain matin, Emma prend le petit dĂ©jeuner avec Henry et en quittant le cafĂ© quand Pongo, le chien d'Archie, aboie seul. Remarquant que quelque chose ne va pas, Ruby et Emma se rendent au bureau d'Archie et les deux femmes dĂ©couvrent le cadavre de l'homme. Ruby ayant Ă©tĂ© tĂ©moin d'un Ă©change virulent entre Regina et Archie un jour plus tĂŽt, la maire devient suspecte dans cette affaire. "Le Chant du Criquet" Peu aprĂšs, Regina est interrogĂ©e mais Emma ne pense pas qu'elle soit responsable du meurtre, Ă©tant persuadĂ©e qu'elle est bel et bien en train de changer. En dĂ©pit des allĂ©gations de ses parents, accompagnĂ©es de preuves concrĂštes, Emma refuse de croire au pire et remet la maire en libertĂ©. Emma se rend alors chez M. Gold qui lui donne un attrape-rĂȘves pouvant imager les souvenirs de Pongo. La surprise est totale Emma aperçoit Regina en train d'Ă©trangler Archie. Se sentant trahie, elle part rendre visite Ă  Regina tandis que David et Mary Margaret recommandent Ă  leur fille d'ĂȘtre prudente et tous trois dĂ©cident de piĂ©ger Regina avec de la poussiĂšre de fĂ©e. Emma et ses parents confrontent ensuite Regina Ă  propos de ce qu'elle a fait. Les choses dĂ©gĂ©nĂšrent et la MĂšre SupĂ©rieure tente alors de paralyser Regina avec la poussiĂšre, mais la femme parvient Ă  empĂȘcher la magie blanche de l'atteindre avant de jeter Emma au loin et de la dĂ©fier de se dĂ©fendre au moyen de sa magie. Furieuse, la Sauveuse lui rĂ©torque qu'elle n'est pas comme elle et qu'elle a dĂ©jĂ  gagnĂ©, en annonçant Ă  sa rivale que Henry ne lui pardonnera jamais ses mĂ©faits. La maire disparaĂźt alors dans un nuage de fumĂ©e. RassurĂ©e par ses parents, Emma trouve le courage d'annoncer la mauvaise nouvelle Ă  Henry. "Le Chant du Criquet" À l'enterrement d'Archie, Emma rĂ©conforte Henry, attristĂ©. Elle retourne ensuite Ă  l'appartement familial oĂč d'autres rĂ©sidents de Storybrooke sont Ă©galement rĂ©unis, tous en deuil. Emma exprime des difficultĂ©s Ă  rĂ©conforter son fils durant cette difficile Ă©preuve. Leroy approche alors la Sauveuse et Mary Margaret pour leur demander, au nom de lui-mĂȘme et des six autres frĂšres, quand ils seront de retour dans la ForĂȘt enchantĂ©e. Emma lui rĂ©pond qu'elle et sa mĂšre ont tout fait pour retourner Ă  Storybrooke mais Leroy explique avoir peur de Regina. De plus, la MalĂ©diction Ă©tant brisĂ©e, il pense que des Ă©trangers pourront dĂ©sormais entrer dans la ville. NĂ©anmoins, Emma pense que tous sont en sĂ©curitĂ© pour le moment, mĂȘme si l'agent d'entretien estime que tout va basculer tĂŽt ou tard. AprĂšs une discussion avec Marco, Emma donne Pongo Ă  Henry, ravi. Mary Margaret souligne alors qu'il serait temps que la famille se trouve un vĂ©ritable chez-soi, avec des tours ». Cette suggestion surprend Emma et son pĂšre. Peu de temps aprĂšs, Emma remarque que Henry a conçu un plan pour savoir quoi changer si la famille dĂ©cidait de dĂ©mĂ©nager. La Sauveuse remarque qu'il a transformĂ© la chambre de Mary Margaret en un stock d'armes pour se protĂ©ger de Regina et promet qu'elle va le garder en sĂ©curitĂ© elle-mĂȘme. Soudainement, Pongo commence Ă  s'agiter en face de la porte d'entrĂ©e. Emma ouvre avant de voir Archie, en chair et en os, qui explique que Cora l'avait enlevĂ©. Henry propose d'aller prĂ©venir Regina mais Emma s'inquiĂšte de devoir payer le prix de ce malentendu. "Le Yaoguai" Emma vient en aide Ă  Crochet. "Au Nom du FrĂšre" AprĂšs un accident de voiture survenu aux limites de Storybrooke, Emma se rend sur les lieux, accompagnĂ©e par ses parents. La famille constate que Belle, ayant franchi la frontiĂšre, est amnĂ©sique et que Crochet, qui s'est fait percuter par une voiture, a plusieurs cĂŽtes cassĂ©es. Enfin, un Ă©tranger a fait son arrivĂ©e dans la ville, inquiĂ©tant Emma au plus haut point. Emma et David tentent alors de retenir M. Gold de battre Crochet Ă  mort pour ses actes envers Belle, puis les trois blessĂ©s sont transportĂ©s Ă  l'hĂŽpital. Emma, ​​avec ses parents, Leroy et Ruby, essayent de fouiller dans le tĂ©lĂ©phone de l'Ă©tranger pour en apprendre plus sur lui. AprĂšs avoir examinĂ© certains documents laissĂ©s dans sa voiture, Emma dĂ©couvre que son nom est Greg Mendell. En piratant le tĂ©lĂ©phone, elle finit par croire que cet homme n'a rien d'anormal quand le docteur Whale arrive et informe le groupe que la cavitĂ© thoracique de l'homme saigne. Incertain de ses compĂ©tences, il appelle M. Gold Ă  l'aide, et avertit qu'ils doivent espĂ©rer que Greg meurt pour que personne parmi le monde sans magie ne connaisse le secret de la ville. "Au Nom du FrĂšre" Emma, ​​David, Mary Margaret, Ruby et Leroy s'isolent pour dĂ©battre des avantages et des inconvĂ©nients d'aider quelqu'un de l'extĂ©rieur de la ville. En fin de compte, ils prennent la dĂ©cision de sauver la vie de l'Ă©tranger, peu importe les consĂ©quences. Dr Whale se prĂ©pare pour l'opĂ©ration mais Mary Maragaret constate l'Ă©tat d'Ă©briĂ©tĂ© du docteur. Soudain, le tĂ©lĂ©phone de Greg commence Ă  sonner. Personne n'ose rĂ©pondre dans la peur que le tĂ©lĂ©phone pourrait relier le monde extĂ©rieur Ă  Storybrooke. L'opĂ©ration est finalement un succĂšs et Emma va recueillir des informations auprĂšs de Greg sur ce qui est arrivĂ©. Ce dernier avoue qu'il envoyait des textos en conduisant, provoquant l'accident. Avec un soupir de soulagement, Emma et ses parents reviennent Ă  l'appartement. Henry souhaite connaĂźtre les Ă©vĂ©nements de la journĂ©e et aprĂšs avoir vĂ©rifiĂ©, il se rend compte que l'histoire de Victor Frankenstein n'est pas incluse dans son livre de contes. Brusquement, M. Gold arrive au loft pour demander Ă  Emma de remplir la faveur qu'elle lui doit "Le Prix Ă  Payer" en l'aidant Ă  retrouver son fils, Baelfire. Juste avant son dĂ©part, M. Gold avertit Ă©galement que s'il arrive quoi que ce soit Ă  Belle pendant son absence, il tuera tout le monde. "Au Nom du FrĂšre" Le lendemain, Emma se prĂ©pare Ă  quitter la ville avec M. Gold, et emmĂšne Ă©galement Henry avec elle pour le protĂ©ger de Cora. Aux limites de la ville, M. Gold parvient Ă  utiliser un chĂąle enchantĂ© par la magie afin d'accĂ©der au monde extĂ©rieur sans perdre ses souvenirs. À l'aĂ©roport, Emma aide M. Gold Ă  passer par le dĂ©tecteur de mĂ©tal, et le calme aprĂšs qu'il refuse la demande de la sĂ©curitĂ© d'enlever son chĂąle. Alors qu'ils attendent le dĂ©collage de l'avion, Emma le rassure en disant que tout va bien se passer, et qu'ils vont retrouver son fils. "Le Petit GĂ©ant" Emma retrouve le fils de M. Gold, Neal. "Manhattan" Emma, M. Gold et Henry arrivent ainsi Ă  Manhattan, et tous les trois sortent d'un taxi, en face d'un complexe d'appartements. Dans le hall, Emma est en mesure de repĂ©rer un appartement numĂ©ro 407, qui n'a pas de nom rĂ©pertoriĂ©. Elle appuie sur le numĂ©ro correspondant du digicode et se fait passer pour une factrice venue livrer un colis, mais l'interphone s'Ă©teint brusquement et l'inconnu s'Ă©chappe par l'escalier de secours. Sur la demande de M. Gold, Emma le poursuit. GrĂące Ă  un racccourci, elle parvient Ă  attraper l'homme, qui se rĂ©vĂšle ĂȘtre son ex-petit ami, Neal. En Ă©tat de choc, Emma l'accuse avec son pĂšre d'avoir montĂ© tout un complot contre elle en raison de ses origines. Neal nie cette accusation et emmĂšne Emma dans un bar oĂč elle apprend que l'homme l'avait abandonnĂ© des annĂ©es auparavant Ă  la demande d'August. MĂȘme si elle se sent trahie, Neal croit qu'il n'a fait que ramener la Sauveuse chez elle ». Il pense que leurs retrouvailles ne sont que le fruit du destin mais Emma ne veut rien entendre, et lorsque Neal remarque le trousseau de clĂ© en forme de cygne autour de son cou, elle le lui rend. "Manhattan" En sortant, Emma tĂ©lĂ©phone Ă  Mary Margaret afin d'obtenir des conseils, hĂ©sitant Ă  annoncer la nouvelle Ă  M. Gold. En fin de compte, elle retrouve l'antiquaire et l'informe que son fils est parvenu Ă  s'enfuir. M. Gold dĂ©cide alors de s'infiltrer dans l'appartement de Baelfire oĂč Emma remarque l'attrape-rĂȘves que Neal a gardĂ© en souvenir de leur histoire passĂ©e. En voyant le regard nostalgique d'Emma, l'homme fait remarquer que quelque chose ne va pas. Emma envoie alors Henry dans une autre piĂšce tandis que M. Gold continue d'exiger des rĂ©ponses lorsque Neal fait irruption pour l'arrĂȘter. En vue de l'agitation, Henry revient, bien qu'Emma tente de le faire sortir. Toutefois, Neal demande si Henry est son fils ce qu'elle est contrainte de confirmer, bouleversĂ©e. Sous le choc, Henry sort par l'escalier de secours alors que sa mĂšre le suit. Pour justifier ses mensonges, Emma explique que Neal ne serait selon elle jamais rentrĂ© dans sa vie et qu'elle voulait cacher son passĂ©. Henry l'accuse d'ĂȘtre comme Regina, qui lui a menti pendant des annĂ©es. Elle prĂ©sente ses excuses, mais il ne demande qu'Ă  rencontrer son pĂšre. Emma lui accorde cette faveur mais met aussitĂŽt en garde Neal de ne pas blesser Henry comme il l'a fait avec elle. "Manhattan" M. Gold souhaitant que son fils reparte Ă  Storybrooke avec eux, Emma reçoit alors l'ordre de convaincre Neal de les suivre dans leur voyage de retour. La Sauveuse ne voit cependant pas pourquoi elle lui devrait encore quoi que ce soit, ayant retrouvĂ© Baelfire. Elle laisse alors M. Gold dĂ©cider de ce qui est le mieux pour son fils, et ce dernier la compare Ă  Regina, avant de lui dire qu'une fois revenu Ă  Storybrooke, le besoin de Henry de revoir son pĂšre pourrait le mener Ă  prendre fuite vers New York, comme il l'avait fait auparavant avec sa mĂšre. BientĂŽt, Henry et Neal sortent d'une pizzeria et songent Ă  se rendre Ă  un musĂ©e. Lorsque Emma demande Ă  son fils comment est la pizza, ce dernier lui expose indirectement sa rancune en lui rĂ©pondant que la pizza, elle, ne ment pas ». En retournant Ă  l'appartement, Emma propose Ă  Neal de revenir Ă  Storybrooke avec eux. Ce dernier semble hĂ©sitant et annonce avoir quelque chose d'important Ă  lui dire, mais Henry interrompt la conversation. Alors qu'il monte Ă  l'appartement avec son pĂšre pour prendre un appareil photo, Emma expose Ă  M. Gold sa conversation avec son fils. "Un Poison NommĂ© Cora" Soudain, Emma est violemment poussĂ©e par Crochet, venu jusqu'Ă  New York pour se venger, qui poignarde alors M. Gold. Emma parvient Ă  assommer le pirate avant un deuxiĂšme coup qui aurait pu ĂȘtre fatal Ă  l'antiquaire. Henry et Neal se prĂ©cipitent vers le rez-de-chaussĂ©e, et emmĂšnent M. Gold Ă  l'appartement pendant qu'Emma attache Crochet dans une salle de stockage. La Sauveuse devine que Crochet est venu Ă  New York au moyen de son bateau que Neal propose de manƓuvrer pour le voyage de retour Ă  Storybrooke. Plus tard, il fait allusion Ă  la façon dont il a rencontrĂ© Crochet dans un autre monde. GrĂące Ă  un message de Mary Margaret, Emma apprend que Cora et Regina recherchent la dague de M. Gold, et se hĂąte de retourner Ă  Storybrooke. Neal et Emma partent alors chercher la voiture de l'homme pour amener M. Gold vers le navire, et Emma demande Ă  Neal pourquoi il aide son pĂšre. Il lui dit qu'il y a une grande diffĂ©rence entre ne pas lui parler et le regarder mourir, avant de tenter d'aborder le sujet Ă©voquĂ© plus tĂŽt, notamment sur l'annonce importante qu'il devait lui faire. C'est alors qu'une femme court vers Neal qu'il prĂ©sente Ă  Emma en tant que sa fiancĂ©e, Tamara. "Un Poison NommĂ© Cora" La famille est prĂȘte Ă  combattre. "La Fille du Meunier" EmbarquĂ©e sur le Jolly Roger pour retourner Ă  Storybrooke, Emma apprend par M. Gold que ce dernier n'aura plus aucun contrĂŽle sur lui-mĂȘme si Cora et Regina en venaient Ă  possĂ©der la dague. La femme lui assure qu'ils sont une famille maintenant et qu'elle le protĂ©gera. Tous arrivent au quai de la ville, et Emma est aidĂ©e par ses parents pour transporter M. Gold vers sa boutique pendant que Ruby veille sur Henry. À l'intĂ©rieur, l'antiquaire indique Ă  la Sauveuse de se servir d'un morceau de craie invisible trouvĂ© dans un pot pour tracer une ligne de protection sur le sol qui empĂȘchera les deux sorciĂšres d'atteindre l'homme. Neal, quant Ă  lui, est surpris puisqu'il ne savait qu'Emma avait de la magie en elle. Cette derniĂšre lui rĂ©pond qu'elle ne savait que le pĂšre de son ex-petit ami n'Ă©tait autre que Rumplestiltskin. Le duo se remĂ©more des souvenirs et Emma affirme qu'elle n'a aucun problĂšme quant Ă  la nouvelle fiancĂ©e de Neal. AprĂšs cette conversation, M. Gold aide Emma Ă  jeter un sort de protection en expliquant que la magie n'est pas un effort intellectuel mais Ă©motionnel. Elle parvient alors Ă  Ă©riger une barriĂšre que Cora et Regina parviennent aisĂ©ment Ă  franchir. La Sauveuse, David, Mary Margaret et Neal unissent alors leurs forces contre les deux femmes. Finalement, seuls Emma et Neal restent lors de la bataille. Et lorsque Cora doit choisir entre Regina ou la dague, c'est cette derniĂšre qui est prĂŽnĂ©e. Emma pousse alors Regina vers Cora et gagne ainsi assez de temps pour courir vers l'arriĂšre-boutique avec Neal en prenant soin de sceller la salle avec un autre obstacle magique. Plus tard, Emma rĂ©pond Ă  un appel tĂ©lĂ©phonique de David, qui indique que Mary Margaret est introuvable. Proche de la mort, M. Gold tĂ©lĂ©phone Ă  Belle et raccroche brusquement. Emma assiste ainsi Ă  la rĂ©conciliation entre pĂšre et fils. AprĂšs un temps, Cora rompt la barriĂšre magique et envoie Emma et Neal qui montaient la garde dans la forĂȘt. "La Fille du Meunier" Dans l'appartement familial, Emma cache la vĂ©ritĂ© Ă  Henry Ă  propos du mal-ĂȘtre de Mary Margaret et lui affirme qu'elle est malade, et qu'elle et David sont couchĂ©s. Mais, rĂ©alisant qu'il a le droit de savoir, elle lui explique les circonstances de la mort de Cora, provoquĂ©e par Mary Margaret. M. Gold vient ensuite les avertir au sujet des plans de Regina qui souhaite se venger de Mary Margaret et accepte la demande de David d'arrĂȘter la maire. AprĂšs une visite dans le caveau Mills, M. Gold les informe d'un sort appelĂ© le SortilĂšge du CƓur Vide » qui, lorsqu'il est jetĂ© sur quelqu'un, force cette personne Ă  aimer quelqu'un d'autre. En outre, M. Gold ajoute que le sort est le seul moyen de Regina de pouvoir obtenir l'amour de Henry, mais aussi sa vengeance envers Mary Margaret. En effet, afin de lancer ce sort, Regina a besoin du cƓur de la personne qu'elle dĂ©teste le plus, soit celui de la mĂšre de famille. M. Gold pense alors avoir rempli sa dette, mais Emma lui rappelle que Henry est son petit-fils. Froidement, il affirme que les guerres ont des coĂ»ts que celle-ci remonte Ă  des gĂ©nĂ©rations, et que la seule façon d'y mettre fin est de tuer Regina. Cependant, Henry dit ne pas vouloir d'une telle vendetta, qu'il ne juge pas hĂ©roĂŻque, mais n'obtient pas de rĂ©ponse. BouleversĂ©, il se prĂ©cipite hors de l'appartement et Emma le suit. "Bienvenue Ă  Storybrooke" Afin de le garder en sĂ©curitĂ©, Emma appelle Neal et lui demande de l'aide. Elle emmĂšne son fils au CafĂ© Granny, oĂč Neal l'attend, puis laisse le pĂšre et le fils parler. Au comptoir, Greg commande son repas et demande Ă  l'emporter avec lui, devant quitter le restaurant. En attendant, il bavarde avec Emma et lui affirme aller faire une randonnĂ©e. La Sauveuse lui demande pourquoi il n'est pas encore retournĂ© chez lui, en Pennsylvanie, et tandis que Ruby revient avec sa commande, Greg lui rĂ©pond qu'il commence Ă  s'habituer Ă  Storybrooke. AprĂšs son dĂ©part, Emma et Ruby Ă©changent un regard curieux. Emma finit par retourner vers Neal et est surprise d'entendre que Henry a acceptĂ© de repartir Ă  New York. Cependant, le garçon n'est plus Ă  table et Emma, remarquant qu'il a pris son sac, en dĂ©duit qu'il s'est enfui. "Bienvenue Ă  Storybrooke" Emma et Neal se regroupent alors avec David et ils trois dĂ©cident de rechercher Henry dans les mines. En voyant que de la dynamite manque, ils devinent que Henry veut faire exploser quelque chose. Le groupe arrive alors au puits Ă  souhaits et constate que le jeune homme est en train de parler Ă  Regina. Cette derniĂšre se dispute une nouvelle fois avec la Sauveuse, et finalement, le trio refusant de partir, la mĂšre adoptive fait apparaĂźtre une boule de feu dans sa main, menaçant ses ennemis. Henry se place entre les deux camps dans l'espoir de faire cesser les hostilitĂ©s, ajoutant vouloir Ă  tout prix se dĂ©barrasser de la magie. Regina affirme qu'il n'y aucun moyen de le faire, et Emma rĂ©pond que le problĂšme vient du maire de la ville, pas de la magie. Henry, lui, estime que le problĂšme est que tout le monde est corrompu par la magie et donne l'exemple de Mary Margaret et de Regina, qui ont toutes les deux faites de mauvaises choses, ce qu'Emma contredit en affirmant que seuls les gens mauvais font de mauvaises choses. Henry implore alors Regina de l'aider Ă  dĂ©truire la magie, ce qui est impossible, mais, pour l'apaiser, la sorciĂšre dĂ©truit le parchemin du SortilĂšge du CƓur Vide. RassurĂ©, Henry repart avec Emma, Neal et David. "Bienvenue Ă  Storybrooke" Par la suite, Emma constate que David prĂ©pare encore une fois le petit dĂ©jeuner de Mary Margaret, qui est restĂ©e au lit depuis la mort de Cora. Bien qu'il tente de raisonner sa femme dans ce moment difficile, Emma pense qu'il est temps de passer Ă  autre chose. Plus tard dans la journĂ©e, Emma reçoit un appel de sa mĂšre qui lui demande de la voir au CafĂ© Granny. Au comptoir, Mary Margaret annonce avoir retrouvĂ© August, et Marco, qui est assis Ă  cĂŽtĂ© d'Emma, entend la conversation et demande Ă  voir son fils. Le trio dĂ©cide d'obtenir l'aide de la MĂšre SupĂ©rieure. En dehors du couvent, cette derniĂšre admet qu'elle a connaissance du dilemme d'August, mais qu'elle ne peut rien faire car il n'a pas su se montrer sincĂšre, altruiste et courageux. Elle affirme que s'il y a encore un chemin de rĂ©demption pour August, il devra y faire face lui-mĂȘme. Le trio se rend alors dans la forĂȘt de Storybrooke et retrouve la caravane d'August. Culpabilisant, Marco revient sur le pouvoir de l'armoire qui a permis de transporter Emma dans le monde sans magie et rĂ©vĂšle que cette armoire pouvait en rĂ©alitĂ© emmener deux personnes au lieu d'une mais, aprĂšs un accord avec la FĂ©e Bleue, il a pu placer Pinocchio en premier lieu pour ensuite annoncer que l'armoire ne pouvait protĂ©ger qu'une personne. Emma et Mary Margaret sont sous le choc, en particulier cette derniĂšre qui va mĂȘme jusqu'Ă  frapper Marco. Emma est stupĂ©faite de cette rĂ©ponse, pour laquelle Mary Margaret s'excuse rapidement, trouvant la rĂ©action de Marco face Ă  la menace de la MalĂ©diction justifiĂ©e. Le groupe atteint finalement la remorque, mais August n'est pas Ă  l'intĂ©rieur. Sur le chemin du retour, Emma reçoit un appel d'August lorsque la ligne est coupĂ©e. Rejoint par David et Henry, le groupe se rend au poste de police Ă  temps pour assister Ă  l'effondrement de l'homme alors qu'Emma et Marco tentent de lui venir en aide. Dans ses derniĂšres paroles, il essaie d'avertir Emma Ă  propos de quelqu'un et la Sauveuse comprend qu'il s'agit d'une femme. Henry est choquĂ© Ă  l'idĂ©e qu'August ne puisse obtenir une seconde chance alors que ses actions ont prouvĂ© qu'il pouvait ĂȘtre sincĂšre, altruiste et courageux. La MĂšre SupĂ©rieure se prĂ©cipite alors vers les lieux et utilise avec succĂšs sa baguette afin de retransformer August en un Pinocchio ĂągĂ© de sept ans. Emma demande ensuite au jeune Pinocchio s'il peut se rappeler de ce qu'August essayait de lui dire, mais ce dernier ne s'en souvient pas. AprĂšs une longue journĂ©e, tous rentrent chez eux. Emma trouve enfin le courage de s'excuser auprĂšs de Henry pour lui avoir menti Ă  propos de son pĂšre et promet qu'elle lui dira dĂ©sormais toute la vĂ©ritĂ©. Elle lui demande de ne pas la repousser et Henry lui rĂ©pond qu'ils ne le fera pas. AprĂšs un cĂąlin, mĂšre et fils rejoignent le premier Ă©tage. "SincĂšre, Altruiste et Courageux" Peu de temps aprĂšs, David et Mary Margaret surprennent Emma en la conduisant vers un lieu inconnu et en refusant de dire quoi que ce soit jusqu'Ă  ce qu'elle le dĂ©couvre par elle-mĂȘme. La famille s'aventure dans ce qui semble ĂȘtre un champ vierge et franchit soudainement une barriĂšre magique. Emma constate alors toute une plantation de haricots magiques. La Sauveuse retrouve Ă©galement Anton qui se prĂ©cipite Ă  sa rencontre avec une Ă©treinte chaleureuse. AprĂšs une petite discussion, Leroy marche vers l'ancien GĂ©ant pour lui dire de se remettre au travail. Emma est sidĂ©rĂ©e de voir que les habitants de Storybrooke ont secrĂštement commencĂ© la culture de haricots magiques alors qu'elle Ă©tait encore dans la ForĂȘt enchantĂ©e, et devine alors que ses parents songent rĂ©ellement Ă  retourner dans leur monde originel. MĂȘme Mary Margaret approuve cette idĂ©e et dit qu'en y retournant, elle pourrait avoir une chance de se remettre de la mort de Cora. Bien qu'Emma pense que ce monde est comme sa maison et celle de Henry, ses parents, eux, voient la ForĂȘt enchantĂ©e comme la leur, et croient fermement que dans leur monde, Emma pourrait avoir une fin heureuse. MĂ©ditant sur cette idĂ©e, Emma se rend au port de la ville et feuillette le livre de contes. Regina l'approche pour l'informer qu'elle vient seulement d'apprendre que M. Gold est le grand-pĂšre de Henry. Emma lui rĂ©pond qu'elle comptait aller lui dire et suggĂšre que Regina se concentre davantage sur sa place de mĂšre auprĂšs de lui avant qu'il ne parte pour de bon. La maire soupçonne Emma de cacher quelque chose et jure de le dĂ©couvrir. À la fin de la journĂ©e, Henry est ramenĂ© chez lui par Neal et Emma demande Ă  ce dernier s'il avait dĂ©jĂ  songĂ© Ă  revenir dans la ForĂȘt enchantĂ©e. Neal est rebutĂ© par cette idĂ©e, ayant passĂ© toute sa vie Ă  fuir cet endroit. Il informe ensuite Emma que son fils a jouĂ© avec Pinocchio au parc. Emma repense alors Ă  la mystĂ©rieuse femme dont il faut se mĂ©fier, selon l'avertissement d'August. "Lacey" Le lendemain, Emma entre au CafĂ© Granny et voit Tamara emportant son repas. En pleine enquĂȘte, la Sauveuse heurte dĂ©libĂ©rĂ©ment la femme qui fait tomber tout ce qu'elle portait. Emma en profite pour jeter un Ɠil aux affaires de Tamara et voit notamment une liste dĂ©taillant les noms des rĂ©sidents de Storybrooke et leurs homologues dans le monde des contes de fĂ©es. Tamara ne dit rien et reprend rapidement le papier. Curieuse, Emma demande comment elle gĂšre son intĂ©gration Ă  la ville et le secret des ses habitants, une question Ă  laquelle Tamara rĂ©pond positivement. Emma exprime alors ses peurs au sujet de ce qui se passerait si des Ă©trangers dĂ©couvraient Storybrooke. Imperturbable, Tamara tente d'apaiser ses inquiĂ©tudes en disant qu'elle peut lui faire confiance. Malheureusement, cette conversation laisse une Emma plus inquiĂšte que jamais qui prĂ©vient Mary Margaret qu'elle soupçonne Tamara d'ĂȘtre la femme dont August se mĂ©fiait. Mary Margaret ne prend pas cette hypothĂšse au sĂ©rieux et avoue penser qu'Emma ne s'est pas encore remise de son histoire avec Neal, ce que la femme nie. Mary Margaret lui conseille de ne pas Ă©voquer cette thĂ©orie davant Henry car mĂȘme si Emma n'a plus de sentiments pour Neal, cela pourrait nuire Ă  la relation entre ce dernier et Tamara. De plus, cette histoire pourrait donner Ă  Henry la fausse impression que ses parents pourraient encore avoir une chance de se remettre ensemble. Henry entre alors dans la piĂšce et annonce avoir Ă©coutĂ© la conversation avant de proposer Ă  Emma d'enquĂȘter. "La MĂ©chante Reine" Ainsi, Emma et Henry tentent d'espionner Tamara dans la voiture de la Sauveuse. Henry nomme cette nouvelle investigation l' OpĂ©ration Mante Religieuse » et avoue qu'il avait l'espoir de se rendre dans la ForĂȘt enchantĂ©e avant d'admettre qu'au final, une nouvelle opĂ©ration Ă  Storybrooke est tout aussi amusant. Emma demande alors Ă  en savoir plus sur le dĂ©sir de son fils de partir pour la ForĂȘt enchantĂ©e, mais refuse de dire quoi que ce soit quand il devient curieux. Ainsi, Emma apprend que son fils se voit dans un chĂąteau avec ses deux parents, ensemble, et pense alors que c'est une idĂ©e stupide. À ce moment, Henry aperçoit Neal et Tamara quittant leur chambre sous un parapluie. Emma profite de cette absence pour s'infiltrer chez eux tandis que Henry monte la garde. Joyeux, il dit ĂȘtre certain que sa mĂšre se remettra avec Neal quand ce dernier aura dĂ©couvert que Tamara est une mauvaise personne. Une fois de plus, Emma est exaspĂ©rĂ©e que tous pensent qu'elle est jalouse de la fiancĂ©e de Neal et maintient qu'elle ne lui fait juste pas confiance, bien que Henry campe sur ses positions. Avant d'entrer dans la piĂšce, Emma ordonne Ă  son fils de rester sur ses gardes, et de lui faire savoir si quelqu'un vient Ă  coups de pied dans la porte. Une fois entrĂ©e, Emma commence Ă  soupçonner un plancher grinçant et entend Henry lancer l'alerte. Quelques secondes plus tard, Neal dĂ©couvre la vĂ©ritĂ© et exige une explication. Emma confesse avoir une thĂ©orie sur Tamara, qui serait selon elle la personne dont il faut se mĂ©fier d'aprĂšs les avertissements d'August. Quand elle donne la liste que Tamara avait comme preuve, Neal lui rĂ©pond qu'il en est l'auteur et qu'il lui a donnĂ© pour qu'elle puisse avoir ses repĂšres dans la ville. NĂ©anmoins, Neal permet Ă  Emma de regarder sous le plancher mais cette derniĂšre ne trouve finalement rien d'alarmant. Neal pense Ă  son tour qu'Emma a des difficultĂ©s Ă  s'adapter Ă  Tamara, mais la Sauveuse lui coupe la parole et le laisse avec Henry. De retour chez eux, Emma et Henry dĂ©gustent une crĂšme glacĂ©e et le garçon affirme croire sa mĂšre, qui pense toujours qu'il faut se mĂ©fier de Tamara. "La MĂ©chante Reine" Emma, ​​David et Mary Margaret enquĂȘtent au bureau de Regina aprĂšs la dĂ©couverte de la destruction du champs de haricots. Cependant, les plants ne sont pas sur les lieux et la derniĂšre fois que quelqu'un est entrĂ© dans la piĂšce, il a dĂ» taper un code de sĂ©curitĂ©. Regina semble alors avoir disparu et confuse, Emma part questionner Neal Ă  propos de Tamara. Bien qu'il affirme qu'elle fait un jogging dans les bois, Emma remarque du sable sur le sol. Le duo se rend ainsi Ă  la plage oĂč ils retrouvent Tamara qui affirme avoir changĂ© d'avis quant Ă  l'endroit oĂč faire son jogging. Neal pense alors qu'Emma est jalouse de sa relation actuelle, mais encore une fois, celle-ci nie l'accusation. Neal rĂ©vĂšle ensuite son regret de ne pas ĂȘtre allĂ© prendre sa place en prison, dix ans auparavant, craignant qu'elle ne l'aurait jamais pardonnĂ© comme il s'est pardonnĂ©. "DeuxiĂšme Étoile Ă  Droite
" AprĂšs un appel de David, Emma apprend que Regina est torturĂ©e grĂące Ă  un sort qui permet Ă  Mary Margaret de ressentir ce que vit Regina. David ajoute que sa femme a senti l'odeur des sardines et Emma devine que Regina se trouve Ă  la conserverie, non loin de la plage. Mary Margaret et David se rendent au plus vite sur les lieux alors que Neal et Emma s'y aventurent dĂ©jĂ , marchant dans les couloirs. Emma rĂ©pond Ă  un autre appel tĂ©lĂ©phonique de David en lui demandant de monter la garde autour de Greg, qui tente de s'Ă©chapper. SoulagĂ© que sa fiancĂ©e ne soit pas complice de ces mĂ©faits, Neal dĂ©chante vite quand Tamara arrive et assomme Emma. Cette derniĂšre se rĂ©veille et voit que son ex-petit ami s'est fait tirer dessus par sa fiancĂ©e. Les deux femmes se battent et Tamara utilise un haricot magique pour ouvrir un portail. Emma y est presque aspirĂ©e, mais Neal la tire vers le haut. La Sauveuse tente ensuite de retenir Neal, qui glisse doucement vers le portail. Ce dernier lui demande de le laisser partir, mais elle refuse, persuadĂ©e que la chute lui sera fatale avant d'avouer son amour pour lui. Neal admet que lui-aussi l'aime toujours et tombe dans le portail, laissant Emma en larmes. La Sauveuse retourne alors chez elle et annonce Ă  ses parents la mort de son ancien amour. "DeuxiĂšme Étoile Ă  Droite
" Avec ses parents, Emma se dirige vers le parc pour annoncer Ă  son fils la mort de Neal tandis que ses parents annoncent la mĂȘme chose Ă  M. Gold. Ils tentent d'obtenir son aide dans l'arrĂȘt de la destruction de la ville, provoquĂ©e par un dĂ©tonateur, mais l'antiquiaire refuse. De retour Ă  l'appartement, un tremblement de terre secoue la ville. Emma ordonne Ă  Regina d'arrĂȘter le dĂ©tonateur mais cette derniĂšre rĂ©pond il n'y a aucun moyen de le faire. Les tensions se font ressentir quand Emma blĂąme Regina pour la situation mais Henry intervient. Lorsque Crochet s'allie au groupe, le pirate et David partent traquer Greg pour reprendre les derniers haricots magiques restants tandis qu'Emma et Regina s'approchent du dĂ©tonateur, situĂ© dans les mines. Avant de commencer Ă  ralentir les effets du diamant noir, Regina avertit qu'elle ne s'en sortira pas vivante et demande Ă  Emma de dire Ă  Henry qu'elle est morte en hĂ©ros. "
 Et tout Droit jusqu'au Matin" La Sauveuse se prĂ©cipite alors au CafĂ© Granny oĂč les autres habitants de la ville sont rassemblĂ©s tandis que David et Crochet ont pu ramener un haricot. Henry ne veut cependant pas partir, refusant de laisser Regina. Mary Margaret pense alors Ă  envoyer le dĂ©tonateur dans un autre monde en utilisant le haricot, ce en quoi Emma ne croit pas. Cependant, Archie parvient Ă  la persuader que c'est la bonne chose Ă  faire et rallie tout le monde Ă  sa cause. NĂ©anmoins, Emma ne veut pas que Henry ne grandisse seul, tout comme elle. Mary Margaret l'a supplie donc de ne pas prendre le mĂȘme chemin qui l'a conduit au meurtre de Cora et ajoute qu'ils ne peuvent pas construire un avenir sur le sang de Regina. Emma accepte finalement l'idĂ©e, mais alors que David lui jette le haricot, Crochet parvient Ă  l'attraper avant qu'Emma ne le convainque de le lui rendre. La famille retourne ensuite aux mines afin d'utiliser le haricot sur le dĂ©tonateur mais Emma se rend compte trop tard que Crochet les a tous dupĂ© et a pris le haricot. DĂ©sespĂ©rĂ©e, Emma prend ses parents dans ses bras en les appelant pour la premiĂšre fois papa » et maman ». La Sauveuse finit par avoir l'idĂ©e de combiner ses pouvoirs avec ceux de Regina pour dĂ©sactiver le dĂ©tonateur, ce qui est un succĂšs. Le danger Ă©tant passĂ©, Henry se fait enlever par Greg et Tamara et Emma, Regina, Mary Margaret et David ne sont pas assez rapides pour arrĂȘter le duo, qui crĂ©e un portail vers un autre monde avant de sauter Ă  l'intĂ©rieur. DĂ©couvrant que le navire de Crochet n'a pas encore pris le large, la famille accepte la proposition du pirate de les aider Ă  retrouver Henry. À bord du Jolly Roger, M. Gold Ă©voque le monde magique dans lequel se trouve Henry le Pays Imaginaire. Le groupe jette alors la voile vers ce nouveau monde Ă  l'aide du haricot magique que Crochet avait subtilisĂ©. "
