LABBÉ PIERRE 1912-2007, « FRÈRE DES PAUVRES, PROVOCATEUR DE PAIX » 2012 est l’annĂ©e du centenaire de la naissance de l’abbĂ© Pierre une des personnalitĂ©s françaises les plus marquantes du XXe siĂšcle et une des plus aimĂ©es des Français. Les Archives nationales du monde du travail ont tenu Ă  commĂ©morer cet anniversaire en prĂ©sentant au public une
Depuis cent ans, ils ont Ă©tĂ© nombreux les journalistes qui, Ă  titre de reporters, de pupitreurs, de photographes ou de cadres de l'information, ont façonnĂ© Le Devoir. Mais eux, qu'ont-ils retenu de leurs annĂ©es au journal? Dix anciens», un pour chaque vendredi de l'Ă©tĂ©, nous rĂ©pondent. Je suis entrĂ© au Devoir Ă  20 ans, par le plus grand des hasards, comme quelqu'un qui arrive de l'autre cĂŽtĂ© du miroir pour plonger dans le dĂ©but d'un temps nouveau». AprĂšs une annĂ©e de grand sĂ©minaire, je quittai cette fausse vocation sans hĂ©siter, mais sans savoir ce que je voulais faire dans la vie. Il me fallait un travail pour prendre le temps de m'orienter. Je croisai alors dans mon quartier un journaliste du Devoir qui me dit en passant que le journal avait besoin de reporters. Mon pĂšre me fit remarquer qu'il y avait un conflit de travail au Devoir lock-out des typographes avec ligne de piquetage». Mais je n'Ă©coutais pas, parce que ces notions m'Ă©taient parfaitement Ă©trangĂšres. J'Ă©tais instruit, mais je ne savais rien de la vie civile. Les Ă©tudes thĂ©ologiques donnaient de rares contacts avec les Ă©vĂ©nements extĂ©rieurs. En un an, les autoritĂ©s du sĂ©minaire avaient fait afficher une seule fois Le Devoir au babillard pour marquer le triomphe municipal de Jean Drapeau et de sa croisade de moralitĂ©. Notre supĂ©rieur avait aussi rabrouĂ© vertement l'abbĂ© Pierre qui, en visite chez nous, avait osĂ© exprimer sa gĂȘne devant le confort, pour ne pas dire l'opulence, de nos presbytĂšres. Mais j'Ă©tais plutĂŽt du cĂŽtĂ© de l'abbĂ© Pierre, et le procĂšs du clĂ©ricalisme dans CitĂ© libre circulait dĂ©jĂ  en secret sous nos soutanes. Donc, un soir de septembre 1955, je monte le vieil escalier vermoulu de la rue Notre-Dame et le chef des nouvelles Marcel Thivierge me reçoit dix minutes au comptoir, s'en va voir dix minutes le directeur de l'Ă©poque, GĂ©rard Filion, et revient pour me demander As-tu soupĂ©?» Je rĂ©ponds que non et il ajoute Va souper et reviens, tu commences ce soir.» J'avais rendez-vous avec une vieille Remington remise en Ă©tat et je n'avais jamais tapĂ© Ă  la machine. Quelle Ă©poque! Six mois plus tard, je ne voulais plus faire rien d'autre dans la vie! Quelle Ă©poque, et quel milieu! Les cinq derniĂšres annĂ©es du duplessisme allaient ĂȘtre trĂšs exaltantes merci, surtout au journal, qui le combattait maintenant ouvertement aprĂšs avoir appuyĂ© son autonomisme provincial tant que la dĂ©cence le permettait encore. Quant Ă  la salle de rĂ©daction elle-mĂȘme, elle m'offrait ce dont j'avais maintenant le plus envie la libertĂ© de penser et de dire. S'y cĂŽtoyaient des croyants et mĂȘme des pratiquants, des agnostiques discrets, des athĂ©es dĂ©clarĂ©s, et nous nous abreuvions Ă  toutes les tendances du grand buffet des idĂ©ologies personnalisme, existentialisme, socialisme, marxisme. Chez les plus conservateurs, on sentait des relents de corporatisme et de la vision traditionnelle canadienne-française. Nous savions que nos dirigeants Ă©taient presque tous membres de l'Ordre de Jacques Cartier et cela crĂ©ait un certain malaise. Quelle influence cela avait-il sur le journal? Quand la patente» disparut en 1965, on apprit qu'un Ă©ditorialiste du Devoir en avait Ă©tĂ© le Grand Commandeur pendant plusieurs annĂ©es. Le journal trouvait alors son unitĂ© dans le professionnalisme, et ce fut pour moi une Ă©cole extraordinaire, oĂč l'on apprenait Ă  vĂ©rifier et Ă  mesurer l'intĂ©rĂȘt public d'une information avant de la publier. Le Devoir prit Ă  ce moment-lĂ  une trajectoire carrĂ©ment politique. Le phare du changement L'Ă©lection provinciale de 1956 a Ă©tĂ© pour moi le premier grand moment pour comprendre combien ce journal Ă©tait indispensable. J'avais couvert quelques Ă©vĂ©nements habituels de nos campagnes Ă©lectorales de l'Ă©poque, dont des arrestations de travailleurs d'Ă©lections qui avaient un peu trop attirĂ© l'attention de la police. C'est Ă  ce moment-lĂ  qu'ont Ă©tĂ© prononcĂ©es des paroles cĂ©lĂšbres de la part d'un juge qui en avait libĂ©rĂ© quelques-uns en disant du haut du banc Mais laissez donc en paix les honnĂȘtes travailleurs d'Ă©lections.» Le hic, c'est que tout le monde savait qu'ils participaient Ă  une vaste fraude Ă©lectorale bien organisĂ©e. C'en Ă©tait trop. Le temps Ă©tait venu de rĂ©pandre dans la conscience publique la notion d'Ă©lections dĂ©mocratiques normales. Cela prit la forme de la publication par Le Devoir, en juillet 1956, d'une critique sĂ©vĂšre de l'immoralitĂ© politique du QuĂ©bec, Ă©crite par les abbĂ©s GĂ©rard Dion et Louis O'Neil pour la revue Ad usum sacerdotum À l'usage du clergé». Un scoop qui semblerait bien Ă©trange aujourd'hui mais qui fit grand bruit. Ce n'Ă©tait que le premier coup de tonnerre dans l'orage continu qui allait s'abattre sur un rĂ©gime arbitraire et fermĂ© Ă  toute remise en question. Le Devoir devint un phare pour toutes les forces de changement. Mon expulsion Devenu chroniqueur syndical tout en conservant la chronique universitaire, je reçois un jour du printemps 1957 la visite d'un organisateur syndical qui me remet une documentation troublante sur la façon dont la GaspĂ© Copper Mines empĂȘche un syndicat de prendre pied Ă  sa mine de Murdochville. Six articles s'ensuivent, qui alimentent la cĂ©lĂšbre riposte de la grande marche en GaspĂ©sie, temps fort de l'affrontement avec Duplessis et le patronat Ă©tranger. Au printemps de 1958, les Ă©tudiants de l'UniversitĂ© de MontrĂ©al s'agitent et font grĂšve pour des principes comme la suppression de l'arbitraire dans l'attribution des budgets des universitĂ©s et des bourses Ă©tudiantes. Au dĂ©but de mars, aprĂšs une journĂ©e de grĂšve, l'assemblĂ©e des Ă©tudiants dĂ©lĂšgue trois d'entre eux Ă  QuĂ©bec pour aller porter leurs revendications Ă  Duplessis lui-mĂȘme. Ceux qu'on appellera Les Trois», Francine Laurendeau, Bruno Meloche et Jean-Pierre Goyer, prennent le train de nuit. Mais nous Ă©tions quatre Ă  bord, mon journal ayant acceptĂ© que je les suive aprĂšs avoir remis ma copie. Je restai Ă  QuĂ©bec quelques jours, mais les Ă©tudiants feront le pied de grue pendant 37 jours devant le bureau du cheuf». Trois mois plus tard, en juin 1958, ce fut mon tour. Le premier ministre lui-mĂȘme me fait expulser de son bureau pendant la crise du gaz naturel. On a beaucoup rappelĂ© cet Ă©pisode Ă  l'occasion du centenaire du Devoir. Une prĂ©cision je n'Ă©tais pas correspondant du Devoir Ă  QuĂ©bec mais reporter Ă  MontrĂ©al. Duplessis avait interrompu ses confĂ©rences de presse pendant la crise et avait convoquĂ© les journalistes parce que le correspondant parlementaire du Devoir, Pierre Laporte, Ă©tait en vacances. Filion et son rĂ©dacteur en chef, AndrĂ© Laurendeau, avaient trouvĂ© l'astuce de me dĂ©lĂ©guer Ă  sa place! Puis vint le frĂšre Untel. Une lettre de lecteur signĂ©e d'un pseudonyme dĂ©clenche une tempĂȘte. Le QuĂ©bec parle joual, pense joual, s'en va Ă  vau-l'eau. Nous sommes en novembre 1959 et nous en avons pour des semaines Ă  dĂ©velopper l'histoire. La fiĂšvre gagne l'UniversitĂ© de MontrĂ©al. Un superbe canular fait courir la presse et un millier d'Ă©tudiants venus applaudir un faux frĂšre Untel incarnĂ© par un acteur. La photo du frĂšre Jean-Paul Desbiens n'avait pas encore Ă©tĂ© publiĂ©e. L'enquĂȘte qui changea ma vie En mars 1961, aprĂšs un mois de recherche Ă  plein temps Ă  partir d'une bonne source, je parvins Ă  documenter le scandale de l'hĂŽpital Jean-Talon irrĂ©gularitĂ©s nombreuses, dont des interventions chirurgicales douteuses, voire inutiles, corruption dans les achats de terrain, direction autoritaire, copinage avec les sbires de l'Union nationale. Pendant la premiĂšre semaine de publication, le ministre RenĂ© LĂ©vesque tĂ©lĂ©phonait le soir Ă  AndrĂ© Laurendeau pour savoir ce qui allait sortir le lendemain. Devant la gravitĂ© de l'affaire, il convainquit le gouvernement Lesage d'instituer une commission d'enquĂȘte. La mĂȘme semaine, le premier ministre du Canada John Diefenbaker ordonnait au sĂ©nateur Courtemanche de dĂ©missionner sur-le-champ, une premiĂšre dans l'histoire de la ConfĂ©dĂ©ration. Il Ă©tait le neveu de l'ancien ministre de la SantĂ© du QuĂ©bec et homme de main du prĂ©sident de l'hĂŽpital. La commission Chabot recommanda que la province adopte sa premiĂšre loi sur les hĂŽpitaux. Cela allait influencer la suite de ma carriĂšre beaucoup plus que le fait d'avoir Ă©tĂ© expulsĂ© du bureau de Duplessis! Mes articles m'ont en effet valu un National Newspaper Award, ce qui m'a permis de devenir le premier journaliste canadien de langue française Ă  dĂ©crocher la bourse Nieman Ă  l'UniversitĂ© Harvard 1963-1964. Cela motiva Radio-Canada Ă  m'offrir un poste de correspondant Ă  Washington en 1965, puis Ă  m'intĂ©grer Ă  l'Ă©quipe du magazine Le 60 de 1969 Ă  1975. AprĂšs 15 ans de reportage tĂ©lĂ©vision, je passai Ă  la radio en 1980, jusqu'Ă  ma retraite en 1995, alors que j'Ă©tais devenu responsable de formation puis animateur de l'Ă©mission C'est la faute aux mĂ©dias. *** Guy Lamarche - Reporter au Devoir de 1955 Ă  1959, puis en 1961 À voir en vidĂ©o
Linscription « Centenaire de la naissance de l’abbĂ© Pierre » forme un arc de cercle autour du portrait, dans la partie intĂ©rieure, le long du bord. Elle est entourĂ©e par la
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Son pĂšre François Guillotin 1724-1778 2 est reçu notaire par GaĂ«l le 15 juin 1741, 3 rejoignant son oncle Ă  la mode de Bretagne » 4, Joseph Guillotin, aussi notaire et procureur Ă  GaĂ«l. Il Ă©pouse Mathurine Patier 1728-1801 5 le mardi 14 octobre 1749 Ă  Concoret. Ce couple aura douze enfants, tous nĂ©s Ă  Concoret Morbihan Pierre Paul 1750-1814 Marie 1751-1830 6 Marguerite 1753-1816 7 Joseph Marie 1755-1757 8 François Jean Mathurin 1757-1799 9 Anne Julienne 1759- ? 10 Jean 1762- ? 11 Vincent 1764-1766 12 AngĂ©lique 1765- ? Paul Mathurin 1766-1770 13 Reine Anne Marie Reine 1769-1834 14 Paul RenĂ© 1771- ? 15Sa jeunesse Pierre-Paul Guillotin, aĂźnĂ© d’une famille de douze enfants, est nĂ© le 24 juillet 1750 au Vaubossard » en la maison de la Gaudais, hameau de Concoret voisin du chĂąteau du Rox 16. Nous ignorons oĂč Pierre-Paul a commencĂ© ses Ă©tudes. Il a probablement suivi l’enseignement donnĂ© par un chapelain-rĂ©gent dans une petite Ă©cole proche du bourg, comme il Ă©tait d’usage pour les garçons des familles aisĂ©es de Concoret 17. — Notes non publiĂ©es de Joseph BoulĂ© 2015 — À vingt ans, il reçoit la tonsure ainsi que les quatre ordres mineurs. Suivant une pratique frĂ©quente chez les personnes pieuses, son oncle et sa tante, Jacques Guillotin et Françoise Morfouesse, lui assurent un titre clĂ©rical », c’est-Ă -dire une rente viagĂšre annuelle de 30 livres. Ils mettent Ă  sa disposition leur maison de devant » et son jardin au Vaubossard » en Concoret, et Ă  proximitĂ© 176,5 sillons de terre, dont sillons de terre labourable plantĂ©e et 102 sillons pris sur les mauvaises Landes de Lambrun » 18. — JAMAUX, Alfred, L’AbbĂ© Guillotin », Annales de la SociĂ©tĂ© d’Histoire et d’ArchĂ©ologie de l’Arrondissement de Saint-Malo, 2010, p. 225-242. [page 227] — À partir du 4 septembre 1771, Pierre-Paul Guillotin Ă©tudie au petit sĂ©minaire diocĂ©sain de Saint-Sauveur de Dinan CĂŽtes-d’Armor. En aoĂ»t 1772, il y obtient une mention assez bien » Ă  l’examen de passage Ă  l’ordre majeur. Il poursuit alors ses Ă©tudes au sĂ©minaire de Saint-MĂ©en Ille-et-Vilaine oĂč il est ordonnĂ© diacre le 2 septembre 1772. En fĂ©vrier 1774, il obtient la mention assez bien » et continue ses Ă©tudes, en qualitĂ© de pensionnaire gratuit, au sĂ©minaire de Saint-Servan Ille-et-Vilaine 19. Le 27 septembre 1774, il est ordonnĂ© prĂȘtre Ă  24 ans dans la chapelle Saint-Sauveur de Saint-Malo. — Jamaux Alfred 2010 op. cit., p. 227 — 20 Les cures de Paimpont, Baulon et Saint-Servan En 1774, Pierre-Paul Guillotin est nommĂ© Ă  son premier poste chapelain de Saint-Samson de TelhouĂ«t en Paimpont. Il y exerce sa charge sous l’autoritĂ© du frĂšre gĂ©novĂ©fain Jean-François Leroy 21, prieur recteur de la paroisse de Notre-Dame de Paimpont. La frairie de Saint-Samson est limitrophe de sa paroisse natale de Concoret. Le jeune prĂȘtre ne pouvait espĂ©rer un poste plus proche de sa famille. — Jamaux Alfred 2010 op. cit., p. 227 — En 1776, Pierre-Paul Guillotin est promu Ă  la cure de Saint-Blaise de Baulon Ille-et-Vilaine, prieurĂ©-cure dĂ©pendant de l’abbaye gĂ©novĂ©faine de Saint-Jacques de Montfort. Il y exerce la fonction de curĂ© sous l’autoritĂ© du prieur-recteur Jean-Baptiste Magneval 22. En 1778, il est nommĂ© Ă  la cure de Saint-Servan, faubourg de Saint-Malo. Le bĂ©nĂ©fice de cette paroisse est tenu par Mathurin Dumont de 1760 Ă  1781, puis par Jean Dumont jusqu’à la RĂ©volution. Son premier acte est un baptĂȘme datĂ© du 9 mai 1778. AprĂšs dix ans de ministĂšre servannais, la RĂ©volution survient. La cure de Baulon est restĂ©e sans desservant depuis la mort de Jean-Baptiste Magneval en 1788. Les deux autoritĂ©s qui doivent s’entendre pour y pourvoir sont en conflit. Claude Fauchet 1744-1793, abbĂ© de Saint-Jacques de Montfort, ouvert aux idĂ©es rĂ©volutionnaires, propose deux gĂ©novĂ©fains, successivement refusĂ©s par l’évĂȘque de Saint-Malo, Cortois de Pressigny 1745-1823. Ce dernier propose d’y placer Pierre-Paul Guillotin qui refuse Ă  son tour. — Jamaux Alfred 2010 op. cit., p. 229 — Le 27 septembre 1790, l’AssemblĂ©e Constituante vote en faveur d’un serment des clercs Ă  la Constitution civile du clergĂ©. Le recteur de Saint-Servan, Jean Dumont, Pierre-Paul Guillotin et ses deux autres curĂ©s, refusent de prĂȘter serment. L’évĂȘque de Saint-Malo quitte le pays le 17 octobre suivant. Les quatre curĂ©s rĂ©fractaires exercent leurs fonctions jusqu’au 13 mars 1791, date Ă  laquelle ils refusent de lire la proclamation de l’évĂȘque constitutionnel Ă©lu. Ils sont alors Ă©vincĂ©s de la cure de Saint-Servan et remplacĂ©s par des curĂ©s constitutionnels. — Jamaux Alfred 2010 op. cit., p. 230 — 1791 — Le chapelain de Beuve en Mauron ExpulsĂ© par les clercs assermentĂ©s, l’abbĂ© Guillotin, ĂągĂ© de quarante et un ans, quitte Saint-Servan pour Concoret en juin 1791. [...] Le 5 juin 1791, je fus contraint par dĂ©faut de serment d’abandonner la cure de Saint-Servan et de me retirer dans mon lieu natal. J’ai Ă©tĂ© l’espace d’un an chapelain de Beuve. La chapelle Sainte-Anne de Beuve est situĂ©e au village de la Saudraie » en Mauron, limitrophe avec Concoret. Les Ă©glises paroissiales Ă©tant tenues par des prĂȘtres assermentĂ©s, les rĂ©fractaires continuent cependant d’exercer leur sacerdoce dans les chapelles frairiennes. Mais le compromis dure peu de temps et bientĂŽt les municipalitĂ©s confisquent les objets du culte et ferment les chapelles. — Jamaux Alfred 2010 op. cit., p. 230 — Outre son activitĂ© de chapelain, l’abbĂ© participe avec le recteur BĂ©taux 1717-1797 23 Ă  la vie paroissiale de Concoret. On a dĂ©pouillĂ© tous les registres du gĂ©nĂ©ral de la paroisse jusqu’en 1791 ; son nom ne s’y trouve mentionnĂ© qu’une fois Ă  propos d’une grand’messe qu’il chanta et pendant laquelle on fit prĂȘter serment Ă  je ne sais quel officier civil. Toutefois ces registres du gĂ©nĂ©ral ont certainement eu pour secrĂ©taire l’abbĂ© Guillotin, car on y reconnait sans peine sa belle et rĂ©guliĂšre Ă©criture. 