 Et tout Droit jusqu'au Matin" Au Pays Imaginaire Emma se prĂ©pare Ă  combattre. "Il Suffit d'y Croire" Alors que Crochet navigue vers le Pays Imaginaire, Emma regarde la mer quand elle est approchĂ©e par ses parents. Mary Margaret tente de consoler sa fille en disant que ce qui est arrivĂ© Ă  Henry et Neal n'Ă©tait pas sa faute. AmĂšrement, Emma les blĂąme pour leur constant optimisme et rejette les conseils de sa mĂšre avant d'avouer regretter avoir brisĂ© la MalĂ©diction au lieu d'emmener Henry hors de la ville. Mary Margaret promet alors Ă  sa fille de retrouver Henry quand M. Gold interrompt la conversation pour annoncer son intention de sauver son petit fils lui-mĂȘme. L'antiquaire liste ainsi les raisons pour lesquelles Emma va Ă©chouer dans cette nouvelle mission la Sauveuse ne croit pas en ses parents, Ă  la magie ou en elle-mĂȘme. Il souligne que ses rencontres passĂ©es avec la magie Ă©taient seulement dues au fait que c'est la magie qui s'est montrĂ© Ă  elle. MalgrĂ© tout ce que Emma a vĂ©cu, il pense qu'elle est toujours Ă  la recherche de preuves rationnelles, ce qui n'est pas une tactique payante au Pays Imaginaire. Emma se dit prĂȘte Ă  faire tout ce qu'il faut mais M. Gold lui rĂ©pond qu'elle a toujours besoin de quelqu'un pour lui dire quoi faire exactement. L'homme disparaĂźt ensuite, laissant sa canne sur le Jolly Roger. FrappĂ©e par ses critiques, Emma commence Ă  faire des tractions sous le pont quand Crochet la rejoint pour lui donner une vieille Ă©pĂ©e qui appartenait autrefois Ă  Neal. Alors que le duo trinque en la mĂ©moire de ce dernier, des sirĂšnes commencent Ă  s'agiter autour du navire. "Il Suffit d'y Croire" Le groupe se met alors Ă  paniquer et David improvise un canon pendant qu'Emma et Mary Margaret attrapent l'une des crĂ©atures grĂące Ă  un filet de pĂȘche que Regina tĂ©lĂ©porte sur le pont. DĂ©battant sur le sort de la crĂ©ature, celle-ci donne un avertissement Ă  ses ennemis au moyen d'un coquillage et les menace de mort si personne ne la libĂšre. Le tonnerre gronde, donnant l'impression que la sirĂšne a invoquĂ© toute une tempĂȘte. Regina dĂ©cide de pĂ©trifier la crĂ©ature, ce qui ne ralentit en rien la tempĂȘte. Une dispute puis une bagarre Ă©clate alors entre Mary Margaret et Regina tandis que David et Crochet se livrent eux-aussi Ă  un combat de coups de poing. Emma se rend vite compte que la venue de la tempĂȘte est due Ă  l'animositĂ© que chacun porte envers l'autre. Sa tentative d'avoir leur attention tombant finalement dans l'oreille d'un sourd, Emma saute dĂ©libĂ©rĂ©ment par-dessus bord alors qu'un loquet endommagĂ© tombe de la poulie et la frappe violemment, l'assumant sur le coup. David attache alors une corde autour de sa taille et plonge pour sauver sa fille tandis que les trois autres Ɠuvrent ensemble pour tirer la Sauveuse et son pĂšre, provoquant l'arrĂȘt de la tempĂȘte. Tous sains et saufs, ils atteignent enfin le rivage du Pays Imaginaire. Avant d'aller plus loin, Emma donne Ă  chacun un discours d'encouragement. Elle annonce que la meilleure chose est de ne pas croire en la magie, mais en soi. Emma ne prĂ©voit pas une histoire d'amitiĂ© avec Regina mais pense qu'une coopĂ©ration entre les deux femmes est plus que nĂ©cessaire pour sauver Henry, ainsi qu'une bonne entente et une cohĂ©sion entre chaque personne, puis elle commence Ă  s'aventurer dans l'Ăźle, suivie par ses alliĂ©s. "Il Suffit d'y Croire" Alors que le groupe traverse la jungle pour atteindre une falaise, Emma esquive maladroitement la tentative de Mary Margaret de se rapprocher d'elle. La femme souhaiterait qu'Emma commence Ă  l'appeler maman ». Emma est mal Ă  l'aise sur le sujet, et note que la derniĂšre fois qu'elle l'a fait, c'Ă©tait parce qu'elle pensait qu'ils allaient tous mourir. Mary Margaret laisse alors tomber le sujet. Sur le chemin, le groupe Ă©vite de justesse de l'ombrĂȘve, un poison mortel. Atteignant la falaise, Emma parvient Ă  voir la totalitĂ© de l'Ăźle qui a beaucoup changĂ© depuis le passage de Crochet, le pirate ne reconnaissant plus rien. Personne ne peut s'aventurer plus loin dans jungle car celle-ci est trĂšs dangereuse. Le groupe reste sur les lieux pour la nuit mais Emma est inquiĂšte que la recherche de Henry ne prenne trop de temps. Mary Margaret la rassure, ajoutant qu'aprĂšs tout ce qu'elle a traversĂ© pour ĂȘtre rĂ©unie avec David, il n'est jamais trop tard. Pendant la nuit, Emma est rĂ©veillĂ©e par une mystĂ©rieuse voix. Elle prend son sabre, surprise par un jeune garçon, qui se prĂ©sente comme Ă©tant Peter Pan. Ce dernier lui permet de savoir que Henry est toujours en vie et souhaite donner une carte Ă  la Sauveuse pour le retrouver. Souriant, Pan ajoute qu'Emma est la seule qui peut rĂ©soudre cette Ă©nigme, la carte ne fonctionnant que si elle arrĂȘte de nier ce qu'elle est rĂ©ellement. "L'Orpheline" Plus tard, Emma montre la carte Ă  ses alliĂ©s et tente d'en rĂ©vĂ©ler le contenu en dĂ©voilant des faits sur elle, encouragĂ©e par ses parents. Rien ne fonctionne, et, lassĂ©e, Regina arrache la carte des mains de la Sauveuse et y jette un sort de localisation, qui les mĂšne tout droit Ă  Pan. Ce dernier envoie alors ses Enfants Perdus, qui engagent le groupe dans un combat. Emma finit par avoir l'avantage sur l'un de ses adversaires et l'expression de son visage effraye ce dernier, forçant la femme Ă  reculer. AprĂšs la bataille, Mary Margaret discute avec Emma afin de savoir pourquoi elle s'est retirĂ©e de la lutte plus tĂŽt que prĂ©vu. À contrecƓur, Emma admet que le garçon avait le mĂȘme regard de dĂ©sespoir qu'elle a eu en grandissant en dĂ©sirant dĂ©sespĂ©rĂ©ment une famille. Emma avoue ĂȘtre ce qu'elle a toujours Ă©tĂ©, une orpheline, provoquant la rĂ©vĂ©lation du contenu de la carte. Le groupe forme une stratĂ©gie afin de se rendre vers le camp de Pan et se prĂ©pare pour leur dĂ©part. Crochet offre un peu de rhum Ă  la Sauveuse et lui demande comment elle est parvenue a faire fonctionner la carte. Emma l'informe qu'elle a juste suivi les instructions de Pan. Le pirate se montre curieux de savoir qui est vraiment Emma, et cette derniĂšre lui fait comprendre qu'elle n'est pas intĂ©ressĂ©e pour partager cette information. Plus tard, alors qu'Emma s'Ă©loigne pour chercher des baies, Peter Pan l'a rejoint et l'a fĂ©licite pour avoir rĂ©solu l'Ă©nigme de la carte et ajoute qu'elle n'a pas encore pardonnĂ© ses parents pour leur abandon. En outre, il accuse Emma d'influencer Henry avec les mĂȘmes sentiments. Peter l'a menace ensuite sur deux points selon lui, Henry ne voudra plus jamais quitter l'Ăźle, et Emma ne se sentira bientĂŽt plus orpheline, mais le sera vraiment. "L'Orpheline" Le plan pour atteindre Pan est finalement un Ă©chec quand le groupe comprend que la localisation du camp du chef des Enfants Perdu ne cesse de changer ; rendant leurs dĂ©placements inutiles. Crochet fait alors Ă©cho d'une fĂ©e nommĂ©e Clochette en qui Pan Ă  confiance et qui pourrait probablement les aider avec de la poudre de fĂ©e. Regina reste mĂ©fiante, prĂ©tendant que Clochette serait synonyme de mauvaises nouvelles et suggĂšre Ă  Emma de combiner leurs pouvoirs pour vaincre Pan. Emma refuse, pensant que la magie a toujours un prix. FrustrĂ©e, Regina accuse Emma d'Ă©couter Crochet parce qu'il est son petit ami », ce qu'Emma rĂ©fute. Plus tard, la Sauveuse soupçonne Regina de connaĂźtre Clochette, et le demande au maire afin d'avoir une confirmation de ses doutes. Regina dit avoir une histoire compliquĂ©e » avec la fĂ©e et prĂ©fĂšre que celle-ci ne se montre pas. Plus tard, Emma approuve la proposition de Regina d'appeler le sauvetage de leur fils l' OpĂ©ration Henry ». Emma est ensuite encouragĂ©e par Regina Ă  pĂ©nĂ©trer dans l'arbre faisant office de maison Ă  Clochette. Celle-ci est vide et son intĂ©rieur rappelle Ă  la Sauveuse la maison dans laquelle elle a grandi. Elle remarque ensuite qu'une Ă©chelle se trouve dans la piĂšce et est Ă©tonnĂ©e puisque les fĂ©es n'ont en principe pas besoin de cet objet, pouvant voler. David trouve un drap blanc appartenant Ă  Regina et tous se prĂ©cipitent hors de la maison pour sauver la maire. Ils retrouvent Clochette en dehors d'une caverne et une Regina indemne qui tĂ©moigne de l'innocence de la fĂ©e. Regina leur dit que Clochette a perdu ses ailes mais Ă©galement tous ses pouvoirs de fĂ©e il y a des annĂ©es et qu'elle ne peut de ce fait pas les aider Ă  infiltrer le camp de Pan. Clochette explique que, les gens ne croyant plus en elle, elle a cessĂ© d'ĂȘtre une fĂ©e. Et mĂȘme si elle ne peut les aider, Clochette admet souhaiter un futur meilleur. Emma et Mary Margaret lui promettent que si elle les aide, elle pourra tout recommencer Ă  Storybrooke. La fĂ©e accepte et retourne avec eux au camp. "FĂ©e Clochette" De retour au camp, Emma Ă©labore une stratĂ©gie pour entrer dans le repĂšre de camp par l'arriĂšre, tandis que Clochette devra trouver son chemin par la sentinelle. Avant de mettre le plan en action, la fĂ©e veut connaĂźtre leur moyen de sortir de l'Ăźle, et les hĂ©ros avouent qu'ils n'en n'ont pas. Elle souligne que jamais personne ne quitte l'Ăźle sans la permission de Pan. Pour prouver Ă  quel point le chef des Enfants Perdus est dangereux, Clochette leur donne comme exemple une montre appartenant aux personnes qui ont apportĂ© Henry au Pays Imaginaire, prouvant que Greg et Tamara ont Ă©tĂ© tuĂ©s. Clochette estime que le risque de s'infiltrer dans le campement de Pan ne vaut pas le coup d'ĂȘtre pris s'il n'ont pas un moyen de quitter l'Ăźle dans l'immĂ©diat, avant de retourner chez elle. Emma trouve que la fĂ©e a raison et rappelle ce que Neal lui a dit il est imprudent de pĂ©nĂ©trer dans un lieu sans en connaĂźtre le chemin. Crochet rappelle qu'il a dĂ©jĂ  pu sortir de l'Ăźle grĂące Ă  un marchĂ© avec Pan, alors que Baelfire a pu partir avec Ă  ses propres moyens. Le groupe se rend alors dans une grotte dans laquelle Neal habitait autrefois. Emma se penche sur les dessins au mur et est surprise que Neal aimait dessiner. Crochet l'informe que ce talent lui a Ă©tĂ© transmis par sa mĂšre. Pour mieux voir la caverne, Emma utilise une bougie allumĂ©e dans un morceau de noix de coco. Le pirate ajoute ensuite que Neal dessinait pour passer le temps et fait ainsi prendre conscience Ă  Emma que Neal, autrefois Baelfire, lui Ă©tait bien connu. À proximitĂ©, David, Mary Margaret et Regina ruminent sur une demi-noix de coco trouĂ©e. Emma remarque qu'il s'agit de la seconde moitiĂ© de la noix de coco qu'elle tient. Le fruit est alors rassemblĂ© et la lumiĂšre qui passe par les trous rĂ©vĂšle toute une constellation d'Ă©toiles sur les murs de la caverne, avec Ă  la clĂ© un chemin de sortie. Cependant, Crochet avoue qu'il avait appris Ă  Neal comment naviguer Ă  l'aide des Ă©toiles mais aussi que tous les cartographes ne rĂ©vĂšlent jamais leurs secrets. AprĂšs avoir rĂ©alisĂ© que seul Neal pourrait dĂ©crypter la carte, Emma se met en colĂšre et sort de la grotte, suivie par ses parents qui tentent de la consoler. Au lieu d'ĂȘtre triste, Emma dĂ©borde de colĂšre envers Neal pour lui avoir fait croire il y a des annĂ©es qu'il ne l'aimait pas alors qu'il dĂ©bordait d'amour pour la Sauveuse. Elle Ă©clate en sanglots en disant ne pas avoir eu la chance de lui faire savoir comment elle a Ă©tĂ© en colĂšre, oĂč mĂȘme combien leur Ă©preuve passĂ©e lui a fait du mal, et admet l'avoir aimĂ© au moment oĂč il est revenu dans sa vie. "Les Enfants Perdus" De retour Ă  la grotte, tout le monde cherche quelque chose qui pourrait ĂȘtre utile. Emma remarque les petites barres inscrites sur les murs et devine que Neal en ajoutant une par jour, prouvant que son sĂ©jour au Pays Imaginaire fut trĂšs long. La Sauveuse raconte alors son expĂ©rience dans des foyers d'accueil, et dit Ă  ses proches avoir perdu espoir, tout comme Neal qui avait visiblement arrĂȘtĂ© de compter. Le groupe est conscient que mĂȘme s'ils essaient de sauver Henry, le petit garçon lui-mĂȘme ne sait pas que sa famille est Ă  se recherche. Mary Margaret a ainsi une idĂ©e d'envoyer un message Ă  Henry pour le remotiver. Emma part plus loin et Crochet l'a suit, expliquant savoir ce que ça fait de perdre espoir. Emma reste distante et met des barriĂšres au pirate. De retour au camp, Emma commence d'aider ses alliĂ©s Ă  tisser un grand filet pour attraper un garçon perdu, tout en tentant tant bien que mal d'Ă©viter le regard inĂ©branlable de Crochet. David revient de la jungle avec plus de vigne, mais le groupe estime en avoir besoin de plus. Le pĂšre d'Emma retourne plus loin dans la jungle et emmĂšne avec lui Capitaine Crochet, qui refuse dans un premier temps d'y aller avant qu'Emma ne le pousse Ă  suivre les ordres de son pĂšre. Le pirate s'incline puisque la dame insiste », une provocation que la dame en question ignore. Lorsque les deux hommes reviennent, Crochet informe le groupe qu'un sextant se trouve sur un pic situĂ© non loin d'eux, qui pourrait les aider Ă  dĂ©chiffrer la carte de Neal. Le pirate et David partent alors le chercher. David demande Ă  Emma de dire Ă  Henry que son grand-pĂšre l'aime et lui fait ce qui semble ĂȘtre des adieux dans une Ă©treinte chaleureuse. "La Naissance d'un Pirate" Emma parle Ă  Henry grĂące au miroir. "La Naissance d'un Pirate" AprĂšs avoir entiĂšrement fabriquĂ© le filet, Emma, Mary Margaret et Regina attirent un garçon perdu, Devin, qui dans le piĂšge. Emma lui dit avoir message Ă  livrer Ă  Henry, rappelant Ă  Devin qu'il avait une fois une maison et une famille qui a probablement cessĂ© de croire au retour de leur enfant. La Sauveuse lui promet de l'aider Ă  quitter l'Ăźle. Devin rejette leur offre car il ne veut pas rentrer chez lui, et Emma remarque une blessure sur sa joue de l'Enfant Perdu qui divulgue que Henry est est responsable. Alors qu'Emma attache Devin Ă  un arbre, ce dernier se vante que Henry est l'une de leurs nouvelles recrues, et le plus vicieux. TrĂšs en colĂšre, Emma tente de s'en prendre Ă  lui mais Mary Margaret parvient Ă  calmer sa fille. Sur la suggestion de Regina, les femmes utilisent la force contre Devin, et Emma lui permet d'arracher le cƓur du garçon malgrĂ© les protestations de Mary Margaret. Peu de temps aprĂšs, cette derniĂšre exprime ses prĂ©occupations sur ce qu'Emma est prĂȘte Ă  faire pour retrouver Henry et pense qu'il serait mieux de rester mĂ©fiant envers Regina. De son cĂŽtĂ©, celle-ci envoie Devin de retour au camp avec la moitiĂ© d'un miroir magique. Plus tard, quand les trois femmes regardent Ă  travers l'autre moitiĂ© de miroir, elle parviennent Ă  parler Ă  Henry. La Sauveuse convainc son fils qu'ils ont un plan pour le sauver, un plan intitulĂ© OpĂ©ration Sauvetage Cobra ». Les femmes ensuite retournent au camp et Emma rassure Regina, trĂšs inquiĂšte pour Henry, en lui expliquant que ce dernier sait que sa famille ne l'abandonnera jamais. Mary Margaret s'excuse d'avoir remis en doute la dĂ©cision d'Emma d'arracher le cƓur de Devin, et ajoute savoir combien il est facile de s'abandonner aux tĂ©nĂšbres. "La Naissance d'un Pirate" Emma et Crochet s'embrassent. "La Naissance d'un Pirate" David et Crochet retournent Ă  leur tour au camp et informe le reste du groupe que leur recherche du sextant est un Ă©chec. NĂ©anmoins, David annonce que Crochet lui a sauvĂ© la vie en le protĂ©geant de l'ombrĂȘve aprĂšs avoir Ă©tĂ© pris en embuscade sur le chemin vers le sommet du pic. Tous le groupe, Ă  l'exception de Regina, prend une gorgĂ©e de rhum. Emma et Crochet se retrouvent seuls, et la Sauveuse remercie le pirate pour avoir sauvĂ© la vie de son pĂšre. Et aprĂšs quelques plaisanteries ludique, elle pousse Crochet dans un long baiser passionnĂ©, mais le repousse finalement, indiquant que ce baiser ne voulait rien dire et ne se reproduira pas. Emma esquive ensuite la conversation en disant Ă  Crochet d'aller chercher du bois, et ce dernier lui arrache un derniĂšre sourire d'Emma en lui disant Comme vous voudrez ». "La Naissance d'un Pirate" Emma tente d'apprendre Ă  enflammer un tas de bois grĂące aux conseils de Regina. Bien que Regina souhaite que la Sauveuse canalise toute sa colĂšre dans la magie, cette derniĂšre dit ne pas vouloir tomber dans les tĂ©nĂšbres. Une dispute Ă©clate alors et, Ă©nervĂ©e, Emma parvient Ă  allumer involontairement un feu. Quand elle voit que ses parents et Crochet se prĂ©parent Ă  quitter le camp, elle apprend d'eux que Neal serait peut-ĂȘtre en vie. Regina pense que cette hypothĂšse n'est qu'une fausse piste lancĂ©e par Pan mais Emma est incapable de s'allier avec la maire de Storybrooke. LassĂ©e, Regina quitte le groupe. PoussĂ©e par Mary Margaret, Emma dĂ©cide d'aller prouver par elle-mĂȘme que Neal est vivant, voulant le faire pour elle et Henry. Tout en suivant la piste des empreintes, Emma avoue Ă  Mary Margaret qu'elle a embrassĂ© Crochet mais que ce baiser ne signifiait rien pour elle. Toujours incertaine quant Ă  la possible survie de Neal, Emma est motivĂ©e par Mary Margaret qui lui recommande de s'ouvrir Ă  la possibilitĂ© qu'elle puisse avoir sa propre fin heureuse. "Ariel" Le groupe atteint une caverne connue sous le nom de Grotte de l'Écho », grotte connue de Crochet qui explique que pour sauver Neal, tous doivent rĂ©vĂ©ler l'un de leurs plus grands secrets. Une fois Ă  l'intĂ©rieur, ils atteignent une impasse et aperçoivent Neal, encagĂ© sur une plate-forme inatteignable. Avec enfin une preuve physique que l'homme est vivant, Emma s'agite. Crochet commence alors l'Ă©preuve et confirme avoir embrassĂ© Emma avant d'admettre que ce baiser l'a aidĂ© Ă  se remettre de son premier amour, Milah. Mary Margaret, elle, rĂ©vĂšle qu'elle est profondĂ©ment malheureuse d'avoir ratĂ© l'Ă©ducation de son enfant et annonce son dĂ©sir d'en avoir un autre. Malheureusement, David avoue qu'il a Ă©tĂ© blessĂ© Ă  l'ombrĂȘve et, bien que les blessures ont disparues, le prix de cette guĂ©rison est de rester au Pays Imaginaire pour toujours. GrĂące a ces rĂ©vĂ©lations, un pont s'est formĂ©, permettant Ă  Emma de se rapprocher de Neal qu'elle tente de libĂ©rer. Les larmes aux yeux, Emma reconnaĂźt qu'elle l'aime toujours mais qu'elle avait l'espoir qu'il ne soit pas vivant car leur relation lui a fait beaucoup de mal et qu'elle voulait juste passer Ă  autre chose. Les barreaux de la cage disparaissent et Emma et Neal s'Ă©treignent. Sorti de la grotte, le groupe dĂ©cide de retrouver Clochette, ayant dĂ©sormais un moyen de quitter l'Ăźle. Par la suite, Emma s'excuse de ses rĂ©vĂ©lations envers Neal et pense que ses sentiments ne peuvent ĂȘtre modifiĂ©s. Cependant, Neal ne croit pas mĂ©riter d'excuses et affirme qu'il ne cessera jamais de se battre pour Emma. "Ariel" Neal se familiarise avec le groupe et Ă©labore une tactique pour voler hors de l'Ăźle en proposant d'utiliser l'Ombre de Peter Pan. Cette derniĂšre semble ĂȘtre solitaire et le groupe estime alors pouvoir la capturer sans passer par Pan. Emma, Crochet et Neal dĂ©cident de partir en ajoutant qu'il faudra retourner Ă  la FĂ©e Clochette quand l'Ombre sera Ă  leur proie. Tout en se prĂ©parant pour sa quĂȘte, Emma remarque que Mary Margaret n'a toujours pas parlĂ© Ă  David depuis que ce dernier a annoncĂ© Ă  tous son interdiction de quitter le Pays Imaginaire. MĂȘme si elle essaie de parler au nom de David, Mary Margaret avoue ne pas ĂȘtre encore prĂȘte Ă  pardonner son mari. La femme change de sujet et dit Ă  sa fille que Crochet et Neal ont probablement tous les deux des sentiments pour la Sauveuse, et que cette situation pourrait devenir dangereuse. Emma rĂ©pond n'y prĂȘter aucune attention, son seul intĂ©rĂȘt Ă©tant de sauver Henry. "La BoĂźte de Pandore" Ainsi, Emma, ​​Crochet et Neal retournent dans la caverne de l'ancien Enfant Perdu. Emma reprend la carte stellaire de Neal et constate un lĂ©ger malaise entre les deux hommes. Le trio part Ă  la recherche du Vallon Noir, le lieu oĂč toutes les ombres de l'Ăźles sont retenues. Sur le chemin, Emma donne Ă  Neal une arme pour couper les hautes herbes. Neal reconnaĂźt cette arme puisqu'il s'agit de son vieux coutelas, dont il a appris Ă  se servir grĂące Ă  Crochet qui, par ailleurs, lui avait offert en souvenir. Des tensions se font ressentir et Emma cherche Ă  avoir des rĂ©ponses sur le comportement bizarre de Neal, qui souhaite alors parler du baiser entre la Sauveuse et Crochet. Emma ne voit pas pourquoi Crochet porte tellement d'importance Ă  ce baiser et avoue lui ĂȘtre reconnaissance d'avoir partagĂ© les informations quand il a appris que Neal Ă©tait en vie. Le pirate explique que Pan voulait qu'il choisisse entre Neal et Emma et cette derniĂšre est soulagĂ©e qu'il ait fait le meilleur choix. Crochet dit Ɠuvrer Ă  gagner le cƓur de la femme de maniĂšre juste, et mĂȘme si Emma affirme ne pas l'aimer, le pirate pense qu'elle devra bientĂŽt faire un choix. La Sauveuse rĂ©torque que sa prioritĂ© demeure Henry mais Crochet avertit que lorsque le petit garçon sera sauvĂ©, il ne comptera pas lĂącher pas l'affaire. "La BoĂźte de Pandore" Le trio atteint alors le Vallon Noir. Neal dit Ă  ses deux alliĂ©s qu'il faut allumer la bougie rĂ©cupĂ©rĂ©e par Emma et enfermer l'Ombre dans la noix de coco. Il finit par se battre avec Crochet quant Ă  celui qui tiendra la bougie lorsque trois ombres apparaissent, forçant Emma Ă  saisir les moitiĂ©s de noix de coco. Les deux hommes sont jetĂ©s contre des arbres et commencent Ă  se faire arracher leurs ombres. Emma parvient Ă  les sauver en utilisant la magie pour allumer une flamme et piĂšge l'Ombre dans la noix de coco. Sur le chemin de l'arbre de la fĂ©e Clochette, Emma met les choses au point en dĂ©clarant que la seule personne qu'elle choisit est Henry. AprĂšs avoir prouvĂ© Ă  la FĂ©e Clochette que l'Ombre sera leur moyen de sortir de l'Ăźle, elle annonce qu'il faut Ă  prĂ©sent se dĂ©barrasser de Peter Pan. Emma reste derriĂšre avec Neal, qui accepte calmement ce qu'elle a dit plus tĂŽt et pense que Henry est la meilleure chose qui leur est arrivĂ©e, ce qu'Emma approuve. "La BoĂźte de Pandore" Tout en avançant vers le campement de Pan, Emma constate que ses parents se sont enfin rĂ©conciliĂ©s. Elle parle Ă  Mary Margaret Ă  propos de sa dĂ©cision de rester au Pays Imaginaire avec David. Bien que Mary Margaret soit dĂ©chirĂ©e Ă  ce sujet, elle dit qu'il n'y a pas d'autre solution. Emma l'accuse d'abandonner trop facilement et estime qu'il doit y avoir un autre moyen de rĂ©gler ce problĂšme. Soudain, un bruissement perturbe l'ensemble du groupe qui se prĂ©pare pour un Ă©ventuel combat. Ces bruits viennent en rĂ©alitĂ© de Regina et M. Gold. Regina leur parle de la puissance de la BoĂźte de Pandore alors que la mĂ©fiance de Neal envers son pĂšre l'amĂšne Ă  avouer Ă  ses alliĂ©s que M. Gold comptait tuer Henry et empĂȘcher une prophĂ©tie qui lui serait fatale de se rĂ©aliser. Ainsi, Emma et tout le monde se retournent contre M. Gold en le menaçant. Les choses se calment seulement quand Neal oblige son pĂšre Ă  leur remettre la boite magique. Quelques temps plus tard, Emma parle Ă  Crochet pour essayer de trouver une alternative au problĂšme de David, qui ne peut plus quitter l'Ăźle. Crochet lui dit que rien ne peut ĂȘtre fait, mais M. Gold intervient et annonce qu'il peut concocter un Ă©lixir magique pour le pĂšre de famille. Emma accepte ce marchĂ©, mais en retour, l'antiquaire veut une faveur de valeur Ă©gale. Neal arrĂȘte son pĂšre en exigeant qu'il devra aider sa famille gratuitement. "Pense Ă  de Jolies Choses" Regina et Emma provoquent une Ă©clipse. "Pense Ă  de Jolies Choses" Le groupe met son plan en marche et Clochette accĂšde au campement de Peter Pan tandis que les Enfants Perdus sont endormis par Regina. Cependant, Henry et Pan demeurent introuvables. En parallĂšle, Neal libĂšre une jeune prisonniĂšre et amie d'enfance, Wendy, et la ramĂšne au camp pour en savoir davantage sur Henry. ForcĂ©e d'agir sur les souhaits de Pan, Wendy ment au groupe, mais avec quelques encouragements, elle cĂšde et dit la vĂ©ritĂ©. Emma apprend alors la vraie raison pour laquelle Pan a besoin le cƓur de Henry il veut devenir immortel. Ainsi, Pan vivrait encore mais Henry mourrait. Avant de partir au Rocher du CrĂąne pour arrĂȘter Pan, Emma dit Ă  David et Mary Margaret de retourner au pic oĂč se trouvait le sextant pour rĂ©cupĂ©rer plus d'eau magique, nĂ©cessaire pour le voyage de retour. M. Gold crĂ©era ainsi un Ă©lixir. Au moyen d'un radeau, Emma se rend au Rocher du CrĂąne avec M. Gold, Neal et Regina. À l'entrĂ©e, une barriĂšre se rĂ©vĂšle ĂȘtre capable de bloquer quiconque possĂ©dant une ombre, ce qui les empĂȘche de progresser. Cependant, M. Gold s'Ă©tant dĂ©barrassĂ© de son ombre, il avance seul, la BoĂźte de Pandore en main. Impatientes, Emma et Regina utilisent la magie pour provoquer une Ă©clipse qui couvre la lune, et leurs ombres disparaissent alors. Les femmes s'empressent d'atteindre le sommet du rocher et voient Henry retirant son propre cƓur. Tous trois tentent de dissuader le petit garçon de faire un tel sacrifice, mais les manipulations de Pan le forcent Ă  entrer son cƓur dans la poitrine de ce dernier. Ce geste envoie tout le monde Ă  l'arriĂšre tant l'impact est grand. Henry, quant Ă  lui, s'effondre. Sa famille se prĂ©cipite Ă  son secours et Pan commence Ă  s'envoler. "Pense Ă  de Jolies Choses" Le chef des Enfants Perdus rĂ©vĂšle que M. Gold est maintenant emprisonnĂ© Ă  l'intĂ©rieur de la BoĂźte de Pandore avant qu'Emma ne lui fasse une entaille avec son sabre, un geste risible au yeux de Pan qui finit par quitter les lieux. Neal propose de retourner au camp des Enfants Perdus et Regina se dĂ©chaĂźne sur l'idĂ©e, qu'elle juge ridicule. Emma semble contente que les sentiments de Regina prouve qu'elle aime rĂ©ellement son fils et se rend compte qu'elle ne comprend pas vraiment cela. La Sauveuse rĂ©alise bientĂŽt qu'elle a l'amour de ses parents, Neal et mĂȘme Crochet alors que Regina n'a jamais eu celui Henry. Le groupe apporte ensuite le corps de Henry avec eux dans le campement des Enfants Perdus oĂč Regina lance un sort de prĂ©servation sur son fils qui durera une heure, le temps de retrouver Pan. Emma arrĂȘte rapidement Regina qui s'apprĂȘtait Ă  prendre le cƓur de Felix et promet aux autres garçons perdus qu'elle va les faire sortir de l'Ăźle. L'un des enfants informe la Sauveuse que Pan se trouve au Bois des FĂ©es, prĂšs d'un arbre autour duquel il aime mĂ©diter. Emma, Mary Margaret et Regina se rendent au lieu mentionnĂ© et sont prises au piĂšge par des vignes de l'arbre prĂ©cĂ©demment citĂ©. Pan dit que cet arbre est spĂ©cial pour lui car c'est Ă  cet endroit prĂ©cis qu'il a abandonnĂ© son fils, Rumplestiltskin. Il informe les femmes que l'arbre tue ceux qui Ă©prouvent du regret quant Ă  leurs actes passĂ©s et Ă©voque ainsi des moments forts de culpabilitĂ© appartenant au passĂ© de chaque personne. Pour Emma, Pan lui permet de savoir combien de fois elle a déçu Henry, et insiste sur le fait que le cƓur du petit garçon bat dĂ©sormais dans sa poitrine. NĂ©anmoins, la seule personne n'Ă©prouvant aucun regret est Regina, qui dit que chacun de ses actes l'a amenĂ©e vers Henry. Les vignes se cassent et Regina arrache le cƓur de Henry du corps de Pan avant de reprendre la BoĂźte de Pandore. Tous se pressent sur le Jolly Roger oĂč ils remettent le cƓur de Henry au petit garçon, qui revient Ă  la vie. Emma allume une mĂšche de canon dans lequel Neal libĂšre l'Ombre, qui se retrouve projetĂ©e dans l'air puis emprisonnĂ©e dans la voile du navire. Le groupe peut dĂ©sormais rentrer Ă  Storybrooke. "Peter Pan n'Échoue Jamais" AprĂšs un voyage entre le Pays Imaginaire et le monde sans magie, de retour Ă  Storybrooke, M. Gold scelle la BoĂźte de Pandore et la cache dans sa boutique d'antiquitĂ©s. Le soir, une fĂȘte est organisĂ©e au CafĂ© Granny et Emma remet Ă  Henry son livre de contes. La Sauveuse est intriguĂ©e par la rĂ©action du petit garçon, qui semble faire la sourde oreille. Emma est ensuite invitĂ©e par Neal Ă  un dĂ©jeuner le lendemain. Elle hĂ©site Ă  accepter, mĂȘme lorsque Mary Margaret conseille Ă  sa fille de le faire. Cependant, les pensĂ©es d'Emma sont toujours concentrĂ©es sur Henry, surtout aprĂšs l'Ă©preuve qu'il a traversĂ© au Pays Imaginaire. Par la suite, Henry demande Ă  dormir chez Regina. Bien que surprise, Emma l'autorise Ă  y aller et confie ses inquiĂ©tudes de laisser son fils chez son autre mĂšre, mĂȘme aprĂšs avoir Ă©tĂ© rassurĂ©e par Mary Margaret qui pense que Henry veut seulement retrouver son ancienne chambre. Le lendemain matin, Emma a toujours le sentiment que quelque chose ne va pas avec Henry et part mĂ©diter au port de la ville. David la rejoint pour parler Ă  sa fille de Neal. Lorsque Emma exprime ses prĂ©occupations pour Henry, l'homme l'a raisonne en disant Regina est Ă©galement la mĂšre du garçon. Emma reste sur ses positions et dit avoir un mauvais pressentiment. David suggĂšre qu'il ne faut voir que le bien car c'est ce qui rend la vie digne d'ĂȘtre vĂ©cue. La Sauveuse est encore hĂ©sitante quant Ă  aller dĂ©jeuner avec Neal et son pĂšre l'aide Ă  se dĂ©cider en l'escortant au CafĂ© Granny. En arrivant, tous entendent un appel Ă  l'aide. Dans le mĂȘme temps, Emma voit Crochet et Clochette sortant du bĂątiment ensemble, ce qui l'amĂšne Ă  penser qu'il se passe quelque chose entre les deux, bien que ces derniers optent pour des rĂ©ponses contradictoires. Emma, David, Crochet et Clochette aperçoivent alors la MĂšre SupĂ©rieure allongĂ©e sur le sol, tuĂ©e par l'Ombre. Tout le monde commence Ă  soupçonner Pan d'ĂȘtre derriĂšre le meurtre et Emma, accompagnĂ©e de David et Mary Margaret, part donc retrouver M. Gold et la boite de Pandore. Par la suite, Emma se rend en dehors de la limite de la ville alors que Pan est libĂ©rĂ© de la boite. Peter dit au groupe qu'il est en rĂ©alitĂ© Henry piĂ©gĂ© dans le corps du chef des Enfants Perdus, et, pour le prouver, Emma lui demande de lui raconter la premiĂšre fois qu'ils se sont sentis connectĂ©s l'un Ă  l'autre. Henry rĂ©pond correctement en disant qu'il Ă©tait Ă  son aire de jeux quand il comprit pourquoi Emma l'avait abandonnĂ© Ă  sa naissance elle voulait lui donner ses meilleures chances dans la vie. SoulagĂ©e, Emma reconnaĂźt Henry et tous deux refranchissent la limite de la ville. Le groupe se dirige vers le caveau Mills dans lequel Regina avait emmenĂ© le faux Henry, en rĂ©alitĂ© Peter Pan, pour le protĂ©ger. Crochet, Neal et la FĂ©e Clochette attendent sur les lieux mais la porte est verrouillĂ©e. M. Gold tente de la dĂ©verrouiller pendant que les parents d'Emma restent optimistes. La Sauveuse dit que c'est difficile de passer une journĂ©e dans cette ville sans avoir un problĂšme. Une fois dans le caveau, le groupe retrouve Regina, inconsciente, et constate qu'un sort trĂšs dangereux a disparu et est maintenant entre les mains de Peter Pan le Sort noir. "Le Nouveau Pays Imaginaire" Emma Ă©coute le plan de Gold. "Garder Espoir" Tous sont alors trĂšs inquiets, et M. Gold annonce que la seule façon d'arrĂȘter ce nouveau Sort noir est que Regina, Ă  l'origine de la MalĂ©diction, en dĂ©truise le parchemin. Cependant, cet action aura un prix trĂšs Ă©levĂ©. Le groupe a l'intention de rendre l'Ăąme de Henry au corps de ce dernier afin que le petit garçon ramĂšne le parchemin en question Ă  Regina. M. Gold dit pouvoir effectuer cette opĂ©ration mais aurait besoin d'une baguette magique puissante pour cela. Clochette dit avoir connaissance de la puissante baguette magique de la FĂ©e Noire, qu'a gardĂ© la MĂšre SupĂ©rieure. Clochette, David, Crochet et Neal partent rĂ©cupĂ©rer l'artefact. En attendant dans la boutique d'antiquitĂ©s, Mary Margaret se confie Ă  Emma et lui explique combien il Ă©tait difficile de l'abandonner lorsque la MalĂ©diction a frappĂ©, et fait part de ses pensĂ©es constantes au sujet de la vie diffĂ©rente que la famille aurait pu avoir si cet abandon n'avait jamais eu lieu. Emma dit penser la mĂȘme chose avec Henry et finit par penser que tout ça n'est que le fruit du destin. "Garder Espoir" Emma apprend qu'elle va rester seule avec Henry. "Garder Espoir" David, Crochet et Neal sont ensuite de retour avec la baguette, et annoncent que la destruction de l'Ombre a ressuscitĂ© la MĂšre SupĂ©rieure. M. Gold utilise la baguette pour transfĂ©rer l'esprit de Henry dans son corps d'origine. Ainsi, pendant que l'antiquaire s'occupe de l'opĂ©ration, le reste du groupe retrouve le Henry original. Regina s'Ă©vanouit aprĂšs avoir pris le parchemin et se rĂ©veille avec la connaissance du prix pour arrĂȘter la MalĂ©diction. Le groupe est soudainement arrĂȘtĂ© par Pan qui vole le parchemin et fige tout le monde sur place. Cette Ă©preuve de force se termine lorsque M. Gold invoque son ombre qui lui rend sa dague. Le fils poignarde le pĂšre et les deux hommes meurent en mĂȘme temps. Regina rĂ©vĂšle ensuite que le prix Ă  payer pour arrĂȘter la MalĂ©diction est que tous les anciens habitants de la ville doivent retourner dans la ForĂȘt enchantĂ©e, alors que Storybrooke sera dĂ©truit Ă  jamais. Emma apprend qu'elle va Ă©galement Ă©chapper Ă  la MalĂ©diction et qu'elle va donc rester seule avec Henry. "Garder Espoir" MalgrĂ© le fait qu'elle aimerait partir avec sa famille, Emma se rend aux limites de la ville oĂč elle dit adieu Ă  sa famille et Ă  ses amis. AprĂšs des adieux dĂ©chirants, Regina annonce Ă  Emma qu'ils vont perdre la mĂ©moire et qu'elle va donc leur offrir de nouveaux souvenirs dans lesquels elle a toujours vĂ©cu heureuse avec Henry. Emma et Henry montent alors dans la voiture jaune et perdent leurs souvenirs lorsqu'ils quittent Storybrooke alors que leurs proches se laissent emporter par la MalĂ©diction. "Garder Espoir" Un an plus tard Emma claque la porte Ă  Crochet. "Garder Espoir" Ainsi, Emma et Henry obtiennent de faux souvenirs de leur vie ensemble. Emma pensera donc qu'un incendie ayant Ă©clatĂ© dans son appartement Ă  Boston, la mĂšre et le fils sont partis recommencer leur vie Ă  New York. "Garder Espoir" Quatre mois aprĂšs son dĂ©part de Storybrooke, Emma rencontre Walsh, qui deviendra son petit ami. "Un Pirate Dans la Ville" Un an aprĂšs la disparition de Storybrooke, Emma et Henry prennent leur petit dĂ©jeuner dans leur appartement, quand soudain la porte sonne. Emma s'empresse d'aller ouvrir et voit un homme Ă©trangement vĂȘtu de vĂȘtements de pirate, qui prĂ©tend la connaĂźtre. Quand il tente de l'embrasser, Emma le repousse violemment et ignore ses explications en lui claquant la porte au nez. "Garder Espoir" Emma dĂźne avec Walsh. "Un Pirate Dans la Ville" Emma est invitĂ©e par son nouveau petit ami Walsh Ă  un rendez-vous dans un restaurent chic et alors que l'homme quitte la table quelques minutes, Crochet rejoint Emma et lui donne l'adresse de l'appartement qu'elle devrait selon lui voir pour avoir la vĂ©ritĂ© sur sa famille, qui aurait dĂ©sespĂ©rĂ©ment besoin de son aide. Crochet lui demande de le retrouver Ă  Central Park quand elle sera prĂȘte Ă  lui parler et disparaĂźt. De retour, Walsh rĂ©vĂšle une bague sur un plateau de dessert, ce qui choque Emma, qui pense que ce mariage surviendrait bien trop tĂŽt dans leur relation. Se montrant patient, Walsh lui promet alors d'attendre. À l'appartement, Henry conseille Ă  sa mĂšre d'accepter cette proposition car Walsh a fait preuve de sĂ©rieux. Le garçon est convaincu qu'il ne laissera pas tomber Emma comme son ancien petit ami. Le lendemain, Emma se rend Ă  l'adresse indiquĂ©e par Crochet et y reconnait l'attrape-rĂȘves de Neal, ce qui signifie que l'appartement est le sien. Plus choquant encore, Emma trouve un appareil photo avec le nom de Henry sur la bandouliĂšre. Dans une confrontation, Crochet utilise la sangle comme preuve qu'Emma Ă©tait venue dans l'appartement un an auparavant. Le pirate offre ensuite une potion pour rendre Ă  la femme ses souvenirs. Au lieu de cela, Emma, qui avait tout prĂ©vu, fait arrĂȘter Crochet pour harcĂšlement. "Un Pirate Dans la Ville" Plus tard, Emma avoue Ă  Henry que son passĂ© l'empĂȘche d'accepter Walsh dans sa vie. Le garçon prĂ©pare alors un dĂźner pour les amoureux. Par curiositĂ©, Emma jette un Ɠil sur l'appareil photo trouvĂ© dans l'appartement de Neal et est stupĂ©faite lorsqu'elle voit qu'il s'y trouve une photo d'elle et de Henry, situĂ©s dans une ville du nom de Storybrooke. Crochet, dĂšs sa sortie de prison, aperçoit Emma et la pousse Ă  boire la potion et ajoute qu'elle devra renoncer Ă  sa vie actuelle, car sa vĂ©ritable vie est trĂšs importante. La Sauveuse retrouve ainsi ses souvenirs et apprend que sa famille a Ă©tĂ© une nouvelle fois victime d'une MalĂ©diction, lancĂ©e par quelqu'un de trĂšs puissant. Emma se dirige vers le toit de son appartement avec Walsh oĂč elle rejette sa proposition de mariage, prĂ©tendant qu'elle doit s'occuper d'affaires passĂ©es. Walsh rĂ©vĂšle tout savoir et attaque violemment Emma aprĂšs s'ĂȘtre transformĂ© en un singe volant. Emma, choquĂ©e, pousse la crĂ©ature hors du toit. Le lendemain matin, Emma annonce Ă  Henry qu'il n'ira pas Ă  l'Ă©cole, lui parle de Crochet et dit que tous vont se rendre Ă  Storybrooke. De retour dans la petite ville, la femme renoue vite avec David et Mary Margaret, qui rĂ©vĂšle sa grossesse. Le couple rĂ©vĂšle n'avoir aucun souvenir de l'annĂ©e passĂ©e. "Un Pirate Dans la Ville" David et Mary Margaret racontent Ă  Emma les derniers souvenirs qu'ils ont aprĂšs l'arrĂȘt de la MalĂ©diction de Peter Pan, tout les habitants de Storybrooke ont probablement Ă©tĂ© renvoyĂ©s Ă  la ForĂȘt enchantĂ©e. Cependant, le couple ne se souvient que de leur rĂ©veil Ă  Storybrooke, et n'ont pas le sentiment qu'une annĂ©e entiĂšre s'est Ă©coulĂ©e. Crochet confirme qu'ils ont effectivement Ă©tĂ© victimes d'un Sort noir. MystĂ©rieusement, certains habitants de la ville ont disparu depuis leur retour, et quand deux autres nains sont portĂ©s disparus, Emma dĂ©cide de mener l'enquĂȘte. Le lendemain, au CafĂ© Granny, Emma prĂ©sente Henry Ă  Mary Margaret et les deux femmes se prĂ©sentent comme d'anciens compagnonnes de cellule alors qu'Emma Ă©tait incarcĂ©rĂ©e Ă  Phoenix. Regina, stupĂ©faite de voir Henry, est amenĂ©e plus loin par Emma pour ĂȘtre interrogĂ©e sur la nouvelle MalĂ©diction. La maire nie ĂȘtre impliquĂ©e dans cette histoire. BientĂŽt, Emma Ă©tudie le cas d'un autre rĂ©sident manquant, Petit Jean, qui a Ă©tĂ© enlevĂ© par une singe ailĂ©. La Sauveuse envoie David, Crochet et les Joyeux Compagnons Ă  sa recherche alors qu'elle fait Ă©quipe avec Regina pour rassembler