1792-1793 — Les dĂ©buts dans la clandestinitĂ© Ă  Concoret 1792 Ce n’est vĂ©ritablement qu’à l’étĂ© 1792 que les lois anticlĂ©ricales poussent l’abbĂ© vers la clandestinitĂ©. Le 20 aoĂ»t 1792, l’abbĂ© Guillotin prĂȘte serment devant la municipalitĂ© de Concoret. Il inclut cependant une restriction, ce qui revient Ă  le rendre caduque. Je rĂ©serve formellement ce qui pourrait prĂ©judicier au pouvoir spirituel de l’église catholique apostolique et romaine dans laquelle je veux vivre et mourir. Pierre-Paul Guillotin assiste alors Ă  la montĂ©e en puissance de la rĂ©pression rĂ©volutionnaire. Le 11 septembre 1792, Mathurin François Marie Viallet est nommĂ© par la municipalitĂ© officier public pour enregistrer les naissances, mariages et sĂ©pultures et assurer par lĂ  l’état-civil des citoyens ; mais comme dans la nouvelle forme d’enregistrement il n’est fait mention ni de baptĂȘmes, ni de bĂ©nĂ©diction nuptiale, il paraĂźt nĂ©cessaire de tenir un registre particulier par lequel les catholiques puissent reconnaĂźtre dans la suite que leurs naissances et mariages ont Ă©tĂ© sanctifiĂ©s par les sacrements et cĂ©rĂ©monies de la religion. C’est la raison pour laquelle je tiens le prĂ©sent Ă  Concoret le 11 septembre 1792. Il commence alors la rĂ©daction du Registre de Concoret qui permet de le suivre pas Ă  pas dans sa nouvelle condition. Durant presque dix ans, l’abbĂ© Guillotin y consigne prĂšs de 700 actes de baptĂȘme, 180 cĂ©lĂ©brations de mariage et prĂšs de 350 actes de sĂ©pulture. Ces actes dressĂ©s dans l’église de Concoret ou dans une maison particuliĂšre Ă  cause de la persĂ©cution sont facilitĂ©s par la majoritĂ© des habitants restĂ©s fidĂšles Ă  la religion catholique, par les autoritĂ©s municipales elles-mĂȘmes, voire le District. Le Registre est la source quasi exclusive de renseignements concernant l’abbĂ© Guillotin durant sa vie clandestine entre 1791 et 1800. Un tĂ©moignage complĂ©mentaire, fort succinct cependant, a Ă©tĂ© recueilli par l’abbĂ© Jarno, ancien vicaire de Concoret et de CamoĂ«l Morbihan vers 1900. Il comprend notamment la seule description physique connue de l’abbĂ© Guillotin. MalgrĂ© toutes mes recherches [...] je n’ai presque rien appris touchant le caractĂšre et la personne de l’abbĂ© Guillotin.[...] Il Ă©tait, semble-t-il d’une taille fort Ă©levĂ©e six pieds deux pouces, selon quelques-uns. On ajoute qu’il ne connaissait pas la peur. [...] Les mesures contre l’Église catholique, le culte et le clergĂ© se renforcent. Le 23 septembre 1792, on publie Ă  Concoret un dĂ©cret de l’assemblĂ©e nationale qui ordonne que tous les prĂȘtres, fonctionnaires publics non sermenteurs sortent de la France, sous huitaine, sous peine d’ĂȘtre poursuivis et traitĂ©s comme rebelles aux lois et comme perturbateurs du repos public. Une dizaine de prĂȘtres de Concoret partent pour l’exil. Seul reste l’abbĂ© Guillotin, plus ou moins tolĂ©rĂ© par les autoritĂ©s Le lundi suivant 1eroctobre, la municipalitĂ© de Concoret a Ă©crit au district de PloĂ«rmel que tous les prĂȘtres de l’endroit Ă©taient partis, Ă  l’exception d’un qui n’est point fonctionnaire public. Le district a rĂ©pondu que ce prĂȘtre pouvait rester tranquille, en se comportant avec circonspection. En consĂ©quence de cela, et encore plus Ă  cause de la recommandation que M. Betaux m’a faite de son troupeau, je me dĂ©cide Ă  dire la messe et Ă  exercer les fonctions curiales Ă  Concoret, avec beaucoup de prĂ©cautions, et en craignant toujours quelque trahison des ennemis de la religion. Je n’ose plus coucher chez moi. Le vieux recteur BĂ©taux lui a en effet remis tous ses pouvoirs ainsi qu’une pierre d’autel. Une semaine plus tard, il cĂ©lĂšbre une derniĂšre messe dans l’église Saint-Laurent de Concoret. C’est enfin l’évĂȘque en exil lui-mĂȘme qui lui transmet des pouvoirs Ă©largis. En dĂ©cembre 1792, j’ai reçu de M. Durand de la FuroniĂšre, grand-vicaire de Mgr l’évĂȘque de Saint-Malo, alors Ă  Jersey, des pouvoirs trĂšs Ă©tendus pour tout le diocĂšse de Saint-Malo, et qui dureront jusqu’à rĂ©vocation. 1793 En ce dĂ©but d’annĂ©e 1793, les messes du curĂ© rĂ©fractaire en l’église Saint-Laurent de Concoret sont une exception. Elles attirent de nombreux fidĂšles des paroisses environnantes Je continue Ă  dire la messe Ă  l’église, tantĂŽt Ă  une heure, tantĂŽt Ă  l’autre ; on y vient de trois Ă  quatre lieues Ă  la ronde, attendu qu’ailleurs les prĂȘtres catholiques n’osent plus paraĂźtre. M. Duclos, recteur de Saint Liry, cĂ©lĂšbre encore publiquement. Tous les habitants de Concoret tiennent mon parti. Ceux de Paimpont, de PlĂ©lan, St-Malon et Muel, qui sont rĂ©volutionnaires, ne sont pas mes ennemis. Les autoritĂ©s rĂ©publicaines, inquiĂštes de ces dĂ©rogations aux nouvelles lois en vigueur, tentent d’y remĂ©dier en nommant un prĂȘtre assermentĂ© que la municipalitĂ© de Concoret refuse Le dimanche 10 mars 1793, quelques Ă©lecteurs du district de PloĂ«rmel, y convoquĂ©s et assemblĂ©s, ont nommĂ© M. Chedaleu, prĂȘtre des environs de Rochefort, pour curĂ© constitutionnel de Concoret, et le mardi suivant la municipalitĂ© dudit Concoret, a fait Ă©crire au district, que la paroisse ne veut point de prĂȘtre. Mais le ton se durcit et l’abbĂ© Guillotin, menacĂ©, cĂ©lĂšbre ses derniĂšres messes en l’église de Concoret en avril 1793. Le recteur rĂ©fractaire est bientĂŽt l’objet d’une vĂ©ritable traque Le dimanche 6 octobre, je fus dĂ©noncĂ© Ă  la municipalitĂ© de Paimpont, pour avoir exercĂ© des fonctions en ladite paroisse, et il y fut dĂ©cidĂ© de sommer les gendarmes de PlĂ©lan et 200 gardes nationaux de Paimpont pour venir me chercher le mercredi soir. J’en fus prĂ©venu et quatre gendarmes vinrent fouiller chez moi au Vaubossart et couchĂšrent au Rox. Les fusiliers de Paimpont fouillĂšrent chez mes parents, au bourg, Ă  la Chauvelais, Ă  la rue Eon, et je passai cette nuit sur la lande de Renihal, avec M. Clouet, curĂ© du Bran. Durant l’annĂ©e 1793, l’abbĂ© Guillotin a enregistrĂ© 67 baptĂȘmes, 40 mariages et 30 sĂ©pultures. AprĂšs le 2 mars, tous les actes sont enregistrĂ©s dans des maisons particuliĂšres Ă  cause de la persĂ©cution. Loin de se limiter Ă  Concoret, l’abbĂ© baptise de nombreux enfants sur les paroisses voisines de GaĂ«l, Beignon, CampĂ©nĂ©ac, Muel, Le Bran, Paimpont, et NĂ©ant. — HĂ©ligon, abbĂ© Joseph JudicaĂ«l 1904 op. cit., p. 304 — 1794-1796 — L’escalade de la violence 1794 En ce dĂ©but d’annĂ©e 1794, les autoritĂ©s font descendre les cloches de l’église de Concoret. La municipalitĂ© cache le mobilier et le chemin de croix. De nombreuses croix sont abattues et remplacĂ©es par des chĂȘnes de la LibertĂ©. La RĂ©publique, qui a fait appel Ă  des levĂ©es en masse de soldats, instaure la Terreur. BientĂŽt la guerre civile touche la rĂ©gion. Le combat des Landes de Beignon entre les chouans de Joseph de Puisaye et les troupes rĂ©publicaines marque l’entrĂ©e de la rĂ©gion de Paimpont dans la premiĂšre chouannerie. Les chouans traversent la forĂȘt et passent par Concoret, poursuivis par les rĂ©publicains sous le regard de l’abbĂ© Guillotin. L’abbĂ© continue cependant Ă  marier, baptiser, enterrer et faire la messe malgrĂ© une pression de plus en plus forte. Le 29 juin, au matin, quinze soldats rĂ©publicains sont venus en garnison Ă  Concoret pour chercher les prĂȘtres catholiques et les garçons dĂ©serteurs, afin de fusiller les premiers et de conduire les autres Ă  l’armĂ©e, Concoret ayant Ă©tĂ© dĂ©noncĂ© par les patriotes de Paimpont comme un refuge de prĂȘtres rĂ©fractaires et de dĂ©serteurs. Ces soldats ont fait des recherches Ă©tonnantes dans les villages de la RiviĂšre, la Roche, le Vaubossart, le Rox et la Chanvelaie. Ils ont enfoncĂ© les portes, brisĂ© les meubles, percĂ© les couettes Ă  coups de sabres, volĂ© argent, linge et ce qu’ils pouvaient emporter. Ils ont trouvĂ© dans la grange du Gave, au Vaubossart, un paquet cachĂ©, dans lequel Ă©taient un vieil ornement pour cĂ©lĂ©brer la messe, une vieille Ă©charpe, un rochet, quelques hardes noires Ă  l’usage des prĂȘtres et une caisse qui contenait plusieurs corporaux et purificatoires. S’étant habillĂ©s dans ces ornements, ils ont fait, le long du chemin jusqu’au bourg, toute sorte de dĂ©risions contre le sacrifice de la messe et contre les prĂȘtres. Mathurine LaguillĂ©e, leur ayant avouĂ© avoir cachĂ© ce paquet lors du dĂ©part des prĂȘtres, a Ă©tĂ© incarcĂ©rĂ©e deux jours. C’est moi qui avais donnĂ© cela Ă  garder. Cette garnison, redemandĂ©e du district pour une autre expĂ©dition, est partie Ă  la hĂąte le 2 juillet. Selon le tĂ©moignage de l’abbĂ© Jarno, l’abbĂ© Guillotin se cache alors dans de nombreuses maisons de la rĂ©gion. L’abbĂ© habitait un peu partout selon le hasard des circonstances et des dangers. Lorsque la rĂ©gion devenait plus calme, il rentrait secrĂštement Ă  la maison paternelle du Vaubossard oĂč madame Guillotin se faisait son infatigable complice et se retirait ensuite Ă  la moindre alerte vers la forĂȘt de Paimpont, les vallĂ©es voisines obstruĂ©es d’impĂ©nĂ©trables taillis et les rochers de Lambrun. À la fin de l’annĂ©e 1794, l’abbĂ© rĂ©fractaire a cĂ©lĂ©brĂ© 136 baptĂȘmes et 32 mariages clandestins. Parmi ces actes figure celui du baptĂȘme du fils d’un fervent rĂ©publicain, fonctionnaire au district. Jean-Baptiste-Armand Viallet, ci-devant procureur au parlement, et de demoiselle Julie Buchet, nĂ© au lieu de Bellevue, prĂšs le bourg de Concoret, le dimanche de la Quasimodo, a Ă©tĂ© baptisĂ© secrĂštement, le lendemain, par moi soussignĂ©. 1795 DĂ©but 1795, on accorde 60 francs de prime Ă  celui qui arrĂȘte un prĂȘtre rĂ©fractaire. Les ConcorĂ©tois rĂ©parent cependant leur Ă©glise en avril et le maire invite Ă  nouveau l’abbĂ© Guillotin Ă  y cĂ©lĂ©brer la messe. Le dimanche 30 aoĂ»t, cinq bleus » interrompent la messe et menacent l’abbĂ© rĂ©fractaire. [...] trois particuliers de PlĂ©lan et deux de Gaillarde, armĂ©s de fusils, se sont prĂ©sentĂ©s au bourg de Concoret, Ă  l’issue de la derniĂšre messe et ont insultĂ© et menacĂ© plusieurs personnes. Ils sont revenus au commencement de vĂȘpres.[...] Au sortir de l’église, ils ont dit hautement que les prĂȘtres rĂ©fractaires ne diront pas longtemps la messe et que si j’avais priĂ© pour le Roi, Ă  la priĂšre, ils m’eussent fusillĂ© dans l’église. Le 20 septembre, l’église est Ă  nouveau fermĂ©e. L’abbĂ© Guillotin conclut son registre pour l’annĂ©e 1795 sur cette phrase. La Bretagne est actuellement livrĂ©e Ă  toutes les horreurs de la guerre civile par les pillages, les massacres et les combats journaliers entre les royalistes et rĂ©publicains. MalgrĂ© toutes ces violences, l’abbĂ© Guillotin a cĂ©lĂ©brĂ© 140 baptĂȘmes, et 26 mariages clandestins en 1795. 1796 L’annĂ©e 1796 dĂ©bute elle aussi dans la violence. Cette annĂ©e a commencĂ© par de nouvelles poursuites contre les prĂȘtres catholiques, un nouvel acharnement entre les royalistes et les rĂ©publicains et une plus affreuse guerre civile. On n’entend parler de toute part que de meurtres et de brigandages. Les routes sont impraticables, le commerce tout-Ă -fait interrompu, les haines et les vengeances continuelles. Chacun tremble chez soi la nuit et le jour, et le dĂ©sordre ne fait qu’augmenter. L’abbĂ© Guillotin songe pour la premiĂšre fois depuis le dĂ©but de sa clandestinitĂ© Ă  retourner Ă  Saint-Servan. Le 22 janvier, au soir, je me mets en route pour me rendre Ă  Saint-Servan. MalgrĂ© tous les dangers des chemins, je parviens jusqu’à Saint-Maden, oĂč j’apprends que Saint-Servan, Ă©tant en Ă©tat de siĂšge, est presque impĂ©nĂ©trable. Le 2 fĂ©vrier, jour oĂč je devais tenter la route, un combat a eu lieu Ă  la Houssais entre les rĂ©publicains et les royalistes, ce qui m’obligea de revenir Ă  Concoret, oĂč j’arrive le 6 fĂ©vrier. La garnison rĂ©publicaine de Gaillarde commet de nombreuses exactions Ă  Concoret. La liste des fusillĂ©s s’allonge. [...] les royalistes et les rĂ©publicains se font une guerre continuelle sur le terrain de Concoret qui, Ă©tant censĂ© favoriser les royalistes, est dĂ©vastĂ© par les autres, surtout le bourg, le Tertre, Brandeseuc, la Chauvelaie, le Vaubossart, la Roche et la Haye. Pourtant, selon un tĂ©moignage rapportĂ© par l’abbĂ© Jarno, jamais les rĂ©publicains de Gaillarde ne se sont attaquĂ©s Ă  l’abbĂ© Guillotin. Un vieillard me raconta que les patriotes du camp de Gaillarde le craignaient Ă  cause de sa haute influence sur ses compatriotes ; d’autres m’ont affirmĂ© que le commandant de ce poste dĂ©fendait Ă  ses hommes de lui faire aucun mal et que le prĂȘtre allait pendant la nuit jusqu’aux abords du cantonnement baptiser les enfants et assister les malades ; son devoir accompli, il ne s’attardait jamais malgrĂ© les invitations les plus pressantes. Le chef de camp ne l’ignorait pas, mais laissait faire par politique, car en cas de mort de M. Guillotin malheur fut arrivĂ© Ă  toute la garnison de Gaillarde. Sur la fin juin 1796, la grande majoritĂ© des chouans dĂ©posent les armes aux chefs-lieux de dĂ©partements, par accord passĂ© entre les chefs des deux partis. De juillet Ă  septembre, une Ă©pidĂ©mie de dysenterie touche Concoret et les paroisses voisines, tuant un grand nombre d’enfants et de vieillards. Certains prĂȘtres exilĂ©s reviennent Ă  Concoret, dĂ©chargeant l’abbĂ© Guillotin de son ministĂšre. L’abbĂ© peut enfin se rendre Ă  Saint-Servan oĂč il reste quatre mois. Le 24 septembre, j’ai quittĂ© Concoret pour me rendre Ă  ma cure de Saint-Servan, oĂč je suis arrivĂ© le 28 avec beaucoup de difficultĂ©. 1797-1799 — Les derniĂšres annĂ©es de clandestinitĂ© 1797 Le 29 janvier 1797, l’abbĂ© Guillotin est de retour Ă  Concoret aprĂšs quatre mois passĂ©s Ă  la cure de Saint-Servan. La RĂ©publique attĂ©nue la rĂ©pression contre les prĂȘtres qui peuvent Ă  nouveau circuler et officier. Le 8 mars, j’ai retournĂ© Ă  ma cure de Saint-Servan, M. Regnard restant Ă  Concoret. En mars et avril, les prĂȘtres catholiques ont recommencĂ© Ă  dire la messe dans les Ă©glises de GaĂ«l, Mauron , Beignon et quelques autres, les patriotes les y engagent et mĂȘme les y contraignent par menaces. Le 5 mai, je suis revenu de Saint-Servan, Concoret Ă©tant restĂ© sans prĂȘtre, M. Regnard Ă©tant allĂ© Ă  Glac. Le dimanche 11 juin 1797, l’abbĂ© Guillotin cĂ©lĂšbre la messe Ă  voix basse en l’église de Concoret en raison de l’état de dĂ©labrement dans laquelle elle se trouve aprĂšs plusieurs annĂ©es de RĂ©volution. J’ai trouvĂ© l’église remplie des dĂ©bris des autels et de toutes les choses servant au service divin, les statues des saints rĂ©duites en charbon , etc. ; attendu que le culte public pour le prĂ©sent n’est pas conforme Ă  l’avis de nos Ă©vĂȘques, et que notre Ă©glise est si dĂ©vastĂ©e, je refusais d’y dire la messe quoiqu’on la disait dans les paroisses voisines. Mais M. ***, commissaire national, ayant ordonnĂ© que je l’y cĂ©lĂ©brasse oĂč que je sortisse de la paroisse [...] En juillet 1797, plusieurs prĂȘtres reviennent d’exil, rassurĂ©s par la nouvelle politique menĂ©e par la RĂ©publique. Mais le 4 septembre 1797 18 fructidor an V, le Directoire qui gouverne la France organise un coup d’État contre les dĂ©putĂ©s royalistes, qui Ă©taient redevenus majoritaires dans les deux AssemblĂ©es et menaçaient de rĂ©tablir l’Ancien RĂ©gime. La rĂ©pression s’intensifie de nouveau contre les Ă©migrĂ©s, les chouans et les prĂȘtres rĂ©fractaires. Ils ont fait porter un dĂ©cret qui dĂ©fend, 1° la rentrĂ©e des prĂȘtres exilĂ©s et ordonne Ă  ceux qui sont rentrĂ©s de sortir de France sous quinzaine ; 2° qui dĂ©fend aux prĂȘtres restĂ©s en France de faire aucune fonction de leur ministĂšre, Ă  moins qu’ils n’aient prĂȘtĂ© le serment de haine Ă  la royautĂ© et d’inviolable soumission aux lois de la RĂ©publique. Le 14 septembre l’église Saint-Laurent de Concoret est dĂ©sornĂ©e et ses portes fermĂ©es. L’abbĂ© repart pour Saint-Servan du 23 septembre au 11 novembre 1797. Le samedi 16 dĂ©cembre, des soldats et gendarmes sont venus Ă  Concoret pour chercher des prĂȘtres catholiques et enlever les armes. Depuis quelques semaines, on fait des fouilles dans les environs chez les prĂȘtres et on en a pris plusieurs. L’abbĂ© Guillotin enregistre 57 baptĂȘmes et 15 mariages pour l’annĂ©e 1797. Certains d’entre eux sont cĂ©lĂ©brĂ©s par d’autres prĂȘtres revenus au pays, MM. Regnard, prĂȘtre de Concoret, Peruchot, prĂȘtre du Bran, Bernard, vicaire de Mauron , Roblair , vicaire de NĂ©ant, et Clonet, recteur de GaĂ«l. 1798 L’annĂ©e 1798 est marquĂ©e par de fortes persĂ©cutions contre l’Église et la foi catholique. La semaine est remplacĂ©e par la dĂ©cade et le dimanche est aboli. Le dimanche, 12 aoĂ»t, jour oĂč l’on cĂ©lĂ©brait la fĂȘte de St Laurent, patron de la paroisse, neuf soldats de la garnison de MĂ©en sont venus Ă  Concoret et y ont fait des patrouilles de nuit.