les habitants de la ville Ă  une rĂ©union dans la mairie. "Chasse aux SorciĂšres" Tous les habitants pensent que la maire est responsable de cette nouvelle MalĂ©diction. Emma prĂ©tend ĂȘtre du cĂŽtĂ© des habitants et Regina fait ainsi semblant de s'Ă©nerver avant de disparaĂźtre. Le vĂ©ritable coupable de la MalĂ©diction Ă©tant convaincu d'ĂȘtre hors de danger, les deux femmes profitent de ce moment de rĂ©pit pour concocter une potion de mĂ©moire afin de se rappeler l'annĂ©e passĂ©e dans la forĂȘt enchantĂ©e. Cependant, la potion ne marche pas et les femmes font alors savoir Ă  Leroy que Regina est en pleine crĂ©ation d'une potion de mĂ©moire afin que tous se rappellent de la personne qui a jetĂ© le Sort noir. Leroy, en vĂ©ritable moulin Ă  paroles, rĂ©pĂšte ces mots Ă  tous les habitants, faisant ainsi paniquer le vĂ©ritable coupable. Tout en espionnant la maison de Regina, cette derniĂšre et Emma ont une discussion dans laquelle Emma raconte les pĂ©ripĂ©ties de Henry durant l'annĂ©e Ă  New York. Lorsque la lumiĂšre s'allume dans le bureau du maire, la Sauveuse et Regina se prĂ©cipitent sur les lieux et voient une personne disparaĂźtre rapidement dans de la fumĂ©e verte. Par la suite, Emma permet Ă  Regina de rencontrer Henry. David et Crochet sont de retour et signalent que Petit Jean s'est transformĂ© en un singe volant. Avec tant de preuves, le groupe conclut que le responsable de la MalĂ©diction n'est autre que la MĂ©chante SorciĂšre de l'Ouest. "Chasse aux SorciĂšres" Dans l'appartement, Emma, Regina, David, Crochet et Mary Margaret rĂ©flĂ©chissent, maintenant qu'ils savent Ă  qui ils ont affaire, comment trouver la MĂ©chante SorciĂšre de l'Ouest. Emma propose de partir Ă  la recherche d'indices physiques dans le bureau du maire, mais Regina ne veut pas laisser Henry seul avec la SorciĂšre et ses Singes Volants dehors. Emma accepte qu'elle reste avec lui et ils dĂ©cident ensuite de partir, ayant assez perdu de temps. Au bureau du maire, Emma, David et Crochet inspectent les lieux. David remarque que la SorciĂšre avait ouvert les tiroirs pour trouver la fausse potion de mĂ©moire, mais remarque ensuite une trace de chaussure rouge sur le sol. Emma et Crochet arrivent ensuite, et la jeune femme se demande s'il s'agit de sang. Mais l'empreinte a Ă©galement laissĂ© de petits dĂ©pĂŽts, que David identifie comme Ă©tant des fruits de houx. Il sait en plus que les arbustes poussent au nord de la forĂȘt qui entoure la ville, mais David est obligĂ© de laisser Emma et Crochet seuls pour aller rejoindre Mary Margaret et la sage-femme. David s'en veut de laisser sa fille alors qu'ils viennent de trouver une piste, mais Emma lui assure qu'elle s'en sortira trĂšs bien avec Crochet. "Le FantĂŽme de la Peur" Emma dĂ©couvre que M. Gold est en vie. "Le FantĂŽme de la Peur" Dans la forĂȘt, Crochet et Emma poursuivent leurs recherches. Ils discutent tous deux de l'annĂ©e qu'ils ont passĂ© et Emma remarque que Crochet refuse d'en parler. En quittant les bois, elle finit par apercevoir une ferme et dĂ©couvre un abri anti-tornade installĂ© dans la cour. Emma se prĂ©pare Ă  y forcer l'ouverture avant de se retenir sous les conseils du pirate, qui prĂ©fĂšre retrouver Regina. Emma reçoit ensuite un message de David qui pense avoir trouvĂ© la SorciĂšre. AprĂšs avoir retrouvĂ© Regina, Emma conduit la maire et le pirate dans les bois afin de retrouver David qui raconte que la SorciĂšre a utilisĂ© ses peurs contre lui. Peu aprĂšs, le groupe retourne devant l'abri anti-tornade, dĂ©sormais ouvert. À l'intĂ©rieur, ils trouvent une cellule avec un rouet et plusieurs fils d'or ; il est ainsi Ă©vident pour la Sauveuse que M. Gold est vivant. "Le FantĂŽme de la Peur" Emma discute avec Henry. "Une Vie pour une Vie" Les hĂ©ros se rĂ©unissent alors pour planifier leurs recherches de M. Gold. Emma reste perspicace Ă  ce sujet et conclut que Neal a forcĂ©ment dĂ» faire quelque chose pour ramener son pĂšre. Emma dĂ©cide d'aller voir Belle pour lui annoncer leur dĂ©couverte et lui demander son aide en faisant des recherches. Elle lui promet de retrouver M. Gold. Emma retrouve ensuite Henry Ă  l'Auberge et lui annonce qu'elle a du travail. Le jeune garçon sait qu'elle ment mais Emma refuse de lui dire la vĂ©ritĂ© pour l'instant et annonce qu'ils doivent encore rester en ville. Par la suite, Emma apprend que Crochet et Belle ont retrouvĂ© Neal et elle se prĂ©cipite Ă  l'hĂŽpital pour le voir. Elle remarque une Ă©trange brĂ»lure sur sa main et lui annonce que Henry ne se souvient pas de lui. Emma ajoute cependant qu'il Ă©tait heureux et qu'elle ne veut pas changer cela, mĂȘme si Neal veut que son fils se souvienne de lui. "Une Vie pour une Vie" Emma et David entendent des cris. "Une Vie pour une Vie" Emma part dans la forĂȘt avec David dans l'espoir de retrouver M. Gold. Soudain, ils entendent un cri et trouvent le TĂ©nĂ©breux souffrant. Ils sont alors attaquĂ©s par un Singe volant et Emma se lance Ă  la poursuite de Gold dans la jungle. Emma tombe alors sur Neal et ils se mettent Ă  la recherche de M. Gold pendant qu'elle lui raconte la vie qu'elle avait avec Henry l'annĂ©e passĂ©e. Emma reçoit un appel de Belle lui annonçant que la brĂ»lure de Neal lui a rĂ©vĂ©lĂ© qu'il a ressuscitĂ© son pĂšre au prix de sa vie. Emma comprend donc qu'il devrait ĂȘtre mort. C'est alors que Neal se met Ă  hurler et prend le visage de M. Gold. "Une Vie pour une Vie" Neal dĂ©cĂšde dans les bras d'Emma. "Une Vie pour une Vie" Quelques temps aprĂšs, Neal tente de convaincre Emma d'utiliser ses pouvoirs pour le sĂ©parer de son pĂšre, mĂȘme si cela le tuerait. Emma finit par accepter et rĂ©ussit Ă  faire sortir Neal du corps de Gold. Ce dernier rĂ©apparaĂźt et il annonce Ă  Emma l'identitĂ© de la SorciĂšre Zelena. Alors que Neal est en train de mourir, Emma rĂ©cupĂšre le collier de cygne et lui promet de dire Ă  Henry qu'il Ă©tait un bon pĂšre. Emma fond en sanglots lorsque Neal meurt dans ses bras. Emma et David se rendent donc chez eux pour arrĂȘter Zelena mais celle-ci est dĂ©jĂ  partie. Emma annonce donc Ă  sa mĂšre la mort de Neal et pleure Ă  nouveau dans ses bras. "Une Vie pour une Vie" Emma annonce Ă  Henry la mort de son pĂšre. "Une Vie pour une Vie" Emma retrouve ensuite Henry prĂšs du lac et dĂ©cide de lui raconter une partie de l'histoire. Elle lui annonce qu'elle est en rĂ©alitĂ© venue Ă  Storybrooke car son pĂšre avait besoin d'aide. En pleurs, elle explique Ă  son fils que c'Ă©tait quelqu'un de bien mais ajoute qu'il a malheureusement Ă©tĂ© tuĂ©. Lorsque Henry lui demande ce qui est arrivĂ© Ă  la personne qui lui a fait ça, Emma dĂ©clare qu'elle a rĂ©ussit Ă  partir mais elle promet que Zelena va payer pour ce qu'elle a fait Ă  Neal. "Une Vie pour une Vie" Emma enterre Neal. "Verte de Jalousie" Quelques jours plus tard, Emma assiste avec tristesse Ă  l'enterrement de Neal. Lors de la veillĂ©e funĂšbre au CafĂ© Granny, Emma se dĂ©foule aux flĂ©chettes et annonce Ă  Crochet qu'elle compte bien faire payer Zelena. Elle lui confie ensuite Henry et lui demande de l'emmener lors de l'agitation. C'est alors que Zelena fait son entrĂ©e dans le restaurant tout en narguant les hĂ©ros. Emma s'apprĂȘte Ă  l'attaquer mais elle est retenue par ses parents. Elle Ă©coute alors la MĂ©chante SorciĂšre annoncer Ă  tous qu'elle est la sƓur de Regina et qu'elle compte l'affronter au crĂ©puscule. Une fois le restaurant quasiment vide, Emma et ses amis cherchent Ă  comprendre ce que Regina a fait Ă  Zelena. Cela Ă©nerve le maire qui s'en va alors. Emma et Mary Margaret la retrouvent Ă  son caveau en train de lire une lettre et elle annonce que Zelena est bien sa sƓur. "Verte de Jalousie" Emma veut affronter Zelena. "Verte de Jalousie" Emma et sa mĂšre retrouvent ensuite David, Belle et Clochette pour rĂ©flĂ©chir Ă  un autre plan. Ils dĂ©cident de rĂ©cupĂ©rer la dague pour que M. Gold ne soit plus sous l'emprise de Zelena. Emma fouille alors sa ferme et lorsqu'elle est certaine de l'absence de la MĂ©chante SorciĂšre, elle alerte Belle qui entre dans l'abri anti-tornade pour retrouver M. Gold. Elle en ressort paniquĂ©e et Emma reçoit le message de Zelena Ă  travers Gold quiconque s'opposera Ă  son combat contre Regina sera tuĂ©. Le soir, Emma est prĂ©sente avec les autre habitants de la ville alors que Zelena attend sa sƓur. La Sauveuse dĂ©cide de l'affronter mais elle utilise la dague pour que Gold la mette hors d'Ă©tat de nuire. Emma assiste ensuite au combat entre Zelena et Regina et Ă  la victoire de cette derniĂšre qui s'Ă©tait dĂ©barrassĂ©e de son cƓur. Emma retrouve ensuite Crochet qui lui suggĂšre de raconter la vĂ©ritĂ© Ă  Henry sur son pĂšre. "Verte de Jalousie" Emma veut retourner Ă  New York. "Le Choix du Capitaine Crochet" Par la suite, Emma et David tente de monter le berceau du bĂ©bĂ©, bien que cela ne les mĂšne Ă  rien. Regina les rejoint ensuite et annonce qu'elle a lancĂ© un charme sur l'appartement pour empĂȘcher Zelena d'entrer. Emma dĂ©clare qu'ils doivent Ă©galement affronter Zelena et demande Ă  Regina de lui enseigner la magie, ce qu'elle accepte. Ses parents se proposent alors pour garder Henry mais Emma leur avoue que son fils prĂ©fĂšre aller avec Crochet car il ne les trouve pas drĂŽles. Elle retrouve ensuite le pirate sur les quais et lui demande de garder Henry pendant qu'elle apprend la magie, ce qu'il accepte et se rĂ©jouit qu'Emma accepte cette partie d'elle. Elle l'arrĂȘte tout de suite en dĂ©clarant qu'elle compte toujours retourner Ă  New York. "Le Choix du Capitaine Crochet" Emma manque de tomber dans un ravin. "Le Choix du Capitaine Crochet" Emma et Regina se rendent alors au caveau oĂč le maire lui montre des incantations, ce qu'elle trouve ennuyant. La Reine a alors une idĂ©e qui devrait ĂȘtre plus efficace. Elle tĂ©lĂ©porte alors Emma sur un pont au dessus d'un prĂ©cipice et lui demande de l'empĂȘcher de le dĂ©truire. Emma n'arrive pas Ă  utiliser sa magie alors que Regina continue de faire s'effondrer le pont. C'est alors qu'Emma tombe dans le ravin mais rĂ©ussit alors Ă  utiliser sa magie pour faire lĂ©viter certaines parties du pont sur lesquelles elle se trouve. Regina est alors Ă©nervĂ©e qu'elle gĂąche son potentiel mais Emma s'estime satisfaite. "Le Choix du Capitaine Crochet" Emma utilise sa magie pour voir Ariel. "Le Choix du Capitaine Crochet" Emma et Regina rentrent au loft et sont rejointes par Crochet qui annonce avoir aidĂ© Ariel Ă  retrouver le Prince Éric. Regina suggĂšre alors Ă  Emma d'utiliser sa magie pour voir leurs retrouvailles dans le miroir. La Sauveuse rĂ©ussit et le maire en conclut qu'elle a des pouvoirs trĂšs puissants. Henry rentre alors avec ses grands-parents et annonce avoir conduit une voiture, ce qui Ă©nerve ses mĂšres. Le groupe dĂ©cide ensuite d'aller dĂźner au CafĂ© Granny. Emma propose Ă  Crochet de venir mais celui-ci refuse. La famille est alors en plein repas et Emma ne se doute pas que le pirate l'observe. "Le Choix du Capitaine Crochet" Emma s'entraĂźne Ă  la magie. "Remonter le Temps" Emma et sa famille se rendent chez Regina oĂč celle-ci prĂ©pare un rituel de spiritisme afin d'invoquer Cora pour en savoir plus sur Zelena. Ils dĂ©marrent le sortilĂšge qui ne fonctionne finalement pas. Emma se rend ensuite au CafĂ© Granny avec Killian et elle s'entraĂźne Ă  pratiquer la magie, faisant apparaĂźtre une tasse de chocolat et s'amusant Ă  dĂ©placer le crochet du pirate. Elle trouve son comportement Ă©trange mais ils sont alors interrompus par Belle qui dĂ©clare avoir trouvĂ© le sort que compte lancer Zelena. Ils se rendent alors chez Regina oĂč ils apprennent que Cora a communiquĂ© avec Mary Margaret. Ils comprennent donc que Zelena veut remonter le temps afin de tuer la mĂšre de Blanche-Neige pour que sa propre mĂšre ne l'abandonne pas. Emma et les hĂ©ros en concluent qu'il ne manque qu'un ingrĂ©dient Ă  Zelena le bĂ©bĂ© de David et Mary Margaret. "Remonter le Temps" Emma veut retourner Ă  New York. "Un CƓur pour Deux" À l'Auberge Granny, Emma et ses parents sont surpris de voir Regina en couple, puis ils rĂ©flĂ©chissent Ă  un plan. Ils concluent rapidement que la Sauveuse doit briser la MalĂ©diction et pour cela, il faut que Henry retrouve ses souvenirs grĂące au livre de contes qu'ils vont chercher. Ils dĂ©cident de fouiller les placards de Mary Margaret, oĂč elle a trouvĂ© le livre la premiĂšre fois. Emma arrive au CafĂ© Granny et demande Ă  Henry de rester avec Leroy pendant qu'elle part enquĂȘter. Le garçon conteste et aimerait que sa mĂšre lui dise la vĂ©ritĂ©. Celle-ci s'Ă©nerve alors et lui ordonne de faire ce qu'elle lui dit. Ils se rendent donc au loft oĂč ils fouillent les placards. Mary Margaret trouve finalement le livre dans une caisse qu'Emma avait pourtant dĂ©jĂ  fouillĂ©e, ce qui la choque. Elle raconte ensuite Ă  sa mĂšre qu'elle n'aime pas devoir mentir Ă  Henry et qu'elle a hĂąte de retourner vivre Ă  New York avec lui. "Un CƓur pour Deux" Emma demande Ă  Henry de croire en la magie. "Un CƓur pour Deux" De retour au restaurant, Emma ne retrouve pas Henry et utilise le mouchard qu'elle a placĂ© dans son tĂ©lĂ©phone pour le retrouver. Le groupe se rend alors sur les quais oĂč ils trouvent Henry et Crochet en train de se faire attaquer par une armĂ©e de Singes Volants. Emma utilise son revolver pour en neutraliser quelques uns et, ceci fait, elle s'approche de son fils et lui donne le livre de contes en lui disant qu'elle a besoin qu'il croit en la magie. À ce moment, Henry retrouve tous ses souvenirs et est enfin rĂ©unie avec ses mĂšres. Cependant, Zelena attaque et prend en otage Henry et tente de l'Ă©trangler. La SorciĂšre dĂ©clare que Killian n'a pas respectĂ© leur accord et elle envoie valser Regina. Emma utilise alors sa magie blanche pour combattre Zelena qui finit par s'enfuir. Emma retrouve Henry. "Un CƓur pour Deux" Emma et Henry se recueillent auprĂšs de Neal. "Un CƓur pour Deux" Celui-ci tente de rĂ©veiller Regina et une fois debout, celle-ci l'embrasse et brise la MalĂ©diction. Emma se tourne alors vers ses parents qui lui annoncent qu'ils ont lancĂ© la MalĂ©diction pour retrouver Emma car la faiblesse de Zelena est la magie blanche et que la Sauveuse est la seule Ă  pouvoir la vaincre. Emma demande ensuite des explications Ă  Crochet qui annoncent que Zelena a ensorcelĂ© ses lĂšvres et qu'il devait l'embrasser pour la priver de ses pouvoirs sinon elle ferait du mal Ă  Henry. Emma est furieuse de ne pas avoir Ă©tĂ© mise au courant et refuse de le revoir. Elle emmĂšne ensuite Henry sur la tombe de son pĂšre et le console lorsque soudain, Mary Margaret a des contractions. "Un CƓur pour Deux" Emma crĂ©e un charme de protection. "Nous ne Sommes Plus au Kansas
" Emma emmĂšne alors Mary Margaret Ă  l'hĂŽpital. Sa mĂšre Ă©tant sur le point d'accoucher, Emma lance un charme de protection avec Regina pour protĂ©ger le bĂ©bĂ©. La Sauveuse est ensuite abordĂ©e par Crochet qui lui propose son aide. Emma refuse et dĂ©clare partir pour affronter Zelena. Cependant, son pĂšre l'oblige Ă  amener le pirate avec lui, pour qu'il puisse au moins attirer le feu sur lui. Emma embrasse alors Henry et part avec Crochet. Dans les bois, Emma annonce regretter d'ĂȘtre revenue Ă  Storybrooke et se tarde de retourner Ă  New York avec son fils. Elle comprend ensuite que Killian tente de se rapprocher d'elle mais ils sont interrompus par Zelena et Gold. La sorciĂšre, armĂ©e de la dague, dĂ©clare qu'Emma va devoir se rĂ©signer Ă  perdre ses pouvoirs oĂč Ă  dire adieu Ă  l'homme qu'elle a tellement envie de fuir. Sur ces mots, Gold envoie Crochet dans la piscine pour le noyer, avant de disparaĂźtre. Emma ne voit plus qu'une solution faire du bouche-Ă -bouche Ă  Killian pour le ramener. Au moment oĂč elle pose ses lĂšvres sur les siennes, Emma perd ses pouvoirs mais rĂ©ussit Ă  ramener Crochet. "Nous ne Sommes Plus au Kansas
" Emma perd ses pouvoirs. "Nous ne Sommes Plus au Kansas
" Emma retourne ensuite Ă  l'hĂŽpital et apprend que Zelena a rĂ©ussit Ă  enlever le bĂ©bĂ©. Le groupe tente de convaincre Regina d'affronter sa sƓur. Emma se rend donc dans une grange oĂč le groupe tombe sur Zelena et Gold en train de lancer le sortilĂšge de voyage dans le temps. Emma tente de les arrĂȘter, armĂ©e d'un simple pistolet, mais la sorciĂšre Ă©tant en possession de la dague, Gold la met hors d'Ă©tat de nuire en la suppliant de rĂ©cupĂ©rer la dague. Emma voit alors Regina rĂ©ussir Ă  utiliser la magie blanche pour arrĂȘter Zelena et la priver de ses pouvoirs, tout en rĂ©cupĂ©rant la dague. Emma retrouve alors son frĂšre et ils retournent tous Ă  l'hĂŽpital oĂč ils remettent le bĂ©bĂ© Ă  Mary Margaret. Emma annonce Ă  Crochet ne pas avoir retrouvĂ© ses pouvoirs mais rappelle qu'elle n'en n'aura pas besoin Ă  New York, celui-ci se rĂ©jouit tout de mĂȘme de la voir enfin sourire. Emma et Henry retrouvent Mary Margaret, David et le bĂ©bĂ© et sont maintenant heureux. "Nous ne Sommes Plus au Kansas
" Retour vers le futur Emma se moque de ses parents avec Henry. "L'Effet Papillon" Par la suite, Emma aimerait connaĂźtre le nom de son petit frĂšre et apprend que ses parents ont dĂ©cidĂ© d'organiser une fĂȘte au CafĂ© Granny pour l'annoncer. Henry les rejoint et annonce Ă  sa mĂšre qu'il leur cherche un appartement. Celle-ci contourne la conversation, ne voulant pas lui dire qu'elle compte retourner Ă  New York. Emma se rend ensuite au cafĂ© avec sa famille et Ă©coute Henry raconter l'histoire de la rencontre entre Blanche-Neige et le Prince Charmant. Crochet Ă©voque alors le fait qu'Emma veuille retourner Ă  New York provoquant l'opposition de Regina et Henry. ÉnervĂ©e, elle quitte alors les lieux et trouve refuge dans un parc oĂč Crochet la rejoint avec le livre de contes. Emma explique donc qu'elle ne fait pas partie de ce livre et ajoute qu'elle a toujours fuit afin de trouver un endroit qui lui manquait, donc elle va continuer de fuir et quitter Storybrooke. C'est alors qu'ils remarquent un faisceau de lumiĂšre et dĂ©cident de s'y rendre. "L'Effet Papillon" Emma et Crochet veulent refermer la porte. "L'Effet Papillon" Emma et Crochet arrivent au hangar oĂč ils dĂ©couvrent la porte spatio-temporelle de Zelena ouverte. Ayant pour but de la refermer, ils se trouvent aspirĂ©s et atterrissent dans la ForĂȘt enchantĂ©e. Emma s'Ă©nerve de s'y retrouver coincĂ©e puis elle dĂ©couvre un avis de recherche au nom de Blanche-Neige, comprennant ainsi qu'ils ont voyagĂ© dans le temps. Emma suggĂšre ensuite d'aller voir Rumplestiltskin pour qu'il les aide Ă  rentrer, mais Ă  ce moment, ils entendent les gardes de la Reine et se cachent. Emma dĂ©couvre alors la Reine Regina menaçant un village et tenant Marianne comme prisonniĂšre. La Sauveuse veut l'aider mais Crochet l'en dissuade, expliquant qu'ils ne doivent pas changer le passĂ©. Par la suite, il lui suggĂšre de se changer pour Ă©viter d'attirer l'attention et Emma s'habille alors en paysanne. "L'Effet Papillon" Emma rĂ©vĂšle l'avenir du TĂ©nĂ©breux. "L'Effet Papillon" Dans la forĂȘt, Emma et Crochet se cachent en voyant l'attelage du Prince David. Elle dĂ©couvre ensuite Blanche-Neige en haut d'un arbre, sur le point d'attaquer le carrosse. Cependant, Emma casse des branches sans le vouloir, ce qui fait tomber Blanche-Neige. Elle annonce ensuite Ă  Crochet qu'elle vient d'empĂȘcher la rencontre de ses parents et dĂ©cident d'aller voir Rumplestiltskin pour arranger les choses. Toutefois, celui-ci s'apprĂȘte Ă  tuer Crochet, mais Emma rĂ©ussit Ă  l'arrĂȘter en lui rĂ©vĂ©lant son avenir au sujet de Baelfire, rĂ©vĂ©lant qu'elle vient du futur. Elle lui demande alors son aide car ils ont empĂȘchĂ© la rencontre de ses parents. "L'Effet Papillon" Emma sĂ©duit Crochet. "L'Effet Papillon" Dans le ChĂąteau des TĂ©nĂšbres, Emma rencontre Belle et rĂ©vĂšle au TĂ©nĂ©breux qu'il va tomber amoureux d'elle. Elle lui explique ensuite comment ses parents doivent se rencontrer et dĂ©couvre que les pages du livre sont devenues blanches car l'avenir est maintenant incertain. Rumplestiltskin leur rĂ©vĂšle oĂč se trouve Blanche-Neige et leur demande de tout faire pour qu'elle vole la bague de Charmant pendant qu'il tente de les ramener chez eux. Ils se rendent donc dans une taverne oĂč ils trouvent le capitaine Crochet de l'Ă©poque et Emma fait diversion avec lui pendant que Killian se sert de son bateau pour parler Ă  Blanche-Neige. Emma sĂ©duit Crochet et celui-ci finit par l'emmener dans son bateau pour passer Ă  la vitesse supĂ©rieure. Le vĂ©ritable Crochet frappe celui du passĂ© et Emma s'enfuit avec lui, ayant rĂ©ussit Ă  parler Ă  Blanche-Neige. "L'Effet Papillon" Emma est au bal avec Crochet. "L'Effet Papillon" Ils attendent ensuite dans la forĂȘt lorsque Rumplestiltskin apparaĂźt et leur donne une invitation pour le bal afin qu'ils y aillent et fassent en sorte que Blanche-Neige vole la bague. Il utilise sa magie pour qu'Emma ait une magnifique robe rouge et que personne ne puisse les reconnaĂźtre. Elle se rend alors au bal avec Crochet en se faisant passer pour la princesse Leia ». Ils dansent alors jusqu'Ă  l'arrivĂ©e de la Reine Regina. Emma se rend alors compte que Charmant n'est plus lĂ  et ils vont donc en haut du chĂąteau pour empĂȘcher les gardes de tuer Blanche-Neige. La voyant s'enfuir, Emma pense que leur plan a fonctionnĂ© mais elle trouve la bague sur le sol et veut donc la donner Ă  Blanche-Neige. Elle arrive dans la salle de bal oĂč elle se fait arrĂȘter par la Reine pour avoir aidĂ© la fugitive. Elle rencontre ainsi Marianne, qui dĂ©clare qu'elles seront exĂ©cutĂ©es le lendemain. En utilisant la mĂ©thode de dĂ©verrouillage de Neal, elle se libĂšre avec Marianne et rejoint Crochet, le Prince Charmant et Scarlett uniquement pour assister Ă  l'exĂ©cution de Blanche-Neige par la reine. "L'Effet Papillon" ChoquĂ©e par la mort de sa mĂšre, Emma dĂ©couvre qu'elle s'est en rĂ©alitĂ© Ă©chappĂ©e en se transformant en insecte, puis l'observe retrouver forme humaine grĂące Ă  l'intervention de la FĂ©e Bleue. SoulagĂ©e, elle embrasse Blanche-Neige, qui est intriguĂ©e par son inquiĂ©tude. Craignant que Marianne ne change le futur simplement en existant, Crochet et Emma dĂ©cident de l'emmener vers le futur. Le Prince Charmant remarque que Blanche-Neige lui a volĂ© la bague et prend la fuite, rattrapant ainsi l'erreur initiale d'Emma. De retour auprĂšs de Rumplestiltskin, Emma et Crochet apprennent qu'une baguette spĂ©ciale peut reproduire la magie, mais le portail doit ĂȘtre créé par une personne qui l'a dĂ©jĂ  traversĂ©e. DĂ©sireux de protĂ©ger l'avenir » en avalant une potion d'oubli, le TĂ©nĂ©breux les piĂšge Ă©galement dans son coffre-fort. Pendant qu'ils sont lĂ -bas, Emma reproche Ă  Crochet de manipuler une urne qui pourrait ĂȘtre dangereuse. Ayant le temps de rĂ©flĂ©chir, Emma repense Ă  sa famille et Ă  la peur qu'elle a Ă©prouvĂ©e en croyant sa mĂšre morte. Cela suffit Ă  activer la baguette qui ouvre un portail. Avant de suivre Crochet qui le franchit avec Marianne assommĂ©e, Rumplestiltskin demande Ă  savoir ce qui se passe quand il est rĂ©uni avec Baelfire. Elle dĂ©clare que son fils lui pardonne et l'aime, mais qu'il meurt en hĂ©ros pour sauver tout le monde, ce que Rumpletsiltskin ne devrait pas lui ĂŽter. Finalement, Emma le presse de prendre la potion, ce qu'il fait en la repoussant, permettant Ă  la blonde d'ĂȘtre entraĂźnĂ©e dans le vortex. De retour Ă  son Ă©poque, Emma se prĂ©cipite dans les bras de ses parents et confirme sa dĂ©cision de rester en ville. Elle les informe sur son aventure passĂ©e et celle de Crochet, puis demande le nom de son frĂšre. David et Mary Margaret annoncent qu'ils le nomment en hommage Ă  un vĂ©ritable hĂ©ros Neal. Puis Emma apprend de Crochet qu'il a Ă©changĂ© son navire contre un haricot magique afin de la retrouver Ă  New York. TouchĂ©e, elle partage enfin ses sentiments et l'embrasse. Au moment oĂč Emma rĂ©introduit Marianne Ă  Regina, Robin reconnaĂźt la nouvelle venue comme son Ă©pouse dĂ©cĂ©dĂ©e, de mĂȘme que Roland, qui la reconnaĂźt comme sa mĂšre. Emma, ​​abasourdie par la tournure des Ă©vĂ©nements, commence Ă  s'excuser en disant avoir seulement voulu sauver une femme innocente, mais Regina la rĂ©primande avec colĂšre en lui disant qu'elle ressemble Ă  sa mĂšre et qu'elle ne pensait pas aux consĂ©quences de ses actes. "On n'est Jamais Aussi Bien que Chez Soi" Les Reines des Neiges Lorsque Regina quitte le restaurant, Emma la suit pour expliquer qu'elle n'a jamais eu l'intention de causer de dommages, mais ne regrette pas d'avoir sauvĂ© Marianne, tout en essayant de s'excuser d'avoir gĂąchĂ© les nouvelles chances de bonheur de Regina, qui affirme n'en avoir aucune. Soudain, Robin s'approche et prĂ©sente Marianne Ă  Regina afin que les trois puissent parler, mais cela dĂ©gĂ©nĂšre. Crochet dissuade alors Emma de poursuivre Regina, le temps qu'elle se calme. Le lendemain matin, Emma tĂ©lĂ©phone Ă  Regina qui ne dĂ©croche pas. Henry essaie de l'appeler Ă  la place. Elle envoie Ă©galement Crochet chercher Regina au caveau. Au cours d'une conversation, Mary Margaret fait remarquer Ă  Emma Ă  quel point Henry semble ĂȘtre bien adaptĂ©, surtout depuis que ses deux mĂšres ont maintenant un petit ami. Cependant, Emma n'a pas encore parlĂ© Ă  Henry de sa relation avec Crochet. Ce dernier rapporte que Regina n'est pas au caveau et se demande ensuite si Emma l'Ă©vite maintenant. En privĂ©, Emma raisonne pour dire qu'elle a actuellement fort Ă  faire Ă  cause de la crise de Regina. À ce moment-lĂ , Leroy et Walter les informent que quelque chose a gelĂ© leur voiture hier soir. Remarquant des traces de glace sur le sol, elle et Crochet suivent le sentier jusqu'Ă  un entrepĂŽt. À l'intĂ©rieur, un monstre de neige se forme et les chasse jusque dans la forĂȘt oĂč ils tombent sur David, Petit Jean, Marianne et Robin. Une flĂšche tirĂ©e par Petit Jean agite la bĂȘte, pour laquelle Emma utilise la magie pour lancer une boule d'Ă©nergie. Cela ne fait que fĂącher le monstre, qui assomme Emma et blesse tout le monde. De façon inattendue, Regina intervient dans la bataille, sauvant la vie de Marianne, en dĂ©truisant la crĂ©ature avant de se tĂ©lĂ©porter. Emma partage ensuite un baiser avec Crochet, lui demandant de la patience pendant qu'elle traite les choses avec Regina. De l'extĂ©rieur du bureau du maire, Emma rĂ©conforte une Regina silencieuse et lui promet de l'aider Ă  trouver une fin heureuse. "Elsa et Anna d'Arendelle" Une nuit Ă  l'appartement, Emma voit Henry prĂ©parer un panier de friandises pour Regina. Avant qu'il ne le lui apporte, un oiseau portant un message du maire arrive. En le lisant, Henry pense que Regina ne veut pas le voir. Emma regarde la lettre elle-mĂȘme, emmenant Henry au CafĂ© Granny, pensant que sa mĂšre a besoin d'espace. Henry, cependant, ne croit pas que Regina fasse le bon choix en le repoussant. AprĂšs une panne de courant, David communique avec Emma par radio, qui la rĂ©cupĂšre afin qu'elle puisse enquĂȘter. Elle demande Ă  Henry s'il souhaite se joindre Ă  eux, lui suggĂ©rant mĂȘme en plaisantant de trouver un nom Ă  l'opĂ©ration, mais il refuse. Emma, ​​assise dans la voiture pendant que David conduit, dĂ©plore son incapacitĂ© Ă  rĂ©conforter Henry Ă  propos du billet de Regina. David remarque que Henry a hĂ©ritĂ© de ses traits Ă  elle et Regina, qui ont toutes deux Ă©rigĂ©e des murs, mais estime qu'Emma ne devrait pas abandonner son fils. PrĂšs de la limite de la ville, ils voient un mur de glace qui a renversĂ© des lignes Ă©lectriques. Crochet, ayant dĂ©jĂ  fouillĂ©, approche. Il plaisante en disant Ă  Emma qu'il a oubliĂ© d'apporter du champagne Ă  leur deuxiĂšme rendez-vous ». Remarquant une ouverture de mur, Emma explore l'intĂ©rieur et surprend une femme, Elsa, qui a créé le blocus. Lorsqu'elle est interrogĂ©e, Elsa avoue avoir trouvĂ© le pendentif de sa sƓur Anna dans la boutique d'antiquitĂ©s et la recherche. Au fur et Ă  mesure que David et Crochet avancent, Elsa forme des glaçons et provoque une avalanche qui la piĂšge, elle et Emma de l'autre cĂŽtĂ©. Sur ordre d'Elsa, Emma dit Ă  David de retrouver Anna. En attendant, Emma reconnaĂźt qu'Elsa, comme elle-mĂȘme, ne peut contrĂŽler sa magie. Engourdie par le froid, la Sauveuse tente de rester Ă©veillĂ©e en parlant en Ă©voquant leurs pouvoirs qu'elles ne parviennent pas Ă  contrĂŽler. Lorsque Emma s'effondre, Elsa est encouragĂ©e par David, qui la persuade de faire fondre la glace. Emma est ensuite rĂ©chauffĂ©e Ă  l'appartement. Elle s'excuse auprĂšs de Henry pour ne pas avoir Ă©tĂ© utile plus tĂŽt, mais il est content qu'elle soit en sĂ©curitĂ©. David donne ensuite Ă  Elsa le bĂąton de berger de Bo Peep qui lui permet d'entendre les battements de cƓur de sa sƓur. Emma fatiguĂ©e se repose dans les bras de Crochet, mais accompagne ensuite Elsa Ă  la limite de la ville qui ne parvient pas Ă  faire disparaĂźtre le mur de glace. "Un Mur de Glace" Avec Elsa, Emma et Crochet confrontent M. Gold Ă  propos de l'urne. Comme Emma se le rappelle, il l'avait dans son coffre-fort, mais M. Gold a ordonnĂ© Ă  Belle d'utiliser sa dague pour lui faire dire la vĂ©ritĂ©. M. Gold dĂ©clare alors n'avoir aucune connaissance d'Elsa, d'Anna ou de la prĂ©sence de quelqu'un dans l'urne. En arrivant au bureau du maire, Emma dĂ©couvre que Marianne a Ă©tĂ© frappĂ©e par un sort de glace, mais que ce n'est pas dĂ» Ă  la magie d'Elsa. Avant qu'Emma ne parte Ă  la recherche du coupable, Regina insinue, Ă  en juger par le monstre des neiges et l'effondrement de la glace, que la Sauveuse est incapable de faire son travail, ce qui indiffĂšre le shĂ©rif. En quĂȘte d'indices dans la forĂȘt, elle se sĂ©pare de David et apprĂ©hende un homme fouillant dans la tente de Robin. Le forçant Ă  se rendre sous la menace d'une arme, Emma le poursuit tandis qu'il est interceptĂ© par David. Se prĂ©sentant comme Will Scarlet, il mentionne avoir entendu parler de la maladie de Marianne et leur parle de glaces suspectes qui n'ont pas fondu lors de la panne d'Ă©lectricitĂ©. Sceptiques, les deux shĂ©rifs laissent Will les emmener au magasin Any Given Sundae, oĂč Emma remarque que les congĂ©lateurs ne fonctionnent pas. Suivant le conseil de Will, Emma et David dĂ©couvrent une cuisine gelĂ©e dans l'arriĂšre-boutique, ce qui laisse le temps au bandit de s'Ă©clipser en dĂ©robant la caisse. Bien qu'Emma veuille le poursuivre, David insiste pour qu'ils investiguent cette piste. FrustrĂ©e, Emma admet ĂȘtre malheureuse en tant que Sauveuse puisqu'elle est incapable de rĂ©soudre quoi que ce soit ces derniers temps, croyant que ce que Regina a dit plus tĂŽt est vrai, mais son pĂšre lui conseille de ne pas abandonner. Écoutant un message vocal de Crochet, ils se dirigent vers la Reine des Glaces qui s'apprĂȘte Ă  empaler le pirate avec des stalactites. Étrangement, la Reine des Glaces appelle Emma par son nom, ce qui la dĂ©stabilise mais ne l'empĂȘche pas de la repousser pour sauver Killian. Cette derniĂšre ayant pris la fuite, Emma rĂ©conforte Elsa Ă  propos de son passĂ© oubliĂ©, persuadĂ©e que la vĂ©ritĂ© se rĂ©vĂ©lera bientĂŽt. Cette nuit-lĂ , Crochet soulĂšve des problĂšmes de confiance entre eux, contraignant Emma Ă  avouer qu'elle craint de le perdre. Crochet la rassure alors et tous deux s'embrassent. "Jeter un Froid" AprĂšs avoir informĂ© Henry de sa relation avec Crochet et s'ĂȘtre vue rassurĂ©e par les propose de son fils, Emma le conduit au CafĂ© Granny oĂč elle a l'intention de demander Ă  son petit ami de sortir avec elle. Emma pose la question Ă  Crochet qui accepte leur premier rendez-vous. En raison de son insistance, elle lui permet de planifier leur sortie. De retour Ă  sa voiture, Emma marche dans une flaque, qu'elle soupçonne ĂȘtre la faute de la Reine des Glaces. Le soir venu, Emma se prĂ©pare et montre sa tenue Ă  ses parents et Elsa. Mary Margaret prend alors une photo d'elle, sur laquelle Emma plaisante en disant qu'elle a besoin de trouver son propre appartement. Elle ouvre ensuite la porte pour recevoir Crochet, qui a depuis retrouvĂ© sa main manquante auprĂšs de M. Gold. Alors qu'ils dĂźnent Chez Tony, Crochet promet, pour la soirĂ©e, de calmer ses inquiĂ©tudes au sujet de la Reine des Glaces. Au bar voisin, Will essaie de sortir sans attirer l'attention d'Emma, ​​mais tombe sur un serveur qui porte du vin, qui se dĂ©verse sur sa robe. BouleversĂ©, Crochet demande des excuses Ă  Will, mais Emma le repousse. Elle poursuit presque Will en le reconnaissant, mais dĂ©cide de s'occuper du voleur plus tard. À la fin de la soirĂ©e, Crochet demande Ă  Emma un autre rendez-vous qu'elle scelle avec un baiser de bonne nuit. Dans l'appartement, Mary Margaret, excitĂ©e, veut entendre tous les dĂ©tails du rendez-vous, contrairement Ă  David. Maladroitement, Emma s'excuse. Au matin, sa voiture glisse sur une route glacĂ©e. EnquĂȘtant Ă  proximitĂ©, Emma repĂšre la Reine des Glaces et la suit, mais elle perd la piste de la femme. AppelĂ©e par Belle, elle se rend Ă  la bibliothĂšque pour trouver un Will Ă©garĂ© et l'emmĂšne dans une cellule. Pendant l'interrogatoire, Emma pose des questions sur un livre et un dessin qu'elle a trouvĂ©s sur lui plus tĂŽt, mais Will prĂ©tend qu'ils ne veulent rien dire. À l'arrivĂ©e de Crochet, elle s'aperçoit qu'il a de nouveau son crochet ; il prĂ©tend que la vraie main n'Ă©tait pas assez bonne. De David, Emma apprend que la Reine des Glaces vit sous le nom de Sarah Fisher, mais il n'y a aucune trace de sa prĂ©sence, ce qui signifie qu'elle n'est pas venue Ă  Storybrooke en raison d'une MalĂ©diction. "L'Apprenti Sorcier" Au bureau du shĂ©rif, Emma regarde les photos que Sidney a prises alors qu'il l'espionnait pour le compte de Regina, et remarque une image d'elle-mĂȘme en train de se disputer avec la Reine des Glaces. N'ayant aucun souvenir de cette altercation, Emma, ​​accompagnĂ©e d'Elsa, se rend au caveau de Regina. Avant de rentrer, Emma parle de la dĂ©tĂ©rioration de ses rapports avec Regina et comprend que, quand elle blesse quelqu'un, il n'y a aucun moyen de revenir en arriĂšre. Regina n'a pas de rĂ©ponse Ă  propos de la photo, alors Emma propose de prĂȘter main-forte pour dĂ©geler Marianne en signe d'apaisement, ce qui ne fonctionne pas vraiment. Peu aprĂšs, Emma dĂ©couvre qu'Elsa est partie. Partant Ă  sa recherche, elle rencontre Regina qui traque la Reine des Glaces. En voyageant, elle exprime son admiration pour ce que Regina fait pour Marianne, mais le maire continue de croire que la Sauveuse, intentionnellement ou non, a ruinĂ© sa vie et qu'elle devra vivre avec. Elles atteignent un pont, apparemment fabriquĂ© Ă  partir de la magie d'Elsa, et pendant leur traversĂ©e, une rafale de vent provoquĂ©e par la Reine des Glaces les arrĂȘte. Emma apprend