[...] Le 20 septembre et jours suivants, des gendarmes dĂ©guisĂ©s sont venus chercher les prĂȘtres catholiques par Concoret et Paimpont. MalgrĂ© le danger d’une arrestation suivie d’une condamnation Ă  mort, l’abbĂ© continue Ă  exercer son sacerdoce. Le dimanche 25 novembre, j’ai bĂ©ni une croix plantĂ©e proche la Fervaie, dite la Croix-Grand-Pierre, laquelle avait Ă©tĂ© ci-devant brisĂ©e par les patriotes. Le 28 novembre, j’ai bĂ©ni Ă  TrĂ©bran une maison servant ci-devant d’étable Ă  laquelle Jean Besnard et Julienne Bouesnard son Ă©pouse, ont fait faire une cheminĂ©e pour y demeurer. J’y ai dit la messe.[...] Le 4 dĂ©cembre , j’ai bĂ©ni au Vaubossart une maison que Pierre Le Feubvre, tailleur et Gabrielle Minier ont fait bĂątir en une maison appartenant ci-devant aux Pongerard. J’y ai dit la messe. Durant l’annĂ©e 1798, l’abbĂ© Guillotin mentionne 81 baptĂȘmes et 31 mariages sur son Registre. 1799 En ce dĂ©but 1799, les mesures anticlĂ©ricales se poursuivent. À cette rĂ©pression s’ajoute un froid intense, et un tremblement de terre ressenti Ă  Concoret le 5 janvier. Quelques jours plus tard, l’abbĂ© chute et se casse le bras. Le 10 janvier, je me suis cassĂ© le bras droit la nuit sur la glace et j’ai Ă©tĂ© plus d’un mois sans pouvoir m’en servir. L’abbĂ© ne donne aucun renseignement sur son activitĂ©. Son Registre pour l’annĂ©e 1799 ne mentionne que les nombreux faits marquants. La guerre civile entre rĂ©publicains et royalistes fait de nombreuses victimes de part et d’autre. L’abbĂ© Guillotin s’épanche longuement sur la mort en captivitĂ© du pape Pie VI dans les prisons rĂ©publicaines de Valence. La troisiĂšme chouannerie dĂ©bute Ă  l’automne 1799. Les rĂ©publicains de Concoret et de la garnison de Gaillarde quittent la campagne, devenue trop dangereuse, pour les bourgs et les villes. Un nouveau coup d’État a lieu les 9 et 10 novembre 1799 18 Brumaire, portant le gĂ©nĂ©ral Bonaparte au pouvoir. Durant l’annĂ©e 1799, l’abbĂ© Guillotin mentionne 84 baptĂȘmes et 21 mariages. Le retour Ă  Saint-Servan Ă  partir de 1800 L’abbĂ© Guillotin poursuit l’écriture de son Registre dans les premiers mois de l’annĂ©e 1800. RemplacĂ© par Joseph BigarrĂ©, natif de Mauron, l’abbĂ© Guillotin peut quitter Concoret. Il s’installe dĂ©finitivement Ă  Saint-Servan Ă  partir du 15 mars 1800. Le Concordat signĂ© le 16 juillet 1801 entre le Premier consul Bonaparte et le pape Pie VII permet Ă  de nombreux prĂȘtres dĂ©portĂ©s du diocĂšse de Saint-Malo de revenir en leur paroisse sous la conduite de l’abbĂ© Le Saout, recteur de Saint-Malo. L’église de Saint-Servan est rĂ©ouverte au culte le 31 octobre 1801. Le 8 avril 1802, le Concordat est promulguĂ©. Le 1er avril 1803, l’abbĂ© Guillotin ouvre le registre des sĂ©pultures de Saint-Servan. Selon la nouvelle organisation ecclĂ©siastique, l’évĂȘchĂ© de Saint-Malo n’existe plus. Il y a un Ă©vĂȘque pour chaque dĂ©partement et chaque chef-lieu de canton devient une cure de premiĂšre classe » avec un curĂ© Ă  sa tĂȘte. Les autres paroisses prennent le statut de succursale », avec un prĂȘtre desservant. Pierre-Paul Guillotin, ancien prĂȘtre du diocĂšse de Saint-Malo, devient alors prĂȘtre du diocĂšse de Vannes puisque Concoret, sa paroisse, est devenue morbihannaise. Pourtant, l’abbĂ© Guillotin dĂ©roge Ă  la nouvelle rĂšgle instaurĂ©e par le Concordat et occupe son ancienne charge de vicaire Ă  Saint-Servan. — Jamaux Alfred 2010 op. cit., p. 234-235 — Revenu Ă  son poste, aprĂšs la RĂ©volution, il s’occupa surtout de rĂ©gulariser les unions contractĂ©es durant son absence. L’église de Saint-Servan possĂšde encore sur ce chapitre, un registre entier fait de sa main. Le nombre de mariages ainsi revalidĂ©s est considĂ©rable. Le 25 septembre 1812, il signe en l’étude de Maitre Robert, notaire Ă  Paimpont, un testament en faveur de ses deux sƓurs cĂ©libataires, Anne-Julienne, rĂ©sidant au bourg de Concoret et Marguerite qui habite au Vaubossard. Il cĂ©lĂšbre un dernier mariage le 1er dĂ©cembre 1813 et tombe gravement malade un mois plus tard. Il dĂ©cĂšde le 28 janvier 1814, ĂągĂ© de 63 ans. Il est inhumĂ© au cimetiĂšre de la Vigne-Chapt Ă  Saint-Servan. L’an mil huit cent quatorze, le vingt huit janvier aux cinq heures du matin. Nous Pierre Charles Cousin juge de paix du canton de Saint-Servan, premier arrondissement, dĂ©partement d’Ille-et-Vilaine, assistĂ© de M. Placide Michel PlainfossĂ© notre adjoint. Sur l’avis nous donnĂ© que M. Pierre Paul Guillotin, l’un des vicaires de cette ville, venait de dĂ©cĂ©der en son domicile rue du Centre, chez M. AndrĂ© Collet oĂč il Ă©tait en qualitĂ© de pensionnaire, nous nous sommes transportĂ©s d’office chez le dit Sr Collet et lui avons fait part du motif de notre prĂ©sence, attendu l’absence des hĂ©ritiers du prĂ©dit feu Sr Guillotin ; Ă  quoi il nous a rĂ©pondu qu’il Ă©tait prĂȘt Ă  nous montrer tout ce qui appartenait au dit dĂ©funt, et nous conduit dans une chambre au premier Ă©tage ayant son ouverture sur ladite rue du Centre et sur la cour au midi ; oĂč nous avons procĂ©dĂ© Ă  l’annotation des objets appartenant au dĂ©funt. Le 2 mars 1814, sa sƓur Anne Julienne, munie d’une procuration, se prĂ©sente devant le juge de paix de Saint-Servan pour rĂ©cupĂ©rer les quelques objets que possĂ©dait son frĂšre. — Jamaux Alfred 2010 op. cit., p. 236 — Le chĂȘne Ă  Guillotin Cet arbre remarquable, plusieurs fois centenaire, est situĂ© aux Rues Éon en Concoret, Ă  une centaine de mĂštres du chĂąteau du Rox. D’abord appelĂ© ChĂȘne des Rues Éon » au 19e siĂšcle, il devient ChĂȘne Ă  Guillotin » Ă  partir de la fin des annĂ©es 1960. Pourtant, aucun Ă©lĂ©ment historique n’a jamais mentionnĂ© l’utilisation de cet arbre creux comme refuge pour l’abbĂ© Guillotin sous la RĂ©volution. Bibliographie GUILLOTIN, abbĂ© Pierre-Paul, Registre de l’abbĂ© Guillotin », Concoret, 1791, Voir en ligne. GUILLOTIN, abbĂ© Pierre-Paul et ROPARTZ, Sigismond, Le registre de Concoret. MĂ©moires d’un prĂȘtre rĂ©fractaire pendant la Terreur, PubliĂ© pour la premiĂšre fois sur le manuscrit de l’abbĂ© Guillotin, Saint-Brieuc, L. Prud’homme, Ă©diteur, 1853, Voir en ligne. GUILLOTIN, abbĂ© Pierre-Paul, 1791-1800 Registre de l’abbĂ© Guillotin », Michel de Genouillac et Philippe Lochet, Concoret, 2022, 177 p., Voir en ligne. HÉLIGON, abbĂ© Joseph JudicaĂ«l, Le Registre de Concoret Journal de l’abbĂ© Guillotin, 1791-1800 », Revue Morbihannaise, 1904, p. 187-194 ; 250-260 ; 304-318 ; 352-360. JAMAUX, Alfred, L’AbbĂ© Guillotin », Annales de la SociĂ©tĂ© d’Histoire et d’ArchĂ©ologie de l’Arrondissement de Saint-Malo, 2010, p. 225-242. MOISAN, AndrĂ©, Mille prĂȘtres du Morbihan face Ă  la RĂ©volution 1789-1802, Cesson-SĂ©vignĂ©, La DĂ©couvrance, 1999, L’Amateur Averti ». MOISAN, AndrĂ©, Un document exceptionnel, le Registre de Concoret de l’abbĂ© Guillotin », Bulletin et mĂ©moires de la SociĂ©tĂ© polymathique du Morbihan, Vol. 138, 2012, p. 187-211. PETIT, Nicolas, Prosopographie gĂ©novĂ©faine, École Nationale des Chartes, 2008, Voir en ligne. ↑ 1 ‱ On distingue parmi les officiers de justice ceux de robe courte », officiers de police, notaires, greffiers dont les fonctions les amenaient Ă  se dĂ©placer la robe courte leur permettant de monter Ă  cheval ; ceux de robe longue », magistrats juges issus de la bourgeoisie, ayant fait des Ă©tudes universitaires plus poussĂ©es, jusqu’à l’obtention d’un doctorat, et pouvant ĂȘtre anoblis par l’exercice de certaines charges.