alors que Regina a piĂ©gĂ© Sidney dans un miroir et que celui-ci les a livrĂ©es Ă  la Reine des Glaces. Lorsque le pont s'effondre, les deux femmes parviennent Ă  se mettre en sĂ©curitĂ© et vainquent un monstre de glace en combinant leurs pouvoirs. Toutefois, la Reine des Glaces apparaĂźt et vole le miroir de Regina, puis les Ă©touffe, mais Elsa arrive et la combat. Avant que le trio ne l'achĂšve, la Reine des Glaces se retire. Une dispute Ă©clate ensuite entre Emma et Regina alors qu'Elsa leur demande de communiquer. EncouragĂ©e par Elsa, Emma parle Ă  nouveau Ă  Regina et confesse vouloir ĂȘtre son amie. Dans la soirĂ©e, au poste du shĂ©rif, Emma et Crochet regardent un enregistrement vidĂ©o d'elle et d'une vieille amie. Soudain, il joue une sĂ©quence vidĂ©o dont Emma ne se souvient pas, dans un nouveau foyer d'accueil, quand un garçon s'empare de la camĂ©ra. La mĂšre adoptive, rĂ©vĂ©lĂ©e ĂȘtre la Reine des Glaces, s'approche pour emporter l'appareil. "Le Reflet du Miroir" RĂ©unissant Belle, David, Henry, Mary Margaret, M. Gold et Regina ensemble, Emma rejoue l'enregistrement pour leur montrer ce qu'elle a dĂ©couvert. Ils se mettent alors Ă  la recherche de la Reine des Glaces et dĂ©nichent son camion de glace dans la forĂȘt grĂące Ă  un appel de Robin. Une dispute Ă©clate alors entre le voleur et le maire Ă  laquelle Emma tente de mettre un terme et se fait rabrouer. À l'intĂ©rieur du vĂ©hicule, ils dĂ©couvrent une coupure de journal relatant la dĂ©couverte d'Emma et Pinocchio aprĂšs leur arrivĂ©e dans ce monde. Cela confirme que la Reine des Glaces surveille la Sauveuse depuis le dĂ©but. Elle trouve Ă©galement un dossier, avec tous ses vieux dessins et essais, que la Reine des Glaces a apparemment gardĂ© au fil des ans. Parmi tous les Ă©lĂ©ments, un parchemin rĂ©digĂ© dans un texte ancien inquiĂšte le plus Emma. De retour au bureau du shĂ©rif, Elsa montre Ă  Emma et Crochet un arbre gĂ©nĂ©alogique illustrĂ© de la famille royale d'Arendelle. Dans ce cadre, la Reine des Glaces porte le nom d'Ingrid et est la tante maternelle d'Elsa. Il est tout aussi surprenant que la mĂšre d'Elsa et Ingrid aient eu une autre sƓur, Helga, qui ressemble Ă  Emma. Remarquant le parchemin, Elsa dĂ©chiffre le message la Sauveuse ​​deviendra la sƓur d'Ingrid. À en juger par l'arbre gĂ©nĂ©alogique, ils rĂ©alisent qu'Ingrid veut remplacer ses sƓurs perdues par Emma et Elsa. Belle rĂ©vĂšle une prĂ©cĂ©dente rencontre avec Anna, qui a ensuite Ă©tĂ© capturĂ©e par la Reine des Glaces. Elle rapporte Ă©galement des informations sur le miroir d'Ingrid, qui est essentiel pour jeter le SortilĂšge des Mille Éclats qui les fera se retourner les uns contre les autres. MalgrĂ© tout, Emma et Elsa reconnaissent de façon inquiĂ©tante qu'Ingrid les Ă©pargnera toutes les deux afin de pouvoir former une famille parfaite » avec elle. "Secrets de Famille" À partir d'un sort dĂ©chiffrĂ© par Belle, Emma s'entraĂźne Ă  allumer une bougie magique capable de crĂ©er des liens inhibiteurs pour Ingrid. Touefois, devant garder son petit frĂšre, Emma retrouve Mary Margaret Ă  une rĂ©union de nouvelles mĂšres menĂ©e par Ashley. Emma est perturbĂ©e par cela, mais essaie de comprendre que Mary Margaret n'a pas eu la chance d'ĂȘtre mĂšre la premiĂšre fois. Cependant, par mĂ©contentement, Emma fait bouillir la bouteille de lait de Neal, qu'elle tente de faire passer pour un exercice de magie. Quand elle essaie de prendre Neal, Mary Margaret, incertaine, refuse. Emma capture ensuite Ingrid et la conduit au poste oĂč elle l'interroge sur son enfance et sa surveillance. La Reine des Glaces laisse entendre qu'elle a effacĂ© ses souvenirs pour la protĂ©ger et pense qu'Elsa et elle sont de la mĂȘme famille puisqu'elles ont des pouvoirs similaires et que la famille d'Emma craindra leur fille si ses pouvoirs deviennent dangereux. Ingrid affirme que les parents d'Emma ont volontairement dĂ©cidĂ© de l'abandonner Ă  la naissance, mĂȘme s'il existait d'autres options. L'utilisant de maniĂšre Ă©goĂŻste pour qu'elle soit leur Sauveuse, elle doit se sentir bĂ©nie d'avoir un fils sans magie. ExcĂ©dĂ©e que ses proches la voient comme un monstre et par les insinuations d'Ingrid, Emma fait exploser un mur. Ingrid rompt alors ses liens et s'Ă©chappe. Avec ses pouvoirs incontrĂŽlables, Emma endommage un lampadaire qui blesse David. Cela met en colĂšre Mary Margaret, qui regrette rapidement son erreur alors qu'Emma, ​​blessĂ©e, s'enfuit. "Le Pacte" Dans les bois, Henry s'approche d'Emma mais celle-ci le renvoie involontairement en arriĂšre et le blesse. Craignant de recommencer, elle Ă©met un autre souffle pour l'obliger Ă  partir. Ingrid apparaĂźt alors, conseillant Ă  Emma de s'accepter car c'est la seule option. Emma refuse, ne voulant pas laisser ses proches la maltraiter Ă  cause de ses pouvoirs, et s'engouffre dans sa voiture. Elle consulte M. Gold pour trouver une solution permanente pour se dĂ©barrasser de sa magie, et il lui prĂ©sente un sort capable de cet exploit. Il lui ment en disant que le sort est trop intense pour la ville car cela rĂ©duira des bĂątiments entiers en ruines, alors elle accepte de le rencontrer dans un manoir abandonnĂ©. Sur le trajet, elle fait un Ă©cart sur le cĂŽtĂ© pour Ă©viter une manifestation d'Ingrid. La Reine des Glaces la prĂ©vient ainsi que M. Gold veut seulement l'utiliser, ce qu'Emma ne croit pas. Elle se rend donc au manoir oĂč M. Gold la guide dans une piĂšce oĂč elle sera privĂ©e de magie. Avant qu'elle n'atteigne la porte, Elsa l'arrĂȘte. S'appuyant sur sa propre expĂ©rience, elle affirme qu'il ne suffit pas d'avoir le soutien de ses proches. Pour qu'Emma soit vraiment heureuse, elle doit embrasser le bien et le mal qui viennent de sa propre magie. Dans un geste risquĂ©, elle calme la magie d'Emma en liant ses mains avec elle. Symboliquement, en ce moment, Emma et Elsa apprennent Ă  accepter leur magie. Dans une heureuse rĂ©union avec David, Henry, Crochet et Mary Margaret, Emma crĂ©e un feu d'artifice. Les ennuis commencent Ă  nouveau, cependant, quand Emma et Elsa remarquent des rubans jaunes sur leurs poignets gauches, qui commencent Ă  absorber leur magie pour la communiquer Ă  Ingrid, lui permettant de lancer le SortilĂšge des Mille Éclats. "La SƓur Parfaite" Dans la tour de l'horloge, Emma et ses alliĂ©s observent les nuages de magie annonciateurs du sort d'Ingrid qui entrera en vigueur au coucher du soleil. Au dĂ©but, ils tentent de franchir le mur de glace pour fuir la ville avant que le sort ne frappe, mais la barricade est trop puissante. Une fissure dans la glace rĂ©vĂšle le collier perdu d'Anna, rĂ©cupĂ©rĂ© par Elsa. Emma envoie Leroy ainsi que ses parents pour avertir les habitants de la malĂ©diction d'Ingrid et demande Ă  Crochet de chercher des bateaux de secours sur les quais. Laissant Henry aux soins de Regina, Emma se rend avec Elsa chez le prĂȘteur sur gages. De Belle, ils apprennent qu'un Ă©chantillon de cheveux de quelqu'un qui a Ă©tĂ© sous le sortilĂšge d'Ingrid peut permettre de crĂ©er un contre-sort. Comme Anna remplit les critĂšres, ils utilisent un charme de localisation sur le collier pour la suivre, mais cela les conduit Ă  un Ă©boulis dans une mine. Se regroupant avec ses parents, Leroy et Regina, ils dĂ©terminent qu'il faudra des heures pour ouvrir le passage. Ce plan est arrĂȘtĂ© lorsque Belle dĂ©couvre qu'il est possible de lancer un contre-sort en utilisant le collier. Convaincue qu'il faut sauver la ville, Emma persuade Elsa de remettre le pendentif dans une pochette qui s'avĂšre finalementf remplie de cailloux. La duplicitĂ© d'Elsa est rĂ©vĂ©lĂ©e seulement aprĂšs l'avoir remise aux religieuses pour le contre-sort. Emma retourne alors dans les mines au moment mĂȘme oĂč Elsa fait exploser la roche. Les deux amies se rendent sur une plage oĂč Elsa suit la lueur du pendentif jusqu'Ă  ce qu'il s'efface, laissant Anna introuvable. Emma conclut qu'Anna est morte, mais Elsa s'accroche Ă  l'espoir et fait un vƓu tout en tenant le pendentif pour revoir sa sƓur. Miraculeusement, le collier exauce son souhait et amĂšne Anna et Kristoff sur le rivage. Une fois rĂ©unies, elles se dĂ©pĂȘchent d'aller vers les religieuses, qui sont mystĂ©rieusement parties. Alors, tout le monde se retrouve au bureau du shĂ©rif tandis que la malĂ©diction approche. À la demande de ses parents, Emma accepte de les enfermer dans des cellules sĂ©parĂ©es et de s'occuper de Neal. Sa mĂšre et son pĂšre expriment leur optimisme de la voir triompher d'Ingrid. AprĂšs un baiser d'au revoir avec Crochet, tout le monde se prĂ©pare Ă  la malĂ©diction alors que des Ă©clats de miroir se rĂ©pandent dans la piĂšce. "L'Étoile Filante" Lorsqu'Anna se souvient de l'Ă©pilogue du Miroir de Trolden, dans lequel le SortilĂšge des Mille Éclats du roi ne cessa que lorsqu'il fut tuĂ©, ils rĂ©alisent qu'il en sera de mĂȘme pour Ingrid. Emma et Elsa essaient de donc de la tuer, mais leur magie Ă©choue. Comme Ingrid l'explique, son amour pour elles coule Ă  travers les rubans et les empĂȘchent de lui nuire. Les deux femmes Ă©laborent donc un plan et dĂ©busquent Regina au caveau. LĂ , Emma l'Ă©nerve et attend le moment oĂč la reine lance une boule de feu sur elles pour dĂ©truire les rubans. Une fois libĂ©rĂ©es, les deux amies fuient et pĂ©nĂštrent dans le repaire d'Ingrid qui leur montre leurs pierres de mĂ©moire. Chacune contient des souvenirs heureux que les deux femmes ont partagĂ©es avec Ingrid, qui croit qu'en les leur rendant, elles l'aimeront. Emma fait une autre tentative de magie quand Anna se prĂ©cipite avec une lettre Ă©crite par Gerda et la lit Ă  voix haute. Ils apprennent ainsi que Gerda a effacĂ© tous les souvenirs de ses deux sƓurs et souhaite que ses filles les restaurent Ă  l'aide d'un cristal. De plus, Gerda demande qu'Ingrid soit libĂ©rĂ©e de l'urne et dĂ©clare qu'elle a vraiment aimĂ© sa sƓur et qu'elle a regrettĂ© de l'avoir emprisonnĂ©e. Convaincue que ces paroles sont des mensonges, Ingrid repousse Emma et Elsa par terre et Ă©touffe Anna. Une fois Anna relĂąchĂ©e, Ingrid touche le cristal du parchemin et reçoit les souvenirs heureux de Gerda avec Helga. RĂ©alisant qu'elle a toujours eu l'amour de ses sƓurs, Ingrid rĂ©alise son terrible geste et se sacrifie pour s'assurer que la malĂ©diction soit levĂ©e. Alors que son corps se dissout en fragments de miroir, elle renvoie les souvenirs perdus d'Emma et Elsa. Avant de disparaĂźtre complĂštement, Ingrid rĂ©vĂšle une prophĂ©tie qui lui avait dit qu'Emma la conduirait chez ses sƓurs. Maintenant, sachant que Helga et Gerda l'aimaient, elle peut les rejoindre avec joie dans la mort. Avec sa disparition, le SortilĂšge des Mille Éclats prend fin alors qu'Emma reconnaĂźt finalement la noblesse de la Reine des Glaces. Toutes trois retrouvent ensuite leurs proches. "Ultime Sacrifice" À la limite de la ville, Elsa parvient enfin Ă  dĂ©truire le mur de glace, mais des traces de la magie d'Ingrid persistent, rendant impossible Ă  quiconque de rentrer dans Storybrooke aprĂšs son dĂ©part. Emma se charge ensuite de trouver un portail pour rammener les habitants d'Arendelle chez eux, mais elle n'a aucune piste jusqu'Ă  ce que Crochet, apparemment avec l'aide de M. Gold, dĂ©couvre une porte menant vers le royaume dans le manoir. Emma n'est pas sĂ»re des intentions de M. Gold, mais Crochet la convainc que le Crocodile a tournĂ© la page. Elle suggĂšre Ă  Crochet de l'accompagner au manoir, mais il s'excuse pour se faire soigner Ă  l'hĂŽpital, l'assurant qu'il va bien, bien qu'il soit sous le contrĂŽle de M. Gold. Crochet tente de se rebeller contre la sujĂ©tion en attrapant briĂšvement le poignet d'Emma, ​​bien qu'il ne soit pas en mesure de lui dire ce qui ne va pas. AprĂšs un chaleureux adieu Ă  Emma, ​​Elsa franchit le portail alors que Kristoff la suit. Avant qu'Anna n'entre Ă©galement, elle s'informe du nom d'origine de M. Gold dans la ForĂȘt enchantĂ©e. Emma est choquĂ©e d'apprendre qu'Anna connaissait Rumplestiltskin, bien qu'il ait prĂ©tendu ne rien savoir d'elle ni d'Elsa. Comprenant que quelque chose cloche, Emma et sa mĂšre se rendent Ă  la tour de l'horloge Ă  la recherche du TĂ©nĂ©breux. LĂ , elles dĂ©couvrent que Crochet est Ă©galement prĂ©sent et en mauvaise posture, M. Gold s'apprĂȘtant Ă  broyer son cƓur. Emma essaye d'utiliser sa magie, mais se retrouve figĂ©e avec Mary Margaret. Crochet ne doit son salut qu'Ă  l'intervention de Belle qui a dĂ©couvert la duplicitĂ© de son mari. Une fois libre, Emma replace le cƓur de Crochet et l'embrasse passionnĂ©ment, puis rejoint Regina dĂ©pitĂ©e pour prendre un verre. Elle fĂ©licite Regina d'avoir permis Ă  Robin de quitter Storybrooke afin de sauver la vie de Marianne. Soudain, Henry se prĂ©cipite pour les conduire dans la piĂšce secrĂšte du manoir contenant des livres d'histoires vierges. S'informant sur l'OpĂ©ration Mangouste, Emma dĂ©cide d'aider Regina Ă  trouver sa fin heureuse. "Le Point de Non-Retour" L'OpĂ©ration Mangouste et les Reines des TĂ©nĂšbres Six semaines aprĂšs, Emma rencontre Crochet Ă  l'extĂ©rieur de la boutique d'antiquitĂ©s oĂč il lui donne une tasse de cafĂ© avant de se diriger vers la bibliothĂšque. Au moment oĂč Emma se sĂ©pare de lui, il se joint Ă  Belle pour effectuer des recherches afin de libĂ©rer les religieuses du chapeau du Sorcier. Pendant que Regina cherche des indices sur l'Auteur dans le livre de contes, Emma lui offre une biĂšre. À la recherche d'un ouvre-bouteille, elle aperçoit une page arrachĂ©e du livre de contes concernant Regina et Robin. Le maire admet que le voleur l'a trouvĂ©e et pense que c'est un espoir pour leur avenir. Emma demande si elle a dĂ©jĂ  des nouvelles de lui, mais Regina confirme que ce n'est pas le cas. AprĂšs avoir obtenu une traduction du sortilĂšge de Belle, Regina organise une cĂ©rĂ©monie pour libĂ©rer les religieuses, mais elle libĂšre aussi involontairement Chernabog. Alors que les nonnes sont bien accueillies chez Granny, Emma trouve Crochet broyant du noir, se sentant coupable de l'avoir piĂ©gĂ©e, bien qu'elle insiste sur le fait que M. Gold est le seul fautif. Au cours de l'entretien entre la MĂšre SupĂ©rieure et Regina, la religieuse confirme que l'Auteur n'a pas disparu et qu'il a peut-ĂȘtre laissĂ© des traces dans ses Ɠuvres. Face Ă  Chernabog, Emma et Regina ne parviennent qu'Ă  l'Ă©tourdir avec leur magie. Se demandant comment le vaincre, elles reçoivent un appel de Cruella d'Enfer et d'Ursula, les deux femmes prĂ©tendant avoir volĂ© le tĂ©lĂ©phone de M. Gold pour entrer dans Storybrooke, affirmant qu'elles sont devenues bonnes. Elles fournissent ainsi des dĂ©tails sur Chernabog, notamment le fait qu'il dĂ©vore le cƓur de la personne ayant le plus grand potentiel pour le mal. Toutes deux dĂ©cident donc d'utiliser Regina pour l'attirer Ă  la frontiĂšre de la ville, bien qu'elles fassent erreur, le dĂ©mon traquant Emma. Chernabog attaque ainsi la voiture, permettant Ă  Emma de freiner brusquement pour projter Chernabog Ă  travers la frontiĂšre magique, oĂč il cesse d'exister. Emma souhaite alors laisser entrer Cruella et Ursula pour leur aide, contre l'avis de ses parents. Regina soutient que les femmes sont des mĂ©chantes, mais elles mĂ©ritent une seconde chance comme elle, ce avec quoi Emma est d'accord. Elles leur transmettent donc le parchemin qu'Ingrid avait utilisĂ© pour trouver la ville. "L'Alliance" En se rendant au CafĂ© Granny, Emma et Crochet croisent Cruella et Ursula. Avec un regard entendu, cette derniĂšre appelle le pirate, ce qui attise l'intĂ©rĂȘt d'Emma sur leur relation. Au poste du shĂ©rif, Emma accepte de suivre Cruella et Ursula jusqu'Ă  la boutique d'antiquitĂ©s avec son pĂšre, sentant qu'il lui cache quelque chose Ă  propos des Ă©trangĂšres. Lorsque les sorciĂšres repartent, Emma tĂ©lĂ©phone Ă  Belle, qui dĂ©couvre qu'une boĂźte manque dans le magasin. David saisit l'occasion pour arrĂȘter et fouiller la voiture de Cruella, oĂč il ne trouve apparemment rien de suspect. AprĂšs avoir dĂ©posĂ© son pĂšre Ă  l'appartement, Emma rĂ©cupĂšre les images de la camĂ©ra de sĂ©curitĂ© du prĂȘteur sur gages et commence Ă  les tĂ©lĂ©charger. Quand Crochet apporte son dĂ©jeuner, elle s'informe de son passĂ© avec Ursula, mais il Ă©vite le sujet. DĂ©couvrant des images de Cruella et d'Ursula dĂ©robant la boĂźte, elle informe ses parents, bien qu'ils prĂ©tendent tous deux avoir Ă©tĂ© trop mĂ©fiants vis-Ă -vis des femmes plus tĂŽt et s'ĂȘtre calmĂ©s depuis. Le couple ment Ă  propos d'une randonnĂ©e alors qu'Emma accepte sceptiquement leur rĂ©ponse. AppelĂ©e au bureau du maire par Regina, elle tente d'aider Pinocchio Ă  se remĂ©morer les souvenirs d'August, mais il n'y parvient pas. FrustrĂ©e, elle insulte l'enfant, obligeant Emma Ă  emmener le garçon hors de la piĂšce. Le shĂ©rif parvient ensuite Ă  persuader Crochet de lui dire la vĂ©ritĂ© concernant Ursula, sans savoir que ses parents sont Ă  l'Ă©coute. TouchĂ©s par ses propos, ils se rĂ©solvent Ă  lui annoncer que les sorciĂšres ont ramenĂ© MalĂ©fique Ă  la vie. "Secret MalĂ©fique" Apprenant de ses parents que Regina est sous couverture pour infiltrer les Reines des TĂ©nĂšbres, Emma se montre de plus en plus inquiĂšte lorsqu'elle ne fait pas son rapport. Elle rencontre mĂȘme Crochet qui l'informe que Regina Ă©tait avec elles au CafĂ© Granny la nuit derniĂšre, oĂč elles ont causĂ© des dĂ©gĂąts. Il semble confiant quant Ă  la rĂ©ussite de la ruse de Regina, mais Emma a encore des doutes. Quand ils se retrouvent tous Ă  la bibliothĂšque, Regina rĂ©vĂšle que Cruella, MalĂ©fique et Ursula cherchent l'Auteur pour changer les choses afin que les mĂ©chants gagnent et que les hĂ©ros perdent, et ils veulent qu'elle vole quelque chose pour la mission. Emma, ​​insistant sur le fait qu'elle devrait ĂȘtre Ă  proximitĂ© en cas de problĂšme, suit MalĂ©fique et Regina alors qu'elles se dirigent vers un lieu inconnu. Voyant Regina entrer dans le magasin de bois de Marco pour kidnapper Pinocchio Ă  la demande de MalĂ©fique, Emma se faufile et tente de l'en dissuader. Au lieu de cela, Regina veut gĂ©rer les choses seule et part avec le garçon endormi. Peu de temps aprĂšs, Emma vĂ©rifie si son GPS suit les dĂ©placements de Regina, ce qui ne semble pas ĂȘtre le cas. Suspectant que Regina a laissĂ© son tĂ©lĂ©phone derriĂšre elle pour empĂȘcher d'ĂȘtre suivie, Emma se prĂ©cipite dehors et trouve l'engin au sol. "Le Retour du Dragon" Le lendemain, Emma, ​​ses parents et Crochet suivent un sentier Ă  la recherche de Pinocchio. Ils apprennent de Regina, qui possĂšde briĂšvement le corps de Mary Margaret, que M. Gold est de retour et qu'il a rendu son Ăąge Ă  August afin de l'interroger au sujet de l'Auteur. EspĂ©rant arrĂȘter M. Gold avant que la situation ne dĂ©gĂ©nĂšre, ils demandent Ă  Belle de lui donner la dague, mais elle se souvient l'avoir donnĂ©e Ă  Crochet, rĂ©vĂ©lant que M. Gold prĂ©tendait ĂȘtre lui pour l'obtenir. IrritĂ© par la ruse du Crocodile, Crochet suggĂšre sournoisement qu'il aurait dĂ» le poignarder quand l'occasion se prĂ©sentait, mĂȘme si Emma l'avertissait qu'il serait le nouveau TĂ©nĂ©breux Ă  cause de cela. Tandis que Crochet dĂ©cide d'arranger les choses avec Ursula pour obtenir de nouvelles informations, les autres se dirigent vers la cabane de l'antiquaire pour sauver August. Sur le chemin, Emma comprend mieux les sentiments de Crochet Ă  propos de l'assassinat de M. Gold, ce qui effraie ses parents, mais elle les rassure. Alors qu'ils prennent d'assaut la cabane, Cruella dĂ©gaine une arme, mais Mary Margaret l'assomme par surprise. En utilisant la magie, Emma dĂ©noue les liens d'August et tous deux se retrouvent chaleureusement. Avant qu'ils ne puissent partir, Ursula les arrĂȘte, car August est le seul moyen de trouver l'Auteur et de lui rendre son bonheur. Cependant, elle retrouve de façon inattendue sa voix chantĂ©e perdue grĂące Ă  l'intervention de son pĂšre qui cherche Ă  rĂ©tablir le contact. Satisfaite, Ursula dĂ©cide de rentrer Ă  la maison avec lui. Ensuite, Crochet fait part Ă  Emma de ses craintes de la perdre car le livre de contes ne donne jamais de dĂ©nouement heureux aux mĂ©chants. Alors qu'August se rĂ©tablit dans l'appartement, Regina entre et raconte un rĂȘve dans lequel elle a senti que la MĂ©chante Reine tentait de protĂ©ger Robin de quelque chose et elle a demandĂ© Ă  Emma de retrouver ses coordonnĂ©es actuelles. GrĂące Ă  August, ils apprennent que l'Auteur est emprisonnĂ© Ă  l'intĂ©rieur du livre de contes, derriĂšre la porte illustrĂ©e. "La Voix de la LibertĂ©" À l'appartement, tandis qu'Emma et Regina discutent de la marche Ă  suivre depuis la dĂ©couverte de l'illustration de la porte, Henry les prĂ©vient de l'Ă©tat d'Ă©puisement d'August. Ils l'emmĂšnent au couvent, oĂč la MĂšre SupĂ©rieure veille Ă  son bien-ĂȘtre. Ensuite, Henry et ses deux mĂšres discutent d'un moyen de tromper les mĂ©chants. Emma conjure une falsification de la page de porte, mais Regina se contente de prendre une photo de la vraie. Alors que le groupe restant revient Ă  la maison, Crochet rĂ©vĂšle que Ursula lui a dit que les mĂ©chants voulaient assombrir le cƓur d'Emma afin qu'elle ne soit plus un sauveur en utilisant l'Auteur pour le faire. Crochet pense que c'est possible, mais Emma pense qu'elle est la seule Ă  pouvoir dĂ©cider de son destin. AprĂšs que Mary Margaret soit fĂąchĂ©e et que David la suive, Crochet devient jaloux devant l'inquiĂ©tude d'Emma pour August. À titre d'assurance, elle se souvient d'avoir perdu sa premiĂšre amie et d'avoir eu de la difficultĂ© Ă  se faire des amis, avec August comme seule exception. Quand MalĂ©fique jette un sort de sommeil sur la ville, Emma et Crochet s'endorment. AprĂšs la levĂ©e du sort, ses parents ont finalement admis leur passĂ© avec MalĂ©fique, dans lequel ils ont laissĂ© l'Apprenti condamner son enfant pour s'assurer qu'Emma ne deviendrait pas mĂ©chante. Ils ont Ă©galement avouĂ© avoir tentĂ© de graver l'illustration pour Ă©viter Ă  l'Auteur de noircir le cƓur. Se sentant trahie par leurs mensonges antĂ©rieurs, elle disparaĂźt sur les quais. En apprenant par Crochet que August va mieux, elle va lui parler de l'illustration et de la clĂ© trouvĂ©e par Henry. Mary Margaret fait une derniĂšre tentative pour la dissuader de libĂ©rer l'Auteur en raison des projets des mĂ©chants pour elle, mais Emma veut des rĂ©ponses de l'Auteur sur elle-mĂȘme. AprĂšs qu'August ait rĂ©vĂ©lĂ© la trame de fond des maniĂšres corrompues de l'Auteur, Emma dĂ©verrouille l'illustration, libĂ©rant ainsi l'homme Ă  l'intĂ©rieur. Avant qu'elle ne puisse rien demander, l'Auteur la distrait et s'enfuit de la piĂšce. "La Licorne" Emma suit l'auteur dans les bois tandis que David et Mary Margaret la guident. Ils admettent avoir croisĂ© le chemin de l'Auteur dans le passĂ© et il les a manipulĂ©s pour conclure le marchĂ© avec l'Apprenti. MalgrĂ© tout, Emma est bouleversĂ©e. Ils ont quand mĂȘme fait le choix et lui ont menti, bien que Mary Margaret insiste pour dire qu'ils ont changĂ© et ont essayĂ© de devenir les parents qu'elle mĂ©rite. Elle souligne toutefois que son statut de Sauveuse n'existe que parce qu'ils l'ont faite ainsi aux dĂ©pens de l'enfant de quelqu'un d'autre. Lorsque David a expliquĂ© que ce qu'ils avaient fait Ă©tait une erreur et que c'Ă©tait une dĂ©cision prise par peur, Emma a mis fin Ă  la conversation, dĂ©cidant qu'il Ă©tait plus important de rechercher l'Auteur. AprĂšs une perquisition, ils ne le trouvent pas, car M. Gold l'a eu le premier. "Un CƓur en Or" Quand elle et ses parents rentrent Ă  l'appartement, Emma leur explique tous les autres secrets qu'ils ont Ă  propos de l'Auteur, car ils justifient la nĂ©cessitĂ© de leur passĂ© avec l'Apprenti. Ils croient que cela devait ĂȘtre fait pour garder la bontĂ© d'Emma, ​​mais elle mĂ©prise leur dĂ©cision de nuire Ă  une vie innocente pour y parvenir, ce qu'elle ne ferait pas elle-mĂȘme. Regina rĂ©vĂšle que M. Gold est en ligue avec Zelena, qui prĂ©tendait ĂȘtre Marianne depuis tout ce temps. Alors que Regina veut sauver Robin, cela s'arrĂȘte lorsque Emma et elle reçoivent un message vidĂ©o de Cruella demandant la mort de l'Auteur, sinon elle tuera Henry. En regardant une des images vidĂ©o, David s'aperçoit que Cruella a Henry quelque part prĂšs du pont Ă  pĂ©age. Emma soupçonne l'Auteur de savoir oĂč se trouve Cruella. Ses parents lui suggĂšrent d'utiliser un sort de localisation pour le retrouver. Pendant ce temps, Emma va fouiller les environs du pont Ă  pĂ©age avec Crochet et Regina, mais pas avant d'exprimer sa mĂ©fiance Ă  l'Ă©gard de ses parents. Dans les bois, Crochet et Regina tentent de la persuader de pardonner Ă  ses parents, mais elle ne veut pas. Soudain, ils entendent l'appel d'Henry au secours et se sĂ©parent, tandis que les compagnons d'Emma sont conduits aux leurres Ă©tablis par M. Gold, alors qu'elle affronte elle-mĂȘme Cruella sur une falaise. Tenant Henry en otage, Cruella voit Ă  travers le bluff d'Emma Ă  propos de la tuer, ne croyant pas qu'elle puisse le faire. Emma prouve le contraire en tirant Cruella de la falaise oĂč elle tombe. AprĂšs avoir appris de l'Auteur que Cruella est impuissante et qu'il s'agissait d'un stratagĂšme visant Ă  orienter leur fille dans l'obscuritĂ©, David et Mary Margaret arrivent pour arrĂȘter Emma, ​​mais ils arrivent trop tard. "La Veuve Noire" AprĂšs avoir appris la vĂ©ritĂ© sur Cruella, Emma reproche Ă  M. Gold de l'avoir manipulĂ©e pour la tuer. Avant que la blonde ne puisse le retrouver, MalĂ©fique change de camp, ne faisant plus confiance Ă  M. Gold puisqu'il ne voulait que l'Auteur pour ses propres intĂ©rĂȘts. MalĂ©fique accepte une alliance si Emma localise sa fille Lilith. Reconnaissant son nom, Emma vĂ©rifie une microfiche de journal et finit par localiser une page, Lilith Page, qui Ă©tait son amie d'enfance, Lily. Regina, citant Emma comme ayant plus d'expĂ©rience dans le Monde sans magie, la convainc de venir pour que leurs deux missions puissent ĂȘtre remplies. Avant de sauver Robin Ă  New York, les deux femmes se rendent dans le Massachusetts, Ă  la suite d'une adresse en tĂȘte de Lily, ĂągĂ©e de cinq ans. Dans le complexe d'appartements, Emma frappe presque le propriĂ©taire aprĂšs avoir insultĂ© Lily, qui, selon lui, ne vaut rien et est dĂ©cĂ©dĂ©e dans un accident de voiture. Sur la route, Emma dĂ©forme la voiture aprĂšs avoir vu un loup sur la route. Avec un sentiment de dĂ©jĂ  vu, comme la mĂȘme chose lui est arrivĂ©e la nuit oĂč elle a essayĂ© de quitter Storybrooke pour la premiĂšre fois, Emma se demande si le destin la dirige vers quelque chose alors qu'elle remarque un panneau indiquant un CafĂ©. Prenant du cafĂ© et de l'aspirine au restaurant, elle s'assied Ă  la table jusqu'Ă  ce qu'elle voie un tatouage de star sur le poignet de la serveuse, lui faisant rĂ©aliser qu'elle est Lily. Plus tard, Emma essaie de parler Ă  Lily, qui insiste sur le fait qu'elle a Ă©voluĂ© dans la vie avec son mari et sa fille. Suspectant qu'elle ment, Emma fournit sa vraie adresse et entre dans la caravane avec Regina, oĂč ils dĂ©couvrent que Lily a un collage d'informations sur la vĂ©ritĂ©. Constatant que Lily a pris sa voiture, qui contient le parchemin de l'Apprenti pour entrer dans Storybrooke, Emma prend la voiture de Lily et la force Ă  s'arrĂȘter sur la route. Les deux Ă©changent des coups avant qu'Emma pointe son arme sur Lily, tirant presque sur la gĂąchette jusqu'Ă  ce que Regina la persuade de la laisser tomber. Le trio trouve ensuite Robin Ă  New York, mais mĂȘme aprĂšs que Zelena ait rĂ©vĂ©lĂ© sa vĂ©ritable identitĂ©, il refuse de la quitter car elle est enceinte de son enfant. "Lily" De retour en ville, Emma et Regina amĂšnent non seulement Lily mais aussi Robin et Zelena. Continuant Ă  rester distante avec ses parents, Emma prĂ©sente ensuite MalĂ©fique Ă  Lily. Plus tard, Crochet l'emmĂšne au quai, oĂč ils voient l'horizon, alors qu'il lui demande de pardonner Ă  ses parents. Il pense que ses parents ont commis une erreur, mais ils lui ont cachĂ© la vĂ©ritĂ© parce qu'ils avaient honte de leur passĂ© et qu'ils voulaient seulement qu'elle soit fiĂšre d'eux. AprĂšs que Mary Margaret ait blessĂ© Lily, qui s'est transformĂ©e en dragon, Emma utilise la magie pour la soigner. En suivant le conseil de Crochet, Emma pardonne enfin Ă  sa mĂšre, reconnaissant qu'elle doit cesser de la punir et elle comprend que ce qui s'est passĂ© dans le passĂ© avec Lily ne peut pas ĂȘtre annulĂ©, mais cela ne change rien Ă  la bonne personne que Mary Margaret est devenue. "Des HĂ©ros et des MĂ©chants" Dans une course pour empĂȘcher Isaac de changer leurs histoires, Emma et le reste du gang cherchent dans la bibliothĂšque du Sorcier des indices, mais tous les livres d'histoires sont vierges. Avec l'aide d'August et de Crochet, ils dĂ©couvrent que l'Apprenti est dans le chapeau. Une fois libĂ©rĂ© par la MĂšre SupĂ©rieure, l'Apprenti les invite Ă  chercher l'illustration de la porte nĂ©cessaire pour piĂ©ger Isaac. Pendant que Henry et les autres cherchent la photo, Emma, Regina et l'Apprenti tentent de confronter Isaac au prĂȘteur sur gages. Avant de l'atteindre, Isaac réécrit de nouvelles vies pour chacun dans son livre Heroes and Villains. "OpĂ©ration Mangouste" Dans la rĂ©alitĂ© alternative, Emma conserve ses souvenirs, mais elle est emprisonnĂ©e dans une tour prĂšs de la mer sans fond par la Reine Blanche-Neige, tandis que Lily, le garde noir, garde sa cellule. AprĂšs avoir Ă©tĂ© secourus par Henry et Crochet, Emma s'embarque avec eux sur le Jolly Roger, avant de vaincre le dragon Lily avec un tir de canon bien ciblĂ©. AprĂšs avoir amarrĂ© le navire, ils rencontrent Blanche-Neige et le Prince Charmant, mais Crochet sacrifie sa vie et meurt des mains de Charmant pour qu'Emma et Henry puissent s'Ă©chapper. Ils se regroupent avec Regina, qui, selon eux, peut annuler les rĂ©cits d'Isaac en donnant un baiser d'amour sincĂšre Ă  Robin. Venant de regarder Crochet mourir, Emma raconte que sa chance manquĂ©e de lui dire qu'elle l'aimait Ă©tait une raison de plus pour que Regina aille voir Robin. Ils se dirigent vers le mariage de Robin, mais Rumplestiltskin se met en travers de leur chemin, alors Emma engage le duel alors que Regina se prĂ©cipite pour l'Ă©glise. Emma entretient Rumplestiltskin et bloque continuellement son Ă©pĂ©e avec sa propre lame. Cependant, Rumplestiltskin met rapidement fin au combat en la faisant tomber avec sa magie dans une pile de sacs. AprĂšs la dĂ©faite d'Emma, ​​Henry prend une Ă©pĂ©e pour empĂȘcher le vieil homme de lui faire plus de mal, seulement pour que ce dernier tente de le tuer pour son ingĂ©rence. Regina prend le coup pour Henry et mourante, Emma se rĂ©veille et se prĂ©cipite au moment oĂč les cloches sonnent, indiquant que le mariage est terminĂ© et que l'histoire d'Isaac pour les hĂ©ros et les mĂ©chants restera inchangĂ©e. Emma exige avec colĂšre qu'Isaac sauve Regina, mais Isaac dĂ©clare qu'il ne le peut pas, car il n'est plus l'Auteur. Soudain, Henry remarque que la plume de l'Auteur est rougeoyante et il la rĂ©cupĂšre, faisant de lui le prochain auteur choisi. Abasourdi, Isaac tente de se jeter sur Henry, mais Emma le retient tandis que son fils utilise le sang de Regina comme encre pour la plume et rĂ©crit une nouvelle fin pour inverser les histoires de chacun dans la rĂ©alitĂ© alternative et les renvoyer Ă  Storybrooke. "OpĂ©ration Mangouste","Du CĂŽtĂ© Obscur" AprĂšs le retour Ă  Storybrooke, Emma se prĂ©cipite au loft, oĂč elle retrouve ses parents, puis avec Crochet, pour qui elle dĂ©clare presque son amour mais se retire au dernier moment. Au cours d'une fĂȘte chez Granny, elle parle Ă  Lily de son pĂšre, dont l'identitĂ© n'est pas connue par sa mĂšre, MalĂ©fique, car le pĂšre naturel de Lily et elle ne se rencontraient que sous leur forme de dragon. Alors que le dĂ©cĂšs de M. Gold approche, l'Apprenti enlĂšve l'obscuritĂ© de son cƓur et la stocke dans le chapeau du Sorcier, mais il se libĂšre et l'attaque. Emma parvient Ă  empĂȘcher l'Apprenti d'ĂȘtre consumĂ© par les tĂ©nĂšbres grĂące Ă  sa magie blanche. Une fois que les tĂ©nĂšbres se sont dispersĂ©es ailleurs en ville, l'Apprenti lui a parlĂ© des origines du TĂ©nĂ©breux, créé par le Sorcier Merlin dans le but de piĂ©ger les tĂ©nĂšbres. Voyant que l'obscuritĂ© s'empare de Regina et que le reste de la ville est en danger, Emma dĂ©cide de la laisser prendre Ă  sa place. AprĂšs avoir affirmĂ© son amour pour Crochet, Emma laisse les tĂ©nĂšbres pĂ©nĂ©trer dans son corps et devient ainsi le nouveau TĂ©nĂ©breux avant de disparaĂźtre dans les airs. "Du CĂŽtĂ© Obscur" La TĂ©nĂ©breuse Camelot Emma est confrontĂ©e aux tĂ©nĂšbres. "La TĂ©nĂ©breuse" Juste aprĂšs son sacrifice, Emma se matĂ©rialise Ă  partir du caveau du TĂ©nĂ©breux, dans la ForĂȘt enchantĂ©e. LĂ , elle se voit guider par ses tĂ©nĂšbres qui prennent l'apparence de Rumplestiltskin, malgrĂ© son intention de ne pas y cĂ©der. S'enfonçant dans la forĂȘt, elle rencontre un marchand ambulant Ă  qui elle demande le chemin de Camelot afin de trouver de l'aide auprĂšs de Merlin. Face au chantage financier de l'homme, Emma utilise pour la premiĂšre fois et inconsciemment ses pouvoirs malĂ©fiques, Ă  son grand dĂ©sespoir. "La TĂ©nĂ©breuse" Emma rencontre Merida. "La TĂ©nĂ©breuse" Plus tard, Emma est guidĂ©e par Rumplestiltskin, qui l'amĂšne Ă  un petit ruisseau, donnant sur une forĂȘt. Emma constate aussitĂŽt la prĂ©sence d'un feu follet. Suite aux descriptions de Rumplestiltskin, la TĂ©nĂ©breuse tente de l'attraper, mais Ă©choue lorsque l'ĂȘtre est subtilisĂ© par une jeune femme rousse. Emma la neutralise et tente de s'expliquer, alors que la fille la menace, l'arc pointĂ© sur la Sauveuse. Merida propose alors un duel Ă  Emma pour le feu follet mais celle-ci refuse. L'archĂšre lui propose donc de l'accompagner et de lui donner la crĂ©ature une fois qu'elle l'aura utilisĂ©e. Emma accepte et prend le chemin avec Merida qui lui raconte son histoire et sa volontĂ© de sauver ses frĂšres. Emma lui conseille finalement de se reposer. "La TĂ©nĂ©breuse" Emma Ă©crase le cƓur de Merida. "La TĂ©nĂ©breuse" En pleine nuit, Emma ne parvient pas Ă  dormir et Rumplestiltskin lui annonce alors que les TĂ©nĂ©breux ne dorment pas. Il ajoute qu'une fois que Merida aura utilisĂ© le feu follet, Emma ne pourra pas s'en servir. La TĂ©nĂ©breuse comprend alors qu'elle doit combattre Merida qui disparaĂźt aussitĂŽt, obligeant Emma Ă  utiliser la magie noire pour la retrouver au cercle de pierres. Merida ayant utilisĂ© le feu follet, Emma utilise la magie pour arrĂȘter ses flĂšches et finit par lui arracher le cƓur. C'est alors que toute sa famille dĂ©barque et tente de la convaincre d'Ă©pargner la rousse. Emma hĂ©site Ă©normĂ©ment et finit par lui rendre son