↑ 2 ‱ François Guillotin, nĂ© le Jeudi 6 janvier 1724, est l’enfant lĂ©gitime de François Guillotin 1684-1732, ĂągĂ© de 39 ans et de Julienne Gendrot, ĂągĂ©e de 25 ans. François est leur quatriĂšme enfant. Il meurt le Jeudi 5 fĂ©vrier 1778 Ă  GaĂ«l, ĂągĂ© de 54 ans. Selon Alfred Jamaux, les parents de Pierre-Paul, François Guillotin et Mathurine Patier sont issus d’une famille d’artisans et de laboureurs. — JAMAUX, Alfred, L’AbbĂ© Guillotin », Annales de la SociĂ©tĂ© d’Histoire et d’ArchĂ©ologie de l’Arrondissement de Saint-Malo, 2010, p. 225-242. [page 225] — Beaucoup de gĂ©nĂ©alogistes ont fait de François Guillotin, le pĂšre de Pierre-Paul, un laboureur et c’est une erreur. À leur dĂ©charge, certains ont fait une confusion avec un autre François Guillotin, effectivement laboureur, nĂ© vers la mĂȘme date que le pĂšre de Pierre-Paul.↑ 3 ‱ Cette indication est Ă©crite par son fils, l’abbĂ© Pierre Paul Guillotin, dans Notes sur ma famille ». Dans son journal, on voit que Pierre-Paul dispose de sources notariales notamment pour Ă©tablir des liens entre les familles donatrices et les fondations que la RĂ©publique confisque Ă  l’Église.↑ 4 ‱ Un oncle Ă  la mode de Bretagne est le cousin germain du pĂšre ou de la mĂšre.↑ 5 ‱ Mathurine Patier nĂ©e le vendredi 2 avril 1728 Ă  Concoret est l’enfant lĂ©gitime de Pierre Patier, maĂźtre chaussayeur Ă  Sous-La-Haye, en Haligan, Concoret, et de Marguerite Guilloux, famille de meuniers des plus aisĂ©s. Elle meurt le lundi 7 septembre 1801 Ă  Concoret, ĂągĂ©e de 73 ans.↑ 6 ‱ Marie Guillotin nait le samedi 18 dĂ©cembre 1751 Ă  Concoret. Elle est SƓur du Tiers Ordre des Carmes. Elle meurt le jeudi 4 fĂ©vrier 1830 Ă  Concoret, ĂągĂ©e de 78 ans.↑ 7 ‱ Marguerite Guillotin est nĂ©e le mardi 10 avril 1753 Ă  Concoret. Elle est SƓur du Tiers Ordre des Carmes. Elle meurt le mercredi 15 mai 1816 Ă  Concoret, ĂągĂ©e de 63 ans.↑ 8 ‱ Joseph Marie Guillotin est nĂ© le dimanche 5 janvier 1755 Ă  Concoret. Il meurt en fĂ©vrier 1757, ĂągĂ© de 2 ans.↑ 9 ‱ François Jean Mathurin Guillotin est nĂ© le samedi 12 fĂ©vrier 1757 Ă  Concoret. Il est marchand de cuir aux Rues Éon » et trĂ©sorier de la paroisse de Concoret. Il Ă©pouse Marie Jeanne Dandin, l’enfant lĂ©gitime de Robert Dandin, laboureur aux Rues Éon » en Concoret et d’Anne Marie Peruchot, le mardi 22 novembre 1785 Ă  Concoret. Il est alors ĂągĂ© de 28 ans, elle en a 18. Ce couple aura huit enfants. Il meurt le vendredi 27 dĂ©cembre 1799 Ă  Concoret, Rues Éon, ĂągĂ© de 42 ans.↑ 10 ‱ Anne Julienne Guillotin est nĂ©e le mercredi 6 juin 1759. Elle est SƓur du Tiers Ordre des Carmes.↑ 11 ‱ Jean Guillotin est nĂ© le mardi 9 fĂ©vrier 1762 Ă  Concoret. Il Ă©pouse Anne Guillotin en 1794. Il est alors ĂągĂ© de 31 ans. Il n’y a pas d’enfant connu pour ce couple.↑ 12 ‱ Vincent Guillotin est nĂ© le jeudi 8 mars 1764. Il meurt en 1766, ĂągĂ© de un an.↑ 13 ‱ Paul Mathurin Guillotin est nĂ© le samedi 27 septembre 1766 Ă  Concoret. Il meurt le samedi 20 janvier 1770 Ă  Concoret, ĂągĂ© de 3 ans.↑ 14 ‱ Reine Anne Marie Reine Guillotin est nĂ©e le vendredi 6 janvier 1769. Elle Ă©pouse Jean Josse, boulanger Ă  la Roche, l’enfant lĂ©gitime de Pierre Josse, laboureur Ă  Comper avant son mariage puis Ă  La Roche, trĂ©sorier de la paroisse de Concoret en 1782 et de Marie Alis, le mardi 12 fĂ©vrier 1793 Ă  Concoret. Elle est alors ĂągĂ©e de 24 ans. Il a 42 ans. Le mĂȘme jour, le mariage religieux entre Jean et Reine est cĂ©lĂ©brĂ© secrĂštement Ă  Concoret par l’abbĂ© Pierre Paul Guillotin, frĂšre de l’épouse. Ce couple aura trois enfants, Anne Marie, Reine et Jean Julien. Elle meurt le lundi 3 mars 1834 Ă  Concoret, ĂągĂ©e de 65 ans.↑ 15 ‱ Paul RenĂ© Guillotin est nĂ© le vendredi 12 avril 1771 Ă  Concoret. Il est marchand Ă  PloĂ«rmel. Il Ă©pouse Yvonne Peruchot, l’enfant lĂ©gitime de Jean Peruchot le couple rĂ©side Ă  PloĂ«rmel et de Perrine RozĂ©, le mardi 30 mai 1797 Ă  PloĂ«rmel. Il est alors ĂągĂ© de 26 ans. Elle a 22 ans environ. Dispense de consanguinitĂ© du 3°-4°. Ce couple aura un enfant, nĂ© nĂ©e vers 1800. Paul RenĂ© Guillotin meurt le lundi 15 juillet 1805 Ă  PloĂ«rmel, ĂągĂ© de 34 ans.↑ 16 ‱ Ni son pĂšre, ni son oncle maternel et parrain, Pierre Patier, ni sa marraine Julienne Gendrot ne signent les registres du baptĂȘme cĂ©lĂ©brĂ© par l’abbĂ© SĂ©bille en l’église Saint-Laurent de Concoret. Alfred Jamaux l’interprĂšte comme la preuve de l’origine modeste de sa famille — JAMAUX, Alfred, L’AbbĂ© Guillotin », Annales de la SociĂ©tĂ© d’Histoire et d’ArchĂ©ologie de l’Arrondissement de Saint-Malo, 2010, p. 225-242. [page 225] — Il est cependant frĂ©quent que dans les actes, les prĂȘtres portent ne sait pas signer » alors qu’ils n’ont pas sollicitĂ© les signatures. Signer prend du temps !↑ 17 ‱ Les garçons Ă©taient envoyĂ©s Ă  Rennes ou bien plus souvent chez les Cordeliers de Dinan, tandis que ceux qui voulaient devenir notaires suivaient gĂ©nĂ©ralement des Ă©tudes Ă  Vannes.↑ 18 ‱ Sa tante par alliance, Françoise MorfouĂ«sse, est la fille de la famille Alis, l’une des plus aisĂ©es de Concoret, qui a souvent fait preuve de gĂ©nĂ©rositĂ© par des dons. Elle est Ă  l’origine de fondations comme nombre de Rosselin et de Dandin. Elle apporte un revenu de 30 livres par an Ă  Pierre-Paul. C’est l’équivalent de cinq mois du mĂ©diocre salaire d’un ouvrier agricole de base et deux mois et demi d’un revenu juste moyen. C’était certes une belle aide que peu de gens Ă©taient en mesure d’offrir. S’y ajoutent l’usage d’une maison avec jardin, l’équivalent de 440 m2 de terres labourables et 255 m2 de landes, relativement peu de chose.↑ 19 ‱ Alfred Jameaux voit une preuve de pauvretĂ© dans le fait qu’à la fin de ses Ă©tudes, Pierre-Paul ait Ă©tĂ© un pensionnaire gratuit. C’était un usage courant de soulager financiĂšrement, en fin d’études, une famille qui voyait se cumuler des charges. C’était le cas des Guillotin puisque au moins trois des sƓurs de Pierre-Paul ont suivi vers cette mĂȘme pĂ©riode une formation de carmĂ©lite du tiers-ordre, ce qui demandait une prise en charge d’une formation d’environ un an et demi. — Notes non publiĂ©es de Joseph BoulĂ© 2015 —↑ 20 ‱ La famille Guillotin appartient Ă  un ensemble familial concoretois qui ambitionne d’avoir des prĂȘtres familles Guillotin, Rosselin, Dandin, Guyomart. Ce groupe de familles cousinantes monopolise quasiment les places ecclĂ©siastiques sur Concoret, Guenroc, ChĂąteauneuf, Saint-Servan, etc. Les oncles transmettent les postes Ă  des neveux ou petits-cousins de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration grĂące Ă  de sages dĂ©sistements, le moment venu. Un carriĂ©riste efficace fait en sorte d’aller Ă  Saint-Servan, si possible pour tenir la Maison du Bon Sauveur comme son cousin Vincent Guillotin entre autres, pour finir si possible Ă  la riche cure de ChĂąteauneuf. — Notes non publiĂ©es de Joseph BoulĂ© 2015 —↑ 21 ‱ FrĂšre Jean-François Le Roy est prieur de Notre-Dame de Paimpont de janvier 1773 Ă  1776, et titulaire du canonicat de la cathĂ©drale de Rennes. Il est ensuite prieur-curĂ© de Saint-Malon, dĂ©pendant de Saint-Jacques de Montfort, de 1776 Ă  1790. — PETIT, Nicolas, Prosopographie gĂ©novĂ©faine, École Nationale des Chartes, 2008, Voir en ligne. p. 246 —↑ 22 ‱ FrĂšre Jean-Baptiste Magneval prieur-curĂ© gĂ©novĂ©fain de Saint-Blaise de Baulon dĂ©pendant de Saint-Jacques de Montfort du 15 juin 1756 Ă  sa mort Ă  62 ans le 15 juillet 1788. — PETIT, Nicolas, Prosopographie gĂ©novĂ©faine, École Nationale des Chartes, 2008, Voir en ligne. p. 256 —↑ 23 ‱ L’abbĂ© Guillaume Julien BĂ©taux est nĂ© Ă  Lancieux en 1717. Il est d’abord professeur de philosophie Ă  Dinan puis vicaire Ă  Saint-Malo avant d’ĂȘtre nommĂ© recteur de Concoret Ă  partir de 1756. Il prĂȘte un serment restrictif le 19 fĂ©vrier 1791 qui l’oblige Ă  l’exil en novembre 1792. Il meurt Ă  Jersey fin 1797 ou dĂ©but 1798 assistĂ© par Joseph Houssu, futur recteur de Concoret en 1802.