cƓur, puis Mary Margaret veut lui donner la dague, mais Emma dĂ©cide de la confier Ă  Regina, certaine qu'elle serait la seule Ă  faire ce qu'il faut si elle succombait aux tĂ©nĂšbres. "La TĂ©nĂ©breuse" Emma arrive Ă  Camelot. "La TĂ©nĂ©breuse" Emma discute ensuite avec Merida et s'excuse de ce qu'elle lui a fait. Celle-ci lui pardonne et la remercie de la leçon qu'elle vient de lui apprendre, avant de repartir Ă  la recherche de ses frĂšres. Emma demande ensuite Ă  sa famille de lui expliquer comment ils l'ont rejointe. Ils l'emmĂšne alors au CafĂ© Granny au milieu de la forĂȘt et oĂč se trouvent tous leurs amis. Ils sont soudain interrompus par le Roi Arthur et les Chevaliers de la Table Ronde qui leur annoncent que Merlin a prophĂ©tisĂ© leur arrivĂ©e. Emma et les autres sont alors emmenĂ©s Ă  Camelot. "La TĂ©nĂ©breuse" Emma est Ă©nervĂ©e contre Regina. "Excalibur" Emma et le groupe entrent alors dans le chĂąteau oĂč ils rencontrent la Reine GueniĂšvre. Killian s'impatiente de retrouver Merlin et Emma le rassure par rapport aux tĂ©nĂšbres. Ils apprennent ensuite que Merlin est piĂ©gĂ© dans un arbre et que, selon une de ses prophĂ©ties, il ne peut ĂȘtre libĂ©rĂ© que par la Sauveuse. Regina utilise alors la dague pour empĂȘcher Emma d'annoncer que c'est elle et se fait alors passer pour la Sauveuse. Elles s'isolent ensuite dans la tour de Merlin oĂč Emma demande Ă  Regina ne plus jamais la contrĂŽler de cette maniĂšre, ce Ă  quoi le maire explique ses motivations et lui promet de la sauver des tĂ©nĂšbres. Emma la remercie vivement. "Excalibur" Emma danse avec Killian au bal. "Excalibur" Un bal Ă©tant organisĂ© en l'honneur d'Emma et ses amis, cette derniĂšre se prĂ©pare avec sa mĂšre. Celle-ci se rĂ©jouit de vivre enfin ce qu'elle a toujours voulu vivre avec sa fille. Elles arrivent alors ensemble au bal et Emma profite de la fĂȘte en dansant avec Crochet jusqu'Ă  ce que Perceval tente d'assassiner Regina et blesse griĂšvement Robin. Emma veut utiliser ses pouvoirs pour les aider mais Killian l'en empĂȘche par peur de la magie noire qu'elle utiliserait. Finalement, David tue Perceval. Dans la tour de Merlin, Regina tente de sauver Robin, sans succĂšs. "Excalibur" Emma sauve la vie de Robin. "Excalibur" Elle supplie alors Emma d'utiliser sa magie pour l'aider. La TĂ©nĂ©breuse hĂ©site mais finit par accepter. C'est alors que Rumplestiltskin lui apparaĂźt et lui annonce que si elle sauve Robin, quelqu'un devra ĂȘtre sacrifiĂ© et que ce sera Ă  Regina de payer ce prix. Emma n'en tient pas compte et utilise ses pouvoirs pour sauver la vie de Robin. Ceci fait, elle embrasse immĂ©diatement Crochet et part s'isoler. En descendant les escaliers, elle retrouve Rumplestiltskin qui lui fait remarquer que le baiser de Killian n'a pas empĂȘchĂ© sa peau de se transformer en Crocodile. Par la suite, Emma Ă©coute Arthur fĂ©liciter la Sauveuse pour avoir sauvĂ© Robin. "Excalibur" Emma suggĂšre d'utiliser sa magie. "La Couronne Pourpre" Ensuite, Regina, Mary Margaret et Belle cherchent un moyen de libĂ©rer Merlin de son arbre. Emma suggĂšre d'utiliser sa magie mais cela est vite abandonnĂ©, Ă©tant une mauvaise chose d'utiliser les pouvoirs du TĂ©nĂ©breux. Ils dĂ©cident alors d'essayer de communiquer avec Merlin grĂące Ă  la couronne pourpre que David part immĂ©diatement chercher. Cette quĂȘte Ă©tant alors vaine, Emma assiste ensuite Ă  l'adoubement de son pĂšre comme Chevalier de la Table Ronde oĂč elle le voit prendre place sur le SiĂšge PĂ©rilleux. "La Couronne Pourpre" Emma tente d'attaquer Rumplestiltskin. "Le Royaume BrisĂ©" En pleine nuit, Emma est occupĂ©e Ă  fabriquer des attrape-rĂȘves lorsque Rumplestiltskin lui apparaĂźt Ă  nouveau. Il la conduit jusqu'Ă  l'endroit oĂč Regina a cachĂ© la dague. Emma tente alors de la rĂ©cupĂ©rer mais l'objet est protĂ©gĂ© par un charme. La TĂ©nĂ©breuse refuse de cĂ©der Ă  la tentation et tente d'attaquer Rumplestiltskin, mais elle manque de peu Killian qui venait Ă  sa rencontre. Elle s'Ă©croule alors complĂštement dans ses bras. Par la suite, Emma ne dit plus un seul mot et sa famille dĂ©cide de l'emmener au calme pour qu'elle puisse se reposer tranquillement. "Le Royaume BrisĂ©" Emma apprend que Henry est proche d'une fille. "Le Royaume BrisĂ©" Emma est alors conduite par Henry et Crochet dans une Ă©curie appartenant Ă  une fille que son fils a rencontrĂ©. Emma veut immĂ©diatement en savoir plus mais est obligĂ©e de se cacher lorsque cette derniĂšre arrive. Elle regarde alors Violette proposer Ă  Henry de faire du cheval et lui faire une certaine dĂ©claration. Les deux tourtereaux Ă©tant partis, Emma fait remarquer que Henry a rĂ©ussi Ă  lui cacher qu'il Ă©tait en train de tomber amoureux de Violette. Elle raconte ensuite Ă  Killian qu'elle voit Rumplestiltskin et qu'il lui fait faire des choses qu'elle ne veut pas. Le pirate lui propose alors de faire du cheval pour essayer de l'oublier. "Le Royaume BrisĂ©" Emma embrasse Crochet. "Le Royaume BrisĂ©" Emma et Killian marchent ensuite dans la forĂȘt avec un cheval mais la TĂ©nĂ©breuse a du mal Ă  s'approcher de l'animal qui se met Ă  hennir. Elle voit Ă  nouveau Rumplestltskin et lui ordonne de partir. Crochet la convainc ensuite de monter sur l'animal avec lui, ce qu'elle fait. AprĂšs une longue balade, ils s'arrĂȘtent dans un champ de fleurs oĂč Emma est finalement heureuse. Elle remarque qu'elle n'a plus aucune vision de Rumplestiltskin car elle ne lui laisse plus aucune place dans sa tĂȘte. Emma embrasse alors Killian passionnĂ©ment. "Le Royaume BrisĂ©" Emma veut libĂ©rer Merlin. "L'Attrape-RĂȘves" À l'aide d'un attrape-rĂȘves, Emma apprend comment Merlin a Ă©tĂ© enfermĂ© dans l'arbre et dĂ©couvre Ă©galement que ses parents ont Ă©tĂ© ensorcelĂ©s par le Roi Arthur pour qu'ils lui ramĂšnent la dague. Elle utilise alors la magie pour les immobilier et annonce Ă  Regina qu'Arthur veut rĂ©unir la dague avec Excalibur pour n'en faire qu'une seule lame. Elle ajoute que le seul moyen de contrecarrer ses plans est de libĂ©rer Merlin de son arbre, mĂȘme si elle doit utiliser la magie noire. Dans la tour du magicien, Emma rĂ©vĂšle qu'elle a utilisĂ© un attrape-rĂȘves qui lui a rĂ©vĂ©lĂ© que le Sorcier a Ă©tĂ© enfermĂ© grĂące Ă  une larme d'un amour perdu, elles en concluent qu'il leur faut la mĂȘme chose pour le libĂ©rer. "L'Attrape-RĂȘves" Emma arrache le cƓur de Violette. "L'Attrape-RĂȘves" Emma et Regina retrouvent ensuite Henry qui s'entraĂźne Ă  l'Ă©pĂ©e pour impressionner le pĂšre de Violette. Elles lui conseillent alors de rester lui-mĂȘme car c'est sa diffĂ©rence qui plaira Ă  Violette. Par la suite, Emma utilise un attrape-rĂȘves pour que Regina revoit le jour oĂč sa mĂšre a assassinĂ© Daniel afin d'obtenir la larme d'un amour perdu. Emma est choquĂ©e de cette image qui lui donne pourtant une idĂ©e elle arrache le cƓur de Violette pour l'obliger Ă  briser celui de Henry. "L'Attrape-RĂȘves" Emma libĂšre Merlin. "L'Attrape-RĂȘves" Emma et Regina tentent d'utiliser sa larme pour libĂ©rer Merlin, ce qui ne fonctionne pas. Henry les rejoint alors et se met Ă  pleurer car Violette lui a annoncĂ© qu'elle ne voulait pas de lui. Elles dĂ©cident alors d'utiliser ses larmes qui devraient libĂ©rer le magicien. Ils sont alors interrompus par Arthur et ses chevaliers qui commencent Ă  affronter Regina. Emma en profite pour utiliser la larme de Henry, combinĂ©e Ă  la magie noire et la magie blanche pour libĂ©rer Merlin, qui annonce avoir attendu Emma. Au CafĂ© Granny, Merlin libĂšre Mary Margaret et David du sortilĂšge et promet Ă  Emma de la libĂ©rer des tĂ©nĂšbres, si elle est prĂȘte Ă  s'en dĂ©barrasser. "L'Attrape-RĂȘves" Emma Ă©coute la prophĂ©tie de Merlin. "La QuĂȘte de Merida" Quelques temps plus tard, Emma trouve Merlin en train d'admirer une barre de chocolat. La TĂ©nĂ©breuse a alors une impression de dĂ©jĂ -vu et le Sorcier lui rappelle qu'il lui avait rendu visite dans un cinĂ©ma quand elle Ă©tait petite alors qu'elle venait de voler une fameuse barre de chocolat. Emma se souvient qu'il lui avait parlĂ© d'Excalibur, ce que Merlin confirme. Il prophĂ©tise alors que l'Ă©pĂ©e va bientĂŽt retourner dans sa pierre et qu'Emma aura la possibilitĂ© de l'en tirer mais qu'elle ne doit impĂ©rativement pas le faire, sinon d'horribles choses arriveront. "La QuĂȘte de Merida" Emma s'apprĂȘte Ă  partir. "Nimue" Alors qu'Emma est toujours en train de fabriquer des attrape-rĂȘves, Merlin vient la trouver et lui annonce qu'ils vont devoir partir pour une nouvelle quĂȘte afin de retrouver la flamme de PromĂ©thĂ©e. Cependant, Emma apprend qu'ils vont devoir affronter le premier TĂ©nĂ©breux et qu'elle risque de tuer Merlin si elle prend le mauvais chemin. Alors qu'elle se prĂ©pare, Emma est rejointe par Crochet qui lui offre une bague, non pas pour se marier, mais il lui explique qu'elle lui permet de survivre. Emma lui rappelle que la TĂ©nĂ©breuse est immortelle mais Killian corrige, assurant qu'Emma ne l'est pas et qu'il aimerait qu'elle revienne. Ils s'embrassent finalement. En chemin, Emma avoue Ă  Merlin avoir utilisĂ© la magie noire et avoir fait du mal Ă  Henry. "Nimue" Emma affronte Nimue. "Nimue" ArrivĂ©e Ă  destination, Emma utilise la dague pour faire apparaĂźtre l'esprit du premier TĂ©nĂ©breux, Nimue, le grand amour de Merlin. Nimue essaie alors de convaincre Emma de tuer Merlin ce qui commence Ă  fonctionner, mais, lorsque Nimue annonce qu'Emma ne serait qu'une moins que rien sans les tĂ©nĂšbres, Emma s'Ă©nerve, certaine de n'avoir jamais Ă©tĂ© une moins que rien. Emma laisse alors Merlin utiliser la dague pour obliger Nimue Ă  lui donner la flamme de PromĂ©thĂ©e. Celle-ci disparaĂźt aprĂšs avoir annoncĂ© Ă  Emma qu'elle sera toujours dans sa tĂȘte si elle a besoin d'elle. Emma annonce alors se sentir trĂšs bien maintenant. Sur le retour, Merlin raconte Ă  Emma son histoire avec Nimue et elle se demande s'il est possible d'utiliser les tĂ©nĂšbres pour faire le bien. Soudain, Merlin disparaĂźt et Emma se retrouve seule. "Nimue" Henry montre un journal Ă  Emma. "La Flamme de PromĂ©thĂ©e" Lorsqu'elle revient au CafĂ© Granny, Emma ne trouve que Henry et Granny. Elle en conclut donc qu'il est arrivĂ© quelque chose Ă  sa famille. C'est alors que Merlin apparaĂźt et immobilise tout le monde sauf Emma pour lui apprendre qu'Arthur l'a liĂ© Ă  Excalibur et qu'il tuera sa famille si elle ne lui donne pas la dague et la flamme de PromĂ©thĂ©e. Emma tente alors dĂ©sespĂ©rĂ©ment d'allumer la flamme mais n'arrive Ă  rien. Rumplestiltskin apparaĂźt alors et lui annonce qu'elle n'y parvient pas car elle n'est pas prĂȘte Ă  renoncer aux tĂ©nĂšbres. Henry les interrompt et montre Ă  sa mĂšre une photo de la maison dans laquelle ils souhaitent vivre avec Crochet quand ils seront rentrĂ©s Ă  Storybrooke, pour lui donner une motivation. "La Flamme de PromĂ©thĂ©e" Emma affronte Merlin. "La Flamme de PromĂ©thĂ©e" Emma va donc au rendez-vous dans la forĂȘt calĂ©donienne oĂč elle trouve Arthur, Zelena, Merlin et sa famille emprisonnĂ©s. Emma fait semblant de donner la flamme Ă  Zelena mais celle-ci se retrouve accrochĂ©e Ă  un arbre dĂšs qu'elle ouvre la boĂźte. Emma affronte alors Merlin grĂące Ă  la magie, mais elle n'est pas assez puissante et se retrouve vite Ă  terre. Arthur ordonne alors au Sorcier de tuer Mary Margaret. Emma tente d'encourager Merlin Ă  combattre les tĂ©nĂšbres car s'il n'en n'est pas capable, alors personne ne l'est. Il parvient Ă  libĂ©rer Mary Margaret, permettant Ă  Crochet de frapper Arthur pour rĂ©cupĂ©rer Excalibur. AprĂšs la fuite d'Arthur et Zelena, Emma soigne la blessure de Killian faite avec l'Ă©pĂ©e avant de la ramasser. "La Flamme de PromĂ©thĂ©e" Emma est contrĂŽlĂ©e par Regina. "La Flamme de PromĂ©thĂ©e" Emma tente toujours d'allumer la flamme lorsque Regina la rejoint. Celle-ci veut l'aider Ă  comprendre pourquoi elle refuse de se dĂ©barrasser des tĂ©nĂšbres et elle lui prend alors la dague. Emma est alors forcĂ©e de rĂ©vĂ©ler pourquoi elle tient tant aux tĂ©nĂšbres, mais finalement, elle se protĂšge en prĂ©textant vouloir protĂ©ger sa famille. Lorsque le reste du groupe arrive, Emma rĂ©cupĂšre la flamme et la dague puis s'isole. Crochet la rejoint ensuite Ă  qui elle apprend qu'elle est au courant pour la maison Ă  Storybrooke et finit par avouer qu'elle veut un avenir avec lui. C'est Ă  ce moment que la flamme s'allume enfin. "La Flamme de PromĂ©thĂ©e" Emma devient le Cygne Noir. "La Flamme de PromĂ©thĂ©e" Au restaurant, Emma utilise la flamme pour rassembler la dague avec Excalibur. Cependant, c'est alors que Kilian se met Ă  saigner et s'Ă©croule au sol. Merlin explique qu'il a Ă©tĂ© blessĂ© avec l'Ă©pĂ©e et qu'il ne pourra pas ĂȘtre guĂ©ri. Emma ne voit qu'une solution lier la vie de Crochet Ă  Excalibur pour la lui sauver. Tout le monde Ă©tant contre cet avis, Emma se tĂ©lĂ©porte avec lui dans un champ de fleurs oĂč il la supplie de le laisser mourir. Emma refuse de l'Ă©couter et le lie Ă  l'Ă©pĂ©e, faisant de lui un TĂ©nĂ©breux. Crochet disparaĂźt et les tĂ©nĂšbres prennent alors possession d'Emma, faisant d'elle le Cygne Noir. "La Flamme de PromĂ©thĂ©e" Emma rĂ©vĂšle dĂ©tenir Excalibur. "Duel" Emma part alors Ă  la recherche de Killian et le retrouve en pleine nuit dans la forĂȘt en compagnie de Rumplestiltskin. Il est trĂšs Ă©nervĂ© contre elle comme elle l'a changĂ© en TĂ©nĂ©breux. Emma tente alors de se justifier, puis lui rappelle qu'ils ont prĂ©vu d'avoir une maison Ă  Storybrooke et lui assure qu'elle veut son futur avec lui. Emma lui fait remarquer que Rumplestiltskin a disparu et lui promet qu'ils vont se dĂ©barrasser des tĂ©nĂšbres. AprĂšs des baisers passionnĂ©s, Emma et Kilian se sĂ©parent un instant et lorsqu'elle le retrouve, il est en compagnie de Rumplestiltskin et affirme que la TĂ©nĂ©breuse a toujours Excalibur. Emma finit par confirmer et fait apparaĂźtre l'Ă©pĂ©e, ce qui Ă©nerve Crochet. Emma lui promet pourtant qu'elle n'essaierait jamais de le contrĂŽler, mais Killian ne veut rien savoir et disparaĂźt. "Duel" Emma et Crochet se retrouvent. "Duel" Emma erre ensuite dans le champ de fleurs Ă  la recherche de Killian et finit par utiliser Excalibur pour le convoquer. Il s'Ă©nerve Ă  nouveau et Emma finit par lui avouer qu'elle a dĂ©cidĂ© de lui donner l'Ă©pĂ©e car elle a confiance en lui. Elle lui assure qu'il vont rapidement dĂ©truire les tĂ©nĂšbres, ensemble. Emma finit par dire je t'aime » Ă  Killian et ils s'embrassent passionnĂ©ment. Ils retournent devant le CafĂ© Granny oĂč ils retrouvent David, Mary Margaret et Regina qui sont surpris par la transformation d'Emma. Celle-ci reste avec eux pendant que Killian entre chercher Merlin. "Duel" Emma n'arrive pas Ă  raisonner Crochet. "Duel" Trouvant le temps long, Emma entre dans le restaurant et trouve Killian en compagnie de Nimue et tenant dans sa main le cƓur de Merlin. Elle comprend qu'il l'a manipulĂ©e et s'Ă©nerve contre Nimue. Emma dĂ©couvre alors le vĂ©ritable plan des TĂ©nĂ©breux et refuse qu'ils arrivent Ă  leurs fins. Elle tente alors d'empĂȘcher Crochet d'obtenir sa vengeance pour se concentrer sur la vĂ©ritable fin heureuse qu'il attend leur vie Ă  Storybrooke. Celui-ci ne l'Ă©coute pas et Emma le regarde Ă©craser le cƓur de Merlin pour jeter le Sort noir. Elle se jette alors sur le cadavre du Sorcier et utilise sa magie pour l'envoyer reposer en paix. "Duel" Emma est emportĂ©e par la MalĂ©diction. "Duel" Killian rejoint alors Emma et lui annonce qu'une fois que le Sort noir est lancĂ©, elle ne peut pas l'arrĂȘter. Elle dĂ©cide alors d'endormir Crochet pour lui faire oublier la raison pour laquelle il a lancĂ© cette MalĂ©diction. Emma fait alors apparaĂźtre un attrape-rĂȘves pour retirer les souvenirs du TĂ©nĂ©breux avant de l'embrasser en lui promettant qu'il va redevenir l'homme qu'il Ă©tait. Consciente qu'il faut faire plus que ça pour le prĂ©server de sa vraie nature, Emma fait apparaĂźtre Regina, ses parents, Henry, Belle, Zelena et tous ceux qui faisaient partie du voyage et leur retire leurs souvenirs, sans oublier de placer un bracelet inhibiteur au poignet de Zelena. Elle annonce qu'elle va tout arranger. Emma s'approche ensuite du chaudron oĂč a Ă©tĂ© lancĂ© le Sort noir et y ajoute l'attrape-rĂȘves. Elle retourne auprĂšs de Crochet et le prend dans ses bras, en pleurs alors qu'ils sont emportĂ©s par le nuage de fumĂ©e de la MalĂ©diction. "Duel" MalĂ©diction de la TĂ©nĂ©breuse Le Cygne Noir entre en scĂšne. "La TĂ©nĂ©breuse" Six semaines aprĂšs sa transformation en TĂ©nĂ©breuse, Emma est de retour Ă  Storybrooke. Au CafĂ© Granny, Emma retrouve ses proches et leur assure avoir lancĂ© le Sort noir car ils ne l'ont guĂšre sauvĂ©e des tĂ©nĂšbres. Le Cygne Noir, plus effrayant que jamais, statufie ensuite M. Clark au prĂ©texte que celui-ci porte sa veste rouge. Regina tente alors de la contrĂŽler grĂące Ă  la dague mais la TĂ©nĂ©breuse lui montre qu'elle la dĂ©tient dĂ©sormais. Avant de se tĂ©lĂ©porter, elle les prĂ©vient qu'ils seront tous punis pour l'avoir faite souffrir, assumant dĂšs lors sa part d'ombre. "La TĂ©nĂ©breuse" Emma rĂ©vĂšle qu'il n'y a pas de Sauveur. "Excalibur" Emma est convoquĂ©e le lendemain au port de la ville par son fils. Alors qu'elle tente de lui caresser la main, elle est repoussĂ©e par Henry, qui semble effrayĂ©. Ce dernier, lui demande pardon pour ce qui lui a fait endurer Ă  Camelot. Cependant, Emma le rassure en lui avouant qu'il n'y est pour rien, contrairement aux autres. Leur discussion est interrompue par Regina, qui ordonne Ă  Emma de ne pas approcher son fils. La TĂ©nĂ©breuse charrie donc le maire de la ville en la persuadant qu'il n'y a pas de Sauveur pour cette nouvelle MalĂ©diction, avant de la voir s'en aller avec Henry. "Excalibur" Emma prĂ©sente sa maison. "Excalibur" Dans l'aprĂšs-midi, Emma apparait Ă  Killian, qui l'appelait de sa coccinelle. AmusĂ©e, Emma le transporte avec elle dans sa nouvelle maison, et la lui fait visiter. Alors qu'elle sert un verre Ă  Crochet, ce dernier l'embrasse soudainement Ă©perdument, avant d'afficher un air déçu. Emma comprend alors qu'il essayait via un baiser d'amour sincĂšre de supprimer ses tĂ©nĂšbres. Elle lui explique que dĂ©sormais, elle est vraiment elle-mĂȘme » et le restera, avant d'ignorer sa question sur les faits s'Ă©tant dĂ©roulĂ©s Ă  Camelot. "Excalibur" Emma est irritĂ©e par Regina. "Excalibur" En soirĂ©e, Regina lui rend visite en lui demandant de l'aide pour sauver Robin d'une furie. Emma lui explique que seule elle-mĂȘme doit le secourir en payant un prix, aussi compliquĂ© qu'il soit. IrritĂ©e par le pessimisme du maire, la TĂ©nĂ©breuse gronde sur Regina et lui dit de se bouger pour prouver qu'elle peut ĂȘtre la Sauveuse. Plus tard, Robin sauvĂ©, les hĂ©ros se rĂ©unissent au CafĂ© Granny, et sont observĂ©s par Emma, qui se rend chez elle, digne, mais triste. Une fois rentrĂ©e, Rumplestiltskin rĂ©apparait Ă  Emma et lui rĂ©vĂšle que ses faiblesses, la retiendront toujours, avant de la guider vers la cave de la maison, oĂč se terre l'Ă©pĂ©e d'Excalibur. Emma tente de la retirer de son socle mais est repoussĂ©e. Elle apprend donc de l'ancien TĂ©nĂ©breux qu'elle devra payer un prix pour retirer l'Ă©pĂ©e de son socle. "Excalibur" Le Cygne Noir a besoin d'un hĂ©ros. "La Couronne Pourpre" Un jour plus tard, Emma dĂ©barque Ă  la mine des nains et vole la pioche de Joyeux. AprĂšs son entrĂ©e effroyable, elle repart chez elle, dans sa cave, en observant Excalibur. Rumplestiltskin, toujours dans sa tĂȘte, tente de la raisonner la pioche ne dĂ©truira pas la roche. AprĂšs une tentative qui s'avĂšre ĂȘtre un Ă©chec, Emma accepte d'Ă©couter la voix dans sa tĂȘte et de trouver un hĂ©ros capable de faire le boulot. Elle Ă©labore alors un plan et donne rendez-vous Ă  Crochet sur son bateau. À son arrivĂ©e, Emma apparaĂźt derriĂšre lui et, voyant qu'il est mal Ă  l'aise de la voir comme ça, elle utilise la magie pour porter une magnifique robe et fait apparaĂźtre un dĂźner sur la table. "La Couronne Pourpre" Emma dĂźne avec Killian. "La Couronne Pourpre" Elle s'assoie et commence Ă  manger tout en affirmant ĂȘtre meilleure en TĂ©nĂ©breuse. Emma refuse ensuite de rĂ©pondre Ă  Killian lorsqu'il lui demande de lui rĂ©vĂ©ler ce qu'elle cache derriĂšre la porte de la cave. Il se rend compte qu'Emma n'est plus du tout la mĂȘme qu'avant, ce qu'elle infirme entiĂšrement. Elle prend l'exemple de M. Gold qui avait rĂ©ussi Ă  former quelque chose avec Belle et assure qu'elle est meilleure qu'avant, rappelant que Rumplestiltskin Ă©tait un lĂąche. Killian lui montre alors le coutelas qu'il avait utilisĂ© pour le menacer et affirme qu'il Ă©tait bien plus lĂąche que lui et qu'il a changĂ© alors que Gold est devenu mauvais et manipulateur. Emma veut changer de sujet mais Crochet finit par s'Ă©nerver contre elle. Elle lui demande alors s'il l'aime toujours et il lui rĂ©pond qu'il l'aimait ». Emma se retrouve alors seule. Ayant donc rĂ©cupĂ©rĂ© l'Ă©pĂ©e que Gold avait touchĂ© avant de devenir le TĂ©nĂ©breux, Emma utilise le sort de Belle pour rĂ©veiller M. Gold. Elle lui annonce alors qu'il va devoir devenir un hĂ©ros. "La Couronne Pourpre" Emma dĂ©tient le cƓur de Merida. "Le Royaume BrisĂ©" Alors qu'Emma observe Excalibur avec un middlemist dans sa main, M. Gold, emprisonnĂ©, tente de sympathiser avec elle en lui parlant des sensations du TĂ©nĂ©breux. Il tente ensuite de la convaincre de le libĂ©rer, mais le Cygne Noir lui explique qu'il est le seul Ă  pouvoir libĂ©rer Excalibur. Alors que l'antiquaire doute sur son statut d'hĂ©ros, Emma l'abandonne et se rend dans un tunnel de la ville, oĂč Merida est ligotĂ©e Ă  la coccinelle jaune. Alors que la rousse se rebelle, Emma la libĂšre et lui arrache son cƓur, avant de lui dĂ©crire quelle sera sa mission qu'elle devra accomplir pour la TĂ©nĂ©breuse faire d'un lĂąche un homme courageux. "Le Royaume BrisĂ©" Emma pleure en se remĂ©morant un souvenir. "L'Attrape-RĂȘves" Emma retourne ensuite dans sa cave pour libĂ©rer Gold de ses liens. Elle l'Ă©coute la supplier de le laisser partir, puis la TĂ©nĂ©breuse fait venir Merida et lui ordonne de l'emmener dans les bois pour faire de lui un hĂ©ros. Emma se rend ensuite dans sa remise oĂč se trouvent des dizaines d'attrape-rĂȘves. Elle en prend un en particulier et le serre contre elle en pleurant. Emma est ensuite abordĂ©e par Henry qui lui demande son aide pour retrouver le cheval de son amie Violette. Emma accepte et Ă©coute son fils lui raconter qu'il a fait Ă©couter Ă  sa copine la mĂȘme chanson que son pĂšre lui avait fait Ă©couter. Emma est Ă©mue et ils partent Ă  la recherche du cheval. Henry apprend Ă  Emma que NicodĂšme aime la citrouille et celle-ci l'emmĂšne alors Chez Peter Peter oĂč ils retrouvent le cheval. Emma tente de le calmer mais Ă©choue. Elle laisse alors Henry s'en occuper et sourit en le voyant rĂ©ussir Ă  calmer l'Ă©talon. "L'Attrape-RĂȘves" Emma se justifie devant Regina. "L'Attrape-RĂȘves" Elle lui conseille maintenant d'aller Ă  la fĂȘte de quartier pour rĂ©unir Violette avec son animal. Le soir, Emma frappe chez Regina pour voir Henry, mais celle-ci lui annonce qu'ils ont trouvĂ© son attrape-rĂȘves et que Henry l'a vue arracher le cƓur de Violette. Emma tente de se justifier en expliquant avoir eu de bonnes raisons de faire ça, mais Regina affirme qu'elle n'a fait que les manipuler puisqu'elle a sĂ»rement libĂ©rĂ© le cheval. Elle ajoute que sa mĂšre avait aussi une bonne raison » de tuer Daniel. Regina continue de pousser Ă  bout Emma qui finit par rĂ©vĂ©ler qu'elle Ă©tait obligĂ©e de faire du mal Ă  Violette pour libĂ©rer Merlin. Le maire ne comprend alors pas ce qui s'est passĂ© Ă  Camelot et finit par claquer la porte au nez d'Emma. Celle-ci s'en va et voit Henry la regarder par sa fenĂȘtre avant qu'il ne ferme les rideaux. "L'Attrape-RĂȘves" Emma propose un repas Ă  Zelena. "La QuĂȘte de Merida" Emma est ensuite conduite par Merida jusqu'Ă  l'endroit oĂč elle a attachĂ© M. Gold. Cependant, celui-ci s'est enfuit. Emma fait alors apparaĂźtre le cƓur de Merida et lui ordonne de retrouver Belle et de la tuer pour obliger Gold Ă  agir en hĂ©ros. Par la suite, Emma apparaĂźt dans la cellule de Zelena et l'emmĂšne chez elle en lui proposant des beignets d'oignons. Elle lui propose alors sa libertĂ© et sa protection contre Regina en Ă©change de son aide avec la baguette du Sorcier et la magie de Merlin. Zelena annonce ĂȘtre au courant de ce qu'Emma a fait en arrachant le cƓur de Violette pour briser celui de Henry et elle rappelle qu'elle a eu une mĂšre de ce genre. Elle refuse de s'allier avec Emma et celle-ci la tĂ©lĂ©porte donc dans sa cellule. "La QuĂȘte de Merida" Emma rend son cƓur Ă  Merida. "La QuĂȘte de Merida" Emma ordonne Ă  Merida d'utiliser le sortilĂšge de Mor'du pour affronter Gold. Quelques temps plus tard, Belle et M. Gold amĂšnent Merida, capturĂ©e, dans la cave d'Emma en annonçant qu'elle a Ă©tĂ© vaincue. Emma conclut alors un marchĂ© dans lequel elle doit rendre son cƓur Ă  Merida et lui donner des nouvelles de ses frĂšres en Ă©change de quoi Gold retirera Excalibur de la pierre. Emma replace alors le cƓur de Merida dans sa poitrine et lui annonce que ses frĂšres vont bien. Elle assiste Ă  un discours agaçant de Gold Ă  Belle avant de le voir retirer l'Ă©pĂ©e du rocher. Emma rĂ©cupĂšre enfin l'Ă©pĂ©e et M. Gold lui annonce qu'elle a fait de lui un hĂ©ros et que cela va lui coĂ»ter cher puisqu'il est le seul Ă  pouvoir la vaincre. "La QuĂȘte de Merida" Emma a rĂ©uni les deux lames d'Excalibur. "Nimue" Emma s'apprĂȘte alors Ă  rassembler la dague du TĂ©nĂ©breux avec Excalibur. C'est alors que Rumlestiltskin lui annonce qu'elle est sur le point de poursuivre l'histoire. Nimue ainsi que tous les anciens TĂ©nĂ©breux apparaissent pour assister Ă  ce moment. Emma utilise alors la flamme de PromĂ©thĂ©e pour rĂ©unir l'Ă©pĂ©e et la dague. Ceci fait, elle se souvient des paroles de Merlin lui disant de ne pas prendre l'Ă©pĂ©e et elle hĂ©site donc Ă  la prendre en main. Nimue et les autres sorciers l'encouragent Ă  le faire tout de mĂȘme et Emma finit par se saisir d'Excaibur. "Nimue" Emma accepte de tout raconter Ă  Crochet. "La Flamme de PromĂ©thĂ©e" Plus tard, Emma apparaĂźt dans la forĂȘt pour sauver Crochet d'une attaque d'Arthur qu'elle envoie valser en rĂ©vĂ©lant avoir complĂ©tĂ© Excalibur. Killian lui demande alors des rĂ©ponses et Emma annonce qu'elle fait tout ça pour lui. Par la suite, Crochet tente de retrouver la TĂ©nĂ©breuse mais celle-ci ne se montrant pas, il saute du haut d'un toit pour qu'elle lui sauve la vie, ce qu'elle fait. Le pirate exige qu'elle lui raconte ce qui est arrivĂ© Ă  Camelot si elle veut qu'il lui pardonne. Emma annonce ne pas avoir besoin d'ĂȘtre pardonnĂ©e et finit par lui montrer la bague qu'il lui a donnĂ©e. Killian jure qu'il aime toujours Emma et celle-ci veut lui montrer quelque chose avant de tout lui rĂ©vĂ©ler. "La Flamme de PromĂ©thĂ©e" Emma dĂ©barque pour enlever Zelena. "La Flamme de PromĂ©thĂ©e" Emma amĂšne Killian chez elle et lui montre la mer grĂące Ă  un tĂ©lescope. Elle lui rĂ©vĂšle ensuite que c'est lui qui a choisi cette maison lorsqu'ils Ă©taient Ă  Camelot et qu'ils devaient y vivre ensemble. Emma finit par embrasser Killian et utilise sa magie pour l'endormir afin de finir ce qu'elle a commencĂ© sans qu'il ne l'en empĂȘche. AprĂšs l'accouchement de Zelena, accĂ©lĂ©rĂ© par les soins de la TĂ©nĂ©breuse, Emma dĂ©barque Ă  l'hĂŽpital et envoie valser le Dr Whale. Tout le monde protĂšge le bĂ©bĂ© contre elle mais Emma rĂ©vĂšle ĂȘtre venue pour quelqu'un d'autre. Elle se tĂ©lĂ©porte alors avec Zelena qu'elle enferme dans sa cave avec Crochet. "La Flamme de PromĂ©thĂ©e" Emma dĂ©clare qu'elle va tuer Zelena. "La Flamme de PromĂ©thĂ©e" Emma descend parler Ă  Killian et lui annonce son plan dĂ©truire les tĂ©nĂšbres. Elle dĂ©clare qu'elle va les placer Ă  l'intĂ©rieur Zelena et la poignarder avec Excalibur pour les anĂ©antir dĂ©finitivement. Emma finit par les laisser en dĂ©clarant qu'il n'y a pas d'autre solution. Elle sort ensuite de chez elle, oĂč elle trouve Regina et ses parents, en assurant qu'elle ne doit pas ĂȘtre sauvĂ©e mais remerciĂ©e puisqu'elle s'apprĂȘte Ă  tuer Zelena et Ă  sauver tout le monde. Regina lui suggĂšre de redevenir la Emma qu'ils connaissent, mais celle-ci assure qu'elle est toujours la mĂȘme avant d'utiliser Excalibur pour les immobiliser. "La Flamme de PromĂ©thĂ©e" Emma est immobilisĂ©e. "La Flamme de PromĂ©thĂ©e" Emma rentre ensuite chez elle oĂč elle trouve Killian qui s'est libĂ©rĂ©. Celui-ci utilise alors de l'encre de seiche pour l'immobiliser. Emma refuse de rĂ©pondre Ă  ses questions lorsque Zelena entre dans la piĂšce en dĂ©clarant devoir se venger de la TĂ©nĂ©breuse. C'est alors qu'elle poignarde Crochet qui ne ne ressent cependant aucune douleur. Elle lui montre ensuite un attrape-rĂȘves et lui rĂ©vĂšle ses souvenirs. Emma tente de se justifier auprĂšs de Killian mais celui-ci ne veut rien entendre. Zelena lui montre alors son nom gravĂ© sur Excalibur et le TĂ©nĂ©breux dĂ©clare qu'il doit maintenant s'occuper d'Emma. "La Flamme de PromĂ©thĂ©e" Plus personne n'a confiance en Emma. "Duel" Alors qu'Emma est toujours immobilisĂ©e, Zelena place un bracelet inhibiteur Ă  son poignet et Crochet se venge en lui enlevant ses souvenirs avec un attrape-rĂȘves. Peu aprĂšs, Emma est retrouvĂ©e dĂ©primant sur son canapĂ©. Elle raconte alors toute l'histoire Ă  Regina et Mary Margaret. Le groupe dĂ©cide alors de rĂ©cupĂ©rer leurs souvenirs pour reconstituer le plan de Crochet et l'arrĂȘter. Cependant, David les rejoint et annonce qu'il a emmenĂ© les attrape-rĂȘves. Le groupe se rend ensuite chez Regina oĂč ils apprennent qu le TĂ©nĂ©breux veut affronter M. Gold. Ils dĂ©cident de faire des recherches sur Nimue, mais Emma prĂ©fĂšre enlever son bracelet pour utiliser sa magie. À son grand Ă©tonnement, personne n'accepte de lui rendre ses pouvoirs, pas mĂȘme Henry qui dĂ©clare qu'elle leur a menti et qu'il ne peut plus avoir confiance, conscient de ce qu'elle peut faire avec de la magie noire. Le groupe quitte la maison et laisse Emma. "Duel" Killian veut faire souffrir Emma. "Duel" Emma est ensuite allongĂ©e sur le canapĂ© et est surveillĂ©e par Merida. L'archĂšre menace de lui planter une flĂšche dans le genoux pour lui faire payer tout ce qu'elle lui a fait. Cependant, Killian les interrompt et envoie valser Merida. Emma reste certaine qu'il a toujours des sentiments pour elle; mais le TĂ©nĂ©bereux assure qu'il ne ressent que de la haine. Il dĂ©nigre complĂštement Emma en assurant qu'il ne l'a jamais aimĂ©e et qu'elle restera pour toujours une orpheline esseulĂ©e. Emma se met Ă  pleurer et tente de comprendre pourquoi il lui fait ça. Elle apprend alors que Killian veut la faire souffrir autant qu'elle l'a fait souffrir. "Duel" Emma retrouve ses souvenirs. "Duel" Emma se rend ensuite Ă  la boutique de M. Gold et lui propose de lui donner de l'encre de seiche pour qu'il retienne Crochet assez longtemps afin qu'elle retrouve les attrape-rĂȘves. L'antiquaire refuse son aide et assure qu'elle ne sera pas capable de vaincre le TĂ©nĂ©breux seule et sans magie. Comprenant cela, Emma retrouve Henry Ă  la bibliothĂšque et lui demande son aide pour retrouver les attrape-rĂȘves. L'OpĂ©ration Cobra le Retour est lancĂ©e ! La potion qu'ils utilisent les guide jusqu'Ă  la tour de l'horloge oĂč sont disposĂ©s tous les attrape-rĂȘves, cependant protĂ©gĂ©s par un charme. Henry dĂ©cide alors d'utiliser une fiole magique pour rendre ses pouvoirs Ă  Emma. Celle-ci le remercie et rĂ©cupĂšre les attrape-rĂȘves. À la mairie, Emma est rĂ©unie avec Henry, ses parents, Regina, Robin et Merida Ă  qui elle rend leurs souvenirs. Elle dĂ©clare ensuite qu'elle se souvient maintenant de ce que Crochet prĂ©pare. "Duel" Emma veut arrĂȘter Crochet. "La Marque de Charon" Emma et tout le groupe se lancent Ă  la recherche de Crochet pour l'empĂȘcher de ressusciter tous les TĂ©nĂ©breux. La meneuse dĂ©clare qu'ils sont obligĂ©s de le frapper fort, mĂȘme s'ils doivent le tuer. Ils se sĂ©parent ensuite et Emma fouille la boutique d'antiquitĂ©s avec Henry lorsqu'ils sont attaquĂ©s par Nimue. Crochet ayant dĂ©jĂ  ramenĂ© les TĂ©nĂ©breux, la premiĂšre passe magiquement Ă  travers Henry sans qu'Emma n'ait le temps de l'attaquer. Le groupe se rĂ©uni et M. Gold leur annonce que les TĂ©nĂ©breux viennent de les marquer avec la marque de Charon et qu'ils vont bientĂŽt tous aller aux Enfers Ă  leur place. Emma n'Ă©tant pas ciblĂ©e, elle veut sauver sa famille, mais Gold assure qu'ils ne peuvent rien faire. "La Marque de Charon" Emma veut se sacrifier. "La Marque de Charon" Emma et sa famille cherchent ensuite un moyen d'arrĂȘter les TĂ©nĂ©breux au caveau de Regina mais les autres dĂ©cident d'abandonner et de faire un repas au CafĂ© Granny pour se dire adieu. Emma se met Ă  pleurer et a peur que Neal reste seul. Mary Margaret lui assure qu'il aura sa grande sƓur pour veiller sur lui. Emma se retrouve ensuite seule avec Regina et dĂ©clare qu'il est hors de question de renoncer et ajoute qu'elle va utiliser Excalibur pour dĂ©truire les tĂ©nĂšbres au prix de sa propre vie. Elles se rendent donc Ă  la boutique de Gold oĂč ce dernier leur donne l'Ă©pĂ©e, en les avertissant que seul quelqu'un de digne pourra dĂ©truire les tĂ©nĂšbres avec cette lame. "La Marque de Charon" Emma tente de tuer Crochet. "La Marque de Charon" Par la suite, Emma dĂ©pose secrĂštement une lettre au CafĂ© Granny pour sa famille avant de rentrer chez elle pour rĂ©cupĂ©rer Excalibur. C'est lĂ  qu'elle tombe sur Crochet qui tente de la convaincre de lui donner l'Ă©pĂ©e, ce qu'elle refuse. Il annonce ne pas vouloir lui faire de mal puisqu'elle lui a ouvert les yeux. Emma refuse de cĂ©der au TĂ©nĂ©breux et, dĂ©clarant que sa vengeance ne sera jamais assez, elle tente de poignarder Crochet avec l'Ă©pĂ©e plusieurs fois. Finalement, elle se retrouve face Ă  Henry qui lui prend l'Ă©pĂ©e avant de reprendre son apparence originelle Killian. Emma a Ă©tĂ© manipulĂ©e et a perdu Excalibur. "La Marque de Charon" Emma redevient la Sauveuse en tuant Crochet. "La Marque de Charon" PrĂšs du lac, Emma retrouve sa famille encerclĂ©e par Crochet et les TĂ©nĂ©breux. Elle sert son fils et ses parents dans ses bras en pleurant et en s'excusant d'avoir Ă©chouĂ©. C'est alors que Charon s'approche de la rive avec sa barque pour emmener ceux qui ont Ă©tĂ© marquĂ©s. Emma refuse de perdre ceux qu'elle aime et tente d'attaquer Killian et ses associĂ©s, mais Nimue utilise sa magie pour l'Ă©trangler magiquement et l'empĂȘcher de bouger, mĂȘme si elle ne peut pas la tuer, elle compte l'empĂȘcher d'intervenir. Voyant sa bien-aimĂ©e souffrir, Crochet revient Ă  la raison et aspire les tĂ©nĂšbres dans Excalibur. Il supplie ensuite Emma de le tuer pour dĂ©truire les tĂ©nĂšbres. Celle-ci se met Ă  pleurer et finit par se saisir de l'Ă©pĂ©e pour empaler Crochet. La TĂ©nĂ©breuse redevient la Sauveuse et elle pleure toutes les larmes de son corps sur le cadavre de l'homme de sa vie. "La Marque de Charon" Emma conclut un marchĂ© avec Gold. "La Marque de Charon" Pleurant sur son canapĂ© avec la bague de Crochet, Emma entend la dague l'appeler et retrouve donc M. Gold Ă  sa boutique. Elle lui demande de lui rĂ©vĂ©ler s'il dĂ©tient la dague ou non. N'ayant pas le choix, Gold avoue ĂȘtre redevenu le TĂ©nĂ©breux et il explique qu'il a ensorcelĂ© Excalibur pour qu'au lieu de dĂ©truire les tĂ©nĂšbres, elle les dĂ©place jusqu'Ă  lui. Cela Ă©nerve alors extrĂȘmement Emma qui tente en vain d'attaquer M. Gold. Elle le menace alors de rĂ©vĂ©ler cela Ă  Belle pour qu'elle voie quel genre d'homme il est vraiment, et elle l'oblige donc Ă  faire quelque chose pour elle. "La Marque de Charon" Emma se rend aux Enfers. "La Marque de Charon" Au loft, Emma annonce Ă  sa famille qu'elle a dĂ©cidĂ© de partir aux Enfers pour ramener Crochet. Sa famille refuse qu'elle sacrifie une vie pour le ramener mais elle corrige en expliquant qu'elle va diviser son cƓur en deux pour le ramener. Sa famille dĂ©cide donc de la suivre. Emma se rend donc au lac avec Regina, Henry, Robin et ses parents oĂč M. Gold verse quelques gouttes de sang dans l'eau sous l'ordre de la Sauveuse. La barque de Charon s'approche alors de la rive et Emma est la premiĂšre Ă  mettre les pieds dans l'eau pour y monter. Elle jure Ă  Crochet qu'elle le retrouvera toujours, oĂč qu'il soit. "La Marque de Charon" Descente aux Enfers Emma reçoit un message de Neal. "Une Chance de RĂ©demption" Alors qu'Emma pense ĂȘtre dans la barque de Charon en direction des Enfers, elle se rĂ©veille dans sa voiture jaune au beau milieu d'un parc d'attractions. Au moment oĂč elle s'apprĂȘte Ă  sortir, Neal la surprend, ce qui lui fait se demander s'il s'agit d'un rĂȘve. AprĂšs avoir parlĂ© de Henry, Neal explique qu'il lui envoie ce message pour la dissuader d'aller aux Enfers, lieu dangereux. Il ajoute qu'il est de son cĂŽtĂ© dans un endroit oĂč il est heureux. Cependant, Emma refuse de faire demi-tour elle doit sauver Killian. Neal, s'attendant Ă  cette rĂ©ponse, lui sourit et dĂ©pose un tendre baiser sur son front en lui conseillant d'ĂȘtre prudente, avouant qu'il l'aimera toujours. "Une Chance de RĂ©demption" Emma dĂ©couvre les Enfers. "Une Chance de RĂ©demption" La blonde souhaite dĂšs lors suivre Neal qui quitte le vĂ©hicule mais elle se rĂ©veille dans la barque de Charon, sous le regard inquiet de ses parents, qui affirment qu'elle s'Ă©tait Ă©vanouie. M. Gold annonce ensuite qu'elle fait bien de se rĂ©veiller, car ils sont arrivĂ©s Ă  destination. Cependant, en avançant, Emma et ses proches se rendent compte que les Enfers sont une parfaite copie de Storybrooke, exceptĂ©e la tour de l'horloge qui est effondrĂ©e au sol. M. Gold ignore les questions d'Emma, qui est intriguĂ©e, mais aussi inquiĂšte. Elle apprend du TĂ©nĂ©breux que chaque Ăąme des Enfers a une affaire inachevĂ©e Ă  rĂ©soudre. Emma et sa famille dĂ©couvrent ensuite Cruella d'Enfer qui conduit non-loin de lĂ , et comprennent donc qu'elle voudra se venger d'Emma. Le groupe dĂ©cide ensuite de se sĂ©parer pour avoir plus de chances de trouver Crochet. "Une Chance de RĂ©demption" Emma Ă©coute M. Gold. "Une Chance de RĂ©demption" Plus tard, Emma retrouve ses parents au CafĂ© des Enfers, accompagnĂ©e de M. Gold. Elle confie alors son inquiĂ©tude que le pirate n'ait guĂšre d'affaire en suspens Ă  rĂ©gler mais l'antiquaire rĂ©torque qu'un TĂ©nĂ©breux a toujours des affaires Ă  terminer. Alors que M. Gold quitte le cafĂ©, Henry arrive auprĂšs de sa mĂšre avec la clĂ© de la chambre 8 de l'Auberge des Enfers, numĂ©ro de celle qu'avait Neal autrefois. Inquiet, le garçonnet se montre apeurĂ© que son pĂšre ne soit pas en paix, mais Emma lui assure qu'il l'est, les larmes aux yeux. Regina et Robin rejoignent les Charmant au bar quelques temps plus tard, avant que le maire de Storybrooke explique le dilemme que sa mĂšre lui a proposĂ©. "Une Chance de RĂ©demption" Emma contacte Killian. "Une Chance de RĂ©demption" Emma propose Ă  Regina de quitter la ville avec Henry et Robin, afin que son pĂšre soit protĂ©gĂ©. NĂ©anmoins, leur conversation est interrompue par M. Gold qui revient avec la biĂšre de Seonaidh qui leur permettra de communiquer avec Killian. Ils se rendent ensuite au cimetiĂšre pour retrouver la tombe de Crochet, oĂč une vision du pirate leur apparait. Emma dĂ©couvre son amoureux en piteux Ă©tat, ensanglantĂ© et vĂȘtements dĂ©chirĂ©s. La communication s'avĂ©rant ĂȘtre un Ă©chec, la blonde passe la biĂšre Ă  Regina pour qu'elle aide son pĂšre, tandis qu'Emma est rĂ©confortĂ©e tant bien que mal par ses parents. "Une Chance de RĂ©demption" Emma suit l'OpĂ©ration Oiseau de Feu. "Une Chance de RĂ©demption" Au soir, tout le groupe se rĂ©unit auprĂšs de l'horloge pour faire le bilan, et apprend que le pĂšre de Regina est dĂ©sormais sur le Mont Olympe, un monde meilleur, tout comme Neal. Emma et ses proches sont alors d'accord pour aider les Ăąmes errantes des Enfers, Ă  l'exception de M. Gold, qui prĂ©fĂšre les laisser continuer cette quĂȘte qu'il juge pitoyable ». Avant de tous rentrer se reposer, Henry propose Ă  sa mĂšre de lancer une toute nouvelle opĂ©ration l'OpĂ©ration Oiseau de Feu. "Une Chance de RĂ©demption" Continuant Ă  chercher Crochet dans les bois, Emma retourne sur une piste froide, oĂč Regina dĂ©cide de couvrir davantage de terrain avec une carte de la ville. AprĂšs avoir envoyĂ© Robin et Henry chercher le document au bureau du maire, Emma dĂ©couvre le sang et le suit, mais Ă  la place de Killian, elle trouve le prisonnier Ă©vadĂ© d'HadĂšs, Megara. La fille parvient Ă  peine Ă  mentionner Crochet quand un chien de l'enfer, CerbĂšre, s'approche d'eux, poussant Emma Ă  les tĂ©lĂ©porter toutes les trois dans la version infernale de l'appartement de ses parents. Megara leur dit que Crochet l'aidait Ă  s'Ă©chapper de CerbĂšre, qu'elle dĂ©crit avec des dĂ©tails terrifiants. Hercule, persuadĂ© par Mary Margaret, tente de faire face Ă  CerbĂšre, mais ne retourne Ă  son groupe qu'aprĂšs avoir eu peur. Emma, ​​Regina et Mary Margaret se prĂ©parent alors Ă  combattre la bĂȘte, mais avant que CerbĂšre ne les atteigne, HadĂšs appelle son animal de compagnie et se prĂ©sente pour affronter le groupe. HadĂšs laisse Emma avec le crochet ensanglantĂ© de Killian, prĂ©venant qu'il fera beaucoup pire Ă  son pirate Ă  l'avenir. Tandis que Mary Margaret va convaincre Hercule de donner un autre coup au plan avec CerbĂšre, Emma tient Megara Ă  la maison, jusqu'Ă  ce que tout le monde soit obligĂ© de fuir l'immeuble, juste avant que CerbĂšre ne s'Ă©crase. Megara retrouvera plus tard Hercule et Mary Margaret pour tuer le chien de l'enfer ensemble. RĂ©cupĂ©rant dans la salle Ă  manger, Mary Margaret parle Ă  Emma de la personne qu'elle Ă©tait dans la ForĂȘt enchantĂ©e, quelqu'un qui a pris des risques mĂȘme quand elle avait peur. AprĂšs s'ĂȘtre redĂ©couverte en aidant Hercule, elle jure de ne plus ĂȘtre Mary Margaret ni de redevenir Blanche-Neige. Avant de partir pour le Mont Olympe avec Hercule, Megara demande Ă  Emma de lui transmettre ses salutations envers Crochet. "CerbĂšre" Avec ses amis et sa famille, Emma se prĂ©pare Ă  prendre d'assaut la grotte d'oĂč Megara s'Ă©tait prĂ©cĂ©demment Ă©chappĂ©e, dans l'espoir de sauver Crochet. M. Gold les convainc d'abandonner le plan au profit de sa propre idĂ©e, dans laquelle il utilisera l'aura d'une personne dĂ©cĂ©dĂ©e pour se faufiler avec Emma dans le repaire d'HadĂšs. Plus tard, Emma rejoint M. Gold, qui la prĂ©sente rapidement Ă  Milah, son ex-femme, ainsi qu'Ă  la mĂšre de Neal et Ă  l'ex-amoureuse de Crochet. Avant que les choses ne deviennent trop dĂ©licates, le trio se concentre sur une rĂ©plique de la maison d'Emma, ​​oĂč le sous-sol est bloquĂ© par une barriĂšre. Canalisant l'aura de Milah pour la dĂ©passer, M. Gold lie ses mains Ă  Emma et Milah pour se rendre sous terre. En descendant, Emma remercie Milah pour son aide et rĂ©vĂšle que Neal est passĂ©e Ă  un meilleur endroit. Lorsque leur bateau arrive Ă  l'entrĂ©e du repaire, Emma rentre seule, tandis que M. Gold et Milah restent Ă  l'arriĂšre. RepĂ©rant Crochet suspendu Ă  une chaĂźne au centre du repaire, elle se dirige sur un mince rebord pour l'atteindre, l'attrapant Ă  temps avant que la chaĂźne ne le descende dans la riviĂšre des Ăąmes perdues. En atteignant la sortie, les deux trouvent M. Gold, qui affirme que HadĂšs a brĂ»lĂ© le bateau et jetĂ© Milah dans la riviĂšre. À son retour Ă  l'appartement, Emma permet Ă  Regina de tenter une scission du cƓur, mais une barriĂšre empĂȘche Regina de prendre le cƓur. Par la suite, Crochet montre Ă  chacun les trois pierres tombales gravĂ©es par HadĂšs avec les noms d'Emma, ​​Regina et Blanche-Neige, afin qu'elles restent Ă  jamais dans les Enfers, Ă  la place des trois personnes qui sont dĂ©jĂ  parties. "Pacte avec le Diable" En dĂ©mĂ©nageant dans sa maison, Emma soigne les blessures de Crochet avec la magie. Elle se penche pour l'embrasser, mais il se dĂ©tourne, toujours suspendu Ă  la facilitĂ© avec laquelle il a cĂ©dĂ© Ă  l'obscuritĂ© en tant que TĂ©nbreux. Emma lui rappelle qu'il ne l'Ă©tait pas Ă  la fin, mais Crochet pense qu'il n'est pas Ă  la hauteur. Elle pense qu'elle n'essaierait pas de le ramener Ă  la maison s'il n'Ă©tait pas devenu bon, bien qu'il doutĂąt qu'il mĂ©rite d'ĂȘtre sauvĂ©, laissant entendre qu'il ne voulait pas revenir en arriĂšre. Emma rĂ©pond Ă  la porte et rencontre Liam, le frĂšre aĂźnĂ© dĂ©cĂ©dĂ© de Crochet. AprĂšs que Liam a mentionnĂ© qu'il ne savait pas quelles Ă©taient ses affaires restĂ©es inachevĂ©es, Crochet suppose que HadĂšs l'empĂȘche d'avancer, de sorte qu'ils doivent vaincre HadĂšs pour de bon. Croyant que le livre de contes contient des informations sur les faiblesses de HadĂšs, tout le monde cherche dans l'appartement. Pendant ce temps, Liam avertit en privĂ© Emma de cesser d'ĂȘtre Ă©goĂŻste pour l'avenir de Killian et de laisser son frĂšre partir aprĂšs qu'ils aient dĂ©moli HadĂšs. Alors que ses parents obtiennent la clĂ© du manoir du Sorcier, oĂč se trouve le livre, Emma se confie Ă  Regina Ă  propos de l'avertissement de Liam. Bien qu'Emma confirme que Crochet veut passer Ă  autre chose, Regina lui conseille de l'aider Ă  se pardonner pour ses actes sombres. Au manoir, Emma demande Ă  Henry de monter la garde, Ă  son grand dam. Liam dĂ©couvre le livre, avec les pages racontant l'histoire d'HadĂšs, laissant Emma soupçonner qu'il a pris les pages. Quand elle confronte Liam, Crochet pense qu'elle prend son frĂšre pour un mĂ©chant, de sorte qu'il se sentira moins coupable de ses propres actes et qu'ils ont encore un avenir ensemble. Crochet dĂ©cide qu'il reste dans le monde souterrain aprĂšs la dĂ©faite d'HadĂšs, ce Ă  quoi Emma renonce Ă  essayer de le persuader qu'elle lui a pardonnĂ© et, pour son propre bien, il doit se pardonner Ă  lui-mĂȘme. Crochet lui revient plus tard, rĂ©vĂ©lant que Liam avait pris les pages sous la contrainte de HadĂšs. En tenant compte du conseil que Liam lui a donnĂ©, Crochet remercie Emma d'ĂȘtre venue le secourir et qu'il mĂ©rite peut-ĂȘtre d'ĂȘtre sauvĂ© aprĂšs tout. Henry rĂ©vĂšle Ă  sa famille qu'il a trouvĂ© la plume de l'Auteur dans le manoir et a voulu l'utiliser pour faire revivre Cruella parce qu'il voulait absoudre Emma de sa culpabilitĂ©. Maintenant, cependant, il dĂ©clare qu'il va réécrire l'histoire de HadĂšs. "L'ƒil de la TempĂȘte" AprĂšs qu'Henry a Ă©crit au sujet de Blanche-Neige et du plan de David de contacter leur fils Neal Ă  Storybrooke, Emma et les autres ne sont pas enthousiastes Ă  l'idĂ©e de lire l'histoire de HadĂšs. N'ayant aucun contrĂŽle sur quand et comment il Ă©crit, Henry s'Ă©nerve de leurs rĂ©actions et des tempĂȘtes Ă  l'Ă©tage supĂ©rieur. En entendant frapper Ă  la porte, Emma jette un coup d'Ɠil par le trou pour voir Zelena de l'autre cĂŽtĂ©, avant de la laisser prudemment entrer. À la recherche de son bĂ©bĂ© qui est avec Belle dans le monde souterrain, Zelena suit Ă  contrecƓur Regina et Robin pour les retrouver. Le couple revient ensuite avec le bĂ©bĂ© et Belle, aprĂšs que Zelena leur ait cĂ©dĂ© sa fille, craignant de ne pouvoir la protĂ©ger de HadĂšs. Quand Henry Ă©crit une autre histoire, Emma la lit Ă  haute voix, fournissant Ă  ses parents la confirmation bien nĂ©cessaire que Neal a reçu leur message. "Jamais sans ma Fille" Pendant que Emma surveille HadĂšs avec Crochet sur le toit de la bibliothĂšque, elle s'endort, rĂȘvant de la brĂ»ler ainsi que les noms de Regina et de Blanche-Neige provenant des pierres tombales. Avant qu'elle puisse finir, une tempĂȘte arrive et la force elle, Blanche-Neige et Crochet, Ă  se mettre Ă  l'abri. Bien que la tempĂȘte passe rapidement, elle amĂšne un monstre aux Enfers, que Blanche-Neige poursuit, pour ĂȘtre tuĂ© par la bĂȘte. AprĂšs cette horrible fin, Emma se rĂ©veille du cauchemar et s'excuse auprĂšs de Crochet pour avoir dormi au travail. Cependant, il pense qu'elle a besoin de repos car il ne l'a pas vue dormir depuis des jours. Une fois que Regina a fini de lancer un sort Ă  la porte de l'ascenseur de la bibliothĂšque, elle et Emma utilisent la magie pour l'ouvrir, mais elles ont rĂ©vĂ©lĂ© un mur de briques au lieu de l'accĂšs au repaire d'HadĂšs. Parlant de son rĂȘve, en excluant la partie oĂč sa mĂšre est dĂ©cĂ©dĂ©e, elle parle de la possibilitĂ© de brĂ»ler les noms des pierres tombales. Ne souhaitant pas que la fin de son rĂȘve se rĂ©alise, Emma proteste lorsque Blanche-Neige insiste pour l'accompagner, mais elle est incapable de l'empĂȘcher de venir. Au cimetiĂšre, Emma commence Ă  brĂ»ler les noms lorsque la tempĂȘte se produit. Comme dans le rĂȘve, le trio cherche Ă  se protĂ©ger, mais la tempĂȘte a disparu dans l'instant qui suit, laissant un monstre dans son sillage. Emma empĂȘche sa mĂšre de s'en prendre Ă  la bĂȘte et plus tard, dans le caveau, elle rĂ©vĂšle enfin ce qui s'est passĂ© Ă  la fin du rĂȘve. Quand Regina suggĂšre que le rĂȘve concerne ses peurs sous-jacentes, Emma hĂ©site Ă  admettre qu'elle a des problĂšmes, jusqu'Ă  ce que Crochet la pousse doucement Ă  ĂȘtre honnĂȘte. Elle partage les regrets d'avoir amenĂ© tout le monde dans le monde souterrain et sa peur de causer inĂ©vitablement la mort de quelqu'un. Blanche-Neige lui rappelle que tout le monde est venu avec elle par volontĂ© et que certaines choses, comme l'amour, valent le risque. GrĂące aux compĂ©tences de suivi de Blanche-Neige, le groupe trouve le monstre dans les bois, oĂč Emma et Regina l'Ă©tourdissent avec la magie. À y regarder de plus prĂšs, ils rĂ©alisent que c'est la louve Ruby, qui redevient humaine aprĂšs avoir Ă©tĂ© recouverte par sa cape. "La RiviĂšre des Âmes Perdues" Une fois que Ruby se rĂ©veille, elle raconte Ă  ses amis sa recherche de Dorothy, qui a disparu Ă  Oz aprĂšs que Zelena a pris ses souliers d'argent. Emma se joint Ă  Ruby, Blanche-Neige et Regina pour affronter Zelena, qui rĂ©vĂšle dans un miroir que Dorothy est actuellement sous le Charme du Sommeil Ă  Oz. Seul le baiser du vĂ©ritable amour peut briser le sort, et Zelena le croit impossible, car Dorothy aurait peut-ĂȘtre l'amour des Ozians, mais pas le vĂ©ritable amour. Avec la persuasion de Regina, Zelena lui abandonne les pantoufles. Ruby ne peut se souvenir que d'une personne que Dorothy a toujours aimĂ©e, sa tante Em, dĂ©cĂ©dĂ©e depuis longtemps. Ils dĂ©couvrent que la pierre tombale de tante Em n'est ni inclinĂ©e ni fissurĂ©e et, pour obtenir un baiser du vĂ©ritable amour, Blanche-Neige suggĂšre de mettre en bouteille un baiser de tante Em et de le livrer Ă  Dorothy Ă  Oz. David revient aprĂšs avoir tentĂ© de contacter Neal, mais il dit Ă  Blanche-Neige que la cabine tĂ©lĂ©phonique a Ă©tĂ© dĂ©truit sur l'ordre d'HadĂšs. Blanche-Neige craint que cela signifie que HadĂšs va attaquer Storybrooke, et Emma suggĂšre Ă  ses deux parents de rentrer chez eux. Elle est reconnaissante qu'ils soient venus au monde souterrain avec elle, mais croit que Neal en a plus besoin maintenant. Puisque Blanche-Neige est incapable de quitter le monde souterrain, elle invite David Ă  rentrer seul Ă  la maison, car l'un d'entre eux doit ĂȘtre avec leur fils. Lorsqu'elle trouve sa tante Em, Emma explique rapidement ce qui est arrivĂ© Ă  Dorothy et lui donne une bouteille pour lui envoyer un baiser. Cependant, dĂšs que tante Em dĂ©couvre la bouteille, son corps se dĂ©sintĂšgre dans une flaque d'eau, Ă  cause des interfĂ©rences de HadĂšs, qui veut s'assurer que Dorothy reste endormie pour toujours. Finalement, Blanche-Neige convainc Ruby d'essayer le baiser du vĂ©ritable amour avec Dorothy, sachant qu'elle a des sentiments pour la fille. Au lieu de retourner chez lui Ă  Storybrooke, David renonce Ă  sa libertĂ© pour que Blanche-Neige puisse partir. Avant que Blanche-Neige ne parte, Emma fait ses adieux Ă  sa mĂšre, qui part ensuite pour Oz avec Ruby. Plus tard, Emma considĂšre avec joie l'image d'une rĂ©union entre Blanche-Neige et son fils, enregistrĂ©e par Henry dans le livre de contes. "Le Baiser d'Amour VĂ©ritable" Regina, aprĂšs avoir espionnĂ© les interactions de HadĂšs et de Zelena, raconte Ă  Emma et au reste du groupe que HadĂšs avait mis leurs noms sur des pierres tombales et qu'il envisageait de partir pour Storybrooke avec Zelena. Pendant que Regina et Crochet tentent d'empĂȘcher Zelena d'accepter la proposition d'HadĂšs, Emma attend que David revienne avec des provisions pour bĂ©bĂ©s avant de trouver Robin dans les bois. James, Ă  la place de David, revient Ă  l'appartement, Emma n'ayant aucune idĂ©e de l'Ă©change. Elle devient perplexe lorsqu'il confond la photo d'anniversaire de ses parents avec un Ă©vĂ©nement, mais James se souvient que son mauvais souvenir Ă©tait prĂ©occupĂ© par leurs ennuis aux enfers. AprĂšs avoir retrouvĂ© Robin et sa fille, James surprend Emma en plaçant un bracelet Ă  son poignet, ce qui dĂ©sactive sa magie. Une fois que l'identitĂ© de James lui est connue, Cruella se rend chez lui. Cruella le fĂ©licite pour son travail pratique, en lui promettant un remerciement privĂ© plus tard, pour le plus grand dĂ©goĂ»t d'Emma. En guise de rĂ©compense pour l'avoir tuĂ©e, elle gifle Emma avant de rĂ©vĂ©ler qu'elle a l'intention de kidnapper le bĂ©bĂ© pour qu'HadĂšs la ressuscite. Aux quais, James et Cruella se prĂ©parent Ă  envoyer Emma et Robin dans la riviĂšre des Ăąmes perdues, mais David et Crochet interviennent Ă  temps pour les sauver. Au cours d'une bagarre en tĂȘte-Ă -tĂȘte entre les deux frĂšres, David tente de calmer James en insistant sur le fait qu'il veut l'aider Ă  passer Ă  autre chose. Alors qu'Emma et Crochet observent les lieux Ă  proximitĂ©, James proclame que son affaire inachevĂ©e est de tuer David. Il l'accuse avec un couteau et ne fait que bloquer le tir et le jeter Ă  la riviĂšre. David regrette ce qu'il a dĂ» faire, car malgrĂ© tout, James Ă©tait toujours son frĂšre. Emma n'est pas d'accord, lui disant que certaines personnes ne peuvent ĂȘtre aidĂ©es si elles ne peuvent pas laisser tomber leurs rancunes. "Le Temps des Adieux" Peu de temps aprĂšs que Regina ait laissĂ© Zelena se rendre Ă  HadĂšs, le seigneur des Enfers appelle les hĂ©ros, car Zelena a Ă©tĂ© enlevĂ©e par M. Gold et Peter Pan. En Ă©change de l'aide d'Emma, ​​HadĂšs accepte de retirer son nom et celui des membres de sa famille des pierres tombales. Alors que HadĂšs remplit son contrat avec M. Gold, Emma se faufile, arrivant Ă  temps pour empĂȘcher Pan de prendre le cƓur de Zelena. Quand elle demande Ă  M. Gold pourquoi il est toujours lĂ  si HadĂšs lui a donnĂ© ce qu'il veut, M. Gold abandonne son pĂšre, ce qui fait battre en retraite Pan. À la suite de cela, le baiser d'amour sincĂšre d'HadĂšs avec Zelena fait redĂ©marrer son cƓur et dĂ©clenche un portail qui devrait s'ouvrir dans quelques heures. AprĂšs que HadĂšs ait supprimĂ© les noms de David, Regina, Emma, ​​Robin et Henry, Emma ne parvient pas Ă  se fendre le cƓur avec Crochet, car il est mort depuis trop longtemps. Cependant, quand HadĂšs rĂ©vĂšle que Crochet peut ĂȘtre rĂ©tabli en mangeant de l'ambroisie, Emma et Crochet voyagent sous terre pour le rĂ©cupĂ©rer. Dans un test pour atteindre l'ambroisie, Emma offre son cƓur au jugement en le plaçant sur le cĂŽtĂ© d'une balance. Quand elle ressent soudainement une douleur thoracique intense, Crochet tente de lui rendre le cƓur, mais est engloutie par le feu. Devant choisir entre son cƓur et son amant, Emma enlĂšve Crochet des flammes et rĂ©ussit le test. La porte se dĂ©verrouille sur l'arbre d'ambroisie, mais ils s'aperçoivent qu'il a Ă©tĂ© coupĂ©, ce qu'ils rĂ©alisent comme le fait d'HadĂšs. Pour faire sortir Emma aprĂšs un tremblement provoquant la chute de dĂ©bris, Crochet la convainc qu'elle trouvera un autre chemin sans ambroisie. Cependant, quand Emma atteint l'ascenseur, Killian dĂ©cide de ne pas partir avec elle car il n'y a plus rien d'autre Ă  faire pour lui. Dans un dernier adieu, Crochet lui demande de ne pas se fermer Ă  ses proches Ă  cause de sa perte et Emma lui demande de ne pas cesser de passer Ă  autre chose Ă  cause d'elle. Alors qu'Emma part dans l'ascenseur, elle serre sa main avec celle de Killian, seulement pour le laisser le laisser monter plus haut qu'elle voyage. De retour au rez-de-chaussĂ©e, Emma dĂ©couvre que Regina et sa famille sont piĂ©gĂ©s Ă  l'intĂ©rieur Ă  cause de la magie d'HadĂšs. Avec sa magie et celle de Regina, le groupe se lance et se dirige vers le portail. Emma reste derriĂšre dans l'espoir de voir Crochet une derniĂšre fois, mais son pĂšre la retient. Elle lui parle de sa veste, qui Ă©tait censĂ©e la protĂ©ger des blessures, mais maintenant, cela lui rappelle qu'elle doit protĂ©ger ses proches pour ne pas perdre d'autres personnes. Emma doute qu'elle ait fait de son mieux pour Crochet et promet de ne perdre personne d'autre. Sur ce, elle suit David dans le portail vers Storybrooke. "L'Oiseau de Feu" Retour Ă  Storybrooke De retour Ă  Storybrooke et aprĂšs une brĂšve rĂ©union avec sa mĂšre, Emma se rend avec David et Merida pour retrouver un Roi Arthur en fuite, dont ils retrouvent le cadavre aprĂšs qu'il ait Ă©tĂ© tuĂ© par HadĂšs. Emma commence Ă  marcher pour combattre HadĂšs, croyant qu'il va tuer Ă  nouveau, mais David la persuade de ralentir car ils n'ont pas encore de plan, et elle n'a pas gĂ©rĂ© son chagrin pour Crochet. Zelena, incrĂ©dule sur le fait que HadĂšs soit diabolique, ferme la mairie avec une barriĂšre car elle, le bĂ©bĂ© et HadĂšs sont Ă  l'intĂ©rieur. Pour y accĂ©der, Regina et Robin prĂ©voient de passer par un tunnel souterrain. Emma veut les rejoindre, mais Regina refuse, car elle pense que cette derniĂšre n'est pas dans le bon Ă©tat d'esprit pour affronter HadĂšs. EspĂ©rant avoir une rĂ©ponse rapide sur la façon d'annihiler HadĂšs, Emma s'adresse directement Ă  M. Gold, mais celui-ci refuse de le lui dire et lui reproche d'avoir impliquĂ© tout le monde dans son problĂšme. Elle trouve sa famille et Merida recherchant des informations sur HadĂšs Ă  la bibliothĂšque, oĂč elle a une crise sur Crochet, dont elle sait qu'elle est incapable de quitter les enfers Ă  cause d'elle. Pour tenter de vaincre HadĂšs et d'aider Crochet, Blanche-Neige la pousse Ă  participer Ă  la recherche de livres. Tandis qu'Emma est toujours Ă  la bibliothĂšque plus tard, elle ouvre briĂšvement le livre de contes Ă  une page d'elle-mĂȘme et de Killian dansant au bal pendant leur sĂ©jour dans le temps. Elle range le livre aprĂšs avoir eu les yeux brouillĂ©s sur la photo, mais ensuite, le livre s'ouvre par magie Ă  l'histoire de HadĂšs, lui faisant rĂ©aliser que Crochet l'a mis ici. ArmĂ©e des pages de l'histoire d'HadĂšs, Emma tente d'abattre le bouclier de l'hĂŽtel de ville jusqu'Ă  ce que Zelena l'arrĂȘte. AprĂšs avoir dĂ©sarmĂ© Emma et saisi ses pages, Zelena demande Ă  savoir si Regina envisage de blesser HadĂšs Ă©galement. AprĂšs avoir tuĂ© Robin, Zelena apprend la vĂ©ritĂ© Ă  propos de HadĂšs de RĂ©gina et tue HadĂšs pour mettre fin Ă  son rĂšgne de pouvoir. AprĂšs cela, Emma se rend sur la tombe de Killian, oĂč elle lui apporte une bouteille de rhum et pleure sur le fait qu'il a vĂ©ritablement changĂ© depuis que HadĂšs est parti. À l'enterrement de Robin, une fois que tout le monde est parti, Emma se prĂ©pare Ă  lui faire ses adieux seul quand Crochet reviendra inopinĂ©ment. Il explique que Zeus l'a ramenĂ© Ă  la vie comme rĂ©compense pour avoir arrĂȘtĂ© HadĂšs, tandis qu'Emma est ravie de le recevoir. Au milieu de cette joie, cependant, elle rĂ©vĂšle que la bataille n'a pas Ă©tĂ© sans frais, Ă  savoir Robin. "Le Cristal de l'Olympe" Durant la veillĂ©e de Robin, Emma fait attendre Killian Ă  l'extĂ©rieur pendant qu'elle annonce la nouvelle de son retour Ă  Regina. Avant qu'elle soit capable de dire Ă  Regina, une secousse secoue la ville, alors que Killian se prĂ©cipite pour vĂ©rifier si elle va bien. Regina, malgrĂ© le fait qu'elle soit en colĂšre du fait que Crochet soit toujours en vie alors que Robin reste mort, met ses Ă©motions de cĂŽtĂ© pour rechercher la cause du tremblement de terre. À la tour de l'horloge, les hĂ©ros dĂ©couvrent que M. Gold a capturĂ© la magie de Storybrooke dans un morceau du cristal olympien. En privĂ©, Emma suggĂšre Ă  Regina de faire une pause Ă  cause de ce qu'elle traverse. Regina se rend compte qu'Emma n'a pas confiance en elle et pense qu'elle redeviendra la MĂ©chante Reine. Henry tente de mettre fin Ă  la dispute, qui se termine par la tĂ©lĂ©portation de Regina pour retrouver M. Gold elle-mĂȘme, car Emma ne veut pas de son aide. AprĂšs avoir envoyĂ© Henry chez elle, Emma et sa famille tentent de dĂ©terminer le lieu oĂč se trouve actuellement M. Gold Ă  Storybrooke. Regina arrive Ă  la recherche d'Henry, qui a volĂ© le cristal et a quittĂ© la ville pour le dĂ©truire. Lorsque M. Gold suggĂšre que la destruction de la magie du cristal effacera Storybrooke, Regina permet Ă  contrecƓur Ă  Emma de la rejoindre aprĂšs que ce dernier a donnĂ© une piste Ă  Henry. À l'aide d'un GPS, elles suivent Henry jusqu'Ă  un arrĂȘt de bus de Boston, mais dĂ©couvrent qu'il a laissĂ© son tĂ©lĂ©phone dans le bus pour les semer. Regina, contrariĂ©e, raccroche et dĂ©clenche accidentellement le tĂ©lĂ©phone, ce qui la fait craindre, ainsi qu'Ă  Emma, ​​que M. Gold fasse du mal Ă  Henry puisque la magie Ă  l'extĂ©rieur de Storybrooke est dĂ©sormais possible. Dans un autre plan, Regina convainc Emma de fournir du sang dans un sort de repĂšre. En suivant Henry dans l'appartement de Neal Ă  New York, Emma lance une analyse de son ordinateur portable pour savoir oĂč il est allĂ© avec Violet. Regina lit une lettre non envoyĂ©e que Robin lui a Ă©crite, ce qui la met au clair sur son combat quotidien pour rĂ©duire ses instincts les plus sombres. Elle explique Ă  Emma comment ĂȘtre bon lui a causĂ© des pertes et qu'elle doit vivre avec les maux de son passĂ©, sinon elle risque de sombrer dans les tĂ©nĂšbres et de perdre ses proches. Emma pense que Regina l'emportera, mais cette derniĂšre pense que son sort est misĂ©rable. Quand l'analyse rĂ©vĂšle qu'Henry est Ă  la bibliothĂšque de Midtown, les femmes arrivent pour le retrouver et Violet s'Ă©vanouit, aprĂšs que M. Gold ait pris le cristal. Henry convainc Emma qu'elle avait eu tort de ne pas croire Ă  Regina et il dĂ©fend sa dĂ©cision de dĂ©truire la magie parce qu'il ne veut perdre aucune de ses mĂšres Ă  cause de la magie comme ça a Ă©tĂ© le cas avec son pĂšre. Regina utilise le sang de Henry pour localiser M. Gold, qui Ă©choue parce que M. Gold a dĂ©sactivĂ© la magie. "Dr Jekyll et Mr Hyde" Laissant Henry et Violet attendre Ă  la bibliothĂšque, Emma et Regina repĂšrent M. Gold aprĂšs avoir aperçu un nuage d'orage magique au-dessus du bĂątiment de l'hĂŽtel D'or. Emma reçoit des nouvelles encore plus troublantes dans un texte de Granny, qui indique que leur famille Ă  Storybrooke a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e dans un portail. Puisque la magie est nĂ©cessaire pour sauver leurs proches, Regina distrait M. Gold avec une fausse alliance alors qu'Emma se faufile pour voler le cristal. M. Gold arrĂȘte le plan des femmes et rĂ©vĂšle qu'il n'a besoin que des cheveux de Regina pour faire le lien avec Zelena dans l'autre royaume, oĂč Belle est Ă©galement piĂ©gĂ©e. N'ayant plus aucune utilitĂ© pour l'une ou l'autre femme, M. Gold s'apprĂȘte Ă  leur lancer une boule de feu, mais Henry arrive pour absorber la magie du cristal dans une rĂ©plique du Saint Graal. Seulement aprĂšs cela, Henry apprend Ă  ses mĂšres pourquoi elles avaient besoin du cristal. AprĂšs son dĂ©part, Emma le trouve prĂšs de la fontaine. Elle lui donne un sou pour faire un vƓu, car cela lui remontait le moral, mais Henry lui rappelle que cela ne fonctionnait que lorsqu'il vivait Ă  New York sans souvenir de Storybrooke ou de magie. Il se sent coupable d'avoir dĂ©truit la magie, pensant que cela aiderait leur famille, mais maintenant, il a aggravĂ© la situation. Avec l'aide du Dragon, Emma et les autres peuvent voir leurs familles dans l'autre royaume, mais ne peuvent pas ouvrir de portail. Pour trouver plus de magie, le Dragon leur conseille de rechercher la magie avec le pouvoir de la conviction. De retour Ă  la fontaine, Henry persuade sa famille de faire des vƓux sur des sous, ce qui crĂ©e de la magie dans le cristal, mais pas assez. AprĂšs que Henry ait rassemblĂ© une foule de New-Yorkais pour faire des vƓux, un portail s'ouvre dans la fontaine, permettant Ă  sa famille de revenir. Alors que la foule applaudit, Henry, déçu, se rend compte qu'ils confondent la magie avec un numĂ©ro de rue. Emma l'assure que cela en valait encore la peine car, un instant, il a fait croire aux gens en la magie. Avant de rentrer chez eux, Emma et Blanche-Neige manifestent leur soutien Ă  Regina alors qu'elle fait face Ă  la MĂ©chante Reine et qu'elle la tue. De retour Ă  Storybrooke, Emma dit Ă  Crochet qu'elle l'aime, car tout ce qu'ils ont affrontĂ© lui a finalement donnĂ© le courage de le dire. "Des Histoires SecrĂštes" Bataille Finale Emma prend du bon temps avec Crochet. "Le Temple de MorphĂ©e" De retour chez elle, Emma s'apprĂȘte Ă  coucher avec Killian lorsque toute la maison se met Ă  trembler. Ils sortent alors Ă  l'extĂ©rieur et dĂ©couvrent un dirigeable en train de survoler Storybrooke. Emma et toute sa famille se retrouvent alors dans la forĂȘt oĂč ils voient le dirigeable s'Ă©craser et oĂč ils tombent face Ă  face avec Mr Hyde. Emma et Regina utilisent leur magie pour l'attaquer, mais cela ne lui fait rien. Hyde les menace alors, dĂ©clarant que les histoires secrĂštes qu'il a amenĂ©es vont semer le chaos. Emma et les autres se rendent Ă  l'endroit oĂč le dirigeable s'est Ă©crasĂ© et ramassent des dĂ©bris pour que le Dr Jekyll puisse fabriquer une arme contre Hyde. C'est alors qu'Emma commence Ă  avoir des visions oĂč elle est en plein combat d'Ă©pĂ©e. Sa main commençant Ă  trembler, elle prĂ©tend que tout va bien. "Le Temple de MorphĂ©e" Emma se cache pour piĂ©ger Hyde. "Le Temple de MorphĂ©e" Une fois l'arme prĂȘte, Emma se cache prĂšs de la mairie pendant que Regina attire Hyde Ă  l'extĂ©rieur. La main d'Emma se met soudain Ă  trembler et elle ne parvient pas Ă  dĂ©clencher l'arme contre Hyde qui est pourtant en train d'Ă©trangler Regina. Finalement, Emma se ressaisit et parvient Ă  neutraliser Hyde, qui est alors menottĂ©. Mais celui-ci, alors qu'il est emmenĂ© par David et Crochet, annonce Ă  la Sauveuse qu'il sait Ă  quoi sont dues ses visions et qu'elle pourra venir le voir si elle le croit. Emma est alors intriguĂ©e par ses paroles et commence Ă  se questionner au sujet de ses visions. "Le Temple de MorphĂ©e" Emma questionne Mr Hyde. "Le Temple de MorphĂ©e" Emma est ensuite seule dans la forĂȘt lorsqu'elle est abordĂ©e par Archie, accompagnĂ© de Pongo, qui lui offre un cafĂ©. Elle comprend que ses parents l'ont envoyĂ©, ce qu'il n'infirme pas. Archie tente d'aider Emma Ă  comprendre ce qu'elle traverse, lui rappelant qu'elle a rĂ©ussi Ă  abaisser ses murs pour se rapprocher de ceux qu'elle aime, mais toutes les batailles qu'elle a livrĂ©es lui ont laissĂ© des cicatrices et que si elle veut rĂ©ussir Ă  guĂ©rir, elle ne peut que se donner du temps. Emma se rend donc Ă  l'asile psychiatrique oĂč elle tente d'obtenir des informations de Hyde. AprĂšs de longues nĂ©gociations et une confrontation, il lui rĂ©vĂšle qu'elle doit suivre l'oiseau rouge si elle veut obtenir des rĂ©ponses. Emma et Killian cherchent les nouveaux arrivants dans la forĂȘt lorsqu'ils reçoivent un appel de David et Mary Margaret pour qu'ils les rejoignent au CafĂ© Granny. Emma repĂšre soudain l'oiseau rouge et tente de trouver un prĂ©texte pour que Killian parte sans elle. "Le Temple de MorphĂ©e" Emma dĂ©couvre son destin. "Le Temple de MorphĂ©e" Une fois seule, Emma se met Ă  courir aprĂšs l'oiseau. Celui-ci la conduit jusqu'Ă  l'Oracle qui accepte de lui montrer la totalitĂ© de sa vision. Emma se voit alors ĂȘtre vaincue Ă  l'Ă©pĂ©e alors qu'elle essayait de protĂ©ger sa famille. L'Oracle lui explique qu'il s'agit de son futur et qu'elle mourra de cette façon, quoi qu'il arrive. Emma retourne alors voir Hyde qui lui annonce qu'il y a eu plusieurs Sauveurs et qu'ils sont tous morts. Emma mourra quoi qu'il arrive et il ajoute qu'il se peut que la personne qui la tue soit dĂ©jĂ  lĂ . Emma retourne ensuite voir Crochet au CafĂ© Granny et tente de s'excuser. Expliquant qu'elle Ă©tait seulement stressĂ©e et qu'elle va mieux. Par la suite, Emma distribue des couvertures aux nouveaux arrivants, puis sort du restaurant lorsque sa main se met Ă  trembler. "Le Temple de MorphĂ©e" Emma se confie Ă  Archie. "Les VipĂšres d'Agrabah" Par la suite, Emma attend l'arrivĂ©e de Regina pour qu'elle fasse un discours aux nouveaux arrivants. Elle dĂ©couvre ensuite le retour de Belle et lui propose de lui trouver un endroit pour dormir, suite Ă  sa sĂ©paration avec Gold. Emma laisse Crochet partir avec Belle et elle se rend Ă  son rendez-vous avec Archie Ă  qui elle raconte tout ce qu'elle sait au sujet de ses visions. Le psychologue lui conseille d'en parler Ă  sa famille mais prend plus cela pour une crise d'identitĂ©. Emma refuse d'abandonner son statut de Sauveuse et finit par partir en claquant la porte. Ensuite, Emma apprend que le Comte de Monte-Cristo veut tuer ses parents. Elle les emmĂšne alors en voiture pour qu'ils quittent la ville, mais ils se retrouvent projetĂ©s, dĂ©couvrant que les