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RĂ©sistant DĂ©couvrant les horreurs de la persĂ©cution des Juifs et patriotes, Henri GrouĂšs s’engage dans la RĂ©sistance en juillet 1942. C’est alors qu’il rencontre Lucie Coutaz, qui deviendra sa principale collaboratrice durant 39 ans. Il prend plusieurs identitĂ©s clandestines dont celle d’ abbĂ© Pierre », afin de ne pas ĂȘtre repĂ©rĂ© par la Gestapo et la police du rĂ©gime de Vichy. Voir plus L’engagement de l’abbĂ© Pierre dans la RĂ©sistance dĂ©bute le 18 juillet 1942, lorsqu’il accueille deux Juifs pourchassĂ©s qui frappent Ă  sa porte. Il rĂ©alise Ă  ce moment la vĂ©ritable persĂ©cution subie par les Juifs et se lance spontanĂ©ment dans l’action. Il leur procure de faux-papiers grĂące Ă  une religieuse puis les fait passer en Suisse. Il monte des filiĂšres de passage dans les Alpes, et crĂ©e Ă  son domicile un laboratoire de fabrication de cartes d’identitĂ©. En fĂ©vrier 1943, une loi institue le Service du travail obligatoire en Allemagne ; l’abbĂ© Pierre crĂ©e des maquis pour les jeunes rĂ©fractaires au et, en avril 1943, un bulletin de liaison Ă  leur intention, pour lequel il a besoin d’une secrĂ©taire. Il rencontre alors Lucie Coutaz ; elle devient sa fidĂšle collaboratrice pendant 39 ans, l’accompagnera dans tous ses combats et sera co-fondatrice d'EmmaĂŒs. Durant cette pĂ©riode, Henri GrouĂšs utilise 4 pseudonymes successifs, dont l’abbĂ© Pierre, pour ne pas ĂȘtre repĂ©rĂ© par la Gestapo et la police de Vichy alors qu’il devient de plus en plus actif dans les filiĂšres de RĂ©sistance. En mai 1944, ses chefs lui ordonnent de franchir clandestinement les PyrĂ©nĂ©es pour rejoindre de Gaulle Ă  Alger. DĂ©putĂ© français AprĂšs la guerre, l’abbĂ© Pierre est sollicitĂ© pour entrer en politique et est Ă©lu comme dĂ©putĂ© de Meurthe-et-Moselle en octobre 1945. Il ne sera pas réélu en 1951. Voir plus L’abbĂ© Pierre rentre en France mi-janvier 1945, aprĂšs le dĂ©part de l’occupant nazi. On le sollicite pour reprĂ©senter la RĂ©sistance catholique au sein de la future AssemblĂ©e nationale. Le 21 octobre 1945, il est Ă©lu dĂ©putĂ© de Meurthe-et-Moselle Ă  l’AssemblĂ©e nationale constituante sous l’étiquette du MRP Mouvement rĂ©publicain populaire, bien qu’il se dĂ©finisse comme un indĂ©pendant Ă©lu Ă  la tĂȘte de la liste MRP ». Durant ses trois mandats, l’abbĂ© Pierre est particuliĂšrement engagĂ© dans la dĂ©fense des RĂ©sistants, la promotion des idĂ©es fĂ©dĂ©ralistes et milite pour l’objection de conscience. Il s’éloigne peu Ă  peu du MRP dont il dĂ©missionne en 1950 pour protester contre la violence de la rĂ©pression policiĂšre lors d’une grĂšve ; il crĂ©e avec quelques autres dĂ©putĂ©s le groupe de la Gauche indĂ©pendante. Il se reprĂ©sente le 17 juin 1951 mais n’est pas réélu, sans pour autant en Ă©prouver de vĂ©ritable amertume. Blister8 piĂšces BU France 2012 sur le thĂšme du centenaire de la naissance de l'AbbĂ© Pierre. Émission septembre 2012 Ă  500 exemplaires. Information sur la qualitĂ© des piĂšces de monnaies. La qualitĂ© de frappe est spĂ©cifiĂ©e pour chaque produit, Ă  droite de la photo. Les qualitĂ©s BE (Belle Epreuve) et BU (Brillant Universel) sont les 2 plus hautes qualitĂ©s de frappes. En savoir PiĂšce de 2 Euro commĂ©morative Luxembourg 2018 commĂ©more le 175e anniversaire de la mort du Grand-Duc Guillaume Ier PiĂšce neuve issue de rouleau d'origine. Derniers articles en stock 5,50 € Aucune taxe DĂ©tails du produit RĂ©fĂ©rence 2E-LUX-18-1 En stock 1 Article Note Commentaires 0 Les clients qui ont achetĂ© ce produit ont Ă©galement achetĂ©... 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Signataire de Refus global, peintre dans la foulĂ©e des automatistes dont Paul-Émile Borduas est le fer de lance, devenu rĂ©alisateur pour la tĂ©lĂ©vision - 4 aoĂ»t 2012 - L'ABBÉ PIERRE AURAIT EU CENT ANS Ce dimanche 5 aoĂ»t marque le centenaire de la naissance de l’abbĂ© Pierre, dont le combat a bousculĂ© les consciences action perdure Ă  travers la fondation qui porte son nom et de multiples communautĂ©s ou associations. L’annĂ©e 1912 devrait ĂȘtre marquĂ©e d’une pierre blanche par tous ceux qui se battent contre la mal-logement et qui veulent donner un toit Ă  ceux qui n’en ont pas. SacrĂ©e coĂŻncidence, en effet, cette annĂ©e-lĂ  fut non seulement celle de la naissance du logement social, mais aussi celle de l’abbĂ© Pierre, Ă  Lyon ». Pendant prĂšs de soixante ans, l’homme de l’hiver 1954 a menĂ© un combat sans faille au service des plus dĂ©munis, des sans logis et des sans papiers. En France d’abord, avec la crĂ©ation de la premiĂšre communautĂ© des chiffonniers d’EmmaĂŒs, puis dans le monde entier. Un grand rassemblement est prĂ©vu Ă  Esteville en France, dernier lieu de vie de l’abbĂ© Pierre. La messe tĂ©lĂ©visĂ©e sera cĂ©lĂ©brĂ©e dans le parc du centre de l'abbĂ© Pierre et retransmise en direct sur France 2. Depuis 2007, la commune d’Esteville est devenue un lieu de pĂšlerinage. Elle a Ă©tĂ© le lieu d’implantation de l’une des premiĂšres maisons d’accueil de la communautĂ© EmmaĂŒs, créée dans les annĂ©es 1960. Entre 1991 et 1999, Esteville a Ă©tĂ© le lieu de rĂ©sidence de l’abbĂ© Pierre. Des milliers de personnes se rendent chaque annĂ©e sur sa tombe et visitent le centre abbĂ© Pierre-EmmaĂŒs inaugurĂ© en janvier dernier. L’abbĂ© Pierre fut, pendant des annĂ©es, la personnalitĂ© prĂ©fĂ©rĂ©e des Français. Il n’était pas seulement un prĂȘtre exceptionnel, dĂ©fenseur des pauvres et des exclus. Il Ă©tait devenu, au fil des annĂ©es, la voix de notre conscience. Pour marquer cet anniversaire, un ouvrage composĂ© de documents inĂ©dits de l’AbbĂ© Pierre a Ă©tĂ© publiĂ©. Il offre un tĂ©moignage de tout premier plan sur la vie intime, les combats, les espoirs et les colĂšres de celui qui fut de tous les combats contre la misĂšre et l’injustice. source Apic Retour aux dĂ©pĂȘches retour Ă  la page d'accueil
100Úmeanniversaire de la naissance de l'Abbé Pierre. Eurocollection.shop. Specialiste des monnaies, medailles, jetons, billets de collection. Catégories. Idées cadeaux ; 1 cent à 2 euros ; 2 euros commémorative ; 2 euros couleur ; Coffrets Euro ; Coffrets Franc ; Series Euro ; Jeton Touristique ; Coincard et Mini-Kit ; Monnaie de Paris Euro ; Monnaie de Paris Franc ; Euros
Description de l’éditeur Mythe et rĂ©alitĂ© de l'abbĂ© pensait tout savoir de l'abbĂ© Pierre. Or ce livre dĂ©voile un personnage encore plus fascinant qu'on ne l' quelques mois du centiĂšme anniversaire de la naissance de l'abbĂ© Pierre, EmmaĂŒs International a demandĂ© Ă  Denis LefĂšvre de rĂ©vĂ©ler des facettes inĂ©dites des combats et de la personnalitĂ© de cet homme hors du travers les archives du fondateur d'EmmaĂŒs et les tĂ©moignages de ceux, connus ou inconnus, français ou Ă©trangers, qui l'ont accompagnĂ© dans ses diffĂ©rents engagements, ce livre prĂ©sente un abbĂ© Pierre foisonnant d'idĂ©es, voyageur infatigable, rebelle, fin politique et plein d'humour, considĂ©rĂ© comme dangereux, doutant de lui-mĂȘme, effrayĂ© par la tĂąche qui l'Ă©crase, mĂ©ditatif et nourri par sa foi chrĂ©tienne. Et, surtout, un homme qui n'abandonne jamais personne... Bref, un ĂȘtre profondĂ©ment humain, dont tĂ©moigne Ă©galement le regard affectueux de Cabu Ă  travers ses dessins. GENRE Politique et actualitĂ© SORTIE 2011 29 septembre LANGUE FR Français LONGUEUR 325 Pages ÉDITIONS Cherche Midi TAILLE 2,8 Mo Plus de livres par Denis LefĂšvre
Cerécit fait découvrir l'engagement de l'abbé Pierre tout au long de sa vie : le lecteur devient le témoin de sa vie intérieure, de ses prises de position, de ses combats, notamment "l'insurrection de la bonté" qu'il a soulevé durant l'hiver 1954. En 2012 : centenaire de la naissance de l'abbé Pierre (août 1912), 5 ans de sa mort (janvier 2007), ouverture d'un lieu de mémoire, le