limites de la ville ont Ă©tĂ© ensorcelĂ©es. "Les VipĂšres d'Agrabah" Emma pense que Regina va la tuer. "Les VipĂšres d'Agrabah" Regina les rejoint alors et ils dĂ©couvrent que le sort est le mĂȘme que celui qu'elle avait lancĂ© lors de la MalĂ©diction et que seule Zelena a pu avoir accĂšs aux ingrĂ©dients dans son caveau. Celle-ci arrive alors et Emma assiste Ă  une dispute entre les deux sƓurs. Finalement, ils en concluent qu'ils vont devoir se mĂ©fier de quelqu'un d'autre. Le soir, Emma se rend au CafĂ© Granny oĂč elle apprend que Regina a Ă©tĂ© obligĂ©e de tuer le Comte de Monte-Cristo et que la MĂ©chante Reine est bien vivante. Elle dĂ©couvre Ă©galement que celle-ci veut les dĂ©chirer en rĂ©vĂ©lant leurs secrets, ce qui fait trembler la main d'Emma. Elle va ensuite voir Archie pour s'excuser et lui annonce qu'elle pense que Regina pourrait ĂȘtre la personne qui la tue dans sa vision. "Les VipĂšres d'Agrabah" Pendant qu'Emma et Crochet sont en train de dĂźner, Henry arrive pour leur montrer sa liste compilĂ©e de rĂ©sidents du Pays des Histoires SecrĂštes. Quand une nouvelle personne arrive, Emma va chercher des informations avec Henry. Emma remarque alors avec humour que Crochet divertit la fille d'Ashley en se tamponnant le nez avec de la crĂšme et en lui faisant des grimaces. MalgrĂ© le bonheur d'Emma, ​​ses inquiĂ©tudes se tournent Ă  nouveau vers la vision en sachant que son bonheur prendra fin. Elle interrompt alors la session d'Archie avec Leroy, mais le thĂ©rapeuthe tient Ă  terminer avec le nain. Emma est ainsi surprise d'entendre Leroy mentionner que Simplet n'est plus un arbre, ce qu'il s'empresse de saisir pour souligner qu'ils l'ont fait seuls. Emma raconte ensuite Ă  Archie ce qui la dĂ©range, et sa rĂ©ticence Ă  demander Ă  Crochet de s'installer avec elle parce qu'elle ne peut lui offrir un avenir oĂč la vision ne se produira pas. Archie suggĂšre que, au lieu de vivre dans la peur constante des mauvaises choses, elle devrait vivre heureuse dans l'instant prĂ©sent. Par la suite, Sean dit Ă  Emma qu'Ashley a poursuivi sa demi-sƓur Clorinda et qu'il craint qu'elle ne la tue. Emma utilise un sort de localisation sur la chaussure d'Ashley et, alors qu'elle la suit, elle est rejointe par Crochet et Henry. Ils trouvent Ashley au port, oĂč la blonde admet que ce n'est pas Clorinda la mĂ©chante sƓur de leur histoire, mais elle qui tente de faire amende honorable Ă  sa demi-sƓur. Ashley profite de la reprise des tremblements d'Emma pour s'enfuir, empĂȘchant la Sauveuse d'utiliser la magie pour l'arrĂȘter. La MĂ©chanet Reine saisit l'opportunitĂ© pour empĂȘcher Emma d'intervenir dans l'histoire d'Ashley, car toutes les histoires se terminent mal une fois que le sauveur est parti. La MĂ©chante Reine tĂ©lĂ©porte alors le trio dans les bois, oĂč Henry et Crochet lui parlent de sa capacitĂ© Ă  retrouver des gens. Emma explique ainsi qu'elle tente de comprendre leur passĂ© pour cela, ce qui donne l'idĂ©e Ă  Henry d'utiliser le livre de contes peut leur dire comment l'histoire de Clorinda Ă©tait censĂ©e prendre fin, ce qui rĂ©vĂšle l'emplacement d'Ashley. Les trois se rendent ainsi dans une ferme de citrouilles oĂč Ashley a Ă©tĂ© poignardĂ©e par Madame de TrĂ©maine. Avec le rĂ©confort de Henry, Emma se calme suffisamment pour se concentrer sur sa magie et soigner Ashley. Elle et Crochet passent du temps Ă  la ferme, oĂč elle suit le conseil d'Archie et demande Ă  Crochet de s'installer avec elle. "Le Soulier de Verre" Un matin au loft, Emma est surprise lorsque son pĂšre lui prĂ©pare une abondance de pancakes pour le petit-dĂ©jeuner et lui demande ce qui ne va pas. David admet s'inquiĂ©ter de ne pas la voir aussi souvent maintenant que Crochet vit avec elle, mais elle l'assure que cela ne change rien Ă  sa famille. AprĂšs avoir appris de Jekyll que Mr Hyde s'Ă©tait Ă©chappĂ© de sa cellule, Emma accompagne son pĂšre et Regina dans un laboratoire afin que Jekyll puisse achever le sĂ©rum. Elle est ensuite informĂ©e par tĂ©lĂ©phone que M. Gold a piĂ©gĂ© Belle sur le Jolly Roger parce qu'il craint que Hyde ne la poursuive. Alors que Regina reçoit l'aide de M. Gold pour le sĂ©rum, Emma et David recherchent Hyde et la MĂ©chante Reine. Le couple le trouve dans les bois, mais ne parvient pas Ă  les stopper. Plus tard, aprĂšs les dĂ©cĂšs simultanĂ©s de Jekyll et Hyde, Regina dit Ă  Emma que pour que la MĂ©chante Reine cesse d'exister, elle doit mourir et que, bien que toutes deux soient sĂ©parĂ©es maintenant, sa propre capacitĂ© de faire du mal est toujours lĂ . Elle fait alors promettre Ă  Emma de s'occuper d'elle si elle redevient mĂ©chante, ce qu'Emma accepte Ă  contrecƓur. "Le Vrai MĂ©chant" Dans les bois, Emma suit l'oiseau rouge jusqu'Ă  l'Oracle, alors qu'Archie tente de la convaincre de reprendre le traitement. Elle refuse car, aprĂšs tant de sĂ©ances, ses tremblements et ses visions sont toujours prĂ©sents. Emma trouve l'Oracle, sauf qu'elle est dĂ©jĂ  morte. Elle voit quelqu'un en train de fuir et l'apprĂ©hende sous le coup d'un meurtre. Cependant, aprĂšs que la femme eut appris par Emma la mort de Hyde, elle se rĂ©vĂ©la ĂȘtre Jasmine et que l'Oracle l'aidait Ă  retrouver Aladdin, qui est aussi un Sauveur. Plus tard dans la journĂ©e, Emma rencontre Ă  nouveau Archie, sauf que cette fois-ci, la MĂ©chante Reine est dĂ©guisĂ©e en lui et elle lui parle de la possibilitĂ© que sa vision ne se rĂ©alise pas si Aladdin est toujours en vie. Emma retrouve sa famille dans le loft, oĂč "Archie" la suit et la persuade de leur dire la vĂ©ritĂ©. AprĂšs qu'Emma ait reconnu les dĂ©tails de sa vision, elle a Ă©galement rĂ©vĂ©lĂ© ses soupçons selon lesquels Regina serait la personne cagoulĂ©e qui la tuerait. Blanche-Neige exprime sa douleur Ă  la dĂ©cision d'Emma de garder le secret, mais elle lui pardonne. David reçoit un appel de Leroy, qui ne trouve pas Archie, ce qui fait qu'Emma se rend compte que la personne qu'elle a vue prĂ©cĂ©demment Ă©tait en rĂ©alitĂ© la reine dĂ©guisĂ©e. Avec le sort de localisation de Regina, Emma devient liĂ©e Ă  Aladdin et est capable de le retrouver dans une crypte. AprĂšs que Jasmine ait trouvĂ© la preuve de la mort d'Aladdin, les espoirs d'Emma d'Ă©chapper Ă  sa mort imminente sont Ă©touffĂ©s et elle s'Ă©loigne pour ĂȘtre seule. Henry s'excuse d'avoir causĂ© le dilemme actuel parce qu'il l'a amenĂ©e Ă  Storybrooke et l'a forcĂ©e Ă  devenir un Sauveur. Cependant, Emma atteste que cela en valait la peine puisqu'elle est devenue sa mĂšre et a retrouvĂ© sa famille. Aladdin, entendant leur conversation, sort de sa cachette pour donner Ă  Emma les Ciseaux de la destinĂ©e. Il admet les raisons pour lesquelles il s'est cachĂ© et qu'il a honte de sa dĂ©cision d'utiliser les ciseaux plutĂŽt que de faire face Ă  son destin. Emma l'encourage Ă  aller voir Jasmine et Ă  lui dire la vĂ©ritĂ©, ce qu'il fait. Au grenier, Emma jure de ne pas utiliser les ciseaux, mais plutĂŽt de trouver un autre moyen d'accepter le fait qu'elle est censĂ©e mourir. Cette nuit-lĂ , elle rencontre Crochet au quai, aprĂšs qu'il ait jetĂ© les ciseaux Ă  la mer. Cependant, aprĂšs qu'elle s'en aille, il retire les ciseaux dans sa veste. "Jasmine et Aladdin" À la maison, Emma part Ă  la recherche d'Aladdin sur la recommandation de Jasmine et le trouve en train de fuir la ville. Elle le conduit au panneau de bienvenue de Storybrooke, oĂč elle s'est Ă©crasĂ©e lors de sa premiĂšre nuit en ville, comme exemple de sa propre tentative de fuir ses fonctions de Sauveur. Aladdin se veut responsable de la chute d'Agrabah, mais il dĂ©cide finalement de reconnaĂźtre ses erreurs lorsque Emma lui conseille de faire comme elle l'a fait en faisant face Ă  ceux qu'il a déçus et en rattrapant ses erreurs. Plus tard, Ă  l'hĂŽpital, Emma et Henry retrouvent Crochet dans la salle d'attente, aprĂšs avoir aidĂ© Ă  rĂ©unir son demi-frĂšre Liam et Nemo l'un avec l'autre. Emma est dĂ©concertĂ©e par la tournure des Ă©vĂ©nements, notamment par le fait que Liam a un sous-marin et par la raison pour laquelle Crochet et Henry Ă©taient au port. AprĂšs le dĂ©part de Henry, Crochet rĂ©vĂšle sa dĂ©cision Ă©goĂŻste de garder les ciseaux, car c'Ă©tait la seule chose qui pourrait sauver Emma, ​​mĂȘme si elle le haĂŻssait d'avoir fait pour elle un choix qu'elle ne voulait pas. Il s'excuse pour son erreur, quelque chose qu'Henry l'a aidĂ© Ă  voir, et ils ont depuis jetĂ© les ciseaux pour de bon. En apprenant tout cela, Emma lui pardonne, affirmant qu'elle comprend et aurait fait la mĂȘme chose pour Crochet. "En Eaux Troubles" Dans une course pour vaincre la Reine, qui menace de tuer tout le monde avec de l'eau de l'Archeron Ă  moins que Blanche-Neige et David ne lui abandonnent leur cƓur, les parents d'Emma retrouvent un jeune arbre nĂ© d'une Ă©tincelle d'amour, tandis qu'Emma et Crochet vident le caveau de Regina, oĂč ils ont l'intention d'emprisonner la Reine. Le tremblement des mains d'Emma est dĂ©clenchĂ© quand elle craint ce qui se passera si leur mission Ă©choue, mais Crochet la calme en lui rappelant l'histoire de Blanche-Neige et du Prince Charmant, et comment elle est nĂ©e du vĂ©ritable amour, de la plus puissante magie qui lui permet de faire n'importe quoi. Lorsque la Reine dĂ©truit le jeune arbre, Emma et Regina se prĂ©parent Ă  contre-attaquer avec leur magie combinĂ©e, Ă  l'exception de Blanche-Neige et David qui dĂ©cident de renoncer Ă  leur cƓur pour sauver les habitants de la ville. Emma est consternĂ©e par leur choix de mourir, cependant, ses parents la rassurent en leur disant qu'ils sont en paix, sachant que leur vie les a conduits l'un Ă  l'autre et Ă  son retour. Au lieu de tuer le couple, la Reine jette le Charme du Sommeil sur les deux moitiĂ©s du cƓur, faisant ainsi sombrer Blanche-Neige dans un sommeil profond avant de la tĂ©lĂ©porter ailleurs. La recherche de Blanche-Neige par Emma et David dans le loft les mĂšnent dans les bois, oĂč David dĂ©livre sa femme de la malĂ©diction avec un baiser d'amour vĂ©ritable, seulement pour ĂȘtre touchĂ© par la malĂ©diction une fois qu'elle est rĂ©veillĂ©e. "La Pousse Magique" Lorsque Regina veut confronter la Reine pour avoir jetĂ© le Charme du Sommeil sur Blanche-Neige et David, Emma la persuade que cela ne fera aucun bien et qu'elle doit ĂȘtre prĂ©sente pour Henry. AprĂšs une tentative infructueuse de trouver le Dragon, Regina et elle prĂ©voient de piĂ©ger la Reine dans un miroir. Henry propose de l'aider en amorçant la Reine et explique son dĂ©sir d'ĂȘtre distrait de Violet, qui, selon lui, ne l'aime plus. Emma l'encourage Ă  ne pas se compromettre pour le bien de quelqu'un d'autre, puis se lamente sur sa propre mort en remarquant qu'elle ne sera pas toujours lĂ  pour le nourrir comme elle le peut maintenant. Cependant, Emma et Regina sont emprisonnĂ©es dans le miroir aprĂšs que la Reine a changĂ© de miroir Ă  leur insu. Dans le monde des miroirs, elles attirent presque l'attention de Henry lorsqu'il les entend appeler, mais la Reine l'Ă©loigne avant qu'il ne rĂ©alise que quelque chose ne va pas. Elles rencontrent le Dragon, qui a Ă©galement Ă©tĂ© confinĂ© dans le miroir par la Reine, et il leur montre un portail sur lequel travaillait auparavant un Sidney pris au piĂšge. Alors qu'Emma et Regina cherchent Ă  rĂ©parer l'un des miroirs, la Reine force le Dragon Ă  prendre son apparence de dragon et lui ordonne de les tuer. Les femmes se cachent derriĂšre un pilier, tandis que la Reine donne Ă  Henry un marteau pour briser le cƓur du Dragon et sauver sa famille. S'en remettant Ă  la suggestion de Regina que le souffle de feu du Dragon peut briser le miroir et leur permettre de s'Ă©chapper, Emma se prĂ©pare Ă  amorcer le Dragon puisqu'elle est destinĂ©e Ă  mourir de toute façon. Regina insiste pour faire le sacrifice, rĂ©vĂ©lant qu'elle craint d'Ă©lever Henry seule, sachant que la Reine est un rappel de la terrible mĂšre qu'elle aurait pu ĂȘtre, mais Emma l'assure que cela n'arrivera pas tant qu'elle sera lĂ  pour l'aider. Les deux femmes attirent le Dragon ensemble et, du cĂŽtĂ© de Henry, il brise le miroir, tout comme le souffle de feu du Dragon frappe l'autre cĂŽtĂ©. Alors que le miroir explose, Emma et Regina sont jetĂ©es et atterrissent en toute sĂ©curitĂ©. Plus tard dans la nuit, les mĂšres d'Henry voient leur fils danser avec Violet. Les deux femmes se sentent soulagĂ©es de voir qu'il ira bien, malgrĂ© les inquiĂ©tudes que chacune d'elles Ă©prouvait Ă  propos de son enfance. "Le Rocher de Sisyphe" Alors que Belle cherche un moyen de protĂ©ger son futur enfant de M. Gold, qui souhaite utiliser une potion pour accĂ©lĂ©rer sa grossesse, elle montre Ă  Emma et Crochet un livre qui, elle le soupçonne, est liĂ© au message de son fils sur la maniĂšre de vaincre son mari. AprĂšs que Crochet dĂ©couvre que le livre est Ă©crit Ă  l'encre de seiche, Emma l'utilise pour geler M. Gold, avant qu'elle et Crochet fouillent le prĂȘteur sur gages Ă  la recherche de la dague et des ciseaux. Elle regarde dans l'arriĂšre-boutique, mais ses tremblements de la main, accompagnĂ©s de nouveau par sa vision, la dĂ©tournent. Cette fois, cependant, elle voit que le manche de l'Ă©pĂ©e qui la tue porte un joyau rouge. Lorsque Crochet se prĂ©cipite pour la surveiller, M. Gold s'Ă©chappe aprĂšs que les effets de l'encre se soient dissipĂ©s. Le couple se retrouve avec Belle au CafĂ© Granny, oĂč ils apprennent que M. Gold n'a pas utilisĂ© le sort aprĂšs tout. Dans une conversation privĂ©e, Crochet demande Ă  Emma ce qui s'est passĂ© plus tĂŽt et lui explique en dĂ©tail les nouveaux dĂ©tails de la vision, ainsi que ses soupçons selon lesquels quelque chose dans le prĂȘteur sur gages l'a dĂ©clenchĂ©e. Lorsque Belle ingĂšre accidentellement la potion et que sa grossesse s'accĂ©lĂšre, Emma l'aide pendant le travail et, aprĂšs cela, elle et Crochet sont tĂ©moins du fait que Belle, confie son fils Ă  la MĂšre SupĂ©rieure pour le protĂ©ger de M. Gold. Plus tard dans la nuit, Emma et Crochet entrent dans le prĂȘteur sur gages, qui a depuis Ă©tĂ© saccagĂ© par M. Gold, et trouve l'Ă©pĂ©e vue dans la vision d'Emma. "La FĂ©e Noire" Avec l'Ă©pĂ©e, Emma, ​​Regina et Crochet se dirigent vers le caveau, dans l'espoir d'en savoir plus sur l'arme, mais ils se heurtent Ă  la Reine sur la tombe de Robin. La Reine raillait Emma au sujet de la malĂ©diction commune de ses parents, Ă  laquelle la Sauveuse embrasĂ©e la frappe avec l'Ă©pĂ©e et lui coupe la joue. Apprenant que l'Ă©pĂ©e peut faire mal Ă  la Reine sans en faire Ă  Regina, Emma prĂ©voit de la tuer avec. Henry craint qu'elle meurt comme dans sa vision puisque l'Ă©pĂ©e est la mĂȘme que celle qui finit par la tuer, mais Emma insiste en disant qu'elle ne reculera pas, mĂȘme si ce combat doit ĂȘtre son dernier et qu'elle a besoin d'ĂȘtre la Sauveuse. MalgrĂ© les rĂ©serves de son fils, Emma poursuit la mission avec David, Regina et Crochet Ă  ses cĂŽtĂ©s. Ils se prĂ©cipitent vers Jasmine aprĂšs avoir entendu l'appel Ă  l'aide, mais ils dĂ©couvrent rapidement que c'est un stratagĂšme de la Reine pour les attirer. Avec la lampe du gĂ©nie, la Reine exprime le souhait d'exaucer le souhait d'Emma de n'avoir jamais Ă©tĂ© la Sauveuse. Emma disparaĂźt ensuite dans un royaume alternatif, oĂč ses parents dĂ©font la Reine et oĂč elle grandit en tant que princesse. Le jour de son anniversaire, Emma raconte Ă  ses parents un rĂȘve dans lequel elle Ă©tait toujours menacĂ©e par la Reine dans un endroit appelĂ© Storybrooke. Elle leur montre Ă©galement une Ă©pĂ©e qu'elle a trouvĂ©e sous son lit, mais ses parents l'ont vu comme une coĂŻncidence, car l'armurerie avait Ă©tĂ© nettoyĂ©e rĂ©cemment. Henry, son fils, leur parle de sa prochaine cĂ©rĂ©monie de chevalerie et Ă©voquent briĂšvement son pĂšre dĂ©cĂ©dĂ©, Baelfire. En allant cueillir des fleurs, Emma voit quelqu'un qu'elle croit ĂȘtre la Reine, alors qu'il s'agit en fait de Regina. Quand Emma refuse de l'Ă©couter, Regina se dĂ©guise en Reine et se rend Ă  la cĂ©rĂ©monie des chevaliers, oĂč elle proclame son intention de les dĂ©truire et implique que seul un hĂ©ros comme Emma peut la vaincre. Emma demande simplement la clĂ©mence, alors Regina tente de forcer son rĂŽle de Sauveuse en enlevant ses parents. MĂȘme avec cela, Emma se rend et lui offre la clĂ© du royaume. Regina, frustrĂ©e, arrache et Ă©crase le cƓur de Blanche-Neige et celui de David pour qu'Emma se souvienne d'elle-mĂȘme, en vain. C'est seulement quand Henry s'apprĂȘte Ă  tuer Regina pour venger ses grands-parents, qu'Emma le gĂšle avec sa magie, aprĂšs s'ĂȘtre rendu compte que ce monde est faux car elle n'aurait jamais voulu que son fils devienne un meurtrier. Ensuite, ils rĂ©cupĂšrent un haricot magique de Rumplestiltskin pour pouvoir rentrer chez eux, mais avant de pouvoir sauter dans le portail, ils esquivent une flĂšche de nul autre que Robin. Alors que Regina est distraite par la vue de ce dernier, Emma tente de la ramener vers le portail, qui se ferme finalement, les laissant bloquĂ©es dans ce royaume. "Trois VƓux" Une fois le portail disparu, Emma et Regina acceptent les demandes de Robin et lui remettent leurs bijoux avant qu'il ne s'envole au moment oĂč Henry et certains chevaliers s'approchent Ă  la recherche de Regina. Les femmes se cachent assez longtemps pour qu'Henry s'en aille et partent bientĂŽt pour retrouver Pinocchio, qui accepte de tailler une nouvelle armoire magique pour les aider Ă  rentrer chez elles. AprĂšs que Regina ait disparu pour retrouver Robin, Emma se rend avec Pinocchio dans le bosquet enchantĂ© pour extraire le bois. Pinocchio lui montre l'outil qu'il va utiliser, le ciseau magique de son pĂšre, tandis qu'Emma lui parle de son destin de Sauveuse qui mourra dans le futur. Un Crochet ĂągĂ© essaie de "sauver" Emma, ​​car il veut obtenir la rĂ©compense offerte Ă  celui qui la rend Ă  sa famille, mais Emma l'assomme et le tĂ©lĂ©porte. Le ciseau, maintenant brisĂ© aprĂšs que Crochet l'ait fait tomber, force Pinocchio Ă  abandonner la mission, persuadĂ© de ne pas pouvoir ĂȘtre Ă  la hauteur du nom de son pĂšre. Alors qu'Emma tente de ramasser du bois avec un ciseau ordinaire, elle lui trouve le cadeau d'anniversaire de Pinocchio un cygne en bois. En apprenant les raisons pour lesquelles il a sculptĂ© un cygne, Emma se rend compte qu'August Ă©tait le garçon d'il y a de nombreuses annĂ©es qui lui avait conseillĂ© d'utiliser sa croyance pour changer son propre destin. Elle utilise le mĂȘme conseil pour inciter Pinocchio Ă  croire qu'il est un excellent sculpteur sur bois, ce qui l'aide Ă  infuser un ciseau de magie grĂące au pouvoir de la conviction. Regina revient avec Robin une fois l'armoire terminĂ©e et malgrĂ© sa peur des consĂ©quences si Robin les accompagne, Emma la convainc de se faire son propre destin. Emma et Regina rentrent Ă  Storybrooke, mais lorsque Robin ne semble pas ĂȘtre lĂ , Emma s'en va pour laisser un instant seul Ă  Regina. Le grand garçon Gideon, en rĂ©alitĂ© la silhouette dissimulĂ©e dans sa vision, dĂ©sarme Emma en duel, ses parents et sa famille arrivant Ă©tant gelĂ©s par Gideon. Tandis que le tremblement d'Emma s'agite, elle Ă©tourdit la magie de Gideon et tente de le tuer, mais s'arrĂȘte lorsque M. Gold rĂ©clame la vie sauve de son fils. AprĂšs l'Ă©vasion de Gideon, Emma retrouve sa famille avant de parler Ă  August de leur affrontement passĂ©. Emma admet qu'elle ne sait toujours pas si elle est la personne qu'elle veut ĂȘtre Ă  prĂ©sent, mais elle sait que sa conviction est suffisante pour se faire sa propre destinĂ©e. "L'Autre Robin" Le soir mĂȘme de son retour, Emma se joint Ă  son pĂšre, Crochet, Henry et Regina pour cĂ©lĂ©brer sa dĂ©faite de Gideon et leur unitĂ© en tant que famille. Un moment aprĂšs, Regina lui donne une boĂźte de potions pour aider Ă  briser Ă©ventuellement le sortilĂšge de David et Blanche-Neige, que Emma range dans son hangar. Le lendemain matin, Emma part en canot avec Henry, mais elle revient chercher des gilets de sauvetage dans le hangar et se heurte Ă  Crochet, qui tente de la distraire en la draguant. Quand elle l'appelle de façon amusante pour lui avoir menti, Crochet lui dit qu'il a rendu visite Ă  Archie afin de traiter ses Ă©motions de l'avoir presque perdue. Emma est touchĂ©e par les aveux de Crochet et partage un baiser avec lui, juste aprĂšs que David ait quittĂ© le hangar avec les potions, que Crochet l'aidait Ă  obtenir sans le savoir. AprĂšs le baiser, Emma continue sur le hangar, inconsciente de ce qui se passe. Au cours de la journĂ©e, Crochet gagne le respect et la gratitude de David, qui s'accumule lorsque David donne sa bĂ©nĂ©diction Ă  Crochet afin qu'il puisse demander Emma en mariage. Cependant, Crochet devient conflictuel aprĂšs avoir appris qu'un homme qu'il avait tuĂ© il y a longtemps Ă©tait en fait le pĂšre de David. Emma revient pour souhaiter la bienvenue Ă  Crochet, puis revient dans la maison pour prĂ©parer un en-cas, tandis que Crochet reste Ă  l'extĂ©rieur pour Ă©tudier la boĂźte de prĂ©sentation avec une expression conflictuelle avant de la fermer. "Le Vrai Meurtrier" Alors que Crochet est absent de la maison, Emma trouve la bague cachĂ©e dans le coffre de la mer de Killian et se rend compte qu'il a l'intention de la demander en mariage. Elle l'accueille en l'embrassant lorsqu'il passe la porte d'entrĂ©e et remarque qu'il a bu du rhum. Dans l'intention de lui rĂ©vĂ©ler clairement ce qu'il en Ă©tait du pĂšre de David, Crochet explique qu'il en avait besoin pour lui donner du courage, car il ne savait pas comment elle rĂ©agirait en rĂ©ponse Ă  ce qu'il allait dire. Emma, croyant qu'il parle de la demande en mariage, dĂ©clare que sa rĂ©ponse est oui. Elle lui montre ensuite la bague qu'elle a trouvĂ©e et devient momentanĂ©ment consternĂ©e quand Crochet la contrarie, bien que Killian l'assure que ce n'est pas le cas. MalgrĂ© le fait qu'elle lui ait dĂ©jĂ  donnĂ© sa rĂ©ponse, Emma lui rend la bague et lui donne l'occasion de lui demander comme il le souhaitait. Crochet obĂ©it en s'agenouillant et en lui demandant sa main avant de glisser la bague Ă  son doigt, juste quand Emma dit oui et le serre dans ses bras. "La Guerre des Ogres" Dans le loft, Emma montre sa bague de fiançailles Ă  Blanche-Neige et Ă  Henry avant de dĂ©cider de ne pas planifier le mariage jusqu'Ă  ce que Gideon soit attrapĂ©. Regina et Zelena arrivent avec une mauvaise nouvelle concernant la Reine qui s'est Ă©chappĂ©e. Henry reçoit ensuite une page de livre de contes de la Reine qui dĂ©crit Regina et le Robin originel, le mĂȘme que celui qu'elle avait autrefois. Sachant que la Reine utilise Robin comme un appĂąt pour que Regina soit face Ă  elle, Emma propose de partir car elle se sent responsable d'avoir persuader Regina de faire venir Robin Ă  Storybrooke, mais Regina insiste pour que les choses soient finies avant que quiconque qui se soucie de son sort ne soit blessĂ©. Emma rentre chez elle et rejoint Killian, assis prĂšs de la cheminĂ©e avec son attrape-rĂȘves, alors que les Ă©vĂ©nements survenus au cours desquels Crochet a tuĂ© son grand-pĂšre apparaissent dans les filets. Elle le confronte au sujet de son intention de dĂ©truire les Ă©lĂ©ments de preuve sans mĂȘme lui dire la vĂ©ritĂ©. Crochet admet qu'il craignait de voir comment elle allait prendre les nouvelles et son incapacitĂ© Ă  faire face Ă  elle et Ă  ses parents, sachant qu'il avait dĂ©jĂ  ruinĂ© leur famille. Lorsque Killian laisse entendre qu'il ne sait pas comment supporter sa culpabilitĂ©, une Emma en larmes suggĂšre avec colĂšre qu'il aurait pu lui demander de l'aide pour pouvoir supporter le fardeau ensemble. Elle exprime sa conviction que l'homme pour lequel elle Ă©tait amoureuse savait tout cela et qu'ils pouvaient s'appuyer l'un sur l'autre en temps de crise sans que les secrets ne les divisent. Emma a supposĂ© que c'Ă©tait la version de Crochet qu'elle Ă©pousait, mais voyant qu'il ne pouvait pas encore lui faire confiance, elle lui a rendu la bague, lui disant qu'ils pouvaient parler quand il serait prĂȘt. Crochet dĂ©cide de rejoindre le capitaine Nemo pour ses voyages en mer, pour tenter de se retrouver Ă  nouveau pour le bien d'Emma, ​​mais change finalement d'avis et envisage de retourner chez Emma. Cependant, il est pris au piĂšge sur le Nautilus lorsque Gideon provoque l'immersion du sous-marin dans l'eau et son voyage dans un autre royaume. Emma, ​​qui arrive chez elle dans une maison vide, jette un coup d'Ɠil par la fenĂȘtre avant d'Ă©teindre les lumiĂšres. "La FlĂšche de Cupidon", "L'Exil du CƓur" En apprenant de Leroy que Crochet a Ă©tĂ© repĂ©rĂ© sur les quais en partance sur le Nautilus, Emma en vient Ă  croire que Killian l'a vĂ©ritablement laissĂ©e pour de bon, puis elle dit Ă  son pĂšre la vĂ©ritĂ© sur l'implication de Crochet dans la mort de Robert. Alors qu'elle s'entraĂźne au bureau du shĂ©rif avec David, Regina l'invite Ă  une soirĂ©e entre filles Ă  la Table d'Ésope avec elle et Blanche-Neige. Emma refuse de partir car elle se prĂ©pare Ă  partir en patrouille, mĂȘme si Regina pense qu'elle aurait intĂ©rĂȘt Ă  avoir une pause dans ses Ă©motions au sujet de Crochet au lieu de les fuir. La blonde continue de s'en tenir Ă  sa dĂ©cision, affirmant que Crochet Ă©tait celui qui avait fuit et qu'il n'y avait plus rien Ă  dire sur le problĂšme. À la maison, Emma range les affaires de Crochet dans un coffre et regarde longuement l'une de ses bagues ornĂ©e d'un collier. AprĂšs avoir assurĂ© Ă  Henry prĂ©occupĂ© qu'elle va bien, elle rĂ©pond au tĂ©lĂ©phone et apprend qu'une bagarre a Ă©clatĂ© aux Tables d'Ésope. Emma commence Ă  partir pour le bar et, en sortant, elle demande Ă  Henry d'apporter le coffre plus tard au hangar. Seulement aprĂšs ĂȘtre arrivĂ©e sur les lieux, elle dĂ©couvre que le faux combat Ă©tait une excuse inventĂ©e par Regina et Blanche-Neige pour l'attirer au bar. Plus tard, Emma reste muette sur ses Ă©motions quand Regina tente de la convaincre de s'exprimer sur ce qu'elle ressent. Les deux tentent d'intervenir lorsqu'une Blanche-Neige en Ă©tat d'Ă©briĂ©tĂ© confronte un groupe de vikings pour ne pas avoir payĂ© avant de partir, mais elles observent alors que Blanche-Neige les met au dĂ©fi de l'emporter Ă  la dague et que quiconque perd doit payer pour tous les consommations. Emma dĂ©cide de ne pas rompre le combat et aime la distraction. AprĂšs avoir commandĂ© un autre verre, elle s'entretient avec le barman, Ésope, qui est en rĂ©alitĂ© Gideon dĂ©guisĂ©. Il partage son histoire d'amour supposĂ©e rĂ©elle, dans laquelle il Ă©tait un artiste qui aimait sa femme qui ne l'aimait pas. Cela lui rappelle Crochet, qu'elle a toujours cru ĂȘtre un survivant, mais il l'a quittĂ©e quand les choses se sont compliquĂ©es. Emma se permet enfin de pleurer et tamponne ses larmes sur une serviette que Gideon garde sans le savoir. De retour Ă  la maison, Emma remarque que Henry a oubliĂ© de dĂ©placer le coffre dans le hangar, alors elle commence Ă  le sortir elle-mĂȘme, seulement pour entendre la voix de Crochet venir d'un coquillage Ă  l'intĂ©rieur. Elle entend Crochet lui dire que Gideon l'a forcĂ© Ă  quitter la ville et Ă  lui faire part de ses intentions, mais lorsqu'elle tente de lui rĂ©pondre, il ne l'entend pas. Ésope, transformĂ© en Gideon, rĂ©vĂšle que la serviette tachĂ©e de larmes est sa façon de couper la communication d'Emma avec son bien-aimĂ©, et elle ne rĂ©cupĂ©rera pas Crochet si elle ne l'aide pas Ă  tuer la FĂ©e Noire. "L'Exil du CƓur" Alors que Emma s'Ă©nerve de plus en plus contre Gideon qui bannit Crochet dans un autre royaume, elle lui attrape la nuque par un Ă©tau tout en exigeant qu'il annule ce qu'il a fait. Gideon refuse si elle ne l'assiste pas dans sa mission. Emma, ​​furieuse que Gideon tente de la faire chanter pour l'aider aprĂšs l'avoir prĂ©cĂ©demment tentĂ©e, l'assujettit et le gifle violemment, lui tirant du sang sur les lĂšvres. Gideon lui raconte plutĂŽt son expĂ©rience de la dĂ©pravation de l'Ăąme de la FĂ©e Noire et de ce qu'elle a fait Ă  d'autres enfants esclaves, qu'il a promis de sauver, et Emma devra se plier Ă  ses exigences ou ne plus jamais revoir Crochet. Sans autre choix, Emma va avec sa mĂšre chez M. Gold Ă  propos de la FĂ©e Noire, qui est Ă  l'origine du Sort noir, de toutes les tĂ©nĂšbres et sa mĂšre. Il affirme qu'elle peut constituer une menace sĂ©rieuse si elle parvient Ă  se libĂ©rer du Royaume des TĂ©nĂšbres et Ă  venir Ă  Storybrooke. AprĂšs que M. Gold et Belle l'aient convaincue d'aider leur fils afin qu'il puisse ĂȘtre du cĂŽtĂ© du bien, elle accepte d'aider Gideon s'il rend Hrunting et ramĂšne Crochet. Gideon conduit Emma au manoir du Sorcier, oĂč il la persuade d'ouvrir un portail pour permettre Ă  Crochet de revenir, mais au lieu de cela, il produit une araignĂ©e gĂ©ante, qui aurait Ă©tĂ© invoquĂ©e par la FĂ©e Noire. Alors qu'ils se cachent derriĂšre l'araignĂ©e, Gideon continue de bĂątir la confiance d'Emma en s'excusant d'avoir tentĂ© de la tuer et en l'assurant que tout ce qu'il souhaite, c'est de libĂ©rer les prisonniers de la FĂ©e Noire. Cependant, quand ils se retrouvent dans une impasse, il pousse Emma dans une toile collante, la piĂ©geant sur place alors qu'il vole Hrunting, rĂ©vĂ©lant qu'il peut ouvrir un portail pour tuer la FĂ©e Noire une fois Emma dĂ©cĂ©dĂ©e. MalgrĂ© avoir Ă©chappĂ© Ă  la toile aprĂšs le dĂ©part de Gideon, Emma est maĂźtrisĂ©e par l'araignĂ©e qui la fait tourner dans un cocon, la faisant suffoquer lentement. Alors que la vie d'Emma s'Ă©loigne, le portail de Gideon s'ouvre briĂšvement, laissant passer la FĂ©e Noire, avant qu'il ne se ferme lorsque M. Gold sauve Emma. Avec ses pouvoirs et ceux de M. Gold combinĂ©s, ils rĂ©duisent l'araignĂ©e avant qu'Emma ne la tue en la piĂ©tinant. Dans la foulĂ©e, Emma proclame aux parents de Gideon que leur fils est irrĂ©cupĂ©rable, tandis que M. Gold promet de s'occuper d'elle si elle tente de tuer Gideon. "Les Remords du LĂąche" Quand Emma dĂ©couvre les symboles Ă©tranges qu'Henry a Ă©crits dans son livre pendant sa transe d'Auteur, elle le fait venir avec elle Ă  la bibliothĂšque pour les rechercher. Alors qu'elle lui passe le livre des symboles, son tremblement des mains revient. Emma apprendra plus tard que ses parents avaient eu du mal Ă  utiliser l'antidote de Regina pour se libĂ©rer de la malĂ©diction et que tous les deux s'endormiraient Ă  jamais si le sortilĂšge n'Ă©tait pas brisĂ© bientĂŽt. Dans le dernier message vidĂ©o de Blanche-Neige, David remarque les pĂ©tales de fleurs de fĂ©e et pense qu'ils peuvent briser le Charme du Sommeil. Avant que David ne s'endorme pour que Blanche-Neige puisse se rĂ©veiller et aider Ă  suivre les fleurs, Emma lui demande s'il peut supporter d'ĂȘtre sĂ©parĂ© de Blanche-Neige pendant si longtemps. Il explique qu'il est convaincu que Blanche-Neige se bat aussi fort que lui pour elle. Sachant que Crochet pense Ă  sa fille, David la persuade que Killian fait de mĂȘme pour elle, oĂč qu'il soit. Emma et Blanche-Neige trouvent un champ de fleurs de fĂ©e, mais la FĂ©e Noire ordonne Ă  Gideon de toutes les dĂ©truire. Au lendemain, Blanche-Neige se souvient du vƓu qu'elle avait fait de ne plus jamais laisser Emma seule et qu'elle ne pouvait plus tenir sa promesse maintenant que la bataille finale Ă©tait proche, bien qu'Emma lui assure qu'elle n'aurait rien pu faire pour changer son destin. Blanche-Neige sait que ce n'est pas vrai et elle commence Ă  lui raconter ce qui lui est arrivĂ© Ă  David et Ă  elle lors de la premiĂšre malĂ©diction, mais elle est coupĂ©e quand Emma trouve la derniĂšre fleur de fĂ©e. Emma ramĂšne sa mĂšre Ă  la maison, oĂč Regina met une partie de la poussiĂšre de fleur dans un flacon pour que Blanche-Neige puisse l'utiliser. L'ombre de Crochet arrive pour donner une baguette cassĂ©e Ă  Emma, ​​qui rĂ©alise que Crochet est en danger aprĂšs avoir vu l'ombre dĂ©poser le crochet de Killian. Snow lui dit d'utiliser la poussiĂšre pour atteindre Crochet et rĂ©vĂšle qu'elle et David ont dĂ©jĂ  utilisĂ© la mĂȘme poussiĂšre pour la retrouver lorsqu'elle n'Ă©tait qu'un enfant, mais qu'ils ont finalement sacrifiĂ© leur bonheur pour sauver les citadins. Emma hĂ©site Ă  Ă©touffer la seule chance de ses parents d'ĂȘtre libĂ©rĂ©s de la malĂ©diction, mais Blanche-Neige est convaincue qu'elle trouvera un autre moyen de l'aider, elle et David. CrĂ©ant un portail avec la poussiĂšre, Emma arrive au Pays Imaginaire pour empĂȘcher les Enfants Perdus d'exĂ©cuter Crochet avant qu'ils ne retournent tous les deux au loft. Emma pardonne Ă  Crochet de ne pas avoir Ă©tĂ© honnĂȘte Ă  propos du meurtre de son grand-pĂšre et d'avoir envisagĂ© de partir. Elle accepte Ă  nouveau sa proposition quand il lui demande de l'Ă©pouser. Pour aider Ă  diluer la malĂ©diction commune de Blanche-Neige et David dans l'espoir de la briser, elle est l'une des nombreuses personnes Ă  ingĂ©rer une forme liquide de la malĂ©diction. Emma et ceux qui ont bu la malĂ©diction s'endorment, mais aprĂšs le rĂ©veil de David et Blanche-Neige, ils se rĂ©veillent Ă©galement. "L'Effet d'une Fleur" Un matin, tandis qu'Emma prĂ©pare des pancakes, Crochet l'interrompt de maniĂšre ludique avant de lui rendre son ardeur avec des baisers chauffĂ©s. La ferveur du couple l'un pour l'autre grandit en intensitĂ©, cependant, les choses se refroidissent une fois que Blanche-Neige les a surpris sans le savoir. AprĂšs que Crochet se soit excusĂ©, Emma est un peu surprise lorsque sa mĂšre lui montre tout un ensemble de projets de mariage qu'elle prĂ©pare depuis le premier Sort noir. Blanche-Neige explique que son enthousiasme est dĂ» Ă  son dĂ©sir de s'impliquer alors qu'elle n'a pas pu assister Ă  d'autres Ă©vĂ©nements marquants dans la vie d'Emma. Emma, ​​touchĂ©e par les sentiments de sa mĂšre, la prend dans ses bras avant que Regina l'appelle. Au bureau du shĂ©rif, Emma rompt une dispute entre Regina et Zelena sur la maniĂšre dont ils traitent la FĂ©e Noire. Zelena, furieuse que la fĂ©e ait menacĂ© plus tĂŽt de s'occuper de Robin, souhaite la finir elle-mĂȘme, mais Emma pense que le plan de Regina pour trouver l'autre moitiĂ© de la baguette est plus pratique, alors ils auront une arme Ă  utiliser contre elle. Alors que Regina travaille sur un sort de repĂšrage pour la baguette, Blanche-Neige implique Emma, Crochet, David et Henry de choisir un lieu de mariage. Blanche-Neige suggĂšre le CafĂ© Granny, qui selon David est trop petit pour une princesse comme Emma, ​​auquel Blanche-Neige offre plutĂŽt la mairie. Une fois encore, David n'aime pas l'emplacement. Emma propose donc de travailler avec, car ils ne peuvent pas utiliser le chĂąteau royal de la ForĂȘt enchantĂ©e. Lorsque David suggĂšre effectivement de le faire, Blanche-Neige le traĂźne dehors pour discuter de ce qui le dĂ©range vraiment. Emma surprend son pĂšre en train de dire Ă  Blanche-Neige qu'il ne veut pas prĂ©cipiter le mariage, sachant qu'Emma pourrait ĂȘtre sur le seuil de la mort peu de temps aprĂšs, au lieu de penser Ă  ses annĂ©es de mariage. Elle convainc ensuite sa mĂšre qu'elle prĂ©fĂ©rerait attendre le bon moment pour marcher dans l'allĂ©e. Pour le moment, elle et Crochet sont heureux d'ĂȘtre ensemble. Plus tard, au bureau du shĂ©rif, Emma apprend par Regina que Zelena a tentĂ© de tuer la FĂ©e Noire, ce qui a entraĂźnĂ© la crĂ©ation de cristaux sombres par la fĂ©e en les imprĂ©gnant de la magie de Zelena. Lorsque Zelena accepte d'utiliser le CƓur Écarlate pour supprimer toute sa magie afin de reconvertir les cristaux, elle demande Ă  Regina de s'occuper de Robin si quelque chose devait lui arriver, ce que Emma soutient en promettant de s'occuper Ă©galement du nourrisson. AprĂšs que les cristaux aient retrouvĂ© leur forme claire, Emma suggĂšre de demander l'aide de MĂšre SupĂ©rieure pour en obtenir plus des mines. Zelena finit par rĂ©vĂ©ler que la religieuse est dans le prĂȘteur Ă  gages, oĂč Emma Ă©crase un cristal de fĂ©e sur le corps de MĂšre SupĂ©rieure que son cƓur recommence Ă  battre. "Plus Jamais Seule" À la boutique d'antiquitĂ©s, Emma regarde M. Gold utiliser un Ɠuf de dragon non Ă©clos pour rĂ©veiller la MĂšre SupĂ©rieure. La religieuse fournit un indice sur l'emplacement de l'autre moitiĂ© de la baguette, mais avant qu'elle ne puisse en dire plus, Blanche-Neige commence Ă  l'Ă©touffer et se rĂ©vĂšle ĂȘtre la FĂ©e Noire dĂ©guisĂ©e, avec Gideon dans le rĂŽle de David, avant de la kidnapper. Avec les vrais Blanche-Neige et David Ă  la recherche de la baguette, Emma va voir M. Gold et Belle alors qu'ils tentent de parler Ă  un Gideon retenu de l'endroit oĂč son cƓur est cachĂ©. Puisque Gideon ne peut rien rĂ©vĂ©ler sans que la FĂ©e Noire le blesse, M. Gold l'emmĂšne dans le monde onirique, oĂč il y emmĂšne aussi Emma afin de l'empĂȘcher de poursuivre la FĂ©e Noire jusqu'Ă  ce qu'il puisse retrouver le cƓur de son fils. Alors qu'ils se tournent vers Gideon, M. Gold reconnaĂźt une vieille cabane comme Ă©tant son lieu de naissance. Emma remarqua qu'ils se trouvaient dans le monde de ses rĂȘves au lieu de celui de Gideon. AprĂšs que Gideon a suggĂ©rĂ© que la plus grande crainte de la FĂ©e Noire soit pour que M. Gold dĂ©couvre la raison de son abandon, Emma l'encourage Ă  se permettre d'ĂȘtre vulnĂ©rable pour le bien de Gideon afin de voir les souvenirs de son propre passĂ© et de dĂ©couvrir le secret de la FĂ©e Noire. Le trio est transportĂ© dans une mĂ©moire, oĂč ils apprennent que M. Gold Ă©tait destinĂ© Ă  ĂȘtre un Sauveur et Ă  combattre un grand mal, mais ce mal s'est avĂ©rĂ© ĂȘtre la FĂ©e Noire. Plus tard, lorsque M. Gold revient aprĂšs avoir apparemment accompli son destin et offre le cƓur noirci de la fĂ©e comme preuve de son assassinat, Emma le fĂ©licite pour avoir fait son devoir de Sauveur. La bataille finale n'Ă©tant plus un problĂšme, le mariage d'Emma et Crochet est repris pour le lendemain. Crochet passe chez elle pour demander Ă  Henry de devenir son tĂ©moin, puis dit Ă  Emma qu'il ne reste pas lĂ -bas, car il est malchanceux de voir la mariĂ©e la nuit prĂ©cĂ©dant le mariage. "Le Livre des ProphĂ©ties" Pendant qu'Emma tente de choisir une robe Ă  porter pour son mariage, Blanche-Neige lui offre la robe qu'elle portait pour son propre mariage, mais la FĂ©e Noire ruine les choses en la teignant en noir. La FĂ©e Noire rĂ©vĂšle que son fils ne s'est jamais retournĂ© contre elle aprĂšs tout et qu'elle lui offre maintenant la chance de lui laisser son cƓur au lieu de lui faire face dans la bataille finale. Elle tente d'affaiblir la rĂ©solution d'Emma en Ă©voquant son passĂ© comme une orpheline solitaire qui n'a jamais cessĂ© d'ĂȘtre seule, mais lorsque cela Ă©choue, elle la dirige vers la tour de l'horloge pour avoir un aperçu de ce qui s'en vient. LĂ -bas, Emma observe un nuage de poussiĂšre de fĂ©e sombre qui est sur le point de dĂ©clencher une malĂ©diction une fois que l'horloge sonne Ă  six heures. AprĂšs avoir planifiĂ© de faire face Ă  la FĂ©e Noire et de protĂ©ger ses proches, elle dit au revoir Ă  Crochet au cas oĂč elle mourrait. Pendant qu'Emma cherche de vieilles photos de sa famille pour se rappeler pour qui elle se bat, Henry appuie curieusement son magnĂ©tophone, qui reproduit le son d'une jeune Emma fredonnant une chanson. Cela rappelle Ă  Emma une pĂ©riode de sa vie oĂč elle se sentait vraiment seule et Ă©teint l'enregistrement sans donner Ă  Henry une explication de sa rĂ©action. Quand Emma fait face Ă  la FĂ©e Noire dans le bureau du maire, elle perd sa confiance en voyant les corps gelĂ©s de sa famille et de ses amis. La FĂ©e Noire diffuse l'audio de la jeune Emma et note avec moquerie la quantitĂ© de misĂšre qu'elle entend, Ă  laquelle Emma tente de l'Ă©trangler avec sa magie, mais cela ne fonctionne pas, comme le souligne la fĂ©e, car Emma comprend enfin la vĂ©ritĂ© qu'elle ne peut pas se battre seule. Une Emma tremblante s'ouvre Ă  Henry en lui disant que l'enregistrement est un rappel douloureux d'une fois oĂč elle Ă©tait si seule que personne ne se souciait mĂȘme assez de l'entendre chanter. Elle dĂ©crit comment il n'a jamais Ă©tĂ© question des petites choses qu'elle devait faire seule, mais quand elle affrontait de plus grandes choses seule, elle s'enfuyait toujours. Emma regrette de ne pas avoir eu le courage de garder Henry Ă  la naissance, mais Henry souligne qu'elle a changĂ© depuis et l'encourage Ă  croire qu'elle peut encore vaincre la FĂ©e Noire. Pour permettre Ă  son fils d'avoir le reste de sa famille aprĂšs son dĂ©part, Emma permet Ă  la FĂ©e Noire de prendre son cƓur, cependant, la FĂ©e Noire est incapable de le rĂ©duire en cendres. Henry rĂ©vĂšle avec une nouvelle page de livre de contes qu'Emma n'a jamais Ă©tĂ© seule, son cƓur ayant toujours entendu les chansons de ceux qui l'aiment. Forte de cette connaissance, Emma invoque le pouvoir de sa propre chanson pour libĂ©rer ses alliĂ©s. Plus tard, au cours de la cĂ©rĂ©monie de mariage, Emma rĂ©cite ses vƓux Ă  Crochet, en lui disant que sa vie a changĂ© quand Henry l'a amenĂ©e Ă  Storybrooke et que, mĂȘme si elle est nĂ©e d'un amour vĂ©ritable, elle ne s'attendait pas Ă  le trouver avec Crochet. AprĂšs leur mariage, les couples dansent ensemble et chantent l'avenir d'un bon dĂ©but. Tous les autres joueurs y participent. Lorsque la malĂ©diction se prĂ©sentera, Emma assurera Ă  son mari que, quelle que soit leur situation, ils gagneront Ă  la fin. "MĂ©lodie d'Amour" Sous la MalĂ©diction de la FĂ©e Noire, Emma se croit patiente depuis deux ans dans le service psychiatrique de Storybrooke alors qu'elle se remet de croire aux illusions du conte de fĂ©es de Henry. En rĂ©alitĂ©, plus la croyance d'Emma en magie s'estompe, plus rapidement les royaumes magiques cessent d'exister. Alors qu'Emma est en train de peindre un cygne, l'InfirmiĂšre Ratched l'informe que son fils est venu la voir. Henry mentionne ne pas pouvoir trouver Blanche-Neige, David ou Crochet, mais Emma lui rappelle qu'aucune de ces personnes n'est rĂ©elle et insiste sur le fait que tout ce qu'elle veut, c'est aller mieux afin qu'elle puisse enfin ĂȘtre sa mĂšre. Henry lui demande de raconter ce qu'il s'est passĂ© il y a deux ans. Emma lui explique comment Henry a mangĂ© et rĂ©cupĂ©rĂ© de la pomme empoisonnĂ©e, grĂące aux mĂ©dicaments et au Dr Whale. Lorsque Emma reçoit sa dose de mĂ©dicament de l'infirmiĂšre Ratched, Henry la repousse et lui montre les symboles de l'auteur qui indiquent comment la bataille finale peut ĂȘtre gagnĂ©e, mais Emma n'est toujours pas convaincue. La mairesse Fiona, que Emma connaĂźt comme Ă©tant la mĂšre adoptive d'Henry, arrive pour faire fuir son fils Ă  l'Ă©cole avant de s'assurer qu'Emma prend ses mĂ©dicaments. Avec des rapports de bon pronostic sur Emma du Dr Hopper, Fiona pense qu'elle est mentalement apte Ă  ĂȘtre libĂ©rĂ©e de la salle. Cependant, elle suggĂšre qu'Emma aide Henry Ă  passer de la folie aux dĂ©lires en brĂ»lant le livre de contes de fĂ©es. Bien que sachant que les croyances d'Henry ne sont pas rĂ©elles, Emma n'a pas le cƓur de le blesser en dĂ©truisant son livre et insiste sur le fait qu'elle n'est pas prĂȘte Ă  le faire. Plus tard, Emma est en train de faire des pull-ups dans sa cellule quand Henry l'Ă©claire pour l'OpĂ©ration Vol au-dessus d'un Nid de Coucou et l'emmĂšne sur le toit oĂč elle a Ă©pousĂ© Crochet dans le but de la sortir de la MalĂ©diction de la FĂ©e Noire. Emma a des flashs de son mariage et le mariĂ© qu'elle a Ă©pousĂ©, mais elle ne sait toujours pas si ce qu'elle a vu Ă©tait rĂ©el et le persuade que c'est mieux si elle retourne Ă  Boston puisque Fiona l'enfermera Ă  nouveau si elle reste. Henry accepte de rĂ©cupĂ©rer ses clĂ©s de voiture au bureau du Dr Hopper, bien qu'il s'y rende pour prendre son livre et que Fiona le pousse dans les escaliers. À l'hĂŽpital, Emma se prĂ©cipite vers Henry, qui a un bras cassĂ© et est déçue d'apprendre de Fiona qu'il n'a pas abandonnĂ© ses sottises de conte de fĂ©es. Henry insiste sur le fait que Fiona l'a poussĂ© et essaie d'Ă©touffer sa conviction. Cependant, Emma finit par Ă©couter Fiona, qui dĂ©plore que son fils se fasse encore plus de mal au corps Ă  l'avenir si son imagination folle continue. Croyant qu'elle doit faire ce qui est juste pour Henry, Emma met le livre dans une fournaise, provoquant inconsciemment la destruction rapide de la ForĂȘt enchantĂ©e et mettant en danger ses proches pris au piĂšge. Elle voit une image de Crochet alors que les pages sont brĂ»lĂ©es et le reconnaĂźt apparemment comme l'homme de sa vision, mais elle ne fait rien alors que la page se recroqueville sous la chaleur des flammes. "La Bataille Finale - 1re Partie" Alors qu'Emma se prĂ©pare Ă  partir pour Boston, elle fait ses adieux Ă  Henry, en lui disant qu'elle est reconnaissante de l'avoir rencontrĂ© mais que ses convictions de conte de fĂ©es les ont mis dans le pĂ©trin et qu'ils doivent se sĂ©parer pour passer Ă  autre chose. il. De retour Ă  son appartement Ă  Boston, Emma remarque que Henry a laissĂ© un livre fait Ă  la main dans son sac mais reçoit un appel concernant un cabriolet sous caution. AprĂšs avoir acceptĂ© le poste, elle lit le livre qui raconte comment elle est devenue une hĂ©roĂŻne Ă  partir du moment oĂč elle a fait un souhait Ă  son vingt-huitiĂšme anniversaire, vaincu un dragon et a rĂ©veillĂ© Henry avec un baiser du vĂ©ritable amour. De retour Ă  Storybrooke, Emma trouve Henry armĂ© d'une Ă©pĂ©e alors qu'il se prĂ©pare Ă  affronter Fiona au bureau du maire. Elle admet qu'elle ne se souvient pas des choses qu'il veut qu'elle se rappelle, mais que la personne courageuse et sans peur qu'il a dĂ©crite dans l'histoire est ce qu'elle veut ĂȘtre. Lorsque Emma atteste auprĂšs d'Henry qu'elle le croit, son dernier lambeau de croyance est rĂ©tabli, ce qui contribue inconsciemment Ă  faire cesser la destruction de la ForĂȘt enchantĂ©e. Emma prend alors l'Ă©pĂ©e et fait irruption dans le bureau du maire, prĂȘte Ă  faire face Ă  Fiona, mais lorsqu'elle ne trouve personne, elle se prĂ©cipite dehors. "La Bataille Finale - 2e Partie" Alors qu'Emma traverse un couloir de l'hĂŽtel de ville avec Henry derriĂšre elle, elle retrouve ses souvenirs de façon inattendue lorsque le Sort noir est levĂ© Ă  cause du meurtre de la FĂ©e Noire par M. Gold. Gideon se prĂ©sente pour l'attaquer et parvient Ă  la coincer dans le bureau du maire, mais Henry assomme son oncle, permettant Ă  Emma de s'Ă©chapper par la porte. Emma dĂ©croche une barriĂšre pour que Gideon reste emprisonnĂ© temporairement, et alors qu'elle et Henry fuient l'immeuble, Henry rĂ©vĂšle que la FĂ©e Noire a toujours le cƓur de Gideon, mais il cessera de la suivre une fois que M. Gold l'aura trouvĂ©e. Les deux atteignent la place de la ville, oĂč Emma retrouve ses parents, Crochet, Regina et Zelena. Regina persuade Emma de garder l'espoir qu'il pourrait y avoir une troisiĂšme façon de terminer la Bataille Finale puisque les deux options connues, tuer Gideon et assombrir sa propre Ăąme ou se faire tuer au combat par Gideon, Ă©liminant ainsi toute la magie blanche, ne se termineront pas bien non plus. Lorsque Gideon se tĂ©lĂ©porte tout en tenant Blanche-Neige en otage, Emma le laisse la laisser partir avant de commencer un duel avec lui. Gideon la nargue de n'avoir personne pour la sauver cette fois, pour laquelle Emma se vante d'ĂȘtre la Sauveuse et de n'avoir besoin de personne. Alors qu'elle se bat avec lui, Emma jure de protĂ©ger ses proches, de mettre en lumiĂšre les tĂ©nĂšbres, de ne pas tuer d'innocents et de donner de l'espoir aux autres, quel qu'en soit le prix. Elle laisse ensuite tomber son Ă©pĂ©e et se laisse poignarder par Gideon, ce qui provoque une dĂ©charge de lumiĂšre de son abdomen, qui vainc Gideon en le faisant redevenir un enfant. Emma meurt mais est ravivĂ©e par le pouvoir du baiser d'amour sincĂšre de Henry. "La Bataille Finale - 2e Partie" Quelque temps aprĂšs la victoire de la bataille finale, Emma et Regina accompagnent Henry Ă  l'arrĂȘt de l'autobus scolaire, chacun se disant au revoir avant de le regarder tous les deux le regarder partir. Dans la voiture jaune, Emma est assise Ă  cĂŽtĂ© de Crochet alors qu'elle le voit mettre son nouveau badge d'adjoint. AprĂšs que Crochet a placĂ© la sirĂšne clignotante au-dessus de la voiture, Emma rĂ©pond Ă  la radio avant de rouler dans la rue. Pendant une nuit, elle rejoint sa grande famille chez Granny pour le souper. "La Bataille Finale - 2e Partie" Fin heureuse Emma a peur que Henry parte. "Double Vie" Sur le Jolly Roger, Emma regarde Henry et Killian s'exercer au combat Ă  l'Ă©pĂ©e. Elle fĂ©licite alors son fils qui parvient Ă  dominer le pirate d'une main de maĂźtre, avant d'ĂȘtre finalement vaincu, ce qui l'Ă©nerve. Le garçon s'Ă©loigne alors et Emma se confie ensuite Ă  son mari en remarquant que Henry grandit et annonce qu'elle a peur qu'il quitte la maison. Crochet la rassure en lui montrant une bouteille enchantĂ©e qui permettra Ă  Henry de les contacter oĂč qu'il aille si jamais il a besoin d'aide. Emma se sent alors mieux et remercie Killian. "Double Vie" Emma retrouve son fils. "Double Vie" Quelques temps plus tard, Henry part pour la Nouvelle ForĂȘt enchantĂ©e et finit par utiliser la bouteille lorsqu'il est capturĂ© par Madame TrĂ©maine. Cependant, Killian prĂ©fĂšre qu'Emma reste chez eux pendant qu'il ira secourir Henry avec Regina, Emma Ă©tant alors enceinte. Elle refuse que son fils soit au courant de sa grossesses pour ne pas l'empĂȘcher de vivre sa vie. Finalement, Emma change d'avis et rejoint Henry et son mari dans la Nouvelle ForĂȘt enchantĂ©e oĂč elle annonce attendre un bĂ©bĂ©. Emma remarque ensuite que Crochet se comporte bizarrement et celui-ci s'enfuit. "Double Vie" Emma aimerait que Henry revienne. "Double Vie" Emma part Ă  la recherche de Killian et le retrouve face Ă  un autre Killian, sa version du Monde des VƓux, qui est blessĂ© et mourrant. Le vĂ©ritable mari d'Emma la supplie d'utiliser sa magie pour le sauver. Elle n'est pas sĂ»re que cela fonctionne mais finit par accepter et sauve la vie du Capitaine Crochet. Elle parle avec lui et lui assure qu'il peut devenir quelqu'un de bien tout comme l'autre Crochet a rĂ©ussi. Par la suite, Emma et les deux Killian retrouvent Henry. Seule avec lui, Emma lui confie qu'il lui manque Ă©normĂ©ment et qu'elle aimerait qu'il revienne, mais qu'elle ne veut pas l'empĂȘcher de vivre ses aventures. "Double Vie" Emma et Killian retournent Ă  Storybrooke. "Double Vie" Ils retrouvent ensuite le groupe et Emma apprend que Regina ne retournera pas Ă  Storybrooke car elle a dĂ©cidĂ© de rester avec Henry. Elle suggĂšre ensuite Ă  l'autre version de Crochet de s'allier avec Henry, ce qui la rassure quant Ă  sa sĂ©curitĂ©. Le moment de partir Ă©tant venu, Emma serre son fils dans ses bras et pleure avant de franchir un portail avec Killian pour vivre heureux avec leur futur bĂ©bĂ©. "Double Vie" AprĂšs avoir eu sa fin heureuse, la voiture d'Emma est volĂ©e par Robin, mais elle la rattrape huit minutes plus tard. "La Fille de la Tour" Emma peut vivre heureuse pour toujours. "La RĂ©union des Mondes" Quelques temps plus tard, Emma a finalement accouchĂ© et interrompt le couronnement de Regina en tant que Reine des Royaumes Unis en entrant dans la salle au moment prĂ©cis oĂč Mary Margaret pose la couronne sur la tĂȘte de Regina. Emma s'excuse de son retard et avec Killian, tenant leur bĂ©bĂ© dans les bras, ils retrouvent Henry et assistent Ă  la cĂ©rĂ©monie. Emma enlĂšve sa veste rouge et fĂ©licite Regina en la prenant dans ses bras et elles se rĂ©jouissent de ce commencent heureux ». AprĂšs le discours de Regina, Emma s'approche de Killian avec leur fille Hope et ils sourient, heureux pour l'Ă©ternitĂ©. "La RĂ©union des Mondes"
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Episode 7 Le riche et le pauvre Le mĂ©tier est quelques fois ingrat. Il nourrit son homme quand il gentil , de mars Ă  octobre. L'hiver c'est le pain sec pour certains , les vacances en ThaĂŻlande pour d'autres... Nous n'avons pas tous la mĂȘme façons de gagner l'argent, donc de le dĂ©penser. Toute la richesse de quelques uns circulent sur pneus Pirelli Winter 240 , autour du cou de Madame et surtout dans leurs luxueuses caravanes italienne Ă  €. Un gadjo qui entrerais dans ce sanctuaire forain tomberait Ă  la renverse. Comme il pense que vous n'avez ni douche ni toilette chez vous...la vue du jacuzzi devrait le surprendre. Ensuite pourquoi ne pas avoir droit Ă  une caravane Ă  € alors que chaque citoyen ne trouve rien Ă  redire Ă  l'achat d'une maison du mĂȘme prix...si si je regarde StĂ©phane Plazza sur M6 . Notre salaire est mĂ©ritĂ© , puisque uniquement formĂ©s Ă  l'Ă©cole de la vie nous pouvons prĂ©tendre aux mĂ©tiers suivants - chauffeur Poids lourds et MĂ©ga grande longueur la semi + la caravane + le camping + ...non je rigole ! - Électricien... t'as intĂ©rĂȘt Ă  connaitre la couleur du neutre avant de brancher la caravane surtout si c'est une italienne - Peintre en lettres...de façades - Caissier ...mais oui c'est un vrai mĂ©tier pour ceux qui savent rendre la Ă  la dame de Carrefour. - Soudeur , manutentionnaire , ouvrier aux 72 heures par semaine , patron, vendeur sur les marchĂ©s ...j'en oublie plein. Malheureusement malgrĂ© toute ces formations apprises depuis des gĂ©nĂ©rations de forains il existe des familles qui ont du mal Ă  joindre les 2 bouts et cumulent rĂ©ellement 2 mĂ©tiers. La fĂȘte foraine se rarĂ©fie dans les villes , c'est de plus en plus difficiles de gagner sa vie de Forain. Oui,le mĂ©tier est souvent ingrat. Mais ce qui rapproche le riche et le pauvre chez nous , c'est le bruit de la pluie qui tape sur le toit de la caravane italienne ou du petit camping , au chaud sous la couette ...on se dit que l'on a la vie que l'on aime . ...et que si la pluie continue comme ça , on va perdre le dimanche ! Episode 6 La guĂ©guerre des ego C'est rĂšglement de compte Ă  la foire. Dos Ă  dos , chacun avance en comptant 50 pas. Ils se retournent brusquement et dĂ©gainent ...un tract. Aie ça va faire mal ! Comme tout se rĂšgle gĂ©nĂ©ralement dans la confidentialitĂ© de foire, le choix de armes fut simple un papier , un stylo , une photocopieuse et des bĂ©nĂ©voles pour distribuer 300 feuillets assassins Ă  300 forains avides de cancans. La rumeur enflait chez certains ,surs de connaitre le diffĂšrent qui opposaient nos 2 duellistes. D'autres ignoraient le problĂšme moi et furent trĂšs Ă©tonnĂ©s de ce petit divertissement matinal. Youpi , de la chicane !!! En premier lieu , les raisons de la discorde L’Élection de l'EsmĂ©ralda. Notre reine Ă  tous , notre Miss. La chicane , c'est avec GeneviĂšve de Fontenay ? Non juste 2 des chef de la tribu "je m'occupe de tout", plus connue sur la Foire par comitĂ© des festivitĂ©s. J'ai nommĂ©s Mr "Je ramasse les lauriers" et Mr "C'est moi qui ai eu l'idĂ©e". L'Ă©lection de l'EsmĂ©ralda c'est une tradition...pire c'est Ă©crit dans "Les tables de la loi foraine" celles portĂ©es par Jeannette Maitret* pendant de nombreuses annĂ©es. Qu'elle fut choisie lors d'une Ă©lection ,qu'elle fut nommĂ©e d'office ou qu'il y eut une guerre civile sur la foire nous avons toujours eu une reine pour nous reprĂ©senter. Beaucoup de jeunes filles foraines rĂȘvent de porter la couronne et l'Ă©charpe. Je les comprends , 30 ans aprĂšs je suis encore fiĂšre de les avoir portĂ©s quand se fut mon tour en 1983. Et c'est vrai que la foire se termine la semaine prochaine , que nous n'avons pas dĂ©vorĂ©s les petits fours offerts par Monsieur le Maire dans les superbes salons dorĂ©s de la Mairie de Paris Ă  l’occasion du couronnement. C'est pour cette raison que l'un des chefs Mr "C'est moi qui ai eu l'idĂ©e" Ă  dĂ©cider de porter Ă  la connaissance de tous l'affront qui lui fut fait . Je vous rĂ©sume le tract assassin AprĂšs des mois passĂ©s en vue de l'organisation d'un Ă©vĂ©nement de prestige qui inclus -la prise de rendez-vous avec Mr DelanoĂ© - la rĂ©servation d'une salle de la mairie de Paris - les relations publiques avec les mĂ©dias c'Ă©tait quand mĂȘme la Reine de la 50eme Ă©dition et nous avons aussi des trĂšs jolies jeunes filles Donc Mr "C'est moi qui aie eu l'idĂ©e" n'a pas supportĂ© que Mr "Je ramasse les lauriers" , ben justement , ramasse les lauriers de son travail . Alors il annulĂąt tout afin de laisser champ libre Ă  l'adversaire...et rien ne se fit. Moi aussi j'aurais Ă©tĂ© "vĂ©nĂšre"! Mr "C'est moi qui ai eu l'idĂ©e" Ă  dĂ©gainĂ© son tract le premier. Mr "Je ramasse les lauriers" ne va pas tarder Ă  dĂ©gainer Ă  son tour. A moins que ... Sauf que dans tout ça les punis ne sont pas ceux que l'on croit. Je repense aux rĂȘves des petites foraines qui ne sauront jamais si leur tour viendra le moment venu. "Les tables de la loi foraine" ont Ă©tĂ© cassĂ©es depuis longtemps. AprĂšs le duel peut-ĂȘtre que l'un des chefs sera socialement et briĂšvement mort mais je veux encore crier VIVE LA REINE , VIVE L'ESMERALDA !!!! * Jeannette Maitret fut notre Genevieve pendant trĂšs longtemps. Je pense encore Ă  elle lors des cavalcades. Episode 5 La bonne voyageuse Je n'aime pas me faire remarquer. Alors quand je pars faire mes courses je remplace mes claquettes par des chaussures, je retire la pince dans mes cheveux et je me maquille un peu. Je ne traĂźne pas les pieds derriĂšre mon caddie. Je me tiens bien droite et quand la caissiĂšre me parlera j'essaierais de ne pas faire de fautes de français. C'est comme ça ,en dehors de la foire je deviens une vraie gadjie. C'est pas ma faute mais comment expliquer ça, j’aime bien me fondre dans la masse...ĂȘtre un peu comme tout le monde. A 6 ans quand mes copines d'Ă©coles dĂ©couvraient que mes parents Ă©taient forains, c'Ă©tait - Quelle chance tu dois faire du manĂšge toute la journĂ©e! En vrai je ramassais les tickets tout l'aprĂšs-midi. Le samedi le dimanche et le mercredi. Je ne me plains pas ça m'a appris le mĂ©tier. A 12 ans j'entendais - Quelle chance, tu dois manger de la barbe a papa tous les jours !!! En fait je n’en mangeais jamais. Quand tu en tournes beaucoup ça deviens vite Ă©cƓurant. A 15 ans j'ai entendu - Quelle chance, t’arrĂȘte l'Ă©cole !!! C'est sur ! j'ai dĂ©jĂ  mon BAC forain alors pourquoi continuer d'apprendre - le français 
pourtant c'est bien pour les demandes de places ? - les maths 
pas mal pour la compta ? - l'anglais 
quand tu pars en vacances c'est quand mĂȘme mieux ? - l'espagnol 
pour les vacances aussi ? - la physique, la chimie, la gĂ©ographie.....? C'est superflu... ...sur le moment. J'ai quelquefois regretter de ne pas ĂȘtre comme mes copines d'Ă©cole. Les Ă©tudes ne m'aurait pas fait de mal. Mais bon je fais un mĂ©tier que j'aime. C'est la "distinction voyageuse" que j'aime moins. Un peu comme mes copines qui une dans le rayon boucherie et l'autre dans le rayon des eaux de Carrefour, se parlent comme dans la caisse de leur mĂ©tier. PlutĂŽt fort. Pas besoin de micro. Elle ne supportent pas les "bĂątards" des autres. Elle prĂ©fĂšrent leurs propres enfants. Ceux qui se roulent par terre, courent dans les rayons etc...etc.. chacune aura reconnu les siens. Moi je veux juste faire mes courses tranquille. N'ĂȘtre ni une foraine, ni une gavalie. J’ai 40 ans et je suis une cliente. Et puis un jour au Carrefour je me retrouve dans la mĂȘme file qu'une voyageuse. "On" la reconnaĂźt tout de suite. Et LĂ  ! arrive une histoire incroyable
 La voyageuse de ma file d’attente reconnaĂźt a quelques caisses de la notre une cousine ou copine - Alors ma grosse, tu dis pas bonjour ? - 
 - Tu fais celle qui m'ont pas vue ! » Ne pas oublier qu'on peut presque l'entendre sur le parking - ah, non, c’est vrai j'avais la tĂȘte tournĂ©e - bah tu m'vois maintenant. Pourquoi tu viens plus a ma camping? T’as plus besoin de rien ? Tu veux pas me rendre mes 200 euros? » Comme plusieurs caisses les sĂ©parent tout le monde peut profiter de la conversation. - En plus que tu viens pu, tu va m'dĂ©biner a ma belle-mĂšre. C’est pas malin, elle rĂ©pĂšte tout ma belle-mĂšre. - j'y ai rien dit a ta belle-mĂšre ! » Il y a toujours la queue la caisse. Moi qui n'aime pas les histoires je suis servie. Je me raidie façon gadjĂ©. Celle qui se fait engueuler cherche a faire activer la caissiĂšre. - J'aurai du l'Ă©couter ma belle-mĂšre elle m'a dit "la Myriam c'est une suceuse d'homme mariĂ©" » 20 paires d'yeux sur la voyageuse blonde en sabots juste devant moi. - C'est pas vrai Myriam que t'es une suceuse ? » Autant dire que "la Myriam", une fois les affaires dans son sac elle a couru jusqu'au parking! Fin de la conversation. La voyageuse blonde continu de dĂ©baller tranquillement son caddie. Silence religieux."Chocking" dans le magasin A part moi, personne ne rigolait. Une voyageuse fiĂšre et libre. Ce jour lĂ  je me suis sentie fiĂšre d'ĂȘtre un peu comme elle. Les paroles en moins, j’en connais pas des S....d'hommes mariĂ©. Enfin je crois. Les forains et les voyageurs ne seront jamais COMME LES AUTRES et l'on se fera toujours remarquer. Episode 4 La veillĂ©e Mon pote est mort. ... ... VoilĂ  c'est arrivĂ©. Ce soir j'attends son retour Ă  la caravane et nous nous dirons au revoir. Tout Ă©tait prĂȘt depuis hier soir, en silence les hommes ont montĂ©s le chapiteau. Dans la cour le feu est prĂȘt , les flammes sont hautes. Les amis commencent Ă  venir de prĂšs , de loin , de trĂšs loin... Ils ont presque tous quelque chose en commun. Ils se connaissent depuis l'enfance , ils sont cousins ou beaux-frĂšres en plus d’ĂȘtre des amis. Mon pote est mort... je ne sais pas pourquoi je dis mon pote , il Ă©tait beaucoup plus que ça. Certains prĂ©fĂšrent dire qu'il est parti mais je sais qu'il ne reviendra pas. Je ne le verrai plus dans son convoi , il ne me fera plus rire avec ses blagues Carambar. J'irais l'embrasser dans son lit, je lui raconterais une histoire de forains qui se sont battus pour un mĂštre de place. Le mĂ©tier peut ĂȘtre trĂšs dur et les amitiĂ©s trĂšs sincĂšres. Ce soir autour du feu des dizaines de gens parleront de lui et des bons moments. Des chicanes aussi . Le feu va crĂ©piter toute la nuit et les amis continueront d'arriver. Une certaine communion va se crĂ©er autour du brasero et peu Ă  peu la fatigue aidant on oubliera pourquoi on est lĂ . Ce sera comme des retrouvailles. Demain ,Ă  la levĂ©e du corps nous serons 500 ou plus... Episode 3 La FĂȘte Ă  Papa La gestion d'une fĂȘte foraine n'est pas de tout repos. Le plus difficile Ă©tant de rĂ©concilier les forains et les Ă©lus . Les premiers se croient tout permis , les seconds ne croient pas les premiers. C'est rĂ©guliĂšrement beaucoup d'emmerdes, de jalousie et de temps perdu que de vouloir ĂȘtre le patron des patrons , surtout sur les petites fĂȘtes foraines . Je sais de quoi je parle , mon pĂšre a fait ça pendant des annĂ©es. L'avantage c'Ă©tait une certaine solidaritĂ© commerciale, et des souvenirs mĂ©morables. L'inconvĂ©nient c'est que j'ai dĂ» pendant des annĂ©es apporter a chacun le mĂȘme petit papier N'OUBLIEZ PAS DE BALAYER DEVANT VOS MÉTIERS, MERCI ! Les fĂȘtes gĂ©rĂ©es par mon pĂšre se dĂ©roulaient plutĂŽt bien puisque papa et ses copains acceptaient de monter dans des marĂ©cages, des champs en friches, des rues en pente, des citĂ©s HLM, enfin partout pourvu qu'ils ne perdent aucun dimanche. Forcement ça demandait une grosse organisation Sissime Ă  l'affichage , sissime au courant on montait Ă  2 km du transfo , sissime Ă  l'eau premiĂšre borne Ă  800 m, sissime aux festivitĂ© vive le TORO DEL FUEGO. J'allais oublier dans les fĂȘtes marĂ©cageuses les ballots de paille Ă©parpillĂ©s par dizaine devant chaque manĂšge et payĂ©s par chacun. Je reconnais maintenant le luxe de pouvoir me brancher en eau et Ă©lectricitĂ© Ă  moins de 20 m de ma caravane. Les choses ont grandement changĂ©es... Fini le TORO DEL FUEGO avec le commis sous la carcasse et sissime en matador. Maintenant les forains laissent les municipalitĂ©s organiser les festivitĂ© et gĂ©rer l’intendance. Le progrĂšs ? Tout le monde rĂąle , personne n'est content ...les forains trouvent le feux d'artifice lancĂ© trop tĂŽt , les affiches inexistantes ou trop moches . Le comitĂ© des fĂȘtes pleure en Ă©coutant les forains racontĂ© leurs vies et repart sans certains encaissements. Moi je n'en connais pas un qui n'ai pas payĂ© les festivitĂ©s Ă  ma mĂšre ! Episode 2 Le hĂ©ros malgrĂ© lui Je pense que tout le monde Ă  vu cette Ă©mission M6 "La vie trĂ©pidante des forains "... Pour une fois, une excellente Ă©mission sur le mĂ©tier, un truc qui prend aux tripes tellement c'est rĂ©aliste. On y voit Titi et son montage en force dans un champs de patates pour faire 3 ronds et continuer Ă  croire en son mĂ©tier. On y vois mon tonton Marcel, l'incontournable des journalistes et des maires de ville avec champs de patates dans lequel Titi veut monter. De temps en temps passent de trĂšs belles images de la foire du TrĂŽne, avec les jeunes qui hurlent leur peur sur les manĂšges, des forains qui haranguent le client tels des DJ des annĂ©es 80... Ensuite, on suit Stanislas qui a failli tout perdre avec l'accident de son manĂšge et dont la hantise post-traumatique de revivre ça nous torture aussi, assis devant notre tĂ©lĂ©. Merci M6, pour une fois ce n'est pas racoleur, pas de critiques nĂ©gatives. Juste notre "vie trĂ©pidante de forains". Mais le vĂ©ritable hĂ©ros de cette soirĂ©e c'est Fabrice D. Au dĂ©but Fabrice a dĂ» ĂȘtre content et flattĂ© de faire parti du reportage. Il Ă©trennait un nouveau mĂ©tier sur la foire et Fabrice il aime bien tout le monde, alors bienvenus les journalistes ! Et lĂ  miracle, sans tĂ©lĂ©commande la TV passe de M6 Ă  Tf1 ! Chaque fois qu’apparaĂźt Fabrice c'est "confessions intimes". Quand je regarde une Ă©mission de tĂ©lĂ© je pense que le gars avec la camĂ©ra qui te suit partout, ben tu ne peux pas l'oublier et donc que forcement si c’était moi la vedette je tournerais 777 fois ma langue dans ma bouche avant de parler. Sauf que dans la rĂ©alitĂ© le cameraman te colle tellement que tu le prends pour ton commis ou un gadjo... enfin quelqu'un d'invisible. C'est arriver Ă  Fabrice. Au bout de 10 mn le cameraman est devenu invisible et Fabrice est devenu... Fabrice le forain. Comme quoi quelques rĂ©pliques anodines peuvent passer Ă  la postĂ©ritĂ© - Connard de mort ! - CĂ©dric , les boulons tu va les desserrer avec les dents ? Mes 2 prĂ©fĂ©rĂ©es. Pas de bol pour lui son mĂ©tier qui va rester en panne une bonne partie de la fĂȘte. On rigole encore au souvenir de Fabrice se grattant les C** allongĂ© sur son canapĂ©. Et le souvenir incroyable d'un Fabrice furibond en panne sur le pĂ©riph avec son convoi le cameraman invisible lui avait souhaitĂ© "bonne route " ! Au delĂ  du fou rire , c'est de notre vie dont nous nous moquons en regardant Fabrice. Tous les forains que je connais font comme lui , ils sont natures. Et chaque fois que je prend la route je pense Ă  toi Fabrice et je frĂ©mis Ă  l'idĂ©e qu'un connard puisse me souhaiter BONNE ROUTE PS J'ai trouvĂ© sur le net un tee-shirt " Fabrice le Forain " vendu 26€ en Ă©dition limitĂ©e. M6-la vie trĂ©pidante des forains Episode 1 La caravane part C'est un vieux forain sur le bord de la route. Il n'arrive pas Ă  lui dire adieu. Il est triste et penaud , il se retient de pleurer. Ses enfants observent la scĂšne qui ce dĂ©roule au loin. Quand se sera terminĂ© sa fille prendra une photo...pour plus tard. Le vieux forain est Ă  la retraite depuis peu 47 ans de barbe Ă  papa. Ses mains en gardent encore l'odeur , le sucre , le parfum Ă  la fraise , le colorant qui rougit les doigts. La nuit les doigts de Jean-Paul tournent machinalement sur un bĂąton de bois imaginaire. En vĂ©ritĂ© , la retraite pour un forain ça n'existe pas. Le vieux forain revient rĂ©guliĂšrement aider ses filles. La boutique a beaucoup changĂ© depuis que la nouvelle gĂ©nĂ©ration occupe la place. La fĂȘte c'est tout sa vie , alors que faire de tout ce temps libre ? Sa femme pense connaitre la rĂ©ponse " du temps pour nous deux ? On voyagerait un peu ? Et pourquoi ne pas partager notre temps libre entre nos enfants et nos petits enfants ? Dans le fond elle Ă  surement raison. Ils vont souffler un peu. Dans leur nouvelle vie ils auront besoin d’ĂȘtre plus autonomes. Tout deviens plus compliquĂ© quand on est plus vieux...les convois avec la caravane Laurent ne sont plus possibles , Jean-Paul ne peut plus conduire le 19 tonnes. Il ne veut pas dĂ©ranger ses filles pour prendre la route. Alors madame propose " Et si on achetait plu petit ?" L'idĂ©e fait son chemin et c'est dĂ©cidĂ© , il faut vendre la caravane. Tout le monde est content. Papy Jean-Paul ira passer Noel et Jour de l'an chez l'ainĂ©e , le debut de saison chez la cadette. Une voiture pour tracter le camping...besoin de personne. Tout roule ! Sauf que le chagrin est grand sans sa caravane. 8 pneus et une carcasse et surtout tout une vie de souvenirs. Ses filles comprennent bien se qu'il ressent. C'Ă©tait chez elles aussi avant d’ĂȘtre mariĂ©e cette petite chambre au bout du couloir , Ă  peine 6 m2. Une page se tourne aujourd'hui, Jean-Paul serre les poings sur le bord de la route. Lorsqu'il se retournera le vieux forain commencera une nouvelle vie... ... Sur la fĂȘte foraine !
Commentrendre une machine Gashapon rentable ? Vous avez, rĂ©cemment, acquis une machine distributrice de Gashapon; et vous vous demandez comment faire pour qu'elle soit rentable et dĂ©gage rapidement de bons revenus. En fait, tout dĂ©pend de ce que vous voulez faire de votre machine, car si votre objectif est de la placer dans une fĂȘte foraine,
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