L’histoire d’un homme et d’un Mouvement LĂ©gataire universel de l’abbĂ© Pierre, EmmaĂŒs International a la responsabilitĂ© de diffuser sa pensĂ©e et son Ɠuvre, et de protĂ©ger sa mĂ©moire. PropriĂ©taire des archives personnelles de l’abbĂ© Pierre, il les gĂšre et valorise ainsi que celles du mouvement EmmaĂŒs. Soucieux de les conserver et rendre accessibles aux chercheurs, EmmaĂŒs International les a dĂ©posĂ©es en dĂ©cembre 2000 aux Archives nationales du monde du travail ANMT Ă  Roubaix, en prĂ©sence de l’abbĂ© Pierre. Missions Cette responsabilitĂ© se dĂ©cline en diffĂ©rentes missions EmmaĂŒs International se doit de conserver les archives personnelles de l’abbĂ© Pierre, en raison de leur importance historique, leur dimension mondiale, leur intĂ©rĂȘt et actualitĂ© pour le grand public et le mouvement EmmaĂŒs. Il doit les valoriser pour continuer Ă  interpeller l’opinion et les autoritĂ©s, mobiliser pour l’action de terrain et l’action politique, ce que savait si bien faire l’abbĂ© Pierre. EmmaĂŒs International dĂ©tient les droits d’auteur de l’abbĂ© Pierre sur ses Ɠuvres – littĂ©raires, photographiques, sonores, cinĂ©matographiques, audiovisuelles – ; plusieurs de ses livres ont Ă©tĂ© traduits en de multiples langues. La premiĂšre bibliographie multilingue sur l’abbĂ© Pierre et EmmaĂŒs, aussi exhaustive que possible et couvrant la pĂ©riode de 1941 Ă  2014, sera prochainement mise en ligne sur ce site. HĂ©ritier du droit Ă  l’image de l’abbĂ© Pierre, EmmaĂŒs International est notamment responsable de l’utilisation de son nom pour veiller Ă  ce qu’il ne soit pas dĂ©tournĂ© ou utilisĂ© mal Ă  propos, et doit protĂ©ger la mĂ©moire de l’abbĂ© Pierre de toute injure ou diffamation. A l’échelle de la planĂšte, la tĂąche est immense, ardue et dĂ©licate tant l’abbĂ© Pierre est devenu un personnage public et une rĂ©fĂ©rence en matiĂšre de lutte contre la misĂšre et l’injustice. Les archives, un vĂ©ritable trĂ©sor > ... Ă  classer... Les archives de l’abbĂ© Pierre et d’EmmaĂŒs International dĂ©posĂ©es aux ANMT reprĂ©sentent Ă  ce jour quelque 300 mĂštres linĂ©aires documents papier dont les plus anciens remontent Ă  1927, photothĂšque, affiches, documents sonores et audiovisuels. Cinq annĂ©es de travail ont permis le classement et l’inventaire dĂ©taillĂ© de la majoritĂ© des archives papier, l’inventaire sommaire de l’audiovisuel et, pour moitiĂ©, celui de la photothĂšque. Cette mission de classement et d’inventaire nĂ©cessite encore plusieurs annĂ©es de travail. Ces archives, importantes par leur volume et largement mĂ©connues, constituent un vĂ©ritable trĂ©sor. Elles sont riches de tĂ©moignages sur l’histoire et l’Ɠuvre de l’abbĂ© Pierre, ses discours et combats sur toute la planĂšte, ainsi que l’histoire et l’action d’EmmaĂŒs International dans le monde. > 
 Ă  sauvegarder... Leur numĂ©risation en vue de leur sauvegarde et leur accessibilitĂ© est un vĂ©ritable dĂ©fi. Outre les importants moyens financiers qu’il faudrait rĂ©unir, cette mission prendra plusieurs annĂ©es alors mĂȘme que la sauvegarde de l’audiovisuel ancien est urgente. A ce jour, seule une infime partie de documents papiers et photographiques, et quelques documents audiovisuels, ont pu ĂȘtre numĂ©risĂ©s. > 
et Ă  valoriser. Pour cĂ©lĂ©brer en 2012 le centenaire de la naissance de l’abbĂ© Pierre, EmmaĂŒs International a inaugurĂ© le Centre abbĂ© Pierre – EmmaĂŒs CAPE Ă  Esteville, dont la scĂ©nographie fait largement appel aux archives, et publiĂ© le beau livre AbbĂ© Pierre, InĂ©dits. Textes de combat, Ă©crits intimes, correspondances Bayard. Deux autres ouvrages publiĂ©s en 2012 L’abbĂ© Pierre, Mes amis, au secours ! DĂ©couvertes Gallimard] et la biographie L’abbĂ© Pierre, un homme libre Le DauphinĂ© libĂ©rĂ©, collection Les Patrimoines ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une riche iconographie issue de ces archives. Les ANMT ont cĂ©lĂ©brĂ© ce centenaire en organisant, de dĂ©cembre 2012 Ă  avril 2013, une belle exposition dont le titre AbbĂ© Pierre, frĂšre des pauvres, provocateur de paix est tirĂ© de l’exergue d’un curriculum vitae de l’abbĂ© Pierre. RĂ©alisĂ©e en 1994, l’exposition L’abbĂ© Pierre, photographe rĂ©vĂšle un aspect moins connu et plus personnel du fondateur d’EmmaĂŒs International. PrĂ©sentĂ©e Ă  nouveau depuis 2012 au CAPE et de nombreux lieux, elle suscite l’intĂ©rĂȘt du public. Fin 2014, EmmaĂŒs International publiera aux Ă©ditions du Cherche-Midi un livre de citations de l’abbĂ© Pierre, pour la plupart inĂ©dites, sur des sujets de sociĂ©tĂ©. À l’initiative du ministĂšre français de la Culture et de la Communication, EmmaĂŒs international prĂ©pare actuellement la demande d’inscription de ce patrimoine au registre de l’UNESCO, MĂ©moire du monde. Ce registre recense des patrimoines documentaires de toutes natures, sĂ©lectionnĂ©s pour leur valeur universelle exceptionnelle. DescriptionCentenaire de la naissance de l’AbbĂ© Pierre / 100th anniversary of AbbĂ© Pierre’s birthday. Avers / Obverse : Sur le cƓur le portrait de l’AbbĂ© Pierre, avec Ă  sa gauche les initiales RF de RĂ©publique Française en monogramme et Ă  sa droite le millĂ©sime 2012 ; sur la couronne douze Ă©toiles Ă  cinq branches pointe vers le haut. Survolez / cliquez sur l'image pour agrandir L'effigie de l'abbĂ© Pierre, portant un bĂ©ret, avec, Ă  sa droite le logo de sa fondation pour le logement des dĂ©favorisĂ©s, au-dessus du millĂ©sime 2012. Le tout est entourĂ© de la lĂ©gende Centenaire de la naissance de l'abbĂ© Pierre. L'acronyme du pays Ă©metteur RF pour RĂ©publique française est situĂ© sur le cĂŽtĂ© gauche. L'anneau extĂ©rieur de la piĂšce comporte les douze Ă©toiles du drapeau europĂ©en. Pays d'Ă©mission Date d'Ă©mission Juillet 2012 Tirage total dont BE dont BU dont UNC Graveur Yves Sampo Tranche Estimation 7€ UNC Indice de raretĂ© Retour sur l'annĂ©e 2012 - Retour sur le pays France SourceContenu soumis Ă  la licence CC-BY-SA. Source Article PiĂšce commĂ©morative de 2 euros de WikipĂ©dia en français auteurs DĂ©tails Mis Ă  jour mardi 14 septembre 2021 1418 Ajouter un Commentaire
AbbéPierre Blaise Pascal Benoßt XVI Charles de Foucauld Charles Péguy Christiane Singer 800 e centenaire de la naissance de Saint-Louis Saint-Louis naßt le 25 avril 1214. Huit cent ans plus tard, de nombreuses manifestations sont organisées pour célébrer cet anniversaire, à Paris, dans le diocÚse de Versailles GeneviÚve Pasquier, le 15/04/2014 à
Toutes les catĂ©gories Timbres OcĂ©anie Wallis-Et-Futuna 2010-2019 Neufs Pointez sur l'image pour zoomer Cliquez pour agrandir l'image Objet n° 1549179787 Pour pouvoir acheter, vous devez ĂȘtre membre et ouvrir une session. Il reste 3 jours 4 heures Le mercredi 24 aoĂ»t 2022 Ă  0000. 0 suivi ExpĂ©dition Ă  partir de 0,00 € dans les 3 jours. MĂ©thodes de paiement Localisation France Langues Anglais Royaume-Uni, Français Vendeur Boutique Description Conditions Vendeur Question 0 Achat 0 DĂ©but de la vente mardi 5 juillet 2022 Ă  1245 Fin de la vente mercredi 24 aoĂ»t 2022 Ă  0000 1 visite WALLIS ET FUTUNA / WALLIS ET FUTUNA Centenaire de la naissance de Lavelua Tomasi Kulimoetoke / Centenry of the birth of Lavelua Tomasi Kulimoetoke Yvert 890 N** / MNH SĂ©rie complĂšte / Complete set Date 2018 DĂ©tails des conditions de vente ExpĂ©dition Envoi aprĂšs paiement dans les 3 jours Remise en main propre Oui Garantie Droit de rĂ©tractation Frais de retour Ă  charge de l’acheteur. 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